Le sixième article date du moment où l'appel aux dons pour réaliser les analyses ADN et C14 avait atteint les 100%, au début du mois de mars donc, mais il fallait attendre la cloture de cet appel (le 12 mars), conformément aux règles de Ulule. Au 12 mars, c'est 136% de l'objectif initial qui a été atteint, avec la somme globale de 39.510 €. De cette somme seront déduits les cadeaux réservés aux contributeurs, les frais bancaires (l'appel aux dons a été effectué non pas par Thierry Jamin mais par le comptable de l'association Inkari France, basée donc vers Toulouse en France), association française également chargée de la communication générale de l'Institut Inkari (et qui est donc "Alien Project" dans les commentaires sur la plate-forme, et qui commande les montages des vidéos tournées par Thierry Jamin au Pérou aux sponsors/studios en France) et les frais d'envois ou de transporteurs des échantillons et autres.
Un nombre d'artefacts découverts impressionnant... (extrait)
Cette somme va donc être entièrement consacrée à des analyses prioritaires d'un artefact biologique (un seul objet analysé par trois laboratoires différents dans trois pays), mais aussi d'autres analyses d'autres objets pour affiner et confirmer certaines choses. La possibilité d'acheter d'autres objets avec le surplus a aussi été envisagé. J'ai personnellement un peu contesté l'idée de rendre les donateurs en quelque sorte "complices" de ces achats à un pilleur de reliques, pour des questions d'éthique bien sûr. Il ne me semble pas souhaitable d'aider et de conforter des huaqueros dans leurs pratiques destructrices, par seul appât du gain matériel, au détriment de l'ensemble de l'humanité, de ses connaissances et patrimoine culturel. Bien sûr, le fait de pouvoir "sauver" certaines reliques de la disparition dans des collections privées aux quatre coins du monde fait hésiter, la balance entre la sauvegarde et l'éthique est impossible à stabiliser...
Cette petite vidéo est visible sur youtube depuis février 2017... s'agit-il du lieu du site ?... (c'est très proche à priori en tout cas...)
Et le huaquero "Mario" est suffisamment intelligent pour procéder à la tentation : il a proposé (avec une garantie financière) le prêt d'une relique importante sur une durée de quelques semaines. Il s'agit de la momie très bien conservée et entière d'un corps du même type que les deux autres déjà montrés (ceux de 20 et 40 cm), mais mesurant 60 centimètres et très bien protégée encore par sa gangue de matière argileuse blanche et donc très peu manipulée (et polluée) par les huaqueros. Thierry Jamin pense que c'est la relique idéale pour effectuer les analyses ADN et C14... mais le pilleur en demande de toute façon dans les 60.000 euros minimum ! Je pense personnellement qu'il ne faut pas tomber dans la surenchère avec les pilleurs de tombes (d'autant plus que la possibilité de faux créés par ces derniers pendant plusieurs années n'est pas à écarter fondamentalement) et que de laisser le site aux mains de ces mêmes pilleurs trop longtemps accroît la probabilité de le retrouver vide et dénué des contextes historiques et archéologiques nécessaires pour sa compréhension et étude scientifiques. C'est mon avis et je l'ai dit à Thierry à plusieurs reprises : il vaut mieux sur la durée stopper ces pilleurs et les forcer à révéler les endroits des caches et sites plutôt que de les laisser continuer à faire du chantage et de se faire de l'argent sur le dos du patrimoine du Pérou et de l'humanité si c'est vrai, ou d'escroquer tout le monde si c'est faux... Je pense qu'il va falloir (ou le gouvernement péruvien) prendre le risque de perdre certains artefacts pour récupérer le maximum possible et le site...
La nouvelle momie de 60 centimètres, prêtée par le huaquero...
