La Lune en transit devant la Terre, prise du vaisseau spatial DSCOVR en orbite autour du Soleil sur l'un des points de Lagrange entre l'orbite terrestre, à 1,6 million de km de notre planète et donc de notre propre étoile, située ici à près de 148 millions de km. La Terre est bien plus brillante que la Lune dans le ciel étoilé et on voit ici l'intégralité de la face cachée de la Lune...
La NASA a confirmé aujourd'hui le succès du survol rapproché de la mini planète Pluton et de sa collecte de données par sa sonde New Horizons, avant son grand saut vers l'inconnu que constitue la ceinture de Kuiper, un vaste amas de débris et de comètes au-delà de l’orbite de Neptune...
La sonde, qui a croisé à seulement 12 400 km la mystérieuse Pluton, après un voyage de neuf ans et de 5 milliards de kilomètres, a envoyé un message confirmant qu’elle avait réussi à frôler sans encombre la planète naine.
Pluton et son principal compagnon Charon (NASA, , JHUAPL, SwRI, fausses couleurs, reconstitution) - on distingue plusieurs cratères et failles ou canyons sur les deux astres, plusieurs sortes de minéraux et roches d'après les couleurs.
Il y avait eu une petite panne à l'approche de la mini planète et de ses satellites, et les techniciens de l’Agence spatiale américaine redoutaient un éventuel autre problème lors de ce passage très rapide. Mais, comme on peut le voir sur ces images relayées par AFP, ils ont reçu avec soulagement cette transmission de confirmation hier soir.
AFP
« Nous avons bien reçu la télémétrie envoyée par la sonde », a déclaré depuis le centre de commandes de Laurel (Maryland) Alice Bowman, la chef du projet, déclenchant une explosion de joie parmi ses collègues.
Il ne faut en effet pas oublier que la sonde New Horizons est l'engin le plus rapide envoyé par l’homme dans l’espace : elle a frôlé Pluton à plus de 49 000 km/h et à cette vitesse, une collision même avec un débris de la taille d’un grain de riz aurait pu s’avérer catastrophique et mettre un terme à la mission, sans même que l'on sache exactement pourquoi... on se rappellera que tant les américains que les russes ont ainsi perdu des sondes vers Mars ou d'autres planètes sans en connaître les réelles raisons.
Durant une fenêtre de survol de quelques heures, New Horizons a emmagasiné un maximum d’images et d’informations sur Pluton, dont on ne sait pour le moment pas grand chose, à part qu'un très grand cœur géologique se dessine sur son hémisphère nord. Un petit clin d'oeil de Dame Nature envers les humains qui le voient pour la première fois...
NASA (AFP) - étonnante géologie de Pluton avec le dessin d'un cœur bien reconnaissable, dont une grande partie de l'intérieur semble très plat et uniforme, alors qu'au sud (qui est l'équateur de la mini-planète car la sonde est passée au-dessus du "pôle nord") il y a des masses très sombres et que la droite du cœur est plus "marbré" et en relief... Plusieurs cratères d'impacts sont reconnaissables mais il y a des possibilités d'ancien volcanisme vers le sud...
Dans son discours explicatif, la NASA rappelle que la sonde était entièrement configurée pour effectuer cette collecte de données ces dernières heures et qu'elle ne pouvait pas communiquer en même temps avec les techniciens sur la Terre. Elle s’est seulement interrompue quelques minutes vers 16H30 (20H30 GMT) pour envoyer juste 15 minutes de données télémétriques pour confirmer la réussite de sa principale mission.
NASA (Reuters)
Plus de quatre heures ont été nécessaires pour que ces données envoyées par ondes depuis les confins de notre système solaire parviennent aux techniciens de la Nasa. Les premières données reçues ont montré que la sonde est encore en parfait état et qu’elle a donc normalement pu effectuer son abondante collecte de données ensuite.
Il va maintenant falloir à nouveau de la patience aux techniciens car la sonde va commencer à envoyer ces précieuses données qui permettront de répondre à de nombreuses questions sur Pluton à partir de mercredi. Il lui faudra au total 16 mois pour transmettre l’intégralité des données qu’elle a collectées durant son survol historique de la planète naine, en espérant qu'elle n'aura pas de problèmes durant ce temps et son voyages vers un nombre de débris de plus en plus importants, témoins de la création de notre système solaire, et qui orbitent dans les environs, car Pluton est considéré comme orbitant elle-même dans cette ceinture de Kuiper qui commence après l'orbite de la planète Neptune.
