Archéologie mystérieuse : Nouvelles découvertes à Baalbek et au Québec
Un titre étrange et pourtant sans jeux de mots : deux découvertes récentes font évoluer nos connaissances sur des périodes de l'ère archaîque, encore très peu connue.
Un monolithe plus large et plus massif que celui connu sous le nom de Hajar al-Hibla découvert sur le site d'une carrière antique.
Baalbek au Liban est une ville antique mais aussi un chantier archéologique encore loin d'être complété de nos jours. En effet, c'est à 800 mètres des ruines romaines que des sondages réalisés dernièrement par l'équipe de l'Université du Liban menée par Janine Abdel Massih sur une colline nommée Cheikh Abdallah ont révélés une surprise de taille. Terme adéquat quand ils se sont aperçu qu'il s'agissait d'un bloc unique de pierre taillée, un énorme monolithe plus large et plus massif que la mondialement connue Hajar al-Hibla. Il mesure 19,6 mètres de long, six mètres de large et 5,5 mètres d'épaisseur pour l'instant. « Jusque-là. Car nous n'avons pas encore atteint le fond du roc pour le dégager entièrement », a-t-elle déclaré, ajoutant que les travaux reprendront après l'Aïd de Fitr (fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan).
" Située à l'entrée sud de Baalbeck, la colline Cheikh Abdallah abrite une carrière antique de pierre calcaire conglomérée, qui a approvisionné le chantier de construction du complexe romain. Et selon l'archéologue, il ne serait pas improbable que le bloc monolithique découvert ait été taillé pour les soubassements du temple de Jupiter, dont le plan initial devait être plus large, comme l'ont relevé des études antérieures.
Le mégalithe a été trouvé légèrement en contre-bas de celui connu sous le nom de Hajar el-Hibla ou Hajar El Gouble (21,50 m de long, 4,80 m de large et 4,20 m de hauteur). Un deuxième bloc avait été mis au jour dans les années quatre-vingt-dix. Ses couches archéologiques parfaitement conservées avaient permis aux spécialistes d'étudier la manière d'extraire les monolithes.
L'opération se faisait par le creusement de tranchées verticales isolant la masse sur ses côtés, avait expliqué Janine Abdel Massih, lors d'une conférence donnée au musée de l'AUB, en décembre 2005. Ces tranchées, qui font entre 10 et 20 cm de largeur pour les blocs de moins d'un mètre de haut, peuvent atteindre les 40 à 60 cm pour les blocs de plus grande dimension. La hauteur des pierres extraites est délimitée par l'épaisseur naturelle de strates géologiques de la roche.
Si les tonnes de pierres utilisées dans la construction des temples de Baalbeck proviennent essentiellement de la carrière située sur la colline Cheikh Abdallah, dans le secteur nord de la ville antique et sur un rayon de plus de deux kilomètres, les archéologues ont relevé la présence d'exploitations ponctuelles. À l'ouest, non loin du complexe romain, la carrière de Kyales a donné une pierre de meilleure qualité : une roche tendre à grains fins qui a vraisemblablement fourni le support de toutes les sculptures et décorations des temples. "
Le site avant les récentes fouilles, avec la pierre Hajar el-Hibla seule pour l'instant
L'origine du nom de Baalbek n'est pas connue avec certitude. Le terme phénicien Baal, qui signifie « seigneur » ou « dieu », était le nom donné à une divinité céleste sémitique. Le nom de la ville pourrait donc signifier « dieu de la Beqaa », ou « dieu de la ville », selon les différentes interprétations que l'on donne du terme.
Situé au cœur de plaines fertiles, Baalbek n'était guère plus, au cours de la période phénicienne, qu'un village agricole honorant une triade de dieux de la fertilité. Ayant reçu le nom d'Héliopolis au cours de la période hellénistique, cette modeste cité connut son apogée après l'arrivée des Romains en Phénicie, en 64 av. J.-C., époque où elle devint le siège de l'un des sanctuaires les plus importants du monde antique, progressivement couvert de constructions colossales qui y furent construites pendant plus de deux siècles. L'ensemble monumental d'Héliopolis est l'un des plus impressionnants témoignages, et l'un des plus célèbres, de l'architecture romaine d'époque impériale.
