" Il évoque à cet égard la diffusion de l’Inde au Caucase, aux Balkans, à l’Italie et à la Bretagne, des termes dravidiens vel, vin, blanc (beli en sl. c., balaros, vindos en gaulois), et kar, kara, noir (crni en sl. c.), que l’on retrouve dans le nom du lac blanc de Van et d’Erevan en Arménie, de la blanche Albanie du Caucase et des Balkans, de la Mer noire (kara deniz en turc), de la montagne noire du Monténégro (crna gora en slave), des Vénètes de l’Adriatique (dont le nom viendrait du dravidien adru, étendue d’eau, comme celui de l’Oder - Odra en polonais, où les Vénètes se sont également fixés), des blanches Venise et Vindobona (Vienne), des Carpates (enceinte noire en dravidien) et de la blanche Valachie, de Vannes la blanche et Carnac la noire, de la blanche Albion et la noire Calédonie. Les Celtes seraient « les Célestes du feu » en dravidien et les Gaulois « les Coqs », du dravidien kur/kori/koli qui aurait évolué en Galli. Selon les linguistes Allan Bomhard et John Kern, ces migrants dravidiens, dont le foyer d’origine serait l’Iran, puis la vallée de l’Indus, sont en partie remontés vers la Sibérie centrale et il est donc plausible qu’ils se soient mélés aux peuples des steppes pour poursuivre leur migration vers l’Ouest. La Gaule avant les Gaulois évoque aussi cette migration venue d’Orient, qui aurait pu apporter la culture mégalithique que les Dravidiens ont développée en Inde et construire les menhirs de Carnac. Le mot druide viendrait du dravidien, comme celui de Zalmoxis, grand prêtre thrace qui serait à l’origine du druidisme gaulois. Une étude de Jean-Louis Brunaux, du CNRS, évoque aussi les origines indiennes de la religion gauloise, attestées dès l’époque mégalithique. L’ancienne théorie d’André de Panaguia est corroborée par de nombreuses études génétiques et archéologiques. La carte ci-dessus, réalisée dans le cadre d’un projet géno-géographique de National Geographic financé par IBM, résume bien ces migrations et le rôle majeur que l’Inde a joué dans la diffusion d’une civilisation venue d’Afrique de l’Est tant vers l’Asie du Sud-Est que vers les steppes d’Asie centrale, l’Europe et l’Afrique du Nord.
(Source : Université Gutenberg, Mayence, qui souligne les liens de l’Anatolie avec l’Inde dravidienne) Carte de la zone de contact où s’est diffusée la culture dravidienne de la vallée de l’Indus vers l’Iran (Zagros), la Mésopotamie (Ubaïd), l’Anatolie (Çatal Höyük, Göbekli Tepe), les Balkans (Vinča, mais aussi les autres cultures balkaniques de l’ancienne Europe, dont Butmir et Visoko) et jusqu’en Gaule (mégalithes de -5.000 à Barnenez, Carnac, Gavrinis (Bretagne) et dans le bassin parisien, au centre, culture de Glozel), ainsi que vers Majkop (Nord-Caucase) jusqu’en Gaule du Nord (bassin parisien) et du Sud (Fontbouisse, Languedoc), sites mégalithiques français où l’on retrouve des éléments caractéristiques des cultures d’Ubaïd et de Majkop selon Iurii Mosenkis, qui souligne que les Dravidiens et le clergé néolithique des Balkans et d’Europe occidentale étaient liés et que la langue de culte de Vinča pourrait être le dravidien, évoquant l’étymologie dravidienne de divers mots de l’écriture de Vinča. Une étude d’Anton Perdih, Continuity of European Languages from the Point of View of DNA Genealogy, sur les liens entre la diffusion des langues et celle des haplogroupes G2a, R1a et R1b témoigne aussi de migrations entre la région de l’Indus, la Mésopotamie, l’Anatolie, les Balkans, la Gaule et les îles britanniques, ainsi que vers l’Egypte, l’Afrique du Nord et la péninsule ibérique à des dates cohérentes avec la diffusion de la culture mégalithique et la formation de la culture des Balkans, infirmant la théorie d’une diffusion de celle-ci vers l’Est. Une étude de Carlos Quiles, Indo-European demic diffusion model, conforte cette étude en évoquant la diffusion des haplogroupes R2 M479 (dravidien, karvélien et ouralien) en Ibérie, R1a M420 (indo-ouralien) et R1b M343 (présent notamment à Zagros) dans le Sud de la France, ce qui plaide selon lui pour une migration vers l’Europe par le Sud. Selon l’article de Maciamo Hay L’histoire génétique du Bénélux et de la France, paru sur le site Internet Eupedia en 2017, basé sur de nombreux tests génétiques, les agriculteurs néolithiques venus d’Anatolie et des Balkans ont en outre apporté des haplogroupes de type H et J1c, caractéristiques des Dravidiens, dont les haplogroupes H1 et H2, très présents chez les Dravidiens, qui se sont diffusés en Hongrie et dans les Balkans et ont été retrouvés en Gaule selon YHRD, témoignant de liens anciens. Plusieurs études génétiques françaises, dont une thèse très bien documentée de Maïté Rivollat, confirment que les haplogroupes G2a, N1a, K1a, T et H ont migré en Gaule au néolithique depuis le Pakistan, l’Iran, l’Anatolie, le Caucase et les Balkans d’où ils venaient.
" Anton Perdih estime que ces migrations anciennes ont formé les langues indo-européennes, et que celles-ci, et en particulier le celte, se sont formées sur une base proto-slave, et que ces migrations remettent en cause la théorie des kourganes. Elles contribuent également à mes yeux à expliquer la présence de mots d’origine altaïque et dravidienne en gaulois, mais également en slave. Une étude canadienne, The Homo Neanderthalis and the Dravidians : A Common Origin and Relation to Harappan Civilisation and Vedas, estime que les Dravidiens, Sumériens, Egyptiens, Etrusques, Celtes et Basques avaient une même origine, avaient conservé des gènes néanderthaliens - en particulier les Basques - présentaient une même déficience du métabolisme du cholestérol à l’origine d’autres déficiences génétiques, parlaient et écrivaient une langue commune akkado-dravidienne et avaient adopté un modèle semblable de société matriarcale basé sur le culte de la Déesse-mère. Une étude sur l’haplogroupe H2 parue sur Wikipédia estime aussi que le fait que l’haplogroupe H2-P96, considéré par certains comme l’haplogroupe originel de la lignée paternelle des premiers Européens du fait de son ancienneté, soit présent en Gaule, Ibérie, Germanie, Helvétie, Italie, dans la région balkano-danubienne, mais aussi en Arménie, Iran, Afghanistan, Pakistan et Inde, accrédite une origine commune des premiers Européens et des Dravidiens."
Carte de diffusion de l’haplogroupe H Y-ADN : H2 s’est diffusé à Vinča et en Europe de l’Ouest mégalithique.
Source : YHRD, selon lequel les haplogroupes Y-ADN H1 et H2 se sont diffusés en Gaule, ce qui est également attesté par les études collectives Ancient genomes from present-day France unveil 7,000 years of its demographic history, menée par Samantha Brunel, et Ancient genome-wide DNA from France highlights the complexity of interactions between Mesolithic hunter-gatherers and Neolithic farmers, menée par Maïté Rivollat, qui évoquent la présence de l’haplogroupe H2 sur le territoire de la France actuelle. Cette migration est corroborée par celle de l’ancien haplogroupe indien H2 P96, arrivé en Europe vers -10.000 par la Méditerranée et les Balkans selon l’étude génétique Using Y-chromosome capture enrichment to resolve haplogroup H2 shows new evidence for a two-Path Neolithic expansion to Western Europe, à laquelle a également participé Maïté Rivollat.
