Pour la préhistorienne Malika Hachid, chef de projet, il ne s’agit, ni plus, ni moins, que de «publications sauvages». En effet, l’article 7.2 de la convention CNRPAH-CNRS, issue de l’accord-cadre, relatif aux publications et communications, précise clairement qu’elles doivent être validées communément. Au-delà de cette disposition, la déontologie universelle et séculaire veut qu’un chercheur engagé dans une équipe ne peut, à lui seul, confisquer un travail commun.
En réaction, le ministère algérien de la Culture décide, en mai 2011, de suspendre le projet en attendant des explications du CNRS et en exigeant une réunion extraordinaire entre celui-ci et son vis-à-vis algérien, le CNRPAH. Parallèlement, Malika Hachid adresse un mail à tous les chercheurs algériens et français, de même qu’à la direction du parc national du Tassili, pour les en informer. J. L. Le Quellec diffuse alors un mail adressé aux chercheurs du projet dans lequel il attribue la suspension à la «défaillance survenue du côté algérien : l’incapacité du pays d'assurer la sécurité des ressortissants étrangers, ce qui a conduit le ministère français des Affaires étrangères à déconseiller formellement tout déplacement dans le sud et même le nord du pays où des attentats surviennent chaque semaine». Ulcérée, Malika Hachid, qui nous a montré ce message, se souvient de l’accueil accordé à l’équipe française et des bonnes conditions de circulation, de sécurité et de travail dans lesquelles s’est déroulée la mission. On peut d’ailleurs s’interroger sur le fait que J.L.L.Q. ait attendu d’être mis en cause pour en parler !
Cela conduit le ministère algérien des Affaires étrangères à convoquer, en novembre 2011, le premier conseiller de l’ambassade de France à Alger pour lui faire part de sa protestation. La représentation diplomatique transmet cette dernière à qui de droit. Mais, côté CNRS, aucune réaction n’est signalée, pas plus qu’une tentative de contact avec la partie algérienne et, encore moins, semble-t-il, de rappel à l’ordre du trublion. Un silence radio qui, sans doute, encourage ce dernier à récidiver avec une publication dans une revue américaine, la Quaternary Geochronology (n° XXX, 2012). Poursuivant son entreprise d’accaparement de données scientifiques inédites, il s’étale à nouveau dans une émission de France-Culture, en mars 2012, annonçant la pseudo datation des peintures rupestres du Tassili-n-Ajjer, à l’insu des chercheurs algériens et français du projet comme des institutions algériennes concernées.
Pour Malika Hachid, « il faut imaginer la même situation en sens inverse : par exemple, un projet de recherche sur la célèbre grotte Chauvet en France, sur laquelle des chercheurs algériens publieraient des éléments scientifiques inédits interprétés sans la contribution de leurs collègues français. Il faut imaginer une protestation du ministère français des Affaires étrangères signifiée au premier conseiller de l’ambassade d’Algérie à Paris et restée sans effet. Il faut imaginer que la France ait été la dernière à apprendre par une radio algérienne et un chercheur algérien que les peintures de la grotte Chauvet avaient, enfin, été datées ! ».
Le CNRS ne réagit pas aux demandes d’explication, attitude qui confirme un «désintérêt» manifesté depuis le début du projet. En dehors du versement de sa part budgétaire en 2009, il n’a jamais tenté d’entrer en contact avec son vis-à-vis, le CNRPAH, en dépit des relances de ce dernier par l’intermédiaire de son chef de projet, ni même montré une volonté, du moins de convenance, de suivre le projet. Même la réunion d’étape, prévue contractuellement, au bout de deux années, n’a pu se tenir. Notre source précise même que le SCAC (Service de coopération et d’action culturelle) de l’ambassade de France a dû, plusieurs fois, suppléer à l’absence du CNRS.