Les historiens attribuent à Auguste le dessein de fonder un sanctuaire impérial dont le culte syncrétique aurait favorisé la politique culturelle de Rome. Quoi qu'il en soit, la triade romaine d'Héliopolis (Jupiter, Vénus et Mercure) vint alors remplacer la triade phénicienne (Baal-Shamash, Anta et Alyn). Les premiers travaux, ceux du temple de Jupiter, commencèrent vers la fin du Ier siècle av. J.-C., sous le règne d'Auguste, et furent achevés peu après 60 apr. J.-C., sous Néron. L'immense sanctuaire de Jupiter Héliopolitain était scandé de 104 massives colonnes de granit importées d'Assouan, en Égypte, qui renfermaient un temple entouré de 50 autres colonnes. Dès lors, les travaux se poursuivirent jusqu'à la construction du grand autel (vers 100 apr. J.-C.) et du « temple de Bacchus » (vers 120-125 apr. J.-C.) : ce temple tire son nom des nombreux reliefs sculptés qu'il a livrés, interprétés par les archéologues comme des scènes de l'enfance de ce dieu.
" Sur ce vaste plateau de terre rouge consacré au blé, nous sentons déjà l’emprise du Soleil. Au-dessus des éléments extrêmes comme le vents ou le froid nous voyons son cours régulier donner la mesure de toutes choses. Au milieu de ce vaste autel, le contre point d’une éminence rocheuse adjointe d’une source Ras el Aïn peut paraître incongru ou bien providentiel. C’en est le tabernacle géographique. Vraiment cela ne pouvait qu’être ici que s’effectuerait le lien entre la puissance divine et les hommes. Baal nous dit qu’avant les monuments que nous voyons, il y avait en ces lieux un culte immémorial. Ce haut rocher naturel immense jeté sur cette plaine n’ayant que l’argile pour tapis, au côté d’une source pas loin du départ du fleuve de l’Oronte attirait les regards interrogateurs des hommes. Mais aussi la foudre du ciel quand le temps était à l’orage. Sur ce roc les hommes édifièrent un temple.
Puis à l’époque hellénistique on construisit les ruines que nous voyons. La seule date que nous avons trouvée sur le tambour d’une colonne marque l’époque de Néron en ère séleucide. Ce fait illustre parfaitement l’affirmation de Paul Veyne, pour qui l’empire romain est la continuation de la chanson d’Alexandre le Grand par la ville du Latium. D’ailleurs malgré les séleucides ; diadoques et épigones prolongés de tous les césars il manquera toujours une partie des assises au temple de Jupiter. Dans la grande cour, quelques niches attendent encore les dernières statues des 365 jours un quart de la course solaire. A leurs pieds deux bassins de pierre espèrent toujours la finition des bordures sculptées.
Ainsi malgré les ruines du temps nous voyons les plans des espérances inachevées des promoteurs. Le H, Héliopolis, formé par les tunnels (120 m de L x 6 m) se dessinent parfaitement à nos yeux avec un peu d’attention en prenant de la hauteur spirituelle. Par la grâce de cette incomplétude nous voyons aussi le roc originel, la vraie pierre de touche, servant de socle au temple de Jupiter.
