ll est vrai que la Hollande des polders pourrait bien connaître un jour le sort de l'Atlantide : disparaître elle aussi sous les eaux. Mais il y a un lien plus troublant encore entre les deux pays. Un mystérieux livre hollandais, l'Oera Linda Boek, donne une description détaillée, confondante, des différents épisodes d'un bouleversement planétaire daté de - 2193 avant JC. Avant d'étudier de près son authenticité avec l'aide d'un spécialiste, plongeons-nous dans l'ouvrage en question.
" Ceci est écrit sur tous les bourgs : Avant que vienne le mauvais temps, notre terre était la plus belle du monde entier, le Soleil se levait haut et il n'y avait que rarement de la gelée. Les arbres et les buissons produisaient des fruits variés, qui maintenant sont perdus. Dans les champs, nous n'avions pas seulement de l'orge et du malt, mais aussi du blé qui brillait comme de l'or cuit aux rayons du soleil. Les années n'étaient pas comptées puisqu'elles étaient plus belles les unes que les autres. " (Pierre de Châtillon, Bouleversements climatiques)
" Avant la catastrophe, le soleil se levait haut et la gelée était rare. Le climat a donc changé brusquement. La bonne terre à blé, située sous des cieux tempérés, s'est retrouvée dans le grand nord. Le même épisode a gelé vif des milliers de mammifères en Sibérie et en Alaska. On pourrait attribuer ce froid soudain à un changement de place des pôles, soit par une bascule du globe terrestre, soit un glissement de l'écorce terrestre sur la couche de magma visqueux ". (Immanuel Velikowsky, Les grands bouleversements climatiques)
Le résultat, en tout cas, est le même pour les terres qui se retrouvent près du pôle : la faune et la flore se trouvent soudain inadaptées. Le climat devient rude, le soleil reste bas sur l'horizon. " Comment débuta le mauvais temps : durant tout l'été, le soleil demeura caché derrière les nuages, comme s'il n'osait regarder la Terre. C'était le calme perpétuel et le brouillard mouillait les poumons comme une voile exposée sur une maison des marais. L'air était lourd et oppressant et le coeur des hommes était inquiet. Au milieu de ce calme, la Terre se mit à trembler comme si elle était mourante. "
Pourquoi le soleil reste caché avant la catastrophe ? Pourquoi cette humidité inhabituelle et ce climat oppressant ? On a souvent remarqué, à l'approche d'un séisme, un comportement singulier chez les animaux, comme s'ils savaient déjà qu'un mauvais coup se prépare. La vie sauvage a des antennes pour percevoir le danger avant qu'il n'arrive, c'est une des clés de la survie des espèces.
Dans cette version, aucun dieu ne prévient les hommes de bâtir une arche. A la place, il y a ce triste pressentiment dans le coeur des hommes. " Les montagnes s'ouvrirent pour vomir feu et flammes. Certaines ont même coulé dans le coeur de la Terre, alors qu'ailleurs des montagnes sont sorties de la plaine ". " Aldland, appelée Atland par les navigateurs, disparut dans les vagues sauvages qui se levèrent tellement haut sur les côtes que tout disparut sous la mer. Plusieurs personnes furent avalées par la Terre et les autres qui échappèrent au feu périrent par la mer ".
Jolie précision sur Atland, dans laquelle chacun aura reconnu l'Atlantide. Notons au passage que le Boek nous donne une étymologie originale de l'Atlantide. Selon Platon, ce nom vient d'Atlas, le Titan qui donna aussi son nom à l'océan où se trouvait son île-continent. Mais selon le Boek, l'Atlantide viendrait du nordique Aldland, la vieille terre, la terre ancienne. Tous ces détails troublants donnent le tournis.
Pur bonheur pour le chercheur que de découvrir ainsi une autre source que Platon pour attester de l'existence de l'Atlantide ! Et de son engloutissement... Cette précieuse source nous confirme aussi la force et la hauteur de la Vague du déluge, qui n'a pas épargné grand-chose, comme on va le voir. On note enfin le caractère meurtrier de la catastrophe, attribuée à trois causes concurrentes, des séismes, de gigantesques incendies et une submersion quasi-totale.
