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Amériques : Un autre site daté de 30 000 ans

yvesh Par Le 26/07/2020 0

Dans Archéologie

Amériques : Un autre site daté de 30 000 ans

 

Mexique artefactsNature - Ardelean

 

 

Après les sites découverts en 2014 et 2017, affirmés être datés de 30 000 ans, un autre fait l'objet d'une publication ce mois de juillet 2020 selon deux études publiées dans la revue Nature, faisant d'ailleurs immédiatement l'objet de critiques de la part des plus prudents des spécialistes (qui ne participent d'ailleurs jamais par la suite à l'étude de ces mêmes sites...au cas où ils seraient obligés de se contredire eux-mêmes). C'est l'occasion de citer à nouveau les nombreuses études et découvertes faites dans les Amériques qui repoussent les dates de l'arrivée de l'homme moderne sur ces continents depuis environ 50 ans (y compris de possibles homininés plus anciens que l'homme moderne) et dont j'ai pu parler pour certaines depuis bientôt 10 ans... Vous trouverez les liens de tous ces articles en bas de cet article.

Parlons donc de cette dernière publication, faisant partie de cette compilation de données archéologique sourcées. Pour rappel, ce site est avant tout un site de compilations de données sur divers thèmes et que l'auteur de ces compilations, s'il ne partage pas toujours les conclusions des scientifiques ou chercheurs (indépendants ou non) les concernant, a pour principal objectif la mémoire de sources de recherches (démontrées ou annulées). En effet, la réalité de la science moderne fait que ce n'est pas parce que des découvertes contredisent parfois fortement la logique et les consensus établis qu'elles ne sont pas, parfois des dizaines d'années plus tard, finalement prouvées et modifient ainsi les dogmes apparemment établis. L'exemple de la découverte de l’ornithorynque, longtemps contestée par la science, les affirmations de l'impossibilité de la submersion de continents (qui a duré des dizaines d'années) par exemple encore, le démontre largement : aucune science n'est figée ni démontrée à 100 %, ce que l'on apprend en sciences à l'école est démontré faux en assez grande partie des années plus tard. De nombreuses découvertes du passé ont ainsi littéralement disparu de la connaissance humaine, en liaison avec la protection des dogmes passés, présents et futurs et de l'attitude de certains scientifiques ou groupes de pression (qui généralisent souvent et "trompent" en quelque sorte le public ou même des scientifiques en tronquant les faits, n'insistants que sur les faux ou erreurs établis et en omettant d'autres prouvés, y compris de nos jours où des données et sites entiers disparaissent (à la vue du public et donc de futurs chercheurs) de la toile. Ces données ne se retrouvent souvent que dans des livres oubliés et peu accessibles. Un autre exemple que je pourrai donner serait par exemple la notion généralisée actuellement par ces groupes de pression protectrice des dogmes affirmant et généralisant le fait que les pyramides des Canaries seraient toutes modernes, sur le simple fait qu'une fouille aurait trouvé des traces modernes (franc-maçonniques même) sous une pyramide des Canaries. Mais une recherche consciencieuse des archives du passé nous prouve le contraire : comment certaines pyramides des Canaries (qui sont sur plusieurs îles) pourraient être modernes, alors qu'elles sont déjà citées par exemple dans un ouvrage de Juan Abreu de Galindo en 1632 (manuscrit chapitre V), cité lui-même dans l'ouvrage de 1803 de J.B.G.M. Bory de St Vincent, "Essais sur les îles Fortunées et l'antique Atlantide ou Précis de l'Histoire générale de l'Archipel des Canaries", pages 62, 118 et 503 ? Bien sûr, la simple mention de l'Atlantide donne des boutons à beaucoup de chercheurs modernes (attitude peu scientifique)... et pourtant... Heureusement, il existe encore des scientifiques qui méritent ce nom, qui tentent de regarder tous les aspects des faits et ne les tronquent pas pour satisfaire leurs propres croyances et convictions, ou encore la protection de leurs propres écrits et finances. Enfin, je rappelle aussi que ce site n'est pas un site commercial ou même une entreprise, mais un blog gratuit d'un écrivain, relayeur et chercheur indépendant...

Voici la nouvelle découverte publiée ce mois, donc les médias ont d'ailleurs largement parlé (oubliant de citer l'autre découverte de 2017 mais aussi de nombreuses autres) :

" Une chose est certaine : l'Amérique a bien été le dernier continent colonisé par notre ancêtre l'Homo sapiens après l'Europe, il y a 45 000 ans et l'Australie, il y a environ 60 000 ans. Oui, mais à quelle date a eu lieu cette arrivée ? (YH : notons que pour la majorité des scientifiques, il n'est question que de Homo sapiens (homme moderne), dans la mesure où il n'est pas recensé (officiellement) de restes d'homininés plus anciens - seulement éventuellement de très anciennes traces de chasses et d'outils non attribuées). C'est assez surprenant d'ailleurs, quand on trouve des traces d'Homo Erectus pratiquement partout dans le monde - y compris dans des îles déjà établies à leur époque - alors que la Béringie a aussi probablement existé lors des précédentes glaciations éprouvées par ces homininés...)