Sur suggestion du SCAC, Malika Hachid écrit à Patrice Bourdelais, directeur de l’Institut des Sciences humaines et Sociales (rattaché au CNRS). Celui-ci, dans une lettre datée du 8 juillet 2011, assure son interlocutrice qu’il a convoqué J.L.LQ. et que celui-ci ne fait plus partie du projet de recherche. Constatant que cette lettre ne faisait pas mention des infractions aux accords bipartites, ni aux propos tenus sur l’Algérie, Malika Hachid adresse un second courrier demeuré sans réponse. Et les récidives précitées se poursuivent.
La préhistorienne envoie un message circulaire sous le titre «Alerte à l’escroquerie scientifique». En réponse, l’intéressé crie à la calomnie et à la diffamation. Dans un message, cosigné par Norbert Mercier et Micher Grenet, autres membres de l’équipe, il affirme, à propos d’un article, qu’il «est absolument faux d'affirmer que l'un de nous l'aurait rédigé seul». Il ajoute que «conformément à son rôle dans le projet, Mme Hachid est citée en troisième auteur», sans préciser que cela s’est fait à son insu et qu’il décide ainsi de hiérarchiser les rôles.
Les têtes et visages ont à priori été effacés volontairement au fil du temps - Tin Taghirt - Tassili - Wikipedia CC BY-SA 4.0
Il conclut en affirmant qu’un mail et un courrier, avec copie de l’article, ont été adressés à la préhistorienne, sans réponse de celle-ci. Hachid affirme qu’elle n’a jamais reçu la lettre et le mail dirigé sur une ancienne boîte désactivée, ce que Mercier a reconnu. Pour autant, l’absence de réponse de Malika Hachid autorisait-il l’utilisation d’un travail commun et le nom de la chercheuse ? Sachant, de plus, que la convention était déjà suspendue ! Malika Hachid nous signale, à titre d’exemple, que Lucile Beck, chimiste, a respecté cette suspension à propos d’un article qu’elle avait pourtant achevé.
Aussi, qu’est-ce qui a bien pu entraîner un tel comportement de la part d’un chercheur comme Le Quellec, parfaitement au fait des usages scientifiques et même préfacier d’un livre intitulé Halte au pillage ?(2) Le pousser à dénigrer et écarter la contribution d’Ali Amara et Abdelkader Heddouche, géomorphologues-préhistoriens au CNRPAH et spécialistes de la préhistoire nord-africaine depuis plus de 30 ans, quand lui-même est mythologue et donc étranger aux analyses géologiques, géomorphologiques et stratigraphiques ? A utiliser le travail de la géologue Safia Agsous, alors même qu’elle procédait aux comparaisons avec les stratigraphies de Tadrart Akakus (Libye) de chercheurs italiens dont J.J.LQ. avait contesté le souhait de l’Algérie de les inviter à collaborer au projet ?
Malika Hachid voit dans ce comportement des desseins inavoués : " L’importance des données stratigraphiques et des datations résident dans le fait qu’elles peuvent indiquer un âge relatif des peintures rupestres, un patrimoine emblématique qui a valu au Tassili-n-Ajjer d’être inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité en raison du témoignage qu’il porte sur une brillante civilisation saharienne dont on sait maintenant qu’elle fut aussi ancienne que celle du Croissant Fertile, au Proche-Orient, celle qui a introduit les innovations fondamentales du Néolithique en Europe. En les interprétant seul et sans les compétences requises, l’intéressé entendait orienter les résultats vers sa propre thèse sur leur ancienneté, soit pas plus de 6000 ans d’âge.
Pourtant, dans l’état actuel des connaissances, la communauté scientifique internationale sait pertinemment qu’il existe d’autres thèses, celles de la chronologie très longue (supérieure à 10 000 ans) et celle de la chronologie longue (égale à environ 10 000 ans). La gravité de cet acte réside donc dans le fait qu’outre le mépris envers des chercheurs algériens, il frôle l’idéologie puisque son but est visiblement de rajeunir les civilisations africaines ". Elle ajoute : « Ce comportement déshonore la recherche française et ses institutions qui comptent, heureusement, des chercheurs honnêtes et très proches de l’Algérie. Des chercheurs français, et pas des moindres, des chercheurs maghrébins, africains et européens n’ont pas manqué de nous manifester leur profond désaccord avec de tels agissements». Dans une déclaration commune, les chercheurs algériens(3), «refusent que, sous couvert scientifique, on puisse impunément manipuler l’histoire de leur pays ».