NASA
Quelques photos de Charon prises le 08 juillet 2015 lors de l'approche :
Charon et Pluton lors de l'approche (08-07-2015-NASA)
Charon (NASA) - le compagnon de Pluton est plus gros que Cérès, l'autre mini-planète de la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter et aussi actuellement visitée par une sonde de la NASA... on voit nettement un territoire très sombre, probable cratère ou effondrement de forme assez carrée (voir plus haut en couleurs).
La NASA nous montre que Charon possède un Pôle nord très sombre et creusé, plusieurs cratères et canyons...
On se rappellera que Pluton est le plus gros astre d'un petit système de 6 astres tournant les uns autour des autres d'une façon compliquée : les deux plus gros (Pluton et Charon) tournent l'un autour de l'autre et autour d'un centre de gravité vide, à l'extérieur de Pluton (alors que la Lune par exemple tourne autour d'un centre de gravité situé à l'intérieur de la Terre) et que les quatre autres petits corps célestes dans les parages se nomment Hydre et Nix, découverts en 2005, Styx et Kerberos, découverts respectivement en 2011 et 2012, tournent de façon compliquée et changeante autour des deux plus gros... ce qui rend impossible de prédire les positions respectives des autres petites lunes. Ainsi la durée des jours et des nuits varie sans cesse sur ces petites planètes. De plus, ces quatre petites lunes ne sont pas des sphères comme les planètes ou mini-planètes, ou grosses lunes : ce sont des mini-ballons de rugby, les forces de cohésion interne de ces petits corps n'étant pas assez fortes pour résister à la déformation due à la rotation. En outre, sur les images transmises par le télescope spatial Hubble, Kerberos est surprenante : cette petite lune de quelques dizaines de kilomètres de diamètre a un "albedo" (pouvoir réfléchissant) très faible, entre 0,04 et 0,35, soit dix fois moins que ses compagnons. Autrement dit, l’astre a une surface très sombre. Kerberos serait donc couleur charbon, sans que les planétologues puissent en déterminer la raison... (possibilité de matière organique (masse de bactéries) ou de métal...)
L'astre Nix fait parti des 6 astres du système Pluton-Charon (NASA)
Voici une reconstitution des mouvements de Nix (et des trois autres petits corps identiques) en orbite autour du couple Pluton-Charon... (NASA)
Yves Herbo : c'est assez amusant car dans mon roman d'anticipation paru cet été 2015, et écrit entre 1971 et 1974, alors que j'étais très très jeune, "Quatre éternités pour une Rose Immortelle",je parle de Pluton et de ses satellites (quelques aventures y surviennent... et il y a une base extra-terrestre (Du "Conseil Galactique de la Fédération" dont je parle dans mon roman) qui est présente sur la planète... C'est amusant car en 1974, lorsque j'ai terminé ce roman (et je peux le prouver), Pluton était encore considérée comme une petite planète à part entière... et était alors considérée comme trop petite pour posséder des satellites ou des compagnons ! Mais je les avais inventés à l'époque (ou cela m'a été inspiré par une muse, comme à beaucoup d'auteurs !) car ça m'arrangeait pour mon histoire ! Et l'Histoire me donnait raison quelques années plus tard avec la découverte de Charon en premier lieu...
