Les universitaires pensent que, combinés à une architecture récemment découverte, les preuves indiquent que le site est l'un des rares temples solaires.
Le Dr Nuzzolo a ajouté: " J'ai maintenant de nombreuses preuves que ce que nous fouillons ici est l'un des temples solaires perdus."
Ils n'ont été construits que par un petit nombre de pharaons, mais le créateur du site nouvellement découvert est probablement un souverain de la cinquième dynastie.
Les temples ont été construits pour le puissant dieu solaire Ra et chacun avait une grande cour avec un pilier(un mat d'abord puis un obélisque) aligné avec l'axe est-ouest du soleil.
Tout comme les pyramides, elles avaient une entrée et une sortie et ont été construites sur la rive ouest du Nil.
Lost Treasures of Egypt montre cette découverte récente, diffusion sur National Geographic.
Reconstitution d'un artiste du temple du soleil perdu, ils avaient été construits pour le puissant dieu du soleil Ra et chacun avait une grande cour avec un pilier aligné avec l'axe est-ouest du soleil. Crédits National Geographic, Windfull Films, MCPR
Source : https://www.dailymail.co.uk/news/article-10200277/One-six-missing-Pharaohs-sun-temples-archaeologists-Egyptian-desert.html
En creusant sous les vestiges du temple construit par Pharaon Nyuserra, qui a régné sur l’Egypte au 25ème siècle avant JC. C., sur une période de 24 à 35 ans, les chercheurs ont trouvé un support de pilier boueux. Après avoir enlevé le sable et les morceaux de pierre, ils ont découvert la base d’un pilier de calcaire blanc de 60 centimètres de profondeur.
C’était « assez impressionnant » a pointé le Dr Massimiliano Nuzzolo, professeur agrégé d’égyptologie à l’Académie des sciences de Varsovie, qui a consacré sa carrière à essayer de découvrir ces temples. Comme ils l’expliquent, ils savaient que quelque chose se trouvait sous le temple de Nyuserra, bien qu’ils ne savaient pas si « cela faisait partie du même temple ou d’un temple complètement nouveau », a déclaré Nuzzolo.
La découverte d’une cachette secrète avec plusieurs chopes à bière boueuses, une offrande rituelle réservée aux lieux les plus sacrés, a confirmé aux chercheurs qu’il s’agissait bien d’un temple solaire.
Source : https://www.bayl.eu/2021/11/14/les-ruines-dun-temple-solaire-perdu-deterre-en-egypte-et-cest-le-premier-a-etre-decouvert-depuis-un-demi-siecle-bayl-eu/
Les 6 Temples Solaires anciens connus sont :
On connaît six temples solaires pour la Ve dynastie. À cela s'ajoute le temple solaire de Ramsès II à Aïn Chams dans la banlieue du Caire, et ceux du pharaon Akhénaton. Cette tradition apparue apparemment dès le début de la 5ème dynastie a donc perdurée jusqu'au Nouvel Empire.
Les temples solaires de la Ve dynastie sont nommés respectivement :
Nekhenrê, « l'Enclos de Rê » pour Ouserkaf
Sekhetrê, « la Roselière de Rê » pour Sahourê
Setibrê, « la Place du Cœur de Rê » pour Néferirkarê Kakaï
Heteprê, « le Repos de Rê » pour Néferefrê
Shesepibrê, « Celui qui réjouit le Cœur de Rê » pour Niouserrê
Akhetrê, « l'Horizon de Rê » pour Menkaouhor
On n'en connaît aucun pour Chepseskarê. On ne connaît sur le terrain que celui d'Ouserkaf et celui de Niouserrê. Ceux de Néferirkarê et de Néferefrê sont régulièrement cités dans les papyri d'Abousir, mais ils n'ont pas encore été retrouvés. On ne sait rien sur ceux de Sahourê et Menkaouhor ni même si les 3 autres pharaons de la Vème dysnatie en auraient eu un ou pas.
Le temple solaire d'Ouserkaf est appelé « l'Enclos de Rê ». crédit R.F.Morgan — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php
Le temple solaire d'Ouserkaf est appelé « l'Enclos de Rê ». Il est érigé à Abousir, loin au Nord de Saqqarah.
Ce complexe est composé :
d'un temple bas enserré dans un mur d'enceinte. Il est orienté nord-est/sud-est et est construit en calcaire de Tourah. Il repose sur un soubassement massif en trois couches de blocs de calcaire. Y était liée une cour à portiques, à ciel ouvert et à piliers rectangulaires en granit. Des niches étaient alignées à l'arrière de la cour.
d'une chaussée menant vers le temple haut soit le temple solaire proprement dit. Elle est longue de 165 m et était séparée en une grande chaussée centrale et deux petites voies latérales plus étroites.
d'un temple haut, qui a connu quatre phases de construction. Il a d'abord été construit sous la forme d'une butte quadrangulaire (peut-être la représentation de la butte du sanctuaire de Hiérakonpolis) entourée d'un mur d'enceinte. Ce temple haut a fait l'objet de reconstructions, sûrement par les successeurs d'Ouserkaf. On érige alors un obélisque de granit sur un socle de pierre à l'intérieur duquel se trouvent des pièces (dont des chapelles), et on ajoute entre autres des autels.
