et il serait probablement déjà fêté à l'heure actuelle comme le découvreur de cette cité mythique (avec sa courageuse équipe) si un coup du destin n'avait retardé la réalisation de cet objectif visé depuis la fin des années 1990... Le lieu est très probablement identifié grâce à des images satellites et une suite de facteurs très favorables lors des précédentes explorations, et le dernier objectif est maintenant de pouvoir lancer une grande expédition en 2017, avec toutes les autorisations légales des Ministères de l'Environnement et de la Culture du Pérou.
L'endroit identifié se trouve dans une région au nord de Cuzco, une région faisant partie de l'Amazone péruvien, dans un parc protégé et habité seulement par quelques communautés natives... et des trafiquants de différentes natures... C'est l'occasion d'une grande conversation (plus qu'une interview) amicaleavec l'un des rares explorateurs français, installé au Pérou depuis 1998 avec le soutien de plusieurs instituts renommés et aussi l'approbation de plusieurs regroupements de communautés de natifs amazoniens. En effet, son association Inkari est reconnue pour son sérieux scientifique, sa participation à la lutte contre les huaqueros (ces pilleurs de tombes et de sites anciens - pilleurs de huacos (vestiges)) et ses aides aux populations locales indiennes.
Voici donc la vidéo de cette longue conversation de presque deux heures trente entre deux passionnés d'archéologie et de chercheurs sur les anciennes civilisations, entrecoupée de quelques photos et d'images des précédentes explorations pour accompagner certains propos, avec l'autorisation de Thierry Jamin. Cette vidéo est centrée sur Païtiti bien sûr, avec une petite incursion sur la période 'Machu Picchu" de 2011-2012 dont nous parlons un peu et ne comporte donc qu'environ 50 minutes sur les deux heures de cette conversation, après remontage. Une autre vidéo sera mise en ligne courant 2017 sur les échanges de données archéologiques du reste de la conversation : nous avons bien sûr parlé de ces mystérieuses momies découvertes récemment dans le désert du sud péruvien, mais aussi des découvertes du tunnel de Tiahuanaco, du côté du lac de Titicaca et de Puma Punku, des pierres d'Ica, du mystère français de Glozel, de la période mégalithique en général et de la multiplication des découvertes archéologiques dans le monde, qui remettent en question des pans entiers de notre Histoire "connue" ou plutôt "interprétée"... j'ai aussi parlé de la demande d'aide sur les fossiles de l'un de mes lecteurs qui a découvert des artefacts étranges en Normandie, près d'une falaise... un autre sujet toujours en suspens que je n'oublie pas !
Merci une nouvelle fois pour votre indulgence sur la qualité de la vidéo filmée en direct de Cuzco au Pérou sur Skype (le son est bon et c'est le principal) et pour les hésitations et improvisations des intervenants, qui ne sont pas des professionnels en matière d'interviews ou de montages, mais surtout des passionnés d'archéologie et de civilisations anciennes...
(Notez bien que les publicités ne permettent que de payer la location annuelle de ce site internet, son nom de domaine et les charges techniques liées à son maintien et son contenu - accès internet, ordinateur, logiciels, énergie, reportages, etc...), des Sous-titres français ont été ajoutés (03-02-2017), des sous-titres anglais et espagnols seront ajoutés prochainement sur YouTube et Dailymotion...
Lors de cette conversation, Thierry Jamin nous conte sa quête de la cité perdue de Païtiti depuis 1998, avec un historique partant des pyramides (naturelles) de Paratoari (voir le documentaire sur Youtube) en passant par l'incroyable falaise de Pusharo et sa carte de pétroglyphes, sa découverte de grands glyphes sculptés dans la montagne en face, puis, en passant par Mameria (découverte en 1979 par ses amis les Cartagena, qui préfaceront d'ailleurs le livre de Thierry Jamin sur Puscharo), puis en remontant vers le nord et le Parc du Manù, la découverte et redécouverte de plusieurs sites (référencés et cadastrés alors par le Ministère de la Culture Péruvien) dans la vallée de Lacco et de Chunchusmayo, des villages de montagnes (des Llactapata), des forteresses, des temples, des nécropoles et des terrasses de cultures, puis finalement les indications et aides des Matsiguengas qui révèlent l'existence d'une ville plus grande que Machu Picchu dans la zone du Parc de Megantoni. Puis l'approche de la petite citadelle d'Umapata et d'une énorme zone agricole inca et l'apport d'images satellites du parc confirmeront l'existence d'une étrange montagne carrée et surtout de lacs jumeaux et d'un lac carré, qui correspondent parfaitement à la légende de Païtiti des indiens...