D'après les dernières nouveautés, la relique de 60 centimètres a bien été récupérée par Thierry Jamin et elle a même déjà été expertisée par plusieurs médecins, dont des nouveaux dont les noms ont été révélés (avec quelques photos en attendant une vidéo assez longue en cours de montage par les studios français). Le pilleur de tombe a aussi révélé à Thierry Jamin qu'un deuxième site a été trouvé à proximité du premier ! Il s'agirait d'après eux d'une autre pyramide cachée dans une montagne ou tumulus, mais je pense comme Thierry qu'il pourrait s'agir du même site souterrain mais possédant plusieurs issues... Nous ne savons pas bien sûr s'il s'agit de la vérité ou de mensonges destinés à faire monter les enchères, ou rassurer sur le fait que le site est encore en grande partie intact... D'autres rumeurs au Pérou font état de la présence de japonais venus acheter du matériel technologique, mais certaines images ont montré une équipe de télévision japonaise. Une confusion probable donc à ce sujet. Une autre rumeur, non confirmée à ce jour, a fait état de la présence d'américains de type militaire dans la région de Nasca, on a parlé mi-mars donc de l'arrivée de la CIA... Je rappelle qu'une information officielle a été faite par le gouvernement péruvien : il s'agit de l'installation d'une base militaire US dans le nord du Pérou, du côté des sources de l'Amazone et proche de l'Equateur aussi donc (là où certains pensent que se trouve Païtiti d'ailleurs !). La présence d'américains de type militaire n'est donc pas une surprise donc au Pérou, et va même s'accentuer d'ailleurs probablement...
La tête de la momie de 60 centimètres
Voilà la majorité des vidéos publiées depuis le 04-03-2017 (date du précédent article) par l'Institut Inkari :
Le questions-réponses du 05-03-2017
FR - Voici quatre pierres taillées découvertes dans un des "sarcophages" de ce lieu mystérieux du sud du Pérou. Elles accompagnaient les nombreux corps ou organes. ... extraites (selon Mario) du premier des deux sarcophages dans le fameux site dont nous ignorons, pour le moment, la localisation exacte. Ces pierres sont très troublantes : tant celles anthropomorphes que les deux autres. Vous voyez quoi quand vous les regardez ?ES - Aquí hay cuatro piedras talladas que se encuentran en uno de los "sarcófagos" de este misterioso lugar en el sur de Perú. Ellos acompañaron el cuerpo o cuerpos numerosos. EN - Here are four hewn stones discovered in one of the "sarcophagi" of this mysterious place of the south of Peru. They accompanied the numerous bodies or organs. https://www.ulule.com/alien-project/ (YH : vous avez pu voir ces quatre pierres dans les vidéos accompagnant mes conversations avec Thierry Jamin en février 2017 et l'article 6 : https://www.youtube.com/watch?v=i0uRpEVYPq8)
Entre le 08 et le 12-03-2017 : Le corps momifié de 60 centimètres est filmé. Il est radiographié par plusieurs médecins avant son examen la semaine suivante par plusieurs spécialistes et chirurgiens (voir plus bas les photos avant une longue vidéo en cours de montage)... Une tête allongée... Des mains de trois doigts… Des pieds de trois orteils… Un implant métallique à la hanche droite… Comme bien visible sur les radios, il ne s'agit pas de plâtre, de plastique ou de bois...
