OVNIs et Personnalités : Guy Mouny
GUY MOUNY était un penseur, un chercheur, à l' avant-garde de la pensée actuelle, peu médiatisé évidemment. Rien n'aurait pu l'empêcher de réfléchir aux arcanes de la société. Il était curieux de la moindre anomalie ou étrangeté. Analyser les choses, faire avancer le savoir était dans sa nature. Il a écrit une quinzaine de livres qui brassent beaucoup de sujets: les ovni, les Pyramides de Guiseh, Rennes-le-Château, les carrés magiques, le pendule, l'érotisme, le champagne...
http://fr.wikipedia....uy-Claude_Mouny
Il était en plus un homme attaché aux valeurs anciennes de respect de la vérité, respect du prochain. On était surpris quand, au coeur d'une discussion sur la grande pyramide, il évoquait l'Amour fraternel.
Il était Colonel de réserve, il appartenait à l'IHEDN, il reconnaissait avoir fréquenté les Services Secrets. Un homme d'exception qui savait sortir de la langue de bois, un courageux.
Un homme joyeux au charisme surprenant qui communiquait son dynasmisme dans les incessantes conférences qu'il animait.
Ses révélations sur la planète Mars :
http://nouvellevisio...mars-la-verite/
Au journal de FR3 :
Guy Mouny Le Grand Secret Du Sphinx De Guizeh par yveshSFH
20 ans avant " La Révélation des Pyramides "...
http://www.onnouscachetout.com/forum/topic/22344-guy-claude-mouny/
ICI & MAINTENANT! 95.2 - « LA VAGUE D’OVNIS »
GUY-CLAUDE MOUNY– 21 DÉCEMBRE 2004 (Extrait)
DIDIER DE PLAIGE - Ici & Maintenant! 95.2, La Vague d’Ovnis, présentée et produite par Didier de Plaige, notre invité aujourd'hui est Guy-Claude Mouny, il est membre de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, l’I.H.E.D.N., il est Colonel de réserve honoraire et un des rares spécialistes, nous dit-on, des 2ème et 5ème Bureau, l’Action Psychologique – nous verrons ça plus en détails tout à l’heure.
Notre invité est l’auteur de nombreux livres sur des recherches qu’il a menées en Égypte, particulièrement sur le plateau de Gizeh, sur Mexico également où il y a une pyramide aplatie assez intéressante dont il nous parlera tout à l’heure, et également spécialiste des manifestations d’Ovnis, qui coïncident étrangement avec ses précédentes observations. Il est également intéressé, passionné par les carrés magiques auxquels il a consacré un important ouvrage.
C’est sa première participation à l’antenne d’Ici & Maintenant!, il est particulièrement documentédans les questions de fouilles et de décodage archéologiques concernant l’Égypte. L’Égypte est incontournable pour aborder notre sujet ce soir, aussi on ne va pas se priver d’aller y puiser les éléments essentiels qui ont conduit Guy-Claude Mouny à cet abord des Ovnis.
Et puis il y a aussi une partie historique importante, car l’ouvrage sur lequel nous nous sommes appuyé, l’un des nombreux ouvrages de Guy-Claude Mouny, les Engins de l’espace et ceux qui les occupent, commence avec comme point d’appui la date du lancement des V1-V2 basés à Peenemünde, et ça c’est un point qu’il a choisi comme, historiquement, le départ de son observation contemporaine.
Nous sommes pour plusieurs heures ensemble, je salue donc notre invité, Guy-Claude Mouny.
GUY-CLAUDE MOUNY – Bonjour Didier.
D. DE PLAIGE – Merci d’avoir fait le déplacement jusqu’ici, parce que vous n’êtes pas parisien.
G.-C. MOUNY – Du tout. Je suis de Reims, c’est-à-dire à l’ombre de la Cathédrale des Sacres, c’est peut-être quelque chose de prédestiné… On verra.
D. DE PLAIGE – Alors commençons tout de suite par l’Action Psychologique dont vous avez été professionnellement spécialiste. Est-ce que ça veut dire amener les gens à penser ce que les autorités voudraient les voir penser ?
G.-C. MOUNY – Ah ! tout juste. En fait vous avez, si on veut prendre les grands couloirs, vous avez la « Propaganda Staffel » du Dr Goebbels qui a été l’application allemande pour une espèce, une sorte de bourrage de crâne ; vous avez le « lavage de cerveau » des Viets ; et la France a eu cette pudeur de ne pas vouloir mentir mais essayer quand même de présenter les choses sous leur meilleur aspect. Autrement dit on ne ment pas, on ne triche pas, mais on évite de parler de ce qui dérange. Donc ça veut dire qu’il faut bien conduire la relation des choses, et c’est là à l’honneur de la France, d’ailleurs.
Et pour articuler cette discipline, il faut évidemment des officiers ou des spécialistes, des personnels formés, d’une certaine souplesse, honnêtes. Voilà ce qu’est l’Action Psychologique, qui d’ailleurs est supprimée parce que si on gratte un petit peu l’histoire, elle avait, contrairement à ses devoirs, les services de l’Action Psychologique avaient alimenté un petit peu l’O.A.S. Ce n’était pas leur rôle, mais c’est comme ça, et ça a entraîné une réaction du Général, qui a fort naturellement mis un petit peu de l’ombre sur l’Action Psychologique. Mais il n’en reste pas moins qu’à plusieurs reprises, depuis, des personnages importants comme le général Delaunay, etc., ont souligné l’importance qu’il y aurait à rétablir l’Action Psychologique, et dans une société qui se dévoie en permanence, il est certain que, bien conduite, bien pensée, une « action psychologique », aussi bien militaire que civile, ne serait peut-être pas inappropriée. En tout cas, ce serait loin de l’indifférence et ça serait un pas sur une conduite mesurée des réflexions, des réactions du grand public.
