Il est clair que quelqu’un veut empêcher le parc archéologique : pyramide bosniaque du Soleil® d’effectuer la moindre fouille archéologique sur cette singularité, en freinant son élan par des interdictions ou des limitations d’ordre archéologique sans fondements. Manifestement celles-ci n’ont pas lieu d’être puisqu’il n’y a visiblement rien de véritablement archéologique au sommet de la pyramide.
Prenant le Magenta Bat 5.0 (un détecteur d’ondes ultrason), équipé de son enregistreur, Paul Sabbe effectue une première mesure de la fréquence censée être au sommet de la pyramide du soleil … et découvre que celle-ci a tout bonnement disparue ! A sa place, un silence ou plutôt une sorte de grésillement. Sur la bande de fréquences, allant de 10 à 130KHz, il ne trouve qu’un seul « point haut » situé à 45,5 KHz.
Dubitatifs, toute l’équipe, Dominique Jongbloed en tête, est déçue de ce premier résultat. L’explorateur reste cependant prudent sur ce phénomène nouveau et propose à Paul Sabbe de refaire une seconde mesure lors de la prochaine exploration qui sera nécessaire pour effectuer les mesures métriques.
Beaucoup de choses se disent ou s’écrivent sur cette vallée et ses singularités, au travers de forums, de Facebook® et du Net de manière plus générale. Le peu de choses constatées par l’EPR2, de manière formelle et extérieur au circuit touristique (ou inclus dans des zones interdites au public pour l’instant), prouve encore une fois que ceux et celles qui sont venus ici (et qui en parlent dans les médias, sur le Net, ou ailleurs) ne sont jamais sortis des sentiers touristiques.
L’EPR2 a découvert mille choses dont aucun pseudo scientifique, revenu de Visoko et très bavard sur le sujet, ne parle jamais. Il faut savoir que le parc archéologique : pyramide bosniaque du Soleil® attribue obligatoirement un guide à chaque groupe ou chaque touriste qui vient visiter les singularités, et assigne l’obligation de le suivre. C’est évidemment pour des raisons de sécurité que cette disposition est prise chaque jour par la fondation bosniaque, lors des visites, et aussi pour permettre une meilleure compréhension de ce qui a déjà été découvert.
Ce ne fut jamais le cas des déplacements de l’EPR, même en 2013, car Dominique Jongbloed a conclu un accord dès le départ avec la fondation bosniaque l’autorisant à explorer sans guide, ni aucune limite autre que celle qui pourrait être fixée par les particuliers ou l’Etat, sur leurs propriétés respectives.
Peu de gens acceptent de prendre le risque de s’aventurer sur ces zones incertaines, surtout au vu du nombre encore très important de champs de mines anti-personnel non répertoriés qui peuplent la vallée, y compris autour de ce qui ne peut encore être appelés des « monuments ».
En début d’après-midi : seconde visite du labyrinthe Ravné®, la première concernant l’équipe EPR2 qui en avait été privée suite à la visite impromptue du FMI. Elle découvre à présent le mystérieux labyrinthe et ses tunnels…
Plan des tunnels déjà dégagés du labyrinthe.
©2014/15 Parc archéologique : pyramide bosniaque du Soleil
Ce qui a déjà été découvert par les autres expéditions sur le labyrinthe Ravné®
Les principaux complexes pyramidaux dans le monde entier montrent que parfois, sous les pyramides, peuvent se trouver des passages et des chambres souterraines. C'est le cas des pyramides de Gizeh, en Egypte (tunnels reliant les constructions, le Sphinx et le Nil). C’est également le cas de celles situées à Teotihuacan, au Mexique (une sorte de « tunnel de métro » et une grotte élargie à quatre chambres avec des passages). Il semble que cette situation existe aussi en Chine (tunnels souterrains creusés dans le grès puis consolidés à l’aide de briques et d’argile) même s’il est très difficile de le vérifier, vu la méfiance des autorités et leur désir de « lisser » leur Vallée au pyramides (peut être parce que la zone de leur centre spatial n’est pas très loin non plus).
Sur place, dans la vallée de Visoko, de nombreuses découvertes, faites au georadar, laissent penser qu'il puisse effectivement exister un vaste réseau de tunnels. Semir Osmanagich émet même l'hypothèse que ce système de tunnels reliait autrefois tous les édifices, puits, et autres structures d'importance. Il n’y a en effet qu’une distance de trois kilomètres environ qui sépare l'entrée du labyrinthe de Ravné® de la pyramide bosniaque du Soleil®.
