Les Rapports de Naar-Loor, l'Observateur-5652
Début du 21ème siècle de Sol : retour des Yakhova (images NASA)
Naar-Loor, rapport 5652, Secteur Sol
- Année terrestre 1763 après JC
Rappel de la fin du précédent rapport... (...)... " Entre-temps, l’énorme vaisseau et sa propre influence gravifique avait provoqué volontairement une certaine déstabilisation climatique et, surtout, tectonique… l’explosion subite d’un volcan islandais avait recouvert beaucoup de contrées de cendres, fait se refroidir le climat pour quelques années, entraînant à l’époque famine et épidémies, qui allaient accentuer les sentiments de révoltes des peuples européens déjà exacerbés par des problèmes économiques difficiles… en plus de l’émission d’influences sonores non détectables à l’ouïe humaine mais accentuant la colère d’un côté, la manipulation de masse de l’autre… techniques d’ailleurs maintenant connues de certains services secrets (et organismes terroristes ) des terriens…
Attention, à ce passage, je dois prévenir les Terriens que les Yakhova ont bel et bien non seulement envisagé toutes les possibilités sur l’avenir de la Terre mais sont allés y voir, ont ramené des preuves « filmées » selon vos normes de ces différentes probabilités de futurs suivant les événements qui se sont déjà produits : leurs actions sont certes contraignantes et mortelles pour certains humains et animaux, végétaux et roches-vives, mais ce sont les actions les moins coûteuses en vies locales et provisoires qui ont été choisies, avec un objectif atteint avec sécurité dans les siècles suivants… n’oubliez pas que la situation économique mise en place par les Dimonons sur la Terre mène inéluctablement à une domination totale de leur race sur la vôtre, rendue inconsciemment en esclavage total et éternel dans vos multiples plans d’existences locales… et de vous libérer de leur influence en vous laissant la seule direction des choses ne mène qu’à votre propre auto-destruction, ainsi que celle de la planète, ce que nous ne pouvons permettre de toute façon "… Fin rapport 5651.
1763. La très jeune Félicité du Crest, 17 ans, se promène seule en ce beau soir de mai 1763. Elle est dans les jardins du château familial, le château de Champcery, près d'Issy-l'Évêque en Bourgogne. Il est déjà tard et la nuit tombe mais la journée a été tellement chaude, presque orageuse et lourde qu'elle se sent bien dans cette agréable fraîcheur nocturne et n'a pas envie de rentrer dans la demeure familiale déjà assoupie. De naissance anoblie, elle était fille d'un capitaine qui portait le titre de marquis de Saint-Aubin. Elle-même, de par sa naissance, avait été placée chanoinesse et avait étudié les encyclopédies et la harpe. Très douée pour cet instrument de musique délaissé depuis la Renaissance, elle donnait assez souvent des concerts publics et était invitée à des dîners bourgeois, avec sa mère, la veuve Marquise de Saint-Aubin... une vie provinciale calme et heureuse, jusqu'à ce soir de mai 1763...
Soudain, alors qu'elle s'était immobilisée pour admirer le reflet des étoiles déjà apparues dans les eaux du petit étang que bordaient ses magnifiques hortensias, elle fut surprise par l'apparition d'une lumière de couleur orangée à la surface. Elle leva la tête, étonnée car il n'y avait pas de Lune cette semaine d'après les éphémérides et ses amies astrologues et ouvrit grand la bouche en voyant ce qu'elle prit d'abord pour une montgolfière, là, à moins de cinquante mètres d'elle, à sa verticale pratiquement.
(cette photo est un exemple réel : Ovni en forme de sphère rouge au-dessus de la Belgique à Chapelle Lez Herlaimont, 02/11/2013)
Non, décidément, ce n'était pas une montgolfière car il n'y avait pas de nacelle... et le ballon était comme une boule de cristal contenant une bougie à l'intérieur. Mais une bougie sans flammes ou mouvements, étrangement fixe et surnaturelle... et qui descendait vers elle. Comme hypnotisée, la bouche ouverte, elle ne se rendit même pas compte que c'était elle qui s'élevait vers la sphère...
Quand elle pénétra silencieusement dans sa chambre, tard cette nuit-là, ce n'était plus vraiment la jeune chanoinesse de Bourgogne qu'elle était quelques heures plus tôt. C'était maintenant une jeune femme très ambitieuse, qui avait une mission...
A peine quelques jours plus tard, elle parvient à convaincre sa tante, la Marquise de Montesson, à lui présenter un homme très précis qui pourra lui ouvrir, avec son nom, les relations nécessaires à l'accomplissement de la mission dont elle ignore encore elle-même d'ailleurs l'exacte teneur... elle se marie l'année même avec Charles-Alexis Brûlart, comte de Genlis, l'héritier d’un ancien ministre d’État, Louis Philogène Brûlart de Sillery, marquis de Puisieulx, qui ne va pas tarder à devenir le marquis de Sillery...
Dès 1765, à 19 ans, Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, par son mariage Comtesse de Genlis, Marquise de Sillery, est présentée à la Cour du Roi... Son érudition et son talent de harpiste la fait grandement apprécier...
1770. Elle est près du Grand Trianon, à Versailles, quand un hasard calculé la fait rencontrer pour la première fois un homme que son influence discrète va changer le destin : le Duc de Chartres... ce dernier tombe mystérieusement sous son charme dès cette première rencontre... il est aussi marié, avec la jeune Marie-Adélaïde, mais il ne peut s'empêcher de revoir Félicité discrètement, dès que possible.