D. DE PLAIGE – Oui mais ça peut se traduire aussi par « cellules de désinformation », selon les besoins…
G.-C. MOUNY – Oh ! oui éventuellement. C’est là où il faut être extrêmement prudent. À l’heure actuelle, on n’en parle pas trop, je pense que c’est plutôt du laxisme. Mais simplement, au niveau de la prudence, il est évident que ça doit être très contrôlé, très bien pris, et quand vous parlez désinformation – je connaissais le mot, parce qu’il vient du comte de Marenche, qui était le patron de SDECE à une certaine époque et qui avait pour moi quelques bontés. Le mot « désinformation », effectivement, est grave, mais dans quelle mesure, dans quelle mesure – j’avoue ne pas être capable de répondre – ne doit-on pas quand même un petit peu « orienter » les réflexions. Mais ça, c’est un autre type de débat ; je ne veux ni couvrir la désinformation, ni la balayer d’un revers de main, c’est quelque chose de beaucoup plus délicat.
En tout cas, le problème de l’Action Psychologique n’est malheureusement pas à l’ordre du jour et c’est sans doute dommage, parce que dans une certaine mesure c’est le moyen également de respecter une certaine éthique, mais ça doit être conduit avec beaucoup de prudence, comme dans la vie beaucoup de choses, d’ailleurs.
D. DE PLAIGE – Huhum. Oui, mais à deux reprises dans votre ouvrage, vous citez, par exemple, pour l’un des deux cas Platon sur le mode de gouvernement, laissant entendre qu’il vaut mieux faire croire des choses inexactes à un peuple et lui laisser ignorer la vérité.
G.-C. MOUNY – Alors c’est exact, je l’écris mais pas forcément pour approuver. C’est un constat. Et… la question reste latente : est-ce qu’on doit tout dire ? Moi, pour ma part, personnellement je ne connais pas la langue de bois et mon langage est toujours direct, net, franc. Mon approche est mesurée, dans la mesure où j’essaie de ne relater que des choses contrôlées, et je précise d’ailleurs quand je ne sais pas exactement. Alors la phrase de Platon, oui, elle existe ; je ne l’approuve pas forcément, c’est un problème, là encore, de réflexion, d’éthique. Il y a des grosses responsabilités, je ne sais pas si c’est bien compris par nos dirigeants – ceux de maintenant ou d’avant ou de plus tard : est-ce qu’on peut vraiment bien conduire un peuple en lui donnant sur un plateau tous les problèmes ? Si des gens ont été élus, précisément, c’est pour les prendre en compte au nom du peuple. Alors est-ce qu’il y a des pieux mensonges, de pieux oublis ? La question reste posée, je n’irai pas plus loin dans l’analyse.
D. DE PLAIGE – Hum. Bon, on a remarqué déjà votre franc parler, nous allons le tester un peu plus loin dans le cours de l’émission. Nous avons déjà réalisé un programme qui s’appelait, qui avait été titré « Ce que savent les états-majors », on espère grâce à vous en savoir un peu plus tout à l’heure sur, disons, le message Ovni, tel qu’il passe dans les sphères et qu’il ne passe pas dans le public.
Mais avant tous, les Ovnis, le phénomène est que ceux qui disent ne pas y croire souvent n’ont pas étudié, d’autres en deviennent fans jusqu’au dérèglement – est-ce qu’il y a une troisième voie ? Je crois que c’est ça que vous avez choisi…
G.-C. MOUNY – Eh bien, c’est exact, mon cher Didier. Les deux courants, ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, ne seront jamais modifiés par telle ou telle découverte, qui sera prise immédiatement comme bonne et comme argument supplémentaire par ceux qui croient, et à l’inverse qui sera absolument démentie par ceux qui ne croient pas. Tant qu’il n’y a pas un petit homme qui vient déféquer près d’un arbre et qu’on puisse analyser et interviewer, ne serait-ce que sur votre poste (ce serait un scoop), un de ces petits hommes verts ou autres, on est obligé de rester dans une certaine expectative, et c’est là où il y a ce que j’appelle la troisième voie : ce qui est possible, ce qui ne l’est pas, comment on peut envisager les choses et surtout prendre de la distance.
Je crois, très honnêtement, qu’il faut être d’une ambition absolue dans la recherche, et d’une modestie totale dans la restitution et dans la conclusion. Il y a tellement de choses qui nous échappent. L’homo erectus se promenait, je crois, avec 500 cm3 de cerveau ; nous, nous nous baladons avec 1400 – enfin vous, mon cher ami, 1401 –, et il faut peut-être attendre qu’on arrive à 2500 cm3 pour être en mesure de concevoir certaines choses. Alors on commet l’erreur de vivre à notre époque, de la projeter d’un air audacieux sur quelque chose qui paraîtra vraiment enfantin dans dix ans, cinquante, cent ans.
Alors donc cette troisième voie, moi, elle est ni pour ni contre : une juste mesure, un juste milieu, et à partir duquel alors là il y a mission de travailler et une obligation de résultat en suivant cette procédure.
D. DE PLAIGE – Certains vous diront que ce n’est pas tellement la taille de l’organe mais la façon de s’en servir. Mais on se croirait sur une autre station ! Le dimanche… Je me comprends…
Donc restons polis, restons « select », le phénomène chez vous est particulier en cela que vous touchez un peu à tout, et c’est à se demander par quel bout l’aborder. Chronologiquement, penchons-nous d’abord sur l’Égypte.
G.-C. MOUNY – Oui, vous avez raison, car c’est par l’Égypte que cette affaire a commencé. Disons, pour reprendre le début de votre propos, qu’effectivement j’ai touché beaucoup de choses, et c’est dangereux. On a déjà dit de Cocteau que c’était un touche-à-tout, et Dieu sait qu’il y a beaucoup de choses derrière lui que j’ai traitées d’ailleurs. Alors à première vue touche-à-tout c’est dangereux. Par contre, c’est la rançon de la découverte car en fait, je le reconnais, je le dis toujours, je ne suis spécialiste de rien, tout au moins au sens « honnête » des choses, au sens profond, je ne suis pas un grand spécialiste. Mais par contre, j’ai été amené à travailler sérieusement sur tout, ce qui fait que j’aiune vue différente des choses, et en l’occurrence c’est cette approche que vous citiez, par l’Égypte, qui m’a amené à développer un certain nombre d’observations, à découvrir ce qui avait échappé à tout le monde – parce que là, à l’inverse, les spécialistes qui, eux, sont plus compétents que moi sur le fond, sont bloqués dans leur couloir et ne risquent pas de trouver grand-chose. D’autres auteurs, d’ailleurs, ont bien écrit là-dessus…
Alors en fait, cette polyvalence est démarrée de l’Égypte, qui m’a amené à passer sur d’autres domaines : sur la France avec Rennes-le-Château, sur Cuicuilco, la pyramide plate en forme de galette près de Mexico, sur Nazca et des tas d’autres choses… Donc j’ai trouvé une liberté de recherche et des résultats. Si je m’étais planté, il est évident que j’aurais stoppé net. Je n’aurais pas insisté, je n’aurais pas « fabriqué » de l’histoire. Par contre, ça a été tellement riche, et ça a tellement bien répondu, que les choses vont pratiquement plus vite que je ne le voudrais, et comme malheureusement je suis mortel, j’ai 74 ans, je suis obligé de faire vite pour sortir mes dernières choses, mais je regrette que, d’en haut, on ne m’ait pas envoyé une garantie sur 25 ou 30 années de plus, j’aurais su quoi en faire.