Très récemment, Slimane Hachi a été contacté par l’Institut des Sciences humaines et Sociales, qui souhaite organiser la réunion de travail tant attendue. Selon son interlocuteur, le CNRS a pris acte des faits survenus et des instructions seraient immédiatement données à Le Quellec pour mettre fin à ses agissements. La diplomatie, la science et la raison ont-elles fini par l’emporter ? Le Tassili, empli de mystères, attendait le savoir. Il n’avait pas besoin de scandale.
-1- Lire El Watan, Arts & Lettres, du 21 nov. 2009 et du 5 fév. 2011.
-2- «Halte au Pillage» sous la direction de Grégory Compagnon. Editions Errance, 2011.
-3- Malika Hachid, préhistorienne, Chef de Projet. Ali Amara, géomorphologue-préhistorien. Abdelkader Heddouche, géomorphologue-préhistorien. Safia Agsous, géologue. Souhila Merzoug, paléontologue. Hocine Sahnoun, préhistorien.
Sources - http://www.elwatan.com/hebdo/arts-et-lettres/archeologie-fresque-d-un-scandale-scientifique-du-rififi-au-tassili-14-04-2012-166724_159.php
https://www.elwatan.com/archives/arts-et-lettres-archives/archeologie-fresque-dun-scandale-scientifique-du-rififi-au-tassili-14-04-2012
http://www.archeolog-home.com/pages/content/fresque-d-un-scandale-scientifique-du-rififi-au-tassili.html
http://niarunblog.unblog.fr/lieux-touristiques-algerie/le-hoggar-a-mains-nus/
Les liens barrés ont disparu du net (des milliers de liens, photos et autres disparaissent chaque jour, y compris des sites complets) pour archivages ou autres, mais plusieurs autres sont encore (pour l'instant) visibles.
MAJ 20-02-2020 - Où en sommes-nous au sujet de ces datations de gravures et peintures rupestres de nos jours ?
Rappel historique :
Après avoir relevé les peintures du Tassili du Hoggar en 1956–1957, Henri Lhote entreprend en 1959 de faire l'inventaire des gravures de l'Oued Djerat, découvertes en 1932.
À la fin des années 1990 et années 2000, de nouvelles études corroborées par l'aveu d'un ancien membre de l'équipe archéologique, ont démontré qu'une partie des œuvres sont des faux réalisés lors des fouilles menées par Henri Lhote, sans que ce dernier n'en soit informé.
Lhote (Henri), Les gravures rupestres de l'Oued Djerat (Tassili-n-Ajjer), Mémoires du Centre de Recherches Anthropologiques, Préhistoriques et Ethnographiques, SNED, Alger, 1976 (2 tomes, 830 pages et nombreuses planches).
Voici une publication de 2010 donnant déjà des explications et datations. On y constate (et les chercheurs français se posent aussi la question à l'époque dans ce document), " Mais ces objets ayant également été retrouvés dans des dépôts "bovidiens", il ajoutait qu’il ignorait s’il s’agissait de remplois et concluait que « leur attribution chronologique reste incertaine» (Lhote 1976b, t. II, pp. 820-821). Enfin, il fit remarquer que Titeghas-n-Elias 5, qui a livré la date la plus ancienne, n’offrait que «des vestiges de peintures de la période des têtes rondes» (Lhote 1976a, p. 103). Ces remarques posaient déjà la question de la culture matérielle des auteurs des TR (Culture des Tetes Rondes). Débutant nos propres recherches, nous ne pouvons pour l’instant répondre à cette question, d’autant plus que c’est toute la chronostratigraphie de cette zone du plateau qui pose problème (Hachid et al. 2010). En effet, comme le fit remarquer Henri Lhote (Alimen et al. 1968) et comme nous l’avonsnous-mêmes constaté à l’abri du Grand Dieu, les niveaux bovidiens succèdent à un niveau sablonneux stérile, lui-même reposant directement sur le substratum, au point qu’on peut se demander si tous les niveaux antérieurs aux Bovidiens n’ont pas été lessivés (mais comment et pourquoi ?) ".
