http://www.everythingiselectric.com/new-zealand/waipoua-forest-stone-city.html
puniho-stone
Mieux, d'autres équipes, plus récemment, sont partis sur l'étude de menhirs, dolmens et pierres dressées (ou plutôt anciennement dressées car l'état général de ces trouvailles démontrent une forte destruction), et ont également trouvés des preuves d'une culture très proche de celle des druides et des constructions mégalithiques, notamment des calendriers tracés sur pierre... Il devient évident que ce très ancien peuple, arrivé bien avant les Maoris, possédait déjà de fortes connaissances en astronomie, agriculture. Mieux, les roches trouvées sont incisées et comportent des pictographes assez semblables à ceux visibles sur des poteries Lapita du Pacifique, mais aussi du néolithique trouvé dans le Wessex et Beaker Britannique !
Autre chose : l'études des tombes d'une tribu ancienne, les uru-kehu, dont l'on a retrouvé les squelettes assis dans certaines dunes (ou tumulus), montrent qu'ils étaient en grande partie composés d'hommes de grande taille, roux, blonds ondulés ou bruns, prouvant une forte mixité avec des caucasiens et européens très ancienne... problème : nous connaissons où se trouvent ces squelettes mais aucune étude n'est autorisée de la part de leurs possesseurs...
Nouvelle-Zélande : calendriers gravés proches de ceux des Celtes
http://www.celticnz.co.nz/RaglanRamble.htm
"Un autre exemple du phénomène est le cas des momies du désert de Takla Makan en Chine occidentale. Dans les années 1970 et 1980, on découvrit soudain en Chine les traces imprévues d'une culture caucasienne. L'environnement aride avait préservé les restes d'un peuple aux cheveux blonds et aux yeux bleus ayant vécu en Chine pré-dynastique. Ils portaient des habits, des bottes, des bas et des chapeaux colorés. Les Chinois n'apprécièrent pas cette trouvaille et s'efforcèrent de la passer sous silence, bien que l'on trouva des restes d'asiatiques aux côtés des momies caucasiennes. Dans un article du National Geographic en 1996, l'écrivain Thomas B. Allen relate avec ironie sa trouvaille d'un morceau de poterie portant l'emprunte digitale du potier. Lorsqu'il demanda s'il pouvait soumettre le fragment à l'examen d'un anthropologue légiste, le scientifique chinois demanda s'il "serait capable de dire si le potier était de race blanche". Allen dit qu'il n'en était pas sûr, sur quoi le fonctionnaire mit le fragment dans sa poche et s'en alla calmement. Il semble bien que beaucoup de choses font obstacle à la découverte scientifique et à sa révélation." Will Hart
http://www.scribd.com/doc/18429759/httpwwwneotrouvecom-Archeologie-Censuree
Update : Cette remontée est surtout pour faire le lien avec cette nouvelle preuve de la volonté de vouloir cacher la vérité au public sur des points jugés "sensibles" par des gouvernants surtout soucieux de leur propre tranquillité et pour attendre que les découvreurs et ceux qui connaissent la vraie vérité soient enterrés... : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/une-decouverte-archeologique-tenue-secrete-en-nouvelle-zelande-jusqu-en-2063.html
Sous le sable du Taklamakan, encore de nombreuses momies.
Belle de Xiaohe-trouvée en 2004 - 3800 a 3500 ans avant maintenant
"A l’entrée du Musée Provincial de Urumqi on peut lire ceci : « Le Xinjiang a toujours été une partie inaliénable du territoire chinois. C’est une région où beaucoup de nationalités vivent et beaucoup de religions existent.. […] Nous avons réuni une sélection d’objets allant de l’âge de pierre à la dynastie Qing […] afin d’assurer l’unité de la patrie, enrichir le patrimoine de la Nation, et assurer l’éducation patriotique des masses ». Ainsi, l’Islam devient au Xinjiang une religion parmi d’autres, les ouïgours une ethnie parmi la dizaine qui habitent la province et ce musée s’annonce fièrement comme un efficace outil de propagande.
« Propagande » n’est pas un gros mot en Chine, bien au contraire. Chez nous, il fait fuir. Le visiteur aurait pourtant bien tort, après ce préambule, de prendre ses jambes à son cou. Ce musée recèle des trésors. Au premier étage trois momies font, de toute leur raideur mortuaire, mentir le postulat de leur maison d’accueil (le Xinjiang province historique de la Chine). Trois momies dessablées du désert Takla-Makan où la sécheresse les a conservées en « parfait » état pendant plus de trois mille ans. Dans le silence de la salle qui leurs est consacrée (ce jour-là j’étais seul, les momies étaient interdites aux locaux), impossible de ne pas être ému devant ces corps émaciés mais si vivants. On voudrait leurs parler tant elles disent déjà beaucoup. Les vêtements qu’elles portent ont gardé leurs couleurs vives. Sur le visage de l’une d’entre elles, on distingue nettement des tatouages, qui avec un peu plus de chair devaient être du plus bel effet. Les cheveux blonds suggèrent un long voyage jusqu’aux sables du Tarim. Elles parlent un peu mais soulèvent surtout beaucoup de questions : qui sont-elles ? Que faisaient-elles dans ce coin du monde ? Des momies comme celles-ci, il en existe des centaines au Xinjiang et plusieurs dizaines sont déjà sorties des sables.