Carte de diffusion du gène H Y-ADN, dont la présence en Europe est également confirmée sur le site Eupedia Source : Anthrogenica, forum de discussion sur la génétique et l’anthropologie.
Ces deux cartes montrent clairement que l’haplogroupe H, caractéristique des Dravidiens, s’est diffusé d’Inde vers l’Iran, l’Anatolie, l’Ukraine, l’Europe danubienne et les Balkans jusqu’en Gaule et en Ibérie, mais aussi vers l’Asie centrale, ce qui plaide pour des contacts entre les Dravidiens et les peuples des steppes, dont les Tokhariens. Michael St Clair, dans The prehistory of language from the perspective of the Y-chromosome, estime que l’haplogroupe H2 P-96, qui s’est diffusé en Europe à l’Aurignacien, et l’haplogroupe H1 M-3061, qui s’est diffusé en Asie du Sud-Ouest et au Moyen-Orient, puis en Asie du Sud, étaient tous deux issus des haplogroupes HR M-578, puis HR M-2713, qui serait d’origine africaine. Ces haplogroupes seraient liés à l’haplogroupe G M201 (ou G2a P-15) que l’on retrouve chez les Dravidiens et en Gaule, comme les haplogroupes R2 M-479 et R1 M-420 - issu de l’haplogroupe R M-173 comme l’haplogroupe irano-dravidien R1a Z-93 et l’haplogroupe européen R1b M-343. On retrouve aussi en Gaule l’haplogroupe J2 M-172, présent en Asie du Sud-Ouest, au Caucase, en Iran, en Asie centrale et chez les Dravidiens. La diffusion de tous ces haplogroupes plaide pour une migration vers l’Europe depuis la région comprise entre la vallée de l’Indus, l’Iran et l’Anatolie.
" Cette carte est tirée d’une intéressante étude de Narendra Katkar réalisée pour l’Académie française des Sciences Après le dernier maximum glaciaire : la troisième migration, qui évoque trois migrations successives de la vallée de l’Indus vers l’Europe, vers -50.000, -40.000/-35.000 et -15.000/-10.000. La seconde a apporté l’aurignacien en Europe et une culture matriarcale dont la Vénus de Brassempouy témoigne en France. Elle est attestée par des découvertes récentes dans la région de Zagros datées de -35.000. La troisième, mieux documentée par de nombreuses données génétiques, a apporté en Asie centrale, en Anatolie, dans le Caucase et en Europe des haplogroupes indiens comme le G M-201, le H M-52, le R1a M-417, le R2 M-124, le K M-9, le L M-20, le J2b2… La généticienne Evelyne Heyer, dans l’Odyssée des gènes et Genetic Traces of East-to-West Human Expansion Waves in Eurasia, évoque aussi trois vagues de migration Est-Ouest en Eurasie dès l’Aurignacien, apportant des statues de Vénus comme la Vénus de Lespugues, et souligne le rôle majeur de l’Asie centrale dans ces migrations, notamment dans l’expansion de l’haplogroupe R et des langues d’Asie centrale. Elle souligne la proximité génétique des Tadjiks du Pamir avec les Européens. La présence en Europe des anciens haplogroupes indiens C et F Y-ADN et M et U2 mt-ADN à l’Aurignacien tend aussi à conforter cette théorie. Selon M.-O. Rondu, une migration au Gravettien, qui a déjà apporté l’haplogroupe R1b en Europe, est à l’origine des pyramides de Visoko en Bosnie-Herzégovine. D’autres études génétiques estiment que ces migrations anciennes ont apporté les haplogroupes I (I M170) and I2 (I P215), présents en France dès l’Aurignacien, portés par 80% des prêtres zoroastriens, trouvés dans des sépultures mégalithiques, qui ont amené leur religion. Selon l’étude de Csaba Barnabas Horvath How Eurasia was born, publiée par International relations quarterly, cet haplogroupe est originaire d’Asie centrale. Il était présent au Zagros. D’autres études génétiques, comme Estimating the Impact of Prehistoric Admixture on the Genome of Europeans, menée par Isabelle Dupanloup, confirment qu’une migration majeure de fermiers néolithiques a atteint toute l’Europe depuis l’Anatolie à partir de -8.000, apportant une part importante du génome européen (de 20% dans les îles britanniques à 30% en France et 75% dans les Balkans), essentiellement Anatolienne (50% en moyenne) et Basque (35% en moyenne, près de 50% en France) et à un moindre degré nord-africaine et nord-est asiatique, cette dernière se limitant à l’Europe de l’Est et la Finlande. Cette migration a également pu contribuer à la diffusion de la langue dravidienne, dont le célèbre généticien, linguiste et historien Luca Cavalli-Sforza souligne, dans The Basque population and ancient migrations in Europe, qu’elle était parlée à l’origine de l’Asie mineure au Proche Orient, à l’Iran et à l’Inde. Elle a donc pu être diffusée par les agriculteurs néolithiques des Balkans à la Gaule à partir de -8.000 et contribuer à la formation des langues indo-européennes. Cela est attesté notamment par la diffusion du Caucase à la Gaule et à l’Ibérie, avec les gènes basques attestés par les études évoquées ci-dessus, des langues ibéro-caucasiennes, qui ont de nombreuses concordances avec le dravidien et ont donné naissance aux langues ibériennes et basques. "
" (...) The Oxford handbook of Ancient Anatolia souligne aussi que le Néolithique s’est étendu du Nord-Ouest de l’Iran vers l’Anatolie et le lie à la culture zarzienne des Monts du Zagros, qui s’est développée à la fin du Pléistocène. D’autres chercheurs, comme Mojtaba Shahmiri, estiment que les Gaulois étaient originaires de la région Sud-Caspienne du Golistan, preuves archéologiques, religieuses et linguistiques à l’appui. Selon lui, plusieurs tribus gauloises, comme les Sénons, liés aux Semnani, les Atrébates, liés aux Atropatene, et les Volcae Tectosages venaient d’Iran. De fait, j’ai pu trouver dans ses études des similitudes entre les langues élamite et gilaki et le gaulois, corroborées par The Gilaki language, publiée par l’Université d’Uppsala. L’étude Gaelic/Gaulish and Gilaki/Galeshi people & Haplogroup R1b, publiée sur le site Internet Anthrogenica, souligne aussi les liens entre les Gilaki/Galeshi et les Gaulois, évoquant à l’appui d’une migration de ces peuples vers la Gaule qu’ils étaient originaires de la montagne boisée d’Hyrcanie, également appelée Golistan, qui, selon d’anciennes sources akkadiennes, il y avait une foret appelée Arqania au Sud du Caucase comme, selon d’anciennes sources grecques, une région appelée Hyrcanis in Lydie, que Strabo évoquait une migration d’Hyrcanie, que Pline mentionnait les montagnes boisées d’Hercynium en Dacie et Hyrcani en Macédoine, outre la foret Hercynienne de Germanie, auxquelles j’ajouterai la région du Quercy en Gaule, toutes liées à perkunyo, montagne boisée en proto-Celte, et au mot dravidien perkuni, signifiant pousser pour les arbres. L’auteur mentionne aussi la similitude de la fête religieuse celte de Beltane avec la fête religieuse Gilaki de Bal Novruz. Enfin, comme le montre la carte de M. Shahmiri ci-dessous, il y a des statues-menhirs très semblables au Sud de la mer Caspienne et en Gaule. Plusieurs études génétiques montrent clairement que l’haplogroupe R1b, et en particulier l’haplogroupe européen R1b M269, caractéristique des Celtes, ont migré de la Sibérie du Sud vers le Nord-Ouest de la Chine, où se sont installés les Tokhariens, le Nord-Ouest du Pakistan et de l’Inde, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, l’Iran, l’Arménie, le Caucase, l’Anatolie, les Balkans et l’Europe de l’Ouest, comme le montre la seconde carte, publiée sur Wikipédia. La troisième carte montre clairement que cet haplogroupe est présent à une fréquence assez élevée de 20-40% de la mer Caspienne à l’Assyrie, l’Arménie et la Syrie, ce qui tend à accréditer l’existence controversée d’une langue celtique dans cette région, l’Euphratique. La théorie de l’origine Indo-Iranienne des Celtes est aussi corroborée par l’intéressante étude de Shrikant Talageri The full Out of India case in short revised and enlarged 20/7/2020, The Rigveda and the Aryan Theory: A Rational Perspective, selon laquelle l’une des tribus Rigvédiques les plus occidentales, les Druhyus, installée au Nord du Pakistan, a migré tôt vers l’Afghanistan, la Caspienne, puis la Gaule, apportant la religion celtique, qu’il considère comme la plus proche de la religion védique, cette tribu ayant selon lui donné son nom au mot druide en Gaulois, mais aussi au mot drug, ami en Slave."