Mais le duc de Chartes n'était pas n'importe qui... c'est Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, descendant en ligne masculine du régent Philippe d’Orléans et du roi Louis XIII, et qui vient de se marier, l'année précédente, avec Marie-Adélaïde de Bourbon dite « Mlle de Penthièvre », très riche petite-fille du comte de Toulouse, bâtard légitimé de Louis XIV et de Mme de Montespan... et futur père du dernier roi des français, au 19ème siècle, Louis-Philippe...
C'est sous l'influence de Félicité que le duc de Chartres décide en 1771 de se lancer en politique. En tant que Bourbon, il a ses préférences logiques pour les Parlements royaux issus du Moyen-âge et contre le nouveau « parlement Maupeou », mais surtout, et c'est là une partie de la mission de Félicité, il se fait élire Grand Maître de la franc-maçonnerie, qu'il réorganisera en Grand Orient de France deux ans plus tard...
En 1772, les relations du mariage arrangé du duc de Chartres d'avec sa femme ne sont pas au beau fixe : le couple a perdu leur premier enfant mystérieusement, mort-né, et ils restent ensembles pour les convenances et affaires. Ce qui ne les empêchera pas d'avoir tout de même 5 enfants dans les sept années suivantes... Le duc cède tout de même aux désirs de sa maîtresse, Félicité : elle est engagée comme « dame pour accompagner » sa femme, la duchesse de Chartres, belle-fille du duc d’Orléans, tandis que le comte de Genlis, le mari de Félicité, est nommé capitaine des gardes du duc de Chartres, futur Duc d'Orléans et futur "Philippe l'Egalité"... les relations du duc de Chartres et de Félicité se font moins discrètes et deviennent encore plus passionnels...
Elle devient très littéraire assez soudainement et développe des idées très modernes sur l'éducation, qu'elle appliquera sur les enfants de son amant d'ailleurs, dont le futur roi, qu'elle a plus tard l'ambition de transformer en une sorte de Saint-Louis... Dès la naissance de Louis-Philippe en 1773, elle proposa au duc de Chartres divers gouverneurs possibles, mais, celui-ci les ayant tous rejetés, elle proposa d'éduquer les enfants elle-même. Cette proposition fut acceptée, évidemment, alors que c'était vraiment très inhabituel dans la noblesse d'alors : l’usage était que les princes « passent aux hommes » pour être confiés aux soins d’un gouverneur assisté d’un sous-gouverneur dès l'âge de sept ans. Il n'eut jamais de gouverneur masculin et ce fut elle qui se chargea non seulement de sa totale éducation, mais aussi de celles de tous les enfants suivants, avec un autre garçon, Louis-Antoine-Philippe d'Orléans né en 1775, deux jumelles nées en 1777 et le dernier, Louis-Charles d'Orléans né en 1779... mais elle a aussi une fille illégitime avec le duc de Chartres, Pamela Brûlart de Sillery, dont elle accouche en 1777, presque simultanément que les jumelles du duc de Chartres d'avec Marie-Adélaïde !
Mais la mission de Félicité n'est pas finie, loin de là. Elle saisie l'occasion d'une grosse déception du Duc de Chartres concernant sa carrière militaire, pour en faire un opposant acharné du Roi Louis le seizième... En effet, le père de sa femme était le Grand Amiral de la Flotte française, et il avait reçu l'assurance à son mariage, que cette charge lui incomberait le moment venu... chose à laquelle il dû renoncer en 1778, à cause d'une étrange manœuvre du Capitaine de son navire, alors que les britanniques ennemis étaient vaincus et à portée lors d'une bataille près de Ouessant... des circonstances amenées grâce à l'influence d'un implant bien placé...
Non seulement Louis XVI, son cousin donc, accepta son renoncement à la Marine, mais il refusa aussi sa demande de faire partie du corps expéditionnaire de Rochambeau qui partait pour l’Amérique en 1780...
... Ce soir-là, Félicité attendait avec impatience son cher Duc dans sa chambre douillette du Faubourg St Honoré. Comme d'habitude en cette période froide, elle avait demandé au majordome d'allumer la cheminée et s'était fait servir son vin préféré de sa belle région. Et elle l'attendait, nue et languissante, allongée à moitié sur le grand lit à baldaquin que lui avait offert son riche amant, son verre de vin à la main droite et le livre de Jean-Jacques Rousseau qui ne la quitte plus et qui l'inspire : "Emile, ou De l'éducation", l'un des livres interdits du grand philosophe qui vient de mourir subitement. Lui-même, sans le savoir, a fortement contribué aux événements qui vont se dérouler 10 ans après son décès...
Mais Louis-Philippe est de mauvaise humeur : il vient de recevoir la réponse négative du roi sur sa demande de participer à l'expédition Rochambeau en Amérique du Nord : sa seule possibilité pour lui de faire acte de bravoure militaire. Il prend ça pour un affront et jure devant sa maîtresse, qui encourage ses velléités de hochements vigoureux de la tête, de se venger dès qu'il le pourrait. Tout en tentant de lui défaire son ceinturon, elle lui murmure à l'oreille que sa forte position comme Grand Maître de la franc-maçonnerie française, devrait lui en donner l'occasion un jour ou l'autre, qu'il lui fallait être patient mais vigilant...
Philippe d’Orléans en grand maître du Grand Orient de France, la seule franc-maçonnerie française de l'époque.
Elle ne le sait pas non plus elle-même, mais sa mission est loin d'être finie. Elle ne fait même que commencer...
© Yves Herbo, 04-2015
Regroupement des rapports de Naar-Loor également ici : https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/ecrits/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur.html
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