Tous ces éléments ont servi de carrière de pierre par la suite (notamment à l’époque romaine).
Le temple solaire d'Ouserkaf est un temple solaire situé à Abousir, en Basse-Égypte, au sud-ouest du Caire, sur la rive ouest du Nil à la lisière du désert occidental. Il fait partie de la vaste nécropole memphite où les rois de la Ve dynastie se firent bâtir des temples solaires. Ce temple solaire, premier à être construit selon les sources, a été bâti sous le règne d'Ouserkaf, premier roi de la Ve dynastie, avant d'être considérablement remanié par ses successeurs.
Le temple solaire d'Ouserkaf a été découvert par Karl Richard Lepsius en 1842, alors directeur de l'expédition prussienne en Égypte. Lepsius n'a pas reconnu le temple solaire en tant que tel et l'a plutôt inclus dans sa liste des pyramides, sous le numéro XVII. Lepsius n'a fouillé que superficiellement sur le monument et les premières fouilles du temple ont eu lieu bien plus tard, en 1907 et 1913, sous la direction de Ludwig Borchardt. Le principal travail de Borchardt fut cependant sur le cimetière royal voisin d'Abousir. Ce n'est que 40 ans plus tard, entre 1954 et 1957, sous l'impulsion cette fois de l'expédition germano-suisse dirigée par Herbert Ricke, que le temple a fait l'objet d'une fouille dédiée, dont les résultats ont été publiés en deux volumes.
Le temple solaire d'Ouserkaf, qui porte le nom de nḫn-Rˁ (soit Nekhenrê, « l'Enclos de Rê »), est situé à environ 800 m au nord des pyramides d'Abousir, toutes datant de la Ve dynastie. Ce site d'Abousir reflète également le mythe du meurtre d'Osiris, dont le corps a été découpé en morceaux et enterré à différents endroits. Le nom vient du grec Bousiris, venant lui-même du nom égyptien Pr Wsjr (soit Per-Ousir, « Demeure d'Osiris »)
Ouserkaf a fondé (établi) un tout nouveau type de temple avec son sanctuaire solaire, qui devait être repris par cinq autres souverains de la Ve dynastie après lui. La raison semble avoir été un changement dans la vision religieuse du monde, qui n'avait plus le roi comme dieu central du monde, mais le dieu soleil Rê. Le roi n'est plus considéré que comme son fils, lien symbolisé par le nouvel épithète de sa titulature Sa-Rê, c'est-à-dire littéralement « Fils de Rê ». Cela a également provoqué un changement dans le culte funéraire royal. Avec son orientation occidentale, le sanctuaire solaire formait un lieu de culte pour le dieu soleil couchant (c'est-à-dire mourant) et faisait donc partie du complexe de la pyramide royale - même si des distances spatiales considérables séparaient les deux. Les deux bâtiments ensemble devaient permettre au roi de se rendre de l'autre côté et de s'unir à son père divin.
En raison de son lien avec le complexe de la pyramide, le temple solaire est en partie similaire à la pyramide dans sa structure. Elle possède un temple de vallée, une chaussée et un temple supérieur (qui correspond au temple mortuaire dans les complexes de pyramides). Cependant, il n'y a pas d'autres similitudes et le concept global du sanctuaire diffère considérablement d'un complexe pyramidal.
Le temple a été trouvé fortement détruit, de sorte que toute reconstruction reste très problématique. Le temple principal consistait à l'origine en une grande structure solide de type mastaba avec un mât au sommet, il s'ait peut-être de la représentation de la butte du sanctuaire de Nekhen. On peut le deviner d'après les références dans les textes où le temple est représenté comme un mastaba avec un mât. Il était entouré d'un mur, deux chapelles d'offrandes étaient placées devant cette structure principale. Elles n'avaient chacune qu'une seule pièce. Le temple fut très probablement érigé au plus tard l'an 6 du règne du roi, comme le mentionne la pierre de Palerme. En effet, selon les annales royales, à partir de sa sixième année de son règne, Ouserkaf ordonna que deux bœufs et deux oies soient sacrifiés quotidiennement dans le Nekhenrê. Ces animaux semblent avoir été massacrés à l'intérieur ou autour du temple haut, la chaussée étant suffisamment large pour que les bœufs vivants puissent y remonter.
L'obélisque ne faisait probablement pas partie du temple initial, en effet ce n'est qu'à partir de Néferirkarê Kakaï que le temple est mentionné avec un obélisque dans le nom.
