Un bilan de plusieurs années d’étude au sujet du site de Tall El-Hammam, situé au sud de la vallée du Jourdain, à environ 14 kilomètres au nord-est de la mer Morte, a été exposé récemment lors de la réunion annuelle de l’American Schools of Oriental Research. C'est l’archéologue Steven Collins de la Trinity Southwest University aux États-Unis, qui mène des fouilles des lieux depuis plusieurs années dans le cadre du Tall el-Hammam Excavation Project avec des collègues, qui en est le principal rapporteur. Je parle déjà des recherches de Steven Collins en 2012, voir le lien tout en bas...
Notons que ce site de Tall el-Hammam semble être considéré comme l'une des plus grandes villes antiques de l'âge du bronze au Proche-Orient et que le chercheur suppose qu’il peut correspondre aux villes de Sodome et Gomorrhe de la Bible, à l'instart d'autres villes citées dans cet ancien texte, découvertes au fil du temps. Pour rappel, ces villes sont décrites dans les textes comme des lieux de perdition, qui finissent par attirer la colère divine et qui sont donc détruites en réaction par le soufre et le feu...
Les études locales semblent indiquer un tout autre scénario sur la destruction de ces villes, qui aurait été interprétée d'une façon religieuse par les prêtres :
Lire la suite ci-dessous :
Un violent séisme ou même une violente éruption volcanique a été évoqué par certains érudits, en liaison avec « le soufre et le feu ». Mais aujourd’hui, les archéologues étudiant le site avancent une tout autre hypothèse : la chute et l’explosion d’une météorite comme celle de Chelyabinsk récemment ou encore comme celle à l’origine de la fameuse explosion de la Tunguska en 1908. L’hypothèse est en fait développée depuis un certain temps et c'est le rapport à son sujet qui vient d'être exposé devant un panel de scientifiques.
Les archéologues ont en effet constaté qu’une région d’une vingtaine de kilomètres de diamètre, où se trouvent les ruines de ce qu'ils pensent être Sodome et Gomorrhe, était une plaine fertile occupée pendant au moins 2.500 ans, avant et pendant l’âge du bronze, avant d’être mystérieusement et brusquement désertée il y a 3.700 ans et ce pour plusieurs siècles.
Chronologie du site, la bande noire vers le haut montre une totale absence de l'être humain pendant plusieurs siècle...
Or, les études sur les vestiges de 120 petites colonies de cette région ont livré des signes de chaleur extrême en surface sur des poteries. Certaines preuves laissent penser aussi qu’un brusque apport de saumure, issue de la mer Morte, aurait stérilisé les terres agricoles au même moment.
Tout cela est donc compatible avec l’explosion dans l’atmosphère d’un corps céleste, ne laissant pas de cratère (comme à Chelyabinsk), mais produisant une onde de choc thermique tuant peut-être des dizaines de milliers de personnes et soufflant une partie de l’eau de la mer Morte. Il reste évidemment encore du travail à faire pour confirmer pleinement cette hypothèse, et aussi celle que l'on a bel et bien retrouvé Sodome et Gomorrhe...
Du sable vitrifié découvert à 4km au sud-ouest du site
Le projet d’excavation de Tall el Hammam (TeHEP) est un projet scientifique conjoint du Collège d’archéologie et d’histoire biblique de l’Université Trinity Southwest (Albuquerque, Nouveau-Mexique, États-Unis) et du Collège d’archéologie et d’histoire biblique de l’Université Veritas International University (Santa Ana, Californie, États-Unis). ) et le Département des antiquités du Royaume hachémite de Jordanie.
Plusieurs ossements humains ont été découverts dans une couche de cendres et brisés sous un fort choc. Des poteries vitrifiées prouvent une forte chaleur, ainsi que des briques ayant subi une déflagration et feu.
