Explorations en Bosnie, le rapport EPR-2 - Partie 2
Petit rappel, en juillet 2014, l'explorateur Dominique Jongbloed donnait un premier avis à la suite de l'expédition EPR2 d'avril 2014. Vous pouvez revoir ce premier avis dans la vidéo visible ici : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/pyramides-de-bosnie-le-point-de-vue-de-l-explorateur-dominique-jongbloed.html
Le rapport d'expédition European Pyramids Research de NordSud Institute a été envoyé à de nombreuses adresses, intervenants (dont le président de Bosnie Herzégovine Mladen Ivanic) ou presses écrites, télévisées et radiophoniques bosniaques, françaises et américaines, et Mr Dominique Jongbloed m'en a également envoyé une copie pour information et publication. Ce rapport faisant plus de 80 pages, je répondrais donc à la volonté de Mr Jongbloed d'informer le public et les intervenants d'une probable intéressante suite à donner à son expédition en en publiant de très larges extraits et sans modifier d'aucune façon ces écrits et conclusions comme il me l'a demandé : il ne s'agit ici que de citations et de copies conformes de ce rapport, sans parti pris ni opinion préétablie. Juste de l'information donc, en soulignant toutefois qu'il y a déjà des probabilités plus anciennes de pyramides en Europe, historiquement, puisqu'on en a parlé tout aussi bien pour la France, l'Italie, la Grèce, la Bulgarie, l'Ukraine, la Serbie, la Turquie, la Russie et autre Roumanie... Je signale aussi au passage le petit travail effectué par mon correspondant, Mr Albert Fagioli, déjà cité dans plusieurs articles de ce site sur d'autres lieux qu'il a analysé avec ses dons et instruments.
Merci de lire tout d'abord la partie 1 si ce n'est déjà fait : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/explorations-en-bosnie-le-rapport-epr-2-partie-1.html
D. Jongbloed
N'oublions pas que toutes les croyances populaires, même les plus absurdes en apparence, reposent sur des faits réels, mais mal observés. En les traitants avec dédain, on peut perdre la trace d'une découverte. Alexander Von Humboldt
RAPPORT D’EXPEDITION EUROPEAN PYRAMIDS RESEARCH
Par NORDSUD INSTITUTE
Expédition dirigée par Dominique Jongbloed
NORDSUD INSTITUTE : 264, avenue André Lechatelier – BP 108
83060 TOULON LES ROUTES CEDEX infos@nordsud-institute.com + www.nordsud-institute.com
(... reprise du texte...) Dominique Jongbloed est sûr que nous sommes à l’aube d’une découverte scientifique majeure sur la chronologie des civilisations en Europe qui va changer les lignes de la science et modifier en profondeur les paradigmes. Il sait le tollé que son opinion va créer – surtout qu’il n’est pas un scientifique et ne veut en aucun cas être assimilé comme tel mais il pense que, lorsque les fouilles archéologiques et scientifiques seront enfin réalisées avec les moyens adéquats, ceux que le parc archéologique : pyramide bosniaque du Soleil® réclame depuis le début de son existence, une découverte majeure sera effectuée et renversera nombre de dogmes établis.
Les analyses par un laboratoire français de l'eau prélevée :
La fin de l’après-midi s’annonce difficile, en cette journée du 28 avril. L’équipe de l’EPR2 rencontre de sérieuses difficultés à mettre en place son processus de mesures. Un nombre important de touristes envahit les tunnels et perturbe immanquablement l’équipe qui renonce au bout d’une heure de tentatives désespérées.
DECOUVERTE N°10 – Découverte d’une seconde pierre anthropomorphe.
L’expédition gagne cependant un nouveau point lorsque Dominique Jongbloed découvre, à l’occasion du périple de reconnaissance à l’intérieur du labyrinthe, une seconde pierre anthropomorphe, profondément enterrée mais dont l’une des faces émerge encore faiblement du sol. Elle semble avoir subi les outrages du temps et être presque complètement lisse.
