La cité engloutie du lac Fuxian au Yunnan - 2012 - MAJ 11-2018
Il y a de cela quelques années (2001 et 2006, puis 2014), des fouilles archéologiques dans le lac Fuxian au Yunnan (Sud-Est de la Chine) ont découverts un certain nombres d’objets antiques, de la vaisselle (en photo) et des vestiges de bâtiments au fond du lac laissant à penser qu’une cité datant de l'époque des Han (206 av. J-C-220 ap JC) y serait engloutie.
On a notamment découvert un mur de pierre de 30 m de long, de 1,5 m de haut. Le mur avait été façonné à l'aide de pierres régulières; entre celles-ci les jointures étaient visibles. Le mur et les pierres détachées étaient également marqués d'empreintes artificielles. Pour les archéologues, il s'agit peut-être du tronçon de l'enceinte d'une cité ancienne. Ils ont trouvé là une grande dalle dont une face est recouverte de mousses tandis que l'autre est lisse. Les spécialistes estiment que la dalle pavait la place de la cité ancienne.
Les vestiges de la cité, s'étendent sur une longueur de 2 000 m du nord au sud et une largeur de 1 200 m d'est en ouest. Etant donné son envergure, la superficie occupée et son aspect majestueux, cette construction antique submergée est un cas rare en Chine comme dans le monde.
Quel peuple vivait dans cette cité ? et comment s’est-elle retrouvée engloutie par les eaux ? En 2006, une nouvelle expédition à découvert les vestiges d’une pyramide semblable à celles des mayas :
Geng Wei, chef du département de recherche sur les monuments sous-marins du lac Fuxian à Yuxi, a annoncé lors de la deuxième expédition scientifique, le 22 juin 2006 : « Cette pyramide est différente de celles qu'on trouve en Egypte dans la mesure où son sommet est plat. Ce genre de pyramide rappelle plutôt les édifices mayas, qui sont pourvus d'une plate-forme au lieu d'être en pointe. Apparemment le sommet de la pyramide servait à certaines activités. » Geng Wei a affirmé qu'il y a une trentaine d'édifices de ce type sous le lac Fuxian, dont neuf ont une taille comparable à la pyramide qui vient d'être découverte.
Selon les analyses des images du sonar, plusieurs bâtiments et 2 édifices comparables aux pyramides mayas seraient ainsi enfouis sous l’eau ! Les chercheurs auraient également mis en évidence la présence d’une route reliant les 2 pyramides, qui mesureraient 60 mètres de large pour une hauteur de 21 mètres... Ces constructions sont peut-être l’oeuvre d’une civilisation antique datant d’au moins 2000 ans...
Le 3 juin 2006, l'équipe d'archéologues a travaillé pendant trois heures au fond du lac Fuxian. Elle a découvert nombre d'objets antiques dont une pierre de 70 cm de long et de plus de 100 kg. L'observation faite sous l'eau par les membres de l'équipe confirme la présence de motifs gravés en creux. Après de longs efforts, ils ont fini par déplacer la pierre jusqu'à la rive. Il s'agissait d'une pierre de calcaire, érodée par l'eau. Les spécialistes estiment, au degré d'érosion, qu'elle avait plus de 1 000 ans.
Une autre découverte est une marmite en terre cuite au fond plat, à la bordure et au fond bien usés.
Selon les spécialistes, ce genre de marmite, datant de l'époque allant des Royaumes combattants (475-221 av. J.-C.) aux dynasties des Han et des Wei (220-265), avait été déterrée dans les environs des lacs Dianchi et Fuxian. Ils soutiennent que ce sont des ustensiles qui étaient destinés à cuire le riz. Cette découverte de grande importance révèle le secret des vestiges du fond du lac d'après eux.
Les spécialistes ont daté, à l'aide de procédés radioactifs, la construction antique : elle a été engloutie il y a 1 750 ans environ. Les dates de sa fondation sont impossibles pour l'instant à déterminer.
Deux hypothèses ont été avancées pour expliquer la submersion de la cité par l'eau : un tremblement de terre ou un affaissement de terrain. La cité n’a pas livrée tous ses mystères en raison de la difficulté des fouilles sous l’eau.