FR - entre le 08 et le 12-03-2017 : Le corps momifié de 60 centimètres est filmé. - Thierry Jamin et le groupe Inkari se retrouvent en compagnie du Docteur Edson Salazar Vivanco pour réaliser des radiographies d’une étrange entité biologique de 60 cm découverte, parmi vingt autres corps, dans un sarcophage de pierre situé dans un site tenu secret du désert de Nasca, dans le sud du Pérou. Le Docteur Edson Salazar, donne ses premières conclusions… - ES - Cusco, miércoles, 8 de marzo del 2017 - Thierry Jamin y el grupo Inkari se encuentran con el Dr. Edson Salazar Vivanco para realizar Radios X de extraña entidad biológica, descubierta entre otros veinte cuerpo, en un sarcófago de piedra situado en un sitio aún secreto del desierto de Nasca, en el sur de Perú. El Dr. Edson Salazar, da su primer análisis... - EN - Cusco, wednesday 8 March 2017 - Thierry Jamin and the Inkari group meet with Dr. Edson Salazar Vivanco to realize radios X of a strange biological entity discovered, among twenty other bodies, in a stone sarcophagus located in a secret site of the Nasca desert, in the south of Peru. Dr. Edson Salazar gives his first analysis... : Il s'agit bien d'un corps biologique, de vrais ossements dont la nature reste à déterminer. Forte calcification au niveau des membres inférieurs, visible au niveau des "genoux" extraits ou usés, possibilité de maladie osseuse, ayant d'ailleurs à priori nécessité l'ajout d'un implant-plaque au niveau de la hanche droite pour maintenir les os ensembles. Faiblesse des vertèbres constatée, voir même disparition, ajout ou remplacement de certaines, rendant difficile le port de la tête pesante. Pour le docteur, il est nécessaire d’effectuer des analyses ADN spécifiques (bicaténaires) pour déterminer la nature et origine biologique des ossements et du corps biologique, ainsi que des datations. Pour lui, si cela a + de 200-300 ans, il pourrait s'agir d'un culte spécifique indien, même sans connaître la nature biologique de l'être (humain, animal ou alien) et si cela a moins de 20-30 ans, il s'agit de faux moderne. Mais également pour connaître la nature des relations entre les humains et ces êtres ayant une morphologie anatomique si différente. Il faut comprendre que même des anomalies génétiques humaines ou animales (des "monstres" humains ou animaux connus et répertoriés) ne peuvent expliquer la multitude de ces corps ayant tous trois doigts, trois orteils et des têtes très semblables anatomiquement...
Le questions-réponses du 19-03-2017
Et voici en exclusivité les premières photos de l'examen du corps momifié de 60 centimètres par quatre médecins, après un premier examen certifiant qu'il s'agissait bien d'un corps biologique et non de plâtre, plastique, bois ou autre... :
- Dr. Ramiro Hermoza Rosell, Chirurgie Générale,
- Dr. Renan Ramírez Vargas, Chirurgien en Médecine Interne,
- Dr. Julio Espejo Torres, Spécialiste des Os et Responsable de la "Sécurité Sociale" à Cusco.
Étaient aussi présents le Dr. Edson Salazar Vivanco, Thierry Jamin et le cameraman de Inkari Cuzco.
Voici un résumé (en attendant la vidéo qui va bientôt être diffusée par l'Institut Inkari et Alien Project par Thierry Jamin, que j'ai eu en ligne toute à l'heure : " ils pensent que c'est un vrai corps. Pour eux, un fake est hors de propos. Ils pensent que cette entité était en pleine croissance. Et qu'elle avait un problème osseux... Et sans doute une fracture à la hanche droite, raison pour laquelle on lui a mis une plaque de métal... La fracture est d'ailleurs visible sur les radios. Quant au cou, qui ne laisse pas voir la présence d'une colonne vertébrale, on distingue néanmoins des os à l'intérieur : il pourrait s'agir d'un cou rétractable, un peu comme celui des tortues...
L'entité avait visiblement quelques problèmes au niveau de la jambe droite. On voit très bien sur différents os des jambes et des membres supérieurs une calcification typique des os en pleine croissance, comme chez les enfants. Sur les radios X, ce sont des petites strates blanches, situées au bout des os... Leurs explications étaient absolument passionnantes !!
Car elles semblaient écarter totalement l'hypothèse d'un fake... Ce qui ouvre des perspectives extraordinaires... On a eu une autre réunion jeudi dernier, avec deux autres chirurgiens : ils arrivent aux mêmes conclusions... ".