Elle est sculptée dans le même esprit que celle découverte au sein de la salle du K5, lors de la visite des personnes du Fond Monétaire International®, et présente elle aussi, de toute évidence, des traits anthropomorphes. Interrogatifs, l’équipe prend plusieurs photos et la localise dans ce labyrinthe de tunnels afin de pouvoir revenir l’examiner plus en détail. C’est ensuite la sortie du labyrinthe Ravné® … Il devient plus qu’évident que seule l’exploration nocturne permettra à ce travail minutieux de se réaliser sans encombre…
Journée du 29 Avril 2014 - Dominique Jongbloed et son équipe partent aujourd’hui explorer le tumulus de Vratnica.
Cela fait un moment, depuis sa première reconnaissance en 2013, que l’explorateur n’était pas revenu en cet endroit. L’arrivée se fait sur une petite route où deux véhicules auraient bien du mal à se croiser. Une constante dans ce pays dès que l’on quitte les grands axes. Sur la gauche, le minibus longe l’un des nombreux cimetières improvisés qui furent créés lors de cette guerre épouvantable et où les gens furent enterrés là où ils moururent.
La première initiative de l’équipe : déblayer ce que l’équipe archéologique de la fondation pyramide bosniaque du Soleil® appelle « une terrasse ».
Le tumulus de Vratnica®. - ©2013/2015 Parc archéologique : pyramide bosniaque du Soleil – F-Y Perricone
Le temps n’est pas génial car la pluie est présente depuis plusieurs jours et le sol est détrempé. Malgré cela tous les membres de l’expédition se sont équipés de balais en paille et nettoient l’amas incroyable de gravillons qui recouvre cette « terrasse », tout en retirant précautionneusement les éclats de roches qui tapissent également cette surface. Ce travail permet de mettre la terrasse à nu et ainsi de pouvoir admirer le « pavement » supposé, sans crainte de mauvaises interprétations quand à l’origine de celui-ci. Il est clair qu’un doute plane cependant sur l’artificialité de cette terrasse et les photographies, prises par l’équipe, ne viennent pas diminuer cette impression.
Le manque de régularité, le fait que peu de « dalles » aient un format identique, ne prêche pas en faveur d’une construction, antédiluvienne ou non. Un survol du drone mettra d’ailleurs fin au suspens dans les prochains jours.
L’équipe poursuit malgré tout l’exploration par une prise de photographies minutieuse, sous tous les angles, et avec toutes les approches possibles et imaginables (plan général, gros plans, perspectives parfois), de ce qui pourrait être une muraille ou une succession de couches géologiques et qui borde la terrasse au pied du tumulus. Entamant l’ascension de la singularité, l’EPR2 atteint des escaliers mis en forme par les bénévoles de la fondation bosniaque pour permettre de rejoindre, malgré le sol boueux et glissant les jours de pluie, le sommet du Tumulus. Ceux-ci semblent recouvrir partiellement d’autres marches, plus anciennes, qui pourraient être les vestiges d’un escalier plus ancien ou encore d’un dallage formant en fait, autrefois, un sentier de pierre permettant d’accéder au sommet sans s’enterrer dans la boue.
Il faut reconnaître que le tumulus de Vratnica® ressemble beaucoup plus à une colline naturelle qu’à un monument ancien. Certes, cela pourrait être un tertre, une construction de type mausolée, sur la tombe d’un chef ou d’un homme remarquable de son temps, mais certainement pas un tumulus au sens où l’archéologie l’entend actuellement et a fortiori encore moins un cairn.
Choisir le mot « tumulus » pour désigner la colline de Vratnica, haute de trente deux mètres, n’est pas anodin. Un tumulus entraîne le fait que la construction est obligatoirement seminaturelle : mi construit mi existant. Or ce n’est pas ce que l’EPR2 constate au fur et à mesure de son exploration.
Dominique Jongbloed n’est ni géologue ni archéologue et ne souhaite pas que l’on attache ces titres à sa personne, que ce soit de près ou de loin, mais il estime cependant que le simple bon sens permet de voir que de sérieux doutes peuvent être exprimés quand à la bonne appellation de cette singularité. Bien sûr, on y trouve de la terre naturelle (une sorte de glaise assez comparable à celle avec laquelle on fait des poteries) mélangée à des concrétions plus dures, plus semblables à de la pierre, sous forme d’importantes plaques, certaines étant assez épaisses, mais de là à qualifier ces concrétions de pierres taillées (ou tout au moins polies), de chemins dallés, il y a un pas que la prudence impose de ne pas faire, pas encore du moins, et pas sans de vraies études géologiques de l’endroit.