La deuxième campagne d'exploration sous-marine du lac Fuxian au Yunnan s'est achevée le 22 juin. Grâce aux efforts des plongeurs et à la « remise en ordre » des données fournies par le sonar, une pyramide haute de 19 mètres et ayant un socle de 90 mètres de côté a été découverte.
Le chef du département d'archéologie de l'université du Yunnan, le professeur Li Kunsheng a déclaré qu'il s'agit d'un édifice monumental, oeuvre probablement d'une civilisation très avancée, et qu'il a pu servir à des fins sacrificielles.
Geng Wei, chef du département de recherche sur les monuments sous-marins du lac Fuxian à Yuxi, est l'homme qui a découvert une série d'édifices sous-marins sous le lac : « Cette pyramide est différente de celles qu'on trouve en Egypte dans la mesure où son sommet est plat. Ce genre de pyramide rappelle plutôt les édifices mayas, qui sont pourvus d'une plate-forme au lieu d'être en pointe. Apparemment le sommet de la pyramide servait à certaines activités. » Geng Wei affirme qu'il y a une trentaine d'édifices de ce type sous le lac Fuxian, dont neuf ont une taille comparable à la pyramide qui vient d'être découverte.
Les données recueillies lors de cette campagne vont être envoyés à Beijing. Un modèle en trois dimensions va être élaboré grâce aux spécialistes du sonar et aux experts informatiques. Le voile se lève sur la cité sous-marine du lac Fuxian. peopledaily 2006/06/23
MAJ 31-08-2015 : 2008 : " Certains experts estiment, au sujet de la structure de la construction engloutie, qu'elle est extrêmement similaire aux styles de construction de l'ancien Pays Dian, un pays avec un haut niveau de civilisation. Après -86 avant JC, il a mystérieusement disparu.
Mais d'autres experts se méfient, en disant qu'il est trop tôt pour faire cette conclusion parce que l'archéologie est un processus long et complexe. Résoudre l'énigme de la vieille ville exige des fouilles archéologiques et des recherches minutieuses à long terme.
Autres Énigmes dans le lac Fuxian
Avec la découverte de la ville en contrebas, le lac Fuxian a pris des proportions mythiques, presque aussi insondables qu'une fable grecque. Seules quelques parties des secrets du site englouti se sont révélées. Des légendes ont prévalu pendant plus de 1000 ans.
Pegasus dans Fuxian lac
Le 24 Octobre 1991, un homme du nom de Zhang Yuxiang pêchait sur le lac tranquillement. Soudain, lui et d'autres prétendent qu'un disque brillant a jaillit du lac alors qu'un gros brouillard s'était formé. Le disque a disparu dans les airs. Le bateau a été ballotté par des vagues soudaines. Ce phénomène étrange a choqué Zhang et d'autres personnes avec lui.
En fait, d'autres légendes de ce genre se sont propagées pendant une longue période.
Selon "Cheng Fu Zhi Jang", un livre de la région écrit par l'empereur Daoguang, un animal ressemblant au cheval vivait dans le lac. Son corps était d'un blanc pur avec des taches rouges sur son dos. Parfois, il volait rapidement hors de l'eau. Les gens qui l'ont vu ont été chanceux. Le Pegasus (le cheval Pégase des légendes) existe vraiment dans Fuxian Lake ?
Secrets de bronze cachés
Sur une colline ordinaire, Li Ka, à l'ouest du lac Fuxian, l'armée fait des patrouilles jour et nuit. Que protègent-ils ? Il y a de nombreuses années, il y avait là un ancien champ de bataille. Cependant, comme des moulages en bronze massif ont été excavés, ce tumulus est devenue une colline au trésor mystique.
Ces moulages nous sont parvenus de la dernière période des Royaumes Combattants, de la période initiale de la dynastie des Han de l'Est, et ont été considérés comme une découverte importante de la culture de l'ancien pays Dian. Plus de 5000 moulages en bronze ont été excavés.
Il y avait un autre phénomène étrange qui a eu lieu dans le Li Ka. La foudre a frappé de nombreuses fois. Selon les experts, des quantités massives de métaux doivent être enterrées là, qui présentent une attraction pour les secousses électriques. Y a-t-il encore beaucoup de moulages en bronze au Li Ka ?
