Comme chacun le sait, en dehors des récits de Homère sur les aventures de Ulysse, l'histoire de l'Atlantide est l'une des histoires les plus célèbres de la Grèce Antique, contée par Platon. Mais il existe d'autres contes et légendes, dont la cité de Helike fait partie. L'histoire de Helike a d'ailleurs plusieurs points en commun avec celle de l'Atlantide et c'est peut-être ici que la réalité rejoint la légende car il existe plus de traces et d'écrits concernant Helike que l'Atlantide...
Alors que les poèmes d'Homère et les mentions de Virgile ont bien mené à la découverte de la Cité de Troie (Hisarlik en Turc, découverte théoriquement par les universitaires britanniques Edward Daniel Clarke et John Martin Cripps dès 1801 et géographiquement par l'aventurier rêveur et fortuné Heinrich Schliemann en 1871), les indices d'Eratosthène et de Pausanias concernant la Cité de Helike ont également mené à sa découverte récente...
Troie (actuelle Turquie)
D'après les écrits historiques, Helikeétait située dansl'Achaïe, sur lapartie nord-ouestde la péninsuledu Péloponnèse. A son apogée, Helikeétait la Capitalede la PremièreLigue Achéenne, une confédération quise composait de 12villesdans la régionenvironnante.En raison decette position, Helikeétait un centreéconomique, culturel etreligieux important. Lapuissance deHelikepeut égalementêtre vue dans lescoloniesqu'elle a fondée, comme SybarisenItalie méridionale etPrièneen Asie Mineure.
L'un des rapprochements d'avec l'Atlantide de Platon est le Dieu principal de Helike : Poséidon, le dieu grec de la mer et des tremblements de terre. Ce n'est pas surprenant, étant donné la position de Helike dans l'une des zones sismiques les plus actives en Europe. Le culte de Poséidon peut être vu dans le temple et sanctuaire du Poséidon Helikonien, une statue en bronze de Poséidon, et des pièces de monnaie qui portent la tête du dieu de l'endroit et un trident sur le revers, voir ci-dessous la photo :
Pièce de monnaie de Helike : Face, la tête du Dieu Poséidon, Pile, le Trident du Dieu : Photo source: ww2.smb.museum
On connaît l'existence de Helike, la Cité de Poséidon, à travers les écrits du philosophe grec Eratosthenes qui dit avoir vu ses ruines 150 ans après sa destruction, en y incluant les restes d'une grande statue du Dieu en bronze, mais aussi de ceux du voyageur Pausanias, qui dit avoir vu les ruines de la cité, visibles sous l'eau...
D'après les récits, la ville de Helike a été effacée en une nuit, pendant l'hiver 373 avant JC. Certains signes de la fin prochaine de la ville ont été enregistrés, notamment l'apparition "d'immenses colonnes de flammes" et la migration en masse des petits animaux de la côte vers les montagnes plusieurs jours avant la catastrophe. Un tremblement de terre majeur, suivi par un grand tsunami du golfe de Corinthe, effaça la ville de Helike de la surface de la terre. La troupe de sauvetage qui est venue le lendemain matin n'a trouvé aucun survivant...
La destruction de Helike a été attribuée à Poséidon. Selon les histoires, le Dieu de la mer était furieux contre les habitants de Helike en raison de leur refus de donner leur statue de Poséidon, ou même un modèle, une copie de celle-ci, aux colonies ioniennes d'Asie. Certains rapports ont même déclaré que " les représentants des Ioniennes ont été assassinés". En conséquence, Poseidon a puni les habitants de Helike en amenant la mer à avaler la ville, un peu comme ce qui est arrivé à l'Atlantide...
Une statue de Poséidon telle que décrite dans les récits au sujet de Helike (non retrouvée à ce jour sur le site)
Contrairement àAtlantis, cependant,Heliken'a pas été complètementperdue, puisqu'elle a été visitéepar des voyageursdans lessiècles suivants. Le philosopheEratosthène, qui a visité le site150 ans aprèssa destruction, a écritqu'il y avaitune statue de bronzede Poséidon, immergéedebout dansun «poros», et qui étaitun danger pourles filets des pêcheurs. Levoyageur grecPausaniasa également visitéle siteeta écrit que lesmursde l'ancienne villeétaient encore visiblessous l'eau, mais ils étaient alorstrèscorrodéspar l'eau salée. Les anciensRomains étaientégalement friandsde naviguersur le site,car ilsont pu admirerlastatuairede la ville. La localisation deHelike, cependant, a été perdueau cours du temps.
Alors que les spéculations sur le site même de Helike ont déjà commencé au début du 19ème siècle, c'est seulement à la fin du 20ème siècle que Helike a été redécouverte. Comme Helike était une ville submergée, son emplacement a été l'un des grands mystères de l'archéologie sous-marine. De plus, c'est cette conviction que la ville était cachée quelque part dans le golfe de Corinthequi a fait que sa découverte était impossible. En 1988, un archéologue grec, Dora Katsonopoulou, a évoqué la possibilité que les «poros» mentionnés dans les textes anciens pourraient ne pas se référer à la mer, mais à un lagon intérieur. Si oui, il serait plausible que Helike ne soit pas située dans le golfe de Corinthe, mais à l'intérieur des terres, puisque la lagune aurait été ensablée au cours des millénaires par les sédiments de la rivière. Alors, l'équipe a trouvé une ville romaine, ainsi qu'un site du Bronze ancien, c'est en 2001 que l'équipe a proposé que c'était Helike en Achaïe, Grèce. En 2012, la couche de destruction a été découverte, qui a confirmé que le site est en effet Helike.
Alors que la ville de Helike a été redécouverte, les fouilles sont toujours en cours dans la région. C'est important, car la zone a été occupée par différents groupes de personnes, et c'est par la découverte des colonies de différentes périodes de l'histoire qu'un tableau plus complet de la région, de la préhistoire à l'époque moderne, peut être produit. Après tout, bien que l'histoire de Helike peut être fantastique, mais ce n'est qu'un point dans une longue série d'événements qui s'étendent au cours des millénaires.
Références : ancient origins.net : http://www.ancient-origins.net/ancient-places-europe/uncovering-lost-city-helike-002510#sthash.CmVKsmxo.dpuf
Clark, J., 2014. Was There a Real Atlantis?. Available at: http://history.howstuffworks.com/history-vs-myth/real-atlantis1.htm
Gidwitz, T., 2004. City of Poseidon. Available at: http://archive.archaeology.org/0401/abstracts/helike.html
Wikipedia, 2014. Helike. Available at: http://en.wikipedia.org/wiki/Helike
www.bbc.co.uk, 2002. Helike - The Real Atlantis. Available at: http://www.bbc.co.uk/science/horizon/2001/helike.shtml
www.helikeproject.gr, 2014. The Helike Project. Available at: http://www.helikeproject.gr/ - un site a visiter avec de nombreuses photos des découvertes, dont celles concernant la période très ancienne du 9ème au 7ème siècle Avant JC, avec des murs et des poteries de la période géométrique...
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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