Au coeur même de la vallée de Visoko, à une profondeur allant de cinq à trente cinq mètres, s'étend ainsi un réseau de galeries souterraines dont le dessin, incompréhensible, de prime abord, pourrait être le résultat contre toute attente d’un véritable savoir technique acquis autrefois par une mystérieuse civilisation antique, très antique, dont l’identité n’est pas encore connue à ce jour. Comme l’entrée de ce labyrinthe fut découverte dans un lieu baptisé Ravné, lieu qui portait ce nom depuis toujours, le labyrinthe a été naturellement baptisé du nom de cet endroit.
Ses tunnels ont une hauteur moyenne de trois mètres et une largeur moyenne de deux mètres cinquante mais, fait important, ils ne sont pas entièrement dégagés de la terre de remblais qui a servi, énigmatiquement, à les reboucher. En effet, ils furent systématiquement remblayés, et avec une minutie qui détonne avec l’image que l’archéologie actuelle nous donne de l’Homme primitif du Néolithique. Ces galeries ont été visiblement creusées dans une sorte de conglomérat de grès et de pierres diverses (du quartz notamment) qui, comprimé au cours de la dernière ère glaciaire et sous le poids des glaciers qui le surplombaient, a formé une couche épaisse et très solide, compacte. La structure elle-même n’est pas atteinte encore par les travaux pour des raisons de sécurité des lieux : atteindre la véritable paroi de chaque tunnel entraînerait un affaiblissement de la structure pouvant entraîner son effondrement.
Ces tunnels donnent la nette impression, de prime abord, d’être inachevés, naturels ou miniers mais l’explorateur pense que c’est surtout du au fait qu’ils n’ont pas été entièrement dégagés de la terre qui a servi à les remblayer.
Chacune des galeries a été remplie avec minutie (il n’y a pratiquement aucun interstice entre le plafond et la terre de remblais). C’est comme si cette terre avait été compactée au fur et à mesure où – mais Dominique Jongbloed n’ose l’imaginer – comme si elle avait été « pulsée » contre les parois avec un très fort débit. Ce dernier l’aurait alors littéralement plaqué sur les parois, du sol au plafond. Cette terre, fine et sablonneuse, est probablement issue du lit du fleuve Bosna. Des prélèvements ont été faits, ainsi que de la terre des berges du fleuve, ce qui va permettre de comparer pour valider ou non la théorie mise en place actuellement par l’explorateur. Chaque tunnel, en partant du plus éloigné de la sortie et jusqu’au plus proche, fut soigneusement rebouché.
Lorsque les tunnels aboutissaient à l’allée centrale, un peu comme les branches d’arbre lorsqu’elles rejoignent le tronc, un mur de contention, fait de pierres sèches posées les unes sur les autres, et cela jusqu’au plafond, scellait l’entrée de chaque tunnel avant de clore ainsi mystérieusement l’intégralité du labyrinthe, de sa plus profonde veine jusqu’à son entrée.
Photographie d’un mur de contention. On peut voir le « Ion counter » calculer les ions négatifs dans l’atmosphère. ©2014/15 NSI-CGD
Cet évènement semble avoir eu lieu aux alentours de – 5000 avant le Présent d’après la datation au radiocarbone faite par la fondation bosniaque.
Les véritables parois de chaque tunnel (tunnel principal comme latéral) ne sont pas visibles. Elles sont encore noyées dans une partie de la terre de remblais qui n’a pas été dégagée pour des raisons de sécurité, de finances, et de moyens techniques. Une exploration des parois réelles a été tentée les jours suivants par l’EPR2 et l’équipe a mis la main sur une portion très solide du mur qui, contrairement aux attentes, semble façonnée de main d’homme. Le dégagement intégral de cette terre entraînerait probablement l’effondrement général de la construction antique si elle n’était pas rapidement étayée, au fur et à mesure d’un déblaiement soigné, puis consolidée par de solides poutrelles.
DECOUVERTE N°4 – Les parois supposées des tunnels ne sont en fait pas les véritables parois. L’équipe a découvert un pan de la paroi originel et il semble fait de mains d’homme !
Dominique Jongbloed, explorant les tunnels au cours de mesures faites sur l’atmosphère ambiante (et notamment les passages fraîchement dégagés), a découvert un endroit, au fond de ces tunnels à peine explorés, où il a pu atteindre la paroi naturelle, la véritable paroi de ces galeries. C’est alors, avec stupeur, qu’il a constaté que celle-ci était plane, parfaitement plane, sur la partie qui n’était pas abîmée par les pioches des volontaires qui ne pouvaient deviner ce que l’explorateur suppute depuis un moment, à vrai dire depuis sa première venue sur les lieux en 2013 : l’Aventurier pense en effet que ce qu’il a trouvé a probablement été creusé de manière artificielle, il en est pratiquement sûr. Gwen Charrier et Dominique Jongbloed ont pris plusieurs photos de cet endroit dont l’une figure dans ce rapport (cf. plus bas). Ce qu’ils ont photographié est surprenant car deux murs fortement détériorés, mais parfaitement lisses sur la surface qui n’a pas été abîmée, sont l’un vertical et l’autre horizontal, et tombent à l’aplomb l’un de l’autre, à quatre-vingt-dix degrés exactement.