" Sachant que le Pastoral de la Tadrart Akukas est daté du VIe millénaire CalBC (8000 ans avant le présent) et ayant constaté que les peintures de la période ou de l’école des TR sont toujours, et à ce jour, sous-jacentes aux peintures bovidiennes/pastorales, M. Hachid estime que les peintures des TR sont apparues avant celles des Bovidiens ".
Ci-dessus, l'un des sites à peintures en Style des Têtes Rondes de la région étudiée. Le rectangle indique l'emplacement des oeuvres, bien au-dessus du niveau du sol actuel, sur lequel sont posés un bâton de marche et des sacs à dos, en bas de la photo. Le Touareg du bas est monté sur les restes d'un ancien dépôt responsable de la coloration foncée de la partie inférieure de la paroi, mais les peintures les plus basses sont encore à au moins un mètre au-dessus de sa main levée. Une partie de la surface du sol qu'arpentaient les peintres a été reconstituée virtuellement pour montrer que lorsque ceux-ci se trouvaient à ce niveau (comme le second Touareg, également virtuel) ils pouvaient facilement réaliser les peintures visibles de nos jours tout en haut de la paroi. Communiqué de presse : Datation des plus anciennes peintures du Tassili - Références de l'article: Norbert Mercier, Jean-Loïc Le Quellec et al., « OSL dating of quaternar y deposits associated with the parietal art of the Tassili-n-Ajjer plateau (Central Sahara) », Quaternary Geochronolog y (2012), doi:10.1016/ j.quageo.2011.11.010
" Depuis l’exceptionnelle redécouverte et la publication du site rupestre de Qurta (haute Egypte) par Dirk Huyge, on sait maintenant que dans la vallée du Nil, l’art rupestre remonte aux derniers millénaires du pléistocène. Les datations par OSL du dépôt qui recouvrait quelques-unes des images de ce site, estimées entre 19 000 et 17 000 années calendaires, ont fait l’objet de plusieurs publications; à la plus récente (Huyge et al. 2011, p. 1190) s’ajoute celle du présent volume (Huyge et al., « Premiers témoignages d’un art rupestre pléistocène en Afrique du Nord: confirmation de l’âge des pétroglyphes de Qurta (Egypte) par datation OSL de leur couverture sédimentaire »). Pour J.-L. Le Quellec, ce site atteste l’existence d’un art de chasseurs dans la vallée du Nil. Pour M. Hachid, ces gravures prouvent qu’il a existé un art de chasseurs d’âge pléistocène antérieur à la domestication, un «paradigme» précédemment remis en question pour le Sahara central (Le Quellec 2008). Par ailleurs, le site de Qurta n’est pas isolé, d’autres sites offrant des gravures similaires sont connus dans le même secteur, en haute Egypte, une région qui entre dans le domaine du Sahara oriental. Même si la vallée du Nil et le Sahara central ont connu des civilisations préhistoriques différentes, et, dans la mesure où la paléoclimatologie ne s’y oppose pas, ces gravures viennent conforter la possibilité qu’ailleurs au Sahara et dès l’holocène ancien, sinon un peu avant comme le montre le peuplement de la Tadrart Akukas, des chasseurs ont pu s’adonner à l’art rupestre ".
Le "Grand Dieu de Séfar", l'une des plus célèbres des peintures en style des «Têtes Rondes» du Tassili.
J.-L. Le Quellec affirme par ailleurs que " rien ne prouve qu’il existe une relation entre les peintures d’un abri et son dépôt archéologique ". (YH : au sujet de probables réutilisations au fil du temps, faussant aussi d'ailleurs les datations).
Cette histoire de publications sans consentement de la part du français J.-L. Le Quellec a donc en fait finalement bloqué les autres recherches et datations prévues. A l'heure actuelle, ce sont donc ces publications contestées de 2010 à 2013, qui sont retenues dans les médias et sources scientifiques, par défaut : ces peintures et gravures du Tassili sont donc datées pour les plus anciennes à environ 10 000 à 9 000 ans avant le présent, alors que dans le même secteur ont été datées de l'art rupestre datant de 19 000 à 17 000 ans avant le présent... On ne peut que s'interroger sur les méthodes "scientifiques" de la part de certains scientifiques, même actuellement...