Il est vrai que, arrivés à mi-chemin, les membres de l’équipe rencontrent une sorte de plateforme rocailleuse, fragmentée en plusieurs morceaux titanesques qui donnent une première sensation de construit, dès l’arrivé à sa hauteur. Cela pose donc immédiatement la question de savoir si cette plateforme est construite ou naturelle. L’explorateur espérait bien trouver là quelque chose qui donne de l’eau à son moulin antédiluvien mais un examen plus approfondi de ladite plateforme, appelée ici chemin processionnaire, le laisse pour l’instant perplexe.
En effet, habitué aux vestiges inexpliqués parsemés sur la planète, ruines qu’il a étudié depuis plus de trente ans et sur lesquelles il s’est parfois rendu lorsque cela était possible, il ne retrouve pas certaines constantes qu’il avait déduites de toutes ses observations et études, même à distance. Son oeil, exercé sur la méthode de construction dite cyclopéenne, a défini une sorte de base référentielle qui lui permet, d’un simple coup d’oeil, de savoir si oui ou non ce qu’il voit pourrait être un vestige artefactuel datant de cette époque lointaine qu’est l’ère antédiluvienne.
Deux détails le dérangent :
1. Les fractures sur les bordures des « pierres d’assemblage » sont trop nettes. Les pierres ne sont pas plaquées les une sur les autres (ou l’une contre les autres) sans espace possible pour qu’un corps étranger puisse s’immiscer. Au contraire, ici la séparation est franche, de quelques centimètres à plusieurs dizaines de centimètres, selon les pierres et leur « assemblage ».
2. Les lignes de fractures donnent plus l’impression d’une pierre unique qui se serait brisée sous des efforts géologiques dus aux mouvements du terrain plutôt qu’un assemblage de pierres disposées au gré de leurs formes.
De plus, sur la façade de la paroi qui borde à gauche le chemin processionnel, l’on retrouve, émergeant de celle-ci, des blocs entiers très ressemblants à ceux qui nous sont présentés complètement dégagés de toute terre.
Remontant jusqu’au sommet, grâce à l’escalier de terre et de planches de bois réalisé par les volontaires qui viennent ici rechercher la vérité, comme l’EPR2, l’équipe atteint enfin le sommet du tumulus. La vue y est très dégagée et la première chose que saute aux yeux de l’expédition c’est la visibilité sur le vallon et la proximité immédiate du cimetière au pied de ce monticule (les morts peuplant celui-ci furent probablement les assaillants d’une pièce d’artillerie posée ici, au sommet du tumulus, durant la guerre).
DECOUVERTE N°11 – La singularité appelée « tumulus de Vratnica » est en fait un tertre que l’imagerie aérienne démontre de manière magistrale.
Ce qui apparaît également (et qui sera confirmé par les images aériennes produites par le drone), c’est l’effet en forme de cercles concentriques des différents niveaux qui ont permis à l’équipe, partant de la terrasse à la base du tumulus, de parvenir jusqu’au sommet. Il met en évidence la possibilité que ces cercles soient le résultat d’un tassement du tumulus, essentiellement composé de glaise, du aux pluies et à divers causes de nature géologique.
Cette interrogation sera levée les jours suivants, lors du vol du drone à la verticale du sommet de ce tumulus. Une imagerie aérienne confirmera les soupçons de Paul Sabbe et Dominique Jongbloed : le tumulus est en fait, au mieux, un tertre.
Une chose incroyable est toutefois à relever :
Lorsque l’explorateur est venu en reconnaissance, en 2013, il avait enregistré plusieurs émissions de fréquences ultrasons au sommet de cette singularité (copie jointe à ce rapport). En effet, au sommet de cette colline, il avait identifié deux fréquences ultrasons qui s'intercalaient bizarrement entre elles, un peu comme cette technique de chant pratiquée dans les chorales, où la première rangée de chanteurs est décalée d’un ton avec ceux de la seconde rangée. On appelle cela le chant « en canon ».
