Deux statues polynésiennes trouvées en Indonésie !
Une grotte en Papouasie
Une équipe de recherche du Centre d'archéologie de Papouasie a réussi à trouver deux statues mégalithiques de style polynésien sur le site du mont Srobu ou de la colline Srobu, à Jayapura, en Papouasie, Indonésie.
" Cette découverte est extraordinaire et unique car elle diffère des autres statues découvertes dans d'autres régions de la Papouasie ", a déclaré le chercheur du Centre d'archéologie de la Papouasie Erlin Novita Idje Djami à Jayapura, le mercredi 31 octobre.
Selon Erlin, les deux statues sont de style polynésien, mais elle préfère les appeler les statues mégalithiques de Papouasie Srobu. Les deux statues mesurent un mètre et pèsent environ 50 à 60 kilogrammes. YH : il n'y a pas de photos des deux statues pour l'instant de disponibles, elles sont toujours à l'étude.
Erlin a révélé que le site de Srobu Mountain est l’un des sites les plus importants de Jayapura. Ce site est situé dans la baie de Youtefa.
Voir aussi plus bas les étranges monolithes de l'île de Sarawasi, Indonésie :
Les débuts de la recherche ont commencé en février 2014, lorsque le Centre d'archéologie a été informé de la découverte d'ossements sur le mont Srobu. La communauté croyait qu'il s'agissait des os de soldats japonais.
le mont Srobu, lieu de la découverte.
À partir de ce moment-là, le Centre d’archéologie de la Papouasie et des représentants de l’Office de la culture touristique de la province de Papouasie ont vérifié la véracité des informations. Ils ont trouvé divers objets culturels, tels que des fragments de poterie, des outils de pierre et des piles de coquilles de mollusques, mais aussi des ossements.
" Les deux statues et autres matériels culturels sont en cours d'analyse au Centre archéologique de Papouasie ", a indiqué Djami.
" En 2014, nous avons effectué une étude de surface, mais nous n'avons pas couvert toutes les zones. Nous avons également effectué des fouilles et avons trouvé un certain nombre d'artefacts en hache de pierre, haches ovales et des outils en coquillages, à côté de la poterie avec une belle décoration ". Selon E. Djami, les découvertes d'objets culturels caractérisent une culture de la préhistoire.
" D'après la datation, le site du mont Srobu est habité depuis 3 780 ans BP. Cela signifie que le site provient du néolithique (local), ce qui montre que la Papouasie possédait déjà une culture extraordinaire ", a-t-elle noté.
En plus de la culture néolithique, les chercheurs ont également découvert en 2015 des reliques mégalithiques, sous la forme de menhirs et de dolmens, soigneusement disposés sur le sol.
" Nous poursuivrons cette recherche jusqu'à la fin de cette année. Ainsi, chaque année, notre recherche sur le site Srobu découvre de nouvelles choses uniques qui illustrent une révolution culturelle à cet endroit ", a-t-elle expliqué.
" Ce site de Srobu est une colonie préhistorique ouverte. Les colonies néolithiques en Indonésie sont très peu nombreuses, mais en Papouasie, les découvertes de cette culture sont extraordinaires ", a-t-elle précisé, ajoutant que le site de Srobu était plus unique que tous les sites de peuplement néolithiques ou préhistoriques de Papouasie.
Néanmoins, une autre culture ancienne a aussi laissé des reliques étranges sur une autre île indonésienne, Sulawesi : des types de Moai qui sortent de terre avec des visages étranges et de multiples énormes jarres en pierre, accompagnées de couvercles non moins lourds à déplacer :
La papouasie (province indonésienne) se trouve tout à droite, sur l'île de Nouvelle Guinée, l'île de Sulawesi (Celebes) se trouve au centre de la carte, juste au-dessus de la célèbre île de Flores, où l'hominidé "Hobit" a été découvert.