A l’ouest apparaît l’énigme des trilithons. Ces trois monolithes surmontent une plinthe en formant une assise phénoménale (19,10 m x 4,34 m) (19,30m x 3,65) (19,59m x 3,65). Notez bien que nous ne pouvons pas savoir leur profondeur. Ils sont en base, certes immenses, mais cachés. Si nous arrondissons et prenons la densité de 2,5 T le m3 nous avons un poids moyen de 800 T. Au nord, à l’ouest et sud nous retrouvons le même genre de constructions de 9 pierres mais leur longueur divisée par deux. (10m x 4m). Là, la profondeur à un endroit a pu être estimée à 3m. Les lits de pierres les surmontant frappent par la différence de dimensions ; ils restent énormes mais n’atteignent pas le choc des trilithons. Un peu plus loin au sud-ouest de la ville au pied de la colline de Cheik Abdallah une autre masse cubique de calcaire dur, grenu, semble attendre le temps des Géants, des Titans, des Dieux pour rejoindre la chanson lithique de Baalbek. C’est la plus grande pierre taillée du monde. (21,50 m x 4,20 m x 4,80 m) Soit une masse de 433 m3 avec une densité de 2,5 T le m3 nous avons1 082,5 T. " (Extrait - Michel Rouvière)
C'est de cette même carrière qu'ont été extraites les trois pierres colossales appelées "Trilithon", et été érigées au premier siècle de notre ère. Leur transport et leur installation en position horizontale poseraient des problèmes insurmontables aux ingénieurs modernes même en utilisant les technologies les plus avancées. Malgré l'habileté technique des Romains, on n'en connait pas d'autre exemple dans tout le reste de leur ancien empire.
Si l'on dresse ces trois pierres, elles sont hautes comme un immeuble de cinq ou six étages. La plus grande mesure 18 m sur 4.20 m par 3.60 m et pèse environ 800 tonnes. Taillé dans la carrière distante de près de 2 km, chaque bloc a été transporté sur le site de Baalbek et soulevé d'environ 7.50 m en position finale, au sommet d'une plate forme de pierres de moindres dimensions. La plupart des grues modernes seraient incapables d'accomplir un tel exploit.
Sources : http://whc.unesco.org/fr/list/294 + http://www.lorientlejour.com/article/874527/a-baalbeck-la-colline-cheikh-abdallah-livre-son-troisieme-monolithe.html + http://www.discoverlebanon.com/vues_panorama_liban/beqaa/baalbeck/trilithons_baalbeck.php + Wikipedia
Une découverte archéologique exceptionnelle au Québec
Sous le regard de l'archéologue Éric Graillon, le professeur de l'Université de Montréal Claude Chapdelaine, montre les morceaux taillés de quartz et de rhyolite du New Hampshire découverts sur le site d'East Angus.
Une fouille archéologique à East Angus au Québec, Canada, pourrait permettre de mettre à jour un nouveau pan de la préhistoire des Cantons-de-l'Est, soit la période de l'archaïque ancien.
Pour la première fois en Estrie, des traces d'occupation datant probablement de 8.500 à 9.500 ans avant aujourd'hui ont été découvertes aux abords de la rivière Saint-François.
« On connaît encore très mal ces anciennes cultures. Les liens entre elles sont difficiles à faire, c'est en trouvant des sites comme ceux-là qu'on va y arriver, mais c'est un travail de moine », explique l'archéologue attaché au Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, Éric Graillon. C'est ce dernier qui est à l'origine de la découverte du site d'East Angus, où ont déjà été retrouvés trois grattoirs de rhyolite du New Hampshire, un matériel introuvable dans la région et qu'il a probablement fallu importer.
Ces découvertes s'ajoutent à celles du site Cliche-Rancourt, au lac aux Araignées, qui a permis de remonter jusqu'à près de 12 000 ans avant aujourd'hui, ainsi qu'à celles faites à Weedon et dans l'arrondissement de Brompton, qui datent d'un peu plus de 10 000 ans.
« Ce qui se trouve là [à East Angus] est beaucoup plus modeste, mais pour nous, ça parle beaucoup », confie M. Graillon. Quelque 400 morceaux de quartz ont notamment été trouvés, ainsi que plusieurs morceaux de pierres rougies par le feu.
« Il s'agit d'une toute petite occupation, mais sa particularité, c'est la profondeur à laquelle les objets ont été trouvés », ajoute-t-il. La plupart ont été trouvés entre 38 et 65 cm alors que la moyenne est plutôt de 15 à 25 cm (de profondeur). « Ça peut être un signe de grande ancienneté », précise-t-il
De l'aide de l'Université de Montréal
La découverte est à ce point exceptionnelle qu'une équipe de l'Université de Montréal dirigée par le professeur au département d'anthropologie, Claude Chapdelaine, a fouillé le site d'East Angus pendant deux semaines.
