Retour sur de nouvelles découvertes effectuées sur l'île indonésienne de Sulawezi, sur laquelle plusieurs peintures très anciennes avaient déjà été trouvées depuis plusieurs années. Il s'agit donc ici d'une mise à jour de cet article de 2014 qui révélait déjà la découverte de peintures préhistoriques très semblables à celles trouvées en Europe, mais datées de périodes plus anciennes ou identiques (- 40 800 ans) à celles relevées en France ou Espagne par exemple :
Cette grande île est en fait l'objet de nombreuses découvertes depuis les années 1950, car elle recèle au moins de 250 grottes connues dans lesquelles plusieurs peintures pariétales ont été observées, mais les dogmes scientifiques et le manque de moyens pour utiliser les techniques modernes de datations, faisaient que ces dernières étaient bloquées à - 12 000 ans pendant des décennies...
C'est au sein du site de Leang Bulu Sipong, au sud-ouest de l’île de Célèbes (Sulawesi), dans la région karstique de Makassar truffée de grottes, qu'une grande fresque en ocre rouge qui s’étend sur 4,5 mètres, a été trouvée lors de la recherche d'un passage vers une autre grotte. Ce qui est assez étonnant est d'ailleurs que cette fresque se situe en hauteur (non pas à hauteur d'homme) et au niveau justement d'un passage et non dans une grotte, mais entre deux grottes.
PHOTO/RATNO SARDI/GRIFFITH UNIVERSITY
« C’est sans doute la plus ancienne scène de chasse de l'art préhistorique » connue à ce jour, indique, enthousiaste, l’archéologue québécois Maxime Aubert de l’Université Griffith de Brisbane (Australie), principal auteur de l'étude, fouillant en Indonésie depuis au moins 2014(1). Elle représente une scène de chasse préhistorique peinte il y a au moins 44 000 ans, découverte en 2017. Les représentations surnaturelles, mi-humaines, mi-animales, appelées « thérianthropes », suggèrent une culture artistique aboutie, voire les prémices d'une religion, selon les interprétations.
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Cette étonnante fresque pariétale représente huit petits et fins êtres humains à tête animale dotée de bec ou de museau, un peu comme la déesse égyptienne Anubis à tête de chacal, en train de chasser six mammifères, des cochons sauvages et des bovidés aux cornes orientées vers l’arrière, comme percés par de longues lances et des cordes.
Scène de chasse datée d’au moins 44 000 ans dans une grotte de l’île indonésienne de Sulawezi. Un bovin nain local (à droite) fait face à des personnages mi-humains, mi-animaux dont certains sont reliés à lui par des lignes (lances ou cordes). YH : on note tout de même des personnages identifiés comme anthropomorphes bien petits par rapport à ce qui a été identifié comme un bovidé nain (endémique à l'île). Mais n'oublions pas qu'il y a 44000 ans, des espèces géantes n'avaient pas encore disparu... PHOTO/RATNO SARDI/GRIFFITH UNIVERSITY
La datation par la méthode uranium-thorium de quatre échantillons de calcite qui se sont déposés sur la peinture ocrée, donc quelque temps après sa réalisation par l’artiste, a révélé l’âge de 43 900 ans. Mais les chercheurs restent prudents. Précise, cette méthode a en effet fait débat par le passé entre géochimistes, les résultats indiquant parfois une date plus ancienne que la réalité. C’est pourquoi plusieurs archéologues, comme le préhistorien Jean Clottes ou le paléoarchéologue Jean-Michel Chazine, aimeraient que la date soit confirmée par une datation de matière organique (bois, peau, graisse animale) au carbone 14.
" C'est une découverte très importante parce que ça prouve que ces gens-là avaient une culture évoluée ", constate avec surprise Jean Clottes, spécialiste d'art préhistorique. " Ce n'était pas des gens frustes, contrairement à ce qu'on pourrait penser. C'est exceptionnel pour le moment. "
Scène de chasse découverte dans une grotte de l’île des Célèbes (Sulawesi) en Indonésie.