L’auteur mentionne aussi la similitude de la fête religieuse celte de Beltane avec la fête religieuse Gilaki de Bal Novruz. Enfin, comme le montre la carte de M. Shahmiri ci-dessus, il y a des statues-menhirs très semblables au Sud de la mer Caspienne et en Gaule.
Le pionnier de l’archéologie pré-historique, Gordon Clyde, évoquait déjà dans les années 1930 la migration d’une culture pastorale alpine, marquée notamment par l’élevage de chèvres et la culture du seigle, de l’Himalaya au Zagros, au Caucase, à l’Anatolie, aux Balkans et aux Alpes, comme le montre une carte tirée d’une étude de l’archéologue Maxime Brami sur Gordon Clyde, The Invention of Prehistory and the Rediscovery of Europe: Exploring the Intellectual Roots of Gordon Childe’s ‘Neolithic Revolution’ (1936).
" Plusieurs autres études intéressantes réalisées par des chercheurs occidentaux tendent également à corroborer la théorie Out of India, comme Some unlikely tentacles of early Indo-European, d’Angela Marcantonio et Girish Nath Jha, qui souligne les liens du PIE avec le Sanskrit védique, ainsi qu’avec d’autres langues indiennes comme les langues dravidiennes et austronésiennes, les langues d’Asie occidentale comme le Mitanni et les langues caucasiennes. Koenraad Elst souligne aussi l’origine indienne du PIE dans divers papiers comme Why Linguistics necessarily holds the key to the solution of the Indo-European Homeland question, situant le foyer originel en Inde du Nord-Est. Wim Borsboom présente une théorie originale dans Global Holocene Seafaring and Landcrossing Out of India Migration Hypothesis, soutenue par de nombreuses données génétiques et archéologiques, selon laquelle des navigateurs du Pakistan et de l’Inde du Nord-Ouest se sont installés dans toutes les zones côtières européennes en apportant l’ancien haplogroupe européen I, ce qui conforte la route méditerranéenne mentionnée sur la carte de l’étude de Maxime Brami sur Gordon Clyde. Une intéressante étude sur la migration des souris avec l’homme, Of mice and men, de Premendra Priyadarshi, montre que les souris domestiques ont commencé à migrer d’Inde entre -15.000 et -10.000 vers l’Iran, l’Anatolie et la France. Une étude très fouillée du chercheur indien Rajan Menon conforte, sur la base de nombreuses découvertes génétiques récentes, ainsi que du développement de l’agriculture depuis l’Inde, l’idée d’une migration venue de la vallée de l’Indus, berceau d’origine des Dravidiens, vers la région de Zagros en Iran, vers -7.700/-7.400, puis vers -6.250 vers la région de la Volga, le Caucase et l’Anatolie, puis vers les Balkans et l’Europe occidentale. A l’appui de cette thèse, Rajan Menon évoque l’arrivée en Ibérie (Els Trocs, Pyrénées) dès -5.100 du gène R1a1a, dont il souligne l’origine indienne, et en particulier dravidienne (nb : il s’agirait en fait du gène R1b1, la présence à Els Trocs du gène J1c3, de même origine, corroborant cette hypothèse), et l’analyse de chèvres datées de -5.000 en France, démontrant que l’une était originaire du Pakistan et l’autre d’Asie centrale via le Nord de la Mer Noire. Selon lui, cette migration est également à l’origine de la civilisation mégalithique de Majkop, au Nord-Caucase. Une étude française d’Yvesh (Yves Herbo) sur la culture de Vinča souligne que cette culture s’est diffusée jusqu’en France, où l’on a découvert des objets semblables aux cultures de l’Indus et d’Ubaïd, dont à Glozel, Allier, un symbole phallique bisexué semblable au linga-yoni védique, des statuettes de Dieu-poisson – avatar de Vishnou dans la religion védique –, semblables à celles de Vinča, datées de -5.000, et des tablettes gravées préceltiques issues de la langue de l’Indus selon K. Schildmann (portant des signes très semblables à ceux de l’écriture de Vinča, des pyramides de Visoko (Bosnie), de Sumer (Ubaïd) et du Mas d’Azil (Ariège) selon une étude hongroise) de 2.500 av. JC, voire plus anciennes, cette datation étant incertaine. Cela conforte l’hypothèse de cette migration ancienne, comme les similitudes relevées par Alain de Benoist entre l’écriture de Vinča et celle de la vallée de l’Indus.
Ces études récentes confortent les conclusions d’Amédée Thierry qui, dans l’Histoire des Gaulois, évoquait déjà la migration des Cimmériens de Khersonèse taurique vers le Danube, la Gaule, puis le pays de Galles. Selon lui, les Cimmériens ont occupé en Gaule, vers -500, un territoire délimité par la ligne de la Seine et de la Marne au nord, la Saône à l’Est, la Garonne au Sud et l’Atlantique à l’Ouest. Ils ont fondé une confédération autour de la confédération armoricaine, conduite par les Vénètes, incluant les Nannètes (Loire atlantique), les Curiosolites, les Ostimes (Finistère), les Redons (Rennes), les Abrincates et les Uxelles (Cotentin), les Baïocasses et les Lexoves (Calvados), à laquelle se sont associés les Andes (probablement liés aux Antes, peuple slave de la région du Don, du Dniepr et de la Mer Noire), les Turones, les Carnutes, les Sénons (Yonne), les Lingons (du plateau de Langres, dont le nom pourrait venir de linga, symbole religieux phallique dravidien), les Cénomans, les Aulerkes (dont le nom de l’un des peuples, les Branovices, installés à Avallon, atteste d’une origine slave), les Pétrocores, les Santons (Saintonge), les Pictons (Poitou), et les Lémovices (Limousin). A. Thierry évoque aussi parmi les peuples cimmériens les Boïens ou Boghi (dont le nom viendrait du cimmérien bug, signifiant terrible, lié à Bog, Dieu en slave), dont plusieurs tribus se sont établies en Gaule et qui ont fondé en Bohème une confédération cimmérienne. Selon A. Thierry, une seconde vague de Cimmériens s’est installée en -300 sur un territoire compris entre la Seine, la Marne, les Vosges, le Rhin, la mer du Nord et la Belgique actuelle, dont les Leukes (Lemkes ?), les Médiomatrices (Moselle), les Rèmes (Reims), les Suessons (Soisson), les Bellovaces (Beauvais), les Calètes (pays de Caux), les Ambiens (Somme), les Atrébates (Artois) et les Morins (Boulonnais). Il est intéressant de constater que cette liste recoupe en celle des peuples slaves cités par P. Serafimov, et que les Atrébates (reliés à trem, village en vieux slave) et les Ambiens (reliés à oba, tous deux en slave) ont également des noms liés au slave. Selon A. Thierry, les Cimmériens sont à l’origine du druidisme en Gaule et en Angleterre, que le Chef de la première invasion cimmérienne, Hu, Heus ou Hesus, surnommé le puissant, qui était prêtre, aurait introduit. A. Thierry évoque en outre les Ligures ou Ligors, qui ont précédé les Gaulois en Gaule, dont le nom serait selon lui dérivé du slave gora car ils étaient originaires d’une chaine de montagnes. Il précise aussi que les Gaulois, dans leurs migrations vers le Danube et l’Illyrie, ont côtoyé des peuples sarmates et cimmériens tels les Bastarnes et sont à l’origine de peuples gallo-illyriens tels les Scordisques, Iapodes, Carnes et Taurisques."