" C'est aussi sur la terre de Findaet au Twiskland que la Terre vomit le feu. Toutes les forêts brûlèrent les unes après les autres et quand le vent souffla vers nos terres, elles furent couvertes de cendres. Les rivières changèrent leur course et dans leur embouchure se formèrent de nouvelles îles de sable. Cela se poursuivit durant trois ans, puis finit par cesser et les forêts redevinrent visibles. Les rivages étaient méconnaissables. Plusieurs pays étaient engloutis ; ailleurs des terres étaient sorties de la mer et la forêt était détruite sur la moitié du Twiskland. Les gens qui restaient sont venus s'installer dans les endroits vides. Nos gens, qui étaient dispersés, furent exterminés ou pris en esclavage. La surveillance était doublement importante pour nous et le temps nous enseigna que l'union fait la force ". (Pierre de Châtillon, Bouleversements climatiques)
Sibérie, des mammouths congelés en quelques minutes, avec de la végétation non digérée dans l'estomac...
Témoignage incroyable, tellement incroyable même... qu'on n'y croit pas. En tout cas, pas à première vue. La forme du récit est trop moderne, comme l'est aussi le point de vue du narrateur. Si le mythe est authentique, le livre l'est-il ? D'où sort-il, au fait, ce livre étonnant ? Jacques Fermaut a reçu il y a une vingtaine d'années l'Oera Linda Boek envoyé par un ami hollandais. Il n'était alors que peu au courant des controverses suscitées par l'ouvrage et se lance dans son étude avec un a-priori favorable.
" Pour surprenante qu'elle fût, tant par sa langue que par son contenu, l'œuvre m'intéressa tout autant qu'elle me stupéfia ". Il s'agirait en fait d'un manuscrit du 13e siècle, qui s'est transmis soigneusement de père en fils au sein d'une chronique de l'histoire frisonne et plus particulièrement d'une famille hollandaise, celle des Over van Linden, qui se disait jadis Oera Linda. Le manuscrit est écrit dans une langue et dans un graphisme archaïque, réservé aux érudits. Il faut souligner qu'aucun des membres de la famille Over van Linden n'était capable de le lire.
Au terme d'une étude détaillée, Fermaut démonte le texte, traque la syntaxe et conclut ceci: l'OLB présente toutes les apparences d'un texte authentique. Le manuscrit " date les événements à partir de la submersion de l'Altland, survenue, d'après le texte, en 2193 avant Jésus-Christ. L'ouvrage est un fourre-tout de style biblique, mêlant genèse, textes religieux et sapientiaux, codes de lois, récits de périples de hardis navigateurs frisons, paraboles et relations historiques plus ou moins légendaires ". (http://home.nordnet.fr/~jacfermaut/oeralindaboekpres.html)
Un internaute note que la date de -2193 pour la submersion de l'Aldland lui semble vraisemblable, car avec un logiciel d'éphémérides " on remarque qu'il s'est produit cette année-là un alignement des planètes du système solaire, ainsi que de la Lune, des étoiles Aldébaran et Antarès ". On sait combien ces alignements planétaires sont réputés propices aux catastrophes, bien que ces faits d'observations ne soient guère étudiés par nos scientifiques (un alignement supplémentaire avec la fameuse 9ème planète (ou planète X) récemment soupçonnée exister n'est pas à exclure).
L'alignement planétaire de - 2193 aurait eu lieu dans la période du Jol. La période du Jol correspond grosso-modo à l'Avent, à la Saint-Nicolas et à Noël. Est-il possible qu'on ait fixé cette date pour se souvenir de la catastrophe ? La fête de Noël pourrait-elle être une commémoration de ce terrible cataclysme, après avoir été une fête des survivants ? Cette fin du monde au plus noir de l'année, suivie de longs mois de brumes et d'obscurité, justifie tout à fait la célébration des lumières, quand enfin elles reviennent...
Ce qui expliquerait cette bizarre angoisse partagée que la lumière ne revienne pas comme tous les ans. Pourquoi le solstice d'hiver est célébré depuis l'aube des temps ? Parce que les hommes du déluge ont craint que la lumière ne revienne plus. Les Celtes, comme tous les peuples antiques adeptes de la Vieille religion célèbraient le solstice au retour la lumière. Bien plus tard, les Chrétiens y ont rajouté la naissance de Jésus, dont la date de naissance réelle est inconnue. " Les fêtes " aujourd'hui sont surtout l'affaire des commerçants...