Découverts en 1908, les mégalithes de la Vallée de Bada, cachés en plein centre de Sulawesi, sont des statues éparpillées dans une région proche du Parc National Lore Lindu. Ces statues mégalithiques quasi inconnues et complètement coupées du monde sont de tailles et apparences différentes, certaines debout, d’autres allongées, ce qui ajoute encore plus au mystère qui les entoure.
Située 15 km au Sud du Parc National Lore Lindu, la Vallée de Bada et ses statues sont parcourues par Sungai Lariang, la rivière qui abreuve les innombrables rizières et la quinzaine de villages présents dans la région. En raison de leur éloignement, seuls quelques archéologues et voyageurs déterminés tentent l’aventure chaque année. En raison des reliefs et la quasi absence de route, la région, aussi belle et sauvage soit-elle, constitue un vrai casse-tête pour ceux qui veulent s’y lancer.
Étonnamment, ou pas, les mégalithes de la Vallée de Bada ressemblent non seulement de près aux Moai de l’Île de Pâques (et de Göbekli Tepe, en Turquie, notamment au niveau des mains sur le bas des statues), mais eux aussi sont à un endroit totalement isolé du monde. Les indonésiens extérieurs à la région connaissent à peine leur existence.
Que se soit les archéologues ou les locaux, personne n’a encore été capable de dater ces statues. Elles proviennent évidemment d’une culture mégalithique comme on en retrouvait à travers le monde à une époque que l’on n’est pas encore en mesure de déterminer. Une fois n’est pas coutume, les populations locales qui se transmettent connaissances et histoire par voie orale de génération en génération affirment que les statues ont toujours été présentes. Ce qui invalide totalement la version des archéologues datant le site vers l’an 1300 de notre ère. La datation incertaine, croisée aux déclarations des locaux, ajoutée aux similitudes de formes avec d’autres sites à travers le monde pourrait donner une date allant de 1000 avant JC jusqu’à -10.000 ans, ou plus vieux encore…
Les sexes des statues sont clairement identifiés. Parmi les plus célèbres, on retrouve bien évidemment la plus grosse, masculine, appelée « Palindo », « L’amuseur » en indonésien. Elle mesure plus de 4 mètres. Suit « Langke Bulawa », “Bracelet d’or”, représentation d’une femme triste d’environ 1m80. Une des favorites de la foule quant à elle s’appelle Oba, le petit singe, placé en plein milieu d’une rizière. Mais on ne sait pas trop ce qu’elle représente vraiment, s’il s’agit d’un singe ou d’un enfant (ou autre chose). Les statues ne sont pas centrées sur un même endroit. Plus d’une douzaine d’autres se trouvent dans la région dans les Vallées de Besoa et Napu.
La Légende raconte que la statue de Palindo a été placée de manière à ce qu’elle soit face à l’ancien palais du roi. Vu son nom, certains laissent penser qu’il était justement ainsi positionné afin de divertir le roi dès que ce fut nécessaire. Le fou du roi en quelques sortes. Son aspect penché comme la Tour de Pise, viendrait quant à lui des combats qui officiaient entre tribus locales et qui aurait mis à mal sa sérénité.
Ces statues ne sont pas les seules réalisations mégalithiques présentes dans la région. Il y a aussi les Kalamba, sortes de cuves circulaires faites d’un seul bloc. Elles sont sensées être des bains d’époque utilisés par les rois. Explication habituelle pour ce qu’on ne sait pas expliquer : utilisation religieuse ou effort destiné au confort de rois mégalomanes. On les retrouve à plusieurs endroits dans la Vallée de Bada et ont elles aussi différentes tailles et formes. Certaines sont de simples cuves avec un grand trou central. D’autres sont séparées en leur centre, supposément pour « créer une zone de bain pour le bébé et une pour la maman »…Toujours est-il que les Kalamba sont particulièrement intéressantes, n’étant pas sans rappeler les batteries en bronze du Vietnam, appelées les Dongson.
Des monolithes plus "classiques", dolmens et menhirs se trouvent aussi dans la région ou des îles environnantes :
Voici une petite vidéo vous faisant rapidement visiter la vallée de Bada :
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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