Une thèse d’Anna Szecsenyi-Nagy sur le génome du Néolithique Carpato-Danubien, Molecular genetic investigation of the Neolithic population history in the western Carpathian Basin, publiée par l’Université de Mayence, montre clairement que le génome de cette population est étroitement lié à l’Anatolie, au Caucase, à la Syrie, l’Iraq, l’Iran, et plus à l’Est l’Afghanistan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Pakistan, comme le montre la carte ci-dessus. Elle souligne aussi les similitudes génétiques entre les peuples archaïques des Balkans et de la France, dont les Basques.
" En effet, les Gaulois (dont Sénons et Boïens), ont migré vers l’Italie et les Balkans dès -587 et de nouveau depuis l’Italie vers l’Europe danubienne et les Balkans vers -300, où, sous le nom de Scordisques, ils ont créé une fédération avec des peuples pannoniens et illyriens de langue sarmate, qualifiée par divers historiens de Gaule illyrienne, et poursuivi leur progression vers la Macédoine et la Grèce. Après leur défaite à Delphes en -279, certains sont revenus en Gaule, d’autres se sont fixés en Thrace ou en Galatie anatolienne, et d’autres sont revenus dans la région située entre la Save et le Danube d’où ils étaient venus, avec Singidunum (actuelle Belgrade) comme capitale, du nom des Syginnes, peuple thraco-cimmérien originaire de la Volga. Une étude serbe souligne la grande proximité des Serbes, dont le nom viendrait de Sarmate, avec les Sarmates-Scythes-Vénètes, qu’ils auraient suivi de la Mer Noire vers les Balkans et avec lesquels ils auraient partagé le même alphabet runique. Le chercheur français Pouqueville estime que les Illyriens parlaient aussi une langue proto-slave, bien que l’on en connaisse peu de choses. Ces migrations ont donc sûrement donné aux Gaulois une occasion complémentaire de côtoyer des peuples slaves anciens qui ont pu influencer la langue gauloise. Les Boïens, originaires de Bohême, ont en outre installé des avant-postes en Silésie, en Galicie polono-ukrainienne et en Transylvanie. L’analyse d’A. Thierry recoupe celle de P. Serafimov qui souligne, dans Slavic influences in the ancient Gaul, que les noms de nombreuses tribus gauloises, de nombreux toponymes géographiques et noms de Dieux sont d’origine slave. P. Serafimov cite plusieurs peuples Boïens installés en Gaule, les Aedui (Eduens, reliés à la tribu thrace des Aedii), les Bituriges Cubi (de turg, trg, marché et kupiti, acheter), dont l’origine slave est corroborée par le nom de leur chef le plus célèbre, Belovèse, qui a mené l’attaque des Gaulois sur Rome en -587, les Volcae Tectosages de Toulouse, l’une des tribus Galates d’Anatolie (de volk, loup), les Cabales (de kovali, forgerons), les Petrogorii (reliés à vetrogorji, collines ventées par l’Atlantique), les Belovaci (de bel, blanc, ves, village), les Lemovici (reliés aux Lemkes d’Ukraine), les Nervii (reliés aux Neures d’Ukraine), les Ostimii (de ostatni, derniers, car ils vivaient à l’extrémité Ouest de la Gaule), les Saluvii (de slavuj, célèbre), les Velavii (de Velavji, hommes de valeur), les Segusiavii (de sekati, couper, sejati, semer), les Mandubii d’Auxois, les Meduli (de med, miel), les Cadurci, les Santons, les Ruthènes d’Ukraine, les Vénètes. Il évoque aussi la présence de nombreux toponymes slaves en Gaule, dont 300 en Bretagne, qui accréditent l’origine slave des Vénètes, et des noms de Dieux comme Baco, vénéré à Chalons sur Saône, qu’il relie à Bhaga, Dieu dravidien, Bago en scythe et Bog, Dieu en Slave. Il évoque les similitudes linguistiques entre les langues gauloise, scythe et thraco-cimmérienne, les liens des Slovènes, Vénètes et Etrusques avec les Gaulois et souligne que, selon Diodorus Siculus, les Cimmériens ont migré d’Asie vers l’Atlantique et les mers du Nord de l’Europe. Il précise que selon Hérodote et Hyppolytus, le grand prêtre de la tribu thrace des Gètes, Zalmoxis, surnommé le Scythe, serait à l’origine du druidisme gaulois, ce que corrobore l’étymologie thrace du mot druide. P. Serafimov relie le mot Scythe à skitati se (errer en bosnien). Il conclut des similitudes linguistiques avec le scythe et le thrace que les contacts des Gaulois avec les proto-Slaves sont très anciens. L’Histoire des Gaules et des conquêtes des Gaulois, de J. Martin, parvenait à la même conclusion dès 1752, évoquant les liens très anciens des Gaulois avec les Thraces et les Illyriens, la venue ancienne des Bébryces, Thraces de Bythinie, et des Argonautes de Colchide en Gaule depuis le pays des Cimmériens ainsi que la première expédition de Ségovèse en Illyrie vers -587. Une étude récente du chercheur Bernard Sergent conforte cette thèse, évoquant l’arrivée de trois tribus celtes dès -800 en Thrace anatolienne par les Balkans depuis la région de Hallstatt, les Doliones, les Mariandynes et les Bébrykes, dont le nom est proche de ceux de la capitale des Eduens, Bibracte, et du peuple pyrénéen des Bébryces. Il évoque aussi la tribu thrace des Edones, d’origine celtique, dont le nom fait penser aux Eduens, ainsi que la présence des Vénètes et des Cimmériens en Anatolie. Les Eduens, installés dans le Morvan de mes ancêtres, qui se vantaient auprès des Romains de leurs origines troyennes et que Jules César appelait Aedui ou Aedii, seraient-ils réellement venus de cette région de Troade où vivaient ces tribus celtiques ? Je relève par ailleurs que plusieurs noms de tribus (Petrogorji, de « montagnes rocheuses », Mandubii, « éleveurs de bétail » de l’Auxois, Velavji, « hommes valeureux », Calètes, de Kali, héros en dravidien), ont une étymologie dravidienne crédible. Pavel Serafimov souligne aussi, dans Celto-Slavic similarities, la similarité des rites religieux et funéraires et de l’architecture entre les Gaulois et les Slaves des Balkans et l’importance du travail des métaux pour les deux peuples. Par exemple, les Stećci apportés en Bosnie-Herzégovine par les Vlasi, issus selon Leopold Contzen des Scordisques, d’origine gauloise, qu’il qualifie de Stari Vlasi (Vieux Gaulois), rappellent les menhirs bretons, ce qui n’est guère étonnant compte tenu des migrations déjà évoquées, et le trésor de Vix, dans la Bourgogne de mes ancêtres, serait d’origine Vénète, Vix se situant sur la route des métaux que ces derniers contrôlaient.