Le territoire de la cité-État de l'âge du bronze du site s'étend dans les collines à l'est et au sud, vers le nord-est, sur le Wadi Kafrein (Kufrayn) sur plusieurs kilomètres, au nord de sa «frontière» avec le royaume voisin situé à Tall Nimrin, à l'ouest du Jourdain. et au sud-ouest de la mer Morte. Les rois qui régnaient depuis Tall el-Hammam avaient un contact direct avec la quasi-totalité des près de 200 kilomètres carrés de l’acropole occidentale de la haute ville et du centre-ville, où se trouvait le complexe du palais de l’âge de bronze de leur domaine.
Avec son centre géographique et sociopolitique massif, le hammam proprement dit, ce royaume de l’âge du bronze a dominé la vallée du Jourdain méridionale (le disque Jordan, ou Kikkar), voire toute la région pendant près de 1 500 ans, à partir de 3000 ans av JC. A cette époque, le premier système de fortification fut construit autour du périmètre de la ville. Le site avait commencé (au moins) au cours du 4ème millénaire avant notre ère, prospérant pendant au moins mille ans en tant que communauté agricole ouverte (du Chalcolithique au Bronze ancien 1). Mais au début du 3ème millénaire avant notre ère, la paix relative de la région fut bouleversée et les habitants de Tall el-Hammam construisirent un formidable système de défense comprenant un mur de pierre et de briques de brique creuse de 5,2 m d’épaisseur et jusqu’à 15 m de hauteur, pour une distance linéaire de plus de 2,5 km, encerclant la ville. Une large chaussée de terre battue et d'argile suivait le périmètre extérieur du mur. Remplies de tours, de multiples portes et de créneaux (probables), ces défenses étaient pour le moins impressionnantes.
Un grand nombre de couches archéologiques de diverses époques
Des tronçons de digue récemment creusés recoupant la face extérieure du mur d'enceinte EB2 / 3 et une chaussée extérieure révèlent que ce mur et cette rue ont continué d'être utilisés jusqu'à la mise en service d'un nouveau système de fortification encore plus massif, vers le début du Bronze moyen 1 (vers 1950 BCE). Ceci est clairement démontré par le fait que de la surface de la chaussée EBA / IBA jusqu’à la hauteur préservée du mur associé, la zone est recouverte de multiples couches (en fait, des pieux) de remblayage de composition variable, comprenant une base (substrat) pour d'énormes défenses de murailles de ville et de remparts en terre / terre battue MB1 / 2 d'une épaisseur horizontale allant jusqu'à 33 m. Les constructeurs de MBA ont conservé une bonne partie du mur d'enceinte précédent, d'une épaisseur de 6 m, en tant que «fondation» pour la partie la plus lourde de leur rempart / glacis extérieur en pente (leur nouveau mur de ville de 4 m d’épaisseur), puis trois autres murs de stabilisation «intégrés» à la structure essentiellement en terre crue de leur rempart à plusieurs pentes en gradins. Aussi vaste et impressionnant que l'enceinte "originale" de la ville au cours de ses sept siècles d'existence, le système défensif MBA a englouti son prédécesseur dans ses dimensions colossales. La principale porte d'entrée monumentale menant à la ville à travers ces fortifications a été découverte pour la première fois au cours de la saison sept en 2012.
Au sein de ces vastes défenses, les rois de la cité-État de Tall el Hammam ont construit leurs palais, leurs temples et leurs complexes administratifs. Commençant littéralement sur les flancs du Hammam proprement dit et rayonnant sur une distance allant jusqu'à 5 km, de nombreuses villes, villages et hameaux de l'âge du bronze parsemaient un paysage agricole fertile et bien arrosé. Le noyau de la cité, à Tall el-Hammam, a également profité d'au moins deux sources situées à l'intérieur des remparts (une chaude, une douce) et de plusieurs autres à proximité immédiate. Il est évident que l’utilisation des ressources en eau a été une considération essentielle dans l’implantation et le développement de la ville.
