Les Rephaims, Les Cercles et Le Tumulus de Rogem Hiri en Syrie
Rujm-EL-Hiri, vu du dessus (photo Itamar Greenberg)
Données climatiques et historiques :
" D’après les données environnementales recueillies par P. Sanlaville, le climat actuel se serait installé vers 3000 avant l’ère chrétienne. Les communautés protohistoriques ont subi les mêmes contraintes climatiques que celles que nous connaissons. Ce transect couvre donc une transition climatique humide/aride en allant de l’ouest vers l’est. Cette zone aux paysages variés est fortement marquée par l’architecture funéraire mégalithique qui apparaît dès la fin du 4e millénaire au Levant Sud.
L’essentiel des données utilisées pour notre étude est issu de prospections de surface. Le nombre de fouilles de monuments est très réduit. Le matériel céramique découvert in situ est rarement publié avec dessins ou photographies, ce qui limite considérablement les possibilités de vérifier les dates proposées par les archéologues. Seuls quelques articles présentent des planches de tessons significatifs que nous utiliserons comme élément de chronologie relative. L’outillage lithique est peu représenté. Ce sont essentiellement des pointes de flèches et un pendentif. Avec quelques exceptions, les objets en métal sont le plus souvent caractéristiques de la fin de la période des tombes mégalithiques, c’est-à-dire le Bronze ancien IV/Bronzemoyen I. Le matériel archéologique découvert in situ ou en surface permet donc d’établir un cadre chronologique allant de la fin du Chalcolithique/Bronze ancien I au Bronze ancien IV/Bronze moyen I (4e/3e millénaire). Des milliers de monuments funéraires mégalithiques sont encore visibles et bien préservés ; ce sont donc la typologie et l’implantation des monuments qui fournissent l’essentiel des données pour étudier les sociétés protohistoriques de Syrie du Sud. " :
Voir ci-dessous :
De haut en bas : Dessin d’une chaîne funéraire de Ramat Hanadiv (d’après GREENBERG, 1992, Fig. 17, area 722, p. 145) - Photographie d’un dolmen de Ain Dhakar (T. Steimer-Herbet) - Plan et section d’un dolmen de Qiryat Shemona (SHAKED, 1993, p. 4, fig.6).
Sur le plan strictement architectural, les monuments dits « mégalithiques », c’est-à-dire construits à l’aide de très grandes pierres brutes, regroupent deux catégories de monuments : funéraires et cultuels. La première catégorie, comprend divers types de tombes tels que les grands tumuli, les tombes-tours ou les dolmens construits en pierres brutes. S’y ajoutent également quelques cercles, murs et enclos associés aux tombes. La seconde catégorie, peu représentée dans cette partie du Levant Sud, correspond à des monuments cultuels, notamment les pierres dressées et quelques grands cercles. Une observation rapide de la distribution des monuments funéraires mégalithiques montre qu’ils sont répartis exclusivement dans les zones où affleure la roche, basaltique dans notre région ou calcaire plus au sud en Jordanie. Trois zones propices se distinguent : le Jaulan, le Leja et le Harra. Près de Baharet al-Hijane, dans la plaine de Damas, et à Deraa, dans la plaine du Hauran, des vestiges funéraires ont été décrits dans les années cinquante ; depuis, l’agriculture et les développements urbains ont fait disparaître la quasi-totalité des monuments.
Le Jaulan (Golan) est un plateau régulier sur lequel les nécropoles mégalithiques sont distribuées le long des wadis sans situation topographique dominante particulière. Il surplombe le lac de Tibériade et la Galilée. Son sol est une coulée de basalte recouverte d’une épaisseur de terre variable. L’ensemble des nécropoles du Jaulan occupe une surface globale de 40 km carré, près de 2000 monuments sont encore visibles sur l’ensemble des 40 sites répertoriés. À la lecture des descriptions des voyageurs du début du siècle, le nombre initial des monuments peut être multiplié par deux. Il s’agit donc d’une énorme concentration de tombes. Ces nécropoles du Jaulan présentent une architecture très homogène. Outre quelques tombes ovales comme celles de Yahudiyeh, il n’a été signalé que des dolmens. Ceux-ci présentent de nombreuses variations que C. Epstein, dans les années 80, a consignées dans une typologie
complétée par M. Zohar en 1992.
