Un observatoire astronomique (et calendrier) maya découvert - 05/2012 - up 06/2015
NEW YORK (AP-05-2012) - Des archéologues ont trouvé une petite salle dans des ruines mayas où les scribes royaux ont apparemment utilisé les murs comme un tableau noir pour entretenir des disques astronomiques et un calendrier complexe de leur société il y a environ 1.200 ans. (années 800 après J.C environ (estimations de leur abandon probable, pas de leur naissance))
Les murs montrent les tables astronomiques les plus anciennes connues des Mayas. Les scientifiques savaient déjà qu'ils devaient avoir gardé de tels disques de ces périodes-là, mais jusqu'ici les exemples connus les plus anciens étaient datés d'environ 600 ans plus tard (environ 1400 après JC (des datations remises en question)).
Les disques astronomiques étaient primordiaux pour le calendrier maya, qui a obtenu une certaine attention récemment en raison des avertissements du jour du Jugement dernier qu'il prévoit pour la "fin du monde" de décembre 2012 (interprétations et traductions uniquement occidentales !). Les experts disent qu'il ne fait aucunement une telle prévision. La nouvelle découverte fournit un peu d'aide : Les calculs incluent une période plus longue que 6.000 ans qui pourrait se prolonger bien au-delà de 2012.
« Pourquoi ils partiraient de ces nombres si le monde va se terminer cette année ? » observe Anthony Aveni de l'université de Colgate à Hamilton, N.Y., un expert en astronomie maya. « Vous pourriez dire qu'un nombre aussi grand suggère au moins que le temps va jusque là. »
Aveni, avec William Saturno de l'université de Boston et d'autres, rapportent la découverte dans l'édition de vendredi du journal Science.
La salle, un peu plus grande que 6 pieds carrés (1,80m) (1), fait partie d'un grand complexe de ruines mayas dans la forêt tropicale de Xultun au Guatemala du nord-est. Les murs contiennent également des portraits d'un roi assis et de quelques autres personnages, mais il est clair que ceux-ci n'aient aucune connexion avec les écritures astronomiques, ont-dit les scientifiques.
Un mur contient un calendrier basé sur les phases de la Lune, couvrant environ 13 ans. Les chercheurs ont dit "qu'ils pensent" qu'il pourrait avoir été employé pour décrire quelque divinité en surveillant la Lune à des moments particuliers.
Aveni a dit qu'elle permettrait à des scribes de prévoir l'aspect d'une pleine année de la Lune à l'avance, par exemple. Une telle tenue d'archives était primordiale à l'astrologie et aux rituels mayas, et peut-être était-elle employée pour conseiller le roi sur le moment où aller à la guerre ou si les cultures seraient bonnes cette année, a-t-il dit.
« Ce que vous avez ici est de l'astronomie conduite par la religion, » insiste-t-il (en omettant le peut-être).
Sur un mur adjacent se trouvent des nombres indiquant quatre périodes d'approximativement 935 à 6.700 ans. Il n'est pas clair de savoir ce qu'elles représentent, mais peut-être que les scribes faisaient des calculs avec les observations combinées des événements astronomiques importants comme les mouvements de Mars, Vénus et de la Lune, ont dit les chercheurs.
Pourquoi s'embêtaient-ils à faire cela ? Peut-être que les scribes étaient des « connaisseurs… (geeks) qui ont obtenu juste leur notoriété en faisant ces genres de computations et de calculs, et les ont probablement faits bien au-delà des besoins de leur société ordinaire, » a suggéré Aveni.
Les experts non impliqués dans la découverte ont dit que c'était une avancée significative.
« C'est vraiment une surprise merveilleuse, » a dit Simon Martin, co-conservateurs d'une exposition d'objets au sujet du calendrier maya au musée de l'Université de Pennsylvanie de l'archéologie et de l'anthropologie.
Tandis que les résultats du travail des scribes étaient connus par des gravures sur des monuments, « nous n'avions jamais vraiment pu identifier une aire de travail, ou comment ils se sont communiqués réellement les choses, » a dit Martin.
Les travaux récents donnent l'analyse de ça, dit-il, et le fait que la salle ait eu un toit en pierre auparavant, confirme des indications précédentes qui soutiennent que les scribes ont bénéficié ainsi d'une position sociale élevée.
« C'est une découverte très importante. Nous découvrons seulement un aperçu d'elle » a dit John B. Carlson, directeur du centre pour l'Archeoastronomie de College Park, Md, dans le document publié.