Compte tenu de son histoire apparemment longue et stable en tant que cité-État dominante de la région (s’épanouissant même grâce aux changements climatiques catastrophiques qui ont mis fin à l'âge du Bronze Levantin, environ 2500 ans avant notre ère), il est remarquable que Tall el-Hammam et ses voisins ( Nimrin notablement, probablement au centre de la cité au nord immédiat de Hammam), subirent une calamité mettant fin à la civilisation, particulièrement la leur, à la fin de l'âge du bronze moyen. Alors que les villes à l'ouest (Jérusalem, Bethel, Hébron), au nord (Deir'Alla, Pella, Beth Shan) et à l'est (Rabbath-Ammon, Tall al-Umayri, Nebo) continuaient normalement pendant l'âge du bronze. En fait, à partir du moment de leur destruction à la fin de MB2, les sites de l’est du disque Jordan sont restés inoccupés pendant cinq à sept cents ans...
Un lien possible avec la civilisation minoenne a été trouvé sur place
Notons que les chercheurs Alan Bond et Mark Hempsell ont également avancé leur théorie de la destruction des deux villes bibliques après la découverte en 2008 d'une tablette d'argile semblant décrire l'impact d'un astéroïde il y a 5 000 ans :
Une explosion aérienne de la taille de la Tunguska a détruit Tall el-Hammam
Crédit : Université de Californie - Santa Barbara
À l'âge du bronze moyen (il y a environ 3 600 ans ou environ 1650 avant notre ère), la ville de Tall el-Hammam était en expansion. Située sur les hauteurs du sud de la vallée du Jourdain, au nord-est de la mer Morte, la colonie était devenue en son temps la plus grande ville de l'âge du bronze occupée en permanence dans le sud du Levant, ayant abrité la civilisation primitive pendant quelques milliers d'années. À cette époque, elle était 10 fois plus grande que Jérusalem et 5 fois plus grande que Jéricho.
" C'est un domaine incroyablement important sur le plan culturel ", a déclaré James Kennett, professeur émérite de sciences de la terre à l'UC Santa Barbara. " Une grande partie de l'endroit où la complexité culturelle précoce des humains s'est développée se situe dans ce domaine général."
Site de prédilection des archéologues et des spécialistes de la Bible, le monticule abrite des preuves de la culture depuis le Chalcolithique, ou l'âge du cuivre, toutes compactées en couches alors que la colonie hautement stratégique a été construite, détruite et reconstruite au fil des millénaires.
Mais il y a un intervalle de 1,5 mètre dans la strate de l'âge du bronze moyen II qui a suscité l'intérêt de certains chercheurs pour ses matériaux "très inhabituels". En plus des débris que l'on pourrait attendre de la destruction par la guerre et les tremblements de terre, ils ont trouvé des éclats de poterie avec des surfaces extérieures fondues dans du verre, de la brique de boue « bouillonnée » et des matériaux de construction partiellement fondus, toutes les indications d'un événement à température anormalement élevée, beaucoup plus chaud que tout la technologie de l'époque pouvait produire. " Nous avons vu des preuves de températures supérieures à 2 000 degrés Celsius ", a déclaré Kennett, dont le groupe de recherche à l'époque avait plaidé en faveur d'une ancienne explosion cosmique il y a environ 12 800 ans qui a déclenché des incendies généralisés, des changements climatiques et des extinctions animales. Les matériaux carbonisés et fondus à Tall el-Hammam semblaient familiers, et un groupe de chercheurs comprenant le scientifique de l'impact Allen West et Kennett ont rejoint l'effort de recherche du bibliste Philip J. Silvia de l'Université Trinity Southwest pour déterminer ce qui s'est passé dans cette ville il y a 3 650 ans environ.