Il y a beaucoup de légendes se rappellent les populations locales. Une fable avait une description de " personnes qui ont coulé avec la vieille ville et qui vivent maintenant sous l'eau ". Et certaines personnes ont dit autrefois, " lors d'une plongée, ils ont repéré des momies debout dans le lac ".
Il se peut que personne ne connait vraiment les nombreux secrets et miracles derrière le beau paysage du lac Fuxian ? "
2014 : " Des découvertes préhistoriques au fond du lac Fuxian "
Image: Sohu
Selon l'Association d'étude culturelle chinoise du Yunnan, 42 artefacts artificiels culturels préhistoriques en pierre ont été trouvés dans le lac Fuxian, dans la province du Yunnan, après 20 jours d'enquête scientifique. La découverte prouve qu'il y avait un site préhistorique dans Fuxian Lake, rapporte Xinhua.net.
L'exploration scientifique a commencé le 26 septembre et s'est terminée le 15 octobre 2014. " Le groupe d'enquête était composé de scientifiques professionnels spécialisés dans différentes disciplines. L'enquête et l'exploration sont basés sur la recherche formelle organisé par CCTV en 2001 et 2006 ", a déclaré Zhao Tingguang, directeur de l'Association d'étude culturelle chinoise du Yunnan.
Au centre du lac d'eau douce très limpide par endroits se trouve une petite île sur laquelle se trouvent plusieurs petits anciens temples.
Selon Huang Yilu, professeur invité par l'Association culturelle chinoise, la recherche scientifique a tiré cinq conclusions. Tout d'abord, le site préhistorique est à 191 mètres de la côte Est du lac Fuxian. Deuxièmement, aucun rapport documenté identique au site préhistorique nouvellement découvert n'a été trouvé. Troisièmement, selon une hypothèse, la culture sociale à l'époque vénérait le soleil et la lune et avait des pensées primitives. Quatrièmement, plus de preuves sur le Yi Ching (ou Yi Jing, Yi-King, prononcé en français i ting, qui est un manuel chinois dont le titre peut se traduire par « Classique des changements » ou « Traité canonique des mutations ». Il s'agit d'un système de signes binaires qui peut être utilisé pour faire des divinations. Le Yi Jing s'appelle aussi Zhou Yi (周易, pinyin : Zhōu Yì, Wade-Giles : Chou1 I4) c'est-à-dire « changements de Zhou » pour la raison que son élaboration date du premier millénaire avant l'ère chrétienne, époque des Zhou (-1027 à -256 avant JC). Il occupe une place fondamentale dans l'histoire de la pensée chinoise et peut être considéré comme un traité unique en son genre dont la finalité est de décrire les états du monde et leurs évolutions. Premier des cinq classiques il est donc considéré comme le plus ancien texte chinois.) et des images de trigrammes composés de chiffres et de graphiques ont été trouvés. Cinquièmement, les scientifiques ont classé et numéroté les artefacts de pierre. En outre, un système de GPS a été mis en place pour suivre les artefacts (car dispercés chez plusieurs scientifiques pour études).
Parmi les nombreuses pierres gravées, une pierre a particulièrement attiré l'attention. En haut à droite de la pierre est gravé un petit cercle entouré de sept lignes radiales, ressemblant au soleil. Sur le côté gauche de la pierre est sculpté un cercle similaire, mais avec seulement quatre lignes radiales.Image: Sohu
Selon les experts, un intaglio [type de sculpture] en forme de soleil sur une pierre est très rare. De tels soleils à quatre lignes radiales ont été trouvés sur des tambours en bronze du printemps et de l’automne (722-481 av. J.-C.). Cependant, on pense que le symbole sur la pierre est encore plus vieux que cela - bien plus que 1800 ans en tout cas.
Selon les scientifiques du groupe d'enquête, le site architectural dans le lac Fuxian mesure environ 2400 kilomètres carrés avec 30 architectures de pierre. Actuellement, les universitaires ont étudié deux batiments à cet endroit, en laissant 28 à étudier encore.
Image: Sohu
Le lac Fuxian mesure environ 200 kilomètres carrés et il est le lac d'eau douce le plus profond en Chine, avec une profondeur de plus de 150 mètres.
Région de Yunnan : la culture du colza a envahi totalement les tumulus anciens non étudiés...