La première fréquence émettait sous 16,5 KHz et semblait bizarrement « orientée » plein Sud, avec zéro degré, zéro minute d'écart azimutal par rapport au point cardinal magnétique (le contrôle avait été fait à la boussole LENSATIC®). C’était comme si elle défiait la physique en n’émettant non pas en cercles concentriques de plus en plus grands et à trois cent soixante degrés (ce qui est la diffusion naturelle de toutes ondes connues), mais comme si elle se diffusait au travers d’un cylindre invisible, empêchant toute propagation en dehors de celui-ci.
La seconde fréquence, qui émettait elle sous 18,6KHz, était « orientée » plein Nord magnétique avec la même précision et la même caractéristique. Ce qui est étonnant c’est que le 28 avril, premier jour d’exploration de la vallée, lorsque les membres de l’équipe allèrent explorer la pyramide du Soleil®, et alors que Paul Sabbe proposait de réenregistrer la fréquence ultrason, tous avaient constaté qu’elle avait disparue. A sa place se trouvait un grésillement étrange qui prenait toute la gamme de fréquences, de 25KHz jusqu’à 45KHz, avec cette dernière fréquence comme « point haut ».
Ici, le lendemain de ce contrôle de fréquence sur la pyramide du Soleil®, les deux fréquences du tumulus de Vratnica furent également absentes et, devinez quoi, un grésillement étrange couvrait également la gamme de fréquences de 25KHz jusqu’à 45KHz, avec cette dernière fréquence également comme « point haut » !
45KHz au sommet de la pyramide du Soleil®, 45KHz au sommet du tumulus de Vratnica® et sur ses deux fréquences. Etrange, non ?
Paul Sabbe remarqua une antenne radio sur le coteau voisin. Il posa la question à Dominique Jongbloed quand à savoir si elle était déjà là lorsqu’il vint en 2013 mais l’explorateur ne s’en est pas souvenu. Ces fréquences ont toutes réapparues les jours suivants, sur leur fréquence d’origine, sans explication logique, comme si quelqu’un avait posé durant un moment une « porteuse » sur elles pour les effacer puis s’était ravisé.
De là à penser que se trouvent peut être dans cette vallée des installations militaro-industrielles avec lesquelles l’OTAN travaille il n’y a un pas. Dominique Jongbloed hésite cependant sérieusement à le franchir, même si une sorte d’intuition lui dit qu’il ne doit pas être loin de la vérité. Peut être, finalement, que ces fréquences ne sont pas si antiques que cela …
Que peut-on dire cependant des fréquences émettant sur le Tumulus ? Ces sons, remis dès le retour de l’expédition à Alain Ghio, acousticien du CNRS d’Aix en Provence, laboratoire parole et langage, ont d’abord été accueillis avec un certain intérêt par le scientifique. Il les a analysé puis a transmis à l’explorateur, par email (ci-dessous), son point de vue premier sur la question. Mais ensuite il est revenu dessus sans donner pour autant d’explications sur ce revirement.
Ce qui trouble l’explorateur, c’est qu’au moment où celui-ci a sollicité de l’expert un rapport officiel détaillé (même à titre onéreux) sur ce qu’il pensait de ces fréquences (à savoir s’il les jugeait artificielles ou naturelles, le tout sans s’engager plus que cela), celui-ci a subitement modifié son attitude, perdant toute cordialité, tout en opposant fermement une fin de nonrecevoir.
Comment interpréter ce revirement ? Dominique Jongbloed pense que l’expert a, soit été pris de doutes sur ses résultats, soit a essayé de se départir de son premier avis, pris d’anxiété vis-à-vis de sa hiérarchie. Ce n’est bien sûr qu’une supposition. Voici donc, ci-dessous, l’avis premier de l’acousticien lors des échanges réalisés entre l’explorateur et lui. Ce n’est là pas grand-chose mais au moins cela a le mérite d’exister et de poser encore une fois la question au monde scientifique…
Ces deux émissions d’ultrasons, enregistrées lors de la reconnaissance de l’EPR1 en 2013, semblent évoluer au dessus des fréquences les plus élevées pour les petits orthoptères (criquets et cigales). C’est du moins ce qu’en a conclu, le 2 novembre 2013, Michel Barataud, bio-acousticien français et référence en ce domaine. Le plus surprenant étant, comme dit plus haut, que ces deux fréquences, émettent légèrement à contretemps.