Jusqu'à présent, la thèse privilégiée par les paléoanthropologues était que les premiers hommes à être venus sur le continent américain seraient arrivés, il y a 13 000 ans via la Bérinigie, c'est-à-dire le pont terrestre qui a existé à plusieurs reprises entre l'Alaska et la Sibérie orientale. Cet étroit bras de mer est désormais appelé le détroit de Béring. Ces populations dîtes de « l'âge Clovis » se sont installés en deçà du 48e parallèle nord. Des pointes de flèches de cette époque ont été retrouvées dans les années 1930 dans la ville de Clovis, au Nouveau-MexiqueYH : cette thèse est en fait contestée depuis au moins 20 ans et même pratiquement annulée avec des découvertes prouvées et de plus en plus nombreuses, sur la présence de l'homme depuis au minimum 16 000 ans).

Sauf que cette hypothèse est désormais battue en brèche. En fouillant la grotte de Chiquihuite, dans le nord du Mexique, des archéologues ont en effet mis au jour des centaines d'outils en pierre taillée qui remontent jusqu'à 33 000 ans avant notre ère. Ils révèlent une méthode de taille de pierre unique en Amérique, utilisant le débitage en fines lamelles – une technologie avancée qui serait venue d’ailleurs, selon les auteurs.

 

Fouillesmexique

Selon eux, ce site aurait été occupé pendant près de 20 000 ans (YH : ce qui nous amène aux - 13 000 ans des Clovis !). Les résultats de ces recherches risquent donc d’être vivement contestés. « Cela arrive dès que quelqu’un trouve des sites plus vieux que 16.000 ans : la première réaction est soit le déni, soit une forte approbation », selon le chercheur qui a commencé à fouiller la grotte en 2012.

Dans la seconde étude, des chercheurs ont réussi à dater des échantillons de 42 sites à travers l’Amérique du Nord, utilisant la datation par radiocarbone et par luminescence. Grâce à des modèles statistiques, ils ont démontré une répartition de la présence humaine « avant, pendant et immédiatement après la période du dernier maximum glaciaire », entre 27.000 et 19.000 ans.

Cet épisode de glaciation est crucial, car il est communément admis que les calottes glaciaires couvrant à l’époque la plupart du nord du continent ont rendu impossible toute migration humaine venue d’Asie. « Donc, si des humains se trouvaient là durant cette dernière période glaciaire, c’est forcément parce qu’ils étaient arrivés avant », relève le Pr Ciprian Ardelean.

Lire la suite ci-dessous :

Les outils les plus anciens ont été datés au radiocarbone (carbone 14) - YH : et luminescence. « Ils sont peu nombreux mais ils sont là », explique l'un des chercheurs de l'Universidad autonoma de Zacatecas au Mexique.

Sur ce site archéologique, aucun os ni ADN humains n'ont été trouvés. « Il est probable que des humains l'ont utilisé comme base assez fixe, sans doute lors d'épisodes saisonniers récurrents dans le cadre de mouvements migratoires plus larges », poursuit l'étude.

Depuis plusieurs années, des scientifiques avançaient que le peuplement de l'Amérique était plus ancien, après la découverte d'objets datant 15 500 ans à 20 000 ans. Mais beaucoup de ces dernières recherches avaient été contestées par une partie de la communauté scientifique.

Cette datation d'objets remontant à 30 000 ans soulève de nombreuses interrogations sur les routes qui ont été suivies par les Homo sapiens pour arriver en Amérique. Entre 27 000 et 19 000 ans avant notre ère, la planète est en pleine période glaciaire et même avec des peaux de mammouths sur le dos pour tenter de se réchauffer, il était impossible pour l'Homo sapiens d'opérer une transhumance du nord vers le sud sous peine de se transformer en glaçon (YH : affirmation sans preuve : l'homme connaissait le feu, les fourrures et probablement aussi la navigation, la pêche et les huiles permettant de se protéger du froid...). Les scientifiques avancent l'idée que pour cette vague d'immigration, l'Homo sapiens serait arrivé par la mer sur la côte du Pacifique. Cela reste maintenant à confirmer. "

YH : Cette hypothèse est d'ailleurs déjà partagée par d'autres publications et même des débuts de preuves... Notons qu'on ne peut réellement parler d'Amérique du nord quand on parle du Mexique : nous sommes déjà en Amérique centrale.