MAJ du 26-07-2015 : Entre ce survol historique et aujourd'hui, le robot-sonde New Horizons a transmis à la Terre plusieurs données et images, tout en s'éloignant vers la mystérieuse ceinture de Kuiper... :
Ce survol simulé des Montagnes Norgay de Pluton et de la Plaine Spoutnik a été créé d'après les images de l'approche de New Horizons. Les images ont été acquises le 14 juillet 2015 par la caméra LORRI (Long Range Reconnaissance Imager) à une distance de 77.000 kilomètres. Les plus petits pixels font 1 kilomètre et on ne peut parler de détails ici... d'ailleurs les images ont dû être largement retouchées car ce film ressemble tout à fait à une animation classique faite pour un jeu en 3D : difficile de faire la part des choses entre le virtuel et la réalité. Et la lumière solaire, la taille du Soleil lui-même, ne doit pas réellement optimiser la luminosité aussi loin : les images sont en effet composées de plusieurs filtres du spectre lumineux et reconstituées au mieux, avec des logiciels... - This simulated flyover of Pluto’s Norgay Montes (Norgay Mountains) and Sputnik Planum (Sputnik Plain) was created from New Horizons closest-approach images. Norgay Montes have been informally named for Tenzing Norgay, one of the first two humans to reach the summit of Mount Everest. Sputnik Planum is informally named for Earth’s first artificial satellite. The images were acquired by the Long Range Reconnaissance Imager (LORRI) on July 14 from a distance of 48,000 miles (77,000 kilometers). Features as small as a half-mile (1 kilometer) across are visible. Credit: NASA/JHUAPL/SWRI
Les nouvelles images reçues le vendredi 24 juillet, montrent des vapeurs dans l’atmosphère de Pluton et des signes de mouvements de glaces d’azote et de méthane à sa surface.
John Grunsfeld, le responsable des missions scientifiques de la NASA, est satisfait lors d’une conférence de presse : « Dix jours après le survol au plus près de Pluton nous pouvons dire que nos attentes ont été plus que surpassées. Avec des glaces mouvantes, une composition chimique originale de sa surface, ses chaînes montagneuses et ses brumes, Pluton révèle une diversité géologique vraiment excitante. »
Tout en s'éloignant, le robot a braqué l'un de ses instruments optiques sur la planète naine, ce qui a permis de saisir les rayons du Soleil passant à travers son atmosphère. Les images montrent des vapeurs atmosphériques s’élevant jusqu’à 130 kilomètres au-dessus de la surface. Une première analyse indique qu'il existe deux couches distinctes, une à environ 80 kilomètres d’altitude et l’autre à quelque 50 kilomètres.
HANDOUT / AFP
« Ces vapeurs sont un élément-clé pour créer les composants complexes d’hydrocarbone qui donnent à la surface de Pluton sa couleur rougeâtre », a indiqué Michael Summers, un astronome de la mission.
Les dernières images transmises par New Horizons révèlent aussi des signes de mouvements de glace à la surface de Pluton, qui montrent une activité géologique récente d'à peine quelques dizaines de millions d’années sur la planète, ce qui a étonné ces scientifiques. Pluton est loin d'être l'astre complètement mort encore supposé il y a peu.
Dans le nord de la vaste plaine baptisée « Sputnik Planum », que l'on voit dans le petit film au-dessus, et qui fait environ la taille du Texas d'après le scientifique, ils ont vu des indices très nets de mouvements d’une plaque de glace de méthane, d’azote ou de monoxyde de carbone dont regorge cette zone. Ces mouvements pourraient même se produire actuellement, selon ces chercheurs, la glace est encore fracturée sur des kilomètres...
« De tels phénomènes sont très similaires à ceux observés sur la Terre avec les glaciers », a relevé Bill McKinnon, un autre scientifique de New Horizons :
« Dans la partie la plus au sud de la région en forme de cœur, adjacente à la zone équatoriale qui est sombre et apparemment plus ancienne avec de nombreux cratères, il semblerait que les dépôts de glace soient beaucoup plus récents. Toutes les activités observées sur Pluton tendent à indiquer que cette planète a un noyau dense entouré d’une épaisse couche de glace, ce qui accroît la possibilité de l’existence d’un océan liquide sous cette glace. »
Cette couche de glace plus récente pourrait-elle aussi dénoncer quelques pluies d'hydrocarbures issues de ces vapeurs atmosphériques ? Une météorologie plutonienne est envisageable également, en liaison avec cette atmosphère et cet éventuel océan liquide sous les glaces. On se rappellera que Pluton possède une orbite très excentrique qui la fait se rapprocher régulièrement du Soleil, mais aussi de Neptune parfois. Des fluctuations d'orbites engendrant probablement de l'énergie, donc de la chaleur, des conditions physiques légèrement différentes en tous les cas...
