La civilisation de Caral ou Caral-Supe ou encore de Norte Chico est une société précolombienne complexe qui comprenait trente centres majeurs de population dans ce qui est aujourd'hui la région de Norte Chico au centre de la côte nord du Pérou, à environ 200 kilomètres de Lima. C'est la plus ancienne civilisation connue d'Amérique, avec une apparition dès 7.000 ans avant maintenant au minimum et dont l'âge d'or se situe entre le xxxe et le xviiie siècle av. J.-C. Son autre dénomination, Caral-Supe, vient du site archéologique de Caral dans la vallée de la rivière Supe. Cette société du Norte Chico émergea juste un millénaire après celle de Sumer, fut contemporaine des pyramides de l'Égypte antique et précéda celle des Olmèques de près de deux millénaires.
En 2007, des analyses de morceaux de bois trouvés à l'intérieur d'une pyramide confirment les -5.000 ans avant J.C. pour les supposés débuts d'implantations des temples mais un simple village à cette époque et un premier petit temple, recouvert ensuite par la pyramide), ce qui fait de cette civilisation et de ses pyramides la plus ancienne d'Amérique bien sûr, mais aussi des pyramides plus anciennes que celles d'Egypte (si l'on accepte les datations orientées égyptiennes), puisque les grands édifices et pyramides ont été datés de 3000 ans Avant J.C. formellement.
De environ -5000 à -4000aucune trace de guerre ou de conflit violent. Après cet âge d'or , Caral a continué à prospérer encore 4000 ans mais il y a eu une cassure dans les mœurs qui sont devenues moins pacifiques. Certains soutiennent que le phénomène météo el niño serait le responsable, on dit que des peuples nomades plus belliqueux se seraient invités pour saisir cette manne ou peut-être qu'une catastrophe connue sous le nom de "déluge" aurait sévi sur cette partie de la terre aux environs de -4000 av JC, cette catastrophe entraînant les autres calamités.
L'objectif des chercheurs n'était pas tant de découvrir des splendeurs de l'architecture antique mais plutôt de trouver les racines d'une civilisation. Car les civilisations se construisent souvent sur les ruines de civilisations antérieures et s'enchevêtrent. Après avoir déblayé plusieurs de ces fausses collines et retrouvé des restes de cités plutôt banales pour eux des peintures et des bas-relief relatant des scènes violentes comme il s'en trouve à peu près partout dans cette région, ils sont enfin tombés sur cette chose tant espérée : la cité mère. De plus quelques boiseries leur ont permis de dater le site au carbone 14 : - 5000 ans av JC. Persuadés que toutes les grandes civilisations naissaient des conflits et de leur art de la guerre, quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils découvrirent que la cité mère s'était développée tout-à-fait pacifiquement. Le dernier mystère de Caral reste qui, quand et pourquoi a-t-on enseveli ce site ? (cela rappelle curieusement l'ensevelissement mystérieux de Glopeki Tepe en Turquie, daté d'une plus ancienne époque encore !). Fera-t-il oublier les géoglyphes des Nazca situés aussi au Pérou. Un point commun : la spirale que l'on retrouve comme motif (pétroglyphe plus modeste à Caral)...
Il semble que les indiens d'Amérique du sud ont toujours été de bons agriculteurs mais à Caral, ils ne faisaient pas que du maïs, des patates, des haricots ou des tomates. La culture du coton leur a permis de commercer avec les gens de la mer (les filets de pêche), de la forêt (les hamacs) et de la montagne (les vêtements chauds) sans compter qu'ils s'envoyaient des messages à l'aide de nœuds qu'ils plaçaient dans ces mêmes ficelles de coton. Elle a été une cité extrêmement florissante connue à des milliers de lieues à la ronde...
De nombreux mystères n'ont encore pas été élucidés concernant cette culture, voir ci-dessous :
La cité ainsi que ses pyramides ont été ensevelies sous des monticules de terre et de pierres vraisemblablement par ce même peuple qui l'habitait jadis et dans cet environnement de moyennes montagnes ces monticules ressemblaient à s'y méprendre à des collines... existe-t-il d'autres endroits semblables, cachés sous de simples collines caillouteuses ? Très probablement.
Les Paracas : à 200 kms au sud de Lima (région qui s'est trouvée à l'épicentre de tremblements de terre en août 2007), étaient-ils du même peuple ? On y a retrouvé des crânes déformés, des pétroglyphes visibles seulement de la mer ou du ciel et des puits d'une taille colossale dans cette zone aride. Ils ont eux aussi (cité antique de Cahuachi, attribuée aux Nazcas) camouflé en les ensevelissant certaines de leurs constructions. Se rencontraient-ils à Nazca pour commercer ou plus ?
Le Pérou Andin a été reconnu comme une zone de développement de civilisations, au même titre que le croissant fertile, par exemple. Ces régions sont au nombre de six dans le monde ; l'Amérique en compte deux, le Pérou Andin et la Mésoamérique.