Victor Mair, un professeur américain s’est passionné pour elles. Après bien des difficultés, il a pu faire des tests ADN et mettre en évidence leur origine européenne et ce faisant remis en cause un des piliers de l’histoire de Chine : le mythe d’un développement de l’empire dans un splendide isolement et les premiers contacts avec l’occident ne datant que de 500 ans avant Jésus-Christ. Orient et occident auraient donc eu, beaucoup plus tôt contacts et échanges à travers ces indo-européens peuplant le Xinjiang. Trésors archéologiques, les momies du Tarim pourraient être à ce musée ce que la Joconde est au Louvre. Le catalogue du musée n’en fait pourtant pas mention et ne présente aucune photo. Les textes accompagnant les momies sont obscurs, disent peu de leur contribution à l’Histoire, mais insistent sur leur origine asiatique et la présence d’idéogrammes chinois sur les vêtements de l’une d’entre elles. « L’éducation patriotique des masses » a ses limites. Trois mille ans après leur mort, les momies du Tarim, magnifiques restes des premiers indo-européens à avoir rencontrés les chinois, gênent autant qu’elles intriguent. La beauté Loulan, à laquelle les Ouigours ont consacré une chanson. Ils en font une des leurs et affirment ainsi leur antériorité sur les autres ethnies du Xinjiang. Les tests ADN ne montrent cependant qu’une lointaine parenté entre les ouigours et ces premiers indo-européens du Xinjiang."
Chine Antique et Indo-Européens
"Dans le livre troisième de son fameux Essai sur l'inégalité des races humaines du XIXième siècle, publié dans les années 1950, Arthur de Gobineau décrivait les flux migratoires des peuples indo-européens en Orient et relevait que «vers l'année 177 av. J. C., on rencontrait de nombreuses nations blanches à cheveux clairs ou roux et aux yeux bleus, installées sur les frontières occidentales de la Chine. Les scribes du Céleste Empire, auxquels nous devons de connaître ce fait, citent cinq de ces nations… Les deux plus connues sont les Yüeh-chi et les Wu-suen. Ces deux peuples habitaient au nord du Hwang-ho, aux confins du désert de Gobi… De même, le Céleste Empire avaient pour sujets, au sein de ses provinces du Sud, des nations aryennes-hindoues, immigrées au début de son histoire» (1).
Arthur de Gobineau tirait ses informations des études de Ritter (Erdkunde, Asien) et de Von Humboldt (Asie centrale); tous deux se basaient sur les annales chinoises de la dynastie Han, dont les premiers souverains ont commencé leur règne en 206 av. J. C. De fait, nous savons aujourd'hui que, dès le IVième siècle avant J.C., les documents historiques du Céleste Empire évoquaient des peuples aux cheveux clairs, de mentalité guerrière, habitant sur les confins du territoire, dans ce que nous appelons aujourd'hui le Turkestan chinois ou le Xinjiang. Selon Gobineau, ces faits attestaient de la puissance expansive et implicitement civilisatrice des populations "blanches". Mais, au-delà des interprétations unilatérales et, en tant que telles, inacceptables de l'écrivain français, presque personne n'a pris en considération la signification que ces informations auraient pu revêtir pour retracer l'histoire de la culture et des influences culturelles, sur un mode moins banal et linéaire que celui qui était en vogue au XIXième siècle.
On a plutôt eu tendance à rester incrédule quant à la fiabilité des annales, parce qu'on était animé par un indécrottable préjugé eurocentrique, selon lequel les peuples de couleurs étaient en somme des enfants un peu fantasques, incapables de saisir l'histoire dans sa concrétude. En outre, à l'époque, il était impossible de vérifier la présence de ces populations "blanches" : même en admettant qu'elles aient existé, personne ne pouvait dire depuis combien de temps elles avaient disparu, noyées dans la mer montante des populations asiatiques voisines. Cette zone géographique, jadis traversée par la légendaire "route de la soie" et devenue depuis longtemps en grande partie désertique, était devenue inaccessible aux Européens, qui ne pouvaient évidemment pas y mener à bien des études archéologiques sérieuses et approfondies.
Latin, irlandais ancien et tokharien.