Les dolmens du Jaulan sont des monuments funéraires érigés au-dessus du sol et constitués d’une chambre funérairele plus souvent associée à un dispositif périphérique, tumulus ou enclos qui est de forme rectangulaire, carrée, circulaire ou semi-circulaire. D’une manière générale, on date leur apparition de la fin du Chalcolithique et plus généralement du Bronze ancien I. Néanmoins, sur la centaine de nécropoles de dolmens levantins, plusieurs tombes dans le Jaulan ou dans le Harra ont livré un matériel céramique du Bronze ancien III et du Bronze ancien IV/Bronze moyen I. Cette datation signifie que leur construction et/ou utilisation ont perduré jusqu’au début du 2e millénaire avant l’ère chrétienne.
Deux monuments cultuels seulement ont été recensés, le premier se situe dans la nécropole de dolmens de Rujm al-Hiri, ce sont quatre cercles concentriques de 45, 65,100 et 156 m de diamètre datés du 3e millénaire, la tombe ovale en petites pierres sèches au centre est plus tardive, du Bronze récent. Ces cercles, dans un contexte funéraire tel que celui de Rujm al-Hiri ont vraisemblablement dû servir de lieu de rassemblement. Le second monument plus petit, décrit par R. Greenberg, sur la nécropole de Ramat Hanadiv, est une pierre dressée intentionnellement au pied de laquelle se trouve une ligne semi-circulaire de petites pierres formant une cellule pavée.
La tombe de Deraa, dans la plaine du Hauran, fouillée par J. Nasrallah en 1963, est particulièrement intéressante. Situé près de la gare de Deraa, ce grand tumulus était entouré par une dizaine de cistes en pierres brutes, disposés en arc de cercle. Leur état de conservation au moment de la fouille était assez mauvais puisqu’il ne subsistait que les orthostates dressés, les dalles de couvertures gisant sur les côtés. Le matériel est essentiellement lithique avec un racloir en éventail, une lame épaisse brisée et un racloir sur lame. Une figurine en terre cuite,une hache fenestrée, un collier en cornaline, un poinçon en os, deux pendeloques en os, un bracelet et une épingle en bronze ont également été trouvés. L’ensemble du matériel lithique est daté de la fin du 4e millénaire et le reste du matériel est attribué à l’âge du Bronze moyen.Plusieurs cupules ont été relevées à proximité des tombes, dont une cupule au centre d’un cercle de pierres et plusieurs exemples de cupules reliées entre elles par des rigoles.
L’homogénéité de l’architecture sur de vastes territoires témoigne d’une circulation des techniques et, probablement aussi, des croyances similaires. Il est difficile d’aller très loin dans la connaissance de ces sociétés, mais certaines observations nous donnent déjà des éléments de connaissance intéressants. Il est certain que cette architecture demande des moyens techniques importants pour le levage et la manipulation des pierres qui mobilisent plusieurs personnes sur une durée de quelques jours. Une organisation sociale est nécessaire pour permettre la réalisation de ce type de projets, sans toutefois faire appel à des artisans spécialisés ; un simple « savoir faire » est suffisant (voir communication personnelle de J.-C. Bessac). On retrouve dans les deux architectures funéraires, tombes tours et dolmens, des traits communs : l’utilisation de blocs bruts le plus souvent mégalithiques et la visibilité. À ces deux traits s’ajoutent des éléments comme les murs associés aux tombes, les chaînes funéraires et les enclos funéraires dont les rôles sont encore flous. Outre l’hommage fait au défunt au travers d’une architecture monumentale, les tombes sont clairement utilisées pour établir des liens entre les défunts qui sont les représentants de familles ou de tribus. On pourrait dès lors penser pour les chaînes funéraires, les enclos funéraires, à des stratégies mnémotechniques de généalogie. Dans ces sociétés, la tombe servirait de marqueur physique, et le défunt de référent, d’ancêtre commun à un groupe de personnes. Il existe un autre point commun entre les tombes tours et les dolmens : dans les deux cas, on peut observer le regroupement de tombes de dimensions modestes autour d’une tombe plus monumentale ou auprès d’une tombe située sur un relief dominant. "
" Le complexe mégalithique de Rogem Hiri (en arabe Rujm al-Hiri, ce qui signifie 'tas de pierres du chat sauvage'), est situé au centre du Golan, à quelque 16 km à l'est du lac de Tibériade, sur un plateau nu parsemé de rocs de basalte. Depuis sa découverte lors d'un relevé effectué à la fin des années 60 sur le Golan, ce site nimbé de mystère a soulevé la curiosité des archéologues. Entre 1988 et 1991, des fouilles archéologiques et des recherches ont été menées pour déterminer sa fonction et l'époque de sa construction.