Photographie d’un mur émergeant de la terre de remblais, à angles droits, et situé à plus de 900m à l’intérieur. Comment expliquer sa
présence, sachant qu’il est à plusieurs dizaines de mètres sous la surface ? ©2014/15 NSI-CGD
L’explorateur a prélevé un fragment de ce mur pour le faire analyser et pour permettre ainsi de déterminer sa composition chimique et la manière dont il a été poli. Cela devrait peut être expliquer comment fonctionne le système imaginé par cette ancienne civilisation totalement inconnue, système que l’on devine derrière cet aménagement apparemment sobre et épuré. Il faut si résoudre, même si cette évidence choque les convictions les plus profondes et les certitudes de toujours : le labyrinthe Ravné® constitue probablement un réseau complexe de couloirs et de chambres enterrées qui couvrait plusieurs kilomètres carrés de surface sous le sol et au coeur même de la vallée de Visoko.
DECOUVERTE N°5 – Le plan incliné des tunnels du labyrinthe s’explique par une conception audacieuse de drainage.
Une faible pente, d’un degré et demi environ, permettait le ruissellement constant des eaux et donc le drainage du trop-plein résultant des eaux de pluie ou d’infiltration, ce qui empêchait alors la détérioration de la construction du fait d’une humidité trop importante. Cela expliquerait également la localisation de mini-lacs souterrains en certains endroits non encore accessibles. Ce réseau est situé au coeur de la vallée avec des ramifications détectées au georadar (4). Ces tunnels indiquent que les diverses singularités pourraient être reliées entre elles et, par endroits, ces galeries sont noyées sous des lacs souterrains dont on ignore s’ils sont le résultat d’infiltrations ou d’une destruction des canaux situés sous les allées principales. Le résultat d’une inondation en quelque sorte…
(4). Dominique ignore qui a procédé à ces investigations mais il semblerait qu’il faille les attribuer au docteur Debertolis et à la société SBRG.
Les ouvriers et les bénévoles, qui viennent chaque année déblayer, nettoyer, sécuriser, et illuminer ces tunnels, ont libéré environ 950m de réseau souterrain. A l’heure où ce rapport est écrit et depuis 2007, leur progression a été de 135m par an. L’ensemble des tunnels dégagés représente une longueur de 950m sur une longueur totale estimée à 12km.
Voulez-vous faire le calcul du nombre de mois et d’années qui seront nécessaires pour dégager l’intégralité du labyrinthe à ce rythme ? Inutile, voici la réponse et elle est extrêmement décourageante : il faudra 89 ans, en comptant à partir de 2007, pour que le labyrinthe soit intégralement dégagé, soit en 2096. Là-dessus viennent se rajouter plusieurs tronçons latéraux : tous les quelques mètres, tantôt à droite, tantôt à gauche. Ce sont des passages qui s’ouvrent latéralement par rapport aux allées principales (le fameux tronc d’arbre de tout à l’heure) et qui s’étendent sur des distances encore impossibles à déterminer puisqu’aujourd’hui profondément ensevelis.
Les tunnels semblent inachevés, eux aussi, mais ce n’est qu’une illusion. Si l’on continue le déblaiement, il y a de grandes chances que l’on puisse suivre leur progression en sous-sol en les parcourant de leur début jusqu’à leur terminaison. Même s’ils ont été remblayés, ils peuvent être déblayés et l’on progressera alors dans des couloirs qui s’étendent sur une certaine distance, soyons en sûr.
DECOUVERTE N°6 – Certains « tunnels latéraux n’en sont pas. Ils sont en fait des « arches » aérodynamiques qui jouent un rôle sur l’atmosphère des lieux.
Dominique Jongbloed a identifié également des « faux tunnels ». À peine débutés en apparence, ils semblent eux aussi inachevés (sauf qu’il a découvert qu’ils n’ont pas pour vocation de l’être car ils concourent à toute autre chose que la circulation souterraine des personnes). Ils révèlent quelque chose d’encore plus fantastique : la possible connaissance par cette incroyable civilisation de l’aérodynamisme et de la mécanique des fluides. Rien que cela !