L-G du Buat-Nançay souligne également que, parmi les principaux peuples qui ont pris part aux grandes expéditions gauloises, les Sénons seraient d’origine cimmérienne, les Volques ou Volgues Tectosages seraient originaires de la région de la Volga et du Don et issus des Saces, peuple proche des Scythes et des Sarmates, de même que les Boïens, qui seraient issus des Daces Parnes, tribu sace parlant une langue proche de celle des Sarmates, qui faisaient partie des Scordisques d’Illyrie et ont pris part à la création de la Galatie septentrionale sur les bords du Don (Tanaïs) au voisinage des Scythes. Leur nom peut par ailleurs être rapproché de celui du peuple montagnard des Bojks, mélange de Vlasi et de Ruthènes, installé aux confins de l’Ukraine et de la Pologne. Une intéressante étude serbe de Dejan Milosavljević souligne également le rôle majeur des Vénètes, par leur migration depuis la région du Don et du Dniestr vers la Thrace, les Balkans, l’Autriche, l’Allemagne et la Gaule, puis les îles britanniques, ainsi que des Carnes et Illyriens qui les auraient accompagnés, dans la proximité du gaulois et des langues celtes avec les langues slaves des Balkans. Certains chercheurs établissent même un lien entre les Carnutes de Gaule et les Carnes slovènes, qui sont effectivement présentés comme Gaulois par Leopold Contzen. En sens inverse, cette étude serbe souligne l’importance des Sénons dans la diffusion de la langue celte par leurs migrations vers les Balkans, et notamment vers l’actuelle Bosnie-Herzégovine, suggérant par exemple qu’ils auraient donné leur nom à la Sana, ce qui est plausible compte tenu que Leopold Contzen présente clairement les Scordisques comme issus des Gaulois qui ont pris part au sac de Rome, dont les Sénons faisaient partie, et situe leur implantation en Serbie et en Bosnie-Herzégovine actuelles. Plusieurs autres sources évoquent la migration des Sénons de la région d’Ancône, en Italie, où s’étaient également installés des Vénètes de l’Adriatique, vers les Balkans, la Grèce, puis la Galatie, où le Brennus Sénon de l’attaque gauloise sur Delphes, qui ne serait pas mort en fin de compte, se serait rendu à l’invitation du roi de Bythinie. Cette étude serbe évoque également le rôle des Vlasi, Celtes venus d’Occident, dans la diffusion de la culture celte, en particulier dans l’actuelle Bosnie-Herzégovine. Elle souligne aussi le rôle d’autres peuples dans cette proximité linguistique, comme les Ruthènes, qui se seraient rendus en Gaule selon César, et les Boïens - partis de la région du Danube, où s’étaient aussi installés des Gaulois autour de Bratislava vers -300 -, qui étaient donc en contact avec eux, vers la Gaule, où ils se sont installés sous la protection des Eduens, auxquels ils étaient très liés, entre Loire et Allier à la suite de la bataille de Bibracte dans le Morvan de mes ancêtres. La localisation de l’oppidum des Boïens, Gergovie, fait toujours débat, mais il pourrait selon diverses sources se trouver non loin de ma maison familiale dans la Nièvre, à Saint Révérien, Saint Pierre le Moûtier ou Saint Parize le Châtel, ou encore à Sancerre, dans le Cher, cette dernière hypothèse étant toutefois jugée moins plausible par les auteurs d’une étude sur les Eduens. Au vu de ces études, il est vraisemblable que les Gaulois soient venus depuis l’Inde par le pourtour de la mer Noire, où s’étaient installés, entre l’Ukraine, la Colchide, l’Anatolie et la Thrace, les Cimmériens, les Celtes, les Dravidiens et les nomades Scythes, Thraces, Sarmates et Saces, dont les Celtes et les Cimmériens étaient proches, ce que corroborent entre autres les similitudes linguistiques du gaulois avec le thrace et le bulgare. Certains chercheurs, dont François Pouqueville, estiment que les peuples celtes et slaves se seraient fondus en un seul. Celte et Slave seraient issus du même mot, clavo ou slava, gloire, et les Sénons auraient donné aux Slaves leur premier roi, Samo, qui a unifié les Slaves de la Lusace à la Slovénie."
" Etude linguistique: L’étude de P. Serafimov Celto-Slavic similarities montre que le gaulois est la langue celtique la plus proche des langues slaves, ce qui est logique compte tenu des liens très anciens et très étroits des Gaulois avec le monde proto-slave, attestés par ces études. Il montre la proximité du gaulois avec les langues slaves des Balkans, comme le bulgare et le slovène, auxquels j’ajouterais le bosnien, et avec le tchèque. Sur la base des dictionnaires gaulois référencés à la fin de mon étude et de celle de Pavel Serafimov, j’ai recensé 500 mots gaulois liés au slave (dont 400 au bosnien), soit environ la moitié des mots gaulois identifiés. "
(Suit la longue description des mots en question, voir dans l'étude).
" Au-delà des concordances lexicales, sur la base du Précis de Gaulois Classique, d’Olivier Piqueron, le gaulois partage avec le slave nombre de concordances grammaticales. Les mots ont trois genres en gaulois, masculin, feminin et neutre, comme en slave, et se déclinent avec des cas similaires. Il y a des verbes imperfectifs et perfectifs en Gaulois comme en slave et la conjugaison des verbes et la formation des participes sont semblables comme par exemple les auxiliaires gaulois du futur byu, qui peut être lié à budu en russe, bivaju, je serai en BSCM, et syu, similaire à ću en BSCM, comme il y a deux formes de futur en gaulois et dans les langues slaves, notamment des Balkans. Il n’y a pas de verbe avoir en gaulois, remplacé par “à moi est” comme en russe. Les pronoms personnels, adjectifs possessifs et prépositions sont semblables en gaulois, slave, dravidien et bour. Igor Tonoyan-Belyayev, dans son étude In search of the oldest common Indo-European Urheimat: preliminary linguistic evidence from Dravidian, souligne que le dravidien et l’indo-européen sont les deux seules familles de langues eurasiatiques à posséder un système des trois genres grammaticaux, masculin, feminin et neutre, comme le Slave et le Gaulois. Elles ont aussi un système similaire de voyelles et de déclinaisons avec le nominatif, l’accusatif, le génitif, l’instrumental et le locatif, des pronoms similaires, une formation semblable du pluriel, des systèmes verbaux semblables, en particulier pour la formation du participe présent et du futur et du passé avec un participe. Il souligne en particulier que le dravidien partage avec le celte et l’italique un suffixe b très semblable pour former le futur. Il estime que certaines de ces caractéristiques sont partagées avec le turcique, ce qui accrédite l’hypothèse que le dravidien s’est étendu vers l’Anatolie et l’Asie centrale. Il mentionne des correspondances lexicales entre le dravidien et les langues indo-européennes. En termes de calendrier, il propose de placer le Sprachbund ou la séparation d’une macrofamille au Néolithique un à deux millénaires avant le début de l’Age de Bronze dans une région de peuplement très ancien (soit entre -5500 et -4500 BC ou probablement un peu plus tôt). Il propose de placer le foyer originel commun dans une région comprise entre la Vallée de l’Indus-Saraswati et l’Iran du Sud-Est." (...)
