7000 cranes Dolichocéphales à Malte retiré de la vue du grand public.
Les livres d'histoires évitent de répondre à cette question : Que s’est il passé en Égypte avant la dynastie des pharaons. Pour l'histoire officielle l' histoire de l’Égypte commence avec le premier pharaon Ménès-Narmer. C'est bien sur un gros mensonge par omission...
L'histoire de l’Égypte a commencé bien plus tôt que les pharaons...
Comme le dit si bien l’égyptologue anglais : Toby Wilkinson « On dirait qu’ils n’ont ni ancêtres ni périodes de développement, ils semblent être apparu en une nuit ». Notre grand Maspero (1846-1916) nous indique de plus à propos des Textes égyptiens « La religion et les textes qui nous la font connaître étaient déjà constitués avant la première dynastie. C’est à nous de nous mettre, pour les comprendre, dans l’état d’esprit où était, il y a plus de sept mille ans, le peuple qui les a échafaudés » (Revue de l'Histoire des Religions,t.XIX,p12), vous avez bien lu « …avant la première dynastie . » !
Les Anciens Égyptiens voyaient leurs civilisations comme un héritage venant directement d’êtres Divins qui existèrent en Egypte des milliers d’années avant les dynasties pharaoniques que nous connaissons. Le papyrus de Turin ou plus exactement le canon royal exposé dans le musée égyptologique de Turin, écrit en hiéroglyphes, datant de Ramsès II, présente la liste de tous les pharaons ayant régné sur la terre d’Égypte. Cette liste comprend non seulement les pharaons historiques, mais aussi des « pharaons-Divins venant d’ailleurs » et ayant régné avant la première dynastie de Ménès. On nous dit également que cette lignée précédente aurait régné 13.420 ans !
Evidement c'est l'Omerta chez les historiens qui préfèrent qualifier ces pharaons divins venant d'ailleurs de "mythiques". Bizarrement les fragments de débuts de la liste ont... disparus. Heureusement la stèle dite de Palerme cite également ces rois dits « mythiques », prédynastiques remontant à des milliers d’années, mentionnant jusqu’à Horus lui-même qui aurait régné véritablement sur la terre d’Egypte.
Thot aurait régné environ de 8670 à 7100 Avant JC « après la nuit de la bataille » nous précise Manéthon. En écrivant sa « Théogamie », une généalogie des dynasties dites célestes qui auraient régné sur Terre, le grand historien Grec Hésiode (8ème siècle Av-JC), historien très sérieux, moralisateur, vivant au temps d’Homère, avait les Grands Prêtres égyptiens pour principale source d’information.
Et le Grand Prêtre égyptien Manéthon (Ma-n-Thot) de Sebennnytos dans le delta, Maître des Secrets (3ème siècle avant JC) qui avait accès à la bibliothèque d’Alexandrie et qui écrivit pour pharaon une histoire de l’Egypte en grec et en 30 volumes « Aegiptiaca », cita aussi ces dynasties d’origine divine prédynastique. Ce qui est d’ailleurs curieux mais significatif c’est que les égyptologues utilisent toujours aujourd’hui les datations de Manéthon reconnues parfaitement fiables, pour tout ce qui touche aux dynasties reconnues « officiellement », mais ils évitent soigneusement tout ce qui a trait aux dynasties préhistoriques chez lui ,alors qu’ils le considèrent comme le « Père » de l’égyptologie ! Une acrobatie intellectuelle bien curieuse pour rester dans le « politiquement correct »! L’Egyptologie évite ainsi de parler trop de Manéthon, malgré sa grande utilité et fiabilité, car pour eux certains des détails qu’il donne sont extrêmement dérangeants.
ll écrivit ainsi par exemple que selon les stèles provenant des Dieux de la première (véritable) dynastie, plus de 20000 œuvres étaient attribuées à Thot (Tehuti, Hermès). Il rapporta également que ces mêmes Dieux avaient régné de 33894 ans à 23642 Avt JC.