En comparaison avec d'autres centres mondiaux de développement, le littoral péruvien apparaît par ailleurs un candidat surprenant pour les premiers développements d'une civilisation. La région est extrêmement aride, en raison de l'influence des Andes, à l'est, et des alizés du Pacifique, à l'ouest, qui arrêtent les précipitations. La région est cependant ponctuée de plus de cinquante rivières qui transportent la neige fondue des Andes et le développement d'une irrigation importante grâce à ces eaux de sources semble décisif dans l'émergence de Caral. Toutes les architectures monumentales trouvées sur les différents sites ont été trouvées près des canaux d'irrigation. YH : mais des études de paléoclimat semblent dire que le climat était très différent vers - 12 000 ans à - 8 000 ans, plus humide : le désert n'existait pas.
Les pyramides oubliées de Caral (FR)
En 1994, l’archéologue Ruth Shady (ci-dessus en vo), de l’université de Lima, pense avoir découvert des pyramides sous les paysages péruviens. Grâce à sa persévérance, elle parvient à mettre en oeuvre des fouilles. Petit à petit, les recherches mettent au jour des pierres, des escaliers, des murs et même des bouts de cordes, qui permettent une datation précise : la cité perdue existait 2.600 ans avant Jésus Christ. Si l’on en croit cette formidable découverte, les pyramides de Caral seraient au moins contemporaines à celles d’Egypte. Grâce au travail de Ruth Shady, la preuve est enfin apportée qu’une civilisation complexe a vu le jour en Amérique latine, à la même époque qu’autour de la Méditerranée. Les archéologues mettent au jour de nombreuses trouvailles et trésors utiles pour l’étude de cette civilisation. Par ailleurs, les découvertes scientifiques permettent de penser que la cité de Caral avait élaboré un savant système d’irrigation pour faire pousser du coton et en faire commerce.
2012 : Les archéologues du projet Caral-Supe ont dit qu'ils s'entêtent dans la recherche d'une sépulture possible dans le Ville sacrée de Caral, qui permettrait de clarifier la différenciation des classes sociales au sein de cette culture. Effectivement, aucune sépulture d'un prince, d'un membre spécifique ou même d'un prêtre n'a été encore trouvée depuis 1994 ! Cette première civilisation d'Amérique latine connue à ce jour
Igor Vela, un spécialiste du Projet spécial archéologique de Caral-Supe (PEACS), a expliqué que lors des enquêtes de ces dernières années, il avait été trouvé des corps lors des fouilles et il est donc possible qu'il y avait un cimetière qui est encore caché.
Il a indiqué que selon les caractéristiques de cette civilisation, le cimetière aurait plusieurs niveaux et que les corps seraient distribués et cachés à partir de la surface.
" Malgré les différentes enquêtes dans différentes parties de Caral, nous n'avons pas épuisé la possibilité de trouver un cimetière à cet endroit et, si oui, cela permettrait de découvrir une culture de différenciation de classe sociale des habitants de Caral, et aussi la conclusion d'un Seigneur Caral, " a-t-il dit. (YH : c'est aussi curieux comme ces archéologues ne peuvent se résoudre à peut-être avoir trouvé une unique civilisation fonctionnant peut-être autrement que par les archétypes classiques découverts jusqu'à présent ? Et si les anciens Grecs n'avaient pas inventé une vraie démocratie utopique mais juste discutés d'anciens concepts antiques qu'ils savaient avoir existé ? Bon, laissons les archéologues faire leur oeuvre en espérant que ce mystère perdure encore un peu : ajoutons à cela que nous ne savons toujours pas pourquoi toutes ces premières cités ou temples antiques ont été volontairement ensevelis et cachés pendant des millénaires, et si elles l'ont vraiment été par leurs constructeurs... l'oeuvre de quelqu'un qui veut absolument cacher l'existence de si vieilles ruines sur Terre pour longtemps peut tout aussi bien faire l'affaire...)
Le spécialiste a pris part ce week-end aux célébrations pour le 17e anniversaire de la mise en valeur de la ville sacrée de Caral, situé au nord de Lima et considérée comme la plus ancienne ville au Pérou, avec cinq mille ans d'existence prouvée (YH : mais pas réellement sa date de construction : la datation d'une corde ou de bois trouvé à l'intérieur d'un édifice ne prouve que leur coexistence à un instant X au même endroit, pas d'une datation de la construction ou même de la destruction de l'édifice en question (si pas d'incendie...).
La Ville sacrée de Caral a été reconnue et enregistrée comme patrimoine mondial par l'UNESCO le 30 Juin 2009 qui l'a identifié comme la plus ancienne civilisation en Amérique.
MAJ 07-2015 : Découverte en juin 2015 de trois statuettes créées par l'ancienne civilisation de Caral au Pérou par les archéologues, dépeignant probablement des dirigeants politiques et une prêtresse.