" Toutefois, estimant que certains proto-Dravidiens ont également migré vers le Caucase, l’Anatolie, les Balkans et l’Europe de l’Ouest, je placerais la formation de ce foyer originel commun plus tôt, vers -8.500, pour qu’elle soit cohérente avec l’expansion of agriculture depuis l’Anatolie il y a 8.000 à 9.500 ans, la formation de la civilisation de Vinca vers -6.000 et la formation de la civilisation mégalithique en Gaule vers -5.000. J’étendrais également le foyer originel vers la région du Zagros et de la Mer Caspienne qui a joué un rôle majeur, l’haplogroupe celte R1b-M343 étant originaire d’Iran selon le site internet Eupedia. Dravidian theories, de R. Swaminatha Aiyar, souligne aussi les concordances lexicales et grammaticales entre les langues dravidiennes, le sanskrit, l’avestan et les autres langues indo-européennes. J’ai pu en particulier trouver dans cette étude des similitudes frappantes entre les pronoms démonstratifs bosniens et dravidiens, qui partagent la rare caractéristique d’avoir trois formes différentes en fonction de la distance (proche, intermédiaire et lointaine). Le BCSM, le dravidien et le bour. partagent un mode interrogatif utilisant le préfixe da. Cette étude souligne aussi des similitudes entre le dravidien et le balto-slave pour le mode causatif, exprimé en tamoul par le suffixe pi, similaire au suffixe conditionnel slave bi. J’ai trouvé d’autres similitudes dans les suffixes et préfixes et les terminaisons verbales entre le dravidien, les langues slaves et le gaulois. On retrouve l’article le en bourouchaski, francais, dans plusieurs langues slaves des Balkans et en romani. En outre, j’ai trouvé de nombreux mots cités dans mon étude, ainsi que d’autres mots corroborant les concordances lexicales entre ces langues. Commentaire linguistique : Comme le souligne le linguiste suisse Meier-Brugger, dans son ouvrage de référence Indo-European linguistics, cette étude montre que le celte, issu de la culture Yamna, dernière phase de l’unité linguistique, « a des liens anciens avec l’indo-européen oriental, dont sont issus le grec, le phrygien, l’indo-iranien et le slave, et en particulier avec les langues du Sud des Carpates, dont le thrace, l’illyrien, les langues slaves des Balkans, l’ukrainien et les langues du Nord-Caucase » - qui remonteraient au Vème millénaire av. JC. Ces conclusions rejoignent celle du linguiste K-H. Schmidt sur les liens anciens entre le celte et l’indo-européen oriental (indoiranien, balto-slave, phrygien, grec, albanais), l’arménien et le géorgien. L’indo-européen n’est pas un mythe évoque ainsi, sur la base de l’étude de Norman Bird The distribution of Indo-European root morphemes, 601 racines celto-grecques, 523 racines celto-indo-iraniennes, 703 racines celto-germaniques et 554 racines celtobaltes, soit plus que les 546 racines celto-italiques. K-H. Schmidt cite des exemples de correspondances entre le celte et les langues indo-européennes orientales, absentes entre le celte et l’italique, qui l’amènent à s’interroger sur la pertinence du classement du celte dans les langues indo-européennes occidentales. Michael Meier-Brugger, comme K-H. Schmidt, remet en cause de ce fait la notion fréquemment employée de langues italo-celtiques, soulignant qu’il n’y a pas eu de phase initiale italo-celtique et que les contacts du celte avec l’italique sont plus récents, et classant le celte avec le germanique et le balto-slave. De fait, mon étude montre que, lorsqu’il y a plusieurs racines indo-européennes, le gaulois a repris des racines semblables au slave (par exemple lubi pour amour, boglo pour l’eau et glin pour genou, alors que le français a repris par la suite les racines indo-européennes amajo, aqa et gonu). L’influence du germanique sur le gaulois est également plus tardive car c’est le gaulois, langue dominante, qui a influencé à l’origine la formation du germanique, avant que ce dernier reprenne l’ascendant lorsque la puissance gauloise a régressé. Les Cimmériens seraient au demeurant les ancêtres, non seulement des Gaulois, mais des Cimbres et des Sicambres, et donc des Francs.
" Il apparaît en outre clairement qu’une part significative des racines du gaulois similaires au slave est apparentée à l’indo-européen, au sanskrit et au dravidien. A. Bomhard situe le foyer originel des langues nostratiques (indoeuropéen, dravidien, altaïque, kartvélien) au Sud du Caucase, vers -8.000, d’où ces dernières se seraient diffusées vers le foyer de la langue indo-européenne reconnu par la plupart des chercheurs, du Caucase au Nord de la Mer Noire. Les correspondances linguistiques frappantes que j’ai pu constater entre le gaulois, le slave, le dravidien, l’altaïque et le kartvélien dans son ouvrage A comprehensive introduction to Nostratic linguistics et dans divers dictionnaires de dravidien plaident de fait pour un foyer originel commun. Selon The Cambridge handbook of areal linguistic, le dravidien est à la base du sanskrit et des langues indo-iraniennes. Ces correspondances peuvent notamment s’expliquer par l’apport des Cimmériens, venus de l’Altaï, du Pamir ou de l’Hindou Kouch, dont les liens avec l’indo-iranien sont attestés. Je relève enfin que le gaulois apparaît encore plus proche du slave que de l’indo-européen, ce qui est logique au regard notamment des liens étroits entre les Gaulois et les Vénètes. "
" R. Caldwell souligne aussi de nombreuses correspondances avec les langues scythiques, notamment finnoougriennes, attestant des contacts des Dravidiens avec les peuples des steppes sibériennes. Il considère que globalement, le dravidien est plus proche des langues indo-européennes occidentales que du sanskrit, ce qui atteste à ses yeux de contacts plus anciens et plus étroits avec ces langues. Cette vision est partagée par le chercheur tamoul G. Devanayan, qui évoque une migration des Dravidiens vers la Mésopotamie, l’Egypte et l’Afrique du Nord, ainsi que vers l’Anatolie et l’Europe occidentale. G. Devanayan s’appuie en partie sur l’ouvrage de Nicolas Lahovary “Dravidians in the West”, évoquant les liens des Dravidiens avec la culture méditerranéenne pré-indo-européenne, et notamment les Basques et les Kartvéliens, et situant leur patrie d’origine en Mésopotamie, ce que G. Devanayan conteste toutefois, estimant qu’ils venaient de l’Inde. Il souligne les nombreuses correspondances linguistiques avec les langues anglo-saxonnes et germaniques, mais aussi avec le français, comme le montrent les nombreux exemples qu’il donne, que j’ai limité aux plus probants. J’ai recensé 250 mots d’origine dravidienne et 160 mots de bourouchaski, soit la moitié et près du tiers des mots gaulois proches du slave, et 100 mots d’origine dravidienne en français, attestant de l’étroitesse de ces contacts. Même le Morvan de mes ancêtres pourrait tenir son nom du dravidien mara, obscur et vanam, montagne boisée sacrée, la correspondance étant encore plus frappante avec le nom de l’oppidum de Morvennum, et le nom du peuple éduen - Aedii, d’aidwos, ardent - du Morvan, viendrait du dravidien odi, chaleur. Cela conforte l’hypothèse d’une migration dravidienne vers -8.000 qui serait passée par le Caucase et le Nord de la Mer Noire, et l’Anatolie, et aurait poursuivi son chemin vers les Balkans, l’Italie et la Gaule, et de contacts étroits des Gaulois avec les Dravidiens, dont l’on retrouve la trace jusqu’en français, ces similitudes linguistiques étant corroborées par des données génétiques, archéologiques et religieuses. De nombreux chercheurs soulignent à cet égard les liens des cultures balkaniques de « l’ancienne Europe » avec la culture dravidienne de l’Indus."