Comme l'a souligné Colin Renfrew, célèbre pour ses recherches sur les migrations indo-européennes, ce n'est qu'au début du XXième siècle que les premiers érudits ont pu s'aventurer dans la région, en particulier dans la dépression du Tarim et dans diverses zones avoisinantes (2). Ils ont trouvé de nombreux matériaux, bien conservés grâce à l'extrême aridité du climat désertique qui règne là-bas. Il s'agit essentiellement de textes en deux langues, écrits dans une langue jusqu'alors inconnue, qui utilisait cependant un alphabet du Nord de l'Inde; à côté du texte en cette langue, figurait le même texte en sanskrit. Ce qui a permis de la comprendre et de l'étudier assez rapidement. Cette langue a été appelée par la suite le "tokharien", dénomination que l'on peut juger aujourd'hui impropre. Elle se présentait sous deux formes légèrement différentes l'une de l'autre, qui révélaient "diverses caractéristiques grammaticales les liant au groupe indo-européen" (3). Notons le fait que les ressemblances les plus frappantes liaient cette langue au celtique et au germanique, plutôt qu'aux groupes plus proches de l'iranien et des autres langues aryennes d'Asie. A titre d'exemple, nous comparerons quelques mots fondamentaux que l'on retrouve respectivement en latin, en irlandais ancien et en tokharien. "Père" se dit "pater", "athir" et "pacer"; "Mère" se dit "mater", "mathir" et "macer"; ""Frère" se dit "frater", "brathir" et "procer"; "Sœur" se dit "soror", "siur" et "ser"; "Chien" se dit "canis", "cu" et "ku" (4). A titre de curiosité, signalons une autre correspondance: le nombre "trois" se dit "tres" en latin, "tri" en irlandais ancien et "tre" en tokharien...
Les affinités sont donc plus qu'évidentes. «Les documents remontent aux VIIième et VIIIième siècles après J. C. et comprennent des correspondances et des comptes rendus émanant de monastères… Des deux versions de la langue tokharienne, la première, nommée le "tokharien A" se retrouve également dans des textes découverts dans les cités de Karashar et de Tourfan, ce qui a amené certains savants à l'appeler le "tourfanien". L'autre version, appelée "tokharien B", se retrouve dans de nombreux documents et textes trouvés à Koucha et donc baptisée "kouchéen" (5).
Processus endogène ou influence exogène?
Aujourd'hui, on tend à penser que ces langues ont été parlées par les Yüeh-chi (ou "Yü-chi"), le peuple mentionné dans les annales antiques, peuple qui avait entretenu des contacts prolongés avec le monde chinois. C'est là un point fondamental, qui est resté longtemps sans solution. En fait, sur la naissance de la civilisation chinoise, deux opinions s'affrontent : l'une entend privilégier un processus entièrement endogène, sans aucune influence extérieure d'autres peuples; l'autre, au contraire, met en évidence des apports importants, fondamentaux même, venus d'aires culturelles très différentes. La première thèse est naturellement la thèse officielle des Chinois, mais aussi celle de tous ceux qui s'opposent à toute conception de l'histoire qui pourrait donner lieu à des hypothèses "proto-colonialistes" voyant en l'Occident la matrice de tout progrès. Les défenseurs les plus convaincants de la thèse "exogène" - c'est-à-dire Gobineau, déjà cité, mais aussi Spengler, Kossina, Günther, Jettmar, Romualdi, etc.— sont ceux qui soulignent, de manières très différentes, le rôle civilisateur des peuples indo-européens au cours de leurs migrations, parties de leur patrie primordiale, pour aboutir dans les contrées lointaines auxquelles ils ont donné une impulsion bien spécifique. Bien sûr, dans certains cas, ces auteurs ont constaté que l'apport culturel n'a pas été suffisamment fort pour "donner forme" à une nouvelle nation, vu le nombre réduit des nouveaux venus face aux populations indigènes; néanmoins, la simple présence d'une influence indo-européenne a suffit, pour ces auteurs, pour imprimer une impulsion vivifiante et pour animer un développement chez ces peuples avec lesquels les migrants indo-européens entraient en contact. Ce serait le cas de la Chine avec les Tokhariens.
Par exemple, Spengler (6) souligne l'importance capitale de l'introduction du char de guerre indo-européen dans l'évolution de la société chinoise au temps de la dynastie Chou (1111-268 av. J. C.). D'autres auteurs, comme Hans Günther, plusieurs dizaines d'années plus tard, avait avancé plusieurs hypothèses bien articulées et étayées de faits importants, attribuant à cette pénétration de peuples indo-européens l'introduction de l'agriculture parmi les tributs nomades d'Asie centrale, vers la moitié du deuxième millénaire; il démontrait en outre comment l'agriculture s'était répandue en Asie centrale, parallèlement à l'expansion de populations de souche nordique.
fragment de tissu quasi identique aux "tartans" celtes
Bronze et chars de guerre
De même, l'introduction du bronze en Chine semble, elle aussi, remonter aux invasions indo-européennes; ensuite, on peut supposer qu'aux débuts de l'histoire chinoise, il y a eu l'invasion d'un peuple équipé de chars de guerre, venu du lointain Occident. Par ailleurs, on peut dire que les sinologues actuels reconnaissent tous l'extrême importance du travail et du commerce du bronze dans le développement de la société en Chine antique (7). La même importance est attribuée aujourd'hui, par de plus nombreux sinologues, à l'introduction de certaines techniques agricoles et du char hippo-tracté.