New Horizons doit, sauf mauvaise rencontre, continuer à transmettre ses données collectées jusqu’à la fin de 2016. Elle se trouve actuellement à 12,2 millions de kilomètres au-delà de Pluton et s’enfonce dans la ceinture de Kuiper qui devrait être de plus en plus dense, moins "vide" qu'un espace balayé par l'orbite d'un petit système planétaire comme Pluton-Charon...
Après plus de 9 années de voyage, la sonde spatiale New Horizon a survolé Pluton le 14 juillet 2015. Depuis, elle a envoyé plusieurs clichés de la planète naine et de son satellite Charon. Que nous disent ces images à propos de ce que l'on peut trouver en surface de l'astre ? Réponse avec François Forget, directeur de recherche au CNRS et membre de la mission New Horizons. Images : Olivier Clairouin - Donald Walther / Le Monde.fr - Dailymotion (Sources)
Irlande : nombreuses structures cachées à Newgrange
J'ai déjà eu l'occasion de parler un peu de ces étonnants monuments préhistoriques qu'est Newgrange Passage, en Irlande, daté officiellement de plus de 5200 ans avant maintenant, et de montrer quelques photos.
Newgrange Passage, Tombeaux de Downth
Le Newgrange est un gigantesque tumulus de pierre circulaire de 80 mètres de large et de 13 mètres de haut. À la base de ce grand monticule de pierre, nous retrouvons 97 énormes pierres alignées et dont certaines sont richement décorées et nous font découvrir l’art mégalithique. A l’intérieur, un passage de 19 mètres de long menant sur une chambre funéraire cruciforme. Vu le travail qu’à du demander la construction de ces édifices, nous supposons que la population installée dès lors était déjà très organisée, avec une répartition des tâches impeccable. Construit il y a plus de 5200 ans (3200 av. JC env.), Newgrange est l’un des sites archéologiques les plus populaires en Irlande. Cet ancien tumulus préhistorique est encore plus ancien que le Stonehenge d’Angleterre ou que les Pyramides de Giza en Egypte. Celui-ci a été construit pendant l’Âge de Pierre par un peuple de fermiers occupant les terres de Boyne Valley. Selon les archéologues, Newgrange aurait été construit pour servir de tombeau mais aujourd’hui plusieurs scientifiques s’accordent à dire que ce tumulus est bien plus qu’une simple sépulture. Celui-ci serait en effet plus un lieu spirituel, religieux et astrologique où des cérémonies auraient pu se dérouler.
Comme de nombreux autres monuments construits à travers le monde, il semblerait que Newgrange ai été pensé et construit pour servir de calendrier aux peuples anciens. En effet, d'après les études de l’observatoire de Sir Norman Lockyer, chaque année le soleil pénètre dans la chambre funéraire centrale à 9h17 pile le jour du solstice d’hiver (21 décembre) et reste pendant 15 minutes. Une précision des plus étonnantes qui n’est pas due au hasard et qui nous en dit davantage sur les capacités de ces peuples anciens.
Un programme de photographies aériennes s'est déroulé cet été 2018 au-dessus de Newgrange, et les premiers résultats ont été publiés ce début d'année 2019. Et ces résultats non seulement confirment les nouvelles impressions des archéologues mais en confirment d'autres, principalement sur l'incroyable travail effecué au niveau des modifications et adaptations des paysages locaux afin qu'ils correspondent probablement aux concepts sociaux, spirituels et scientifiques de l'époque (néolithique), au niveau de l'astronomie en particulier. Cette approche nouvelle des capacités des hommes préhistoriques (nous ne sommes pas encore dans l'antiquité locale à cette période) à modifier et utiliser les accidents du paysages a déjà été en partie démontrée dans la suite de mes articles parlant des structures anciennes (géoglyphes surtout) mieux visibles du ciel que du sol... Voici encore une pierre de plus à ce moulin qui a de plus en plus de grain à moudre...
Le Service national des monuments d'Irlande utilise des photographies aériennes haute résolution de l'entreprise Bluesky pour cartographier et enquêter sur un Henge géant (cercle ou tumulus de pierre) âgé de 4 500 ans.
