Des plans et des théories sur Gizeh et sa Grande Pyramide
Philippe Lheureux et Stéphanie Martin
Les théories, plans géographiques et du sous-sol du plateau de Gizeh en Égypte et de son exceptionnel ensemble architectural ne manquent pas et je ne vais pas parler de toutes ici, d'autres sites ont déjà répertorié une partie de ces théories, en notant que celle de Jean-Pierre Houdin, sur la construction de la Grande Pyramide elle-même, à l'aide d'une rampe externe pour 65% de sa taille, une rampe interne pour le reste et un système de contrepoids au niveau de la Grande Galerie pour les plus lourdes pierres, semble la plus appréciée des spécialistes actuellement. Mais il y a d'autres théories concernant d'autres aspects et possibilités architecturales et aussi sur le système de contrepoids, de levage hydraulique ou non, des salles secrètes à trouver encore, et aussi des souterrains et sous-sols inconnus encore...). On sait maintenant qu'un port existait à proximité et que l'eau arrivait largement à proximité des pyramides, éliminant beaucoup des problèmes liés au transport des lourdes pierres. Je ne vais m'intéresser ici qu'aux travaux de quelques auteurs qui veulent partager et faire découvrir leurs travaux sur le sujet et qui m'ont demandé ce que j'en pensais et d'en parler si je le désirais. Une démarche de relation humaine normale à mon sens dans le sens de l'info au public et qui ne constitue pas une adhésion ou une préférence pour une théorie plutôt qu'une autre. Mais toujours basée sur le fait qu'on ne peut se poser des questions ou même répondre si on ne sait même pas que cela existe... et c'est valable pour tout public !
Je vais commencer par la théorie sur le Mécanisme Secret de la Grande Pyramide de Philippe Lheureux. Un résumé avec juste le début car la théorie est expliquée en de nombreuses pages qui prennent tout un site internet, dont vous trouvez le lien en-dessous de cet article, et qu'il est indispensable de visiter pour voir tout le travail accompli et toutes les infos.
Cette théorie repose sur le vérin hydraulique et voici ce qu'en dit en présentation l'auteur : " Si ma théorie est exacte, Blaise Pascal né le 19 Juin 1623 à Clermont Ferrand et inventeur du vérin hydraulique, n’a fait que redécouvrir ce que les constructeurs de la pyramide de kheops connaissaient déjà il y a 2560 ans avant JC. L’histoire n’est vraiment qu’un éternel recommencement ! Mais comment expliquer que les égyptologues et les architectes ayant étudié la pyramide avant moi, soient passés à coté de ce principe de base enseigné dans tous les lycées de France ? La première idée quand on découvre un conduit n’est-elle pas de le remplir d’eau au moins virtuellement pour voir ce qui se passe ? "
" Première partie du mécanisme
Et si la chambre du roi n’avait jamais été destinée à servir de tombeau ?
Les égyptologues et les architectes ayant étudié le monument et qui, il est vrai, y cherchaient avant tout un tombeau sont-ils passés à coté de la véritable utilisation de cette chambre ?
C’est en tout cas ce que semble démontrer une analyse plus approfondie des « chambres de décharges », cette structure étrange, constituée de cinq plafonds successifs en granit, coiffants la chambre du roi.
" Gilles Dormion le dit lui-même dans son livre « La chambre de Khéops » publié en 2004 aux éditions Fayard.
« Si le terme de « chambre de décharge » est évocateur, il n’est cependant pas tout à fait justifié ici. Ce qui protège réellement la chambre du roi des charges considérables qu’elle aurait à subir, c’est la « voûte de décharge » en chevrons qui coiffe l’ensemble de la structure. » Alors quel était le but réel des constructeurs en rajoutant autant de poutres entre la chambre du roi et la voûte de décharge ?
Croquis extrait du livre "La chambre de Kheops" de Gilles Dormion
Presque deux mille deux cent tonnes de granit (venant de carrières situées à 960 km de la grande pyramide), ont ainsi été rajoutées au dessus de la chambre du roi sans raison apparemment logique. Quand on sait que la plus grosse des poutres avoisine les 63 tonnes, il devait forcément y avoir une bonne raison !
