Tout d'abord, voici le matériel utilisé pour les analyses des échantillons :
Microscopie Nikon Eclispse NiU
Macroscope Leica Z16 Apo
Microscope électronique PHENOM G2 PRO
Les échantillons n’ont pas été dorés et n’ont donc pas été altérés par l’analyse.
Ces premières analyses ont eu lieu entre décembre 2020 et juillet 2021.
Les échantillons (protégés chacun dans des sacs en plastique hermétiques) sont parvenus à la biologiste dans deux enveloppes et il est aussi montré où les échantillons ont été prélevés sur chaque objet (le terme objet me semble le plus adéquat au stade de ces premières analyses) :
Dans la première enveloppe, nous avons donc des échantillons de peau prélevés à deux endroits d'un tout petit objet, sur un bras et le corps (certains reconnaîtront ces deux objets, puisqu'ils font partie de mon tout premier article d'octobre 2016), un échantillon du coton trouvé à l'intérieur d'un objet en forme de crâne et un échantillon de coton moderne (2020) pour comparaisons. - vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Dans la seconde enveloppe se trouvent deux échantillons prélevés à l'arrière d'une grande main à 3 doigts que certains reconnaîtront, l'un du côté de l'endroit où se trouvait une bague (Ring 1) autour d'un tendon (nerve) (Krawix signale qu'au niveau de l'os qui dépasse à l'arrière se trouvait une bague qui n'a jamais été rendue par Mr Jamin) et d'autres pris aux endroits blancs (très durs) où se trouvent des traces de peau et de fibres ou poils, sur le bord de l'oeil d'un petit crâne, à l'intérieur d'un petit crâne, et au niveau des vertèbres (ribs, côtes) d'un nouveau petit corps qui, on le remarque aussitôt, n'a ni mains ni pieds et des apparents yeux qui n'ont pas l'air très symétriques, même si la tête penche d'un côté. Des analyses des bagues disent qu'elles sont composées de fer, chrome et nickel et possiblement d'origine météoriques selon Krawix.
Nous avons ici plus en détail le nouveau petit corps (momifié et/ou fabriqué ?), portant un bracelet aux deux bras et appelé "omoplaturis" (omoplates apparentes) comme étant féminin par Krawix avec l'endroit du prélèvement au niveau de côtes.
Krawix a aussi envoyé quelques photos de ses prélèvements (équipé de gants et d'un masque) :
Toutes les photos au-dessus de cette ligne : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir
Les analyses sont classifiées par enveloppes et échantillons, commentaires, un tableau résume le tout. Devant le nombre de photos et la taille de certaines, j'ai fait une sélection et converti les plus grosses au format webp afin que le chargement sur internet et mobiles soit allégé. Le dossier complet peut être transmis à tout scientifique intéressé (et le prouvant) :
Enveloppe 1 : peau au niveau du corps (hanche) E1-1 - végétal : Macroscopies - photos - formats tif et jpg - (7 ici) :
Photos : Françoise Hubrecht - vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir
Enveloppe 1 : peau au niveau du corps (hanche) E1-1 - végétal : Microscopies (23 photos - formats Tif et Jpg - 11 ici - 4 autres dans les commentaires) :
Photos : Françoise Hubrecht - vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir
Enveloppe 1 : peau au niveau du corps (hanche) E1-1 - végétal : SEM - Microscope électronique (20 photos - format Jpg - 13 ici) :
Photos : Françoise Hubrecht - vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir
ENVELOPPE 1 - commentaires - résultats d'analyses
Momie n°1 : E1-1 – Skin Body Il ne reste rien de l’échantillon
Photos au stéréomicroscope (macroscopie)
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Face1 – 20x
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Face 2 – 20x
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Inclusions visibles par transparence – 80x
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Photos au microscope en lumière transmise
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Fragment de poil d’origine animale (au centre), de fibres végétales et particules noires non identifiées (pas de coloration)
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Fragment possible de cheveu (au centre), poils d’origine animale et particules noires non identifiées (pas de coloration)
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Fragment de cheveu probable et fragment végétal (probablement ligneux)
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Toutes les photographies sont prises au grossissement 100x (sauf spécifié).
Présence de poils d’origine animale, de cheveux (possible) et de fibre végétales (tous avec une couleur naturelle).