Sous le titre d'archives d'Abousir, sont regroupés tous les lots de papyrus découverts sur le site de la nécropole royale d'Abousir en Basse-Égypte non loin du Caire.
Datées pour la plupart du règne de Djedkarê Isési et pour le reste de celui d'Ounas, ces documents écrits en hiératique se répartissent en trois types d'archives différentes :
- le premier genre est celui de l'inventaire des temples funéraires de la nécropole. Le contenu de chacun des sanctuaires est décrit par des listes et tableaux précisant l'état des objets du culte à chacun des contrôles effectués ;
- le second genre donne des listes des membres du clergé affectés aux temples, avec leurs fonctions et leur présence lors des différents services qui y étaient rendus. Suivent les documents comptables des offrandes livrées depuis les domaines royaux qui sont nommés ;
- enfin un troisième genre est celui des décrets royaux, confirmant les revenus de certains temples ou réformant le fonctionnement des cultes.
Les textes mentionnent également les temples solaires de la dynastie éclairant leur rôle dans le fonctionnement et l'organisation du culte funéraire à cette époque. Ainsi, les offrandes quotidiennes destinées aux cultes royaux étaient consacrées dans ces sanctuaires avant d'être redistribuées dans les différents temples funéraires de la nécropole. Celui de Niouserrê retrouvé à Abou Ghorab est cité, mais également celui de Néferefrê ou celui de Néferirkarê qui eux n'ont pour le moment pas été découverts.
Également, la citation du complexe funéraire de Néferefrê dans ces archives a mis les égyptologues sur la trace de ce pharaon éphémère et permis de découvrir sa pyramide non loin du complexe de Néferirkarê Kakaï.
Le temple solaire de Néferirkarê, nommé « la Place du Cœur de Rê », n'est connu que par les papyri d'Abousir, trouvé en fouilles dans les années 1890. Ce sont des archives administratives de la vie du temple solaire qui nous donnent des informations sur son fonctionnement au quotidien et sur sa relation avec le complexe funéraire du roi et de la reine.
Le temple solaire de Néferefrê, nommé « le Repos de Rê », n'est également connu que par les papyri d'Abousir.
Le temple solaire de Niouserrê, est nommé « Celui qui réjouit le Cœur de Rê ». Il possède un petit temple bas, une courte chaussée qui mène au hall d'entrée et à la cour solaire. Au centre de cette cour se trouve un autel d'albâtre avec magasins d'offrandes, abattoirs et chapelle. C'est dans le podium de l'autel que se trouve la « Chambre des Saisons » (qui porte la représentation des saisons du calendrier égyptien). L'ensemble est délimité par une enceinte.
Le temple solaire de Niouserrê - Par Ludwig Borchardt (5 October 1863 — 12 August 1938) — L'archéologie égyptienne, Gaston Maspero, 1907, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php
Il est situé à Abou Ghorab, en Basse-Égypte, au sud-ouest du Caire, sur la rive ouest du Nil à la lisière du désert occidental, au nord d'Abousir. Il fait partie de la vaste nécropole memphite où les rois de la Ve dynastie se firent bâtir des temples solaires. Ce temple solaire, cinquième à être construit selon les sources, a été bâti sous le règne de Niouserrê.
La découverte et l'examen du monument ont en grande partie eu lieu durant le 19e siècle.
Le temple solaire de Niouserrê est mentionné pour la première fois dans la Description de l'Égypte, mais à la place des termes temple solaire, le terme pyramide est utilisé. Au début, le temple solaire était donc connu sous le nom de pyramide de Righa. Le temple solaire de Niouserrê, qui porte le nom de Šsp-jb-Rˁ (soit Shesepibrê, « Celui qui réjouit le Cœur de Rê »), est situé à environ 1 200 m au nord-est des pyramides d'Abousir, toutes datant de la Ve dynastie. Le temple solaire est situé sur une colline naturelle surplombant de seize mètres la vallée, colline qui a été transformée et élargie vers le nord et l'est à l'aide d'un remblai artificiel pour pouvoir y construire l'ensemble de l'édifice. Des bâtiments en brique plus anciens, peut-être des mastabas, qui étaient là, ont été incorporés aux fondations. À certains endroits, des restes de murs en briques ont été trouvés sous le dallage de la cour.
Les temples du dieu soleil sont très différents de ceux des autres dieux. Alors que les temples des autres dieux sont couverts, les temples solaires ont la forme d'une cour ouverte avec un autel et un objet de culte au milieu. Ils s'inscrivent donc dans le concept de temple, mais ont toujours leur propre caractère. Le culte du soleil a joué un rôle central dans la tradition égyptienne. Néanmoins, les connaissances sur ce type de temples sont assez ténues. Six sanctuaires solaires de ce type sont connus par les écrits de l'époque, mais seuls deux ont été mis au jour, celui-ci ainsi que celui d'Ouserkaf, le plus ancien de tous. Sur le plan architectural, ces temples ressembles aux complexes pyramidaux, étant divisés manière analogue en 3 parties : un temple de la vallée, une chaussée et un temple haut en bordure du plateau désertique avec l'obélisque comme élément principal, correspondant à la pyramide elle-même pour les complexes funéraires royaux.