Jusqu'à maintenant, l'absence de pointes de flèche est l'un des indices qui leur permet de dire que l'occupation remonte à la période de l'archaïque ancien.
Du travail reste cependant à faire. Le professeur Chapdelaine aimerait par exemple faire examiner par l'un de ses collègues de l'UQAM les pierres rougies par le feu qu'ils ont trouvées. Comme ce dernier utilise la technologie de la luminescence optique, il pourrait déterminer la datation de ces pierres (la date où elles ont subi le feu).
« Ce qu'on cherche, c'est une association entre le charbon de bois, les pierres chauffées et les artefacts qu'on trouve », résume-t-il. Pour enfin, peut-être, ajouter un nouveau morceau au casse-tête que constitue la préhistoire des Cantons-de-l'Est... "
" Ancienne Science inconnue de maçonnerie à la carrière de Baalbek (Liban)
Les fouilles récentes des blocs de pierre (mégalithes) à la carrière de Baalbek révèlent une découverte merveilleuse et troublante. Il nous reste peu d'indices sur le peuple précoce qui a conçu et construit la base (ou la Fondation) de Baalbek et a pratiqué des travaux de levage de pierres énormes sur une grande échelle. Beaucoup des pierres de la fondation (ou base) sont sculptées avec des outils, des technologies qui rappelle des découpes modernes et pèsent plus de 800 à 1000 tonnes. Le plus remarquable est que la plupart de ces pierres ont été levées de 20 à 30 pieds (6 à 9 mètres) et parfaitement mises en place, un exploit qui paraît au-delà des possibilités des romains. (Rien de tel n'a été trouvé nulle part ailleurs de la part des romains).
Récemment, la carrière a révélé quelque chose de plus excitant ; une technologie de maçonnerie similaire à d'autres techniques (ou sciences) que des sites antiques du monde entier.
Dans cette galerie de photos nous pouvons voir des preuves de « sculptures » sur le côté de la pierre massive, connue comme "La pierre de la femme enceinte" estimée une plus de 1 000 tonnes. Sur la photo 1, les flèches blanches indiquent les marques d'un grand outil qui a été utilisé pour découper des portions de la pierre. Les flèches rouges montrent que deux endroits sont parfaitement coupés en carrés, des trous qui ont été peut-être pratiqués pour insérer des sondes, pour créer un certains type de conductivité (champ électromagnétique ?), utilisé dans la sculpture, ou conçus pour être utilisé lorsque vous soulevez le bloc en dehors de la carrière (pour une grue ??)
Les photos 2 et 4 fournissent un excellent coup d'oeil sur cette étrange sculpture de la pierre, qui pourrait seulement avoir été appliquée alors que la roche originale était dans un état fondu (ou ramolli), (pensez au travail d'une truelle de ciment humide).
La photo 5 est le travail de la pierre au Pérou, et la photo 6 est l'Obélisque inachevé à Assouan en Égypte. Chacune révèle l'utilisation d'un outil qui, avec son impact sur la pierre, l'a ramolli jusqu'à l'état fondu, ce qui permet une extraction facile des roches de surface, ou en modifiant chimiquement la roche de contact. Il faut approfondir les recherches sur cet art fascinant pour découvrir la vraie nature de cette science.