Concernant les sons enregistrés lors de l’EPR2, d’avril à mai 2014, sa réponse est plus détaillée : Tout d’abord, en complète opposition avec ce que répandent comme rumeurs les détracteurs de cette exploration, Michel Barataud confirme que le Magenta BAT 5.0 est tout ce que l’on veut sauf un jouet.
Il est équipé d’une large bande permettant d’enregistrer de nombreuses espèces de chiroptères (Chauve-souris) mais aussi d’orthoptères (Sauterelles, criquets, cigales, grillons, ...), avec une gamme de fréquences courant de 10KHz à 130KHz. Il dispose d’un lecteur digital qui assure une précision avérée du calage de la fréquence. Il est également muni d’un éclairage nocturne, d’un haut-parleur incorporé, et d’une prise micro permettant d’enregistrer les sons perçus tandis que la prise casque, elle, permet, d’écouter sans être troublé par les bruits extérieurs.
Il est clair, pour lui comme pour l’EPR2, que c’est aujourd’hui l’un des meilleurs appareils pour identifier les émissions de fréquences ultrasons en ce qui concerne les chiroptères (chauves-souris) et les orthoptères (grillons, cigales, criquets et sauterelles). Bio-acousticien de réputation internationale, formant ses collègues venus du monde entier pour apprendre avec lui l’analyse des sons émis par ces espèces, son expertise dans le domaine bioacoustique ne souffre d’aucune contestation.
Pour lui, la fréquence ultrason enregistrée au sommet de la pyramide du soleil® n’est pas une fréquence artificielle. Elle pourrait être, en fait, la signature sonore d’une espèce de sauterelle très rare, aujourd’hui disparue d’Europe de l’Ouest, mais qui vivrait visiblement encore, et contre toute attente, en Bosnie-Herzégovine. Quand aux fréquences du tumulus de Vratnica®, il ne veut surtout pas envisager que ces fréquences puissent être artificielles, sans pour autant expliquer l’origine possible de ces sons.
Il semble être en possession d’un enregistrement très ancien du son émis par le fameux type de sauterelles qui vivrait au sommet de la pyramide du Soleil® et a dit à Dominique Jongbloed que la comparaison des spectres des enregistrements faits par l’EPR1 et l’EPR2, et celui qu’il détient, sembleraient concorder. Toutefois, lorsque l’explorateur lui a demandé de lui fournir, même à titre onéreux, une copie de cet enregistrement si rare et si spécifique, il refusa poliment, lui disant que ce n’était pas en son pouvoir de transmettre une copie de cet enregistrement.
DECOUVERTE N°12 – Les fréquences émises n’appartiennent à aucunes espèces de chiroptères ou orthoptères vivant en Europe et une infime probabilité reste qu’une espèce de sauterelle soit à l’origine des fréquences de la Pyramide et du Tumulus mais la seule indication possible ne nous est pas fournie.
Une chose est sûre cependant, et son avis est d’importance : les fréquences émises ne correspondent toutefois à aucune espèce de chiroptères (et encore moins d’orthoptères) observée en Europe occidentale, en dehors de cette unique espèce de sauterelles.
Concernant les orthoptères, un commentaire intéressant de sa part est à retenir pour la question qui nous occupe (la fréquence des 27,4KHz est-elle utilisée par un animal sur terre, et si oui, lequel et quelle est sa distribution géographique et démographique dans le Monde ?) :
Parlant tout d’abord des détecteurs à ultrason, puis de la spécificité des espèces, il répondit : « En fait tous les modèles de détecteurs conviennent pour les orthoptères, dès qu'ils ont une bande passante comprise entre 5KHz (grillons et criquets) et 40KHz (Leptophyes punctatissima, qui est la sauterelle la plus haute en fréquence en Europe à ma connaissance) ». Le Magenta Bat 5.0 couvrant un spectre allant de 10KHz à 130KHz, il dispose donc d’une large bande, en tous cas suffisamment large pour couvrir toutes les fréquences émises par toutes les variétés de chiroptères et d’orthoptères actuellement répertoriées. Ceci dit, si le but est de faire de l'identification de sauterelles (le criquet le plus « haut » – « Euthystira brachyptera » - n’émettant qu’au maximum sur 15KHz, tous les autres sont en-dessous de 10 KHz) ou de cigales, il est indispensable d'avoir le système d’expansion de temps pour ralentir les émissions parfois très courtes et/ou très semblables » (7) .