 

SitesameriquesNature

 

Voici le résumé de la publication scientifique principale dans laquelle vous pourrez trouver de nombreuses sources :

" La colonisation initiale des Amériques reste un sujet très débattu, et le moment exact des premières arrivées est inconnu. Les premières archives archéologiques du Mexique - qui occupe une position géographique clé dans les Amériques - sont mal connues et sous-étudiées. Historiquement, la région est restée à la périphérie des recherches centrées sur les premières populations américaines. Cependant, des enquêtes récentes fournissent des preuves fiables d'une présence humaine dans la région nord-ouest du Mexique, les hauts plateaux du Chiapas, le centre du Mexique et la côte caraïbe à l'époque du Pléistocène tardif et du début de l'Holocène. Nous présentons ici les résultats de fouilles récentes à Chiquihuite Cave - un site de haute altitude dans le centre-nord du Mexique - qui corroborent les découvertes antérieures dans les Amériques de preuves culturelles qui datent du dernier maximum glaciaire (il y a 26 500 à 19 000 ans), et qui repoussent les dates de dispersion humaine dans la région à il y a peut-être 33 000 à 31 000 ans. Le site a produit environ 1 900 artefacts en pierre dans une séquence stratifiée de 3 m de profondeur, révélant une industrie lithique jusqu'alors inconnue qui n'a subi que des changements mineurs au cours des millénaires. Plus de 50 dates de radiocarbone et de luminescence assurent un contrôle chronologique, et les données génétiques, paléoenvironnementales et chimiques documentent les environnements changeants dans lesquels vivaient les occupants. Nos résultats fournissent de nouvelles preuves de l'antiquité de l'homme dans les Amériques, illustrent la diversité culturelle des premiers groupes de dispersion (qui sont antérieurs à ceux de la culture Clovis) et ouvrent de nouvelles directions de recherche. "

Extrait du second article : " Une étude de la datation au radiocarbone des premiers sites archéologiques par Becerra-Valdivia et Higham révèle que les régions intérieures de l'Alaska, du Yukon au Canada et de la zone continentale des États-Unis étaient déjà largement peuplées avant il y a 13 000 ans. Pendant des décennies, ce laps de temps a été largement considéré comme marquant la date d'entrée la plus précoce possible, jusqu'à ce que les données provenant de sites de plus de 13000 ans en Amérique du Nord et du Sud, signalées pour la première fois dans les années 1970, soulèvent la possibilité d'arrivées plus tôt. Les fouilles archéologiques dans la grotte Chiquihuite dans le nord du Mexique par Ardelean et ses collègues fournissent des preuves d'occupation humaine il y a environ 26 500 ansCe site mexicain se joint maintenant à une demi - douzaine d'autres sites archéologiques documentés dans le nord et le centre du Brésil qui ont donné des preuves suggérant des dates pour l'occupation humaine il y a entre 20 000 et 30.000 ans"

 

Ameriques sitesNature - Ardelean

 

Becerra-Valdivia et Higham ont effectué une analyse statistique des dates au radiocarbone des premiers sites archéologiques largement répartis sur le continent nord-américain et en Béringie (la terre qui a jadis rejoint l'Alaska et la Sibérie dans la région du détroit de Béring). Leurs résultats établissent maintenant que, il y a 15 000 ans, l'Amérique du Nord était également largement colonisée, certaines données suggérant une occupation clairsemée avant cela; et plusieurs traditions régionales distinctives dans la technologie des outils en pierre s'étaient développées il y a 13 000 ans. Sur la preuve de ces premiers sites archéologiques d'il y a plus de 13 000 ans, identifiés sur les deux continents, le modèle Clovis-first doit être écarté. De toute évidence, les gens se trouvaient dans les Amériques bien avant le développement de la technologie Clovis en Amérique du Nord."

Au lieu de cela, la question clé est de savoir combien de temps les Amériques ont été initialement peuplées qu'on ne le pensait auparavant. Un aspect à considérer est la ou les routes empruntées par les gens pour s'étendre au sud de l'Alaska. Il s'agit du point d'entrée supposé de l'Asie du nord-est à travers la zone du détroit de Béring. Cependant, pendant un long intervalle au cours de la dernière avancée glaciaire majeure (datée d'environ 26500 à 19000 ans), la route évidente par voie terrestre à travers les basses terres à l'est des montagnes Rocheuses a été bloquée par la fusion des glaces de la Cordillère et de la Laurentide. Un itinéraire alternatif le long de la côte pacifique par des populations adaptées à la vie sur le rivage s'est imposé comme une possibilité, grâce à l'augmentation des recherches archéologiques dans les zones côtières. Une autre option à considérer est une entrée initiale avant la fermeture du corridor libre de glace lors de la dernière avancée glaciaire majeure.