D. DE PLAIGE – Hum hum. Alors vous avez collaboré beaucoup avec un autre personnage nommé Guy Gruet.
G.-C. MOUNY – Voilà.
D. DE PLAIGE – Et vous avez pondu plusieurs ouvrages ensemble, vous avez cherché, en particulier, des pistes autour de la croix ansée, la croix de vie, l’ankh. Est-ce que vous pouvez nous résumer – puisque ce n’est pas tout à fait le sujet ce soir –, nous résumer vos découvertes ?
G.-C. MOUNY – Oui, parce qu’effectivement c’est le point de départ. Alors Guy Gruet, je ne le connaissais pas et j’avais levé, je dois le dire modestement, en baissant la tête, je suis certainement le seul visiteur du plateau de Gizeh à avoir isolé cette croix égyptienne. Elle est tellement banalisée que personne n’y fait attention, elle est prise comme ça, en porte-bonheur ou autre, alors qu’il y a mille choses derrière. Or mon étude, mes études, mes observations ont été conduites comme personne ne le fait, et pour cause, puisque personne ne s’occupe de la croix égyptienne sinon pour en fabriquer et les vendre dans les souks et autres. Donc mes travaux m’ont amené à développer comme ça n’a jamais été fait ce problème de la croix ansée, du ankh, que d’autres appellent la croix du Nil, la croix de vie, etc. Et cette recherche ne débouchait pas, et pour cause : je sentais qu’il y avait un manque.
Alors là c’est ce que je disais tout à l’heure, je ne suis spécialiste en fait de rien mais très au courant de beaucoup de choses, mais il me manquait un point, et c’est d’ailleurs mon épouse (que j’ai d’ailleurs perdue il y a un mois) qui m’avait lancé un peu sur la piste en disant : « Et si ça avait un lien avec une antenne télé ? ». Ça ne me paraissait pas évident, mais ça germait dans ma tête, et je cherchais quelqu'un qui puisse éventuellement analyser la croix égyptienne, le ankh, l’analyser par exemple en cliché Kirlian.
Et c’est comme ça que je suis tombé sur Gruet qui, lui, était un des seuls fabricants d’appareils à effet Kirlian en France, mais qui… alors on ne l’avait pas branché du tout sur le ankh, ce qui me conforte dans mon idée d’avoir été un précurseur, mais par contre après on s’est bien compris, là. Gruet l’a passée au cliché Kirlian, est arrivé un certain nombre de découvertes qui débouchaient sur ce phénomène, la diode. Or la diode, moi je ne suis pas spécialiste radio ; Gruet lui l’était – 13 ans chef du service photo d’IBM Europe, c’était l’homme de la situation.
Qui est-ce qui me l’a envoyé ? Est-ce que c’est d’en haut, est-ce que c’est le Bon Dieu ? Ça sera qui voudra, en tout cas j’ai pris. Et avec Gruet, on a monté cette opération de recherche, où j’ai assuré évidemment vous vous en doutez, une grosse part, mais Gruet a une part non négligeable en tant que professionnel, et très vite on a débouché sur la suite, une suite impensable : la communication égyptienne par l’électromagnétisme, et on en parlera peut-être tout à l’heure, la manifestation une fois qu’on est alerté qu’un bon nombre de hiéroglyphes sont les éléments qu’on peut retrouver dans un catalogue d’électronique. Alors ça, faut le faire ! Mais on en reparlera peut-être plus longuement.
D. DE PLAIGE – Alors la croix de vie, chacun s’en fait une représentation, c’est la croix ansée, vous savez, certains la portent en pendentif, c’est un anneau, en somme, surmontant un début de croix. Enfin… je peux difficilement représenter ça en radio, mais ça me semble quand même assez bien connu.
G.-C. MOUNY – Oui. Alors pour vous aider, comme je l’ai écrit pas mal de fois, c’est un « ellipsoïde sur croix de tau », c’est-à-dire un ovale sur un T.
Or ce que personne n’avait remarqué, c’est qu’en général c’est en trois éléments distincts, et c’est ça qui est important quand on fait la comparaison avec l’élément électronique qui a pu servir de base. Parce que ce qu’il faut savoir, c’est qu’entre 800 et 2000 hiéroglyphes, idéogrammes, pictogrammes pour exprimer la communication en Égypte, tous partent de l’environnement. Que ce soit le triangle, une femme accroupie, un poulet, une chouette, un carré, tous ces éléments sont puisés dans l’environnement. Or la question que j’avais posée à ma guide, au Caire, et qui écrit d’ailleurs des ouvrages pour le musée du Caire, mais très conventionnels, personne ne cherche malice, je lui avais dit : Eh bien, cette croix de vie, quel estl’élément qui a pu inspirer l’Égyptien pour la dessiner ? Elle m’a regardé absolument ahurie en disant : Ben, rien. Simplement pour exprimer la vie ils ont créé le signe. Je dis : Madame – et c’est là où on rejoint un peu l’action psychologique –, ma formation fait que je n’accepte pas ce type de réponse. Je présume – je présume – que si les Égyptiens ont 1999 signes venant de l’environnement, je ne vois pas pourquoi ils fabriqueraient le 2000ème. Donc il y a quelque chose, quelque chose de concret, de matériel qu’ils ont vu. Je lui ai dit : Dites-moi par exemple : « C’est un insecte de l’époque qu’on ne trouve plus maintenant », si vous voulez. Mais ils ont vu quelque chose de matériel et ils l’ont repris. Voilà cette course au déchiffrage du ankh.