Conclusion (Extraits)
" Toutes ces études renforcent la théorie d’un peuplement de l’Europe depuis l’Inde et le Pakistan du Nord-Ouest, l’Iran, le Caucase et l’Anatolie, créant une culture proto-Indo-Méditerranéenne, ce qui relativise l’importance pour le peuplement de l’Europe de la théorie des Kourganes, qui aurait toutefois apporté 28% du génome français selon l’étude menée par Samantha Brunel Ancient genomes from present-day France unveil 7,000 years of its demographic history. Elles crédibilisent aussi les correspondances linguistiques que j’ai établies entre le Gaulois et le Dravidien (250 mots dravidiens et 160 mots bourouchaski sur 500 mots gaulois/slaves). Une étude publiée dans Science, Mapping the Origins and Expansion of the Indo-European Language Family, tend aussi à renforcer cette théorie. Elle évoque deux hypothèses concurrentes pour l’origine de la famille linguistique indo-européenne. La vision conventionnelle en place le foyer originel dans les steppes pontiques il y a environ 6000 ans. Une hypothèse alternative affirme que ces langues se sont répandues depuis l’Anatolie avec l’expansion de l’agriculture il y a 8000 à 9500 ans. A l’aide d’approches phylo-géographiques bayésiennes, couplées aux données lexicales de base de 103 langues indo-européennes anciennes et actuelles pour modéliser l’expansion de cette famille et tester ces hypothèses, cette étude conclut à un soutien décisif à une origine anatolienne sur une origine steppique, tant le calendrier supposé que la localisation des racines de l’arbre linguistique indo-européen collant avec une expansion de l’agriculture depuis l’Anatolie il y a 8000 à 9500 ans. Une carte tirée de cette étude place clairement l’origine des langues indo-européennes entre l’Inde du Nord-Ouest, le Pakistan, l’Afghanistan et l’Iran, vers la mer Caspienne et le Zagros, qui serait selon moi le foyer originel des langues dravidiennes et indo-européennes, et montre des liens étroits entre les langues indo-iraniennes, caucasiennes et anatoliennes, ce qui plaide clairement pour la formation des langues indo-européennes dans cette région avant -8.000, selon les dates indiquées dans cette étude. La formation de l’Indo-Européen dans cette région pourrait aussi être attestée par l’intéressante langue Bourouchaski du Nord du Pakistan, qui selon l’étude de Michael Witzel Origin and Development of Language in South Asia: Phylogeny Versus Epigenetics? allie des caractéristiques des langues dravidiennes, sanskrites et caucasiennes et partage en particulier la numération vigésimale avec le Dravidien, le Caucasien et le Basque, qui a laissé des traces en Français (vimsati, vingt en Dravidien, pourrait même avoir donné vingt en Français). L’intéressante étude de Simon Greenhill, The shape and tempo of language evolution, place le bourouchaski entre le kannada, langue dravidienne, l’hindi, les langues caucasiennes et le basque, ce qui atteste également de son caractère archaïque. L’archéologue ukrainien Iurii Mosenkis souligne aussi les liens du Bourouchaski, qu’il juge très archaïque, avec les langues déno-caucasiennes, les langues indo-européennes, l’arménien, le phrygien et les langues paléo-balkaniques. La théorie des Kourganes est aussi questionnée par Anatole Klyosov d’un point de vue génétique, l’haplogroupe R1b des Yamnas, R1b-Z2103, étant quasi absent d’Europe, qui porte 90% de R1b-P312, absent de la culture Yamna. Cette étude place en outre la formation des langues balto-slaves autour de -5.500, contredisant les théories selon lesquelles elles seraient apparues bien plus tard et accréditant les théories de linguistes réputés comme M. MeierBrugger, K-H. Schmidt, N. Bird, E. Hamp ou C. Beckwith, soulignant les liens anciens entre le Celte et les langues indo-européennes orientales comme l’Indo-Iranien et le Slave, dès le 5ème millénaire av. JC. Le caractère proto-slave de la langue de Vinča conforte cette théorie. Je m’étonne dès lors que cette étude ne place le Celte qu’à l’Ouest de l’Europe alors qu’il était présent de longue date en Europe danubienne et dans les Balkans. Le cadre temporel fixé dans cette étude est cohérent avec l’expansion de l’agriculture depuis l’Anatolie, avec le développement du mégalithisme, qui a migré, selon l’archéologue ukrainien Iurii Mosenkis, avec la religion et la langue dravidiennes, du Zagros (-10.000) vers Çatal Höyük (-7.400/-6.200), Vinča (-6.000/-4.000) et la Gaule, où le mégalithisme s’est développé à partir de -5.000, et avec des études d’ADN ancien, qui attestent que 30% du génome français, en majorité d’origine anatolienne et basque, est arrivé au Néolithique, dont les haplogroupes Y-ADN H2, I-M170 and R1b, présents de l’Iran, l’Anatolie et les Balkans à la Gaule et caractéristiques de l’ADN mégalithique, la présence des haplogroupes dravidiens H2, ainsi que L-M20 (trouvé notamment au Sud-Caucase, mais aussi en Europe du Sud), attestant de la composante dravidienne de cette migration Néolithique. (...) cette étude, plaide sans nul doute pour une migration liée à l’expansion du pastoralisme et de l’agriculture depuis l’Asie centrale et les confins de l’Inde vers le Caucase, l’Anatolie, les Balkans et l’Europe occidentale au Néolithique, attestée par l’arrivée en France de chèvres porteuses de gènes d’Asie centrale et du Pakistan, qui a apporté une langue indo-européenne très archaïque, alliant des éléments des langues indo-européennes archaïques d’Inde et d’Anatolie, des langues dravidiennes et de l’élamite et des langues altaïques et ibéro-caucasiennes, qui a contribué à la formation des langues indo-européennes et dont le bourouchaski, classé par le célèbre linguiste Eric Hamp comme la langue indo-européenne la plus archaïque, proche de l’indo-hittite, est un vestige. Selon l’étude de Csaba Barnabas Horvath, How Eurasia was born, publiée par International relations quarterly, le bourouchaski a été la première langue parlée sur le plateau iranien, avant d’être supplanté par l’élamo-dravidien puis par l’indo-européen, ce qui tend à confirmer l’antériorité du Bourouchaski et l’hypothèse que celui-ci, ainsi que l’élamo-dravidien, ont pu contribuer à la formation des langues indo-européennes."
Sources : https://grhis.academia.edu/XavierRouard
Références : - Dictionnaire français-gaulois, Jean-Paul Savignac, Editions La Différence
- La langue gauloise, Georges Dottin, Editions L’Arbre d’Or
- Dictionnaire gaulois-français, Patrick Cuadrado
- Précis de gaulois classique, Olivier Piqueron
- Celto-Slavic similarities, Pavel Serafimov, expert bulgare des Celtes
- Slavic influences in the ancient Gaul, Pavel Serafimov, Giancarlo Tomezzoli
- Neo-Gaulish-English dictionnary, Edward Hartfield
- Etymological dictionary of Proto-Celtic, Ranko Matasović, expert croate des Celtes
- The Celtic languages in contact, University of Postdam
- Histoire des Gaulois, Amédée Thierry
- Histoire des Gaules et des conquêtes des Gaulois, Jacques Martin
- La Gaule avant les Gaulois, Alexandre Bertrand
- The origin of Slavs, S. Zaborowski
- Histoire ancienne des peuples d’Europe, Louis-Gabriel du Buat-Nançay
- Langues et origines des peuples de l’Europe antique, Raymond Delattre
- Les premiers habitants de l’Europe, Henri d’Arbois de Jubainville
- L’arrivée des Indo-Européens en Europe, Jacques Freu
- Indo-Européens : à la recherche du foyer d’origine, Alain de Benoist
- Les origines celtiques, La civilisation néolithique, Les monuments mégalithiques, André de Paniagua
- http://rage-culture.com/les-yamanayas-le-peuple-a-lorigine-de-la-majorite-des-europeens-modernes/, basé sur les récentes découvertes de la génétique
- http://infos-scientifiqueshyperborennes.over-blog.com/2018/05/qui-etaient-les-cavaliers-yamna.html, basé sur une étude génétique de David Reich, de l’Université d’Harvard
- https://bsecher.pagesperso-orange.fr/Genetique_R1b.htm, Bernard Sécher
- Les statues-menhirs de Méditerranée occidentale et les steppes, Bernard Sécher
- Mémoires sur l’Illyrie ancienne et nouvelle, François Charles Hugues Laurent Pouqueville
- Les premiers Celtes d’Anatolie, Bernard Sergent, revue d’études anatoliennes
- Civilisation gênante, la culture Vinča, Yvesh (Yves Herbo), qui relie cette culture à celle de Glozel (YH : Non, je ne pense pas qu'il y ait eu une culture spécifique à Glozel mais un possible lieu de pose migratoire, un camp)...