La conversation téléphonique (8), en date du 2 novembre 2013, compléta cette information : « Dans l’état actuel des connaissances, je vous confirme que les criquets ne peuvent émettre sur des fréquences supérieures à 14 ou 15KHz. Les cigales, elles, émettent dans la bande des 15/20KHz au maximum. De plus, le son émis par les cigales est très long et continu, sans rythme particulier, notamment de type séquence répétée. La seule hypothèse restante est donc la sauterelle.
Les sauterelles, quant à elles, n’émettent généralement que dans la bande des 42KHz. Toutefois deux espèces seulement peuvent émettre des sons dans la gamme courant de 20 à 40KHz : la sauterelle « Antaxius » et la sauterelle « Rhacocleis ». Si l’on dilate le temps d’un enregistrement, on va constater que le son d’une sauterelle est généralement multifréquences (un peu comme lorsqu’on passe l’ongle sur les dents d’un peigne) et que, dilaté, le son apparaît alors comme une sorte de grattement, de chuintement. Ce son, de plus, est discontinu car aucun animal ne peut émettre de son continu, pas plus les sauterelles que les autres … ».
DECOUVERTE N°13 – Les fréquences sont continues et vérifiées constantes sur plus de six minutes : ce ne peut être émis par un animal, quelque soit l’espèce !
Les sons de la pyramide du Soleil® et du tumulus de Vratnica® étant continus et vérifiés comme tels sur plus de six minutes désormais, ce ne peut donc être un son animal de ce type. Qu’est-ce alors ?
Concernant les chiroptères, sa réponse est encore plus nette : Plusieurs chercheurs indépendants ont mis en avant le fait que le son perçu au sommet de la pyramide du Soleil® pouvait peut être provenir de chauve-souris. Qu’en dites-vous ? lui demanda Dominique Jongbloed.
« Cette théorie ne peut d’emblée tenir car ces animaux n’émettent que très peu lorsqu’ils sont en sommeil (de jour donc) et, lorsqu’ils émettent de nuit, il apparaît que ce n’est pas du tout sur le « canal » qui nous intéresse. De plus la fréquence varie : le son n’est pas constant. Il débute directement élevé en fréquence puis décline ensuite rapidement. Il n’y a donc pas la constance qui existe sur les fréquences enregistrées que vous m’avez soumis ».
La première étape étant franchie, il s’agissait de récupérer tout d’abord une gamme de fréquences permettant de situer les espèces placées dans le champ de la fréquence des 27,4KHz. C’est auprès du site Internet du Groupe Chiroptères de Provence® que Dominique Jongbloed a obtenu cette précieuse information.
(7). Citation faite dans le forum de l’ONEM (Observatoire Naturaliste des Ecosystèmes Méditerranéens). Source :http://www.onem-france.org/cigales/wakka.php?wiki=ArchivesOrthoptera
(8). Source : Michel Barataud, bio-acousticien, Groupe chiroptères SFEPM.
Après une lecture complète des espèces existantes, 38 exactement (information obtenue auprès du Muséum d’Histoire Naturelle de Bourges, en France (9)) et de leur répartition géographique dans le monde, grâce notamment au travail remarquable fait par l’Office National des Forêts (O.N.F) sur son site Internet (10) mais aussi du site Tela Orthoptera (11), site spécialisé et recommandé par Michel Barataud), Dominique Jongbloed a consulté l’ouvrage du spécialiste auquel étaient accolés des cdrom contenant des enregistrements d’identification des espèces. (12)
Il a ainsi pu déterminer que, si l’on accepte l’affirmation de Michel Barataud, à savoir que ces fréquences ne sont pas artificielles, alors seules quatre espèces dans le monde pouvaient être à l’origine de ce signal :
a) Grand et petits murins
La seule espèce de chauve-souris qui évolue dans le spectre ultrason des 25/35KHz. Ces deux espèces ont des aires de répartition géographiques qui se chevauchent, avec un doublement de superposition si l’on tient compte du petit murin du Maghreb. Le grand murin est plutôt occidental, avec des populations qui vont d'Espagne jusqu'au bord de la Scandinavie et de la Pologne mais il couvre également la Bosnie-Herzégovine. Le petit murin se rencontre, lui, plutôt aux abords des régions méditerranéennes, du Sud de l’Espagne au Sud de la France, en passant par le Nord du Maghreb et jusqu’en Turquie.