Les études de Günther sur le parallélisme entre la présence de peuples aux cheveux clairs et la diffusion de la culture indo-européenne en Asie ont d'abord été diabolisées et ostracisées, mais, aujourd'hui, au regard des apports nouveaux de l'archéologie, elles méritent une attention nouvelle, du moins pour les éléments de ces études qui demeurent valables. Peu d'érudits se rappellent que, dans l'oasis de Tourfan, dans le Turkestan chinois, où vivaient les Tokhariens, on peut encore voir des fresques sur lesquelles les ressortissants de ce peuple sont représentés avec des traits nettement nord-européens et des cheveux clairs (8). C'est une confirmation de la fiabilité des annales du Céleste Empire. On ne peut donc plus nier un certain enchaînement de faits, d'autant plus que l'on dispose depuis quelques années de preuves plus directes et convaincantes de cette installation très ancienne d'éléments démographiques indo-européens dans la zone asiatique que nous venons d'évoquer. Ces installations ont eu lieu à l'époque des grandes migrations aryennes vers l'Est (IIième millénaire avant J. C.), donc avant que ne se manifestent certains aspects de la civilisation chinoise. Ces preuves, disions-nous, nous n'en disposons que depuis quelques années…
Les traits europoïdes des momies d'Ürümtchi
En 1987, Victor Mair, sinologue auprès de l'Université de Pennsylvanie, visite le musée de la ville d'Ürümtchi, capitale de la région autonome du Xinjiang. Il y voit des choses qui provoquent chez lui un choc mémorable. Il s'agit des corps momifiés par cause naturelle de toute une famille : un homme, une femme et un garçonnet de deux ou trois ans. Ils se trouvaient dans une vitrine. On les avait découverts en 1978 dans la dépression du Tarim, au sud du Tian Shan (les Montagnes Célestes) et, plus particulièrement, dans le désert du Taklamakan (un pays peu hospitalier à en juger par la signification de son nom : "on y entre et on sort plus!").
Plusieurs années plus tard, Mair déclare au rédacteur du mensuel américain Discover : «Aujourd'hui encore, je ressens un frisson en pensant à cette première rencontre. Les Chinois me disaient que ces corps avaient 3000 ans, mais ils semblaient avoir été enterrés hier» (9). Mais le véritable choc est venu quand le savant américain s'est mis à observer de plus près leurs traits. Ils contrastaient vraiment avec ceux des populations asiatiques de souche sino-mongole; ces corps momifiés présentaient des caractéristiques somatiques qui, à l'évidence, étaient de type européen et, plus précisément, nord-européen. En fait, Mair a noté que leurs cheveux étaient ondulés, blonds ou roux; leurs nez étaient longs et droits; ils n'avaient pas d'yeux bridés; leurs os étaient longs (leur structure longiligne contrastait avec celle, trapue, des populations jaunes). La couleur de leur épiderme - maintenu quasi intact pendant des millénaires, ce qui est à peine croyable - était typique de celle des populations blanches. L'homme avait une barbe épaisse et drue. Toutes ces caractéristiques sont absentes au sein des populations jaunes d'Asie.
Les trois "momies" (il serait plus exact de dire les trois corps desséchés par le climat extrêmement sec de la région et conservés par le haut taux de salinité du terrain, qui a empêché la croissance des bactéries nécrophages) constituaient les exemplaires les plus représentatifs d'une série de corps - à peu près une centaine - que les Chinois avaient déterrés dans les zones voisines. Sur base des datations au radiocarbone (10), effectuées au cours des années précédentes par des chercheurs locaux, on peut dire que ces corps avaient un âge variant entre 4000 et 2300 ans. Ce qui nous amène à penser que la population, dont ils étaient des ressortissants, avait vécu et prospéré pendant assez longtemps dans cette région, dont la géologie et le climat devaient être plus hospitaliers dans ce passé fort lointain (on y a d'ailleurs retrouvé de nombreux troncs d'arbre desséchés).
Belle Loulan, désert du Taklamakan
Spirales et tartans
Le matériel funéraire et les vêtements de ces "momies", eux aussi, se sont révélés fort intéressants. Par exemple: la présence de symboles solaires, comme des spirales et des swastikas, représentés sur les harnais et la sellerie des chevaux, relie une fois de plus ces personnes aux Aryens de l'antiquité, sur le plan culturel.
