Les mystères antiques et même préhistoriques ne datent évidemment pas d'hier, c'est un pléonasme, mais d'avant-hier. Les temps modernes et les possibles trucages divers font douter les plus jeunes de certaines réalités, mais il existe encore, bien que les documents vieillissent et que certains disparaissent même, des archives qui nous montrent certaines découvertes et des images qui remettent en mémoire certains faits. Cette nouvelle rubrique tentera d'en fournir quelques-unes et d'augmenter un peu les données concernant ces réelles découvertes des temps passés (des découvertes faites parfois il y a deux siècles et qui concernent des faits datant de milliers d'années...). Une rubrique qui reviendra de temps en temps selon les données trouvées (si vous avez des archives filmées ou d'images/photos, vous pouvez me contacter !) et disponibles...
Nous commençons par la plus grande statue découverte à ce jour dans toutes les Amériques, digne des géantes égyptiennes. Cette statue représente l'ancien dieu de la pluie des Aztèques, Tlaloc.
Elle pèse environ 152 tonnes et a une hauteur de 7 mètres. Elle a été découverte allongée dans le lit d'une rivière près de la ville de San Miguel/Coatlinchàn, Mexique. En 1964, un exploit technique est réalisé pour pouvoir la déplacer du lieu de sa découverte jusqu'à la capitale Mexico, où elle demeure désormais dans un parc. Il semble que le dieu n'ait pas apprécié son déplacement car un record de pluies torrentielles s'est produit au Mexique le jour de son transport...
Nous retrouvons ensuite des images des découvertes des fameuses têtes géantes des Olmèques. Les Olmèques sont considérés comme avoir créé la toute première civilisation évoluée des Amériques, mais leur apparition subite sur les côtes du Mexique, du côté Atlantique, demeure toujours mystérieuse, ainsi que leurs constructions à la fois sophistiquées et primitives par certains côtés. En fait, l'apogée des Olmèques se situe à priori à l'époque des Phéniciens en méditerranée... et ils construisent des pyramides 2000 ans (datations officielles) avant les égyptiens. Les têtes géantes sont toujours controversées de part leur apparence, qualifiée de "Négroïde" ou de "Mongolienne" selon les chercheurs...
On note aussi que les Olmèques avaient une partie de leur population avec un crâne fortement allongé, et que de nombreuses statuettes et gravures les représentent également. ..
En 1911, Hiram Bingham revendique la découverte de la cité perdue de Machu-Picchu au Pérou. Sa "découverte" est toujours enregistrée comme telle dans les livres d'Histoire et scolaires... mais la réalité est pourtant différente. " Nous nous frayions un chemin à travers la forêt vierge (...). Quand soudain, je me suis retrouvé face aux murs de maisons en ruines construites grâce à un travail de pierres très minutieux qu'avaient fait les Incas ", raconte-t-il dans son livre consacré, en 1948, à sa "découverte" (La Fabuleuse Découverte de la cité perdue des Incas, Pygmalion, réed. 1998). " Alors que j'examinais les grands blocs de la ligne inférieure et calculais qu'ils devaient peser entre 10 et 15 tonnes chacun, je ne pouvais pas en croire mes yeux. Quelqu'un allait-il croire ce que je venais de découvrir ? Heureusement (...), j'avais un bon appareil photo et le soleil brillait ", détaille encore Hiram Bingham. Ses clichés font l'objet, en 1913, d'un numéro entier du National Geographic. Son récit inédit et les photos des ruines impressionnent. Un mythe est né, celui du sanctuaire inca du Machu Picchu ("vieille montagne" en quechua).
Hiram Bingham devant un rocher couvert de pétroglyphes en 1911
A travers ses écrits, Hiram Bingham a, lui, consolidé son image d'explorateur - au point d'avoir inspiré le personnage d'Indiana Jones. Cependant, la figure et les écrits de ce professeur d'histoire sont de plus en plus contestés. On sait désormais par exemple que le Machu Picchu n'a jamais vraiment été une "cité perdue". "En 1911, le site était pleinement intégré au territoire national", affirme l'historienne péruvienne Mariana Mould de Pease.
Dans ses premiers carnets de voyage, M. Bingham avoue avoir suivi la piste que lui avaient donnée des habitants des environs. En 1913, il reconnaît aussi avoir dû "effacer des murs magnifiques la signature de visiteurs péruviens" qu'il avait trouvée dans 23 endroits du site. On sait aujourd'hui qu'il s'agissait du nom d'Agustin Lizarraga, un propriétaire terrien de Cuzco, qui avait visité le sanctuaire en 1902.
" Entre le XVIe et le XIXe siècle, les noms de Huayna Picchu et de Machu Picchu apparaissent clairement dans les registres notariaux ", indique encore l'historien Donato Amado Gonzales, du programme Qhapac Nan de l'Institut national culturel de Cuzco. Au XIXe siècle, plusieurs voyageurs, dont le Français Charles Wiener, mentionnent aussi le Machu Picchu.