Une des explications les plus sérieuse avancée jusqu’ici, était que cette structure servait à rehausser les chevrons pour que ceux-ci n’appuient pas sur la grande galerie et supportent moins de poids. Il s’agirait donc de chambres de rehaussement.
Cette solution, même si elle contient une part de vérité structurelle, ne résiste pourtant pas longtemps à l’analyse critique. Non seulement la chambre de la reine, située à un niveau nettement inférieur à celui de la chambre du roi, s’en sort très bien avec sa seule voûte à chevrons mais il était beaucoup plus simple d’éloigner horizontalement la chambre du roi de la grande galerie pour solutionner le problème de la descente de charge !
Ceux qui soutiennent cette hypothèse de rehaussement admettent aussi que l’architecture interne de cette pyramide a fait l’objet de plusieurs modifications au cours des travaux. L’abandon de la chambre souterraine et de la chambre de la reine semble leur donner raison, mais alors, puisque les modifications étaient si courantes, pourquoi ne pas avoir choisi la solution la plus facile à mettre en œuvre et s’éviter ainsi la manutention de toutes ces poutres en granit ?
Et si les constructeurs n’avaient pas fait d’erreur ? S’il y avait tout simplement une autre logique qui faisait qu’ils ne pouvaient pas faire autrement ?
A quoi servaient donc ces quatre niveaux de plafonds supplémentaires qui ne supportaient que leur propre poids et reportaient leurs charges sur les appuis des poutres du premier plafond de la chambre ? Pourquoi avoir tout fait pour rajouter autant de poids sur les appuis des poutres ? Avaient-ils peur à ce point que la momie soulève le plafond avec ses petits bras musclés ?
Pour comprendre véritablement le rôle de cette structure, il faut avant tout abandonner l’idée de tombeau. Abandon assez facile si l’on admet que les deux conduits dits « de ventilation » et débouchant en façade faisaient courir de gros risques à la momie et au mobilier funéraire. Outre les insectes, le sable et éventuellement la pluie, il aurait suffit que des hommes versent de l’eau dans ces conduits pour noyer la momie et le mobilier royal. Des pilleurs auraient pu en avoir l’idée, rien que pour voir où l’eau allait ressortir. C’est un risque que Khéops ne pouvait pas prendre s’il voulait vivre éternellement.
Examinons donc une autre hypothèse !
Tout s’éclaire si l’on commence à regarder la chambre du roi comme une simple cuve étanche en granit, munie de deux conduits d’alimentation en eau et fermée par un système de vanne à guillotine en granit (la chambre des herses).
Que se passerait il si on la remplissait d’eau par l’un ou l’autre des conduits ?
Avec 33 mètres environ de colonne d’eau entre le dessous du plafond et la sortie extérieure des conduits, on obtiendrait une pression de 3.3 bars (33 tonnes par m2) mais comme il resterait environ un mètre d’air comprimé en partie haute de la cuve (Calcul suivant la loi de Mariotte) on obtient en réalité une pression de 3.4 bars.
Cette pression serait suffisante pour soulever très facilement le plafond, constitué de poutres d’une soixantaine de tonnes, offrant chacune près de six mètres carrés en contact avec l’air comprimé, sauf bien sur, si celles-ci restent maintenues en place par le poids des poutres des niveaux supérieurs.
Rapporté à la surface du plafond de la chambre du roi (10.48m x 5.24m) = 54.91 m2 , une pression de 34 tonnes/m2 soulève 1867 tonnes.
Si l’on considère le premier plafond comme le couvercle d’une cuve étanche, alors les planchers successifs agissent comme un poids sur ce couvercle pour empêcher qu’il ne se soulève. Un calcul effectué par un ingénieur structure a démontré que les poutres du plafond pouvaient facilement encaisser la pression sans rompre mais qu’elles se seraient soulevées s’il n’y avait pas le poids de la structure au dessus. Ce dispositif est donc une preuve visible que les constructeurs voulaient avant tout lutter contre la pression. En cas de fuite, ils avaient même prévus une soupape de sécurité avec le « passage » permettant de protéger les chevrons calcaires en évacuant l’eau vers la grande galerie.