L'étoffe utilisée pour fabriquer leurs vêtements était la laine, qui fut introduite en Orient par des peuples venus de l'Ouest. Le "peuple des momies" connaissait bien l'art du tissage : on peut l'affirmer non seulement parce que l'on a retrouvé de nombreuses roues de métier à tisser dans la région mais aussi parce que les tissus découverts sont d'une excellente facture. Pour attester des relations avec le Céleste Empire, on peut évoquer une donnée supplémentaire: la présence d'une petite composante de soie dans les effets les plus récents (postérieurs au VIième siècle av. J. C.), qui ont de toute évidence été achetés aux Chinois. Les autres éléments vestimentaires, dans la majeure partie des cas, démontrent qu'il y avait des rapports étroits avec les cultures indo-européennes occidentales ; le lot comprend notamment des vestes ornées et doublées de fourrure et des pantalons longs.
Plus révélateur encore : on a retrouvé dans une tombe un fragment de tissu quasi identique aux "tartans" celtes (11) découverts au Danemark et dans l'aire culturelle de Hallstatt en Autriche, qui s'est développée après la moitié du IIième millénaire avant J. C., donc à une époque contemporaine de celle de ces populations blanches du Xinjiang. Si l'on pose l'hypothèse que les Celtes d'Europe furent les ancêtres directs de ces Tokhariens (ou étaient les Tokhariens tout simplement), cette preuve archéologique s'accorde bien avec ce que nous disions plus haut à propos des similitudes entre la langue celtique et celle des Indo-Européens du Turkestan chinois : les deux données, l'une linguistique, l'autre archéologique, se renforcent l'une l'autre.
Chapeau à pointe et coquillages
Autre élément intéressant : la découverte d'un couvre-chef à pointe, à larges bords, que l'on a défini, avec humour, comme un "chapeau de sorcière"; il était placé sur la tête de l'une des momies de sexe féminin, remontant à environ 4000 années. Ce chapeau ressemble très fort à certains couvre-chef utilisés par les Scythes, peuple guerrier de la steppe, et qu'on retrouve également dans la culture iranienne (on pense aux chapeaux des Mages). Ces populations étaient des populations d'agriculteurs, comme le prouve la présence de semences dans les bourses. Elles avaient également des rapports avec des populations vivant en bord de mer, vu que l'on a retrouvé près des momies ou sur elles de nombreux coquillages de mollusques marins.
L'intérêt extrême de ces vestiges a conduit à procéder à quelques études anthropologiques (principalement d'anthropométrie classique), sous la direction de Han Kangxin de l'Académie Chinoise des Sciences Sociales (Beijing). Ces études ont confirmé ce que le premier coup d'œil déjà permettait d'entrevoir : dans de nombreux cas, les proportions des corps, des crânes et de la structure générale du squelette, ne correspondent pas à celles des populations asiatiques jaunes, tandis qu'elles correspondent parfaitement à celles que l'on attribue habituellement aux Européens, surtout aux Européens du Nord.
Par le truchement de l'archéologie génétique, on pourra obtenir des données encore plus précises, pour élucider ultérieurement les origines et la parenté de ce peuple mystérieux. La technique, très récente, se base sur la comparaison de l'ADN mitochondrial (12) des diverses populations, que l'on veut comparer, afin d'en évaluer la distance génétique. L'un des avantages de cette technique réside dans le fait que l'on peut aussi analyser l'ADN des individus décédés depuis longtemps, tout en restant bien sûr très attentif, pour éviter d'éventuelles contaminations venues de l'environnement (par exemple, les contaminations dues aux bactéries) ou provoquées par la manipulation des échantillons. L'archéologie génétique s'avère utile, de ce fait, quand on veut établir un lien, en partant des molécules, entre l'anthropologie physique et la génétique des populations.
Les premiers tests ont été effectués par un chercheur italien, le Professeur Paolo Francalacci de l'Université de Sassari. Ils ont confirmé ultérieurement l'appartenance des individus analysés aux populations de souche indo-européenne, dans la mesure où l'ADN mitochondrial, qui a été extrait et déterminé, appartient à un haplotype fréquent en Europe (apl. H) et pratiquement inexistant au sein des populations mongoloïdes (13). Les autorités de Beijing n'ont autorisé l'analyse que d'un nombre réduit d'échantillons ; beaucoup restent à étudier, en admettant que les autorisations soient encore accordées dans l'avenir.
Traits somatiques des Ouïghours
Enfin, il faut également signaler que les habitants actuels du Turkestan chinois, les Ouïghours, présentent des traits somatiques mixtes, où les caractéristiques physiques europoïdes se mêlent aux asiatiques. On peut donc dire que nous nous trouvons face à une situation anthropologique où des ethnies de souches diverses se sont mélangées pour former, en ultime instance, un nouveau peuple. Ce n'est donc pas un hasard si les autorités de Beijing craignent que la démonstration scientifique de l'existence de tribus blanches parmi les ancêtres fondateurs de l'ethnie ouïghour contribue à renforcer leur identité culturelle et qu'au fil du temps débouche sur des aspirations indépendantistes, violemment anti-chinoises, qui sont déjà présentes. Cette situation explique pourquoi les Chinois boycottent quasi ouvertement les recherches menées par Mair et ses collaborateurs.