La structure circulaire, située sur le site du patrimoine mondial de l'UNESCO de Brú na Bóinne, témoigne de travaux de terrassement préhistoriques. Elle a été observée pour la première fois par des chercheurs équipés de drones. À la suite de la découverte, le Service des monuments nationaux du Département de la culture, du patrimoine et de Gaeltacht a procédé à de nombreuses opérations de reconnaissance aérienne, notamment en chargeant Bluesky Ireland d’enquêter sur l’enceinte de Newgrange.
« Cette nouvelle information est une illustration graphique de l'étendue et de la densité des sites rituels et cérémoniels associés au tombeau de Newgrange Passage », a commenté Joseph Madigan, ministre de la Culture, du Patrimoine et du Gaeltacht. « Ces nouvelles données archéologiques étonnantes fournissent des informations nouvelles, spectaculaires et uniques sur les origines et le développement du paysage et de la société du néolithique. »
L'été 2018 a été exceptionnellement sec. Les mois de juin et de juillet ont été proches de la sécheresse. Ces conditions avaient déjà révélé les traces de récolte d'anciens châteaux et de forts de l'âge du fer en Angleterre et au pays de Galles. Anthony Murphy, chercheur et photographe, a donc décidé de survoler la vallée de la Boyne avec son drone. Il a repéré une grande marque de culture circulaire sur des terres agricoles dégagées, indiquant la présence d'éléments archéologiques enfouis.L'enquête suivante allait révéler de nouveaux éléments particulièrement parlants pour les spécialistes, voir ci-dessous :
Sur la planète Mars, le robot Curiosity s'est rapproché à 32 mètres d'un dépôt "polyédrique" connu sous le nom de "Bimbe". La NASA a identifié plusieurs dépôts "polyédriques" notables dans les images prises d'orbite et celui-ci est une ultime chance de pouvoir enquêter sur l'un de ces dépôts rares, sur le terrain, afin de déterminer l'origine de ces étranges dépôts. L'objectif des prochains jours est donc d'effectuer plusieurs mosaïques avec la MastCam afin de caractériser les stratifications dans le lit de roches Murray où se trouve le robot et de documenter donc la région "Bimbe".
Cette région de dépôts "Bimbe" va être également étudiée avec la ChemCam, et notament une cible qui a été nommée "Auchab". En outre, le programme des matinées actuelles comprend une surveillance scientifique systématique de l'atmosphère avec la MastCam. Le robot va également se rapprocher de 20 mètres du dépôt "Bimbe" afin de préparer le ciblage par imagerie, car l'objectif comprend aussi une sélection de cible isolée pour la ChemCam.
Aux dernières nouvelles, le travail a pu commencer déjà et il est espéré des diapositives des sols et structures d'ici la fin de la semaine...
Voici l'image prise donc de 32 mètres du dépôts de structures en forme de polyèdres martiennes... (cliquer pour agrandir) :
étrange paysage de roches géométriques martiennes...
On note que les polyèdres sont des structures géométriques et mathématiques longuement débattues et étudiées par les scientifiques, depuis très longtemps (les anciens Grecs par exemple bien sûr, mais encore récemment) puisque les pyramides égyptiennes en sont un exemple d'application parmis les plus anciens... très souvent donc des structures artificielles, les polyèdres se rencontrent à l'état naturel assez rarement, puisqu'on parle là souvent de diamants par exemple ou de cristaux, voir de coquilles d'animaux... On remarque ainsi dans les roches martiennes ici photographiées d'étranges structures qui pourraient paraître non-naturelles, avec surtout des formes arrondies, en forme de vasques ou même de tuyau évidé, accompagnées d'arêtes et de formes carrées et assez géométriques... L'origine et le mode de fabrication de ces structures particulières sont évidemment très intéressantes et importantes à élucider (avec un lien possible avec l'atmosphère et/ou de l'eau, ou d'un fluide comme le magma ou d'une forte pression... sans parler de fabrication artificielle bien sûr...).
Voici un agrandissement d'une partie de l'image
La même image avec indication de certains objets explicites de la raison de cet intérêt. certaines traces de cercles visibles dans l'image (certaines montrées) pourraient être des traces de flaques d'eau ou de gaz sous forme liquide dans le passé de la planète...