Le choix d’un plafond plat pour cette chambre se justifie également par le fait que la surface en contact avec la pression est beaucoup plus faible que celle d’une couverture à chevrons. De plus, la pression sur le plafond est uniformément répartie alors que dans le cas des chevrons, la pression serait plus forte sur le bas des chevrons que sur le haut, augmentant nettement le risque d’effondrement par écartement des chevrons.
Dès que l’on oublie cette histoire de tombeau, il est étonnant de constater à quel point la coupe de cette « chambre du roi » ressemble étrangement à une sorte de piston hydraulique.
Et si le sol de la chambre du roi avait été conçu pour descendre sous l’effet de la pression ?
Un tel dispositif semble bien avoir été testé par les constructeurs dans la chambre de la reine. Son plancher est décaissé sans raison logique de 54 cm par rapport au niveau de son couloir d’accès et la longueur du décaissé chambre de la reine + décaissé couloir correspond à quelques centimètres près à la longueur du sol en granit chambre du roi + chambre des herses.
Il suffirait donc que le sol de la chambre du roi s’enfonce de 54 cm pour obtenir une libération automatique de l’eau sans intervention humaine. L’eau s’échappant par-dessus les herses qui suivraient la descente du plancher en granit.
La quatrième herse fixe de l’antichambre faisant office de brise-jet afin d’éviter d’endommager le mur calcaire restant entre elle et la grande galerie.
Vous êtes vous demandé pourquoi la grande galerie ressemblait à ce point à un égout en pente ? Deux banquettes latérales et une cunette centrale ! Même sa marche en partie haute était originellement taillée en V pour orienter l’eau résiduelle vers la cunette. (YH : une cunette sert à drainer l'eau ou un fluide).
Pour en revenir aux « chambres de décharge » ou plutôt maintenant aux « planchers de charge du couvercle », vous avez compris que cette structure ne s’explique correctement que dans un cadre de lutte contre la pression mais qu’elle perd toute utilité autrement !
Il serait donc bon que les égyptologues revoient leurs copies et finissent par admettre que ce qu’ils ont pris pour la chambre du roi, n’est en fait que la cuve étanche d’un piston hydraulique primitif.
Cette acceptation à elle seule, serait non seulement une découverte majeure pour l’humanité mais permettrait aussi de relancer les recherches dans la pyramide sous d’autres bases. Jusqu’ici on pensait que les herses étaient destinées à empêcher les pilleurs de rentrer alors que visiblement elles n’avaient comme but que d’empêcher l’eau de sortir. C’est pour cette raison qu’elles ont été contournées aussi facilement. En fait, c’est toute la logique de raisonnement qui est remise en cause !
Si l’on suit le cheminement de l’eau libérée, celle-ci s’engouffre dans le couloir ascendant jusqu’au bouchons de granit. Le couloir ascendant se remplit et le poids de la colonne d’eau repousse le premier bouchon dans la descenderie, obturant ainsi le passage vers la chambre souterraine. L’excédent d’eau est évacué par le puit (en bas de la grande galerie) vers la chambre souterraine qui ne sert que de volume de rétention.
Voila qui explique pourquoi cette chambre n’est pas terminée ! Il ne s’agissait pas d’un tombeau provisoire mais d’une simple cuve destinée à recueillir l’eau et probablement aussi le sable d’un mécanisme temporisé.
Quant à la chambre de la reine, elle a tout simplement servie à tester le mécanisme d’enfoncement du plancher avant sa mise en oeuvre dans la chambre du roi. S’agit-il d’une chambre de test ou d’un mécanisme de fermeture ayant déjà fonctionné ?.