En conclusion, l'ampleur, la solidité et la cohérence des données obtenues contribuent à confirmer les intuitions de tous les auteurs, longtemps ignorés, qui ont avancé l'hypothèse d'une contribution extérieure à la formation de la civilisation chinoise. Cette contribution provient de tribus aryennes (ndlr: ou "proto-iraniennes", selon la terminologie de Colin McEvedy que nous préférons utiliser), comme semble l'attester les découvertes effectuées sur les "momies", et permet d'émettre l'hypothèse que le bronze et d'autres acquisitions importantes ont été introduites directement, et non plus "médiatement", par ces tribus dans l'aire culturelle de la Chine antique.
Par exemple, Edward Pulleyblank a souligné récemment qu'il «existait des signes indubitables d'importations venues de l'Ouest : le blé et l'orge, donc tout ce qui relève de la culture des céréales, et surtout le char hippotracté, …, sont plus que probablement des stimuli venus de l'Ouest, ayant eu une fonction importante dans la naissance de l'âge du bronze en Chine» (14).
Bien sûr, cette découverte ne conteste nullement la formidable originalité de la grande culture du Céleste Empire, mais se borne à mettre en évidence quelques aspects fondamentaux dans sa genèse et dans son évolution ultérieure, tout en reconnaissant à juste titre le rôle joué par les nomades antiques venus d'Europe (ndlr: qui se sont sédentarisés et totalement intégrés aux peuples asiatiques, en créant un nouveau peuple ayant ses propres attributs).
notes
[1] Arthur de Gobineau, Saggio sulla disuguaglianza delle razze umane, Rizzoli, Milano 1997, p. 443.
[2] Colin Renfrew, Archeologia e linguaggio, Laterza, Bari 1989, p. 77.
[3] ibidem, p. 79.
[4] Les Chinois, pour désigner le chien, utilisent le terme "kuan", qui est quasiment le seul et unique mot de leur langue qui ressemble au latin "canis" ou à l'italien "cane", sans doute parce que le chien domestique à été introduit dans leur société par des populations indo-européennes, qui ont laissé une trace de cette transmission dans le nom de l'animal.
[5] Colin Renfrew, Archeologia ecc.cit., pp. 78-9.
[6] Oswald Spengler, Reden und Aufsätze, Monaco 1937, p. 151.
[7] Jacques Gernet, La Cina Antica, Luni, Milano 1994, pp. 33-4.
[8] Luigi Luca Cavalli-Sforza, Geni, Popoli e Lingue, Adelphi, Milano 1996, p. 156.
[9] Discover, 15, 4, 1994, p. 68.
[10] La méthode du radiocarbone (14C) se base sur le fait que dans tout organe vivant, outre l'atome de carbone normal (12C), on trouve aussi une certaine quantité de son isotope, le radiocarbone, qui se réduit de manière constante, pour devenir un isotope de l'azote. Tandis que le rapport entre 14C et 12C reste stable quand l'organisme est en vie, cet équilibre cesse d'exister à partir du moment où il meurt; à partir de cette mort, on observe un déclin constant qui implique la disparition du radiocarbone, qui diminue de moitié tous les 5730 ans. De ce fait, il suffit, dans un échantillon, de connaître le rapport entre deux isotopes pour pouvoir calculer les années écoulées depuis la mort de l'organisme. La méthode connaît cependant une limite : elle ne peut pas s'utiliser pour des objets d'investigation de plus de 70.000 ans.
[11] Archaeology, Marzo 1995, pp. 28-35. Le "tartan" est une étoffe typique du plaid écossais. Pour se documenter plus précisément sur les divers éléments liés aux textiles et aux vêtements de ce peuple, nous recommandons la lecture d'un ouvrage excellent et exhaustif, comprenant de nombreuses comparaisons avec les équivalents en zone européenne : Elizabeth Wayland Barber, The Mummies of Ürümchi, W. W. Norton & Company, Inc., New York, 1999.
[12] Les mitochondries sont des organites présents dans les cellules des eucaryotes (tous les organismes vivants, des champignons aux mammifères) à des dizaines de milliers d'exemplaires. Seules ces structures, mis à part le noyau cellulaire, contiennent de l'ADN, molécule base de la transmission héréditaire, mais leur ADN est de dimensions beaucoup plus réduites que celui du noyau (200.000 fois plus court) : il sert uniquement pour la synthèse des protéines nécessaires à ces organites. Il faut se rappeler qu'au moment de la fécondation, il semble que seule la mère transmet les mitochondries à sa progéniture.