Cités englouties, données compilées - MAJ 19-08-2014
Dwarka, Inde
Comme on le sait avec de plus en plus de fiabilité et de précisions, l'être humain et ses civilisations ont connu dans le passé des bouleversements souvent catastrophiques, non seulement liés aux migrations de peuples envahissant les autres et guerres de territoires, mais le plus souvent liés aux bouleversements climatiques dus aux périodes glaciaires-interglaciaires et aux éruptions volcaniques, séismes et tsunamis (qui sont souvent des conséquences de précédents événements eux-mêmes). Tous ces bouleversements, souvent méconnus, sont découverts de nos jours et apportent un éclairage nouveau sur des disparitions de civilisations ou même d’ethnies humaines et races animales du passé. Un grand nombre de ces données réapparaissent d'endroits aujourd'hui sous les eaux et nous font comprendre et réaliser l'immensité réelle des territoires ainsi perdus et engloutis, et la probabilité que certains territoires aient bien été habités par des milliers, voir des millions d'individus à certaines périodes. L'un de ces énormes endroit disparu est bel et bien en train d'être redécouvert au nord de l'Europe avec la civilisation du Doggerland et ses probables annexes englouties vers l'Ecosse et la Scandinavie. Mes réflexions me font pour l'instant penser que les anomalies récemment découvertes dans la Mer Baltique (attention, ce dossier a commencé en 2012 !) font bien partie de la même période que cette civilisation du néolithique du Doggerland et qu'il s'agit de territoires et paysages possiblement terraformés par l'homme...
Commençons donc déjà cette compilation de données avec celles déjà présentes sur ce site en ordre dispersées, je me propose de les réunir par océans/mers et par coordonnées des parallèles géographiques classiques (adaptable) - notez bien qu'il s'agit de cités ou ruines englouties par les eaux, mais aussi par la jungle parfois ou les boues volcaniques, les sables et également parfois dans des lacs ou fleuves, il est aussi question de vestiges sur des îles...
Retrouvez l'intégralité de ce dossier mis à jour, composé de liens d'articles documentés avec photos et/ou vidéos et cartes au niveau des PAGES ou via ce lien :
Une petite compilations d'archives trouvables sur internet sur le thème de l'archéologie mystérieuse, interdite ou parallèle. Tout n'est bien sûr pas à prendre à la lettre, l'archéologie étant surtout une science d'interprétations étayées ou non, mais certains faits ont bien été vérifiés et avérés, certaines recherches ont bien modifié l'Histoire, qui n'est pas figée comme une certaine logique le voudrait...
Voici une découverte de taille! La tombe d'Osiris où le culte des mystères égyptiens fut pratiqué, Hérodote en parla, les grands philosophes grecs y furent initiés, les secrets de la vie s'y révélèrent avec silence. Sa tombe est située sur le plateau de Gizeh, combien de secret cache donc ce plateau ?
Archéologie mystérieuse - La Cité perdue de Krishna 2/2
Dwaraka ! Ville magique et splendide de la grande épopée Hindoue, le Mahabharata ! Oubliée et perdue pendant plus de 5000 ans, la revoilà sortie des eaux où un symbole et une histoire mythique viennent nous rappeler d'où l'on vient, notre histoire a été volée (voir ci-dessous):
Canaries - Le chef des études archéologiques, J. Álvarez Delgado, en 1947, trouve un exemple de roche présentant des caractéristiques similaires à d'autres et associé à la préhistoire d’El Hierro. C'est une pierre qui représente très grossièrement l'apparence d'un visage humain. Une pierre qui, de par sa forme, sa taille et sa qualité, est interprétée comme sélectionnée et emportée exprès pour des raisons religieuses ou culturelles, bien que "malheureusement, ce vestige semble avoir disparu" , souligne Sanchez... Notons l'apparence étrange de cette tête comportant des yeux très obliques... (https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/genetique-adn/canaries-l-adn-prouve-une-conquete-des-iles-plus-tot-que-suppose.html)
Une petite compilations d'archives trouvables sur internet sur le thème de l'archéologie mystérieuse, interdite ou parallèle. Tout n'est bien sûr pas à prendre à la lettre mais certains faits ont bien été vérifiés et avérés, certaines recherches ont bien modifié l'Histoire, qui n'est pas figée comme la logique le veut...