Sections des cheveux et poils d’origine animale nettes.
Présence de fragments d’origine végétale (coton brun et fibres végétales d’origines non identifiées), fragments végétaux d’origine ligneuse peu fréquente.
Présence de microparticules opaque en microscopie (incluses dans la colle).
Absence de fibres végétales bicolores (voir échantillons E1 – 2 et E1 - 3).
Présence de petits fragments de fibres végétales creuses remplie d’un liquide rougeâtre. Ces fibres semblent être présentes dans tous les échantillons analysés (enveloppe 1 & 2).
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Fragments de fibre coton sauvage ou brun possible
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Fragment de fibres végétales collées les unes aux autres (origine non identifiée) ;
Fibres également présentes dans certains échantillons provenant de E 2 – C et D
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Fragments de divers poils d’origine animale et quelques petits fragments de fibres végétales creuses contenant un liquide rougeâtre (vers le haut)
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Petit fragment de fibre végétale creuse contenant un liquide rougeâtre.
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Fragment de fibre végétale (non identifiée) creuse contenant un liquide rouge (à droite)
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Fragment de fibre végétale (non identifiée) creuse contenant un liquide rouge
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Particules d’aspect opaque (aspect noir) non identifiées.
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Aspect clair de la colle (fragment non dissout).
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L’aspect de la colle est clair et légèrement grisâtre. L’aspect clair est probablement dû au fait que l’échantillon contient peut-être moins de matériel de charge.
Microscopie électronique
Pour l’analyse en microscopie électronique de cet échantillon, 1 petit fragment a été dissout uniquement dans de l’eau (agitations dans l’eau chaude et centrifugations successives pour éliminer le plus possible la colle). Malheureusement, malgré les précautions prises, on peut constater qu’il y a moins d’échantillons présents sur le stub à examiner que sur les dépôts faits sur lames pour la microscopie en lumière transmise.
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Fragments de poils d’origine animale coupés.
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La/ les espèce(s) animales ne peuvent pas être identifiées car les fragments sont trop petits et en trop mauvais état. Le diamètre des poils d’origine animale vus dans cet extrait est compris entre 30 et 15 µm et la longueur d’environ 50 µm. Ce sont donc des poils fins ou bien des poils de bourre. Il n’est pas exclu que l’on perde les poils de plus gros diamètre lors des lavages successifs parce que sur les photos en microscopie en lumière transmise des échantillons de plus gros diamètre sont visibles et pas dans les extraits analysés en microscopie électronique. Cette remarque est la même pour tous les autres échantillons analysés provenant des 2 enveloppes.
Sur les photos en microscopie, on peut en voir cependant de plus longs et de diamètre plus élevé (environ 50 µm de diamètre).
Quelques rares petits fragments d’origine végétale ligneuse non identifiés sont présents.
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Fragment végétal d’origine ligneuse.
Ponctuations aréolées présentes dans les trachéides visibles.
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Peut-être aussi un poil d’origine animale sans la cuticule (écailles).
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Trachéide (elles sont principalement présentes dans les plantes ligneuses tels que les arbres)
Contaminations secondaires lors de la préparation (voir photos en microscopie)
Les contaminations secondaires peuvent provenir de fibres présentes dans l’air ambiant ou bien encore des vêtements portés par la personne qui fabrique la colle. Elles peuvent également avoir été apportées par l’eau utilisée pour fabriquer la colle (diatomées).
Dans l’extrait du fragment analysé, 1 seule fibre en coton coloré en bleu foncé a été trouvée :
Fibre de coton coloré en bleu gris.
Il s’agit très probablement d’un coton initialement blanc ou d’un coton brun qui a été blanchi avant de le teindre. On voit également sur la photo un petit fragment d’une fibre végétale creuse contenant un liquide rougeâtre.
Diatomées
Aucune diatomée n’a été trouvée dans cet extrait.