Localisation de Tall el-Hammam. ( a ) Photo du sud du Levant, vue vers le nord, montrant la mer Morte, l'emplacement du site (TeH) et les pays voisins. La faille de la mer Morte, la ligne de faille marquant la limite d'une plaque tectonique majeure, traverse la région. Source de l'image de base : NASA, navette spatiale. « La péninsule du Sinaï et la faille de la mer Morte ». Photo : sts109-708-024, prise le 16/12/2009. Du Centre de données scientifiques atmosphériques du Langley Research Center de la NASA (nasa.gov/topics/earth/features/astronauts_eyes/sts109-708-024.html). Modifié par les auteurs à l'aide d'Adobe Photoshop CC2014 (adobe.com/products/photoshop.html). ( b ) Vue orientée ouest-sud-ouest de la hauteur supérieure montrant les emplacements du palais et du temple derrière la courbe de la hauteur supérieure. La mer Morte est en arrière-plan à gauche.
Le Ghor moyen près de Tall el-Hammam abritait une grande population humaine. Au cours de l'occupation maximale de la zone MBA, au moins environ 50 000 personnes occupaient trois grandes villes, ainsi que des villes satellites, des villages et des hameaux répartis sur environ 400 km 2 de l'est du Kikkar.
Le premier établissement humain important dans la région de Middle Ghor était Tuleilat Ghassul près du coin nord-est de la mer Morte à ~ 5 km de TeH, initialement établi pendant la période néolithique tardive (> 6600 cal BP). À la période chalcolithique (~ 6600-5500 cal BP), les habitants avaient développé des compétences considérables en tant que fabricants de poterie, et au début de l'âge du bronze, le Ghor moyen était largement colonisé avec plus de 100 sites distincts.
Les trois plus grandes agglomérations de cette région étaient Tall el-Hammam (Sodome ?), Tall Nimrin (Gomorrhe ?) et Jericho (alias Tell Es-Sultan), des ancres urbaines de trois groupes de cités-États, chacune entourée de nombreuses villes et villages satellites plus petits.
Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Scientific Reports, le 21-09-2021, constituant une vérification et confirmation des études précédentes, dont celle de 2018 ci-dessus.
" Il y a des preuves d'une grande explosion cosmique, près de cette ville appelée Tall el-Hammam ", a déclaré Kennett à propos d'une explosion similaire à l'événement de Tunguska, une explosion aérienne d'environ 12 mégatonnes qui s'est produite en 1908, lorsqu'un météore de 56 à 60 mètres a percé l'atmosphère terrestre au-dessus de la taïga de Sibérie orientale.
Le choc de l'explosion sur Tall el-Hammam a suffi à raser la ville, aplatissant le palais, les murs d'enceinte et les structures en briques crues, selon le rapport. La distribution des os indiquait " une désarticulation extrême et une fragmentation squelettique chez les humains à proximité ".
Pour Kennett, une preuve supplémentaire de l'explosion a été trouvée en effectuant de nombreux types d'analyses sur le sol et les sédiments de la couche critique. De minuscules sphérules riches en fer et en silice sont apparues dans leur analyse, tout comme les métaux fondus.
" Je pense que l'une des principales découvertes est le quartz choqué. Ce sont des grains de sable contenant des fissures qui ne se forment que sous très haute pression ", a déclaré Kennett à propos de l'une des nombreuses preuves qui indiquent une grande explosion aérienne près de Tall el-Hammam. " Le quartz de cette couche a été choqué, et cela signifie qu'il y avait des pressions incroyables impliquées pour choquer les cristaux de quartz - le quartz est l'un des minéraux les plus durs ; il est très difficile à choquer."
L'explosion aérienne, selon l'article, peut également expliquer les " concentrations anormalement élevées de sel " trouvées dans la couche de destruction - une moyenne de 4 % dans les sédiments et jusqu'à 25 % dans certains échantillons.