Pour tout connaître de la position des salles secrètes et des moindres détails de cette théorie, lisez le livre de Philippe Lheureux et Stéphanie Martin « Le mécanisme d’ouverture de la pyramide de Chéops »
Et découvrez la suite de la théorie sur le site des auteurs : http://autospeed.celeonet.fr/khufu/
in English : http://autospeed.celeonet.fr/khufu/spip.php?article21
Albert Fagioli m'a également contacté pour me parler du plateau de Gizeh et de ses propres travaux en cours sur les souterrains et salles enfouies, (à venir), je vous indique son site très intéressant qui couvre déjà le panel de ses recherches et découvertes en d'autres lieux. Mr Fagioli prépare aussi une expédition et publication conjointe sur les controversées pyramides de Bosnie avec Dominique Jongbloed et le Dr Sam Osmanagich, mais ses travaux sur les souterrains de Rennes le Chateau ou le Testament du Duc d'Enghien par exemples parlent d'eux-mêmes.
" Mr Fagioli de retour à Rennes-le-Château en 2013, après 4 ans...
Il a confirmé comme en 2009 la présence de six souterrains autour de l'église et des deux cryptes sous l'église. Ainsi que la présence d'une troisième crypte qui se trouve dans le village et dont l'accès se trouve dans le cimetière. Et il a localisé avec précision l'un des accès directs à la grande cavité de l'entrée de l'église qui se trouve sur le côté gauche du clocher de l'église...l'emplacement ou la zone de la pierre tombale de Mme de Hautpoul. Toujours pas confirmé l'arrivée du souterrain B dans la zone de la parcelle 1065, n'ayant pas eu accès à celle-ci.
Ce qu'il y a de nouveau :
Ce sont les cotes précises des deux cryptes et de leurs emplacement par rapport à l'église. Ainsi que l'arrivée du seul souterrain qui sort du domaine de Rennes-le-Château, le E : Qui arrive sur un mamelon en face de la tour Magdala ... Apparemment ce mamelon s'appelle " Le Casteillas ".
Voir le " Rapport FAGIOLI 2009 " sur le site de Mr André Galaup : http://rennes-le-chateau-en-quete-de-verite.e-monsite.com/accueil/page-7.html
Ou sur ce blog : http://albert-fagioli.blogg.org/themes-rennes_le_château___la_fin_d_un_mythe_-219837-offset-25.html
Eglise Saint-Médard de Torcé, découverte d'une crypte sous l'autel. (Maire Mr Michel Desrues) " Voici un autre exemple pour Rennes-le-Château, quand on veut...On peut... "
http://mairie-torce35.pagesperso-orange.fr/crypte/index.html
Rennes le Château et le Casteillas. (Albert Fagioli)
De retour à Rennes-le-Château en 2013, Mr Fagioli a effectué quelques autres relevés concernant le souterrain qui sortait du domaine de Rennes-le-Château.
Il semblerait que l'Histoire de Rennes-le-Château soit effectivement bien liée à celle du Casteillas...
Le Casteillas est un petit promontoire qui se trouve en face de la tour Magdala (Un petit mamelon).
Le souterrain qui sort du domaine de Rennes-le-Château arrive bien au Casteillas. Et il y a un endroit où il y aurait également deux autres salles souterraines, sur le côté gauche de Rennes. Au Casteillas il y aurait une salle souterraine d'où partent ou arrivent deux souterrains. (voir croquis)
Certains historiens prétendent que le Casteillas faisait bien partie de l'histoire de Rennes-le-Château ( Le comté du Razès)
Les emplacements de ces souterrains peuvent confirmer le lien entre Rennes-le-Château et le Casteillas.
Le souterrain qui sort du domaine de Rennes-le-Château et les deux salles souterraines en dehors du domaine. (Albert Fagioli).
Sur ce croquis on peut voir les emplacements de deux salles souterraines sur le côté gauche de Rennes-le-Château. Et on peut voir également le souterrain qui sort de Rennes-le-Château, il suit une partie de la pente sur ce versant. Mais il semblerait qu'une partie de celui-ci soit certainement éboulée...
De la salle qui se trouve la plus à gauche, il y aurait trois départs de souterrain :
- Un qui va vers le nord dont l'accès n'a pas encore été définie.
- Un autre qui va vers la gauche, vers une tour ou puits.