Carte d'Abousir, d'Abou Gorab et de Zaouiet el aryan (Karl Richard Lepsius - 1842). Domaine public - cliquer pour agrandir
La question de savoir si le temple d'Héliopolis était le modèle des temples solaires est controversée. Dans ce contexte, Jochem Kahl souligne que le dieu soleil Rê a peut-être été adoré sporadiquement depuis la IIe dynastie. Cependant, un lien de Rê avec Héliopolis est d'abord documenté dans les textes des pyramides à la fin de la Ve dynastie. Outre les caractéristiques architecturales, on trouve des représentations rituels présents également dans les complexes funéraires pyramidaux. Parmi eux, on trouve par exemple la représentation de la fête-Sed, qui est située dans la moitié sud du temple solaire de Niouserrê ; ils sont établis dans le programme de représentation depuis Djéser. Depuis Djedéfrê, le roi régnant porte l'épithète Sa-Râ (signifiant « Fils de Rê ») dans sa titulature. Ceci est en relation directe avec les temples solaires de l'Ancien Empire. Certains pensent que le ton de l'épithète est une insistance particulière sur l'origine divine. D'autres pensent que cela signifie une perte de la puissance divine du Roi, puisque le Roi était auparavant considéré comme l'incarnation de Rê. Le temple solaire peut donc également être considéré comme une compensation pour cette perte de rang. Avec la fin de la Ve dynastie, à partir du roi Djedkarê Isési, plus aucun temple solaire ne fut construit. Ce n'est qu'à partir du début de la XVIIIe dynastie que l'on rencontre à nouveau des sites de culte du soleil.
YH : notons que ce troisième Temple du Soleil (sur six connus) a donc été découvert en fouillant celui de Abou Ghorab, en Basse-Égypte, au sud-ouest du Caire, sur la rive ouest du Nil à la lisière du désert occidental, au nord d'Abousir. Comme ce dernier est celui de Niouserrê, et que l'autre que nous connaissons est le premier, celui de Ouserkaf, le nouveau découvert est inclus entre les deux Pharaons concernés, ceux de Néferirkarê Kakaï et de Néferefrê Isi étant cités dans les anciens textes. Et c'est probablement le dernier de ces deux qui a été découvert, avec une chronologie de prédécesseur.
La Vème Dynastie - Ancien Empire Egypte
Liste d'Abydos - Table de Saqqarah - Canon royal de Turin - Manéthon (version Africanus)
Ouserkaf (Wsr-kȝ-f)Ouserkaf (26)Ouserkaf (34)...kaf (4.17)Ouserchérès (Ουσερχερης) (V - 1)
Sahourê (Sȝḥw-Rˁ)Sahourê (27)Sahourê (33)lacune (4.18)Séphrès (Σεφρης) (V - 2)
Néferirkarê Kakaï (Nfr-ir-kȝ-Rˁ Kȝkȝj)Kakaï (28)Néferirkarê (32)lacune (4.19)Népherchérès (Νεφερχερης) (V - 3)
Chepseskarê Netjerouser (Špss-k3-Rˁ Nṯr(.j)-wsr)Chepseskarê (31)lacune (4.20)Sisirès (Σισιρης) (V - 4)
Néferefrê Isi (Nfr-f-Rˁ Jsj)Néferefrê (29)Khânéferrê (30)lacune (4.21)Chérès (Χερης) (V - 5)
Niouserrê Ini (N(.j)-wsr-Rˁ Jnj)Niouserrê (30)lacune (35) ?lacune (4.22)Rathourès (Ραθουρης) (V - 6)
Menkaouhor Ikaou (Mn-k3.w-Ḥr J.k3.w)Menkaouhor (31)Menkahor (29)Menkaouhor (4.23)Menchérès (Μενχερης) (V - 7)
Djedkarê Isési (Ḏd-k3-Rˁ Jzzj)Djedkarê (32)Maâtkarê (28)Djédu (4.24)Tanchérès (Τανχερης) (V - 8)
Ounas (Wnjs)Ounas (33)Ounas (27)Ounas (4.25)Onnos (Οννος) (V - 9)
Wikipedia
Dossiers Egypte :
https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/l-egypte-et-ses-mysteres-2.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/l-egypte-et-ses-mysteres.html
Yves Herbo, Traductions et Compilations de données, Sciences-Faits-Histoires, 15-11-2021