Manéthon nous donne des détails fort intéressants sur les Dynasties dites « Divines » qu’il divise en trois sortes nommées « Les Dieux », « Les Héros », et les « Manès ». Ce qui est passionnant c’est qu’il avance que la catégorie des « Dieux » serait subdivisée en 7 sections avec à la tête de chacune un « Dieu » entre autres : Horus, Anubis, Thot, Ptah, Osiris, Ra…et que « ces Dieux seraient originaires de la Terre puis seraient devenus ensuite « célestes, astronomiques en gagnant les cieux ». (Vous avez bien lu : « originaires de la Terre »).
Ensuite viennent les « Héros », des êtres aux pouvoirs terrestres surnaturels, et enfin « Les Manès », des êtres glorieux (appelés aussi « Khus ») correspondant à des esprits d’ancêtres gouvernants ailleurs.
Et selon Plutarque qui a écrit un ouvrage sur le culte rendu à Isis et Osiris « Ra partit dans les cieux et Osiris devint pharaon d’Egypte avec Isis et ils construisirent Thèbes (La Luxor actuelle) »
Des durées de règne inimaginables et pourtant...
Tous nous parlent donc d’une lignée de « dieux » ayant régné chacun plusieurs centaine d’années pour un total de 23,200 ans, puis ensuite une liste de « Shemsu-Hor », des dits « suivants d’Horus » ayant régné au total pendant 13,400 ans puis viennent les noms des pharaons « normaux » que nous connaissons.
Des durées qui ne sont pas sans rappeler la liste des rois "sumériens" ou les centaines d'années de vie des personnages de la bible...
C’est pendant la période (à partir de 4000 avt JC) des étranges « Shemsou-Hor » ces dits « compagnons d’Horus » décrits portant des masques de faucon ou de loup, que l’on pense initiateurs des dynasties pharaoniques (mais ce n’est pas tout à fait ainsi comme nous allons le voir) qu’apparaît brutalement un degré de sophistication inégalé, une civilisation remarquable. dans toute sa splendeur. C’est le chercheur et philosophe Schwaller de Lubicz (1887 – 1961) qui a ma connaissance à « imposé » généralement la traduction « Shemsu-Hor » par « Suivants d’Horus » reprise par des milliers d’autres depuis. Il entendait donc par là un peuple très avancé arrivé en Egypte à la Préhistoire apportant soudain tout le savoir. C’est d’ailleurs suite à cette croyance fortement répandue que bien des auteurs ont immédiatement pensé et écrit, comme le prolixe Sitchin (pensant qu’ils s’agissait du peuple Annunaki ayant atterri à Sumer d’abord), que c’était là l’arrivée brutale d’êtres venus d’ailleurs, des sorte d’ET. Or c’est sans doute faux mais c’est surtout bien davantage extraordinaire.
Des traces matérielles avérées
Un ancien égyptologue français, Emile Amelineau (1850-1915) qui se consacra aux premières dynasties et qui excava pour la première fois des tombes de pharaons de la première dynastie (officielle) : Amélineau au fur et à mesure de ses excavations dans le sud de l’Egypte découvrit des preuves de l’existence d’un peuple déjà avancé avant les pharaons de la première dynastie officielle. Il découvrit notamment le peuple de race noire « les ANU » (parfois nommés « aunu » rien à voir avec les Annunaki, ce n’est pas parce qu’il existe la même sonorité de mot en plusieurs langues qu’il désigne la même chose) qui faisait de l’élevage et de l’agriculture extensivement tout le long du Nil et qui s’enfermaient à l’intérieur des murailles défensives de citées qu’ils construisaient. Ils avaient fondé les villes d’Esna (« Anutseni »), d’Erment (« Anu Menti »), de Qush, de Gebelein (« Anti ») et même d’Héliopolis (qui se nommait à l’origine « Anu ») car ces villes comportent toutes dans leurs noms écrits les signes caractéristiques désignant le peuple Anu, les trois colonnes. Et selon bien des chercheurs (Chandler etc), les plus grandes figures de l’Egypte Ancienne tel Osiris, Isis, Hermes, Horus viendraient de cette ancienne race Anu. Je vous rappelle que selon les Anciens Textes, Osiris par exemple, est dit « Fils de Geb et de Nut, né à Thèbes en Haute Egypte », lui conférant ainsi une réalité de vie historique (les textes mêmes racontent qu’il enseigna les arts de l’agriculture et installa des lois justes).