[13] Journal of Indo-European Studies, 23, 3 & 4, 1995, pp. 385-398.
[14] International Rewiew of Chinese Linguistics, I, 1, 1998, p. 12. Voir aussi: Elizabeth Wayland Barber, The Mummies of Ürümchi, op. cit.
Texte paru dans Percorsi, anno III, 1999, n°23-Giovanni Monastra
De nos jours, fin 2011, la Chine a fini par accepter l'histoire dynastique des Xia et des Shang, on peut même dire que les fouilles, tout au moins pour ces deux premières dynasties, se sont accélérées. Cette reconnaissance officielle est pourtant contradictoire avec ce qu'il se passe du côté de la Chine Occidentale et des Ouïghours. Contradictoire car le mythe dit que Da Yu a créé la branche dynastique des Xia, et qu'il semblerait que Yu le Grand soit surtout un Tokharien, puisque descendant (arrière petit-fils) de HuangDi, l'ancêtre mythique des Quanrong, peuple Tokharien.
Ce petit aperçu de la généalogie et des mythes chinois mis en coïncidences prouve les difficultés d'obtenir une certitude concernant la genèse de l'histoire des peuples chinois, mais qui est très probablement un long croisement de peuplades diverses et variées, échangeant entre-elles des produits et connaissances, certaines trouvant leur endroit idéal et arrêtant leur migration, d'autres continuant vers l'est ou en revenant... On sait par exemple que les Hans viennent géographiquement du Nord, mais qu'ils sont issus de cultures de l'Est, du Sud (Région Yang Ce Jiang), de l'Ouest (Inde, Turkmenistan...), puis encore du Nord (Jurchen, Mongolie, Mandchourie). Reconnaître que la dynastie Xia a des sources tokharienne est originale alors que l'origine non Han du peuple tokharien est officiellement refusée par la Chine... tout comme les Hans suivent beaucoup les préceptes de Confucius, mais on du mal à admettre que ce dernier était un Zhou, et non pas un Han...
Ci-dessous une petite chronologie (rapide) des principales dates concernant la région de Chine Occidentale concernée (prêt du Tibet, du désert du Gobi donc) :
Préhistoire -18000: des traces révèlent une présence humaine au Sinkiang à l'époque paléolithique. L'arc et la flèche sont introduits en Chine; des pointes de silex améliorent la force de pénétration des armes de jet.
-8000: apparition d'une industrie de la pierre de type Asie orientale (néolithique). La culture de Gobi, qui s'étend de la Mandchourie au Sinkiang, est caractérisée par ses outils de pierre taillée microlithiques et sa poterie brune, grossière, à motifs géométriques incisés.
Le peuplement indo-européen (âge du bronze)
-2000: cimetière du royaume tokharien de Qäwrighul près du Lop Nor (tombes entourées de pieux et comportant des statuettes féminines); Qäwrighul est le nom turc donné à ce cimetière. Les Tokhariens sont des Indo-Européens provenant peut-être du nord de la Mer Noire (peuples de la culture des kourganes ou des tumulus) via la Sibérie méridionale; ils sont, dès cette époque, établis dans l'oasis de Loulan. Quelques auteurs pensent qu'ils pourraient être d'origine celte, mais cette hypothèse n'est pas vérifiée; Tokhariens et Celtes sont des peuples distincts apparentés par la langue et la culture en raison de leur appartenance commune à la famille indo-européenne; ils ont de plus la caractéristique d'avoir conservé des classes de prêtres qui auraient pu jouer un rôle de gardiens des traditions. Les Tokhariens adorent le soleil et vénèrent la couleur blanche, qui est aussi pour eux celle du ciel.
On ignore s'il existait, dès cette époque, des entités politiques que l'on pourrait désigner sous le nom de "royaumes". Les Indo-Européens connaissaient originellement une division en tribus et clans. Les chefs avaient un pouvoir plutôt symbolique. Certains auteurs (comme Bernard Sergent) pensent que les ancêtres des Grecs et des Tokhariens ont pu hériter d'une conception non indo-européenne du roi. Guerriers, les Tokhariens auraient procédé à de fréquentes incursions dans la Chine des Shang, à qui ils auraient apporté non seulement le char de guerre mais aussi des éléments de leur mythologie.
La culture Agaersheng, apparentée à celle d'Andeluonuowo (Andronovo?), laisse de nombreux objets en bronze au nord-ouest du Sinkiang (préfecture Ili Kazakh). La culture Andronovo serait d'origine indo-européenne (peut-être iranienne).
-1800: date des plus anciens vestiges d'objets en bois découverts au Sinkiang.
