Sibérie : Deux momies d'une civilisation inconnue près de l'Arctique
Enveloppés dans une sorte de cocon composé de barres de cuivre, de belle fourrure, de tissus et d'écorce de bouleau, les mommies d'un adulte et d'un petit bébé ont été découverts. Ces membres momifiés d'une civilisation inconnue ont été déterrés à partir d'une nécropole de permafrost au bord de l'Arctique. Ces découvertes sur le site de sépultures de Zeleniy Yar près de Salekhard ont le potentiel d'éclaircir les inconnus de l'exploration humaine précoce de l'extrême nord de la Russie...
A cocoon with a mummy of an adult was covered with copper plates head to toe. Picture: Alexander Gusev
Alexander Gusev, chef de l'expédition, chercheur principal du Centre for the Arctic Studies, a déclaré: " Les restes momifiés ont été trouvés l'un à côté de l'autre, enterrés strictement selon une ligne nord-sud, les pieds tournés vers la rivière. Les corps ont été enveloppés dans des cocons d'écorce de bouleau et d'un tissu épais, dont nous en saurons plus après des tests de laboratoire. Le cocon de l'adulte était couvert de la tête aux pieds avec des plaques de cuivre. Le cocon du bébé était recouvert de petits fragments de chaudron en cuivre ".
Localisation de Zeleniy Yar en Russie/Sibérie
Les experts estiment que l'enfant n'avait pas plus de six mois.
What's inside the cocoon? Picture: Alexander Gusev
La longueur du cocon adulte est de 170 centimètres, ce qui signifie que l'humain qui est à l'intérieur - il n'est pas encore connu s'il s'agit d'un homme ou d'une femme - devrait avoir environ 165 cm de hauteur, avec un âge considérable d'environ 1 300 ans estimé (sans analyse pour l'instant).
« Une fois que nous avons réalisé que le cocon de l'adulte était vraiment bien conservé, nous n'avons pas voulu prendre le risque de l'ouvrir sur le site », a déclaré l'anthropologue Yevgenia Svyatova d'Ekaterinbourg.
" Nous l'avons extrait du sol pour le protéger autant que possible. Nous ne connaissons pas le genre de la personne. La seule chose que nous savons avec certitude, c'est que c'était un adulte ".
Les chercheurs du Centre for Arctic Studies et de l'Université nationale de Séoul (Corée du Sud) travaillent sur les découvertes. Les scientifiques sibériens feront des tests de tomographie (IRM) pour déterminer le niveau de conservation du corps. Cela mettra également en évidence tous les artefacts funéraires cachés à l'intérieur des cocons.
Boucles de ceinture, fragments de ceinture, d'un bracelet et des décorations en argent trouvés dans les cocons. Photos: Natalya Fyodorova
Le complexe archéologique a été découvert en 1997 lors des travaux de l'expédition russo-américaine pour le projet "Living Yamal". D'autres tombes sur le site ont inclus des artefacts provenant de la Perse.
Ces dernières découvertes sont encore plus anciennes que les précédentes momies déterrées sur place, en 2015, puisque les datations de celles-ci indiquaient le 12ème ou 13ième siècle. Cette mystérieuse civilisation encore active au moyen-âge comporte apparemment un mélange de peuples divers provenant de la lointaine Perse (Iran actuel), mais aussi des représentants ayant les cheveux blonds ou roux, comme ci-dessous... Mais ils utilisaient à priori toujours très tardivement le cuivre dans les rituels funèbres... :
Une précédente momie aux cheveux roux... la momification naturelle serait due au mélange cuivre/glaces... Pictures: The SIberian Times, Natalya Fyodorova
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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