« C'est un début intrigant pour cette découverte. »
Le journal Science : http://www.sciencemag.org
Malcolm Ritter traduit by Yves Herbo
(1) YH : Attention de pas confondre carré et cube. Par une mauvais postulat, on peut considérer que 6 pieds carrés, c'est un carré de 6 pieds dans chaque sens. Mais cette affirmation peut être vicieuse : un carré de 6 pieds de côté contient 36 pieds carrés. 6 pieds carrés, c'est donc d'abord un parallélogramme de 6 pieds de longueur sur 1 pied de hauteur, puis de 3 pieds de long sur 2 pieds de haut, etc... , de même pour les mesures cubiques...
MAJ : Ces découvertes amènent des reflexions nouvelles : situons-nous dans le contexte de l'époque :
1) Les archéologues estiment que ces ruines datent de 850 après J.C. environ. S'agit-il de leur date de destruction ou d'abandon (comme c'est souvent le cas dans les datations) ? Pas de traces d'analyses pour l'instant concernant les datations estimées. Et d'ailleurs, ces murs sont-ils datables en eux-mêmes (leur construction) ou les quelques éléments organiques qui les recouvrent éventuellement (peintures, teintures...) ? Comment être sûr que les gravures n'ont pas été faites bien après la construction, ou au contraire si ces gravures n'ont pas été faites auparavant, sur des pierres avant édification des bâtiments... ?
2) les quatre périodes, dans l'ordre de la découverte, s'établissent ainsi : 3276 ans, 936 ans, 6700 ans et 4836 ans (approximativement, en prenant 365 jours terrestres par an). Même en prenant bonne la datation de 850 après J.C. pour les gravures, où se situe le présent dans ces quatre cycles observés par les Mayas (en sachant qu'ils se situent dans le dernier cycle eux-mêmes, donc plus dans celui de 6700 ans !) ? (idem, affirmer que ce sont les scribes les principaux découvreurs et calculateurs de ces données me paraît objectif : ce n'est pas parce qu'ils savaient écrire et transcrire les données qu'ils en étaient les instigateurs originaux : ça me paraît être plus les prérogatives des prêtres et assimilés. Je pense personnellement que ce sont les prêtres qui avaient les lunettes astronomiques et qu'ils apportaient leurs observations aux scribes pour transcriptions. Seuls ces derniers (avec les prêtres et le roi (peut-être pas toujours suivant le roi)) connaissaient le sens de ces symboles, ce qui assurait leur respect et notoriété, sans être éloignés du peuple qui se contentait des données liées aux cultures et à la météo et à diviniser le tout...
3) Si nous faisons le total de ces 4 périodes gravées dans la pierre il y a 1200 ans minimum, ça fait environ 15.748 années au total : s'agit-il de la date présumée de la création du Temps pour les Mayas (pour résumer), de la date de l'arrivée de leurs ancêtres sur ce continent ? De la date d'arrivée des dieux mentionnées dans leurs légendes ? De tout simplement celle de l'invention du calendrier ? avec évidemment celle de la fin des Temps comme limite... à moins que les quatre cycles ne reprennent... Cette découverte va-t-elle éclaircir cette notion justement mentionnée comme "pas clair de savoir ce qu'elles représentent", car justement, toute la question est presque là : où se situaient les mayas dans ces quatre cycles au moment où ils l'ont gravé (et où le pointent-ils pour une référence fixe calendaire ?) et donc, où se situe notre propre présent dans ces quatre cycles... ?
4) Regardons ce qu'en pensent d'autres chercheurs :
Nos connaissances scientifiques actuelles nous permettent de mieux appréhender l'histoire de la Terre. Il est intéressant de comparer ce qui est considéré comme une légende et les différents signaux d'alarme que nous lancent notre planète.
Nous savons que le calendrier était si important aux yeux de la civilisation Maya que sur chaque stèle gravée et sur chacune de leurs œuvres, ils ont laissé des inscriptions hiéroglyphiques complexes. Ces inscriptions mentionnent des dates détaillées et précises.
Calendrier maya et planète Vénus
Il est aujourd’hui établi que le point de départ de ce calendrier, le jour « zéro » du Compte long Maya, correspond au 13 août 3 114 avant notre ère. (il y a donc plus de 5100 ans...)
C’est à cette date que la planète Vénus était apparue pour la première fois au-dessus de l’horizon terrestre, marquant la naissance du cosmos actuel.
