Ceci est un extrait des recherches actuelles sur la mystérieuse civilisation Anasazi du Canyon Chaco au Nouveau-Mexique (USA). Cette civilisation s'est développée largement, sur une zone aussi grande que l'Irlande, entre le 6eme siècle et le 13eme siècle de notre ère, mais des traces de chasseurs-cueilleurs sont datées de -5000 ans dans les environs. Notons que les actuelles tribus des Hopi et des Zuni, en Arizona, considèrent le peuple Chaco comme étant leurs ancêtres. Un peu plus loin encore la Nation Navajo suppose un lien aussi.Son organisation reste mystérieuse avec à priori un nombre de grandes maisons regroupant une élite de quelques grandes familles dirigeantes, entourés de plus petites structures habitant des familles plus modestes, des prêtres et autres dignitaires. On sait que l'influence du peuple Chalco a atteint l'Amérique Centrale, sans comprendre obligatoirement les raisons de cette influence. Un long article a été publié sur cette étude : May 27, 2017, issue of Science News with the headline, "Seeing Chaco in a New Light: A slew of studies try to piece together an early American society." - https://www.sciencenews.org/article/chaco-canyons-ancient-civilization-continues-puzzle
Un extrait de cette étude attire l'attention de part son étrangeté génétique (il y a aussi des études comparatives d'ADN dans ce rapport non liées à cette particularité, mais qui feraient descendre tous les squelettes analysés d'une élite régnant pendant les 330 dernières années (ou 10 générations) à une seule mère originelle : une véritable dynastie possiblement matriarcale) :
" Une des singularités les plus vexantes de l'ancienne population concerne les pieds. Les anciens résidents de Chaco semblent avoir considéré les personnes à six orteils comme spéciales. L'art rupestre dans Chaco Canyon comprend ces représentations de pieds avec des orteils supplémentaires.
Les anciens résidents de Chaco semblent avoir considéré les personnes à six orteils comme spéciales. L'art rupestre dans Chaco Canyon comprend ces représentations de pieds avec des orteils supplémentaires. Des empreintes de pas et des empreintes de mains portant six doigts apparaissent également sur plusieurs murs en plâtre de Pueblo Bonito.
" Les personnes à six orteils semblent avoir eu un statut spécial à Pueblo Bonito , affirme l'archéologue Patricia Crown de l'Université du Nouveau-Mexique à Albuquerque. " Ceux qui avaient six orteils ont apporté l'honneur social dans la société Chaco ", soutient Crown. " Nous ne savons pas pourquoi les gens de Chaco étaient tellement intéressés par les pieds ou ce que les pieds symbolisaient pour eux ".
Reconstitution de Pueblo Bonito
Une revue des squelettes et des artefacts de Pueblo Bonito menés par Crown et ses collègues, publiée dans l'Antiquité américaine de juillet 2016, a identifié trois individus ayant six-orteils parmi les sépultures. Un seul cas avait déjà été remarqué - un homme moins honoré placé sous le plancher de la salle 33. On ne sait pas à quel point il y avait eu de naissances avec plus de cinq orteils ou doigts dans l'ancien sud-ouest des États-Unis. Cette condition affecte actuellement environ 2,4 sur 1000 Américains autochtones. Des empreintes de pas et des empreintes de mains portant six doigts apparaissent également sur plusieurs murs en plâtre de Pueblo Bonito.
L'art rupestre dans Chaco Canyon représente près de 800 pieds humains, avec un peu partout de trois à huit orteils. Sur 13 anciennes sandales récupérées à Pueblo Bonito, septcomprennent des extensions tissées sur la bordure extérieure pour un sixième orteil. Les cultures anciennes du sud du Mexique et de l'Amérique centrale représentaient parfois leurs dieux avec six orteils. " La tradition de Chaco a probablement considéré les pairs supplémentaires comme spéciales mais pas divines ", dit Crown. " Parmi les trois individus à six doigts, ayant eu l'honneur présumé d'un enterrement à Pueblo Bonito, un seul se trouvait dans une tombe élaborée. Un tel traitement aurait été appliqué aux trois si un orteil supplémentaire signifiait un statut divin ", dit-elle.
Pueblo Bonito
C'est une conclusion préliminaire, cependant. " Les habitants de Chaco ont constamment retravaillé et reconstruit Pueblo Bonito pendant plus de 300 ans, de sorte que déchiffrer précisément ce qu'il s'est passé dans les nombreuses chambres de la grande maison et à des moments particuliers est difficile. Déterminer les origines de Chaco est tout aussi difficile, dit Stephen Plog de l'University of Virginia à Charlottesville. Pueblo Bonito et de nombreuses autres structures de Chaco ont été construites sur des sols qui se sont accumulés lorsque les ruisseaux de Chaco ont de temps en temps inondés les sols. Personne n'a cherché des précurseurs possibles de l'ancienne société, enterrés sous toute cette terre. Les chercheurs essayant de craquer les secrets de Chaco alors qu'ils sont chargés de tant d'inconnus cruciaux peuvent être excusés de se sentir comme cette femme enceinte enterrée à l'intérieur de Pueblo Bonito - coupée au niveau des genoux... "
Disparus mystérieusement il y a environ 700 ans, on suppose que les Anasazi ont abandonné les lieux à cause d'une sécheresse persistente (50 ans) et sont partis vers les Montagnes Rocheuses, créant lors de leur migration des tribus comme les Hopi. Les constructions des Anasazi sont demeurées les plus imposantes en Amérique du nord (jusqu'à 6 étages) jusqu'au 19ème siècle et les premiers buildings... On sait aussi qu'ils avaient de très bonnes connaissances en astronomie de par l'orientation de leurs bâtiments : Les alignements de bâtiments du site archéologique de Chimney Rock prouvent que les Anasazis comprenaient et savaient prévoir le cycle draconitique de la lune, qui dure 18,6 ans... Très doués en irrigation, en tissage du coton, Le système de routes chacoanes était étendu et impressionnant. Près de 400 miles (plus de 640 km) de routes préhistoriques ont été identifiées. Ce système a relié Chaco à d’autres communautés et région de ressources ce qui a créé également des communications entre ces communautés extérieures. Une des plus longues routes allait vers le nord, menant aux communautés de Salmon et Aztec... On n'a pas trouvé trace d'une écriture identifiable, ni de la roue, ni d'une monnaie d'échange.
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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