Une vidéo d'une des expéditions dans laquelle on ne voit rien du tout à part les plongeurs et quelques paysages... les autorités chinoises ne veulent pas trop montrer les choses encore apparemment... (vidéo d'ailleurs retirée depuis).
Autre article : " Selon Life News (un journal chinois), il est écrit dans des documents historiques qu'une ville nommée Yuyuan a été établie dans la région du lac Fuxian sous la dynastie des Han occidentaux (206BC-24AD), mais cette ville s'est arrêtée dans des archives historiques après la Dynastie Tang (589-907AD). La légende locale dit que la ville de Yuyuan et ses habitants se sont enfoncés au fond du lac Fuxian. Une précédente expédition dans le lac Fuxian avait été faite en partant du principe que les ruines appartenaient à la ville engloutie Yuyuan ou à la capitale de l'ancien royaume de Dian. Mais la deuxième expédition a fourni des preuves contredisant cette hypothèse: les bâtiments étaient en pierre, tandis que les villes de Dian et de Yuyuan étaient construites principalement en bois et en argile.
Une grande ville qui n'a jamais été documentée
Des sondages sonariques ont montré que le complexe architectural situé au fond du lac Fuxian couvrait environ 2,4 kilomètres carrés (10,8 millions de pieds carrés), soit une superficie supérieure à celle de la capitale de la dynastie des Han. Les gens ne peuvent s'empêcher de se demander pourquoi une ville de cette taille n'a laissé aucune trace dans les archives historiques. L'équipe d'enquête a également trouvé sur les pierres des gravures ressemblant à des masques. Les joues plates et les dents en retrait des masques ne correspondent pas aux caractéristiques faciales des êtres humains.
Parmi les nombreuses pierres gravées, une pierre a particulièrement attiré l'attention. En haut à droite de la pierre est gravé un petit cercle entouré de sept lignes radiales, ressemblant au soleil. Sur le côté gauche de la pierre est sculpté un cercle similaire, mais avec seulement quatre lignes radiales.Voir image plus haut.
Selon les experts, un intaglio [type de sculpture] en forme de soleil sur une pierre est très rare. De tels soleils à quatre lignes radiales ont été trouvés sur des tambours en bronze du printemps et de l’automne (722-481 av. J.-C.). Cependant, on pense que le symbole sur la pierre est encore plus vieux que cela - bien plus que 1800 ans en tout cas.
Parmi les autres marques trouvées sur le site, on peut citer les signes «0» et «1» et sept trous taillés dans un motif soigné dans les pierres. Quelques dessins au trait simples ont également été trouvés, dont l'un ressemble à un visage humain. Sur d'autres pierres, des signes gravés ressemblant au chiffre romain «1» et à la lettre anglaise «y» étaient disposés. Les experts ont admis qu'il n'était pas encore possible de déchiffrer ces symboles.
Image : reconstruction numérique de certaines des ruines sous-marines du lac Fuxian, en Chine. Source: Historique / Capture d'écran YouTube
" Comme l'a noté the Epoch times, les pyramides au fond du lac sont beaucoup plus avancées que les autres pyramides similaires à travers le monde, car les pierres sont ornées de divers motifs et symboles. Les experts auraient trouvé des formes curieuses gravées sur les structures de pierre au fond du lac. "
Açores, vestiges néolithiques et antiques dont des pyramides
Je continue encore sur ma lancée sur les découvertes archéologiques de la zone Atlantique médian au large de l'Europe et de l'Afrique de l'ouest. Après les Canaries donc, et les îles du Cap Vert, retour aux Açores dont j'ai déjà parlé ici... car d'autres découvertes ont eu lieu depuis ! (et voir aussi les nombreux liens connexes dans ces articles).