Voici deux vidéos-conférences du groupe OVNI-Paris avec :
Soirée Ovni-Paris du 2 Décembre 2014 avec Didier Leroux et Jean Luc Rivera qui présentent le dernier ouvrage de Didier Leroux et de Jean Goupil "OVNI et intelligence extraterrestre LA REVELATION" aux éditions le Temps Présent
Ce livre commence par exposer en quoi consisterait un voyage interstellaire, c’est-à-dire d’une étoile à une autre ; voyage autrement difficile qu’une expédition terre-lune avec laquelle le grand public est familiarisé aujourd’hui. Là où ce nouveau livre se démarque du premier, c’est qu’il va beaucoup plus loin en exposant tout ce qu’une civilisation avancée pourrait obtenir d’un recours notamment à la nanotechnologie. Celle-ci consiste en la miniaturisation extrême d’outils, de machines, et même de robots...
Soirée Ovni-Paris du 7 décembre 2014 avec les Frères Leroux.
Les Frères Leroux présentent et discutent de leur film "La quatrième nuit".
Un homme est interpelé en pleine nuit par une lumière étrange. Les jours qui suivent, il sent qu’une présence invisible l’observe… Bande-Annonce
OVNIs : Vidéos 1965 - Aimé Michel et la vague de 1954
Aimé Michel
Le 14 février 1965, l’ORTF a diffusé un reportage consacré aux OVNI, sous le titre « Les soucoupes volantes ».
Il traite principalement de la grande vague de l’automne 1954, avec, pour intervenant principal, le célèbre ufologue français Aimé Michel.
Jean Cocteau et son ami Aimé Michel, au sujet des soucoupes volantes (automne 1954; "ceux venus d'ailleurs").
En guise d’introduction, cette première partie expose le sujet du reportage, en montrant des coupures de presse d’époque, et livre quelques considérations sur l’astronomie, l’exobiologie, avec les interviewes de Jean-Jacques Walter et de Lucien Barnier.
Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (1/5)
Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (2/5)
Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (3/5)
Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (4/5)
Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (5/5.FIN)
Aimé Michel naît en 1919. Il est originaire de Saint Vincent-les-Forts, un village des Alpes provencales où toute sa famille est née depuis le 17ème siècle et qui ne compte à l'époque qu'une trentaine de maisons. Il vit là jusqu'en 1939 où une épidémie de poliomyélite le rend inapte au travail manuel, et l'oriente vers une licence de philosophie. En 1944 il entre à la RDF en passant le concours des ingénieurs du son du studio d'essai. Il travaille ensuite au service de la recherche.
Michel commence à s'intéresser à l'ufologie dès1946, avec la vague des observations scandinaves. Il pense tout d'abord, comme beaucoup, qu'il s'agit d'engins allemands récupérés que les russes essaient sur la Baltique ou d'une nouvelle arme américaine.
A partir de 1948 il s'intéresse plus exclusivement aux faits de psychologie exceptionnelle ainsi qu'aux phénomènes mal étudiés par la science. Quand le livre de Donald E. Keyhoe paraît en 1950, Michel est encore moins convaincu de phénomènes extraordinaires, et en arrive même à penser que tout est inventé de A à Z par de mauvais journalistes.
Revirement
Par la suite, alors qu'il travaille comme ingénieur du son pour une émission de radio sur la météorologie, Roger Clausse, un ingénieur de la Météorologie Nationale, lui montre un dossier d'observations inexplicables transmises par les stations. Michel est alors très étonné de retrouver dans ce dossier des cas en tous points identiques à ceux du livre de Keyhoe. Il revoit alors son jugement, et considère qu'il y a vraiment "quelque chose".
Couverture du 1er livre de Michel, en 1954
Michel approfondit alors son enquête. Travaillant à Paris au service de la recherche de la RTF, il collecte des articles de journaux comme Le Figaro, ou Le Parisien libéré (journal qu'il cite le plus) et fait la connaissance du capitaine Clérouin, qui dirige les services de renseignement de l'Armée de l'Air, sous les ordres du général Lionel Max Chassin." "Il aide beaucoup Michel : "Oui", commentera ce dernier, "Comme vous, je fais une enquête. Mais je vous présente un précurseur : M. Latappy qui, lui, recueille tout depuis le début, depuis l'affaire Kenneth E. Arnold, en 1947. Personne en France n'en sait plus que lui. Il n'est pas militaire. Il est le dessinateur de Forces aériennes françaises, notre revue de l'armée de l'Air. Mais tout ce que j'ai, il l'a" 1 . Ainsi en 1953, pour écrire son 1er livre sur le sujet, Michel se trouve à la tête d'une documentation substantielle 2 . Il y postule l'existence de systèmes de propulsion "électrogravitationnelle" pour les soucoupes, s'inspirant de la théorie du capitaine Jean Plantier, mais sans rien affirmer de catégorique. Il demande à Jean Cocteau, qui s'intéresse au phénomène, d'en écrire la préface. Le livre connaît un certain succès. Dans les semaines qui suivent sa parution, il reçoit des courriers de Cocteau et de Pierre Guérin, avec qui il se lie d'amitié.