Ce compte long n’a pas seulement trait au cycle régulier de Vénus autour de la Terre, qui dure en moyenne 584 jours, mais aussi à son cycle complet par rapport à la rotation de l’axe de la Terre, un cycle qui se compte en millions d’années.
Les Mayas se préoccupaient beaucoup des infimes variations qui créent un décalage entre le plan de rotation de Vénus et l’axe de rotation de la Terre elle-même.
Toutes les dates de leur calendrier font référence au « Grand cycle de Vénus ».
Le manuscrit Maya désigné sous le nom de codex Cospi montre différents aspects de Vénus. Ainsi, avec les cycles de Vénus, les Mayas pensaient pouvoir prédire ce qui arriverait à chaque « mort » de Vénus.
Les cinq soleils
Mayas et Aztèques pensaient que le monde avait été créé et détruit plusieurs fois. Ils croyaient qu’ils habitaient le cinquième monde ou « cinquième soleil », qui est aussi le nôtre.
En résumé, voici les cinq soleils et l’interprétation que l’on peut en faire mais qui reste subjective :
Le premier monde avait été détruit par l’eau, allusion à une spectaculaire montée du niveau des océans. ("déluge" ou fonte des glaces de la fin de l'ère glaciaire ?)
Le deuxième monde avait été détruit par un grand vent qui s’abattit sur la Terre et détruisit tout. L’image est plus confuse. Ca peut être une allusion à des éruptions volcaniques qui auraient provoqué d’immenses nuages toxiques. Mais, ça peut également faire référence à des bouleversements climatiques ayant entraîné des tornades, cyclones ou autres.
Le troisième monde avait été détruit par le feu du ciel, allusion peut-être à une météorite ou des éruptions volcaniques (pierres retombantes).
Le quatrième monde avait été détruit par un déluge de sang et de feu. Là encore, on retrouve le symbole lié aux séismes, éruptions volcaniques et à un cataclysme planétaire du à la tectonique des plaques.
Le cinquième monde sera détruit car la Terre se mettra en mouvement et nous périrons tous. Cette "fin du monde" est "prévue pour le 21 décembre 2012", juste avant le coucher du soleil à l’heure de l’Amérique centrale. (ici les spéculations se basaient sur une modification de l'axe de rotation de la planète ou d'une inversion magnétique)
Il n'existe pas que 5 cycles dans ce calendrier ce qui doit nous rassurer. De nombreuses autres dates sont mentionnées. Les Mayas nous parlent bien de cycles et non d'apocalypse et encore moins de fin du monde.
Nos découvertes scientifiques
Grâce aux calculs astronomiques assistés par ordinateur, on sait que juste avant le coucher du soleil le 21 décembre 2012, Vénus disparaîtra sous l’horizon occidental tandis qu’à l’est, les Pléiades s’élèveront au-dessus de l’horizon.
Symboliquement, on assistera à la mort de Vénus et à la naissance des Pléiades. Dans la conception Maya, le Grand Cycle temporel actuel, gouverné par Vénus, prendra fin. Toute la question est de savoir si à la fin de chaque cycle, un nouveau monde doit recommencer ou non.
Toute cette conception peut paraître fantaisiste. Cependant, je n’ai pu m’empêcher de la comparer avec nos connaissances actuelles sur l’histoire de la Terre.
Des paléobiologistes ont découvert des traces fossiles qui indiquent que « la vie semble avoir été inscrite, gommée et réécrite quatre ou cinq fois, depuis le Cambrien ». Ce qu’ils ont constaté, c’est qu’à différentes époques de l’histoire, la vie s’est développée pour être ensuite presque instantanément gommée. A chaque cycle, il s’en est suivi une période où la Terre a été dépourvue de (presque) toute vie pendant des millions d’années. (YH : on note que, récemment, de telles traces de vies bactériennes complexes (plusieurs cellules) ont été découvertes sur une périodes de quelques milliers d'années vers -2,2 milliards d'années... ces cycles durent donc depuis l'existence de la planète...)
Les grandes extinctions de masse sont prouvées. Là encore, elles n’ont jamais été expliquées clairement. Rentrent-elles également dans ce schéma de mort et de résurrection cyclique ?
Les dernières découvertes effectuées sont également instructives:
La Terre, comme une toupie, tourne de moins en moins vite sur elle-même. Elle boucle son tour aujourd’hui en 24 h mais il ne lui en fallait que 22 heures il y a 400 millions d’années.