Les Anu connaissaient l’utilisation des métaux, de l’ivoire, étaient très organisés et savaient écrire. Ceci fut prouvé par nombre d’artefacts provenant d’eux trouvés dans la région d’Abydos par Amélineau dans ses « Fouilles d’Abydos ».
Anu est un terme appliqué à Osiris lui-même et Amélineau cite le passage du chapitre XV du dit « Livre des morts » (véritable traduction du titre « Livre de la sortie à la Lumière ») « Ô Toi Dieu Anu dans la terre montagneuse d’Antem! Ô Grand Dieu de la double montagne solaire! », Or c’était le nom d’Osiris dans son rôle de 4ème pharaon sur Terre que les Grecs ont traduit par Onnuphris, c’est à dire « Le Bon ». Nous avons un document prédynastique Anu extraordinaire trouvé cette fois par le grand égyptologue anglais Flinders Petrie (1853-1942) à Abydos. Il s’agit d’une tuile inscrite déterrée sous le temple dynastique. L’inscription comporte le portrait en faïence vernissée du chef ANU Tera-neter. Il y a même son adresse inscrite au dessus « Palais des ANU à Ermant, Tera–neter ».
Un mystérieux peuple aux crânes volumineux
Si les Anu sont déjà un peuple développé, on est cependant loin de personnes à la connaissance très élevée qui était apparemment beaucoup plus avancé que les autres, en terme de véritable civilisation et qui aurait disparue vers 4000 ans avt JC en Egypte.
Le Professeur Walter B. Emery (1903-1971) l’excellent archéologue qui excava beaucoup à Saqqarah et au total plus de 45 ans en Egypte, trouva dans des tombes, des restes de personnes ayant vécu à des époques prédynastiques au nord de la Haute Egypte. Or les caractéristiques de ces corps et squelettes sont incroyables. Les crânes sont d’un volume inusité, ils sont dolichocéphales c’est à dire que la boîte crânienne, vue par sa partie supérieure, est ovale, la plus grande longueur l'emportant environ d'un quart sur la plus grande largeur et parfois les sutures habituelles sont invisibles. Les squelettes sont plus grands que la moyenne de la zone et surtout l’ossature est plus large et plus lourde. Il n’hésita pas à les assimiler aux « Suivants d’Horus » et trouva que de leur vivant ils remplissaient un important rôle sacerdotal. Or en ce qui concerne les dolichocéphales, il semble qu’il s’agit là non pas d’une lignée d’évolution préhistorique mais bien plutôt d’une lignée provenant d’un cycle de civilisation antérieur au déluge. On a déjà trouvé ces crânes dolichocéphales dans plusieurs régions du monde ainsi les Dr J Von Tschudi et Mariano E.Rivero au Pérou ont dénombré trois races pré-incas dolichocéphales : les Chinchas, les Aymaraes et les Huancaes. Les chercheurs trouvèrent aussi que si les Chinchas avaient le crâne allongé c’est parcequ’ils bandaient les crânes de leurs enfants dans le but de ressembler aux deux autres groupes qui eux ne pratiquaient pas le bandage de crâne. On réussi à déterminer que le groupe d’origine ayant les caractéristiques les plus fortes et naturelles est celui des Chinchas. Ils auraient précédé le premier Inca Manco Capac et auraient influencé à la fois les Incas et les Mayas plus tard. Et le chercheur A.H.Verrill et Posnansky font remarquer que la plus ancienne ville Pré-Inca du Pérou est Tiahuanaco, du même âge que l’Egypte Pé-dynastique et on trouve au Tihuanaco Museum des crânes dolichocéphales de cette époque. On affirme donc qu’il a existé une race pré-diluvienne que l’on trouve un peu partout sur le globe et qui avait le crâne conique allongé de façon naturelle comme l’affirme quelques chercheurs dont le Dr Tschudi qui le démontre car il posséde un fœtus de 7 mois au crâne dolichocéphale encore dans le ventre de sa mère fossilisée de cette époque.