Tassili publication1 (303.18 Ko) (on y note aussi de multiples constations de pollutions et dégradations effectuées par les équipes de Lhote dans les années 1950/60), mais aussi un mystérieux lessivage/stérilisation de la plus ancienne couche).
https://www.scienceshumaines.com/un-faux-prehistorique-demasque_fr_5421.html
https://www.hominides.com/html/actualites/tassili-n-ajjer-datation-peintures-0566.php
Plus récemment encore, non seulement les datations de la pastoralisation, de l'élevage donc et aussi d'une forme d'agriculture (exploitation de céréales sauvages), ont été repoussées dans le temps dans plusieurs régions du monde, mais aussi le nombre des peintures et arts rupestres dans le monde et leurs datations. Sa pratique est restée continue jusqu'à nos jours ; elle n'est pas le fruit d'une ethnie ou d'une culture particulière, mais est relativement universelle. Selon le préhistorien Emmanuel Anati, il existerait 45 millions de peintures rupestres sur des rochers et dans des grottes, sur 170 000 sites de 160 pays. YH : on y trouve aussi souvent les mêmes symboles et des représentations proches, partout dans le monde.
Les sujets sont divers selon les périodes et les régions : essentiellement des représentations animales au Paléolithique supérieur (celles de Bornéo, notamment, datent d'au moins 40 000 ans) puis, à partir du Néolithique des humains, des représentations humaines de grandes tailles les bras levés, des orants, des armes primitives, des chars, des habitations, des arbres. Les représentations de scènes sont extrêmement rares au Paléolithique, plus fréquentes à partir du Néolithique (scènes de chasse, de guerre ou de pastoralisme).
Fin 2019, l'Université de Griffith (Australie) publie les résultats d'une datation à l'uranium-thorium sur une peinture préhistorique représentant une scène de chasse découverte en 2017 dans une grotte sur le site de Leang Bulu Sipong sur l'île des Célèbes (Indonésie), selon laquelle cette peinture serait vieille d'au moins 43 900 ans, ce qui en ferait la plus ancienne œuvre d'art figuratif connue. Les peintures mettent en scène des bovidés et des cochons sauvages affrontés par des chasseurs munis de lances et de cordes. Les chasseurs sont des humains mais présentent des traits animaux (queue, bec, etc.) : ce sont des "thérianthropes".
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/indonesie-44-000-ans-peintures-rupestres-2.html
On constate également que ce style d'homme-animaux apparaît également dans plusieurs régions éloignées dans le monde (on trouve bien des représentations par exemple d'homme-oiseaux tant en Europe, qu'en Asie, qu'aux Amériques !). Pour plusieurs chercheurs, ce serait la manifestation du chamanisme (qui a certes évolué dans le temps, jusqu'à nos jours), pratique rituelle héritée de la culture mondiale des chasseurs-cueilleurs multi-millénaire...
Il est constaté aussi sur le symbolisme préhistorique, qui est bien mondial aussi (et ce n'est ici qu'un extrait) :
Merci à Manu Alteirac pour cette petite compilation de données, même si je ne partage pas toutes ses suppositions à ce sujet.
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/paleolithique-les-plus-anciennes-gravures-avaient-une-signification.html
L'homme-oiseau de l'île de Paques
Liens sur le chamanisme mondial :
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/prehistoire-antiquite/baguettes-et-artefacts-chamaniques-antiques.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-figurines-d-argile-prehistoriques-d-hommes-oiseaux-de-7800-ans-en-grece.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/caraibes-et-archeologie-les-decouvertes-en-republique-dominicaine.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/siberie-nouvelles-decouvertes-sur-la-mysterieuse-culture-okunev.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-gravures-prehistoriques-racontent-une-histoire-cosmique.html
Relayé par Yves Herbo, SFH 09-2012, MAJ 20-02-2020