Un bloc géant de Bimini reposant sur des petits piliers de pierre...
J'ai déjà parlé à plusieurs reprises des revendications de plusieurs chercheurs, dont de réels scientifiques, concernant des structures artificielles qui seraient englouties à divers endroits de la région des Caraïbes, Floride, Bermudes et Antilles. Cette vaste zone de l'Atlantique, en face du Mexique et de la mosaïque de petits états de l'Amérique Centrale recèle bien des mystères et légendes depuis que Christophe Colomb lui-même ait décrit dans son journal de bord, à son arrivée dans les parages, une observation étrange de lumière "non-naturelle" (ce que certains recensent comme une des plus anciennes observations d'OVNI historique) et que les premières annales des mystérieuses disparitions de navires (ou d'avions) du Triangle des Bermudes soient enregistrées...
Vous trouverez d'ailleurs en bas de cet article toute une série de liens qui vous enverront vers les différents articles déjà publiés ici sur cette région.
Je suis loin d'avoir encore pu détailler toutes les légendes et histoires de cette région néanmoins, car il y en a toujours à découvrir ou à préciser, comme vous le montre ce nouvel article qui ajoute donc encore quelques lignes et images à celles déjà produites, pour mon plus grand plaisir et le votre je l'espère.
Je n'en avais pas encore parlé car cette histoire recèle maintenant peu de "surprises" et de nouveautés... mais il est tout de même intéressant de la rappeler car cette réelle cité engloutie nous permet tout de même d'affirmer, avec preuves, que si la chose s'est bien produite il y a peu de temps (relatif mais historique), il a très bien pu aussi se produire dans une période plus lointaine dont nous n'avons plus le souvenir... tout comme les futurs montées des océans dans ces régions assez basses sur l'eau peuvent malheureusement reproduire dans l'avenir les mêmes catastrophes...
Port Royal englouti - Jamaïque
Il y a bien eu, historiquement, une cité d'engloutie ici, et il s'agit de la ville de Port Royal en Jamaïque :
C'est en 1494 que Christophe Colomb met les pieds à Xamaica, comme l'appelaient les véritables originaires de l'île, les Indiens Arawaks, arrivés probablement depuis des millénaires mais qui seront tous pratiquement massacrés sous le joug de la couronne d'Espagne en 150 ans. Les conquistadors espagnols vont y fonder un comptoir important nommé Spanish Town. Mais les lieux intéressent également la couronne britannique et, dès 1655, les anglais débarquent dans le sud de l'île et finissent par l'occuper. Dès l'année suivante, ils fondent Port-Royal et sa garnison qui empêchera désormais les espagnols de reprendre l'île malgré deux tentatives en 1657 et 1658... Les britanniques n'hésitent pas à demander la participation des corsaires et autres flibustiers de participer à la défense de l'île contre les espagnols et les français, et Port-Royal devient également la capitale des pirates, dont le célèbre (et cruel) Henry Morgan en profitera pour y régner et y créer le code des pirates et même d'y être officiellement nommé gouverneur de l'île. En effet, bien qu'emprisonné et emmené en Angleterre en 1672 pour piraterie et cruauté, une étrange chance lui sourit toujours et il est finalement fait chevalier en 1674 par Charles II, grâce à son allégeance envers les Stuart ! Il retourne en Jamaïque et est nommé Lieutenant-Gouverneur, avec l’octroi de deux grandes plantations de cannes à sucre. Bien que la piraterie se calme et que les flibustiers commencent à partir dès son retour, c'est ici que l'étrange et la légende apparaissent : des prophéties affirment que la ville est maudite à cause de la cruauté et des blasphèmes perpétrés par les pirates et leurs trafics de prostituées et d'esclaves. Néanmoins, Morgan sera nommé gouverneur général de l'île en 1684, un très grand honneur pour un ancien pirate, et l'est encore quand il y meurt mi 1688...
Port-Royal englouti - Jamaïque
Et c'est peu après (semble-t-il) le quatrième anniversaire de sa mort, que la malédiction est activée : Morgan est enterré au cimetière de Palisadoes, près de Port Royal, mais un énorme séisme, accompagné d'un raz-de-marée survient peu avant midi le 7 juin 1692. Lors de la troisième secousse, un éboulement sous-marin entraîne sous les flots le port et le centre-ville. Palisadoes est maintenant une île et l'ancien cimetière a disparu. Lors de cette catastrophe, plus de 2000 personnes vivant sur place ont été tuées. La légende parle également d'une énergie mystérieuse à l'origine de l'incident...