En 1954, alors que son livre 3 sort, Michel annonce un pic d'observation à venir en Août 1954, avec l'arrivée de Perseïdes 4 . C'est en fait fin Octobre qu'une vague d'observations sans précédent touche la France. Au terme de celle-ci, il rend visite à Cocteau. Il s'interroge sur la manière de prouver scientifiquement la réalité de ce qu'il appelle les " MOC", au milieu de témoignages incontrôlables et de récits publiés par les journaux. Cocteau lui répond : "Si ce que racontent ces gens est vrai, si ces engins existent et si on les a vus, il est inconcevable qu'un ordre quelconque ne se cache pas sous ce désordre. C'est cela qu'il faut chercher : l'ordre caché sous le désordre."
Un ordre derrière le chaos de 1954, Michel croit en trouver un en 1957, et publie un 2ème livre l'année suivante 5 . Ce livre frappe Jacques Vallée, qui lui écrit et finit par le rencontrer en 1961. Dans les années 1960s, Michel rédige de nombreux articles pour la revue Planète, notamment sur la parapsychologie et sur les phénomènes physiques liés aux extases religieuses. A la même époque, il rédige aussi des articles pour Science & Vie, et se lie d'amitié avec Jacques Bergier.
En 1966, Michel présente Yves Rocard à Jacques Vallée. Par la suite, ceux-ci vont travailler au sein du même "collège invisible".
En 1969, il fait partie du comité de rédaction de LDLN.
A la fin de sa vie, Michel déclare modestement que tout ce dont il est certain à propos des ovnis tiendrait aisément sur un timbre poste. Il meurt en 1992.
Sur le site de l'INA, vous avez aussi une très intéressante et longue interview du 29-10-1966 de Aimé Michel de presque une heure, dont vous pouvez voir un extrait de 5 minutes ici :
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Commentaires
1
Guillaume
Le 10/08/2015
Dans une résolution malheureusement tellement ridicule qu'il est impossible de zoomer sur la lune. Bon ceci dit, elel a sans doute été retouchées comme la plupart des photos. Yves, existe-t-il quelque part de vraies photos de la lune dans une résolution moderne?
yveshLe 10/08/2015
Le vaisseau-robot DSCOVR étant coincé dans un point de Lagrange stable à 1,6 million de km de la Terre, il ne faut pas s'attendre à une résolution très poussée de la part de ses appareils malheureusement, les images publiques vont être mises en ligne en permanence puisqu'un site internet va être à 100% dédié à ce robot spatial sous peu : le public pourra admirer bientôt en permanence la Terre vue de l'espace... à une résolution ne permettant pas de découvrir grand chose ^^ C'est un peu de la poudre aux yeux à ce niveau. Je ne peux que supposer que des appareils plus sophistiqués soient présents sur cet engin, mais réservés à l'armée et les services secrets américains en priorité... comme toujours d'ailleurs, en ce qui concerne la pointe de la science et de l'industrie. En ce qui concerne la face cachée de la Lune, non, il n'existe aucun document très fiable et moderne à son sujet car les photos les plus modernes sont juste quelques clichés pris par des vaisseaux/sondes quittant la Terre et un peu par "hasard" et souvent floues... Il semble bien que se sera la CNSA qui va "gagner" la bataille sur l'exploration de la face cachée de la Lune puisque la Chine vient de déclarer cette priorité, y compris avec des atterrisseurs et des retours d'échantillons... mais partageront-ils à 100% leurs découvertes et cartographies, etc ? L'Histoire nous le dira...