Le site Rogem Hiri est constitué d'une installation monumentale de blocs de basalte locaux de tailles diverses. Il se compose de deux unités architecturales : quatre cercles concentriques entourant un tumulus central rond. Le cercle extérieur, le plus large, d'un diamètre de 156 mètres, est long de quelque 500 mètres. Les murs, d'une épaisseur variable - 3,5 m au maximum - ont été préservés jusqu'à une hauteur de 2,5 m, même s'ils sont à certains endroits détruits par des chute de pierres. Plusieurs parois radiales relient les murs circulaires, créant une structure labyrinthique qui comporte deux entrées seulement, l'une faisant face au nord-est et l'autre au sud-est.
Au centre de ces cercles se trouve le cairn, un amas irrégulier de pierres. De 20 à 25 mètres de diamètre, il est conservé jusqu'à une hauteur de 6 mètres. Le tumulus est constitué par un amas central de pierres entouré d'un encadrement plus bas, lui donnant la forme d'un cône tronqué. Une recherche géophysique au radar a révélé que la pile de pierres était creuse. Une chambre mortuaire, à laquelle menait un étroit corridor, fut ainsi découverte. Cette chambre ronde, d'un diamètre de 2 m, était construite en larges plaques de pierre superposées, mais obliquant légèrement vers l'intérieur. Elle était recouverte de deux dalles massives de basalte, pesant chacune 5,5 tonnes, et formant un demi-dôme en encorbellement au-dessus de la chambre funéraire. "
Toute une gamme de théories quant à la fonction de cette structure, sans exemple au Proche-Orient, avait été proposée jusqu'ici. Rogem Hiri fut même identifié à la tombe d'Og, roi de Bashan et dernier des géants. (Deutéronome III, 11)
Ce site a également été considéré comme un observatoire astronomique, une espèce de Stonehenge proche-oriental. Cette théorie est confortée par le fait que le côté oriental, qui fait face au soleil levant, a été édifié avec le plus grand soin. Les deux seules entrées sont situées précisément de ce côté-là, et celle du nord-est est grossièrement orientée dans la direction du lever du soleil au solstice d'été, le 21 juin.
Les archéologues qui ont fouillé le site proposent deux autres explications possibles. Selon la première, ces cercles concentriques auraient été édifiés au début de l'âge du bronze, au milieu du troisième millénaire av.. Le site aurait alors servi de centre de culte et de cérémonie, où se rassemblaient chaque année les nomades déjà entrés dans un processus de sédentarisation. Plus tard, à la fin de l'âge du bronze (1400-1300 av.), le tumulus contenant une chambre funéraire aurait été ajouté (il fut pillé dans l'antiquité et seuls quelques objets y ont été découverts, dont des boucles d'oreille en or et des pointes de flèche en bronze). Les relevés confirment que le tumulus n'est pas situé au centre des cercles concentriques, ce qui conforte la théorie selon laquelle ce cairn constitue un ajout ultérieur.
Selon une autre théorie, l'architecture de Rogem Hiri attesterait que les cercles concentriques et le tumulus participeraient d'une structure unique. Rogem Hiri serait par conséquent une monumentale tombe commémorative - le mausolée sur le Golan d'un leader du début de l'âge du bronze. La tombe aurait été vidée de ses vestiges funéraires à la fin de l'âge du bronze, puis réutilisée comme lieu de sépulture. L'envergure de ce site atteste d'une organisation centralisée et de l'existence d'une direction capable de réaliser un projet architectural d'une telle ampleur (on estime que près de 42 000 tonnes de pierres ont été transportées).