7000 cranes Dolichocéphales à Malte retiré de la vue du grand public...
Tout ceci est loin d’être « politiquement correct » . Pour démonstration, le fait que l’on est retiré de la vue du public les crânes dolichocéphales du Musée de la Valette à Malte pour sans doute ne pas choquer les mentalités religieuses de certains. En effet, à Malte on a retrouvé environ 7000 crânes dolichocéphales dans les hypogées de Hal Saflieni et dans les tombes des temples mégalithiques de Taxien, Ggantja. Là ce sont les Dr Anton Mifsud et le Dr. Charles Savona Ventura qui analysèrent les crânes et arrivèrent à la même conclusion qu’au Pérou en arrivant à discerner trois groupes différents, certains complètement « naturels » d’origine, d’autres ayant subi des bandages. Or il y a là un lien encore plus étroit avec l’Egypte. L’ancien nom de Malta (Malte) est Melita du nom latin pour le miel Melita, or le symbole de Malte est une abeille avec ses cellules-rayons hexagonaux, n’oublions pas que le symbole de pharaon en Egypte est aussi l’abeille (« Bit ») qui lui donne une de ses titulatures, que le miel était reservé à pharaon et aux grands prêtres et que Mel (ou Mer) était un des noms attribué en Egypte aux pyramides. D’autre part le culte solaire prédominait à Malte comme en Egypte. Or la caste dolichocéphale disparut à la même époque à Malte et en Egypte.
Cette race qui apparemment était consacrée à la prêtrise et à l’enseignement et qui se mélangeait très peu ou très lentement avait partout comme point commun celle de construire des monuments mégalithiques et de former une caste dominante sacerdotale partout où elle se trouvait. Est-ce que ce peuple serait bien les restes d’une race ante-diluvienne, peut être, mais est ce que ce sont là les fameux Shemsu–Hor, pas sûr.
Nous avons donc à l’origine, ce peuple SHESH constitué de 42 tribus (dont les Anu) de différentes provenances s’étant uni et ayant eu des Ancêtres prestigieux comme Anubis, Osiris, etc...,et une mystérieuse race dolichocéphale dont on ne sait presque rien. Une chose est certaine l’Egypte a été un creuset incroyable de races mêlées et il va falloir continuer à étudier sérieusement la provenance de ces peuples.
Références
* Les nouvelles fouilles d'Abydos, 1895-1896, et 1896-1897 et 1897-1898, compte-rendu in extenso des fouilles..., Amélineau, E. Leroux, Paris, 1901 et 1902 et 1904-1905
* Dr G.Elliot Smith : « The Ancient Egyptians » 1923, Harper
* Posnansky, Arthur. Tiahuanacu. New York: J.J. Augustin, 1946.
* Randy Koppang, « The Dolicohcephaloids Missing race of Our Human Family »
* Dimitri Meeks - Chapter 4 - “Locating Punt” from the book “Mysterious Lands”, by David B. O'Connor and Stephen Quirke.
* The Land of Osiris, Stephen Mehler.- Anton and Simon Mifsud- Dossier Malta - Evidence for the Magdalenian - Proprint Co, 1997
* C. Savona Ventura- Anton Mifsud- Prehistoric Medicine in Malta- Proprint Co, 1999
* Anton Mifsud - C. Savona Ventura- Facets of Maltese Prehistory- Prehistoric society of Malta, 1999
* Graham Hancock- Fingerprints of the Gods- Corbaccio, 1996
* David Rohl- Legend- Piemme, 2000
Rusty James - http://rustyjames.canalblog.com/archives/2012/09/10/25071196.html
Yves Herbo : en très grande partie d'accord avec cet article, sauf éventuellement sur la mention d'analogies de sons linguistiques qui peuvent amener à des évidences aussi.
SFH 10-2012