Cet article fait suite à celui présentant la mini-planète nommée Cérès, actuellement visitée par la sonde Dawn, qui se mettra en orbite autour le 06 mars 2015. Vous trouverez ici des images transmises par la sonde, via la NASA et le site de JPL et découvrirez les paysages étranges de cet astre pas si froid et plein d'eau si l'on en croit la NASA. Nous aurons aussi des éclaircissements sur ces surprenants points très brillants au fur et à mesure de l'affinement des images. Déjà, celles prises le 04 février 2015 nous apportent des images étranges de cet astre qui semble très raviné, avec un relief assez chaotique. Il semble y avoir des montagnes très élevées, bordant des cavités non moins profondes et il est possible que ce soit de la glace ou de la neige (carbonique ?) qui reflète ainsi le lointain soleil (ou un reflet de la grande Jupiter ?) suivant les orbites assez rapides de la petite planète. Il y aurait également une atmosphère peu dense mais qui pourrait gêner l’appréciation réelle du relief avec la distance. Des configurations apparemment rectangulaires ou carrées semblent faire parties de bugs de l'imagerie dus à la distance (145.000 kilomètres au 04-02-2015) de la sonde mais on devine néanmoins un relief très tourmenté, de nombreux cratères d'impacts et des pics ou montagnes assez élevées, couronnés ou non de matières blanches. Nous pouvons aussi voir, autour de Cérès, quelques autres astéroïdes de la ceinture dans laquelle elle se trouve. A cette distance, on ne voit que les plus gros et l'impression est que la ceinture n'est pas si "resserrée" que ça, les collisions doivent être rares maintenant à priori. Le gros point lumineux ayant intrigué les astronomes depuis des générations semble être au sommet d'une grande montagne ayant une forme un peu rectangulaire et comportant une grosse couche de matière blanche. Il pourrait s'agir de reliquats de la couche de glace originelle de Cérès, comme décrit dans le précédent article, encore en train de se sublimer, ou d'un gros volcan de glace... Il semble y avoir plusieurs pointes ou élévations sur ce sommet. On peut aussi deviner de profonds trous aux endroits les plus sombres, provoqués par d'anciennes collisions et donnant peut-être sur un océan gelé en profondeur.
Sur cette capture, j'ai indiqué un probable astéroïde voisin de Cérès en bas à gauche et aussi ce qui ressemble à un grand pic bordant un cratère en bas à gauche. On peut voir en haut le principal point lumineux de la mini planète, qui semble perché en haut d'un gros monticule crevassé. Il pourrait s'agir d'un volcan de glace ou d'une montagne créée par un impact (juste à ses pieds), avec donc un mélange de matières à son sommet. Il existe d'autres élévations brillantes de ce type mais il semble que celle-ci soit la plus haute... Il semble aussi qu'il y ait plusieurs sources de lumières car on a dans ces images une sorte d'éclipse d'ombre, à priori lorsque la planète passe devant le soleil, mais les points lumineux semblent éclairés par une autre source que le Soleil à cet instant... il serait intéressant de voir la taille de Jupiter vu de cet endroit et voir si le reflet du soleil sur Jupiter ne se reflète pas sur cette planète par moment, par effet de miroir (cela pourrait d'ailleurs aussi réchauffer un peu le petit astre).
MAJ du 13-03-2015 :Tout s'est bien passé pour la phase de capture gravitationnelle de la sonde par la mini-planète mais, également comme prévu, ce n'est pas avant un mois que la sonde sera en bonne position pour se satelliser de façon stable et reprendre des photos de qualité. En effet, une panne causée par un rayon cosmique d'un des trois moteurs ioniques de la sonde (qui est tout de même toujours à la point du progrès depuis 8 ans et son départ) a retardé et obligé la sonde a s'éloigner plus que prévu à l'origine, sans toutefois compromettre la mission : la satellisation n'aura lieu que le 10 avril 2015 et en attendant, la sonde fait un grand détour arrondi, tout en accompagnant la mini-planète derrière le Soleil par rapport à la Terre, interrompant les communications provisoirement. La sonde s'est tout de même approchée à moins de 49.000 kilomètres de la mini-planète avant de s'en éloigner à nouveau, pour pouvoir mieux revenir et se satelliser ensuite. Une nouvelle série de photographies a été prise à l'occasion de cette approche permettant sa capture gravitationnelle (et son demi-tour prochain par une orbite arrondie) et la clarté des images n'a pas pour autant révélé ce qu'était cette lumière puissante vue depuis des années par les télescopes. Mieux, ce n'est pas une lumière qui a été photographiée, comme précédemment, mais deux maintenant, côte à côte avec l'une un peu moins puissante que l'autre. Mais le mystère demeure quant à sa nature, il faudra donc attendre encore plusieurs semaines et une meilleure définition encore des photos, voir des résultats d'analyses scientifiques grâces aux données transmises, pour comprendre ce que font ces tâches très lumineuses à l'intérieur d'un cratère apparemment (mais peut-être au sommet de quelque monticule au centre du cratère ?). Les prochaines séries de photos devraient être émises entre le 10 et le 14 avril 2015. La NASA et le directeur scientifique de la mission, Chris Russell (Ucla) sont en tout vas satisfaits du déroulement de la mission : « Nous nous sentons euphoriques, nous avons beaucoup à faire au cours de l’année et demie qui vient, mais nous sommes maintenant sur place avec d’importantes réserves et un plan solide pour obtenir des objectifs scientifiques. ». Je rappelle que la principale mission de Dawn (et avec l'étude de Vesta de juillet 2011 à septembre 2012) est de déterminer les conditions qui régnaient à l'aube de notre Système solaire, par le biais de l'analyse de deux des plus larges protoplanètes restées intactes depuis cette époque...
