Des gravures préhistoriques racontent une histoire cosmique
Mise à Jour : Découverte d'un "homme-oiseau" en Sibérie
Une partie de l'art ancien situé dans la carte du cosmos de l'humanité aux États-Unis est comme relié avec une ancienne religion. Une équipe de scientifiques a découvert une série de gravures et dessins placés stratégiquement en plein air et dans des grottes préhistoriques par des groupes de colons amérindiens qui dépeignent leur compréhension cosmologique du monde autour d'eux.
Ces dessins découverts en Alabama montrent des figures anthropomorphes et deux cercles, le tout teint en rouge. Credit : Jan Simek, Alan Cressler, Nicholas Herrmann and Sarah Sherwood / Antiquity Publications LTD.
" L'objet de cette œuvre, ce dont ils tiraient des dessins, nous savons depuis longtemps que c'était mythologique, cosmologique, " a dit Jan Simek, un archéologue à l'Université de Tennesseet. " Ils dessinaient des images d'hommes-oiseaux qui étaient des personnages importants dans l'histoire de leur origine et de leurs légendes de héros, et donc nous savions que c'était une chose religieuse et de ce fait, nous savions que potentiellement cela se référait à cet univers multiniveaux qui était le fondement de leur cosmologie. " : Voir la suite et la Mise à Jour ci-dessous :
Simek et son équipe ont étudié cet art à partir de 44 sites en plein air et 50 sites rupestres. La première représentation de ce type de stratification cosmologique remonte à environ 6000 ans, mais la plupart de l'art est plus récente, environ autour du 11ème au 17ème siècles.
Les chercheurs ont remarqué que certains types de dessins et de gravures apparaissent uniquement dans des zones spécifiques du plateau. Par exemple, les gravures en plein air en haute altitude sont concernées par le travail du soleil et des interprétations artistiques du " monde d'en haut " qui comprennent des représentations de forces météorologiques, des corps célestes et des personnages qui peuvent exercer une influence sur les humains.
Les dessins et gravures du " Monde inférieur " se trouvent dans les zones sombres comme des grottes qui se cachent du soleil. Habituellement, cette couche du monde est associée à la mort, l'obscurité et le danger.
Le « monde intermédiaire » est représentatif de la réalité qui entourait l'homme préhistorique sur une base quotidienne. Ces dessins ont été trouvés dans les deux environnements en plein air et des grottes, mais pour la plupart, ils ont été trouvés dans les altitudes moyennes du plateau. " Cet univers en couches était une étape pour une variété d'acteurs qui comprenaient des héros, des monstres et créatures qui pouvaient traverser entre les niveaux ", a déclaré Simek dans un communiqué.
Les scientifiques ont utilisés des scaners de façons non invasives pour révéler des dessins presque effacés. Credit : Jan Simek, Alan Cressler, Nicholas Herrmann et Sarah Sherwood / Antiquity Publications LTD.
Bien que les représentations de la plupart des acteurs ont été trouvés dans des altitudes faibles, hautes et moyennes, leur coloration concerne la structure cosmologique globale de l'univers, dit Simek. Les personnages dessinés en rouge - la couleur de la vie - se retrouvent dans les sites d'altitude plus élevées, tandis que le noir a été utilisé pour dessiner des figures trouvées dans le monde inférieur.
L'image dessinée dans ce pictogramme au noir de charbon de bois a été trouvée dans une grotte du Tennessee où se trouvaient également des "artefacts religieux" préhistoriques.
CREDIT: Jan Simek, Alan Cressler, Nicolas Herrmann et Sarah Sherwood / Antiquité Publications LTD.
" Les choses dominantes que nous voyons toutes ensembles sont des images de l'homme, ce que nous appelons anthropomorphes," dit Simek à LiveScience. " Ils ne sont pas tous des êtres humains, certains d'entre eux sont clairement un peuple mythologique ou un peuple qui a mélangé les caractéristiques animales et humaines."
Ces scorpions donnent un aperçu aux archéologues du "monde inférieur" dans la cosmologie des peuples indigènes.
CREDIT: Jan Simek, Alan Cressler, Nicolas Herrmann et Sarah Sherwood / Antiquité Publications LTD.
Ces représentations de l'univers peuvent également contribuer à éclairer la compréhension du monde moderne.