Et ces découvertes sont assez remarquables pour pouvoir en parler... d'autant plus qu'elles gênent l'archéologie officielle qui refuse de reconnaître que ses méthodes sont dépassées et souvent faussées par ses propres dogmes et mauvaises habitudes : l'obligation de corréler des monuments découverts avec des objets culturels découverts à proximité et de préférence de cultures déjà connues et identifiées... ce qui élimine logiquement toute découverte de nouvelles cultures inconnues (et donc gênantes dans les chronologies "déduites"), mais aussi d'autres possibilités pourtant toutes aussi logiques et plausibles (pillages ou imports d'objets culturels par d'autres cultures, envahissement d'une culture par une autre et réhabitation d'anciens lieux, etc... - fausses attributions donc de monuments à une culture données, par exemple...). Il est évident que ces méthodes font passer nos connaissances et découvertes à côté de réalités et vérités en contradiction avec celles que l'on veut maintenir à tout prix pour le soutien d'une certaine "civilisation à dominance occidentale", au détriment d'une civilisation entièrement "terrienne"...
La Civilisation de l'Indus encore plus étendue que supposée
La Civilisation de l'Indus, ou encore Civilisation Harappéenne (Harappa étant leur plus grande ville découverte à ce jour), est l'une des 4 plus anciennes civilisations sophistiquées découvertes à ce jour, avec celles de la Mésopotamie (Sumer), de l'Egypte des pharaons et de la Chine impériale, mais c'est aussi la moins bien connue des quatre, puisque leur écriture n'a toujours pas été déchiffrée. Et une dernière découverte, au nord de l'Inde, accentue encore le mystère lié à cette très ancienne civilisation raffinée, car l'endroit en question augmente encore la superficie du territoire sur lequel ce peuple s'était établi et avait construit des cités ayant un caractère très moderne. C'est la première fois que des traces bien identifiées de cette société sont découvertes aussi à l'Est et cette superficie d'occupation de territoires de la civilisation Harappéenne la situe maintenant du Pakistan et nord-ouest de l'Inde au nord de l'Inde, car des artefacts de la civilisation de la Vallée de l'Indus ont été trouvés sur une surface de 930.000 km², presque aussi grande que l'Europe de l'Ouest entière.
Mais quelle est cette nouvelle découverte au juste ?
Excavation site from the late Indus Valley civilization period in a village called Chandayan, in the northern Indian state of Uttar Pradesh. (A.K. Pandey/Archaeological Survey of India)
C'est en labourant la terre pour l'extraction de l'argile que des ouvriers ont découvert un crane humain portant une couronne de cuivre très abîmée, dans le village de Chandayan, au nord de l'Inde, dans l'état d'Uttar Pradesh. L'Archaeological Survey of India (ASI) a été tenue au courant de cette découverte et s'est donc précipitée sur les lieux pour le sauvegarder et entreprendre des fouilles. Voilà ce qu'en dit le Dr Rakesh Tewari, directeur général de l'Archaeological Survey of India (ASI) : c'est seulement la deuxième couronne à être découverte ainsi sur un site de la Vallée de l'Indus, que ce soit en Inde ou au Pakistan car seule une couronne en argent avait été déterrée sur un autre site de la Vallée de l'Indus, dans l'état d'Haryana au nord-est de l'Inde. (YH : seulement deux couronnes et toutes deux retrouvées au nord-est de l'Inde, et datées de la fin de cette civilisation : c'est probablement un indice important sur l'Histoire de cette société humaine ancienne...)
" Notre objectif était de procéder à un opération de sauvetage, afin de voir ce qui pouvait être trouvé sur le site autour des restes du squelette " explique Tewari
" La personne portant la couronne a du être un personnage important dans la société " suppose le Dr A.K. Pandey, directeur des fouilles à Chandayan et archéologue principal de l'ASI, " mais on ne sait pas si à cette époque, les gens l'utilisaient comme une couronne ou comme une sorte de casque ", ajoute-t-il. (YH : la forme de cette couronne ou casque est en effet assez étrange, ou incomplète - on sait que le cuivre possède des propriétés magnétiques et /ou isolantes également...).
La couronne en cuivre de 4.000 ans, décorée avec une perle de cornaline et une perle de faïence - The remnants of a 4,000-year-old copper crown found on a skull from the late Indus Valley civilization period found at village of Chandayan, in the northern Indian state of Uttar Pradesh. (A.K. Pandey/Archaeological Survey of India)
Pendant les fouilles, le Dr Pandey a aussi découvert des ossements d'animaux et des marmites de terre cuite, des pots en argile, à la même profondeur que le site funéraire situé à 20 mètres de là. Cela suggère qu'un animal a été sacrifié lors d'une cérémonie funéraire pour la personne dont on a trouvé les restes. " C'était une pratique de cette époque " affirme Pandey.