(9). http://www.museum-bourges.net/chauve-souris-généralités-33.html,
(10). www.onf.fr
(11). http://tela-orthoptera.org
(12). Ballade dans l’inaudible – édition SITTELLE
Toutefois la banque de données publiée par Michel Barataud aux éditions Sittelle®, en 2002, ballades dans l’inaudible – identification acoustique des chauves souris, donne non seulement des spectres totalement distincts du signal de l’ultrason enregistré au sommet de la pyramide du Soleil® mais, de plus, les sons émis par l’espèce de référence, à savoir le grand Murin (Myotis myotis ) ou le petit Murin dans ses deux déclinaisons (Myotis blythii et Myotis punicus) sont produit sur des fréquences bien plus élevées.
• Myotis myotis : 26,5 - 33 et 35KHz, (à chaque fois en vol nocturne).
• Myotis blythii : 25 et 30KHz. On a bien une fréquence en 27KHz mais elle a été prise au cours d’une chasse nocturne sur prairie (la fréquence enregistrée sur le sommet de la pyramide du Soleil® l’a été vers 15h donc en plein après-midi !).
Il est donc clair qu’en aucune façon le son enregistré ne pouvait être celui d’une chauve-souris, même si l’espèce en question peut résider sur place. Une chauve-souris ne chasse pas le jour. De plus les spectrogrammes des fréquences de la pyramide ou du tumulus, mis côte-à-côte avec les sons émis par l’animal, sont totalement différents.
b) Sérotine commune
Elle est présente dans toute l'Europe, du Nord jusqu'en Angleterre et même au Danemark. Elle est méconnue dans le Sud. (13) Cependant, on ne trouve aucun d’individu en Bosnie-Herzégovine. Voilà qui clôt le débat sur cette espèce et ses possibilités d’être à l’origine du son émis au sommet de la pyramide ou du tumulus.
c) Sérotine bicolore
Seulement quatre noyaux de reproduction sont connus : l’un est en Suisse, l’autre au Danemark, et un troisième dans les pays Baltes (autrement dit Nordiques). La Sérotine bicolore est une espèce des régions tempérées froides. Son aire de répartition s'étend du Nord de l’Europe, à la Scandinavie et jusqu’aux Balkans, de la Suisse à la Sibérie également. En France, elle est localisée (quatrième lieu) dans les zones montagneuses des Vosges, du Jura et des Alpes. (14) On ne trouve aucun individu en Bosnie-Herzégovine. Voilà qui clôt également le débat sur cette espèce et ses possibilités d’être à l’origine du son émis au sommet de la pyramide ou du tumulus.
(13). Source www.onf.fr
(14). Source : Arthur & Lemaire, 2005 ; Forget, en ligne.
d) Noctule de Leisler
Elle se rencontre dans la majeure partie de l'Europe, de l'Irlande à la Russie, jusqu'aux Balkans. Sa répartition exacte reste cependant très mal connue. Ce qui est sûr c’est qu’on ne trouve aucun d’individu en Bosnie-Herzégovine. (15) Voilà qui clôt là aussi le débat sur cette espèce et ses possibilités d’être à l’origine du son émis au sommet de la pyramide.
Etant interrogatif sur la question, au vu des nouvelles données, Dominique Jongbloed a repris contact avec Michel Barataud qui lui répondit : «Concernant le fait que cela puisse être une chauve-souris, le son émis et enregistré ne peut être celui d’un chiroptère car celui-ci émet immédiatement un son élevé qui ensuite décline, la fréquence n’est donc pas stable. De plus, l’animal émet plutôt des sons courts et répétés, respectant ainsi cette variation de fréquences à chaque fois. Un son régulier, continu et séquencé, ne peut donc être le fait d’une chauve-souris. De plus, cet animal n’émet de sons que lorsqu’il ne dort pas. De jour, toutes les espèces en Occident sont au repos».
(15). Source : Muséum d’Histoire Naturelle de Bourges – France.
Dans l’après-midi l’équipe explore à nouveau la pyramide du Soleil® mais sur sa face Nord.