" C'est une conception humaine très fréquente de dire qu'il y a différents niveaux de l'être, différents niveaux de réflexion et différents niveaux de connexion avec la condition humaine ", a déclaré Simek. " Je pense que tous les gens ont fait ça à un niveau ou à un autre."
http://news.discovery.com/history/art-history/cave-paintings-artists-111116.htm + http://www.livescience.com/37750-cave-art-cosmology-photos.html - Toutes photos : Credit : Jan Simek, Alan Cressler, Nicholas Herrmann et Sarah Sherwood / Antiquity Publications LTD.
Yves Herbo : Les découvertes plus anciennes en Europe de l'art Cro-magnon notamment font également référence à ce type de vision cosmologique de l'environnement par l'homme préhistorique suivant notre raisonnement moderne, mais il y a ici et encore toujours une référence à une autre perception de la réalité par l'Humanité d'alors et qui, de toute évidence, s'est manifestée tout au long de l'Histoire de l'Humanité : les témoignages et preuves par les dessins et gravures d'un apprentissage et de contacts de l'Humanité avec un ou des peuples "venus du ciel", portant des ailes, pouvant voler ou étant en rapport avec le cosmos. Bien sûr, cela amène la connaissance et le progrès, mais aussi la peur pour ceux qui ne comprennent pas et un ascendant, un pouvoir pour ceux qui comprennent : tout comme dans le Pacifique pendant la guerre 39-45, des tribus isolées dans des îles ont commencé à adorer les "dieux-avions" américains ou japonais qui survolaient leurs îles et a en faire des totems, l'homme préhistorique a vénéré ce peuple éducateur venu du ciel, cet homme-oiseau que l'on trouve partout dans le monde pour cette période de -30 000 à - 5000 ans pour les gravures, juste après la disparition des néandertaliens (un hasard ?). Même les Sumériens ont représenté leurs anciens dieux avec des ailes, les textes hindous ne sont pas en reste sur le sujet et de nombreux auteurs n'hésitent pas à inclure les anges de l'ancien testament dans le même sujet commun évident... il y a une autre évidence qui transparaît également dans tous ces dessins et gravures préhistoriques, y compris dans des endroits très sombres de nos jours : la volonté de leurs auteurs de montrer la réalité de leur environnement dans toute sa simplicité, y compris et souvent à travers les animaux qu'ils côtoient : ces êtres-oiseaux ou peuple mythologique éducateur selon notre interprétation moderne ont bel et bien un fondement historique, comme toute mythologie et l'ignorer pour ne garder que la partie légende et religion est indigne d'une science réaliste...
Mise à Jour : Découverte d'un "homme-oiseau" en Sibérie :
Deux tombes exceptionnelles car uniques de ce type, remontant aux environs de 5000-4500 ans avant maintenant ont été mises au jour sur le site d’Oust-Tartas II, une zone marécageuse du district de Vengerovsky, dans la région de Novossibirsk, en Sibérie.
Vue aérienne du site archéologique d'Oust-Tartas II.Crédit : Institut d'Archéologie et d'Ethnographie de Novossibirsk.
C'est dans l'immense steppe sibérienne, l'un des espaces les plus vastes du monde situé aux confins de l'Europe et de l'Asie, que l'existence d'exceptionnelles sépultures exhumées en 2018 a été récemment révélée par le quotidien russe Siberian Times. De précieux vestiges issus d'une importante nécropole de l'Age du Bronze, appartenant à la culture Odinovo qu'étudie Vyacheslav Molodin, professeur à l'Académie des sciences de Russie, sous l'égide duquel se déroulent ces travaux. La culture Odinov était dominante à l'âge de bronze localement. Il s'agissait d'une population de chasseurs qui pratiquaient l'élevage d'animaux, le travail du bronze et de la céramique.
Cette société de l’orient russe – comme nombre d’autres – est peu connue des spécialistes occidentaux et est décrite comme ayant occupé le bassin de la rivière Ichim, au sud-ouest de la Sibérie. Pour la replacer dans un contexte historique, il faut préciser qu’elle se développe au moment où, par exemple en Egypte, le pharaon Mykérinos, fils de Kephren, fait ériger la dernière des trois grandes pyramides du plateau de Gizeh. « Parmi la trentaine de tombes que nous avons découvertes sur place et analysées, nous n’avions jamais rien trouvé d’aussi étonnant», a ainsi expliqué à la presse Lilya Kobeleva, de l’Institut d’archéologie et d’ethnographie de Novossibirsk, responsable de la fouille. L’une des dépouilles était en effet parée d’une cinquantaine de becs d’oiseaux !