PHOTO/RATNO SARDI/GRIFFITH UNIVERSITY
Pour l’heure, les chercheurs estiment qu’il s’agit de « la plus ancienne scène de chasse de l’art préhistorique » et même de « la plus ancienne œuvre d’art figuratif au monde » connue à ce jour. En conséquence, elle détrône les objets ou fresques pariétales que l’on considérait comme l’apparition de l’art jusqu’à maintenant. À savoir l’homme-lion en ivoire d’Hohlenstein-Stadel (Allemagne) daté de 40 000 ans, fruit de la main d’Homo sapiens ou, bien sûr, les peintures rupestres de la grotte Chauvet (Ardèche) remontant à environ 35 000 ans (YH : 37 000 ans avec la nouvelle calibration du carbone 14et statistiques bayésiennes) et celles de Lascaux (Dordogne) à environ 20 000 ans. Dans cette dernière figure d’ailleurs un anthropomorphe à tête d’oiseau, renversé par un bison éventré, que le préhistorien André Leroi-Gouhan a interprété comme étant une scène mythologique.
Ici, l’interprétation est tout aussi difficile. « C’est la première fois qu’une narration aussi détaillée a été identifiée à une période aussi ancienne », estiment les chercheurs. Cela indiquerait que l’art rupestre originel n’est probablement ni abstrait ni né en Europe, mais plutôt en Asie, notamment en Indonésie, « l’une des régions du monde les plus importantes pour comprendre l’évolution de la pensée humaine moderne ».
Ces images de "thérianthropes" pourraient aussi être la première preuve de la capacité humaine à « concevoir des choses qui n'existent pas dans la nature, un concept de base qui sous-tend la religion moderne », avance Adam Brumm, professeur d’archéologie à l’Université Griffith et coauteur. Cet art pouvait exprimer « une spiritualité fondée sur un lien spécial entre hommes et animaux», et ce bien avant l’Europe.
« La présence de silhouettes humaines dotées de tête d’animal est une représentation courante dans le culte chamanique, à la fois figurative et symbolique, encore rarement observée dans cette région », estime Jean-Michel Chazine.
« C’est une très belle fresque, même si elle est dégradée, qui vient renforcer les précédentes trouvailles dans cette région très prometteuse puisque près de 250 grottes abritent des peintures pariétales répertoriées depuis les années 1950 », observe le préhistorien Jean-Michel Geneste. À l’avenir, indique-t-il, il faudra sans doute interpréter les futures fresques avec un œil différent de celui que nous avons mis en œuvre en Europe.
« C'est la première fois qu'une narration aussi détaillée a été identifiée à une période aussi ancienne », se félicitent les chercheurs dans un communiqué. Les fines créatures représentant les chasseurs, peintes avec du pigment rouge foncé, sont simplifiées et très stylisées, avec par exemple des visages allongés s'apparentant à des museaux.
" Les principales composantes d'une culture artistique hautement avancée, incluant de l'art figuratif, des scènes narratives et des thérianthropes, étaient présentes il y 44'000 ans» dans cette région d'Asie ", souligne Maxime Aubert, qui ajoute: « selon une idée reçue, l'art rupestre est apparu en Europe, et consistait en des représentations symboliques abstraites ».
Cette découverte, couplée à celle d'une peinture figurative d'un boeuf sauvage vieille de 40.000 ans, trouvée l'an dernier sur l'île de Bornéo, fait de l'Indonésie « l'une des régions du monde les plus importantes pour comprendre les débuts de l'art pariétal et l'évolution de la pensée humaine moderne », selon les chercheurs.
Ils en profitent pour alerter sur le mauvais état des murs de la grotte, qui se détériorent à grande vitesse, menaçant d'effacer l'oeuvre. « Il serait tragique que cet art ancestral disparaisse de notre vivant, et pourtant c'est ce qui est en train de se passer. Il est urgent de comprendre pourquoi », concluent-ils.
Yves Herbo : Il est tout de même assez évident que la grande majorité des diverses interprétations des spécialistes, depuis maintenant plusieurs décennies, se sont avérées plutôt erronées en ce qui concerne la préhistoire de l'humanité et de ses prédécesseurs... Les interprétations des découvreurs et équipes de chercheurs sur un site précis (une course "au plus ancien du monde", au "premier artefact ou autre", à l'"unique" et exceptionnel) s'apparentent souvent à une chasse au scoop ou à la reconnaissance, même si l'étude dure des années et met longtemps à être publiée. Ainsi, on retrouve un peu le même principe dans cette étude, et ce sont d'autres scientifiques qui signalent l'existence de points communs avec d'autres découvertes, ailleurs dans le monde, et avec d'autres études. Ainsi, la notion d'hommes-oiseaux ou d'hommes-lions, en liaison avec le chamanisme, semble évoluer de façon générale dans beaucoup de régions du monde. L'interprétation de "thérianthropes" (personnages mythiques) apparaît de plus en plus dépassée, le déguisement des chamans et des chasseurs (sans oublier que même néandertalien s'habillait de plumes) en "animaux" est de plus en plus évident, tout comme la très longue durée de telles pratiques de chasse et d'utilisation d'outils de pierre et d'os (voir liens ci-dessous).