Une autre pièce métallique de cette même couronne, ainsi qu'un os pelvien et un fémur de la jambe gauche de la personne ont été déterrés, ainsi que 21 pots en terre cuite sur le site funéraire. Une habitation de la même période a été aussi trouvée, à 45 mètres du site funéraire, entourée par un sol compact, des murs de boue séchée et des trous pour des poteaux de clôture. La découverte est importante, car c'est la première fois que l'on trouve les traces d'une habitation de la fin de la Civilisation de l'Indus aussi loin à l'est, augmentant ainsi la superficie connue de cette civilisation.
Yves Herbo : Avec cette deuxième couronne découverte et concernant la dernière période de l'existence de cette civilisation mystérieusement disparue et oubliée même très longtemps, de nouvelles interrogations se font jour dans les esprits des chercheurs. En effet, la civilisation harappéenne est justement considérée pour l'instant comme une civilisation extrêmement égalitaire, et jusque dans la planification de toutes ses villes : aucun temple ni château ou palais n'y a été découvert. Au contraire, toutes les cités sont construites sur le même modèle très sophistiqué pour l'époque : " la ville est composée de deux grands quartiers : un premier comportant une plate-forme de terre surélevée que les premiers archéologues nommeront la "citadelle" et un second, appelé "cité basse", composé de maisons et de magasins étroitement entremêlés, séparés par un réseau de rues et d'allées, bien définies, suivant un plan précis, de largeurs fixées et en usage dans la quasi-totalité des sites.
Les bâtiments principaux étaient construits en briques, cuites ou crues, d'une forme rigoureusement standardisée. Un système décimal de poids et mesures était utilisé sur toute la superficie de cette civilisation. Les villes les plus peuplées comptaient jusqu'à 30 000 habitants. (au minimum 5 millions d'habitants en tout).
À Harappa, Mohenjo-daro et sur le site de Rakhigarhi, les plus connues et probablement les plus peuplées des villes de cette civilisation, la planification urbaine incluait le premier système au monde de traitement des eaux usées. À l'intérieur des villes, l'eau était tirée de puits. Dans les maisons, une pièce était destinée aux ablutions, les eaux usées étaient dirigées vers des égouts couverts qui longeaient les rues principales. Les maisons ouvraient seulement vers des cours intérieures ou sur des ruelles, se tenant ainsi éloignées des éventuelles mauvaises odeurs et reflux.
Le rôle de la citadelle est encore sujet à débat. Contrairement aux civilisations contemporaines de la Mésopotamie et de l'Égypte, aucune structure de grande taille n'était ici construite, aucune ne semble avoir été un temple ou un palais donc pas de trace matérielle prouvant l'existence de roi, d'armées ou de prêtres. Certaines structures sont cependant identifiées comme des greniers qui signifierait l’existence de surplus agricoles, une raison de cette floraison urbaine.
À Mohenjo-Daro, on a découvert dans la citadelle le « grand bain », une piscine rectangulaire entourée de galeries qui pourrait avoir été un bain public. Deux escaliers symétriques donnent accès à un bassin dont l’étanchéité est assurée par des joints de bitume entre les briques. Bien que la citadelleait été entourée de murs, il ne semble pas qu'elle ait eu un rôle défensif mais plutôt de protection contre les crues. La ville basse est formée de rues régulières orientées nord-sud et est-ouest. Les maisons sont d’une superficie de 50 à 120 m2. Elles possèdent un étage auquel on accède par un escalier intérieur. Certaines sont dotées d’un puits privé, les autres sont approvisionnées en eau par des puits publics. Les maisons sont équipées de salles de bain dont les eaux usées sont évacuées par une rigole en plan incliné qui conduit au caniveau de la rue.
Les différents quartiers de Mohenjo-Daro ont été reconstruit à plusieurs reprises suivant le même plan. À chaque fois, le système de canalisation et d’égout a été réaménagé, ce quisuppose l’existence d’une autorité publique. Pourtant, aucun des bâtiments de Mohenjo-Daro et de Harappa ne peut être considéré comme un temple ou un palais. Aucune trace n’indique avec certitude la prédominance d’une classe de rois ou de prêtres.