La seconde moitié du 2ème millénaire et la première moitié du 1er millénaire est la période de gloire des Quanrong (Rong-chiens), barbares occidentaux du bassin du Tarim, redoutables guerriers et grands éleveurs d'animaux, à peau blanche, probablement des Tokhariens ancêtres des Koutchéens. Leur expansion a sans doute été permise par l'adoption du char de guerre. Les Quanrong seraient issus d'un chien blanc hermaphrodite, ou d'un couple de chiens de même couleur.
-1000: apparition du royaume tokharien du Kroraina sur le même territoire que celui de Qäwrighul ? La date de fondation de ce royaume est cependant imprécise, le premier document attestant son existence remontant à l'an -176 (voir ci-après).
Durant la première moitié du 1er millénaire, les Saces, d'origine iranienne, s'installent à l'ouest du bassin du Tarim. On les trouve notamment à Khotan et à Kashgar. Il n'auront de cesse d'influencer les Tokhariens, comme le montre le vocabulaire iranien emprunté par le tokharien durant plus d'un millénaire.
L'oasis de Niya, dans le désert du Taklamakan, est un centre commercial actif, probablement lui aussi peuplé d'une tribu d'origine indo-européenne.
Les Quanrong (Rong-chiens) sont attaqués par le roi chinois Mu (dynastie Zhou) qui ramène 5 rois prisonniers (les Quanrong n'étaient pas unifiés). Parmi les trophées rapportés par le roi Mu figurent également quatre loups et quatre cerfs, tous ces animaux étant blancs.
-800: apparition de la poterie noire au Sinkiang.
Vers cette époque, des Tokhariens auraient pu émigrer en direction de la Chine du Sud. Au Yunnan, une ethnie, celle des Baï, aime la couleur blanche, considérée comme noble; les Baï appellent leur ancêtre le roi blanc; le mot baï signifie blanc; leur langue est la langue blanche; la couleur blanche domine dans leur habillement, allié au rouge dans le vêtement féminin traditionnel. Le chien joue, en outre, un rôle très important dans la mythologie d'une autre ethnie de la même région, celle des Lisu.
-500: Djoumboulak Koum se trouve à l'ouest du désert du Taklamakan, sur un delta asséché de la rivière Keriya, c'est-à-dire à l'endroit où cette rivière se divise et se perd dans les sables. C'est sur ce site que, pour la première fois, ont été mis à jour plus que des cimetières: une imposante forteresse, des habitations, un système d'irrigation... Ces vestiges témoignent que des États dotés d'une administration étaient déjà constitués à cette époque. Aucun document écrit n'y a cependant été découvert (voir ci-après).
-327: Alexandre le Grand pénètre en Asie. La civilisation grecque entre en contact avec la civilisation chinoise à proximité de ce qui sera le Sinkiang. Les Grecs appellent les Chinois des Seres d'où le nom donné à la région: la Sérinde de Seres (Chinois) et Inde.
-300: un bol gravé de mystérieux caractères accompagne "l'Homme d'Or" d'Issik dans sa sépulture, à 50 km à l'est d'Almaty. On y a vu du sace écrit avec une écriture d'origine indienne, la kharoshthi.
Y a-t-il déjà des bouddhistes dans le bassin du Tarim? Selon une curieuse "légende" racontée par Xuan Zang, le royaume de Khotan aurait été fondé par des Indiens déportés par l'empereur Asoka (un propagateur du bouddhisme). Les plus anciennes maisons de Niya, non loin de Khotan, semblent avoir été influencées par l'architecture indienne archaïque, ce qui laisse supposer que cette "légende" n'est pas totalement dépourvue de fondement.
-250 (environ): les Yuezhi, des Indo-Européens, parlant des langues tokhariennes, sont établis sur une zone qui va de l'Ouzbékistan actuel à l'ouest du Gansu (Dunhuang) en passant par le bassin du Tarim. Les Dingling nomades vivent au nord des Montagnes Célestes (Tian Shan) et le long des fleuves Selenga et Orkhan, sur les steppes mongoles.
Autres sources : http://www.sino-platonic.org/abstracts/spp136_tokhariennes.html
http://pastmist.wordpress.com/2009/02/22/qui-etaient-les-indo-europeens-originels/
update : nouveaux liens :
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-mysterieuse-chine-du-neolithique.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-petroglyphes-de-kangjiashimenji-bas-reliefs-du-xinjiang-chine.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-ancetres-de-l-homme-vivaient-en-chine-il-y-a-1-7-millions-d-annees.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-siecles-avant-la-grande-muraille-de-chine-il-y-en-avait-une-autre.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/chine-enigmes-megalithiques.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/une-nouvelle-espece-humaine-en-chine.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/enfin-un-palais-imperial-de-la-dynastie-legendaire-xia-decouvert-en-chine.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-pyramides-de-mongolie-du-sud.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/des-pharaons-chinois-dans-leurs-pyramides.html (MAJ 2018)
Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 12/2011, update 26-02-2015