Quant à l'art pariétal, qui était considéré comme le plus ancien en Europe jusqu'à présent, et attribué aux Cro-Magnons et Aurignaciens, les récentes découvertes en Indonésie (et peut-être en Australie) font de l'Asie la plus probable origine de cet art déjà très élaboré il y a 44 000 ans...
L'histoire de la Terre envoie un avertissement climatique
Une équipe internationale de scientifiques, dirigée par l'Université de St Andrews, a collecté des données couvrant les 66 derniers millions d'années pour fournir de nouvelles informations sur les types de climats auxquels nous pouvons nous attendre si les niveaux deCO 2 continuent d'augmenter au rythme actuel. L'augmentation projetée entraînerait des niveaux préhistoriques de chaleur qui n'ont jamais été ressentis par les humains. En fait, cette étude souligne qu'une action urgente est nécessaire pour éviter les niveaux préhistoriques de changement climatique.
L'étude, publiée dans la revue scientifique Annual Review of Earth and Planetary Sciences (lundi 31 mai 2021), fournit l'histoire la plus complète à ce jour de l'évolution du CO 2 au cours des 66 derniers millions d'années, le temps écoulé depuis que les dinosaures ont parcouru la planète pour la dernière fois. Les données collectées montrent plus clairement que jamais le lien entre CO 2 et climat.
En collaboration avec des collègues de la Texas A&M University, de l'Université de Southampton et de l'Université suisse ETH Zürich, l'équipe internationale a rassemblé des données collectées au cours des 15 dernières années à l'aide de techniques de laboratoire de haute technologie.
Des échantillons ont été prélevés sur des carottes de boue des fonds marins, où des fossiles microscopiques et des molécules anciennes s'accumulent, préservant une histoire de ce à quoi ressemblaient le CO 2 et le climat à l'époque. En tirant ces anciens atomes au moyen d'instruments super sensibles, les scientifiques peuvent détecter les empreintes chimiques des changements passés du CO 2, qui peuvent être comparés aux changements actuels. Par exemple, l'étude explique, grâce à la combustion de combustibles fossiles et à la déforestation, comment les humains ont maintenant ramené le CO 2 à des niveaux jamais vus depuis environ trois millions d'années.
Un paléoanthropologue insiste sur l'intelligence des néandertaliens
Le paléoanthropologue portugais João Zilhão
João Zilhão : « Les Néandertaliens n'étaient ni stupides ni éteints »
Le paléoanthropologue portugais rejette l'idée répandue que ces anciens Européens étaient une espèce différente avec des capacités cognitives inférieures. Les Néandertaliens sont difficiles à ne pas appeler l'espèce humaine qui a habité l'Europe pendant des centaines de milliers d'années jusqu'à ce qu'ils disparaissent mystérieusement il y a environ 40 000 ans (?).
(YH : En fait, le plus récent squelette de néandertalien date officiellement de 35 000 ans, c'est à dire que les premières peintures pariétales attribuées aux hommes modernes, tout comme les premières statuettes "Vénus" avaient déjà été créées ! - La science penche maintenant pour une réelle disparition de Néanderthal entre il y a 35 000 et 30 000 ans - mais a-t-il réellement disparu, ou une espèce hybride "néandertalo-CroMagnon" a-t-elle été absorbée en final par ce dernier ? Maisdes recherches conduites de 1999 à 2005 dans la grotte de Gorham à Gibraltarsuggèrent que les Néandertaliens y ont vécu jusqu'à −28 000 ans, voire −24 000 ans, ce qui est toujours contesté, en particulier d'ailleurs par Joäo Zilhäo).