" Le sel a été projeté en raison des pressions d'impact élevées ", a déclaré Kennett à propos du météore qui s'est probablement fragmenté au contact de l'atmosphère terrestre. " Et il se peut que l'impact ait partiellement touché la mer Morte, qui est riche en sel." Les rives locales de la mer Morte sont également riches en sel, de sorte que l'impact peut avoir redistribué ces cristaux de sel au loin - pas seulement à Tall el-Hammam (supposé par certains être Sodome), mais aussi à proximité de Tell es-Sultan (proposé comme le Jéricho biblique, qui a également subit une destruction violente en même temps) et Tall-Nimrin (également détruit ensuite - possiblement Gomorrhe).
Le sol à haute salinité aurait pu être responsable de la soi-disant « brèche de l'âge du bronze tardif », selon les chercheurs, dans laquelle les villes de la basse vallée du Jourdain ont été abandonnées, faisant passer la population de dizaines de milliers à peut-être quelques centaines de nomades. Rien ne pouvait pousser dans ces terres autrefois fertiles, obligeant les gens à quitter la région pendant des siècles. Les preuves de la réinstallation de Tall el-Hammam et des communautés voisines apparaissent à nouveau à l'âge du fer, environ 600 ans après la dévastation soudaine des villes à l'âge du bronze.
Du feu et du soufre
Tall el-Hamman a fait l'objet d'un débat en cours sur la question de savoir si cela pourrait être la ville biblique de Sodome, l'une des deux villes de l'Ancien Testament, la Genèse, qui ont été détruites par Dieu à cause de la méchanceté (et corruption) apparue chez leurs habitants. Un habitant, Lot, est sauvé par deux anges qui lui demandent de ne pas regarder en arrière lorsqu'ils s'enfuient. La femme de Lot, cependant, s'attarde et est transformée en statue de sel. Pendant ce temps, le feu et le soufre tombaient du ciel ; plusieurs villes ont été détruites; une épaisse fumée s'élevait des feux; les habitants de la ville ont été tués et les cultures de la région ont été détruites dans ce qui ressemble à un témoignage oculaire d'un événement d'impact cosmique. C'est une connexion satisfaisante à établir.
" Toutes les observations énoncées dans la Genèse sont cohérentes avec une explosion aérienne cosmique ", a déclaré Kennett, " mais il n'y a aucune preuve scientifique que cette ville détruite est bien la Sodome de l'Ancien Testament " (YH : aucun panneau indicateur n'a été trouvé en effet ^^). Cependant, ont déclaré les chercheurs, la catastrophe aurait pu générer une tradition orale qui aurait pu servir d'inspiration pour le récit écrit du livre de la Genèse, ainsi que le récit biblique de l'incendie de Jéricho dans le livre de Josué de l'Ancien Testament.
Le résumé de la publication scientifique :
" Nous présentons des preuves que vers environ 1650 av. notre ère, l'explosion aérienne proposée était plus importante que l'explosion de 1908 au-dessus de Tunguska, en Russie, où un bolide d'environ 50 m de large a explosé avec environ 1000 fois plus d'énergie que la bombe atomique d'Hiroshima. Une couche de destruction riche en carbone et en cendres d'environ 1,5 m d'épaisseur à l'échelle de la ville contient des concentrations maximales de quartz choqué (~ 5 à 10 GPa); poterie et briques de boue fondues; carbone de type diamant; suie; des sphérules riches en Fe et Si ; CaCO3 sphérules de plâtre fondu; et du platine, de l'iridium, du nickel, de l'or, de l'argent, du zircon, de la chromite et du quartz fondus. Les expériences de chauffage indiquent des températures supérieures à 2000 °C. Au milieu de la dévastation du côté de la ville, l'explosion a détruit plus de 12 m du complexe du palais de 4 à 5 étages et l'énorme rempart de briques crues de 4 m d'épaisseur, tout en provoquant une désarticulation extrême et une fragmentation du squelette chez les humains à proximité. Un afflux de sel lié aux explosions aériennes (~ 4 % en poids) a produit une hypersalinité, inhibé l'agriculture et causé un abandon d'environ 300 à 600 ans d'environ 120 établissements régionaux dans un rayon de plus de 25 km. Tall el-Hammam est peut-être la deuxième ville/ville la plus ancienne détruite par une explosion/un impact cosmique, après Abu Hureyra, en Syrie, et peut-être le premier site avec une tradition orale écrite (la Genèse)."