Une cinquantaine de becs d'oiseaux accompagnaient ce défunt. Une découverte à ce jour unique en Sibérie.Crédit : Institut d'Archéologie et d'Ethnographie de Novossibirsk.
Ils provenaient en particulier de hérons et de grues, mais les ornithologues ont encore du pain sur la planche pour déterminer toutes les espèces possiblement présentes. Cet assemblage pourrait émaner d’un collier ou avoir été porté comme ornement sur un vêtement. « Pourrait-il constituer les restes d’une armure ? D’un costume rituel ? », s’interrogent les experts russes.
En laboratoire, lors de l'identification des becs d'oiseaux.Crédit : Institut d'Archéologie et d'Ethnographie de Novossibirsk.
Non loin de l’« Homme-oiseau », tel qu’il a été nommé depuis, une autre inhumation intrigante est apparue. Celle d’un homme adulte à proximité duquel reposaient les corps de deux enfants âgés de 5 ans et 10 ans. Mais c’est un objet singulier qui a retenu l’attention des chercheurs. " Une pièce étrange dégagée près du crâne qui s’est avérée être composée de lames hémisphériques en bronze, ressemblant presque à une paire de lunettes ", a précisé Lilya Kobeleva. S’agirait-il de restes d’un masque ? d’une coiffe ? Des fragments de matière organique, peut-être de l’écorce, ont été recueillis non loin.
Autre sépulture aux "lunettes" en bronze et pierres polies en demi-lune.Crédit : Institut d'Archéologie et d'Ethnographie de Novossibirsk.
YH : Notons qu'il s'agit toujours d'interprétations de la part des archéologues en ce qui concerne les artefacts qu'ils ne comprennent pas : ils sont attribués systématiquement à des "objets rituels ou culturels". Pourtant, une autre explication toute aussi logique peut apparaître en ce qui concerne cette "paire de lunette" sans visibilité : celle d'un cache-oeil (comme il en existe aujourd'hui), permettant de dormir sans être gêné par la lumière... Ou encore la survivance de réelles lunettes ayant existé à des temps plus anciens, lors de la dernière glaciation, et qui permettaient de se protéger de la luminosité aveuglante des glaces (voir les descriptions des figurines asiatiques (Jomons et autres) montrant ce type de "lunettes", utilisant probablement des éclats de cristaux transparents...).
Crédits : Institut d'Archéologie et d'Ethnographie de Novossibirsk, siberiantimes.com
Les trouvailles ne se sont toutefois pas arrêtées là. Près du bras gauche de la dépouille et autour de sa taille, cinq pierres polies en forme de croissant de lune étaient également disposées. « Ces pendentifs sont typiques des cultures de l’âge du bronze décrites dans l’Altaï, en Khakassie et du côté du lac Baïkal », précise Lidia Zotkina, préhistorienne de l’Institut d’archéologie et d’ethnographie de Novossibirsk. Qui étaient donc ces deux hommes ? Quel rôle ont-ils pu jouer au sein de ces cultures protohistoriques ?
Face à la tombe de l'homme aux becs d'oiseaux et celui aux enfants. Notez que les corps des adultes ne sont pas allongés, mais adossés ou ayant la tête sur un oreiller de pierre.Crédit : Institut d'Archéologie et d'Ethnographie de Novossibirsk.
Crédits : Institut d'Archéologie et d'Ethnographie de Novossibirsk, siberiantimes.com
Les scientifiques russes estiment qu’il pourrait s’agir de lointains ancêtres de chamanes, nom attribué aujourd’hui en Sibérie aux intercesseurs entre le monde des humains et celui des esprits et forces surnaturelles. Des découvertes qui ouvrent une fenêtre sur un système magico-divinatoire fort ancien encore partagé par de nombreuses communautés actuelles du grand nord. " Les deux hommes devaient avoir des rôles spéciaux dans la société ", suggère Lilia Kobeleva. " Ils étaient peut-être des sortes de prêtres ", dit-elle.
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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