Enveloppe 1 : peau au niveau du bras E1-2 - végétal : Macroscopies - 7 photos - formats jpg - (7 ici) :
Photos : Françoise Hubrecht - vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir
Enveloppe 1 : peau au niveau du bras E1-2 - végétal : Microscopies (14 photos - formats Tif et Jpg - 14 ici) :
Photos : Françoise Hubrecht - vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir
Enveloppe 1 : peau au niveau du bras E1-2 - végétal : SEM - Microscope électronique (64 photos - format Jpg - 16 ici + 19 autres dans commentaires) :
Photos : Françoise Hubrecht - vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir
ENVELOPPE 1 - commentaires - résultats d'analyses
Momie n°1 : E1-2 – Skin arm (bras) Il ne reste rien de l’échantillon
Photos au stéréomicroscope (macroscopie)
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Face 1 (16x)
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Face 2 (16x)
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A l’emplacement de la section : probablement 1 fibre possible de coton blanc et 1 cheveu humain sont visibles
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Face 2 (50x) Inclusions visibles par transparence
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Poudre non identifiée en surface (80x) - possiblement du kaolin
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Photos au microscope en lumière transmise
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Fragment possible de cheveu (L env 380 µm)
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Fragment de poil d’origine animale (env 150 µm)
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Petit fragment de poil animal non coloré (env 100 µm)
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Fragment de fibre végétale (non identifiée) creuse contenant un liquide rouge
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Toutes les photographies sont prises au grossissement 100x (sauf spécifié).
Présence de poils d’origine animale, de cheveux (possible) et de fibre végétales (tous avec une couleur naturelle).
Sections des cheveux et poils d’origine animale nettes.
Présence de fragments d’origine végétale (coton brun et fibres végétales d’origines non identifiées), fragments végétaux d’origine ligneuse peu fréquente.
Présence de petits fragments de fibres végétales creuses remplie d’un liquide rougeâtre. Ces fibres semblent être présentes dans tous les échantillons analysés (enveloppe 1 & 2).
Présence de microparticules opaque en microscopie (incluses dans la colle).
Présence de petits amas de fibres végétales bicolores, groupées en fagots, d’origine également non identifiée, en assez grand nombre.
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Fibres d’origine végétale non identifiées d’aspect bicolore
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Fibres d’origine végétale non identifiées d’aspect bicolore
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Fibres d’origine végétale non identifiées d’aspect bicolore
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Fragments colle non dissouts
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Aspect clair de la colle (fragment non dissout). L’échantillon apparait moins translucide peut-être uniquement parce que la charge en microparticules est plus élevée. Il y a aussi probablement un peu plus de petits débris d’origine végétale (le plus souvent non ligneux) que dans E 1- 1. Beaucoup ne sont pas identifiables.
Exemple de petit fragment d’origine végétale (ligneux) non identifiable (ponctuations aréolées visibles) à côté d’une particule opaque.
Microscopie électronique
Même technique de dissolution et même remarque que pour E1-1.
La majorité des échantillons analysés semblent être des poils d’origine animale, mais il y a probablement une proportion plus élevée de fragments végétaux que dans E1-1.
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Fibre de coton
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Coupe tangentielle dans 1 poil : on peut voir un reste de cuticule (écailles), les fibres du cortex et la moelle
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Fragment probable de poil d’origine animale. Cuticule encore présente.
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Fragment de cheveu humain ou de poil d’origine animale. Cuticule encore présente.
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Fragment probable de poil d’origine animale. La cuticule n’est plus présente (action chimique probable)
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Fragment végétal non identifié assez souvent présent dans les échantillons analysés (peut-être la fibre creuse avec liquide rougeâtre)
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Non identifié. Peut-être un très petit fragment de poil animal sans cuticule (action chimique)
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Fragments végétaux ligneux
On retrouve dans l’échantillon des fragments de végétaux ligneux non identifiés. Ils sont présents parfois en plus grand nombre dans d’autres fragments analysés provenant des enveloppes 1 et 2.
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Présence de ponctuations aréolées présentes dans les vaisseaux ligneux (trachéides)
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Présence de ponctuations aréolées présentes dans les vaisseaux ligneux (trachéides)
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Vaisseaux conducteurs annelés
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Soies de toile d’araignée
1 fragment de soies d’araignée a été décelé dans cet échantillon (il n’est pas exclu qu’il y en ait plus).
Il pourrait provenir soit d’un ajout délibéré (par exemple pour solidifier la colle), soit d’une contamination lors de la fabrication de la colle, ou d’un apport secondaire par une araignée.
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Soies d’araignée
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Soies d’araignée
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Particules bicolores
3 ‘particules bicolores’ ont été retrouvées dans l’extrait examiné. La vue au microscope électronique de ces groupes de fibres (regroupées en fagot) ne nous permet pas plus de donner une identification de l’origine.