L’explorateur a préféré les nommer « arches » car ils en ont presque tous la même forme et provoquent les mêmes turbulences.
Concernant ces dernières, Dominique Jongbloed a mis du temps à comprendre et à s’apercevoir que leurs dessins n’étaient pas dus au hasard du creusement, ou même de la nature, mais qu’ils étaient probablement parfaitement pensés. En effet, nous verrons plus loin que la mesure des tunnels principaux, et celles des « arches », avec le rapporteur d’angle et ses faisceaux laser à longue portée, ainsi que l’imagerie 3D prise par Paul Sabbe avec son appareil, révèleront une particularité qui entraînera de facto une nouvelle découverte, totalement inattendue.
Celle-ci permettra de compléter la théorie que Dominique Jongbloed, bâtie actuellement (voire de la renforcer), en lui donnant un aspect plus qu’extraordinaire et en tout cas déroutant. En parallèle de ces mesures, Semir Osmanagich a trouvé une première chambre souterraine. C’est une galerie d’environ cinquante mètres carrés avec un plafond de 4m de haut.
Dans l’après-midi, ayant obtenu l’accord de Semir, alors que l’EPR2 se prépare à passer une nuit complète dans le labyrinthe Ravné®, seule, à mesurer et explorer chaque recoin de celui-ci, l’équipe répète inlassablement les gestes qu’elle va devoir faire lorsque cette exploration ultra détaillée sera lancée. Il faut absolument pouvoir effectuer des mesures fiables permettant de reconstituer en images de synthèse le labyrinthe tout entier. Cela permettra également une étude en France, à partir d’une modélisation, et la possibilité de construire une réplique parfaite. Il existera alors un moyen infaillible de pouvoir mesurer avec précision l’écoulement de l’air et de l’associer aux réactions des mégalithes.
La théorie de Dominique Jongbloed sur ce qu’est le Labyrinthe Ravné®
Après avoir étudié les différents éléments qui composent ce labyrinthe, Dominique Jongbloed pense que cet endroit pourrait être, en quelque sorte, une « clinique » de soins pour tout ce qui touche la sphère ORL. La sphère ORL, ou oto-rhino-laryngée, regroupe le nez, la bouche, la gorge (pharynx et larynx) et les oreilles. Les habitants ancestraux de cet endroit semblent avoir profité de la nature très particulière du constituant de cette vallée (et plus particulièrement le fait que la piézo-électricité est l’un des facteurs dominants ressortant de l’improbable assemblage de pierres obtenu par le concassage puis la compression de la moraine, et résultant du glissement du glacier sur cet endroit) pour bâtir une structure enterrée d’un genre très novateur.
Ce labyrinthe répondrait en fait à des facteurs découverts par cette ancienne civilisation qui permettraient la mise en oeuvre de phénomènes de type électrique, électromagnétique et radio, et qui interviendrait sur le corps humain pour le soigner, par l’intermédiaire de leurs interactions. Pour comprendre en quoi les ions négatifs sont bons pour notre santé il faut faire un très court exposé. L’essentiel de celui-ci sera mis en ligne sur le site Internet de Nordsud Institute® à la page dédiée aux expéditions.
L’atmosphère des régions du monde les plus calmes, les plus rafraîchissantes, sont généralement chargées par des milliards d’ions négatifs. L’air, à proximité de chutes d'eau, de montagnes, de plages et de forêts, est ici à des niveaux d'ionisation parmi les plus élevés pour un équilibre naturel et complet. Aussi incroyable que cela puisse paraître, une salle chargée en ions négatifs endigue instantanément la croissance des bactéries (c’est l’atmosphère des blocs opératoires, sauf que dans ce cas la production d’ions négatifs est artificiellement créée par une machine) et précipite de nombreux contaminants atmosphériques, y compris les pollens, la poussière, les acariens ainsi que les virus.
Les ions, en général, sont des molécules qui ont gagné ou perdu une charge électrique. Les ions négatifs sont créés dans la nature lors d’une modification des molécules d'air qui sont « cassées » par le rayonnement solaire, le déplacement de l’air et de l'eau. Ils sont inodores, sans goût et invisibles, et nous les inhalons en abondance dans certains environnements. L’incroyable de la chose, c’est que les bâtisseurs de ce labyrinthe semblent avoir recréé les conditions environnementales mais, eux aussi, de manière artificielle et sans faire appel à une technologie comparable à la nôtre.
DECOUVERTE N°7 – Le composant des tunnels a des propriétés piézo-électriques.