Moyen Empire, XIIe dynastie, Colosse osiriaque à l’effigie du pharaon Sésostris 1er (1974-1929 avant J.C.), provenant de Karnak. Calcaire polychrome, Musée de Louxor
D. DE PLAIGE – Alors vos travaux se sont trouvés confortés une fois en particulier, tout particulièrement, en lisant Time Magazine, en 1988, vous avez appris qu’un jeune homme s’était livré à une expérimentation de radiesthésie en tenant en main le fameux ankh sur le site de Stonehenge.
G.-C. MOUNY – Oui. Et qu’il avait été frappé par une décharge électrique, ce qui correspondait à la capacité vraisemblable de l’ankh d’intervenir dans ces phénomènes-là. Et au passage, pour casserquelques mauvaises interprétations, vous avez le même signe qui existe en Égypte, mais un peu tarabiscoté, qui s’appelle la croix copte, mais elle date des chrétiens, et elle est contemporaine donc d’une époque plus récente. Elle s’inspire de l’instrument de supplice du Christ et n’a rien à voir, en fait, avec l’ankh, qui est antérieure. Et puis il y a également chez les Bantous, façade atlantique de l’Afrique, il y a un signe à peu près semblable, très simplifié, qui exprime la vie.
Alors tenez-vous bien mon cher Didier, ce qui est amusant c’est que la croix égyptienne s’appelle le ankh (A-N-K-H), la croix copte s’appelle le onkh (O-N-K-H) et ce signe chez les Bantous s’appelle le ONG (O-N-G). Alors il y a tout de même une similitude en phonétique qui est à remarquer.
Et après ça n’arrête plus, tout concorde pour déboucher sur d’autres choses.
D. DE PLAIGE – Bien, en effet. Le – comment dire – le cartouche, les cartouches égyptiens, vous les comparez à des bandes dessinées qui nous racontent l’usage de l’électromagnétisme, et c’est ça que vous vous êtes plu à déchiffrer, c’est l’idée qu’il y a un message délivré à la postérité.
G.-C. MOUNY – C’est exact. A partir du moment où Gruet avait interprété l’ankh comme étant un schéma d’une diode (et la diode, on le sait, c’est ce qui permet – on appelle ça aussi une valve – aux premiers temps de la radio, c’est Branly, en 1901, sauf erreur, qui a découvert la diode – et ce qui permettait la démodulation, donc la radio. Radio dont il faut dire qu’elle aurait pu exister avant si on avait eu les matériel et les connaissances, car les ondes, elles, elles existaient. Elles existent de tout temps, simplement on a pu les maîtriser grâce à Branly, puis d’autres, Marconi, etc.
En l’occurrence, donc, dès lors qu’on est sur cette piste radio, électromagnétisme, on s’aperçoit qu’un certain nombre de hiéroglyphes également se comportent comme l’ankh, c’est-à-dire n’ont pas d’explications a priori. Et la seule explication technique contemporaine concrète qu’on peut trouver, eh bien, on la retrouve dans des matériels radio, tels que le musée de la radio en a, en coupe, ou dans des ouvrages d’électronique.
Alors parmi ceux-là, par exemple, vous parlez du cartouche, d’ailleurs c’est ce qu’on appelle… Vous l’avez en petit avec donc un rond et puis une barre en dessous, et puis une sorte de lien. Alors les égyptologues les plus sérieux n’hésitent pas à dire : un jonc d’osier, avec son lien d’osier – aimable traduction, et vous avez le… ça s’appelle le chen. Et vous avez le même, mais cette fois-ci ovalisé, c’est-à-dire au lieu d’avoir un rond qui surmonte une sorte de solénoïde vous avez un ovale, et c’est ça qu’on appelle le cartouche. Mais ce sont les deux mêmes signes : un, rond, l’autre – plus grand – cartouche, et qui sont sur une barre horizontale, et ça correspond à des bobines, etc., enfin le temps manque pour expliquer ça sur le plan technique surtout en radio, mais c’est un matériel d’électroniqueuenitête. Ça permet aussi d’avoir la boucle qui permet de faire la différence dans grandes ondes, petites ondes, etc. Enfin, c’est vérifié, contrôlé, y a pas de problème. Simplement, personne n’y penserait.
Alors au passage, puisque vous parlez du cartouche, il est intéressant de remarquer que dans le cartouche égyptien – qu’est-ce que vous avez ? Les noms de Rois, enfin de Pharaons, éventuellement de Reines, donc la tête. Et vous avez, comme par hasard, dans l’expression picturale française médiévale, ou même encore un peu avant, je crois, ce qu’on appelle la mandorle. Alors la mandorle, c’est un ovale dans lequel vous mettez le visage du Plus Haut, en l’occurrence le visage du Christ ou de Dieu. C’est amusant, cette démarche à peu près similaire.
Voilà ce qu’on peut dire si on ne veut pas être trop long sur ce sujet.
D. DE PLAIGE – Vous vous amusez aussi à donner du relief aux signes. Par exemple, pour vous, un triangle, en réalité vous le faites parler, s’exprimer, sous le concept d’un cône.
G.-C. MOUNY – Alors je dois dire que je l’ai fait, et je sais pourquoi, parce que – Cocteau avait dit, d’ailleurs, « l’Égypte voit de profil », etc. – la souplesse qui était nécessaire dans l’interprétation obligeait à considérer que, tout étant travaillé à plat, on pouvait passer de la surface au volume, donc
le triangle pouvait devenir cône, et on s’apercevra de cet esprit plus tard dans les travaux de Maier 1 – qui a écrit l’Atalante fugitive, enfin c’est encore une autre histoire –, mais il fait passer du cercle, ou de la circonférence, à la sphère. C’est la même démarche : quitter la surface pour passer à une autre dimension. C’est également un peu dans la ligne d’Einstein, qui avait dit : il y a trois dimensions de l’univers, j’en ajoute une quatrième, le temps. Et puis après il l’avait repris autrement, en disant : y a même pas que ça, il y a le temps, et l’espace ou la distance.