Un mystérieux village entièrement habité par des nains en Iran
Le fossile d'un grand hominidé inconnu de 1,5 Million d'années étudié en Israel
Une vue de dessus (a), arrière (b), bas (c) et avant (d) de la vertèbre découverte à 'Ubeidiya (Crédit image : Dr Alon Barash)
Une nouvelle étude datée du 02 février 2022 parle de l'analyse d'un fossile de vertèbre d'un hominidé inconnu découvert en Israël. Une vertèbre vieille de 1,5 million d'années d'une espèce humaine éteinte découverte en Israël suggère que les humains anciens ont peut-être migré d'Afrique en plusieurs vagues, selon cette nouvelle étude.
Bien que les humains modernes, Homo sapiens, soient maintenant les seuls membres survivants de l'arbre généalogique humain, d'autres espèces humaines parcouraient autrefois la Terre. Des travaux antérieurs ont révélé que bien avant que les humains modernes ne quittent l'Afrique il y a environ 270 000 ans, des espèces humaines aujourd'hui disparues avaient déjà migré d'Afrique vers l'Eurasie il y a au moins 1,8 million d'années, au début du Pléistocène ( 2,6 millions à 11 700 ans), l'époque qui comprenait la dernière période glaciaire.
Les scientifiques avaient débattu de la question de savoir si les anciens humains se sont dispersés d'Afrique lors d'un événement ponctuel ou en plusieurs vagues. Maintenant, les chercheurs ont découvert que ce dernier scénario est plus probable, basé sur une vertèbre récemment analysée d'une espèce humaine inconnue. " Avec environ 1,5 million d'années, la vertèbre est la plus ancienne preuve à ce jour d'anciens humains en Israël ", a déclaré à Live Science l'auteur principal de l'étude Alon Barash, paléoanthropologue et anatomiste humain à l'Université Bar-Ilan en Israël.
L'os a été découvert sur le site préhistorique d'Ubeidiya dans la vallée du Jourdain, le deuxième site archéologique le plus ancien hors d'Afrique. Le site comprend non seulement d'anciens artefacts en pierre ressemblant à ceux trouvés sur des sites d'Afrique de l'Est, mais également une riche collection d'ossements d'animaux appartenant à des espèces disparues telles que les chats à dents de sabre et les mammouths.
Le site de 'Ubeidiya(Crédit image : Emil Alagem/Autorité des antiquités d'Israël)
En 2018, après avoir réexaminé des os initialement déterrés à Ubeidiya en 1966, les scientifiques ont découvert ce qui semblait être une vertèbre du bas du dos d'un hominidé, le groupe qui comprend les humains, nos ancêtres et nos plus proches parents évolutifs.
" C'est formidable de voir de nouvelles découvertes provenant d'anciennes collections comme celle-ci ", a déclaré John Hawks, paléoanthropologue à l'Université du Wisconsin-Madison qui n'a pas participé à l'étude. " Cela montre qu'il reste toujours quelque chose à trouver même lorsque les archéologues pensent avoir tout fait."
Après que les chercheurs ont comparé la vertèbre avec celles d'une gamme d'animaux - tels que des ours, des hyènes, des hippopotames, des rhinocéros, des chevaux, des gorilles et des chimpanzés - qui vivaient autrefois dans la région d'Ubeidiya, l'équipe a conclu que l'os provenait d'une espèce éteinte du genre Homo. (Il n'y a pas suffisamment de données sur cet os pour révéler s'il appartenait à une espèce connue d'humain disparu.)
Sur la base de la taille, de la forme et d'autres caractéristiques de l'os, les chercheurs ont estimé qu'il appartenait à un enfant de 6 à 12 ans. Cependant, ils ont estimé qu'à la mort, l'enfant aurait mesuré environ 5 pieds 1 pouce (155 centimètres) et pesé environ 100 à 110 livres (45 à 50 kilogrammes) - aussi gros qu'un enfant moderne humain de 11 à 15 ans. En d'autres termes, cet enfant aurait eu la tête et les épaules plus grands que ses homologues modernes.
Un pendentif de 41 500 ans et un collier de perles de 9 000 ans
Entouré de gorges profondes, le site néolithique de Ba`ja se trouve sur un haut plateau au milieu
des montagnes de la région de Petra, dans le sud de la Jordanie [Crédit : HGK Gebel]
Fin de mois de novembre 2021 préhistorique avec la découverte d'un pendentif gravé en mammouth daté de 41 500 ans et la reconstitution d'un très ancien collier découvert en Jordanie, daté de 9 000 ans.