Le mystère de Rogem Hiri reste inexpliqué. Ceux qui l'ont édifié voilà quelque cinq millénaires ont quitté la scène de l'Histoire, emportant avec eux les secrets de ce site extraordinaire. Les fouilles ont été menées par Y. Mizrahi et M. Zohar, dans le cadre du projet régional de la terre de Geshour, dirigé par M. Kochavi, de l'Institut d'archéologie de l'université de Tel-Aviv. "
Une étude sur les énergies du site du Géobiologiste Richard Benishai très intéressante (extraits) :
Rujm-EL-Hiri, vu du dessus (photo Itamar Greenberg)
" (...) il est désigné en Hébreu sous le nom de Gigal Rephaim (la roue des géants). Depuis sa découverte en 1967, cet endroit a été étudié, mesuré, fouillé, examiné avec un radar, et sans doute plus. Les articles écrits sur ce lieu au passé lointain sont nombreux ; il suffit simplement de questionner un moteur de recherche pour trouver des quantités de données à son sujet.
En tant que Géobiologue, j'ai approché cet emplacement avec un point de vue différent : celui de son profil énergique. Cet article traite le côté physique de l'énergie provenant de la terre, aussi bien que les aspects spirituels de cet endroit antique. "
" (...) Malheureusement, je ne pouvais pas y rester plus que quelques heures, mais cependant ma curiosité a été ouverte. Aussitôt, j'ai demandé à un ami qui pratique le «channeling» de découvrir « le pourquoi » de cet endroit et son but.
Notez bien que je fais confiance à sa connaissance, que j'avais eu l'occasion de vérifier à plusieurs reprises, pour m'assurer de la validité de ses informations. Voici sa réponse deux semaines plus tard :
" Ce lieu existe depuis 3 200 années. C'est un endroit positif utilisé pour la guérison. Des cérémonies et des offrandes ont été faites là : fleurs, fruits et cristaux. Les cercles symbolisent les dieux de la terre et la fertilité, et chaque cercle représente une saison de l'année ou d'un dieu responsable de cette saison.
Les gens respectaient beaucoup de ce lieu saint, en étant sûr de remercier ces dieux et les entités. La connaissance pour construire cet endroit est venue de Babel antique. Rujm-el-Hiri est énergique et ses eaux contiennent beaucoup de minerais favorables pour la santé, pour se baigner, et à boire.
Bien que les cérémonies à l'époque étaient d'origine païenne, on le sait que les Juifs y venaient pour obtenir des bénédictions et des soins curatifs.
Les visiteurs de nos jours devraient se relier spirituellement à l'endroit, en remerciant et en respectant les entités et les dieux terrestres situés là. Le tout dans l'ensemble, serait de créer un cercle positif d'énergie, afin de maintenir un avenir plein de bénédictions.
Pendant sa renommée, l'emplacement était contrôlé par une prêtresse au nom de NOGIA NOGIA, ce qui signifie : Celle qui touche dieu et donne des bénédictions des anciens dieux."
Je ne suis pas sûr si les informations transmises de cette manière sont correctes, mais en faisant des recherches sur l'internet, je suis tombé sur un article écrit par Yonni Mizrachi, un des grands enqueteurs sur Rujm-EL-Hiri. Son article écrit il y a plusieurs années, renforce certainement cette information acheminée.
"Nous voyons que la fonction principale de Rujm-el-Hiri était d'être un temple ou centre rituel. Il y avait la des cérémonies religieuses et des observations rituelles par les populations urbaines qui occupaient les nouveaux sites clôturés du Golan. (Mizrachi 1992a : 195-196, 228-242)."
Extrait tiré de « La Géométrie et l'Astronomie de Rujm-el-Hiri, un Emplacement Megalithic dans le Levant Méridional », par Anthony Aveni, de l'Université de Colgate et Yonathan Mizrachi, Université de Tel-Aviv.
L'étude
Tandis que beaucoup de chercheurs ont étudié cette structure, aucun n'a examiné le côté énergique de son emplacement. Ma connaissance géobiologique me fait croire qu'au fil du temps et jusqu'à 1400 A.D., l'homme à toujours considéré les singularités souterraines (failles, veines de l'eau, vortexes, etc.....) dans la planification et la localisation des endroits sacrés.
J'ai supposé qu'il y avait une possibilité assez légitime ici pour une telle utilisation, et en effet tel que je le décris plus loin, il y en a une. Parallèlement, j'ai approché mon ami Stéphane Cardinaux, de Suisse pour lui envoyer la vue supérieure de l'emplacement. Voici sa réponse:
« Le traçage de régulation de Rujm-el-Hiri est représenté sur la Figure 6:
1. Le grand cercle autour du périmètre extérieur (en rouge), permet de tracer tous les autres cercles rouges en les divisant successivement par le nombre d'or (1.618, également connu comme PHI).