Les figurines en terre cuite, ne mesurant pas plus de 80cm, ont été découvertes dans le quartier de Vegueta, dans la province Huaura de Lima et ont été datées à une date remontant à 3.800 années (vers la disparition de cette civilisation donc...). La découverte a été annoncée par le ministère de la Culture.
Les chercheurs disent que les statuettes avaient une signification symbolique profonde - elles ont été trouvées dans un panier de roseaux attachés avec du coton, avec un autre panier placé à l'intérieur. Les personnages avaient été disposés de façon à ce que l'un regarde un autre. (YH : je remarque juste que ma fille faisait la même chose avec ses poupées Barbie quand elle était petite !).
Deux des statuettes sont soupçonnées avoir été des autorités politiques, avec la troisième représentant une prêtresse. (YH : mais la présence d'un blond parmi les indiens d'Amérique à une période aussi lointaine est bien ce qui surprend le plus !!)
La statuette de sexe masculin est nue et possède des parties de son corps et de son visage peint en blanc (à gauche). Il est assis les jambes croisées avec des cheveux jaunes tombant sur ses épaules (YH : c'est le plus étonnant ici) et portant un collier de perles.
Une deuxième figure politique féminine de haut standing est également nue, avec son visage peint avec des bandes blanches et noires et une coloration des lèvres (YH : du rouge à lèvres ? !). Elle a les cheveux rouges et un collier de perles rouges et noirs.
La figure centrale est celle d'une prêtresse (?) et est beaucoup plus grande que les deux autres. Son visage est peint en blanc avec des points rouges. Ses cheveux sont noirs avec une frange rouge et elle porte aussi un collier.
On a trouvé également sur le site deux têtes d'argile de femmes - si elles avaient été des statues pleines, elles auraient eu une hauteur d'environ 50cm. Les têtes étaient enveloppées dans un tissu et étaient couvertes de plumes jaunes, bleues et oranges - peut-être de aras. (YH : on note que les yeux de toutes ces statues sont tracés comme des fentes, pour ne pas dire bridés, sauf ceux de la "prêtresse" (entre guillemets car c'est s'avancer beaucoup sans preuves d'affirmer qu'il s'agit de prêtres ou de politiques à mon avis !) et du personnage "blond", qui sont plus "ronds"...).
La civilisation de Caral est apparue il y a environ 7.000 ans avant maintenant ou 5.000 ans avant JC (premières implantations datées), et couvrait une superficie de plus de 60 hectares à son apogée. Tout le site a été abandonné, intact, vers 1.800 avant JC pour des raisons inconnues (probable série de catastrophes) (YH : et recouvert de terre et pierres, tout comme Gobekli Tepe en Turquie d'ailleurs !). Le plus surprenant étant tout de même que cette civilisation a vécu toute son existence (5 200 ans environ donc) dans une paix totale, sans fortifications ni armes... et, d'après de récentes découvertes, ce n'est pas la seule au Pérou dans ce cas...
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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Commentaires
1
bobterminator
Le 02/07/2012
J'ai trouvé cet article très intéressant car je ne connaissais pas cette civilisation. En allant sur Wikipedia j'ai constaté que cette "ville" était effectivement "datée" d'environ 2500 avant J.C. En revanche je n'ai pas trouvé de références au 5000 avant J.C dont tu parles : il doit s'agir sans doute des temples et n'ont pas d'une ville en soi. Merci pour cet article stimulant !
yveshLe 02/07/2012
Merci ! La première fouille archéologique à grande échelle dans la région a eu lieu en 1941 à Aspero, quand Gordon R. Willey et John M. Corbert de Harvard ont fait des fouilles dans un marais salant à l’embouchure de la Supe. Ils ont trouvé un gros tas d’ordures et un bâtiment à plusieurs pièces sans poterie et quelques épis de maïs dans le sol argileux pilé. Ils se demandaient comment le maïs pouvait avoir été cultivé dans un marais salant et pourquoi ces gens auraient connu l’agriculture et pas encore de la poterie. Willey et Corbett ont également trouvé six monticules, certains d’entre eux ayant près de cinq mètres de haut. Ils ont été catalogués comme «éminences naturelles de sable ». Trente ans plus tard, Willey, en compagnie de Michael E. Moseley, ont revisité le site et ils ont réalisé que ces «éminences naturelles » étaient en fait « des monticules de type temple à plateforme ». Il s’est également rendu compte qu’il y aurait eu jusqu’à dix-sept monticules, tous manqués par Willey lors de sa première exploration du site. « C’est un excellent exemple du fait de ne pas être en mesure de trouver ce qu’on ne cherche pas », a t-il commenté plus tard. Quant à son âge: la datation au carbone a révélé qu’Aspero pourrait remonter à 3000 avant JC, des échantillons d’un site à proximité, ont même donné une date de 4900 av. Caral est situé à 14 miles dans les terres d’Aspero.