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Particule bicolore n°1
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Particule bicolore n°1 (détail)
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Particule bicolore n°1 (détail section au niveau de la base des fibres)
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Particule bicolore n°2
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Particule bicolore n°3
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Contaminations secondaires lors de la préparation (voir photos en microscopie)
Les contaminations secondaires peuvent provenir de fibres présentes dans l’air ambiant ou bien encore des vêtements portés par la personne qui fabrique la colle.
Dans l’extrait du fragment analysé, 1 seule fine fibre de laine (poil d’origine animale) colorée en rouge a été trouvée. Cependant, vu qu’elle est très petite (300 µm maximum de longueur) et que les 2 extrémités sont coupées nettes, il s’agit probablement d’un ajout délibéré et non une contamination secondaire. C’est la seule fibre colorée de ce type découverte dans les échantillons contenus dans l’enveloppe 1.
Diatomées
Les diatomées (algues unicellulaires entourées d’une coque rigide en silice comportant des ornementations permettant parfois de les identifier jusqu’à l’espèce) proviennent de l’eau utilisée pour fabriquer la « colle ». YH : "colle de poisson", ou ichtyocolle, utilisée depuis l'antiquité et encore de nos jours dans certaines industries (meubles - colle à bois).
Présence de diatomées en plus grand nombre que dans les autres échantillons.
Présence de 10 valves de diatomées toutes centriques (provenant probablement de 3 espèces différentes) et de 3 ceintures connectives de diatomées centriques et d’1 diatomée pennée (la seule retrouvée parmi tous les échantillons analysés) appartenant probablement à une Nitzschia. YH : je note juste la présence au large des côtes du Pérou et du Chili de la diatomée "pseudo-nitzschia", très toxique pour l'être humain, qui s'empoisonne en mangeant des molusques par exemple.)
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Valve de diatomée centrique (face interne)
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Valve de diatomée centrique (face externe)
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Valve de diatomée centrique (face interne)
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Valve de diatomée centrique (face externe)
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Valve de diatomée centrique (face externe)
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Valve de diatomée centrique (face externe)
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Diatomée pennée (vue latérale)
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Photos : Françoise Hubrecht - vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir
Enveloppe n°1 : E1-3 – Skin skull + cotton (peau crane et coton)
Photos au stéréomicroscope (macroscopie) - végétal - 26 photos - format jpg (10 ici + 4 dans les commentaires) :
Enveloppe 1 : peau crane + coton E1-3 - végétal : Microscopies (32 photos - formats Tiff et Jpg - 14 ici) :
Photos : Françoise Hubrecht - vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir
Enveloppe 1 : peau crâne et coton - E1-3 - végétal : SEM - Microscope électronique (13 photos - format Jpg - 13 ici) :
Photos : Françoise Hubrecht - vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir
ENVELOPPE 1 - E1-3 – Skin Skull & Cotton - Peau Crâne et Coton - Reste 2 grands fragments (le plus grand n’est pas photographié)
Echantillon composé de 4 fragments.
Photos au stéréomicroscope (macroscopie)
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Fragment 1 avec fibres de coton blanc entières (Face supérieure) Fond noir (16 x) |
Fragment 1 avec fibres de coton blanc entières (Face inférieure) Fond noir (16 x) |
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Détail : fragment de cheveu (90x) Détail : fragments de cheveux ou de poils d’origine animale + fibres de coton (90 x)
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Détail : fragment de cheveu dépassant des fibres de coton (92x)
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Détail : Fragments de fibres incluses dans la colle vues par transparence (63x)
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Détail : Fragments de fibres incluses dans la colle vue par transparence (80x)
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Photos au microscope en lumière transmise
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Fragment de cheveu (coupures nettes). On peut voir la finesse de section dans la coupe imparfaite au milieu du cheveu |
Fragment de cheveu (coupures nettes) + nombreux très petits fragments végétaux (mal coupés) |
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Fragments de poils d’origine animale, 1 particule bicolore, petits fragments d’origine végétale |
Poil animal (coupures nettes)
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Toutes les photographies sont prises au grossissement 100x (sauf spécifié).