2. Les cercles jaunes sont créés en tirant des tangentes envers les cercles rouges sous un angle de 58.28°, qui est l'angle constitué par la diagonale d'un rectangle d'or.
3. Le cercle bleu est tangent à la ligne qui forme un angle de 58.28° avec le diamètre.
Pour conclure : le nombre d'or permet le traçage des deux côtés de chacun des murs. »
Bien que cette configuration semble étonnante pour une construction faite il y a si longtemps, elle ne l'est pas tellement. Des structures semblables ont été faites il y a environ 5100 ans, avec des exactitudes extrêmement élevées. Prenons le cas d'un monument récemment découvert en 1963 dans le Morbihan en France. (Figure 7).
L'endroit est 17 m de longueur avec un chemin d'entrée de 10 m. Plusieurs pierres ont été érigées à l'intérieur du tunnel souterrain. D'une manière étonnante, TOUTES les dimensions de la structure entière sont basées selon PHI, ou le nombre d'or (1.618). En outre, tous les angles constitués par chaque endroit de l'emplacement sont à eux aussi, tirés du chiffre PHI. Et pour couronner le tout, les diverses dimensions forment une série de Fibonacci.
Il faut se rappeler que les moyens de mesure que nous avons à notre disposition aujourd'hui, n'existaient pas à l'époque. Parfois nous trouvons et mesurons certains emplacements, sans faire le rapport avec le nombre d'or. Par exemple, le cromlech de Borrowston Rig en Ecosse, découverte par Alexandre Thom, a environ 4 500 ans. Tandis que l'auteur mesurait cet endroit avec l'exactitude, il n'a fait aucune corrélation avec le chiffre PHI
Respectivement : Vue du tumulus, vue de l'entrée principale, vue de l'intérieur de la grande salle, vue de la grande pierre de séparation, vue de l'entrée arrière.
Voir les autres figures et la suite qui traite de l'énergie et aussi des plantes visibles sur le site, entre autres... :
Et le lien avec Gog, l'un des derniers géants et roi des Rephaïm, tué par Josué lors de la prise de ce territoire par les Hébreux, selon les textes hébraïques de la Bible ?
En Genèse 6:1-4, nous lisons ce qui suit : « Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. Alors l’Éternel dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu’elles leur eurent donné des enfants : Ce sont ces héros qui furent fameux dans l’antiquité. »
Certaines versions traduisent le chapitre 4 comme suit : « Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, et également par la suite, après que les fils de Dieu furent… » La passage-clé dans ce chapitre est, « … et également par la suite… ». La plupart des étudiants sérieux des prophéties bibliques comprennent qu’il y avait des géants sur la terre avant le déluge, mais, beaucoup ne se rendent pas compte que les Écritures nous disent qu’il y avait également des géants sur la terre après le déluge.
"Satan et les anges déchus" avaient essayé de corrompre l’ADN de l’humanité avant le déluge, de sorte que le Messie ne puisse jamais apparaître. C’est pourquoi le déluge devait se produire. Mais, apparemment, "les anges déchus" ont essayé à nouveau après le déluge.
Satan a rempli « la terre promise » avec ces géants de telle sorte que le peuple d’Israël ne puisse pas produire le Messie à cet endroit. C’est pourquoi ces races hybrides devaient être exterminées par le peuple d’Israël lors de la conquête de la terre promise.
Une de ces races de géants était connue sous le nom de Rephaïm. Dans Genèse 14:5, il nous est dit que les Rephaïm étaient impliqués dans des guerres dans la terre promise au cours de l’époque d’Abraham ….
« Mais, la quatorzième année, Kedorleomer et les rois qui étaient avec lui se mirent en marche, et ils battirent les Rephaïm à Aschteroth-Karnaïm, les Zuzim à Ham, les Émim à Schavé-Kirjathaïm. »
Non seulement cela, mais, dans Genèse 15:18-21, Dieu dit à Abraham que la terre des Rephaïm fait partie de la terre que Dieu donnait à lui et à ses descendants ….