" La hauteur supérieure de TeH avait des fondations massives de mur de la ville d'environ 4 m d'épaisseur soutenant des remparts autoportants en briques crues, des bâtiments en briques crues à plusieurs étages comprenant un complexe de palais (Fig. 2 a) et une porte monumentale. Aujourd'hui, il ne reste presque plus de briques crues sur les fondations en pierre MB II, à l'exception d'une douzaine de cours en briques crues qui subsistent du côté nord-est de la hauteur supérieure de 33 m, où aucune superstructure en briques crues MB II ne dépasse 12-15 cours. Tous les murs sont apparemment cisaillés presque au niveau des sommets des fondations des murs de la haute ville, dont beaucoup ont plusieurs cours de briques crues survivants. Cela inclut le complexe de palais massif qui avait autrefois des murs allant de 1,0 à 2,2 m d'épaisseur et s'élevant probablement à environ 11-15 m de hauteur."
Nivellement catastrophique du palais de TeH. ( a ) Reconstruction fondée sur des preuves d'artiste du palais de 4 à 5 étages qui mesurait ~ 52 m de long et 27 m de large avant sa destruction. ( b ) Reconstruction fondée sur des preuves par l'artiste du site du palais sur la partie supérieure, ainsi que des fouilles modernes. "MB II" marque le sommet des décombres du bronze moyen de 1650 avant notre ère. A noter que le terrain autour de l'excavation est essentiellement plat, contrairement à la vue en panneau ' a '. À l'origine, certaines parties du palais de 4 étages mesuraient ~ 12 + m de haut, mais par la suite, il ne reste que quelques cours de briques crues sur des fondations en pierre, étiquetées comme « restes de mur ». Une partie de la fondation du mur massif autour du palais se trouve en bas. Les débris entre les murs cisaillés ont été enlevés par excavation. Une comparaison de panneau 'a ' au panneau ' b ' montre que des millions de briques de boue des parties supérieures du palais et d'autres bâtiments manquent.
En plus du rempart extérieur entourant la ville basse, un formidable système défensif de remparts et de murs de la haute ville protégeait le palais de l'Acropole sur trois côtés, et un mur de 2,2 m d'épaisseur séparait la plate-forme surélevée du palais du reste de la partie supérieure. ville. Le rempart lui-même, construit à partir de millions de briques de boue, mesurait jusqu'à environ 30 m d'épaisseur à la base et environ 7 à 8 m d'épaisseur au sommet, suffisamment larges pour les patrouilles militaires. Un mur défensif en briques crues de 4 m d'épaisseur sur des fondations en pierre avec des tours bordait le bord extérieur au sommet du rempart, s'élevant à plus de 33 m au-dessus de la ville basse.
Le complexe de palais de ~ 4 à 5 étages (~ 52 m × ~ 27 m), avec des superstructures massives en briques crues séchées au soleil (Fig. 2 a), s'étend à ~ 11-15 m au-dessus du sommet du rempart d'enceinte . Les fouilles du palais révèlent que la plupart des murs du premier étage et tous les étages supérieurs du palais MB II sont manquants, sans aucune preuve de murs effondrés sur tout le haut. Il n'y a presque pas de briques de boue entières visibles nulle part, et à la place, de petits fragments de briques sont éparpillés au hasard comme remplissage dans la matrice de destruction de 1,5 m d'épaisseur. Il semble que la plupart des briques ont été pulvérisées et soufflés hors du site au nord -est (fig. 2 b, 3 ; Informations complémentaires, Fig. S1 ).