Présence de poils d’origine animale, de cheveux et de fibre végétales (tous avec une couleur naturelle).
Les sections des cheveux et poils d’origine animale sont nettes.
Présence de fragments de fibres de coton brun peut-être en moins grand nombre que E1-1.
Présence de fragments d’origine végétale en plus grand nombre que dans Env1-1 et 2 (fibres de coton brun, fibres végétales bicolores et fragments végétaux non identifiés (ligneux et non ligneux) et mal coupés (plutôt broyés que coupés)).
Présence des petites particules opaques en microscopie incluses dans la colle (non identifiées).
Présence de fibres végétales bicolores dont l’origine n’a pas été identifiée comme dans E1-2.
Présence de petits fragments de fibres végétales creuses remplie d’un liquide rougeâtre. Ces fibres semblent être présentes dans tous les échantillons analysés (enveloppes 1 & 2).
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Présence de fibres végétales creuses contenant une substance rougeâtre (coté droit -bas) |
Présence d’1 fibre végétale creuse contenant une substance rougeâtre (centre) |
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Fibres végétales bicolores groupées en fagots, d’origine non identifiée |
Fibres végétales bicolores groupées en fagots, d’origine non identifiée
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Aspect d’un fragment de colle non totalement dissout.
Cheveu, petites particules opaques, petits fragments mal coupés (probablement d’origine végétale)
Microscopie électronique
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Aspect général du dépôt provenant de l’échantillon extrait avec une présence de colle imparfaitement dissoute. |
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Fragment de fibre végétale assez fréquente (peut-être les fibres creuses avec liquide rougeâtre) |
Fragment de fibre végétale |
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Fragment de fibre végétale (coton possible) |
Poil d’origine animale abîmé dont la cuticule est absente ou fortement déterriorée.
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COTON – fibres de coton blanc - 10 photos - 7 au format Jpg et 3 en Tiff
Les fibres blanches visibles sur cet échantillon sont bien des fibres de coton. Elles sont identiques aux fibres de coton ‘moderne’ péruvien. Ce qui ne veut pas dire qu’il s’agisse de coton provenant d’une production récente. Nous n’avons cependant pas pu comparer ces fibres avec celles de coton sauvage blanc qui pourraient peut-être avoir un diamètre différent.
Fragment de cheveu présent dans le coton blanc
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Fragment de cheveu dans le coton |
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Extrémité 1 |
Extrémité 2
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Fibres blanches de coton (blanchi ou blanc d’origine) |
Dans coton momie détail |
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Particules végétales présentes en plusieurs exemplaires dans les fibres de coton (quelques mm) |
Particules végétales présentes en plusieurs exemplaires dans les fibres de coton (quelques mm) |
Fragments végétaux ligneux
Les fragments de provenant de végétaux ligneux semblent être présents en moins grand nombreux que chez E1–2.
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Fragment 1 (ponctuations aréolées) |
Fragment 1 (ponctuations aréolées) |
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Fragment 2 (ponctuations aréolées) |
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Aspect de la colle
Exemple de fragment non totalement dissout (en microscopie électronique).
Contaminations secondaires lors de la préparation (voir photos en microscopie)
Les contaminations secondaires peuvent provenir de fibres présentes dans l’air ambiant ou bien encore des vêtements portés par la personne qui fabrique la colle.
Dans l’extrait du fragment analysé, 5 fibres colorées différentes sont trouvées, toutes de très fines laines ou de coton.
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Très fine fibre de laine bleu vif |
Longue fibre, très fine, de laine mauve foncé |
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Fragment de fibre de coton rose |
1 longue fibre de laine rose vif très fine |
Diatomées
Pas de diatomée présente dans l’extrait analysé.