- Et le dernier va en direction d'une salle souterraine qui se trouve sous le Casteillas.
Voir le Casteillas :
http://rennes-le-chateau-bs.com/AAutourderenneslechateaurlccasteillas.htm
http://www.octonovo.org/RlC/Fr/biblio/sesa/sesa1923.htm
Tiens ...le Casteillas serait-il en vente ???
http://www.renne-le-chateau.com/annonce/annonce.html
Je vous conseille de compléter votre curiosité sur le site de Mr Fagioli de toute façon :
http://albert-fagioli.blogg.org/
On revient à l’Égypte avec la théorie de Gilles Job, qui m'a envoyé quelques messages pour une présentation récemment (décidément, le plateau de Gizeh fait beaucoup parler de lui en ce moment) :
" Présentation du problème posé
La recherche globale par l’observation des acquis scientifiques ou de l’existant est fondamentale pour se construire des séquences types de raisonnement et de multiplier ainsi les procédures d’approche hypothético-déductives. C’est d’ailleurs la nécessité d’élargir mon référentiel d’analyse qui m’a poussé en 1980 à chercher inlassablement le mystérieux processus que les anciens bâtisseurs de l’âge du bronze avaient utilisé pour parvenir à édifier l’imposant tombeau de Kheops. Il convient alors de poser tous les paramètres connus qui entourent cette énigme et, selon le principe Euclidien, de partir des vérités admises, évidentes même si dans un premier temps celles-ci ne sont pas démontrables. Tout d’abord un constat essentiel s’impose, la tyrannie supposée du souverain Kheops ne peut en aucune façon expliquer le succès d’une entreprise de cette envergure. De nos jours la réussite de l’entreprise d’Ariane espace n’est pas dépendante d’actes violents à l’encontre des équipes de production même si la pression est énorme.
Il m’apparait aussi clairement que l’utilisation éventuelle d’une rampe à haut-débit pour l’élévation des millions de pierres est exclue. D’abord, le travail qu’imposerait une telle installation serait immense pour une efficacité douteuse. En effet, les hommes devraient dans ce cas supposé haler les pierres en fournissant un effort en continu épuisant et en forte pente sans compter un dispositif d’arrêt du bloc pour le moins aléatoire, une circulation des équipes compromise et tout cela pour un rendement journalier disproportionner par rapport aux résultats constatés sur le théâtre des opérations. Par ailleurs, il convient avec cette hypothèse de faire évoluer cette route hypothétique à chaque palier d’un volume inimaginable à plus de 100 mètres de hauteur par exemple.
Quand un mystère reste à ce point opaque depuis des siècles, c’est sans doute lié au fait qu’un détail nous échappe et il nous faut alors éliminer les scénarios de l’impossible pour ne conserver que le peu probable. La rampe n’est qu’un rideau de fumée, une fausse piste où beaucoup de chercheurs se laissent entrainer. (Cela n’exclue pas la construction d’une rampe de maintenance pour faciliter l’accès des premiers niveaux d’un volume considérable). Rappelons-nous les grands principes d’Euclide appliqués lors des constructions romaines, la ligne droite est le plus court chemin d’un point à un autre.
Dans le même esprit, la réponse par l’idée possible d’une mise en place d’un mode constructif unique et circulaire qui offre la possibilité d’utilisé le ‘déjà construit’ ne tient pas d’une part du fait du rendement évoqué dans l’hypothèse précédente (en moyenne un bloc/60 secondes). Il est en plus impossible d’imaginer une pierre de 70 tonnes évoluant pendant un temps interminable en tournant autour de l’édifice en cours d’élévation.
Le seul scénario qui reste consiste en un fonctionnement en parallèle de nombreuses équipes indépendantes qui travaillent sur des dizaines de pierres au même moment, d’où un rendement époustouflant.
La rotation sans roue
Seul mon procédé explore cette piste jamais évoquée dans les différentes solutions proposées depuis des décennies.
C'est pour cette raison que personne avant n'avait pu modéliser la procédure à l'échelle 1/100e comme je l'ai fait voici plusieurs années maintenant avec un bloc de fonte et de ciment d'environ 35 kilos (format batterie de voiture).
