Incroyable : techniques cinématographiques au paléolithique
le visage de Bernifal
En vidéo : l’art rupestre paléolithique était-il aussi du cinéma ?
Les dessins animés ne dateraient pas d’hier, d’après les travaux de Marc Azéma. Près de 41 % des représentations pariétales peintes dans des grottes ornées, comme Lascaux ou Chauvet, exposeraient des mouvements. Plus surprenant : les techniques employées pour donner vie aux œuvres rupestres (images successives, surimposition) sont encore employées en cinématographie et dans la bande dessinée.
Les grottes de Chauvet et de Lascaux, pour ne citer qu’elles, renferment de nombreuses œuvres du Paléolithique. Elles représentent pour la plupart des animaux (principalement des grands mammifères), le reste étant composé de signes (c’est-à-dire de motifs abstraits) et rarement d’Hommes (une exception est visible dans la scène du puits de Lascaux). Ces représentations ont toujours vues comme des images fixes, mais cette approche pourrait avoir été inappropriée dans bien des cas.
C'est l'hypothèse que formule Marc Azéma après plus de 15 années de travaux. Ce chercheur de l’université de Toulouse II-Le Mirail (par ailleurs membre de l'équipe scientifique qui étudie la grotte Chauvet) a adopté une approche éthologique dans ses prospections. En d’autres termes, il a d’abord cherché à comprendre le comportement et la biologie des mammifères représentés avant d’interpréter les œuvres pariétales. Ainsi, environ 41 % des animaux peints dans les grottes ornées sont en réalité représentés en mouvement (chiffre publié par Marc Azéma dans la revue Pour la Science).
Selon lui, plusieurs méthodes graphiques ont été employées par les artistes aurignaciens pour animer leurs créations, au tout début, voilà 32.000 ans. Étonnamment, elles sont toujours utilisées de nos jours dans les domaines de la bande dessinée et de la cinématographie. N’oublions pas un point important : ces œuvres étaient peintes sur des volumes difformes à la lueur de torches, de lampes à graisse ou de feux. Or, la nature vacillante de la lumière émise possède un certain pouvoir d’animation.
Mouvements et des perspectives paléolithiques
Le mouvement peut notamment être créé par la réalisation d’images successives. Un bel exemple nous est montré sur le grand panneau de la salle du fond de la grotte Chauvet (voir la photographie, plus bas). On y voit une scène de chasse complète impliquant des lions des cavernes, des chevaux, des bisons et des mammouths. L’extrémité droite de la fresque se compose de deux rangées superposées de 16 têtes de lion reliées à un morceau de buste.
C'est avec les yeux que l'on crée l'animation : leur lecture de droite à gauche donne en effet une impression de mouvement. On peut alors y voir une attaque menée sur un troupeau de bisons, qui tendent de prendre la fuite. De plus, dans ce mouvement du regard, les félins de la rangée supérieure deviennent plus petits que ceux qu'ils surplombent, ce qui donne un effet de perspective à la scène.
La surimposition ou la juxtaposition d’images a également été employée pour animer des animaux soit dans leur intégralité soit en partie (notamment pour faire bouger des oreilles, des queues ou des têtes). Un bel exemple est présenté dans l’abri du Colombier en Ardèche. Un bouquetin y a en effet été représenté voilà 12.000 ans avec plusieurs séries de pattes, ce qui suggère un mouvement.
Du vrai cinéma aurignacien ?
Il est possible d’aller encore plus loin. L’œuvre peut être décomposée en une succession d’images représentant différentes phases d’un mouvement. Celui-ci apparaît clairement lorsque tous les clichés sont projetés les uns à la suite des autres. Fait notable : cette approche, tout comme la précédente, inclut en plus une notion de temps.
Ainsi, la représentation du mouvement dans l’art était déjà maîtrisée durant la préhistoire. Cette observation implique plusieurs points importants. Les artistes de l’époque, du moins ceux qui ont animé leurs œuvres, auraient exploité une des propriétés majeures de la perception visuelle : la persistance rétinienne. L’œil humain garde en mémoire une illustration durant 50 ms environ, ce qui signifie que nous observons un mouvement continu lorsque des images saccadées sont projetées avec un intervalle de temps plus court. Par ailleurs, les actions observées dans ces œuvres pariétales n’auraient pas existé sans le réflexe de recomposition du mouvement que pratique notre cerveau. Les premiers cinémas ont-ils été construits dans des grottes ?
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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