Le champ magnétique terrestre serait-il en train de s’inverser ?
Sur les 150 dernières années, l’intensité de la composante Nord-Sud du champ magnétique a décru de 10%.
De plus, le pôle nord magnétique a été sérieusement perturbé ces trente dernières années. (Article paru dans Science & Vie N°229).
La Terre n’a pas toujours été bleue. Il y a environ 750 millions d’années, elle aurait été entièrement recouverte de glace. Des pôles à l’équateur, une énorme couche de glace aurait recouvert toute sa surface. C’est du moins ce que pensent de nombreux climatologues. Toute trace de vie aurait été éliminée pendant cette longue période.
Leur hypothèse est la suivante :
Il y a 800 millions d’années, les continents actuels se regroupent en un seul bloc, la Rodinia. Puis, ce super continent se fissure sous l’effet d’une intense activité volcanique.
Des mers s’ouvrent et de gigantesques quantités de basalte son libérées ce qui piège une quantité de dioxyde de carbone. L’effet de serre perd alors son efficacité et les températures s’effondrent, provoquant la plus grande période glaciaire de tous les temps.
(Article paru dans Science & Vie N°229 Décembre 2004)
Enfin très récemment (en 2005), le séisme de Sumatra du 26 décembre 2004, d’une magnitude de 9 degrés sur l’échelle de Richter, a été le plus violent depuis celui qui a secoué l’Alaska en 1964. Ce séisme a eu des effets sur la rotation de la Terre. Le pôle Nord s’est déplacé d’environ 2,5 cm dans la direction de 145° de longitude Est.
Le séisme a par ailleurs très légèrement accéléré la vitesse de rotation de la Terre sur son axe, ce qui aurait pour conséquence un raccourcissement des journées de 2,68 microsecondes. (YH : on note ici qu'au contraire, les terriens vont devoir ajouter une seconde complète à leur montre en juillet 2015 pour compenser un "allongement du temps" et donc confirme plutôt encore un assez fort ralentissement de la rotation de la Terre autour du Soleil (car une seconde est un "temps" assez important astronomiquement parlant si vous la comparez à la vitesse de la lumière...).
(Notez ici que l'on a dit la même chose pour le encore plus récent séisme japonais de mars 2011...). (YH : ce doit être le cas de tous les séismes supérieurs à 7,8 selon certaines études...)
Étude des inversions de polarité
Des études en paléomagnétisme ont établi que la polarité magnétique de la Terre "s'était inversée plus de 170 fois pendant les derniers 80 millions d'années".
Selon un article du géologue S.K Runcorn, Professeur à l'Université de Cambridge, "il ne fait aucun doute que le champ magnétique de la Terre est déterminé directement ou indirectement par la rotation de la Terre". Donc, l'axe lui-même de la Terre aurait changé. Plus simplement, la planète aurait basculé sur elle-même, ce qui aurait entraîné un changement de la localisation des pôles géographiques.
Selon des articles parus dans Nature, la dernière inversion géomagnétique a eu lieu il y a 12 400 ans, au onzième millénaire avant notre ère. On sait que cette période est marquée de grandes extinctions dans le monde animal (et humain). On ne sait pas par contre si les deux événements sont liés. (Nature 234,27/12/71)
Certains scientifiques estiment que la prochaine inversion des pôles magnétiques terrestres aura lieu vers 2030. (Article paru dans Nature 12/2/76)
Nous commençons à comprendre le magnétisme terrestre et ce que pourrait provoquer un dérèglement de ce magnétisme. On sait que les pôles Nord et Sud du champ sont susceptibles de s’inverser. Les laves solidifiées sont là pour en témoigner puisqu’elles pointent alternativement vers les régions australes ou boréales.