Pour ce faire ils ont fait intervenir en premier lieu, dans ce labyrinthe, ce qui le constitue : le sol concassé et compressé, bourré de quartz, mais pas seulement. C’est une infinité de pierres, de diverses natures, qui compose ce sol. Très compact, il a fallu des moyens que l’on croyait inconnus à l’époque, pour creuser, affiner, et polir les tunnels bâtis dans ce composant très dur.
Ce dernier, du fait du quartz notamment, a la particularité d’attirer une charge électrique (qui semble être de polarité positive) et de pouvoir stocker une partie de cette énergie reçue pour la restituer plus lentement, par la voie de l’électricité statique, des interactions électriques et électromagnétiques, avec d’autres matériaux de nature similaires contenus dans ces tunnels et dont nous allons parler plus loin.
Le fait de voir dans ces galeries des formes irrégulières et naturelles est un abus du regard et l’analyse que l’on peut faire de cet endroit, si l’on s’en tient à la surface des choses, n’a rien à voir avec la réalité du terrain si on l’examine avec minutie la manière dont ils ont été creusés. Une grande partie de la terre de remblais n’a pas été retirée et donc l’aspect actuel du labyrinthe n’est qu’une image déformée de ce que ce lieu est très probablement. Dans ce sol incroyable, les habitants de l’époque ont creusé deux types de tunnels :
• Des tunnels d’accès, pour les personnes voulant se faire soigner et menant à des salles « d’exposition » aux phénomènes, que Semir Osmanagich a baptisé salles de méditation. C’est les plus longs. Ils sont reliés entre eux par des carrefours et se propagent comme les branchages d’un arbre dont la base du tronc serait l’unique entrée du labyrinthe. Ils constituent en fait une sorte de ramification.
• Des tunnels latéraux, que Dominique Jongbloed a baptisé « arches » et qui semblent inachevés eux aussi, mais ce n’est qu’une illusion. Ces tunnels ne sont pas faits pour être empruntés par des personnes mais par un fluide : l’atmosphère. De taille diverses, de 50cm à 4m de haut, ils sont disposés des deux côtés de chaque tunnel d’accès et sont taillés apparemment de biais et non parfaitement à la perpendiculaire des tunnels empruntés par les personnes, comme l’on pourrait s’y attendre. Les angles de taille sont très faibles et rappellent des esquisses d’études faites sur le coefficient de pénétration d’un objet quelconque dans l’air (le Cx).
Le Cx permet, en effet, de calculer la résistance de l’air à la pénétration et donne ainsi des mesures qui permettent d’évaluer le degré de trainée qui existe lorsqu’un objet expose une surface plus ou moins importante tout en se déplaçant (ou non) dans l’atmosphère. Ainsi il est évident qu’un cube possède un « Cx» plus important qu’une sphère ou qu’une pyramide. Le Cx (appelé aussi Cd, pour Drag Coefficient) est donc un « coefficient de traînée » qui représente la force à l'avancement. Dans l’aviation, on l’appelle aussi le « coefficient de portance » : le Lift Coefficient.
Cette force est généralement alignée dans le sens du vent pour qu'elle soit la plus faible possible, sans diminuer la vitesse de celui-ci. Il faut alors utiliser des formes simples, assez arrondies à l'avant, et effilées à l'arrière. On limite également les arrêtes vives. Il faut limiter dans le même temps les décollements d'air, les tourbillons, les surpressions et les dépressions, où les molécules d'air se compriment ou bien - au contraire - se détendent.
Pourtant il semble que les habitants de cette vallée aient a contrario joué avec ces différents aspects et possibilités aérodynamiques pour créer une sorte de conduction de l’air ambiante : partant de l’entrée du labyrinthe il se déplace jusqu’au plus profond de celui-ci afin de créer une sorte de ventilation de l’atmosphère sans utiliser, comme nous le faisons, une action mécanique. Ce serait en quelque sorte une « machine à ventiler » sans pièces détachées ni pièces mobiles (usure totalement nulle). Une machine paradoxalement immobile.
Ainsi, si la théorie de Dominique Jongbloed se concrétise aux analyses de l’architecture des lieux et de la céramique des mégalithes, non seulement la taille mais le diamètre des arches, permettrait de confirmer une aspiration, une surpression puis une dilatation de l’atmosphère savamment orchestrée. Les angles que font les arches, vues dans le sens des couloirs d’accès, avec la perpendicularité des tunnels, concourent à ces diverses actions en accélérant, stabilisant, ralentissant, le flux de l’atmosphère pour créer ainsi une distribution généreuse - mais stable au final – de l’air, et cela du début à la terminaison de chaque tunnel, où qu’il soit dans ce labyrinthe.