C'est ainsi qu'il présente la plupart des articles populaires au grand public, et probablement peu d'anthropologues seraient mal à l'aise avec la description. Mais nous en avons trouvé un qui le fait. Pour João Zilhão (Lisbonne, 1957), chercheur ICREA à l'Université de Barcelone, cette première phrase est pleine d'erreurs. Le chercheur défend depuis des années que les Néandertaliens et ce que nous appelons l'homme moderne sont en fait la même espèce et que les deux populations se sont mélangées intensément, c'est pourquoi en Europe chacun de nous porte un pourcentage important du génome néandertalien (jusqu'à 30% , de 2 4%, dans votre ADN. " Ce sont nos ancêtres ", dit-il. Cela l'a amené à réfléchir à des découvertes, autrefois très controversées, comme le garçon de Lagar Velho au Portugal en 1998 ou les restes squelettiques trouvés dans une grotte roumaine, la Pestera cu Oase, en 2003-2005, dans laquelle il croyait avoir vu un grand métissage. Zilhão est également convaincu de l'intelligence et des capacités cognitives des Néandertaliens. Il ne trouve aucune raison de penser qu'ils étaient inférieurs. Ils ont même été les premiers à peindre de l'art rupestre, - https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/prehistoire-homme-neandertal-t-il-peint-premieres-fresques-rupestres-monde-70276/ - comme l'ont conclu des recherches impressionnantes publiées dans la revue "Science" en 2018. Les dernières découvertes sur cette population humaine fascinante semblent le prouver. YH : notons tout de même qu'en 2019, les datations de 64 000 ans pour ces peintures ont été contestées et même en fait la méthode de datation au Uranium-Thorium en entière pour les grottes ! : https://www.hominides.com/html/actualites/datation-u-th-art-parietal-remise-en-cause-1386.php
néandertaliens reconstitution 1 (Musée de l'Homme de Neanderthal à Kaprina, Croatie)
- C'est un héritage du 19ème siècle, continue João Zilhão, lorsque le premier fossile néandertalien a été trouvé, et il continue d'être répété. Mais les Néandertaliens n'étaient pas une espèce différente mais une petite population périphérique d'Europe qui a fini par être absorbée il y a environ 40 000 ans. Le concept de comparer les Néandertaliens à nous porte en lui une notion anti-évolutionnaire, la notion que nous avons été créés il y a 200 000 ans comme nous le sommes aujourd'hui, et ce n'est pas le cas (YH : les plus anciens Homo Sapiens sont maintenant datés de 300 000 ans, au Maroc : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-homme-moderne-apparition-entre-500-000-a-300-000-ans.html).
-Mais l'hypothèse des deux espèces est dominante :
Un certain doute régnait encore à l'époque de la part d'une bonne partie de la communauté scientifique et du public. En effet, cela fait des décennies que la science officielle affirmait qu'il était impossible que de telles masses, composée de centaines ou milliers de km² aient pu se retrouver englouties sous les eaux, tant dans l'Atlantique que le Pacifique. Ils admettaient juste les apparitions et disparitions d'îles volcaniques de plus ou moins grandes grandeurs, puisque ce phénomène avait bien été observé à de nombreuses reprises. Ils s'appuyaient alors sur les quelques études océanographiques, sondages par les compagnies pétrolières (pas toujours honnêtes avec leurs éventuelles découvertes d'ailleurs, logiquement), pose de câbles, etc...
D'ailleurs, la pose d'un de ces câbles (télégraphique à l'époque du début du 20ème siècle), au large des Açores, avait fait l'effet de publications, à cause de la découverte à une profondeur de 2000 mètres de laves vitrifiées obligatoirement à l'air libre auparavant. Mais ces "certitudes" du 20ème siècle, basées sur des travaux très partiels et avec des techniques pas assez développées encore (ce qui n'empêche pas les "consensus" scientifiques de s'établir comme des vérités), commencent à être balayées par les nouvelles techniques. Les traces d'anciens continents engloutis (ou grandes terres) ont bien été annoncées dans l'Océan Indien, en Méditerranée récemment et dans le Pacifique donc avec Zealandia. Et les progrès actuels de la cartographie des fonds marins, ainsi que le fait que le continent Africain et l'Euro-asiatique ne correspond pas tout à fait à un collage parfait avec les Amériques (il manque en fait de larges terres pour en faire un bon collage) font qu'il existe assez probablement de telles masses effondrées sous l'Atlantique. Ce n'est pas le sujet ici, parlons des nouvelles informations sur Zealandia.