Yves Herbo : Bon, voici la fin des analyses de l'Enveloppe 1 et d'une partie de ses échantillons. Une évidence apparaît déjà au sujet de cette enveloppe 1, c'est que nous avons des peaux entièrement artificielles, à base de végétaux surtout, de poils d'animaux avec des inclusions à l'intérieur de cheveux humains, de laine colorées et de cotons, le tout à l'intérieur de ces "peaux". Pour rappel, il s'agit d'un "corps" de 15-20 cm (plutôt une poupée donc) et d'un crâne plus grand et assez semblable à celui des momies de 50 à 100 cm connues tout au long de cette affaire, bien qu'ayant une structure plus longue. Rien d'Extra-Terrestre donc dans cette partie 1, mais plutôt des fabrications qui, pour l'instant, pourraient tout aussi bien être très anciennes; moyennement anciennes ou modernes selon la suite des analyses et d'autres à venir. La poudre recouvrant en partie ces objets semble être du kaolin (de l'argile blanche donc, connue pour ses diverses propriétés au travers des siècles et encore utilisée de nos jours (le kaolin breton est réputé par exemple), des diatomées se trouvent à l'intérieur des peaux et proviennent de l'eau utilisée pour la colle (colle de poisson probable, connue également depuis au moins l'antiquité), une colle et eau qui peut d'ailleurs fausser toutes datations à priori. Les laines ou coton colorés avec des couleurs vives correspondent très bien tant aux anciennes cultures péruviennes que leurs descendants actuels. La fabrication de poupées comportant de l'argile, des végétaux, des parties d'animaux (poils et ossements) et des tissus travaillés peut nous indiquer une direction à étudier.
Madame Hubrecht a par ailleurs indiqué l'absence de contaminants secondaires "modernes", comme des fibres synthétiques. Ce n'est pas pour cela qu'il n'y en a pas du tout, mais il n'y en avait pas dans les prélèvements. Rappelons ici que le Ministère de la Culture péruvien avait discrédité les momies sur base du rapport médico legal, qui y aurait trouvé du papier et des polyamides. La scientifique explique également que les sections sont anormalement nettes et perpendiculaires à l'axe de la fibre. Certaines sections font 10 microns. Ces sections ne dépassent jamais 200 microns, ce qui est l'épaisseur minimum de la fausse peau, afin de ne jamais "percer" la surface et ainsi empêcher l'humidité de rentrer dans l'objet. Enfin certains endroits de la fausse peau prennent en sandwich des fragments de kératine ou de morceaux organiques divers pour donner à la peau du relief, et sans doute un aspect "reptilien" (certaines momies laissent voir une peau "reptilienne" à certains endroits).
Le nombre de grosses photos et le formatage des commentaires pour internet font qu'une deuxième partie, avec l'enveloppe 2, est nécessaire tant question temps et poids des articles. J'espère pouvoir terminer cette seconde partie avant la Toussaint, accompagnée de deux premières hypothèses sur les possibles origines de ces fabrications ou momies selon les analyses et objets, mais je crains que seules des datations du contexte du lieu de découverte pourra éclairer un jour de façon plus certaine la vérité sur ces objets.
Une information que je ne peux encore vérifier affirmerait qu'une tentative de ponction d'un "oeuf" contenu par une des petites momies (une autre que celle déjà connue) aurait ramené un échantillon d'argent natif. N'ayant pas encore reçu ces analyses, je n'en parlerai pas du tout, ni de cette nouvelle momie.
Quoiqu'il en soit, il apparaît très peu probable que ce travail de fabrication long et fastidieux (correspondant plutôt aux anciennes cultures qu'aux âges modernes) ait été l'oeuvre de huaqueros (pilleurs de tombes) (qui en plus y laisseraient des bijoux et de l'argent éventuellement à l'intérieur !).
tissu de la culture nazca
La partie deux nous permettra peut-être d'avancer sur la vérité sur ces objets, qui, à part leurs crânes, ne surprennent pas tant que ça quand on connaît par exemple la culture Nazca (mais il y en a d'autres), qui montre des centaines de tissus, poteries et sculptures d'humains ou dieux (les nazcans avaient des animaux comme dieux) comportant trois doigts et/ou trois orteils et souvant des yeux aux orbites carrées ou rectangulaires (un code ?)... on sait aussi que, mondialement, beaucoup de religions comportaient des mi-hommes mi-animaux comme dieux...
Des yeux obliques et soulignés, des mains à quatre doigts, des pieds aux trois orteils, Musée Municipal des beaux-Arts F. Félix Amador, mais en Argentine
L'intégralité de ces analyses sont disponibles aux scientifiques (biologistes - chimistes - archéologues spécialisés en momies ou artefacts des Amériques, etc...).
A bientôt pour la partie deux. Ces articles seront traduits en anglais et espagnol par la suite.
Yves Herbo, compilations de données, Sciences-Faits-Histoires, 08-10-2022