Destruction du palais à plusieurs étages. Photo montrant les décombres désordonnés d'un palais de quatre étages au sommet du premier étage. Les restes de débris des étages supérieurs sont étiquetés comme suit. #1 représente les briques de boue brisées et les débris des murs supérieurs brisés. #2 et #3 sont des vides et des couches formées lorsque des textiles piégés (tapis et tapisseries) brûlent, ne laissant que des cendres fibreuses et du carbone. « Blow-over » (en bleu) est composé de dépôts stratifiés soufflés par le vent qui ont scellé la structure en ruine pendant environ 3 600 ans, à partir du moment de la destruction. #4 marque des fragments de plâtre de calcaire blanc (CaCO 3 ) mélangés à des sphérules de carbonate provenant des murs et du plafond du palais. Le bâton d'échelle a des marques de 10 cm.
(...) En résumé, les quelques briques de boue restantes provenant de sections de murs désintégrés sont pour la plupart pulvérisées, rarement retrouvées intactes et parfois rougies par le feu. Sur toute la hauteur supérieure et inférieure, la matrice de destruction terminale MB II ne montre aucun signe d'érosion naturelle par le vent ou l'eau, ce qui signifie que les briques de boue manquantes ne se sont pas érodées au fil du temps. Cela signifie que des millions de briques de boue sont manquantes (Fig. 2 b). Ici, nous enquêtons sur ce qui leur est arrivé. (...)
"Après onze saisons de fouilles, les fouilleurs du site ont conclu de manière indépendante que des preuves indiquaient un impact cosmique possible. Ils ont contacté notre groupe d'experts externes de multiples disciplines liées aux impacts et autres pour étudier les mécanismes de formation potentiels de la suite inhabituelle de preuves à haute température, qui nécessitaient une explication." (...)
(...) Plusieurs couches de brûlure post-MBA ont été trouvées sur la partie supérieure de plusieurs mètres au-dessus de la couche de brûlure MB II et datées de 300 ans plus jeune à ~ 1400 avant notre ère pendant l'âge du bronze tardif II (Fig. 6 ). De plus, il y a deux couches de destruction liées au tremblement de terre enfouies sous la couche de destruction MB II ; l'un date de ~ 3300 avant notre ère pendant l'âge du bronze précoce et l'autre de ~ 2100 avant notre ère pendant l'âge du bronze intermédiaire. Cependant, les strates marquant ces autres événements n'affichent pas l'ampleur de la destruction ou ne contiennent aucun des matériaux fondus trouvés dans la couche de brûlure MB II. (...)
(...) Nous avons examiné si TeH avait été brûlé et détruit par une action militaire en ~ 1650 avant notre ère, plutôt que par un impact cosmique. Les preuves de la destruction par la guerre sont déduites de la présence d'artefacts de guerre, tels que des pointes de flèches, des pointes de lance et des pierres de fronde. Cependant, dans la matrice MB II à TeH, aucune pointe de flèche ou pierre de fronde n'a été découverte. De plus, au cours de ses ~ 2850 années d'occupation à TeH, il n'y a aucune preuve d'activité militaire associée à la destruction ou à l'incendie à l'échelle de la ville à aucun moment, bien qu'il existe des preuves de deux épisodes d'incendie dus à des tremblements de terre. En revanche, dans les strates de l'âge du fer datant d'environ 1350 avant notre ère, environ 300 ans après l'événement de destruction MB II, la présence de nombreuses pierres de fronde suggère une action militaire. En outre, la ville de l'âge du fer II sur la partie supérieure a été détruite par la conquête militaire à la fin du IXe siècle avant notre ère. Ainsi, une action militaire a été détectée à TeH mais pas dans la couche de destruction 1650-BCE. Dans chaque cas de destruction militaire, il n'y a pas d'exemples de poterie fondue ou de brique crue.
Suivent les descriptions, photos et tableaux des divers éléments découverts lors des fouilles, ainsi qu'un tableau de datations, le tout apportant autant de preuves certaines d'un impact cosmique sur ce grand site, entre 1680 et 1630 Avant JC.