Lorsqu’on explore le labyrinthe de Ravné® l’on rencontre obligatoirement les fameux mégalithes dont le Parc archéologique : pyramide bosniaque du Soleil® nous dit : «qu’ils ne sont pas faits de pierres taillées mais de céramique façonnée». Dominique Jongbloed ne s’oppose pas obligatoirement à cette affirmation mais a cependant demandé à Semir Osmanagich la possibilité de prélever sur les mégalithes un peu de matière pour pouvoir la faire analyser en laboratoires et déterminer ainsi si cette matière est – ou non – de la céramique. Celui-ci a accepté, preuve de bonne foi s’il en est. Lui aussi est à la recherche de la vérité…
DECOUVERTE N°8 – Les mégalithes ne sont pas des pierres taillées mais de l’argile modelée puis cuite par un procédé non encore expliqué.
Ces mégalithes disposent apparemment d’une faculté qui a été mesurée par un instrument de mesure des courants faibles (nano voltmètre, électromètre et ohmmètre) : ils émettent une charge, négative. Issue du coeur de ces derniers, la charge électrique rayonnerait à travers leur épaisseur et jusqu’à leur surface. La polarité négative du système serait produite par les mégalithes. Celle des murs serait en fait la polarité positive, le sol constituant en quelque sorte la « prise de terre ».
Le Ion Counter de la société ALPHALAB inc.
©2014/15 Alphalab Inc.
Les deux charges (+ et -) effectuent une sorte d’électrolyse de l’air ambiant. C’est ce phénomène qui est à l’origine de la création des ions négatifs. Ils peuvent être comptabilisés grâce à un autre instrument, radiométrique celui-là, le Ion counter®. L’air est saturé en ions négatifs qui restent en suspension au dessus des mégalithes dans ce que l’on appelle le plasma, c'est-à-dire l’atmosphère ambiante, ionisée.
C’est à ce moment qu’intervient l’incroyable système de ventilation : l’air chargé d’ions négatifs, ventilé, est redistribué uniformément dans l’ensemble de l’atmosphère des tunnels. Là encore, Dominique Jongbloed affine sa théorie. Le fait que les mégalithes soient d’un volume de plus en plus important, au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans le labyrinthe, vient conforter l’idée d’une augmentation progressive voulue du chargement en ions négatifs de l’air ambiant des tunnels pour permettre ainsi à l’appareil respiratoire humain de s’adapter à cette montée en puissance.
Tandis que les premiers mégalithes ne dépassent guère les 800 kg, le dernier découvert, le K5, représente à lui seul une masse estimée à 14 tonnes ! Reste qu’il faut, pour que cette céramique soit génératrice d’ions négatifs, qu’elle ne soit pas pure mais l’objet d’un savant mélange avec d’autres matières conductrices. Or il est de notoriété publique, sur place, que le sol de la vallée de Visoko est rempli d’une glaise argileuse fortement chargée de quartz. C’est d’ailleurs cette glaise qui constitue l’aspect jaunâtre du « béton » de la pyramide du Soleil®, baptisé, à juste titre, « béton d’argile ».
Si l’on accepte l’idée que ces mégalithes soient faits de céramique, associée à divers composants, et que l’on puisse le prouver, cela devient une découverte extraordinaire car le façonnage de ceux-ci deviendra alors indiscutable. La nature artificielle de ces mégalithes, déjà supposée en ce qui concerne les murs qui constituent ce labyrinthe et dont une partie est soumise à analyses, deviendra quasiment impossible à contester. On sait déjà que la matière composant les mégalithes « sonne » comme de la céramique mais présente toutefois une dureté, une résistance, tout à fait inhabituelle pour cette matière.
En effet, il fallu utiliser un burin et un marteau, frappé par l’un des hommes les plus costauds de l’équipe archéologique bosniaque, pour arriver à prélever une partie infime du mégalithe K3. Toutefois cela n’explique pas comment cet ensemble fonctionne très exactement …
En effet, tout cela est très bien, et concoure à valider la théorie de l’explorateur, mais qui ou quoi produit l’énergie capable d’alimenter les mégalithes et les murs ? Là-dessus, Dominique Jongbloed a également sa petite idée. C’est là que le prélèvement d’eau effectué sur place, fait dans un nouveau tunnel, à peine découvert, a pris toute son importance …
Selon sa théorie, l’eau souterraine traverse une série de tunnels très bas, situés sous « le plancher » des tunnels d’accès. On devrait d’ailleurs renommer ces sous-tunnels des « canaux » car ils sont pour la plupart à demi-noyés. Lorsqu’on les explore, des traces de creusement apparaissent de manière distincte et prouve, si nécessaire, l’intervention humaine (cf.ci dessous).