Donc on s’aperçoit qu’il y avait chez quelques-uns, pour des motifs très divers, un besoin, un désir de faire évoluer la forme. Ça se confirmerait également avec ceux qui étudient les ondes de formes et tout ça, affaire qui tient très bien la route.
Donc j’en reviens à ce cône. J’ai donc pensé que ça pouvait être un cône, et Gruet qui, lui, parmi nous deux était le spécialiste, il a fait des dessins avec le cône et des mesures, et on arrive à quelque chose de complètement étourdissant, qui donne les dimensions, simplement en travaillant avec un crayon – un crayon, une règle –, et en partant du cône auquel on donne, évidemment, une dimension précise (c’est la coudée, la coudée royale de Memphis, elle fait 0,5236 cm. Si vous donnez à un papier cette dimension, vous travaillez après au crayon et à la règle, vous obtenez la vitesse de la lumière, la pesanteur, vous obtenez tout ce qu’on veut, ça n’en finit plus.
Alors donc il était évident que pour quelque chose qui était aussi riche, il y avait d’autres choses encore à en espérer, et en l’occurrence, ce signe qui s’appelle d’ailleurs le dy (d-y), il est d’ailleurs comme par hasard toujours avec le ankh, quand on sait que le ankh est un élément technique d’électronique, il était fatal que le dy soit du même ressort. Et en l’occurrence ils marchent pratiquement de pair, le ankh c’est la diode, et le dy c’est un élément qu’on ne sait pas trop définir mais qui comporte tout, et il comprend même dans sa forme conique, par le petit cône qui est à la base, il comporte la possibilité de double rotation – un dans un sens, l’autre dans l’autre –, et tout ça s’enchaîne. D’ailleurs, je crois savoir que la NASA finance depuis 2-3 ans avec des budgets énormes une recherche sur le moyen de casser la pesanteur avec cette rotation inversée des cônes. Donc on peut gratter là-dessus, il y a de la réponse, et en l’occurrence, vous avez quelqu'un d’éminent qui a bien voulu partager cet avis, c’est le professeur Leclant, le secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, certainement un des plus grands égyptologues du monde, qui dans un courrier – parce qu’il est pratiquement… je lui ai envoyé tous mes livres, on a eu des correspondances intéressantes, et je ne dis pas qu’il va me soutenir, certainement pas, en tout cas il ne me contredit pas – et il a aussi évoqué, il m’a mis d’ailleurs des copies de textes venant de lui où il donne pour le dy la possibilité d’être conique. Donc en parlant de conne, je ne suis pas ridicule puisque les plus grandes autorités l’ont envisagé aussi, mais très très peu. Le nombre d’égyptologues qui pont pensé aux connes, à part le professeur Leclant, moi qui ne suis qu’un piètre égyptologue, je ne vois pas grand monde. Mais ça c’est un élément clé dans la recherche de la vérité, et cette vérité électromagnétique et cette vérité de la communication par la voie sonore.
D.DE PLAIGE – Vous voulez dire que les égyptiens ont voulu en somme nous transmettre le message de l’antigravitation par la figuration de ces cônes inversés en rotation inverse.
G.-C. MOUNY – Alors, très juste, mon cher ami, mais ça va même un peu plus loin. Quand on s’aperçoit de tout ce qu’il y a – parce qu’il y a tout le schéma descriptif du matériel radio, et même de transmission d’image, et ça d’une manière… enfin, il suffit d’ouvrir mes livres, c’est expliqué,
1 Michael MAIER (1566-1622) Médecin et alchimiste, né à Rindsberg, près de Kiel, Michael Maier obtint le doctorat de médecine à Rostock, où il vécut avant de s’installer à Prague à la cour de Rodolphe II, dont il devint le médecin personnel et le secrétaire particulier. Maier fait donc partie de ces nombreux alchimistes et hermétistes qui trouvèrent en cet empereur unprince protecteur et un mécène partageant leur intérêt pour les sciences secrètes. À la mort de Rodolphe II (1612), il s’attacha comme médecin au landgrave Maurice de Hesse, lui aussi préoccupé d’alchimie; ces fonctions ne l’empêchèrent pas de se rendre en Angleterre dès 1612, où il connut probablement Robert Fludd et se lia avec le disciple de Paracelse, Francis Anthony. Il semble que la venue de Maier en Angleterre ait eu pour but d’inciter le roi Jacques Ier à soutenir son gendre Frédéric, l’électeur palatin, dans ses prétentions à conserver le trône de Bohême; en effet, Frédéric s’apprêtait à suivre les traces de Rodolphe II, aussi bien en politique qu’en «philosophie». Maier finit ses jours à Magdebourg, après avoir publié environ vingt ouvrages de caractère hermétique. Quelques-uns (Silentium post clamores, 1617; Themis aurea, 1617-1618) font partie de la littérature apologétique ou polémique suscitée par les manifestes rosicruciens de Tübingen; mais Maier reste l’un des plus grands écrivains ésotérisants d’Occident grâce à des livres hautement symboliques, d’une grande poésie, agrémentés de superbes gravures hermétiques : ainsi, Atalanta fugiens (Oppenheim, 1618), Cantilenae intellectuales de Phoenice redivivo (Rome, 1622). L’Atalante fugitive surtout, plusieurs fois rééditée et traduite, apparaît comme l’une des plus sûres introductions à l’ésotérisme alchimique occidental.
schémas à l’appui – c’est même étonnant que personne n’y ait pensé. Je reconnais que si on n’a pas été mis sur la piste de l’électromagnétisme on est à cent lieues d’aller supposer ça, mais la recherche ça consiste à lancer plusieurs hypothèses, même absurdes, et de travailler un peu dessus pour s’arrêter une fois qu’on constate le côté négatif et pour poursuivre s’il y a quelque chose de positif.
