Pérou : le site de Wat'a passé au LiDAR avant fouilles
La colonie qui doit être étudiée se trouve dans une zone archéologique connue sous le nom de Wat'a, qui signifie "île" dans la langue autochtone locale, à une altitude d'environ 13 000 pieds. C'est environ 5 000 pieds (1524 mètres) plus haut que le Machu Picchu, considéré comme le couronnement de la civilisation inca. Ce site n'est pas le Wat'a proche de Cuzco, mais un autre, le Wat'a de Huánuco.
L'explorateur du National Geographic, Albert Lin, ainsi que les archéologuesAdan Choqque Arce et Thomas Hardy, ont utilisé une technologie révolutionnaire appelée LiDAR (détection et télémétrie par la lumière) pour révéler l'étendue de cette cité référencée en 2007 dans le dictionnaire Teofilo Laime Ajacopa, Diccionario Bilingüe Iskay simipi yuyayk'ancha, La Paz, 2007 (dictionnaire quechua-espagnol).
Wat'a (en quechua pour "île", orthographe hispanisée: Huata) est un site archéologique au Pérou. Il se situe dans la région de Huánuco, province de Huamalíes, district de Singa, dans la petite communauté de Bella Flores au nord de Singa. Wat'a est situé à une altitude d'environ 3 889 mètres (12 759 pieds) au sommet d'une montagne qui est bordée par les petites rivières Tawlli (Taulli) et Aqu (Aco).
Vue du complexe Wata (Huata) depuis la route qui commence à San José de Paucar - Crédit : Waterloo1883 - Trabajo propio - CC BY-SA 4.0
L’existence de cette zone était connue des chercheurs, mais jusqu’ici ils avaient utilisé des méthodes archéologiques traditionnelles. Les chercheurs ont découvert des traces de tombes, de places de cérémonie, de zones résidentielles et d’un grand mur d'enceinte.
Avec cette enquête LiDAR - la première fois que cette technologie a été utilisée sur le site - les archéologues ont pu révéler de nombreuses caractéristiques inédites. Les archéologues avaient déjà compris que ce site datait de bien avant les Incas, mais que c'était eux qui l'avaient agrandit et érigé en véritable petite ville locale.
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" C'est très difficile d'arriver là-bas ", a déclaré Albert Lin. " Vous êtes à environ 13 000 pieds d'altitude et son paysage est principalement dégagé, car il n'y a pas beaucoup d'arbres dans les environs. Vous pouvez donc faire la cuisine au soleil de haute altitude, sans problème ".
Crédit : NATIONAL GEOGRAPHIC
" Quand vous êtes là-haut, vous avez ces vues grandioses - toutes les montagnes environnantes vraiment magnifiques et le site lui-même, qui surplombe cette montagne, est un point de vue idéal sur toutes les différentes vallées où se dressent les routes d'approvisionnement (YH : on ne peut parler de commerce quand on parle de l'économie inca et pré-inca, puisque ces civilisations n'ont jamais connu de monnaie d'échange et l'on sait aussi que si les Incas ont ainsi étendu leur empire, c'était aussi pour éviter le troc, en annexant les régions productrices de produits désirés...), peut-être même vers le site qui deviendrait un jour Machu Picchu. "
Extrait du film " Les villes perdues avec Albert Lin " National Geographic
Le LiDAR a essentiellement permis à l'équipe de "voir à travers" les épais arbustes et les innombrables cactus qui recouvrent le sommet de la montagne. La technologie utilise des instruments montés sur des aéronefs, en l'occurrence des drones, émettant des impulsions de lumière laser vers le sol des centaines de milliers de fois par seconde. Les données collectées sont ensuite utilisées pour créer des cartes 3D détaillées qui révèlent la topographie du pays et toutes les anciennes caractéristiques artificielles qui ne sont normalement pas visibles.
Parmi ces caractéristiques, l'équipe a été en mesure d'identifier les terrasses Inca caractéristiques, ainsi que les structures circulaires associées aux pré-Incas. YH : En ce qui concerne ces pré-incas, notons que toute la région a été dominée du 13ème siècle jusqu'à la conquête des Incas, à la moitié du 15ème siècle (peu de temps avant l'arrivée des Espagnols donc), par la culture huánuco, aussi nommée yaro, qui a établi le royaume des Huanuco dans la région de Alto Marañon, qui correspond à l’actuel département péruvien de Huánuco.
" D'un coup, on peut supprimer ces arbustes et tout d'un coup, la montagne entière est devenue ce lieu en forme de terrasse, tout comme le Machu Picchu - ces terrasses se déplaçant tout en haut, bien qu'à une plus petite échelle, bien sûr, et avec moins de détails ", a déclaré Lin. " Vous avez l'impression que les pré-Incas et les Incas ... ils ont déplacé des montagnes."
La ville antique est intriguante car, comme sur d’autres sites du Pérou, la cité Inca a été bâtie au-dessus d’une ancienne colonie pré-inca. De plus, les chercheurs disent que ce site était en quelque sorte un modèle pour le Machu Picchu - qui a elle été construite au milieu du XVe siècle.
" Voyez cela comme une évolution de leur chemin vers le Machu Picchu ", a déclaré Lin. " Je pense que c'est un endroit assez inspirant."
Le film " Les villes perdues avec Albert Lin " est diffusé sur National Geographic.
Selon les études de S. Maldonado, l'empire de Yarowilca couvre probablement " de Rapayán (sud d'Ancash) au nord de Pasco et de la rivière Marañón jusqu'aux sommets de la chaîne de montagnes centrale ". Amat Olazabal a déclaré, parlant du principal dieu des yaro :Libiac, en tant que père suprême, représentait la foudre, le tonnerre, la foudre, des tempêtes telles que la grêle (chiri) et des ailes pluvieuses torrentielles qui recréent les prairies. En outre, Libiac a assumé diverses significations mythiques dans chaque ayllu yaro.
Vous pouvez découvrir l'ensemble des images LiDAR et le petit film concernant cette étude sur NewsWeek ou sur National Geographic.
Il n'est pas facile de trouver des photos ou des vidéos de ce site, voici deux vidéos amateurs faites par des habitants locaux qui permettent de voir quelques images du site, bien connu des locaux, mais dont les nouvelles informations topologiques vont permettre de nouvelles fouilles aux endroits adéquats.
Yves Herbo et Traductions, Sciences-Faits-Histoires, 15-11-2019
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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