Ces canaux, à peine explorés par le parc archéologique : pyramide bosniaque du Soleil®, sont très importants dans la théorie de l’explorateur : ils transportent l’eau porteuse de la charge électrique générale (+ et -) qui alimente les murs mais aussi les mégalithes. Le plancher des tunnels d’accès étant littéralement, pour simplifier l’image, la prise « à la terre » de cet ingénieux système. Selon l’explorateur, l’eau circule dans un réseau indépendant, fait dans la même matière que les tunnels. Ce matériau est naturellement riche en quartz.
Lorsque des orages interviennent dans la vallée, outre la pyramide, la foudre s’abat un peu partout sur le sol environnant et vient alors charger de différentes manières le quartz contenu dans celui-ci. Cette charge électrique est alors « récupérée » par l’eau des canaux qui circule et qui transporte cette micro-charge tout au long de son voyage et ceci toute l’année.
Les canaux sont constitués de telle manière qu’ils se croisent et s’entrecroisent dans le sous-sol du labyrinthe et se rejoignent régulièrement, tout au long de leur écoulement, en des points précis qui constituent en quelque sorte des carrefours où un canal surplombe un autre qui est lui-même surplombé par un troisième. Cette disposition judicieuse crée ainsi des « noeuds » énergétiques. Pour une raison qui échappe encore à l’entendement, l’explorateur analysant ici par pure supposition (sinon nous ne serions pas dans une théorie), mais en faisant intervenir le bon sens et la logique, ces micro-charges s’additionnent - ou plutôt se multiplient - à ces carrefours. Elles développent ainsi une charge suffisamment importante pour alimenter la base des murs et le coeur des mégalithes qui émettent alors, selon leur polarité respective, donnant ainsi naissance à l’électrolyse qui crée elle-même cette production d’ions négatifs diffusée dans l’atmosphère qui devient alors plasma. L’eau, ensuite déchargée, suit un circuit encore dissimulé à nos regards qui la recharge pour un nouveau cycle.
Chaque circuit à son mégalithe et chaque mégalithe émet de manière de plus en plus importante, d’où une taille, une masse, de plus en plus imposante elle aussi.
C’est une découverte extraordinaire et que l’on ne pourra observer, même en simple touriste, qu’au fur et à mesure que les tunnels du labyrinthe seront dégagés. Lorsque le prélèvement d’eau eut lieu, cette eau était naturellement protégée de toute pollution et n’avait eu aucun contact avec l’Homme depuis des millénaires ou une atmosphère délétère liée à la respiration humaine ou autre. Le prélèvement a été fait quasi immédiatement, dès le premier accès à celui-ci par la spéléologue de l’expédition. L’eau, mise en burettes spécifiques pour ce genre d’analyses, a été ensuite placée à la même température et dans la même obscurité qu’elle venait de quitter et cela tout au long de son voyage vers le France.
Elle fut mise à température originelle au frigo, dans les locaux de Nordsud Institute® à Toulon, en France, puis dans les locaux du Laboratoire d’Analyses des Eaux® de la Société du Canal de Provence® à Aix en Provence, dans les Bouches du Rhône, en France également. Ce qui ressort de son analyse est très intéressant sur plus d’un point. Mais pour comprendre tout l’enjeu de sa spécificité, il faut d’abord comprendre l’eau en général.
DECOUVERTE N°9 – L’analyse de l’eau des tunnels du Labyrinthe de Ravné® révèle plusieurs particularités étonnantes et inhabituelles.
Il n’existe pas une eau, mais différents types d’eaux, selon leur origine et leur passé. Une eau douce accusera généralement une conductivité basse et, bien au contraire, une eau dite dure affichera une conductivité élevée. La conductivité électrique traduit la capacité d’une solution aqueuse à conduire le courant électrique. Elle est en effet directement proportionnelle à la quantité de solides (les sels minéraux) dissous dans l’eau. Ainsi, plus la concentration en solides dissous sera importante, plus la conductivité sera élevée.
Les molécules de sels se dissocient en paires d’ions lorsqu’elles entrent en solution dans l’eau. Ces paires d’ions sont porteuses de charges électriques et, de ce fait, autorisent le passage du courant dans l’eau. Plus l’eau est minéralisée, plus y a d’ions et, par conséquent, plus la conductivité est élevée. On sait que, dans la grande majorité des eaux, le calcium et le magnésium (participant à la dureté de l'eau) contribuent le plus à la conductivité. Par exemple, 1°GH produit une conductivité de 30 μS/cm à une température de 20°C. Si par contre, pour une dureté de 10°GH, on mesure une conductivité, non pas de 300 mais de, par exemple, 400μS/cm, on ne peut que déduire qu’en plus des sels du calcium et du magnésium, l’eau analysée contient des quantités non négligeables d’autres constituants.