Après plusieurs tentatives entre 2012 et 2014 et après une interdiction de passage par le chef de la communauté des Sabamantiari qui habitent dans ce Parc, avec un probable lien avec la découverte de pistes d'atterrissages illégales de trafiquants de cocaïne par l'armée péruvienne peu après, l'équipe Inkari pense que le passage à pied est impossible et obtient un contrat de location d'un hélicoptère équipé de treuil qui pourra les déposer au sommet de cette fameuse montagne carrée pour y rechercher des vestiges. Mais, comme cela c'est déjà produit dans le passé, les autorités mettent du temps à accorder les autorisations d'expédition (il faut les autorisations du Ministère de l'Equipement puis celle du Ministère de la Culture péruviens), et le changement de gouvernement (et changement des hauts fonctionnaires) au printemps 2016 n'arrange pas les choses... Par contre, malheureusement et pendant ce temps, les huaqueros (pilleurs de vestiges) péruviens ont probablement eu le temps d'atteindre le site et commencé à le piller. Et, de plus, plusieurs expéditions illégales se sont faites intercepter par la police péruvienne cette année 2016 et des explorateurs italiens, américains et péruviens sont donc actuellement poursuivis juridiquement par les autorités péruviennes. Il n'est pas inutile de rappeler que plusieurs expéditions (sans rappeler la disparition du fameux Colonel Fawcett) ont littéralement disparues lors de la recherche de Païtiti (qui correspond à la recherche de l'Eldorado des conquistadors) encore dans les années 1970, mais aussi dans les années 1990...
Lors de cette conversation, il est aussi question de la découverte de possibles cavités et salles sous l'un des principaux temples de Machu Picchu en 2012 et du refus depuis 2013 de la part des autorités d'une autorisation de confirmation par des fouilles (assez probablement orchestrée par une certaine jalousie et auto-attribution par les archéologues en charge de Machu Picchu...).
Lors de cette longues conversations, nous avons abordé d'autres sujets, dont la main-mise d'un chercheur américain fortuné sur le nom de "Païtiti" au niveau de la plate-forme Wikipedia et de la censure et fausses rumeurs sur le chercheur français, malgré les preuves fournies par ce dernier (tant au niveau des diplômes que des enregistrements de découvertes par le Ministère de la Culture péruvien) et de la difficulté de faire respecter la vérité (et la reconnaissance du travail et des risques encourus) sur cette plate-forme américaine gratuite et non contrôlable... ces sujets seront donc abordés dans un prochain article et vidéo.
VOIR les nombreuses vidéos des expéditions et découvertes de Thierry Jamin (qui contredisent les contre-vérités de Wikipedia par exemple !) : http://www.granpaititi.com/index.php?id=20
Si vous désirez apporter de l'aide financière à l'exploration Païtiti 2017, merci de vous connecter sur le sitehttp://www.instituto-inkari.org/virement-fr.html avec PayPal en précisant "campagne 2017" ou via ces autres moyens :
Code SWIFT : BCP LP EPL
Code IBAN : 002 285 002072356184 59
Nom du compte : Instituto INKA de Investigatión y Revaloración Indigena - Cusco - Perú
Adresse : Pasage Esmeralda #181 - Interior 3 - Distrito de Santiago - Cusco - Perú
Par chèque à l’ordre de Assoc Inkari Europe adressé à :
M. Mario José Martinez - Association Inkari Europe, 147 avenue des Minimes - 31200 Toulouse- France
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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Commentaires
1
DEVIN
Le 31/12/2019
Bonjour,
Un site plus important correspondait à une unité administrative . Sur une province plusieurs centres principaux.....
El Païtiti, la cité "fantastique" est une cité spirituelle semi souterraine occupée par une majorité de femmes savantes (Amautas).
Cité construite tout près de la mine d'or des Incas, où ceux-ci amoncellaient les trésors de l'empire..... d'où "la cité de l'or".....
A l'intérieur de la même montagne vivait l'Inca, une deuxième partie à l'extérieur.....
El Païtiti cité métaphysique.... souvent confondue avec l'El Dorado.....
Lire carte du XVIIème S. musée ecclésiastique de Cusco... tout y est mentionné..... seule une personne initiée pourra l'interpréter....
La métaphysique une science non reconnue et pourtant utile.....
La localisation de cette cité et de certaines structures l'entourant est connue.
Pour y accéder pouvoir obtenir une autorisation ...... la zone est protégée et bien défendue...... ce qui se comprend.....
Tous ces aventuriers ne sont peut être pas aptes à être acceptés !
Le coeur !!!!!!!!!!!!!!!! symbole de spiritualité ....... le tunnel....... l'entrée à El PAITITI !
Hola! I've been following your blog for a while now and finally got the bravery to go ahead and give you a shout
out from Kingwood Tx! Just wanted to tell you keep up the excellent job!
3
DEVIN
Le 09/01/2017
Bonjour Yves,
Certains Matsiguengas ont fourni un indice très intéressant à Thierry à savoir la présence d'un site plus important que Ma Pi sur le sanctuaire de Megantoni .... voir les limites Est de ce sanctuaire .... où nous retrouvons bien ce fameux site.....
yveshLe 09/01/2017
Et bien oui, c'est dans l'interview et la vidéo que vous avez dans cet article !! On parle bien de ça...