Le temps est à la pluie et les membres de l’équipe, équipés pour, gravissent la face Nord avec son premier plateau et ses deux cents marches irrégulières, conçues par les différentes équipes de volontaires qui ont progressé difficilement sur cette face très arborée et couverte d’une épaisse couche de glaise.
La reconnaissance de cette face est pénible et se complique à souhait avec l’arrivée de la pluie qui rend le terrain glissant. C’est alors la découverte, au premier niveau, des premières couches du fameux béton d’argile recouvrant la face de la pyramide.
On a accès à plusieurs variétés de béton, selon le degré d’usure lié aux intempéries qui sont fréquentes en Bosnie-Herzégovine, même en été. Paul Sabbe déploie deux équipes. Lui, fait la jonction entre les deux. L’objectif premier est de photographier et filmer l’ensemble de ce qui pourrait être des vestiges de constructions. Le second est de prélever, si possible, assez de matières pour que les laboratoires d’analyses aient suffisamment de « témoins » pour les différents tests qu’ils devront entreprendre au retour de l’expédition.
L’explorateur laisse l’équipe au pied de la face Nord et de ses deux cents marches à gravir et rejoins le minibus où il installe le camp de base qui réceptionne, via les talkies-walkies, les données récupérées. Dès les premiers pas, arrivés au premier niveau, l’équipe est impressionnée par la taille du revêtement dégagé. Son épaisseur confirme un travail de titan (si ce béton est déclaré artificiel dans l’avenir).
Les deux équipes se déploient conformément aux instructions de Paul Sabbe et partent explorer la partie Ouest et la partie Est de la face Nord.
Plusieurs lieux sont identifiés et photographiés. Paul Sabbe entame aussi une série de prélèvements tandis que Gwen Charrier filme les scènes de prise de matières.
DECOUVERTE N°14 – Découverte de la première arête de la pyramide du soleil, faces Nord et Est
De l’autre côté, la seconde partie de l’équipe explore la face Est et mettent rapidement en évidence l’existence d’une arête de liaison entre la face Nord et la face Est de la pyramide. L’inclinaison du terrain semble correspondre à ce que Dominique Jongbloed s’attendait à trouver. Les mesures prises confirment la possibilité d’un angle de quarante-cinq degrés sur la face Nord et la face Est.
Partant dans l’autre sens, l’équipe, à présent regroupée, découvre une très grande surface de béton d’argile, montant assez haut sur le flanc de la pyramide, dont la qualité du revêtement semble préservée malgré le temps. Dominique demande alors qu’un prélèvement soit effectué en cet endroit également. Se dirigeant, toujours au premier niveau d’une pyramide qui en compte trois, l’équipe atteint la jonction entre sa face Nord et sa face Ouest.
DECOUVERTE N°15 – Découverte de la seconde arête de la pyramide du soleil, faces Nord et Ouest.
Une arête est, là aussi, découverte. Elle semble à l’aplomb de ce que la geolocalisation signale comme étant l’arête de la pyramide !
Trois faces et deux arêtes. L’EPR2 commence à apercevoir une première esquisse de la pyramide se dessiner lentement sous ses yeux. Il est clair à présent que l’expédition devra revenir demain avec du matériel de mesure, de localisation précise, et effectuer encore de nombreux prélèvements pour analyses. Toutefois elle sait maintenant qu’elle travaille sur une forte probabilité de monument et cela motive l’équipe qui retrouve des forces tandis que le groupe redescend vers le parking.
Un bilan est fait avec Dominique Jongbloed, une première « preview » des films tournés et des photographies prises permet de constater que l’équipe n’est pas dans l’erreur. Demain sera un jour important pour cette expédition car elle explorera les faces Ouest et Est, et tentera d’identifier les arêtes de ces côtés en ce qui concerne la face Sud, tout en finalisant les prélèvements restants. Dominique Jongbloed demande alors à Semir Osmanagich s’il est possible de dégager sur les quatre côtés de la pyramide les arêtes, notamment sur celles qui viennent d’être découvertes. Cela mettrait un terme aux spéculations et divagations sur le Net. Le président de la fondation bosniaque, découvreur de cette vallée, lui promet qu’une demande sera faite auprès du parc archéologique pour voir s’il est possible de faire ces travaux courant du mois de décembre 2014. A ce jour l’explorateur n’est pas revenu en Bosnie pour savoir si oui ou non ces travaux ont débuté.