Il s’agit probablement de sodium, de potassium et de bien d’autres éléments. L’activité ionique d’une solution varie en fonction de la température. Il convient donc, pour effectuer des mesures précises, de tenir compte de la température de l’eau dans les mesures de conductivité. Les températures standards pour l’analyse de l’eau sont généralement prises autour de 25°C.
Dans le cas de l'analyse de l'eau des tunnels du labyrinthe Ravné®, non pas celle suintante, qui est récupérée sous la forme d’une source naturelle via certains tunnels d’accès aujourd’hui partiellement noyés, mais celle qui est prisonnière des canaux souterrains situés sous ces tunnels d’accès, sa conductivité est de 408, selon le laboratoire d’analyses. Cela en fait une eau d’une bonne conductivité, plutôt vers la tranche du haut du graphique, mais bizarrement, paradoxalement devrait-on dire, c’est une résistance assez moyenne qui s’exprime au passage du courant lorsqu’il est question de le distribuer au travers de celle-ci.
Cette anomalie a été examinée et il en est ressorti que ce type d'eau est assez rare sur Terre et la densité de certains composants dans l'eau des canaux du labyrinthe en font même une eau exceptionnelle. En effet, la concentration en silicates solubles est pour le moins significative (pour ne pas dire plus, ce que nous a expliqué en « off » le laboratoire). Ces anions, associés aux cations contenus dans la solution aqueuse, assurent une étrange neutralité électrique en ce qui concerne la molécule d’eau elle-même : l'eau supporte bien la charge électrique, et la stocke même, mais plutôt sur sa surface. L’énergie est portée par les molécules plutôt que stockée au sein de celles-ci.
Le Laboratoire d'Analyses des Eaux a affirmé à l’explorateur que cette eau a une pureté qui n'existe plus en France, dans aucun cours d'eau et au sein d'aucune source qui leur a été donné d’examiner. Sa composition favorise l'élimination des toxines dans le corps humain et le courant, la microcharge transportée, « recharge » littéralement les molécules de notre corps. On ne s'étonnera donc plus que les volontaires, qui en boivent plusieurs litres par semaine au cours des travaux d'excavation, aient tous une énergie débordante en sortant des tunnels au lieu d'être dans un état de fatigue normal après l'effort. Cela dit, ça reviendrait, pour déformer l’image, à boire l’acide de votre batterie automobile puisque ce liquide concoure au transport de la micro-charge nécessaire aux mégalithes et aux murs pour créer l’électrolyse de l’atmosphère.
Dernier point, et non l'un des moindres, cette eau n'a pas exactement la même composition chimique que celle de l'eau provenant directement des tunnels d'accès et offerte pour analyses par Semir Osmanagich. Cette dernière a en effet une conductivité plus élevée mais ne montre aucune neutralité de charges interne : le courant passe au sein du fluide mais ne circule pas sur sa surface. Cette découverte est stupéfiante car elle apporte un fait nouveau : l'eau des canaux n'est pas, pardon, n'est jamais en contact de l'eau que l'on va appeler « de surface ». La déduction est sidérante : pour que cette eau des canaux soit si différente de l'eau générale suintant des tunnels, il faut qu’elle n’ait jamais été en contact l’une avec l’autre, de quelque manière que ce soit. La déduction qui en ressort est tout simplement impensable : l’eau des canaux circule en fait en circuit fermé.
Comment est-ce possible si cela n'a pas été voulu par une intelligence constructrice ? Peut-on seulement imaginer que cela ait pu avoir une origine naturelle ? Ne serait-ce pas là faire preuve de mauvaise foi ?
Dominique Jongbloed est sûr que nous sommes à l’aube d’une découverte scientifique majeure sur la chronologie des civilisations en Europe qui va changer les lignes de la science et modifier en profondeur les paradigmes. Il sait le tollé que son opinion va créer – surtout qu’il n’est pas un scientifique et ne veut en aucun cas être assimilé comme tel mais il pense que, lorsque les fouilles archéologiques et scientifiques seront enfin réalisées avec les moyens adéquats, ceux que le parc archéologique : pyramide bosniaque du Soleil® réclame depuis le début de son existence, une découverte majeure sera effectuée et renversera nombre de dogmes établis.
Fin Partie 1 (A suivre)
Dominique Jongbloed (2014)
Yves Herbo Relai, Sciences, F, Histoires, 05-07-2015 - Part 1