D'après Jacques Fermaut, " l'Oera Linda Boek repose très certainement sur une tradition vraie, d'une vénérable antiquité ". Le Saint-Suaire de Turin a-t-il pu être contrefait par un artiste et chimiste de génie ? De même, l'Oera Linda Boek pourrait-il être une contrefaçon ? En ce cas, elle est astucieuse et très bien faite. Ainsi, par exemple, la date de -2193 n'était pas donnée en clair dans le texte, elle a été déduite, ou plutôt calculée par des experts. Il y a ici tous les ingrédients d'un mystère digne de celui de l'arche perdue.
A moins qu'il ne s'agisse que d'une fable de plus ? "
http://eden-saga.com/fr/deluge-livre-hollandais-famille-over-de-linden-oera-linda-boek.html - extraits
" Certes, la date précitée était de nature à susciter la méfiance, la submersion de l’Atlantide se situant au XIIIe siècle avant Jésus-Christ d’après Jürgen Spanuth (L’Atlantide retrouvée ? Plon, 1954) tout comme L’invasion de la Méditerranée par les Peuples de l’Océan (ouvrage de Jean-Jacques Prado, L’Harmattan, 1992) qui en fut la conséquence. Mais, il semblait improbable que nos plats pays à fleur de mer n’eussent subi que cette seule catastrophe, d’autant que le Dr Ottema (1877) situait à cette époque une transgression cimbrienne ".
http://home.nordnet.fr/~jacfermaut/oeralindaboekpres.html - citations
Voir aussi cette étude récente très sérieuse sur ce manuscrit : http://fryskednis.blogspot.fr/2016/02/friesland-frisians-and-frisian-language.html
Vineta
" Vineta ou Wineta (parfois considérée comme ne faisant qu'une avec Jomsborg) est une ville légendaire qui se serait située sur la côte de la mer Baltique. On a cherché à la localiser à Wolin en Pologne ou à Zinnowitz sur l'île d'Usedom en Allemagne, puis près de Barth dans le Mecklembourg-Poméranie-Occidentale.
Les endroits au bord de la Baltique où Vineta a été cherchée, en vain...
La première mention écrite de la cité remonte aux alentours de 965 et est due au voyageur arabe Ibrahim ibn Ya'qub, émissaire du Calife de Cordoue : il parle d'un grand port « à douze portes » dans le nord-ouest du pays de Misiko (Pologne), dont les armées seraient supérieures à celles de « tous les peuples du Nord ». Une transcription possible de ses écrits pourrait être Weltaba, ce qui correspond au mot polonais moderne "Wełtawa" signifiant à peu près une place parmi les vagues.
vers 1075/80, l'évêque Adam de Brême écrivit à propos d'un emporium sur une île de l'estuaire de l'Oder, à l'est de son diocèse, où des Slaves, des Barbares et des Grecs étaient censés vivre et où des marchands saxons restaient pour le commerce. Harald Bluetooth avait une fois trouvé refuge là-bas. La plus ancienne écriture manuscrite conservée de ce manuscrit (11ème siècle) comprend une orthographe en Vimne ou Uimne, la deuxième plus ancienne écriture préservée (qui date d'environ 1200) parle d'une cité Uimne et Iumne ou Jumne (il n'y a aucune distinction entre les v et u ou i et j dans le script Latin de cette époque). Les copies les plus récentes du manuscrit utilisent principalement Jumne, dans une copie moderne tardive, le nom est orthographié Julinum et Juminem.
Entre 1140 et 1159, trois vitae d'Otto de Bamberg ont été écrits, utilisant le nom de Julin pour un lieu médiéval situé à l'emplacement de la ville moderne de Wolin (Pologne).
Entre 1163/1168, Helmold de Bosau a recopié presque mot à mot les phrases respectives écrites par Adam de Brême. La plus ancienne écriture préservée de la chronique de Helmold (vers environ 1300) a le lieu qui est orthographié en Uineta, corrigé par le copiste en Iuḿta (abréviation de iumenta ou iumneta). Les copies les plus récentes utilisent Jumneta dans le texte, mais dans l'en-tête du chapitre respectif, toutes les copies utilisent Vinneta.