En 2017 donc, un groupe de scientifiques en géosciences néo-zélandais, français et australiens annonçait officiellement la découverte d'un septième continent baptisé par eux Zealandia. En fait, des indices de son existence existaient déjà depuis les années 1970 mais l'idée n'était pas très considérée (évidemment) et débattue modérément par la communauté scientifique depuis environ une vingtaine d'années. Malheureusement les preuves et certitudes manquaient pour aller plus loin dans les discussions.
Le continent en question, bien qu'il s'étend sur quasiment l'équivalent des deux tiers de la surface de l'Australie est à 94% sous la surface de l'océan Pacifique, parfois sous des milliers de mètres d'eau et surtout recouvert par une épaisse couche de sédiments. Il n'émerge essentiellement que sous la forme des terres de la Nouvelle-Zélande et de la Nouvelle-Calédonie et quelques îles :
C'est lors d'un meeting scientifique qui s'est déroulé en décembre 2018 qu'une publication importante, concernant Gunung Padang, est passée assez inaperçue pendant les fêtes.
Après des années de fouilles et de recherches scientifiques, la nouvelle publication du Dr géologue Danny Hilman Natawidjaja (Indonesian Institute of Sciences) vient étoffer ses précédentes analyses sur l'artificialité d'une grande partie du site...
Voici le résumé de cette publication accompagnée d'un PDF plus bas : " Le site archéologique du mont Padang est connu depuis la fin du XIXe siècle comme ayant un complexe mégalithique au sommet. Nos études prouvent que la structure ne couvre pas seulement le sommet mais qu’elle enveloppe également les pentes sur une superficie d’au moins 15 hectares.
Des études géophysiques complètes combinant des méthodes de radar de pénétration du sol (GPR) et de résistivité multicanal, une tomographie sismique complétée par des données de carottage et des fouilles archéologiques, montrent par ailleurs que les structures sont non seulement superficielles mais enracinées plus profondément. Les structures ne sont pas construites en une fois, mais consistent en plusieurs couches de périodes consécutives.
La couche la plus élevée de la surface est constituée de piles horizontales de roches en colonnes basaltiques formant des terrasses en escalier et décorées par des arrangements exotiques de colonnes rocheuses dressées formant des murs, des chemins et des espaces.
La deuxième couche, qui avait été précédemment interprétée à tort comme une formation rocheuse naturelle, enfouie à 1 à 3 mètres sous la surface du sol, est un remblai de plusieurs mètres d'épaisseur consistant en un agencement plus compact et plus avancé de roches en colonnes similaires dans une matrice à grains fins.
cet artefact, nommé " Kujang " par les Sundanais, a été découvert à 3 mètres de profondeur, à la limite du sol de la seconde couche, a été daté à entre 9770 et 9550 ans avant maintenant calibrés.
La troisième couche est également un arrangement artificiel de fragments de roche avec des types variés allant jusqu’à environ 15 mètres de profondeur. La troisième coucherepose sur une langue de lave fracturée et massive. L'enquête révèle également des preuves de grandes cavités ou chambres souterraines.
Les résultats de la datation préliminaire au radiocarbone indiquent :
Motza, Israel, découverte d'une cité préhistorique MAJ 08-2019
Reportage par Ilan Rosenberg et Ari Rabinovitch - Nir Elias
MOTZA, Israël (Reuters) - Une énorme colonie préhistorique découverte près de Jérusalem par des archéologues israéliens offre un nouvel aperçu du développement des civilisations à la fin de l'âge de pierre. La métropole, vieille de 9 000 ans, découverte lors d'une enquête menée avant la construction d'une nouvelle autoroute, est l'une des plus grandes jamais découvertes, a déclaré mardi l'autorité israélienne des antiquités.
L'équipe a estimé que 2 000 à 3 000 personnes y vivaient, ce qui correspondrait à une ville par rapport aux normes modernes. Il couvrait des dizaines d'acres près de l'actuelle ville de Motza, à environ cinq kilomètres à l'ouest de Jérusalem.
Avant la découverte, on pensait généralement que toute la région était inhabitée au cours de cette période, au cours de laquelle les gens délaissaient la chasse pour leur survie pour adopter un mode de vie plus sédentaire comprenant l'agriculture.
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