Sources : Ted E. Bunch et al, Une explosion aérienne de la taille de Tunguska a détruit Tall el-Hammam, une ville de l'âge du bronze moyen dans la vallée du Jourdain près de la mer Morte, Rapports scientifiques (2021). DOI : 10.1038/s41598-021-97778-3
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
Questions / Réponses
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Commentaires
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gérard
Le 13/01/2020
Billy Meier a donné une partie de la solution dans le contact 215 :
http://www.futureofmankind.co.uk/Billy_Meier/Contact_Report_215
Billy
Aha. And since we’re already talking about down there: what was up with Sodom and Gomorrah; what actually happened there – how were these two cities destroyed?
Quetzal
117. Several factors are to be mentioned:
118. On the one hand, a meteorite fell to the Earth and exploded high over the area of the two cities, which would now actually be designated as larger villages.
119. This led to devastating destructions of both cities, triggering a massive earthquake, by which the earth was torn open – like in Petra – and by underground volcanic activity, small and larger chunks of sulfur were flung high and across the country, which also naturally caused much disaster, and by this – as also by the exploding meteorite – many people were killed.
120. The remaining part of the total destruction was caused by the megalomaniac and crazy God of the Hebrews, an extraterrestrial who had his headquarters deep under the pyramid of Giza.
121. His punishment for the disobedience of the population of Sodom and Gomorrah against his commands was that he let two small atom bombs ignite over the two cities, which finally leveled everything to the ground, killing all humans and animals.
yveshLe 14/01/2020
Voilà la traduction de votre texte pour les francophones : " Aha. Et puisque nous parlons déjà là-bas: ce qui se passait avec Sodome et Gomorrhe; que s'est-il réellement passé - comment ces deux villes ont-elles été détruites? Quetzal 117. Plusieurs facteurs doivent être mentionnés: 118. D'une part, une météorite est tombée sur la Terre et a explosé au-dessus de la zone des deux villes, qui seraient désormais désignées comme de plus grands villages. 119. Cela a conduit à des destructions dévastatrices des deux villes, déclenchant un tremblement de terre massif, par lequel la terre a été déchirée - comme à Pétra - et par l'activité volcanique souterraine, de petits et plus gros morceaux de soufre ont été projetés haut et à travers le pays, ce qui a également naturellement causé beaucoup de désastres, et par cela - comme aussi par l'explosion de météorite - de nombreuses personnes ont été tuées. 120. La partie restante de la destruction totale a été causée par le dieu mégalomane et fou des Hébreux, un extraterrestre qui avait son quartier général au fond de la pyramide de Gizeh. 121. Sa punition pour la désobéissance de la population de Sodome et de Gomorrhe contre ses ordres était qu'il a laissé deux petites bombes atomiques s'enflammer au-dessus des deux villes, qui ont finalement tout nivelé au sol, tuant tous les humains et les animaux."
Je connais l'histoire du contacté Billy Meier, mais, en tant qu'auteur de SF, je me dois de ne pas perdre de vue que les visions ou perceptions, prospections des futurs possibles (et qui se réalisent dans nombre de cas) et des passés possibles peuvent aussi ou non ouvrir des fenêtres vers le futur d'autres Terres parallèles par exemple (théorie scientifique reconnue)... donc certaines de perceptions (y compris de contactés), ne concernent pas obligatoirement notre monde à nous...
2
Cleeem
Le 17/03/2019
Bonjour ! Merci pour cet article :-) ^^
Ce qui est arrivé à ces villes est indiqué dans le livre :
Témoignage d’une rencontre avec des extraterrestres
Auteur : Roseline Pallascio
Dans le même genre, il est arrivé la même chose dans la zone de Gobi devenue un désert, indiqué dans le livre :
Récit d'un voyageur de l'Astral
Auteur : Daniel MEUROIS
Dans les 2 cas, les auteurs parlent de rayons de vaisseaux extraterrestres qui viennent nettoyer une zone géographique.