Vers 1170, la saga nordique de Knytlinga rapporta un siège de "Jomsborg" par le roi dano-norvégien Magnus (1043) et une campagne contre ce lieu par le roi danois Valdemar I (1170).
Vers 1190, Saxo Grammaticus a rapporté la même campagne (de 1170) et aussi le séjour antérieur de Harald Bluetooth là-bas, mais a appelé la place Julin [um].
Au XIe et au XIIe siècle, des marchands parlent de la cité comme de l'une des plus puissantes de la Mer Baltique. L'évêque Adam de Brême écrit qu'elle est l'une des plus grandes villes d'Europe.
En 1170, une flotte danoise aurait détruit Vineta pendant la croisade de christianisation des Wendes.
Selon une légende, Vineta fut engloutie au cours d'une tempête en raison des péchés de ses habitants, ceci ayant été annoncé par des présages. Elle pourrait avoir disparu en fait en raison de la modification du cours des bras du delta de l'Oder.
la Carte de Abraham Ortelius (1527-1598) montrant une localisation de Vineta (1584).
Dans Europica Varietas (Kassa, 1620), le voyageur hongrois Márton Szepsi Csombor affirme que Vineta a été détruite par la foudre de Dieu, comme sa voisine Julinum, et engloutie par la mer. On pourrait voir ses bâtiments sous l'eau par temps clair.
Dans les années 1840, Timofeï Granovski considère que Vineta n'est qu'une légende médiévale. Il n'y a pas de preuve scientifique de son existence connue à ce jour ". (Mais on pensait la même chose pour Troie ou Rungholt par exemple... avant leur réelle découverte).
Une gravure sur bois montrant Vineta (illustration d'un poème - 1881)
On sait que la vase a été fouillée pendant 100 ans vers Swinoujscie, Peenemünde et Wollin. Après la dernière guerre mondiale, les fouilles ont été arrêtées : la côte de Poméranie était une zone tabou, usurpée par l'armée populaire nationale pendant la guerre froide... En 1998, un chercheur publie un livre et affirme que Vineta se trouvait entre Hiddensee et l'île de Rügen, un quatrième endroit non fouillé, d'anciennes terres ensablées et noyées. Il s'agit de Klaus Goldmann, qui est tout de même à l'époque conservateur principal au Musée de préhistoire et de la protohistoire à Berlin. Il a publié par la suite un livre de sa théorie, basée il est vrai sur de vrais artefacts trouvés tout autour de la région de Barth. D'innombrables fers de lance, de la poterie, fusaux et carreaux d'arbalètes, des brides argentées de chevaux et des os d'animaux abattus ont été trouvés dans la région. Personne ne savait qui a trouvé la ferraille du site...
Localisation de Vineta d'après Goldmann (1999)
Tout à coup, une explication fascinante s'offrait. " Les découvertes dispersées pourraient provenir de la banlieue de Vineta ", explique Friedrich Lüth de l'Office d'Etat pour la gestion du patrimoine à Schwerin, " Goldmann nous a amené sur une piste importante ". Mais où se trouvait l'endroit de la ville ? Au large, des pêcheurs signalèrent une structure en bois en bordure de Barth. On n'en rapporta qu'un piège à poissons...
Mais les archéologues ne se découragèrent pas et on découvrit d'étonnantes choses sur les bords de la Baltique : des céramiques et monnaies de la Perse, de l'Arménie et même de Bagdad ont été découvertes. Les pelles sont tombées sur des restes de digues et de grands domaines antiques... Des comptoirs commerciaux existent par exemple au 8ème siècle à Ralswiek (Rügen) et Reric (Wismar Bay), y amenant de fiers drakkars vikings comme des voiliers des différentes colonies baltes de l'ancienne russie, ou même de Kiev, mais aussi, via les fleuves comme le Dniepr, des épiciers orientaux de la lointaine Constantinople. Les écrits arabes parlent déjà des Slaves comme étant un peuple ayant dominé l'amélioration de la terre, transformant des marécages et des zones inondées en terre agricoles luxuriantes. Des barrages et déversoirs ont dompté l'Oder rageux, des champs de maïs et de blé ont surgi...