Donc il est évident qu’il y a une masse de choses que l’Égyptien, on peut dire, a recueilli d’ailleurs, d’avant. Cette masse de choses, ne pouvant pas l’utiliser sur le plan matériel, car sa technique à lui, detravail, ne lui permettait pas de fabriquer une diode ou d’autres choses, l’Égyptien l’a repris en message symbolique et religieux, le message pariétal, le long des murs, et puis après évidemment surles papyrus, etc. Donc l’Égyptien a conservé l’essentiel du message en ne le traduisant pas, mais une fois qu’on est alerté on sent quand même beaucoup d’insinuations, et ça explique alors cette facilité d’admettre un au-delà d’une manière assez étonnante. Il faut qu’il ait eu des bases, et ces bases on les constate par une vingtaine, une trentaine de hiéroglyphes où on trouve les explications de beaucoup de choses.
Alors pour revenir à votre question d’une manière plus précise, ils n’ont pas voulu nous expliquer spécialement – à mon avis –, ils n’ont pas voulu expliquer spécialement la double rotation pour casser la gravitation, mais ils ont présenté ça avec bien d’autres choses qui expliquent aussi beaucoup de choses. C’est un tout. C’est un tout, donc le dy, le fameux triangle, là, le triangle avec son petit triangle à la base, n’est qu’un exemple dans cette série.
D. DE PLAIGE – Alors, Guy-Claude Mouny, vous n’hésitez pas à franchir le pas et laisser entendre queces êtres, les êtres de cette époque, les Égyptiens de l’ancienne Égypte, ont été inspirés par une civilisation dite extérieure, et que sous les sables entre le Sphinx et la pyramide de Gizeh pourrait se trouver comme une « salle de contrôle »…
G.-C. MOUNY – J’allais dire, votre question qui pourrait paraître innocente est en réalité très complexe.Pour moi, je pense que les Égyptiens sont tombés – par hasard, ou d’autres raisons, on peut tout imaginer – sur des locaux souterrains, dont on donne, Gruet et moi, les plans. Tout simplement – brève précision – vous prenez la coupe de Khéops et vous prenez les galeries, vous replaquez ça au sol, etc., et vous agrandissez cinq fois. Qu’est-ce que vous trouvez ? Exactement le triangle de Gizeh avec ses pyramides, soi-disant pas alignées, elles sont exposées au hasard, version complètement fantaisiste de gens qui ont oublié d’observer, car les trois pyramides sont bien alignées si on sait en éliminer une, celle du milieu, quitte à la retrouver plus tard. Et vous retombez sur le triangle pyramidal, avec 51°51’, ce qui est ininventable. Alors donc on a le plan ; il a pas été fait sur papyrus, il a pas été fait sur des tablettes d’argile, ce plan du sous-sol de Gizeh est incroyable. Alors il débouche sur le constat pratiquement évident de salles qu’on peut repérer, contrôler, reporter, etc. Et il est amusant de voir, d’ailleurs, que les fameux conduits dits d’aération – parce que c’est une grosse plaisanterie, conduits d’aération pour une éventuelle momie, ça peut faire sourire –, ces conduits ramenés au sol, agrandis cinq fois, représentent des canaux souterrains qui trouvent leur logique par rapport au Nil, par rapport aux hauteurs, dédoublements, les angles… C’est écrasant de précision. Et ce qui est surprenant, c’est que ça rejoint des textes d’Hérodote – Hérodote 2 ayant vécu à mi-chemin entre la construction des pyramides et nous : Hérodote a dit « le roi Khéops n’est pas enterré dans la pyramide, il est enterré sous le plateau dans une île souterraine », entourée d’eau, naturellement, venant du nil. Or nos travaux démontrent, plans à l’appui, qu’il y a des jeux de conduits souterrains au niveau du Nil, et que ce n’est pas fait, d’après le concept qu’on met en évidence, pour amener l’eau du Nil, c’est l’inverse, c’est pour envoyer de l’eau au Nil, des effluents.
Alors tout ça n’est pas bien grave dans un premier temps, tant que personne voudra aller fouiller un peu plus, mais ce qui est amusant, c’est que les propos d’Hérodote et les nôtres coïncident, avec une interprétation un petit peu différente, mais ce sont, à 2000 ans d’intervalle, des constats semblables. Et là, pareil, personne n’avait relevé ça. Nous, ça n’arrête pas de se développer et ça s’enchaîne avec même les travaux actuels où – je voudrais pas anticiper peut-être sur la suite des questions que vous aurez à me poser, mais quand on parle de la salle de la Reine, avec en dessous possibilité de trouver le tombeau de Khéops, je réponds à cela : trouver quelque chose en dessous, c’est vraisemblable, par contre trouver Khéops, certainement pas, car j’ai… je donne une priorité aux arguments qui me font penser qu’il est sous le plateau. D’ailleurs, vous avez des gens – alors cette fois-ci dans un autre
2 Hérodote, « le père de l’histoire », ~484 env. ~425 av. J.C.
domaine, moins géométrique, vous avez Carquès ( ?), etc., qui ont donné des versions qui confortent un petit peu les hypothèses que j’ai avancées.
D. DE PLAIGE – Là, vous venez de faire allusion à ces revendications des deux chercheurs franco-suisses de septembre 2004 – c’est assez récent –, qui demandent au service des Antiquités égyptiennes l’autorisation, la permission de faire un nouveau forage pour introduire un mini-robot. C’est donc del’actualité très récente. Également, je note que la NASA sponsorise, vous l’avez dit, mais pas seulement : il y a aussi, pour la partie française, l’EDF. Je note que l’EDF, ce n’est pas la Caisse d’Épargne ou je ne sais quelle autre institution – il est question d’énergie ; l’EDF à financé des forages dans les pyramides, et d’autres recherches alentour.
G.-C. MOUNY – Oui. Alors vous avez raison de toucher à ce sujet, qui est énorme, on pourrait en refaire encore un bouquin rien que là-dessus. Si on parle de forage, il y a déjà eu des forages qui ont été faits, et les chercheurs ont eu droit à trois forages, et il était entendu qu’ils n’avaient pas le droit à l’erreur. Alors ils ont fait des forages, mais la largeur des galeries, c’est un peu comme pour les derricks de pétrole : vous vissez des éléments bout à bout, et y a pas beaucoup de place dans une galerie. Alors les forages n’ont pas été tellement profonds, et ils ont laissé sortir du sable. Alors moi je dis que c’est relativement un succès, parce que la pyramide n’est pas faite que de sable, loin de là, et que au pire ça peut même donner l’indication de systèmes, grâce au sable, pour maintenir des pierres et les laisser passer, etc. Enfin, à mon avis, il y a beaucoup à décrypter. Enfin là-dedans j’ai aucun mérite, c’est pas mon problème, mais je dis que la découverte de ces deux-là à l’époque était quelque chose d’intéressant, alors que c’était considéré comme un échec et qu’ils ont été après interdits de forage.