- Glozelic etymological dictionnary, Paulo Stekel, relevant les liens entre Glozel, Visoko, Sumer et Inde ancienne
- The Schildmann decipherment, Kurt Schildmann, linguiste allemand expert des langues anciennes, dont le sumérien et la langue de l’Indus, qu’il a déchiffrée, comme les tablettes de Glozel, révélant des correspondances avec les langues anciennes des Balkans et de la civilisation mégalithique jusqu’en Bretagne (Carnac, Gavrinis). Je relève en outre que le symbole du caducée s’est diffusé de l’Inde à Sumer, l’Anatolie, jusqu’à Gavrinis.
- Klára Friedrich and Gábor Szakács, rovasirasforrai.hu/Comparison-between-signs
- L’origine orientale de la religion celtique, Jean-Louis Brunaux, CNRS
- Treći narod gde nas zapadnoevropski istoričari svrstavaju su Kelti, Dejan Milosavljević
- Die Wanderungen der Kelten, Leopold Contzen
- Etude du magazine Nature, Ecology and Evolution sur les bâtisseurs de Stonehenge
- A Grammar of Modern Indo-European, Third Edition de Carlos Quiles, Fernando López-Menchero
- Indo-European linguistics, Michael Meier-Brugger
- Indo-European Cognate Dictionary, Fiona Mac Pherson
- The Oxford introduction to Proto-Indo-European, Mallory-Adams
- THE INDO-IRANIAN LANGUAGE FAMILY, THE HYPOTHETICAL PROTO INDO-EUROPEAN LANGUAGE AND A HYPOTHETICAL HOMELAND, Rajan Menon
- A Dravidian etymological dictionary, T. Burrow, M. B. Emeneau
- A comparative grammar of the Dravidian, de l’évèque Robert Caldwell
- The primary classical language of the world, G. Devanayan
- Dravidian origins and the West, Nicolas Lahovary
- Dravidian theories, R. Swaminatha Aiyar
- Dravidian Çatal Höyük, Ubaid, Balkan and West European neolithic priest elite, Iurii Mosenkis
- In search of the oldest common Indo-European Urheimat: preliminary linguistic evidence from Dravidian, Igor Tonoyan-Belyayev
- The expansion of Indo-European languages, Eric Hamp
- Encyclopedia of Indo-European culture, Mallory-Adams
- A comprehensive introduction to Nostratic linguistics, Allan Bomhard
- Armenian and Celtic, towards a new classification of early Indo-European dialects, Karl-Horst Schmidt
- The Celts and the Slavs: on K-H. Schmidt’s hypothesis on the Eastern origin of the Celts, Viktor Kalygin
- INDO-ARYAN-AND-SLAVIC-LINGUISTIC-AFFINITIES, Hindu Institute of Learning, Toronto
- L’installation en Europe septentrionale et occidentale des peuples carpatho-danubiens à l’ère proto-historique
- L’indo-européen n’est pas un mythe, Thomas Pellard, Laurent Sagart & Guillaume Jacques
- The distribution of Indo-European root morphemes: (a checklist for philologists), Norman Bird
- Le phénomène indo-européen, linguistique et archéologie, Histoire de l’Humanité, UNESCO
- The discreet Origin of H2a1 Mt-DNA and its sudden Eurasian Expansion offer a unique Testimony about what remained from the Natufians, the Neolithic Revolution in Near East and Chalcolithic in Lesser Caucasus, Marc-Olivier Rondu
- The Epigravettian pipelines of Visoko (Bosnia-Herzegovina), Marc-Olivier Rondu
- The Kurgan culture, Marija Gimbutas - Continuity of European Languages from the Point of View of DNA Genealogy, Anton Perdih
- The prehistory of language from the perspective of the Y-chromosome, Michael St Clair
- Indo-European demic diffusion model, Carlos Quiles
- L’histoire génétique du Bénélux et de la France, Maciamo Hay
- The Homo Neanderthalis and the Dravidians: A Common Origin and Relation to Harappan Civilisation and Vedas
- Ancient genomes from present-day France unveil 7,000 years of its demographic history, Samantha Brunel
- Ancient genome-wide DNA from France highlights the complexity of interactions between Mesolithic huntergatherers and Neolithic farmers, menée par Maïté Rivollat
- Using Y-chromosome capture enrichment to resolve haplogroup H2 shows new evidence for a two-Path Neolithic expansion to Western Europe, Maïté Rivollat et al.
- Après le dernier maximum glaciaire : la troisième migration, Narendra Katkar, Académie française des Sciences
- L’Odyssée des genes, Genetic Traces of East-to-West Human Expansion Waves in Eurasia, Evelyne Heyer
- How Eurasia was born, Csaba Horvath, publiée by International relations quarterly - Estimating the Impact of Prehistoric Admixture on the Genome of Europeans, menée par Isabelle Dupanloup
- The Basque population and ancient migrations in Europe, Luca Cavalli-Sforza
- The Oxford handbook of Ancient Anatolia
- The Gilaki language, publiée par l’Université d’Uppsala
- Gaelic/Gaulish and Gilaki/Galeshi people & Haplogroup R1b, publiée sur le site internet Anthrogenica
- The full Out of India case in short revised and enlarged 20/7/2020, The Rigveda and the Aryan Theory: A Rational Perspective, Shrikant Talageri
- Molecular genetic investigation of the Neolithic population history in the western Carpathian Basin, Anna Szecsenyi-Nagy, publiée par l’Université de Mayence
- The Invention of Prehistory and the Rediscovery of Europe: Exploring the Intellectual Roots of Gordon Childe’s ‘Neolithic Revolution’ (1936), Maxime Brami
- A prehistoric thoroughfare from the Ganges to the Himalayas, George Van Driem
- Some unlikely tentacles of early Indo-European, par Angela Marcantonio et Girish Nath Jha
- Why Linguistics necessarily holds the key to the solution of the Indo-European Homeland question, Koenraad Elst
- Global Holocene Seafaring and Landcrossing Out of India Migration Hypothesis, Wim Borsboom
- Of mice and men, Premendra Priyadarshi
- Burushaski etymological dictionary, Ilija Casule
- Burushaski: an extraordinary language in the Karakoram mountains, Dick Grune
- Origin and Development of Language in South Asia: Phylogeny Versus Epigenetics? de Michael Witzel
- The shape and tempo of language evolution, Simon Greenhill et al.
- Mapping the Origins and Expansion of the Indo-European Language Family, Science
- Global Picture of Genetic Relatedness and The Evolution of Humankind, Biology - major Y-chromosome haplogroup R1b Holocene era founder effect in Central and Western Europe, Natalie Myres et al.
L’Odyssée des Gaulois et des Slaves de l’Inde du Nord-Ouest vers l’Europe (05-2021), par Xavier ROUARD
Conference « Our ancestors the Gauls, the Slavs, the Dravidians and the Burushos » Xavier ROUARD - University of Banja Luka, March 22, 2021, and University of Sarajevo, March 26, 2021
Des articles en liens :
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/turquie-le-monolithe-inacheve-de-fas-lla-des-hittites.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/genetique-adn/genetique-une-nouvelle-migration-ancienne-en-europe-inconnue.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/le-sumerien-n-est-plus-la-seule-premiere-ecriture-au-monde.html
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Civilisation gênante, la culture Vinča
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Yves Herbo, Sciences-Faits-Histoires, 26-05-2021