Qu'était Vineta au coeur de cette zone turbulante de commerçants ? Des sources signalent que dans la ville, des Saxes et des Slaves, et des "Grecs et barbares" co-existaient - une image iconique multiples avec un mélange des églises orthodoxes et une croyance qui était aussi orientée vers l'Église d'Orient. Goldmann estime le nombre de résidents à environ 20000-30000 : " Aucune ville européenne à cette époque n'était plus grande ".
Un telle " boomtown ", située juste à la frontière de l'Empire romain germanique, doit avoir été une horreur pour les princes allemands. Faisant glisser leurs impôts à travers leurs doigts. Le christianisme a éclaté en camps hostiles - Par le Grand Schisme de 1054, la situation a empiré. Rome était alors sur une ligne dure : Le Ostler orthodoxe étaient les nations qu'ils devaient tuer. La tension a éclaté évidemment en un terrible carnage. Goldmann suppose que Vineta a été attaquée à plusieurs reprises vers les 11ème et 12ème siècles, par des mercenaires et des croisés. Helmold a rapporté que des attaquants danois avaient détruit les digues et les barrages dans la région de la baltique et Vineta a été inondée de cette façon...
Que ce scénario soit vrai, doit maintenant être déterminé par les archéologues. De nouvelles recherches ont été annoncées. La société nautique Nord veut faire des scans de Barth Bodden avec deux sonars. " Si là-bas il y a des portes et des palais en bois ", dit le directeur général Roland Atzler, " nous allons les trouver "... (...).
Un article de MATTHIAS SCHULZ dans Der Spiegel (1999) - extraits traduits par Yves Herbo. =
spiegel-1999-38-14799667.pdf (330.26 Ko)
Il faut aussi noter que Heinrich Heine et Ferdinand Freiligrath ont écrit des poèmes sur la ville mythique. Johannes Brahms a mis en musique sa chute...
Ref. : Schmidt, Roderich: Das historische Pommern. Personen, Orte, Ereignisse (Veröffentlichungen der Historischen Kommission für Pommern, Reihe V, Forschungen Bd. 41), Köln / Weimar 2007, S. 70-72.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vineta
http://en.wikipedia.org/wiki/Vineta
http://evols.library.manoa.hawaii.edu/bitstream/handle/10524/32129/41-Volume3.pdf?sequence=1
https://toniglenn.wordpress.com/tag/vineta-karte/
Klaus Goldmann, Günter Wermusch: "Vineta". Gustav Lübbe Verlag, Bergisch Gladbach
L'anomalie 2 examinée de près d'après le scan original par Marc-Philippe Evrard en 2012, avec des essais de pyramide ou bâtiment qui correspondent bien sûr aux thèses d'une civilisation mondiale et, de plus, de la possible Vineta, ou Aldland... :
Les anomalies découvertes par 90 mètres au fond du Golfe de Botnie de la Mer Baltique (en 2011) pourraient-elles être des vestiges de Vineta ? On a pu voir (entre autres vers la cité engloutie de Rungholt en Allemagne - qui a fini par être découverte, elle, et dont je vais parler prochainement - que des vestiges peuvent être déplacés sur de grandes distances par un tsunami (ou "déluge" qui ne pourrait être qu'un autre mot pour tsunami)... et la cité/port antique ou médiévale a pu être aussi mal située dans les écrits... On sait par exemple de façon certaine que la déglaciation et la fonte des glaciers sur la péninsule scandinave fait que, après un enfoncement et inondations des terres à cause du poids de ces glaces, l'effet inverse a lieu actuellement, le poids des glaces disparaissant à nouveau : des îles englouties réapparaissent d'un côté, alors que de l'autre la montée des eaux (à cause du réchauffement climatique) continue encore, voir s'accélère... tous ces mouvements + des grosses tempêtes et même des tsunamis (séismes) enregistrés expliquent largement la disparition de plusieurs ports et cités en bordure du continent ou sur des îles du Nord européen...
Yves Herbo et traductions, Sciences et Faits et Histoires, https://herboyves.blogspot.fr/, 03-11-2016