Alors dans l’opération qui se présente maintenant, vous avez un obstacle, qui est Monsieur Zahi Hawas, si je ne me trompe pas, qui est le directeur des Antiquités égyptiennes, qui est systématiquement contre tout. Alors ça, il faut le déplorer, mais il faut également le constater. Ce qui ne l’a pas empêché un jour dans une revue (du type Match, je crois) de dire qu’il avait découvert le tombeau d’Osiris. Alors de la part de quelqu'un qui rit des autres, c’est assez bizarre d’entendre parler qu’il a trouvé le tombeau d’Osiris !
Alors l’erreur, par contre, c’est qu’il ne dit pas à quel endroit – c’est sous la chaussée de Khéphren, à un endroit où moi-même j’ai envoyé des touristes femmes pour aller visiter et qui ont tendu… une s’est amusée à séduire le garde, parce que là il y avait des gardes, l’autre était descendue et puis elle a eu peur parce qu’il y avait des bruits d’eau… Donc je crois savoir où est ce puits dont Hawas ne donne pas l’emplacement.
Et par contre, Hawas s’est arrêté à 25 ou 26 m, or faut aller à 36 m. Donc il ne pouvait pas avoir le tombeau d’Osiris, en supposant que ce soit le tombeau d’Osiris, il ne pouvait pas l’avoir à 25-26 m. C’est méconnaître complètement nos travaux, ou vouloir partir sur d’autres pistes. Alors on rentre dans ce que vous appeliez en début de notre conversation, ce que vous appeliez de la désinformation. Alors là on envoie promener tout le monde sur de fausses pistes, et je regrette de m’en prendre encore à Monsieur Hawas, mais il est très coutumier du fait, alors on n’est pas près d’avoir des conclusions honnêtes à la suite de ça, dans un tel contexte.
D. DE PLAIGE – Vous faites allusion au directeur des Antiquités Égyptiennes actuel…
G.-C. MOUNY – Oui. Oui, oui.
D. DE PLAIGE – C’est bien ça. Bien, fin de la première partie en quelque sorte. Alors j’espère que ceux qui nous écoutent ont de quoi noter – je vais annoncer deux ouvrages, deux des ouvrages parmi les nombreux ouvrages de notre invité : l’un, le premier, s’appelle l’Ankh, c’est sous-titré l’incroyable technologie cachée des Égyptiens, publié en 2002 aux éditions Les Trois Spirales ; et chez le même éditeur, donc toujours concernant cette partie, précisément, Lorsque Khéops se met à réfléchir – c’est donc le titre : Lorsque Khéops se met à réfléchir –, Guy-Claude MOUNY, Les Trois Spirales. Voilà, ça c’est les références pour vous permettre de poursuivre et d’étudier, vous lancer dans l’étude, à la suite donc de Guy-Claude Mouny.
Nous allons changer de sujet, mais tout au long de la trame que représente Guy-Claude Mouny avec nous aujourd'hui.
Ici & Maintenant, 95.2. Abordons maintenant, tout en restant dans le domaine des pyramides, abordons le phénomène de Cuicuilco. Ça se situe – ça se situait dans les faubourgs de Mexico City, c’est maintenant englobé dites-vous par la banlieue, c’es difficile à discerner. Et vous vous êtes intéressé aux particularités de cette pyramide, à ses dimensions, que vous avez rapprochée d’ailleurs d’une apparition d’Ovni, manifestation à Marliens près de Dijon. Donc je vous laisse le soin de faire la transition entre l’observation, d’une part, de Cuicuilco, et ce qui vous a frappé en étudiant Marliens.
G.-C. MOUNY – Oui. Là encore, vaste problème. En l’occurrence, comme je l’ai dit tout à l’heure,l’Égypte était trop riche dans ce qu’elle apportait pour que ça reste purement égyptien. Qu’il y ait une civilisation antérieure, probablement extérieure, oui. Mais alors à ce moment-là, ça a dû déborder plus loin. Et c’est comme ça qu’on s’est intéressés à la pyramide de Cuicuilco, qui est une pyramide ronde sous forme de galettes, c’est-à-dire elle va se rétrécissant, ce qui est insolite.
Alors première interprétation, on reste encore dans « l’action psy » : pourquoi ? comment ? Il est évident que si vous voulez indiquer à quelqu'un quelque chose, par exemple un champ avec des piquets rouge, tout à coup s’il y a un bleu, vous allez vous demander pourquoi. Donc dans ce contexte pourquoi une pyramide ronde, dégressive ? Ça interpellait.
En posant sur papier, sur calque, on s’aperçoit comme par hasard que la plupart de ce qui a étédécouvert en Égypte dans la géométrie vient s’inscrire dans ces tracés-là. Oh, ça devenait vraiment une surprise, une surprise… Et il n’y avait encore pas de raison pour que ça n’aille pas plus loin, et on a pensé à Marliens…
D. DE PLAIGE – Mais des coudées… pardon, décodé en coudées. C’est ce que vous écrivez : ce n’est parlant qu’en coudées, pas en mètres.
G.-C. MOUNY – Oui. Non, pas en mètres, en coudées. Autrement dit, on sent que l’unité de mesure qui était imposée à l’époque par ces visiteurs d’avant ou d’ailleurs, cette unité c’est donc la coudée – qui d’ailleurs est très facile à calculer, un gosse de 10 ans, quand on lui a expliqué, sait faire avec le carré, la diagonale, le rond, etc., ça marche tout seul. Et ça donne d’ailleurs le nombre d’or, ça donne la coudée, ce qui explique que les compagnons bâtisseurs des cathédrales travaillaient comme lesÉgyptiens, avec une ficelle et une pointe, et ils avaient une géométrie bien en avance sur tout.