L'approche sous cet angle est inattendue mais elle efface ainsi toutes les contraintes liées à cette construction fabuleuse, peu de bois nécessaire, rapidité d'exécution des différentes tâches, travail en simultané de nombreuses équipes indépendantes, sécurité des manœuvres et aussi adaptation par concentration des moyens aux blocs géants de granit.
Contester mon approche technique revient en fait à refuser l'idée que les égyptiens de l'antiquité ont inventé les premiers le levier à usage industriel à partir du bois et des cordes. Il convient alors de proposer mieux en prenant en compte toutes les contraintes de l'époque sans exception.
Voici en dessin animé la visualisation de la théorie :
http://www.webmaster-bretagne.info/flash/construction-pyramide.php
Quelques chiffres
le nombre de pierres est estimé à 2 300 000 pour un poids compris entre 6 et 7 millions de tonnes. La durée des travaux de 23 années permet, compte tenu des conditions climatiques, des crues du Nil et autres aléas d'aboutir à une fourchette horaire comprise entre 40000 et 80000 heures de travail effectif. (23 x 360 = 8280 journées x 10 heures = 82 800 heures).
D'où les premiers calculs simplifiés incontournables
2300000/80000 = 29 blocs à l'heure
2300000/40000 = 57 blocs à l'heure
Au final une moyenne comprise entre une et deux minutes pour la pose d'une pierre.
En parallèle de cette donne essentielle, qui s'impose à tous les chercheurs, se pose la question également inévitable de l'installation des pierres d'Assouan emportées très haut sur l'édifice alors que leur manipulation au niveau du sol par des centaines d'hommes était déjà un labeur extraordinaire.
Compte tenu de l'absence presque totale de sidérurgie, de système lourd par poulie, la réponse industrielle à cette question fondamentale a de quoi dérouter les plus téméraires.
Un système par impulsions successives
La mécanique que je propose me fait penser au grand principe du moteur à deux temps, une succession de mouvements répétitifs et harmonieux. Le contrepoids devient la force motrice essentielle afin de découpler l’effort à produire en séquences prédéterminées comme dans une chaîne de montage moderne. (l'exemple des containers standardisés empilés dans les grands ports donne une idée de la démarche globale même si les moyens de levée n'ont rien de commun).
La pression exercée sur la corde est similaire dans le principe à la bielle inventée pour propulser les locomotives, la démultiplication joue son rôle pleinement, les forces sont transférées presque en toute sécurité car les ouvriers manœuvrent sur l'immense plateau en cours de construction et fournissent un effort du haut vers le bas ce qui permet de diminuer autant que possible la fatigue, le poids du corps aidant à l'action. "
Une autre info transmise par Mr Bauval : " Comme je l'avais annoncé précédemment ici, j'ai en ma possession des cassettes vidéo VHS secrètes couvrant les activités derrière la scène sur le plateau de Gizeh 1977-2013 et qui sont utilisées pour exposer dans mon prochain livre Secret Chambre Revisited " les irrégulières allées et venues pendant toute la durée de Zahi Hawass, en particulier son implication avec les chrétiens fondamentalistes, les sionistes, les rosicruciens, les francs-maçons et les mutibillionaires américains. Pour des raisons de sécurité et de sûreté, je vais aller à Londres la semaine prochaine pour convertir les cassettes VHS en CD-Rom. Un jeu de copies des «bandes» Gizagate sera déposé pour mes éditeurs aux États-Unis. Une autre série sera déposée au Caire avec des enquêteurs privés qui eventuellement feront des bandes disponibles pour la Sécurité nationale et le procureur général. "
Yves Herbo : Notez bien que pour moi, cette aide libre envers trois auteurs talentueux et tenaces (dans le bon terme) confirme mes notions de multiples talents humains non pris en compte par la société anésthésiée par sa fausse et néfaste notion d'un travail essentiellement rémunérateur.
Yves Herbo-Sciences-Faits-Histoires-05-02-2014