C'est là qu'interviennent les preuves de la grotte de Chiquihuite. Après une première fouille d'essai suggérant que le site était d'une grande antiquité, Ardelean et ses collègues ont poursuivi leurs recherches en utilisant une gamme de techniques scientifiques. Ils ont récupéré des artefacts en pierre d'une technologie distinctive situés dans des couches avec des dates correspondant à environ 27000 ans dans les parties les plus basses des dépôts sédimentaires de la grotte, et les auteurs ont découvert plus d'artefacts dans des couches supérieures datant d'il y a jusqu'à 13000 ans. La datation de la couche contenant les artefacts les plus anciens indique qu'il y avait des habitants dans le nord du Mexique à une époque correspondant au début ou au début de la dernière étape majeure de l'avancée glaciaire en Amérique du Nord. "

" La suggestion d'Ardelean et de ses collègues selon laquelle la date d'entrée initiale remontait à 33000 ans, soit plus du double de la date actuellement populaire d'il y a environ 16000 ans, sera très difficile à accepter pour la plupart des archéologues spécialisés dans l'Amérique ancienne. Il y aura sans aucun doute des défis à cette interprétation et à un examen attentif des données du site. Les six sites archéologiques brésiliens datés il y a plus de 20.000 ans, cinq dans le centre de l'état de Piauí et un dans le centre de Mato Grosso (le abri rocheux de Santa Elina), bien que savamment fouillé et analysé, sont généralement contestés ou simplement ignorés par la plupart des archéologues comme étant beaucoup trop vieux pour être réels. Les découvertes de la grotte Chiquihuite amèneront un nouvel examen de cette question. "

Une question sans réponse est de savoir pourquoi aucun site archéologique d'âge équivalent à la grotte de Chiquihuite n'a été reconnu dans la zone continentale des États-Unis, en supposant que, avec un point d'entrée du détroit de Béring, les premières personnes qui s'étendent vers le sud doivent avoir traversé cette zone. Avec le modèle d'entrée côtière, on pourrait supposer que les premiers sites archéologiques sont désormais submergés au large par l'élévation du niveau de la mer à la fin de la dernière période glaciaire. Pour l'intérieur du continent, il pourrait s'agir d'identifier et d'étudier soigneusement les localités géologiques ou paléontologiques d'âge approprié, de rechercher des traces de présence humaine et de réexaminer des sites et des collections archéologiques précédemment ignorés pour des preuves désormais reconnaissables du comportement humain."

Sources : https://www.nature.com/articles/s41586-020-2509-0

https://www.nature.com/articles/d41586-020-02137-3

https://www.leparisien.fr/societe/le-peuplement-de-l-amerique-du-nord-pourrait-remonter-a-30-000-ans-23-07-2020-8357499.php

https://www.lepoint.fr/sciences-nature/le-peuplement-de-l-amerique-du-nord-serait-deux-fois-plus-ancien-qu-estime-22-07-2020-2385282_1924.php

Les autres articles compilés sur le sujet :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/bresil-des-francais-deterrent-des-objets-de-23-000-ans.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/le-bresil-avait-aussi-son-cro-magnon.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/bresil-les-preuves-d-une-migration-plus-ancienne.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-amerique-decouverte-10-000-ans-plus-tot.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-solutreens-ont-decouvert-l-amerique-il-y-a-26000-ans-au-moins.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-hommes-etaient-deja-en-amerique-du-sud-il-y-a-22000-ans.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/des-chasseurs-cueilleurs-il-y-a-30-000-ans-en-amerique-du-sud.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-homme-en-amerique-du-nord-entre-3oooo-et-24ooo-ans-nouvelles-preuves.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/important-l-homme-en-amerique-il-y-a-130000-ans.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/hueyatlaco-anatomie-d-une-anomalie.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/le-mystere-mexicain-est-aussi-a-hueyatlaco.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/usa-oregon-un-outil-pre-clovis-de-16000-ans.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/gros-impact-sur-l-hemisphere-nord-il-y-a-12-900-ans.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/decouverte-des-traces-d-une-calotte-glaciaire-arctique-prehistorique-a-l-est-de-la-siberie.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-liaison-entre-la-siberie-et-les-ameriques.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/traces-de-l-homme-de-neandertal-aux-ameriques.html

 

Yves Herbo et Traductions, Sciences-Faits-Histoires, 26-07-2020

 

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