A l'époque, plusieurs cartes localisent déjà le site inca. L'Américain Paolo Greer a retrouvé un document élaboré par un ingénieur allemand, indiquant dès 1874 le nom de Machu Picchu. M. Greer a aussi découvert un autre plan datant de la même période, faisant référence à la "Huaca del Inca", une compagnie d'extraction de bois mise en place par un ingénieur allemand, August Berns, à quelques pas du sanctuaire. Pour Paolo Greer, il n'y a aucun doute : M. Berns a eu accès au Machu Picchu et en aurait profité pour piller l'endroit.
Une chose est sûre pour Donato Amado Gonzales, qui se fonde sur les registres d'impôts que touchaient les Espagnols : " En 1595, seules quatre familles vivaient dans le village de Machu Picchu." Pourquoi sont-elles restées ? Les hypothèses se bousculent. Il y a encore beaucoup à étudier, à apprendre et à découvrir. Seuls 20 % du site inca ont jusqu'ici été fouillés...
Cités englouties, données compilées - MAJ 19-08-2014
Dwarka, Inde
Comme on le sait avec de plus en plus de fiabilité et de précisions, l'être humain et ses civilisations ont connu dans le passé des bouleversements souvent catastrophiques, non seulement liés aux migrations de peuples envahissant les autres et guerres de territoires, mais le plus souvent liés aux bouleversements climatiques dus aux périodes glaciaires-interglaciaires et aux éruptions volcaniques, séismes et tsunamis (qui sont souvent des conséquences de précédents événements eux-mêmes). Tous ces bouleversements, souvent méconnus, sont découverts de nos jours et apportent un éclairage nouveau sur des disparitions de civilisations ou même d’ethnies humaines et races animales du passé. Un grand nombre de ces données réapparaissent d'endroits aujourd'hui sous les eaux et nous font comprendre et réaliser l'immensité réelle des territoires ainsi perdus et engloutis, et la probabilité que certains territoires aient bien été habités par des milliers, voir des millions d'individus à certaines périodes. L'un de ces énormes endroit disparu est bel et bien en train d'être redécouvert au nord de l'Europe avec la civilisation du Doggerland et ses probables annexes englouties vers l'Ecosse et la Scandinavie. Mes réflexions me font pour l'instant penser que les anomalies récemment découvertes dans la Mer Baltique (attention, ce dossier a commencé en 2012 !) font bien partie de la même période que cette civilisation du néolithique du Doggerland et qu'il s'agit de territoires et paysages possiblement terraformés par l'homme...
Commençons donc déjà cette compilation de données avec celles déjà présentes sur ce site en ordre dispersées, je me propose de les réunir par océans/mers et par coordonnées des parallèles géographiques classiques (adaptable) - notez bien qu'il s'agit de cités ou ruines englouties par les eaux, mais aussi par la jungle parfois ou les boues volcaniques, les sables et également parfois dans des lacs ou fleuves, il est aussi question de vestiges sur des îles...
Retrouvez l'intégralité de ce dossier mis à jour, composé de liens d'articles documentés avec photos et/ou vidéos et cartes au niveau des PAGES ou via ce lien :
Chine : Découverte d'un peuple " géant " du néolithique
Des archéologues chinois ont découvert les restes squelettiques d'un groupe de personnes exceptionnellement grandes qui vivaient dans la province chinoise du Shandong il y a environ 5 000 ans. Avec des hauteurs de plus de six pieds (1 mètre 83 en moyenne, plus de 1 m 90 pour un exemplaire), ces humains du néolithique étaient de véritables géants pour leurs voisins de l'époque.
Comme indiqué dans Xinhua , une fouille archéologique dans le village de Jiaojia, dans le district de Zhangqiu, près de la ville de Jinan, a déterré 104 maisons, 205 tombes et 20 fosses sacrificielles. De la céramique et divers articles de jade ont également été découverts. Le site néolithique tardif remonte à un moment où la vallée de la rivière Jaune était habitée par la culture Longshan, également connue sous le nom de Black Pottery Culture, qui a prospéré dans la région d'environ 3000 à 1900 avant JC. La fouille archéologique, qui a débuté l'année dernière, est dirigée par l'Université du Shandong.
De manière significative, une analyse des restes squelettiques trouvés sur ce site suggère que cet ancien peuple était très grand en taille - avec de nombreuses personnes mesurant 1 m 80 et plus. Bien que le document n'indique pas combien de corps ont été analysés ou leur répartition par sexe, l'individu le plus élevé, un mâle, a été mesuré à 1 m 92. Pour leurs contemporains voisins, les gens de Longshan sont apparus comme de véritables géants. (Les hommes typiques du néolithique mesurant environ 1 m 65 et les femmes autour de 1 m 50, selon une étude). YH : on remarque tout de même que toutes les études et découvertes archéologiques (y compris cette étude) appuient sur le fait que les hommes encore plus anciens du paléolithique (+16000 ans) étaient en moyenne plus grands (1 m 79 en moyenne) et que l'homme moderne a diminué considérablement de taille jusqu'au 19ème siècle où il a augmenté en taille à nouveau...