Alors pour en revenir donc à Marliens, à Marliens y a eu un poser d’Ovni, qui n’est pas trop contesté, personne n’insiste dessus mais Marliens il y a un ovni qui est présumé s’être posé dans la nuit. Le lendemain matin, le paysan du coin qui ne veut pas être taxé d’avoir bricolé ça a appelé les gendarmes. Il y a comme des « forages », et au fond de ces trous des petits forages. Il faut donc un matériel assez spécialisé pour faire ça, et ce n’est pas le paysan du coin qui l’a fait.
De fil en aiguille, on a été amené à penser que ça pouvait être les pieds d’un ovni, et les contrôles radar et diverses autres choses amènent à penser, sauf éléments contraires et il n’y en a pas tellement, qu’un Ovni, qu’un engin non identifié s’est posé et a laissé des marques.
Alors dans notre cas, disposant de cet atout de la piste égyptienne, on a pu rapprocher ça de Cuicuilco et évidemment, là encore, les mesures… je suis obligé de faire une petite allusion : les gendarmes, et Dieu sait que j’aime les gendarmes pour avoir beaucoup travaillé avec eux, les gendarmes, eux, n’avaient aucune raison de chercher malice et ont mis dans leur rapport d’enquête, qui est facile à contrôler : « une étoile de mer ». Pour eux les trous formaient une « étoile de mer », donc c’était trompeur, mais dès qu’on a cette piste égyptienne et géométrique, etc., comme je l’ai dit, on s’aperçoit que ça correspond en fait à un double polygone, qui vient s’inscrire dans le schéma de la pyramide de Cuicuilco, et ça nous renforce (dans) cette idée d’une même technique, de même méthode, donc d’un point commun de départ. Et il est évident que la réponse la plus… facile, c’est de dire : des êtres venus d’ailleurs, et manifestement d’en haut, pour travailler à ce niveau-là et avec une telle précision.
Je vous fais grâce de ce qu’a pu en dire le SEPRA, qui est l’organisme dépendant du CNES dont on reparlera sans doute tout à l’heure, mais il n’y a pas d’avis vraiment contraire ou opposé. Quant à Cuicuilco, c’est facile, personne ne s’en occupait jamais, alors il n’y a pas de contradiction. Et depuis qu’on a, ou que j’ai écrit ça, il n’y a pas eu de réactions contraires – parce qu’il y a quand même des gens qui l’ont lu, etc. – il n’y a pas de réactions contraires. Alors ça interpelle, c’est grave, et… je me suis amusé à appeler ça entre-temps « le monument à l’Ovni inconnu », c’est un peu d’humour mais en même temps la réalité qui montre l’ampleur de notre interrogation.
D. DE PLAIGE – Alors Marliens, donc, cette forme d’étoile voudrait dire qu’il ne s’agissait pas d’une empreinte de tripode, il s’agissait d’un poser à cinq br(anches)… cinq pieds.
G.-C. MOUNY – Alors j’ai plus tout à fait le nombre en tête, mais c’était cinq pieds au centre et cinq pieds autour – une double couronne, en fait un double polygone, et ce double polygone, si on s’amuse à le décrypter, à le reposer, il donne même les angles des pyramides, etc., ainsi de suite, ce qui est vraiment ininventable. Et là encore, faut-il être conduit sur cette piste, sinon on ne risque pas de la trouver.
D. DE PLAIGE – Et alors vous observez, vous remarquez, vous nous faites remarquer qu’au fond du trou, le trou se prolonge par une forme de carottage comme à l’opposé de Valensole.
G.-C. MOUNY – Vous avez raison…
D. DE PLAIGE – Non, c’est vous qui l’avez dit !
G.-C. MOUNY – Ah bon ? Ha ! Ha ! Alors j’ai doublement raison, vous me réconfortez ! Donc ce double carottage, et le mot est précis, oui, effectivement, on peut penser qu’il y a des prélèvements, des études, etc. On peut aller très loin dans… d’ailleurs je l’ai dit au début, il faut être ambitieux dans la recherche, quitte à s’arrêter respectueusement. On sent quand même se mettre en place une politique d’ensemble et, une fois encore, qu’on n’aurait pas eue si on n’avait pas démarré par ce fait égyptien. Quand je parlais tout à l’heure d’un champ bordé de piquets bleus et puis qu’il y en a unrouge, ou rouges bordé avec un bleu, vous avez le même cas en Égypte où, sur le plateau de Gizeh, tout est carré ou d’équerre. Tout – tout est carré ou d’équerre, sauf le monument – sauf un. Une petite pyramide, qui s’appelle celle de Khentkaouès 3, donc automatiquement c’est ce que j’avais dit dès mes premiers travaux : il n’est pas possible que cette pyramide soit de travers sans raison. Mon collègue avait dit : Ben, ils se sont peut-être trompé ? J’ai dit : Oh non ! vous rigolez, ils peuvent pas se tromper. Il y a une raison.
Mais la raison, je ne l’ai trouvée que trois livres plus tard, par l’introduction d’une nouvelle géométrie qui découlait de la seconde, etc., et cette pyramide entraîne… elle est bien en orbite, si on peut dire, sur un cercle tout à fait justifié. Donc il n’y avait rien sans raison. Même chose pour le Sphinx. Alors que tout est carré, monumental, de pierre, etc., le Sphinx, lui, c’est une forme animale. Si on voulait attirer l’attention dessus, c’était le meilleur moyen. Voilà mon sentiment là-dessus, mon cher ami.
D. DE PLAIGE – Alors en vous lisant je constate que vous baptisez Cuicuilco de l’expression « terminal abandonné ». On vient d’évoquer une « salle de contrôle » en relation avec l’espace sous les sables de Gizeh… Ça donne une idée du monde tel que vous le décrivez, qui n’est pas celui qu’on nous enseigne.
G.-C. MOUNY – Alors, bien sûr, il y a le côté figé, frileux, des scientifiques, et là sans être méchant je rappellerai quand même l’affaire Galilée où il est réhabilité 400 ans après par l’encyclique Idacet ratio –encore heureux, ça remonte, j’sais pas, moi, à 10-15 ans maximum –, 400 ans après pour réhabiliter. Et c’était une erreur, alors là encore psychologique, comme je l&r