En ce qui concerne les échantillons destinés aux 3 laboratoires, je peux vous dire que deux d'entre eux ont mit un peu de temps pour répondre sur ce qu'ils voulaient exactement (taille), mais il a été déterminé que des échantillons de 1 centimètre carré étaient suffisant, et c'est à priori l'une des trois mains à trois doigts qui a bien été sélectionnée pour cette prise d'échantillons. L'archéologue Daniel Merino Panizo,archéologue de l’Universidad Complutense de Madrid etqui accompagne l'Institut Inkari depuis plusieurs années, a une bonne expérience à ce niveau. La main sera donc "échantillonnée" mercredi de la semaine prochaine pour un envoi vers les trois laboratoires avant la fin du mois.
Et un contributeur à la cagnotte a gentiment fait quelques dessins en s'inspirant des photos des têtes des momies, les voici donc, avec un remerciement de tous à Manu Alteirac donc :
On note tout de même cette référence au cou de tortues faite par les médecins péruviens. Et il convient de noter aussi la proximité des yeux de ces êtres avec les yeux des tortues des Galapagos par exemple, mais aussi la présence de figurines (et aussi sur certaines pierres d'Ica assimilées peut-être par erreur à des "dinosaures") montrant de possibles tortues au long cou (des tortues d'eau par exemple dont il existe encore des petits exemplaires au Pérou)... :
Ces pierres ont toutes été trouvées dans le premier sarcophage : on y voit au premier plan ce que certains verraient comme un "dinosaure"... mais qui pourrait tout simplement être une tortue géante, comme il en existe encore de nos jours aux Galapagos... Des tortues géantes pourraient encore avoir existé au Pérou entre -10.000 ans et... -100 ans.
La tortue des Galapagos possède des yeux très proches de nos momies. Mais la comparaison s'arrête là à priori... nous sommes bien dans le domaine des amphibiens/reptiliens en tout cas.
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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Commentaires
1
OTOOSAN
Le 27/03/2017
Ca ne risque pas d'être pathogène cette espèce de revêtement blancs qui recouvrent ces "corps" ?
yveshLe 28/03/2017
Bonjour ! Non, cela fait depuis plus d'un an que les huaqueros les ont trouvés et les ont touchés sans dommages apparent... Il pourrait s'agir de NATRON, tout simplement : une substance qui accélère l'assèchement des corps lors de l'embaumement pour la momification. Un procédé que l'on sait avoir été utilisé par les anciens égyptiens, mais qui pourrait aussi avoir été utilisé ici, d'autant plus qu'il y a du natron dans les régions avoisinantes... cette espèce de poudre durcie par l'âge va être analysée aussi de toute façon...
2
louise
Le 26/03/2017
"Rendre les donateurs en quelque sorte "complices""
Vous y allez un peu fort, et puis les donateurs, en dépassant largement les 100%, ils pensaient à quoi ?
Ca allait quand même dans le sens d'acquérir ou de sécuriser des reliques...ou d'effectuer plus d'analyses sur plus d'objets, mais le problème reste le même, on ne peut analyser que ce qu'on a entre les mains.
yveshLe 26/03/2017
Je faits modestement partie des donateurs, car je pense que tous les moyens doivent être tentés pour établir la vérité. Mais cela n'inclus pas obligatoirement le fait d'encourager des pilleurs de tombes dans leurs démarches criminelles. J'en ai parlé avec Thierry et il comprend mon point de vue, il est lui même déchiré entre son éthique de chercheur et le fait de sauver des artefacts ("sauver" étant relatif car il a eu connaissance des noms de certains collectionneurs péruviens, et il n'y a pas encore à proprement parlé de "pertes"). Bon, c'est pour ça que je parle de balance, mais attention, il faut aussi se mettre à la place des autorités : ils sont censés lutter contre les trafiquants de vestiges de la même façon que contre les trafiquants de drogues : pas de négociations ni encouragement de leurs activités, c'est une question de logique. Et ceux qui le font sont bel et bien considérés comme complices à priori...