Le premier groupe a été dessiné sur la plus ancienne couche du plafond de la grotte. Il remonte à une période estimée entre 5 500 et 10 000 ans avant JC et se caractérise par une couleur rouge foncé.
Photo : Ministère du Tourisme et des Antiquités égyptien
Photo : Ministère du Tourisme et des Antiquités égyptien
Les animaux représentés incluent un âne et un mulet, caractérisés par des proportions plus réalistes contrairement au reste des scènes. Cinq animaux et empreintes de mains sont représentés au plafond à l'entrée de la grotte datant de la même époque, a ajouté Hussein.
Photo : Ministère du Tourisme et des Antiquités égyptien
Le deuxième groupe remonte probablement à l'âge du cuivre et se caractérise par des scènes de femmes, a-t-il dit, en plus des scènes animales tandis que le troisième et dernier groupe date de l'ère AD (notre ère donc) et représente des personnes avec "Howdah" (un lit porté par des chameaux).
Photo : Ministère du Tourisme et des Antiquités égyptien
Hussein a ajouté que la mission continuera à arpenter la région de Serabit al-Khadem, ajoutant que la mission archéologique a commencé dans le sud du Sinaï en 2019.
Source : https://www.egyptindependent.com/archaeologists-document-12-thousand-year-old-inscription-in-south-sinai/
YH : Bon, des pétroglyphes estimés à 12 000 ans avant maintenant en Egypte, ce n'est pas nouveau en soit, puisque ceux de Qurta ont bien été datés de 15 000 ans minimum, probablement beaucoup plus anciens :
A Qurta, les archéologues retrouvèrent près de 200 gravures rupestres (pétroglyphes), réalisées en plein air, sur d’abruptes falaises de grès. La majorité d’entre elles sont des représentations réalistes d’animaux. Les aurochs (Bos primigenius), l’ancêtre sauvage aujourd’hui disparu du boeuf domestique, sont les plus fréquents, mais on trouve aussi des hippopotames, des antilopes, des gazelles, des oiseaux aquatiques et des poissons. Quelques figures d’êtres monstrueux et un petit nombre de figures humaines de femmes stylisées complètent l’ensemble. (certaines sont visibles sur ces trois photos)
" Grâce à la datation des dépôts de sable qui recouvraient les dessins, nous savons que cet art rupestre est vieux d’au moins 15.000 ans. Nous estimons son âge véritable à environ 19.000 à 17.000 ans. Il serait donc plus ou moins contemporain des célèbres peintures pariétales de Lascaux."
" Mais comment expliquer une telle similitude, voire une parenté, entre l’art rupestre de Qurta en Égypte et celui que l’on connaît à peu près au même moment en Europe? Peut-on parler d’influence directe ou d’échange interculturel sur une telle distance ? Et pourquoi pas ? Considérant que le niveau de la mer Méditerranée se trouvait plus de cent mètres plus bas lors de la dernière glaciation, on ne peut pas exclure que des populations du Paléolithique d’Europe du sud et d’Afrique du nord aient eu des contacts intercontinentaux et aient échangé des idées artistiques et symboliques. "
Art rupestre grave paleolithique de haut (5.36 Mo)
https://www.hominides.com/html/colloques-conference/lascaux-au-bord-du-nil-qurta-1234.php
http://www.archeolog-home.com/pages/content/qurta-egypte-oldest-rock-art-in-egypt-discovered-part-2.html
http://rupestre.on-rev.com/page156/files/4de66b75d22b3c9f5dac2f83cebb1d9a-86.php
YH : On peut aussi dire, avec cette récente découverte d'un port du mésolithique (8000 ans), dans le sud de l'Angleterre, que les hommes savaient naviguer bien avant le néolithique et que les contacts entre cultures différentes (mais l'étaient-elles réellement à ces époques, différentes ?) ont eu lieu bien avant que supposé...
Dossier Egypte : https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/l-egypte-et-ses-mysteres.html
Yves Herbo et Traductions, Sciences-Faits-Histoires, 22-01-2020