Commençons par le plus ancien avec la découverte d'un pendentif vieux de 41 500 ans sculpté dans un morceau de défense de mammouth laineux, qui pourrait être le plus ancien exemple connu de bijoux décorés en Eurasie fabriqués par des humains, selon les archéologues.
Le pendentif a été trouvé dans la grotte de Stajnia, un abri sous roche naturel dans le sud de la Pologne. Les résultats de la datation au radiocarbone, publiés dans Scientific Reports 1, suggèrent qu'il est plus ancien de milliers d'années que les artefacts décorés de la même manière provenant d'autres sites. D'autres objets trouvés dans la grotte de Stajnia incluent un poinçon de 7 centimètres de long - un outil pointu utilisé pour faire des trous - façonné à partir d'un morceau d'os de cheval.
« Ceux qui ont fabriqué les artefacts de Stajnia avaient clairement un langage, et la nature des artefacts eux-mêmes nous donne un aperçu fascinant de ce que les fabricants ont pu apprécier et de leur monde », explique Laura Basell, archéologue à l'Université de Leicester, au Royaume-Uni. " Il est raisonnable de suggérer que les chevaux et les mammouths étaient vraiment importants dans leur vie et que ces objets ont une signification à plusieurs niveaux."
Le pendentif, vu ici sous deux angles différents, présente des trous percés et une cinquantaine d'indentations plus petites qui créent une courbe irrégulière. Crédit : Antonino Vazzana/BONES Lab
Le pendentif de forme ovale a deux trous percés et est décoré d'au moins 50 petites marques de perforation qui créent une courbe en boucle. Le véritable but et la signification de ces points restent flous, mais ils pourraient représenter un système de comptage, des observations lunaires ou un moyen de marquer des victimes, suggèrent les chercheurs. L'extrémité pointue du poinçon en os de cheval est usée, ce qui indique une utilisation intensive.
La datation au radiocarbone place le morceau de défense de mammouth utilisé pour fabriquer le pendentif entre 41 730 et 41 340 ans.
Le pendentif lui-même ne pouvait pas être beaucoup plus ancien que sa décoration - les défenses de mammouth n'étaient pas souvent conservées dans la région en raison des conditions écologiques locales. " Une vieille défense de mammouth aurait été impraticable pour façonner l'ornement Stajnia et sculpter le motif ponctué ", explique Sahra Talamo, chimiste à l'Université de Bologne en Italie, qui a dirigé l'étude. Le poinçon avait environ 42 000 ans.
Talamo et ses collègues ont comparé leurs découvertes avec des objets présentant des motifs en pointillés similaires provenant de sites archéologiques d'Allemagne, de France, de Russie et de l'Arctique sibérien. Le pendentif de la grotte de Stajnia est antérieur à d'autres objets décorés de la même manière trouvés ailleurs de 2 000 ans, selon l'équipe.
« Par rapport à des artefacts tels que des objets lithiques – des outils en pierre taillée – les découvertes de ce type sont vraiment assez inhabituelles », explique Basell. " Les dates correspondent bien aux dates des premiers instruments de musique connus en Europe en provenance d'Allemagne."
Mais l'affirmation de l'équipe selon laquelle le pendentif est le plus ancien bijou orné d'Eurasie pourrait s'avérer controversée.
Lire la suite ci-dessous:
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Commentaires
1
jean-louis Peyraut
Le 21/10/2018
Fantastique avancée : ce procédé pour transformer de la roche dure en "pâte à modeler" ( comme les blocs de "remplissage" dans les pyramides !...) fut-il utilisé comme des faisceaux d'infrasons ?...
yveshLe 24/10/2018
Il y a plusieurs théories sur le sujet, mais la plus "rationnelle" met en jeu la résine d'une plante spéciale, dont on ignore le nom et propriétés...