« En ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abraham, et dit : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate, le pays des Kéniens, des Kéniziens, des Kadmoniens, des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm, des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens. »
En fait, dans le livre de Josué, il nous est dit que Og, roi de Basan, était un des Rephaïm. Par exemple, Josué 12:4 nous dit que ….
« Og, roi de Basan, seul reste des Rephaïm, qui habitait à Aschtaroth et à Édréi. »
Josué 13:12 nous dit également que Og était « un des derniers » des Rephaïm ….
« …tout le royaume d’Og en Basan, qui régnait à Aschtaroth et à Édréi, et qui était le seul reste des Rephaïm. Moïse battit ces rois, et les chassa. »
Non seulement Og était-il un des derniers survivants de la race des Rephaïm, mais, il était également un homme incroyablement grand. Les Écritures nous disent que son lit avait une longueur de 9 coudées (environ 13 pieds, soit 4 mètres).
Maintenant, quel genre d’homme aurait besoin d’un lit de 13 pieds de long ? Uniquement un géant aurait besoin d’un lit d’une telle longueur.
En fait, dans Deutéronome 3:11-13, nous constatons que le pays de Basan était connu comme la terre des géants...
« (Og, roi de Basan, était resté seul de la race des Rephaïm. Voici, son lit, un lit de fer, n’est-il pas à Rabbath, ville des enfants d’Ammon ? Sa longueur est de neuf coudées, et sa largeur de quatre coudées, en coudées d’homme.) Nous primes alors possession de ce pays. Je donnai aux Rubénites et aux Gadites le territoire à partir d’Aroër sur le torrent de l’Arnon et la moitié de la montagne de Galaad avec ses villes. Je donnai à la moitié de la tribu de Manassé le reste de Galaad et tout le royaume d’Og en Basan : Toute la contrée d’Argob, avec tout Basan, c’est ce qu’on appelait le pays des Rephaïm. »
Alors, ces géants maléfiques ont été vaincus quand Josué et le peuple d’Israël ont conquis la terre promise. Nous trouvons une référence à toute cette histoire dans le livre de Josué, dans Josué 17:15...
« Josué leur dit : Si vous êtes un peuple nombreux, montez à la forêt, et vous l’abattrez pour vous y faire de la place dans le pays des Phéréziens et des Rephaïm, puisque la montagne d’Éphraïm est trop étroite pour vous. »
Mais, même après l’anéantissement des Rephaïm, leur héritage est demeuré. En fait, toute une vallée a été nommée d’après eux. Il s’est avéré que la « Vallée des Rephaïm » a été témoin d’un grand nombre de batailles, selon les Écritures. Nous en voyons un exemple dans 2 Samuel 5:22 ….
« Les Philistins montèrent de nouveau, et se répandirent dans la vallée des Rephaïm. »
Nous pouvons voir un autre exemple de tout ceci, durant les jours du roi David, dans 1 Chroniques 11:15 ….
« Trois des trente chefs descendirent auprès de David sur le rocher dans la caverne d’Adullam, lorsque le camp des Philistins était dressé dans la vallée des Rephaïm. »
Il y a également des références aux Rephaïm dans les anciennes sources ugaritiques et phéniciennes. La vérité est que les géants parcouraient cette terre, avant et après le déluge. Ces géants ne sont pas totalement humains. Ils étaient le résultat du mélange de l’ADN des humains avec l’ADN des anges déchus. "
Peut-on aussi considérer les Rephaïm comme étant réels, comme d'autres peuples cités dans les Textes, comme en réalité un peuple de bâtisseurs de monolithes de grande taille, troglodytes d'origine et ancêtres des celtes et autres peuples répandus par la suite dans le monde ? Notez que cette région a été (re)conquise par Israel dans les années 60 et n'a jamais été rendue à la Syrie et que seuls des israélites peuvent la visiter de nos jours...
Une visite des lieux en vidéos :
Dr. Dennis Siluk visiting the Rephaim Circle (also known by the Gilgal Rephaim, Circle of the Refaim, Circle of Og, Stone Heap of the Wild Cat )in the Golan Heights near Syria, and the city of Tiberias, Israel on the 23-July-2010. He is standing on the outer circle; dated between 3200 to 4000 BC (the Chalcolithic period).
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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Commentaires
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Johny Jackson
Le 18/01/2018
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