La plupart des habitants des villes semblent avoir été des commerçants ou des artisans, vivant ensemble dans des zones bien définies déterminées suivant leur activité. Des matériaux, provenant de régions lointaines, étaient utilisés dans la confection de sceaux, de perles et d'autres objets. Les sceaux comportent des représentations animales, divines et des inscriptions. Quelques-uns d'entre eux étaient utilisés pour faire des sceaux dans l'argile mais ils avaient probablement d'autres emplois. La découverte de sceaux jusqu’en Mésopotamie atteste de l'existence d'un commerce lointain.
Bien que certaines maisons soient plus grandes que d'autres, il ressort de l'observation de ces villes, une impression d'égalitarisme, de vaste société de classe moyenne, toutes les maisons ayant accès à l'eau et au traitement des eaux usées. "
La découverte de ces couronnes pourrait donc signifier que, peu de temps avant la disparition de cette culture (la population ayant probablement migré historiquement vers le Gange), ce peuple s'est doté de rois pour tenter de contrecarrer un bouleversement profond (probablement extérieur ou climatique selon les hypothèses), sans toutefois y réussir...
Yves Herbo Traductions, Sciences, Fictions, Histoires.com, 10-08-2015
Un certain doute régnait encore à l'époque de la part d'une bonne partie de la communauté scientifique et du public. En effet, cela fait des décennies que la science officielle affirmait qu'il était impossible que de telles masses, composée de centaines ou milliers de km² aient pu se retrouver englouties sous les eaux, tant dans l'Atlantique que le Pacifique. Ils admettaient juste les apparitions et disparitions d'îles volcaniques de plus ou moins grandes grandeurs, puisque ce phénomène avait bien été observé à de nombreuses reprises. Ils s'appuyaient alors sur les quelques études océanographiques, sondages par les compagnies pétrolières (pas toujours honnêtes avec leurs éventuelles découvertes d'ailleurs, logiquement), pose de câbles, etc...
D'ailleurs, la pose d'un de ces câbles (télégraphique à l'époque du début du 20ème siècle), au large des Açores, avait fait l'effet de publications, à cause de la découverte à une profondeur de 2000 mètres de laves vitrifiées obligatoirement à l'air libre auparavant. Mais ces "certitudes" du 20ème siècle, basées sur des travaux très partiels et avec des techniques pas assez développées encore (ce qui n'empêche pas les "consensus" scientifiques de s'établir comme des vérités), commencent à être balayées par les nouvelles techniques. Les traces d'anciens continents engloutis (ou grandes terres) ont bien été annoncées dans l'Océan Indien, en Méditerranée récemment et dans le Pacifique donc avec Zealandia. Et les progrès actuels de la cartographie des fonds marins, ainsi que le fait que le continent Africain et l'Euro-asiatique ne correspond pas tout à fait à un collage parfait avec les Amériques (il manque en fait de larges terres pour en faire un bon collage) font qu'il existe assez probablement de telles masses effondrées sous l'Atlantique. Ce n'est pas le sujet ici, parlons des nouvelles informations sur Zealandia.
En 2017 donc, un groupe de scientifiques en géosciences néo-zélandais, français et australiens annonçait officiellement la découverte d'un septième continent baptisé par eux Zealandia. En fait, des indices de son existence existaient déjà depuis les années 1970 mais l'idée n'était pas très considérée (évidemment) et débattue modérément par la communauté scientifique depuis environ une vingtaine d'années. Malheureusement les preuves et certitudes manquaient pour aller plus loin dans les discussions.
Le continent en question, bien qu'il s'étend sur quasiment l'équivalent des deux tiers de la surface de l'Australie est à 94% sous la surface de l'océan Pacifique, parfois sous des milliers de mètres d'eau et surtout recouvert par une épaisse couche de sédiments. Il n'émerge essentiellement que sous la forme des terres de la Nouvelle-Zélande et de la Nouvelle-Calédonie et quelques îles :
Voici le septième volet (et dernier pour l'instant) d'une série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites). Il ne s'agit que des anciens et très anciens géoglyphes présents autour du monde, les géoglyphes modernes et artistiques (en Australie par exemple) ne sont pas traités...
Voici le cinquième volet d'une nouvelle série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites).
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