Depuis quelques décennies, on a d’ailleurs observé l’extension croissante d’une anomalie du champ magnétique dans l’Atlantique Sud. (Article paru dans Sciences & Vie N°229)
V.Battaglia (01.2005)
5) Si donc nous prenons comme référence le cycle annuel de 584 jours vénusien, ça nous fait dans l'ordre de ces quatre anciens cycles mentionnés par les Mayas (les plus anciens donc) : 2047.5 années vénusiennes, 585 années, 4192.5 années et 3022.5 années, pour un total de environ 9847.5 ans de vénus. Donc les 6700 ans terrestres mentionnés par les archéologues ne correspondent pas aux croyances et réalités mayas basées sur les années de Vénus surtout, ou alors ils situent bien les Mayas dans les 6700 ans de la 3eme période... alors que ces derniers disent être dans le quatrième, contradiction quelque part dans la science officielle... Si on prend la date du 13 août 3.114 avant JC comme référence au début du dernier cycle vénusien, ce dernier s'est terminé vers 91 AV J.C, le 1er a donc recommencé et s'est terminé vers 1956 de notre ère (les mayas ne peuvent donc se situer eux-mêmes dans le dernier des 4 cycles) et nous sommes entrés dans le petit cycle de 585 années mentionné. Et si le cycle long part de la même date au 1er de ces plus anciens cycles découverts, ce premier cycle s'est donc terminé vers 1067 AV JC., le deuxième vers 482 AV JC., et les Mayas, comme nous, sommes actuellement dans le troisième cycle qui se terminera en 3710 environ, pour entamer le quatrième cycle... autrement dit, cette dernière découverte n'est peut-être finalement pas liée ni à un calendrier terrestre, ni vénusien... comme écrit dans le précédent article, seul les périodes de cinq cycles semblent concerner la date du 21-12-2012... ces quatre cycles découverts posent plus de questions que de réponses en fait... de plus, il faut attendre les calculs par ordinateur pour avoir une idée plus précise des durées de cycles, la marge d'erreur étant trop importante avec ces simples calculs...
BOOK MAN Researchers suspect that this ancient Maya man, buried in a crypt with pottery and two pendants, was a high-ranking ritual specialist involved in making codex books and painting murals in an adjacent room. He is shown in reversed positions in the photograph and the drawing. " Les chercheurs soupçonnent que ce scribe, cet ancien homme Maya, enterré dans une crypte avec une poterie et deux pendentifs, était un spécialiste des rituels de haut rang impliqués dans la fabrication des livres du Codex et des peintures murales dans une pièce adjacente. Il est représenté dans des positions inversées dans la photographie et le dessin" . AVIVA CORMIER (PHOTO), H. HURST, L. HAMMON, F. ROSSI (ART), COURTESY OF SAN BARTOLO-XULTUN ARCHAEOLOGICAL PROJECT
MAJ 06-2015 : " De nouvelles analyses ont trouvé que l'écriture astronomique dans la salle de peinture murale correspond à des passages de trois des quatre livres des Codex survivants. Ces livres ont été créés au moins 400 ans après que la civilisation Maya se soit fragmentée, autour de l'an 900 A.D. (YH : la civilisation Maya était décentralisée et composée de cités-Etats (avec différents rois donc) qui se complétaient en réunissant dans leurs divers magasins de stockages les denrées de diverses régions, accessibles ainsi à tous via les grandes routes de caravanes de lamas... on ne sait pourquoi, cette situation qui a duré des siècles (sans argent ni réel troc) s'est terminée brutalement par des guerres entre cités et des destructions réciproques et auto-destructrices... certains pensent que des "mauvaises idées" venues d'ailleurs ont tout ruiné...). D'autres livres en écorce de bois datant de 900 A.D. ont été détruits par les conquérants espagnols au 16ème siècle...
Un autre indice disant que la production du codex a eu lieu dans la salle de peinture murale gisait sous le plancher de la structure, où les chercheurs ont trouvé un outil qui a été utilisé pour marteler l'écorce de figuier dans du papier. Connu comme un batteur d'écorce, cet artefact a apparemment été placé sous le plancher comme une offrande rituelle.
Une tombe creusée dans un patio attenant contenait le squelette d'un homme tenant un autre batteur d'écorce et un outil rond nécessaire à lisser le plâtre, telle que celui utilisé pour enduire les murs de la salle de peinture murale et les pages des livres du Codex. Cet homme était un artisan, mais pas un taaj, (Le mot taaj signifie obsidienne, peut-être une référence à la participation de ces spécialistes des rituels dans les rites sacrificiels royaux, qui comprenaient des saignées avec des lames d'obsidienne) dit Franco Rossi.
Ces nouveaux résultats sur Xultun renforcent les soupçons que les écritures et fabrication de livres du huitième siècle Maya étaient des activités principalement masculines, dit l'archéologue Patricia McAnany de l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill.
Source : https://www.sciencenews.org/article/ancient-maya-bookmakers-get-paged-guatemala
Autres sources concernées : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/un-specialiste-du-magnetisme-terrestre-previent-l-humanite.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/alerte-sur-notre-bouclier-magnetique.html
Yves Herbo, S,F,H, 05-2012, up 06-2015