Port-Royal englouti - Jamaïque
Autre mystère : Morgan est mort sans enfants, laissant toute sa fortune à Mary, sa femme. Malgré tout, il est, pour les spiritualistes britanniques du xixe siècle, l'un des esprits principaux à se manifester, en tant que « John King ». Les esprits de sa femme et sa fille, toutes deux appelées « Katie King » firent aussi d'importantes apparitions. « Katie King » (sa fille) fut rendue célèbre par la médium Florence Cook...
Notons aussi pour compléter que la célèbre série de films "Pirates des Caraïbes", avec l'acteur Johnny Depp, montre à plusieurs reprises la ville de Port-Royal reconstituée...
Un autre endroit, dont j'ai déjà parlé dans d'autres articles (voir ci-dessous), est l'île de Bimini et (au moins) une structure étrange nommée "la Route de Bimini" par les chercheurs, depuis sa découverte dans les années 1960... Pour plusieurs chercheurs, il s'agirait plutôt d'un ancien port. Je pense qu'il n'est pas inutile de rappeler ici la visite, dans les années 1970, de l'équipe du célèbre Commandant Cousteau et de son fils Philippe Cousteau. Cette visite avait tout de même permis de valider l'hypothèse d'une structure artificielle grâce à deux preuves filmées sur place, et dont voici quelques photos tirées du documentaire de l'époque qui est en ma possession encore. Même s'il a été apparemment établi grâce à un carottage que ces pierres calcaires sont du même type que celui couvrant tout le sous-sol de la région, il a également été établi (et filmé) que ces gros blocs de pierre (certains de 15 tonnes !) ne sont pas homogènes avec le sous-sol : ils reposent sur des petits piliers et pierres, il y a un espace entre ces blocs et le sous-sol. Il est donc très probable qu'ils aient été en effet taillés sur place, mais tout aussi probable qu'ils aient été soulevés artificiellement afin qu'un espace soit ménagé sous eux (pour évacuation des eaux lorsque ces blocs étaient en surface ?) et des piliers glissés en-dessous. La deuxième preuve est tirée du plan de la structure établi par l'équipe de Cousteau, qui dénote une série et organisation d'une nombre de blocs trop répétitive pour être le fait de la nature. De plus, une coïncidence étrange laisse apparaître les chiffres 6 et 5 à la suite, chiffres cités par Platon lui-même quand il a décrit leur importance au niveau du calendrier des atlantes. Je vous laisse redécouvrir les images du port de Bimini (en forme de J inversé ou de trombone non fermé selon les commentaires), qui, en tout cas, ferme bien l'accès d'une ancienne baie engloutie (vers le néolithique selon la montée des eaux !) que l'on devine derrière lui... :
Sous les gros blocs, des piliers de pierre ménageant un espace : les gros blocs ne reposent pas "naturellement" sur le fond... il semble que le "pont" englouti de blocs de pierre entre l'Inde et le Sri Lanka, le Pont d'Adam-Rama, dispose des mêmes aménagements que visible ci-dessus...
Sur ce plan établi sur place, on découvre qu'il y a une série de 5 très gros blocs de 15 tonnes suivis d'une série de 2 X 6 (12) blocs plus petits disposés à l'un des endroits-clés de la structure (dont une partie est toutefois probablement ensevelie sous les sables) : cet aménagement a peu de chance d'être naturel... et la coïncidence avec les chiffres de l'Atlantide de Platon est étonnante ! Le scientifique accompagnant l'équipe Cousteau est pratiquement certain de son artificialité et suppose qu'il ne pouvait s'agir de l'Atlantide en elle-même mais plus probablement d'une colonie, d'un port avancé de cette civilisation disparue...
Images tirées du documentaire "A la Recherche de l'Atlantide" par le Commandant Cousteau (année 1978).
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
Questions / Réponses
Aucune question. Soyez le premier à poser une question.
Commentaires
1
Catherine
Le 13/10/2015
moi qui aime les histoires ancienne , j'ai adorée celle ci . très belle prise de vue, il devais êtres magnifique ce port