Amériques : Un autre site daté de 30 000 ans
Nature - Ardelean
Après les sites découverts en 2014 et 2017, affirmés être datés de 30 000 ans, un autre fait l'objet d'une publication ce mois de juillet 2020 selon deux études publiées dans la revue Nature, faisant d'ailleurs immédiatement l'objet de critiques de la part des plus prudents des spécialistes (qui ne participent d'ailleurs jamais par la suite à l'étude de ces mêmes sites...au cas où ils seraient obligés de se contredire eux-mêmes). C'est l'occasion de citer à nouveau les nombreuses études et découvertes faites dans les Amériques qui repoussent les dates de l'arrivée de l'homme moderne sur ces continents depuis environ 50 ans (y compris de possibles homininés plus anciens que l'homme moderne) et dont j'ai pu parler pour certaines depuis bientôt 10 ans... Vous trouverez les liens de tous ces articles en bas de cet article.
Parlons donc de cette dernière publication, faisant partie de cette compilation de données archéologique sourcées. Pour rappel, ce site est avant tout un site de compilations de données sur divers thèmes et que l'auteur de ces compilations, s'il ne partage pas toujours les conclusions des scientifiques ou chercheurs (indépendants ou non) les concernant, a pour principal objectif la mémoire de sources de recherches (démontrées ou annulées). En effet, la réalité de la science moderne fait que ce n'est pas parce que des découvertes contredisent parfois fortement la logique et les consensus établis qu'elles ne sont pas, parfois des dizaines d'années plus tard, finalement prouvées et modifient ainsi les dogmes apparemment établis. L'exemple de la découverte de l’ornithorynque, longtemps contestée par la science, les affirmations de l'impossibilité de la submersion de continents (qui a duré des dizaines d'années) par exemple encore, le démontre largement : aucune science n'est figée ni démontrée à 100 %, ce que l'on apprend en sciences à l'école est démontré faux en assez grande partie des années plus tard. De nombreuses découvertes du passé ont ainsi littéralement disparu de la connaissance humaine, en liaison avec la protection des dogmes passés, présents et futurs et de l'attitude de certains scientifiques ou groupes de pression (qui généralisent souvent et "trompent" en quelque sorte le public ou même des scientifiques en tronquant les faits, n'insistants que sur les faux ou erreurs établis et en omettant d'autres prouvés, y compris de nos jours où des données et sites entiers disparaissent (à la vue du public et donc de futurs chercheurs) de la toile. Ces données ne se retrouvent souvent que dans des livres oubliés et peu accessibles. Un autre exemple que je pourrai donner serait par exemple la notion généralisée actuellement par ces groupes de pression protectrice des dogmes affirmant et généralisant le fait que les pyramides des Canaries seraient toutes modernes, sur le simple fait qu'une fouille aurait trouvé des traces modernes (franc-maçonniques même) sous une pyramide des Canaries. Mais une recherche consciencieuse des archives du passé nous prouve le contraire : comment certaines pyramides des Canaries (qui sont sur plusieurs îles) pourraient être modernes, alors qu'elles sont déjà citées par exemple dans un ouvrage de Juan Abreu de Galindo en 1632 (manuscrit chapitre V), cité lui-même dans l'ouvrage de 1803 de J.B.G.M. Bory de St Vincent, "Essais sur les îles Fortunées et l'antique Atlantide ou Précis de l'Histoire générale de l'Archipel des Canaries", pages 62, 118 et 503 ? Bien sûr, la simple mention de l'Atlantide donne des boutons à beaucoup de chercheurs modernes (attitude peu scientifique)... et pourtant... Heureusement, il existe encore des scientifiques qui méritent ce nom, qui tentent de regarder tous les aspects des faits et ne les tronquent pas pour satisfaire leurs propres croyances et convictions, ou encore la protection de leurs propres écrits et finances. Enfin, je rappelle aussi que ce site n'est pas un site commercial ou même une entreprise, mais un blog gratuit d'un écrivain, relayeur et chercheur indépendant...
Voici la nouvelle découverte publiée ce mois, donc les médias ont d'ailleurs largement parlé (oubliant de citer l'autre découverte de 2017 mais aussi de nombreuses autres) :
" Une chose est certaine : l'Amérique a bien été le dernier continent colonisé par notre ancêtre l'Homo sapiens après l'Europe, il y a 45 000 ans et l'Australie, il y a environ 60 000 ans. Oui, mais à quelle date a eu lieu cette arrivée ? (YH : notons que pour la majorité des scientifiques, il n'est question que de Homo sapiens (homme moderne), dans la mesure où il n'est pas recensé (officiellement) de restes d'homininés plus anciens - seulement éventuellement de très anciennes traces de chasses et d'outils non attribuées). C'est assez surprenant d'ailleurs, quand on trouve des traces d'Homo Erectus pratiquement partout dans le monde - y compris dans des îles déjà établies à leur époque - alors que la Béringie a aussi probablement existé lors des précédentes glaciations éprouvées par ces homininés...)
Jusqu'à présent, la thèse privilégiée par les paléoanthropologues était que les premiers hommes à être venus sur le continent américain seraient arrivés, il y a 13 000 ans via la Bérinigie, c'est-à-dire le pont terrestre qui a existé à plusieurs reprises entre l'Alaska et la Sibérie orientale. Cet étroit bras de mer est désormais appelé le détroit de Béring. Ces populations dîtes de « l'âge Clovis » se sont installés en deçà du 48e parallèle nord. Des pointes de flèches de cette époque ont été retrouvées dans les années 1930 dans la ville de Clovis, au Nouveau-Mexique. YH : cette thèse est en fait contestée depuis au moins 20 ans et même pratiquement annulée avec des découvertes prouvées et de plus en plus nombreuses, sur la présence de l'homme depuis au minimum 16 000 ans).
Sauf que cette hypothèse est désormais battue en brèche. En fouillant la grotte de Chiquihuite, dans le nord du Mexique, des archéologues ont en effet mis au jour des centaines d'outils en pierre taillée qui remontent jusqu'à 33 000 ans avant notre ère. Ils révèlent une méthode de taille de pierre unique en Amérique, utilisant le débitage en fines lamelles – une technologie avancée qui serait venue d’ailleurs, selon les auteurs.
Selon eux, ce site aurait été occupé pendant près de 20 000 ans (YH : ce qui nous amène aux - 13 000 ans des Clovis !). Les résultats de ces recherches risquent donc d’être vivement contestés. « Cela arrive dès que quelqu’un trouve des sites plus vieux que 16.000 ans : la première réaction est soit le déni, soit une forte approbation », selon le chercheur qui a commencé à fouiller la grotte en 2012.
Dans la seconde étude, des chercheurs ont réussi à dater des échantillons de 42 sites à travers l’Amérique du Nord, utilisant la datation par radiocarbone et par luminescence. Grâce à des modèles statistiques, ils ont démontré une répartition de la présence humaine « avant, pendant et immédiatement après la période du dernier maximum glaciaire », entre 27.000 et 19.000 ans.
Cet épisode de glaciation est crucial, car il est communément admis que les calottes glaciaires couvrant à l’époque la plupart du nord du continent ont rendu impossible toute migration humaine venue d’Asie. « Donc, si des humains se trouvaient là durant cette dernière période glaciaire, c’est forcément parce qu’ils étaient arrivés avant », relève le Pr Ciprian Ardelean.
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