On note tout de même des structures géologiques étranges en haut à droite. Peut-être la perspective, il semble y avoir pas mal d'angles droits aussi avec des cratères carrés ou rectangulaires. Les luminosités les plus fortes semblent se situer sur des hauteurs par rapports aux cratères pas très réguliers. Les zones ombrées donnent une idée d'un relief assez chaotique et même de coulées assez longues (de laves ?) par endroits, mais la distance est peut-être encore trompeuse et les images encore déformées. Certaines zones semblent être plus floues que d'autres : peut-être de l'atmosphère ténue par endroits et des gaz ?
MAJ du 15-04-2015 :Comme précisé plus haut dans cet article "feuilletonnant", la sonde sera stabilisée sur une orbite à 13.500 kilomètres d'altitude vers le 23 avril 2015, date où ses études scientifiques démarreront réellement. Mais en attendant, la sonde recommence tout de même à transmettre des suites d'images, dont certaines ont été traitées avec de la couleur. L'attention s'est bien sûr surtout portée sur les étranges lueurs vives qui sont visibles de très loin dans l'espace et leur observation sous plusieurs spectres de longueur d'ondes de l'infrarouge a accentué encore un peu plus le mystére les entourant !
Tout d'abord, l'étude de la surface de la mini planète montre des différences de coloris suivant les différents matériaux qui s'y trouvent et qui s'avèrent beaucoup plus complexes et diversifiés que ce qui était attendu. On se doutait que Cérès, vu l'endroit et sa présence dans la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter, serait criblée de cratères et donc de différents matériaux apportés par ces astéroïdes mais aussi créés par ces impacts qui métamorphoses les roches et matériaux divers. Mais les premières surprises proviennent du fait qu'il y a très peu de gros impacts et de grands cratères, mais beaucoup de diversités matérielles, comme le montre cette photo colorisée selon les matériaux ci-dessous :
Ce manque de grands cratères (ou bien marqués et assez profonds) pourrait dénoter un sol très "plastique" ou "souple", voir semi-liquide dans le passé. On pense savoir que la mini planète contiendrait beaucoup d'eau sous sa surface (sous forme d'océans liquides ou de glaciers (comme Mars ?) selon la profondeur...), ceci pourrait le confirmer déjà.
Mais les plus grosses surprises proviennent toujours des gros points lumineux ou sombres, appelés spot 1 à spot 11. Car on a surtout parlé des points lumineux mais assez peu des points "noirs", dont l'un avait d'ailleurs été appelé "Piazzi" (du nom du découvreur de Cérès) en 1995 lors de sa découverte par Hubble. Ces 11 surfaces ou points "différents" ont tous été confirmés apparemment, mais la première surprise, en attendant mieux, est leur étude sous des longueurs d'ondes infrarouges révélatrices de la température. Alors que l'on s'attendait que celle de ces points soit assez homogène et toutes semblables (en ce qui concerne les points lumineux), c'est exactement l'inverse qui a été constaté ! Par exemple, le spot 1 et le spot 5 ne se voient absolument pas pareils sous le même spectre infrarouge ! Autant le spot 1 est bien visible et plus froid que tout ce qui l'entoure, autant le spot 5 devient invisible et possède la même température que tout ce qui l'entoure ! Et pourtant ils brillent tous les deux, sous deux latitudes différentes il est vrai... :
Alors que le double point visible depuis la dernière approche de la sonde est supposé être des geysers de vapeur d'eau remontant des profondeurs de la planète (une certaine atmosphère de vapeur d'eau a été détectée près du pôle nord), la seule certitude qu'on les scientifiques à l'heure actuelle est qu'il ne peut y avoir de la glace stable sur la mini planète à cause du rayonnement solaire encore fort à cette orbite. Ces dernières nouvelles proviennent de la conférence de l'union européenne des Géosciences qui s'est tenue dans la capitale autrichienne Vienne le 13 avril, mais d'autres séries de photos sont prévues sous peu...
MAJ 16-05-2015 : Des passages rapprochés autour de la mini planète et de nouvelles photos n'ont pas éclairci le mystère de ces luminosités sur certains points de l'astre, au contraire.
Les taches lumineuses mystérieuses sur la planète naine Ceres ont une meilleure résolution sur une nouvelle série d'images prises par le vaisseau spatial Dawn les 3 et 4 mai 2015. Les images ont été prises à une distance de 8.400 milles (13.600 kilomètres).
Sur ces vues plus proches, les taches les plus lumineuses dans un cratère de l'hémisphère nord paraissent se composer de beaucoup de plus petites taches, un peu comme une mosaïque lumineuse dont on distingue de plus en plus les détails en se rapprochant. Cependant, leur nature précise demeure inconnue.
Sur cette photo, on peut voir l'un des principaux endroits où apparaissent ces points lumineux étranges (qui apparaissent même sans un éclairage direct à gauche de la planète naine, demeurent constants jusqu'à leur disparition à droite...). On peut également voir sur cette photo une très grande faille qui semble barrer une grande partie de la planète, partant du sud-est de la planète et remontant jusqu'au nord de ces taches lumineuses.
Les « scientifiques suivant Dawn peuvent maintenant conclure que l'éclat intense de ces taches est dû à la réflexion de la lumière du soleil sur un matériau fortement réfléchissant sur la surface, probablement de la glace, » a dit Christopher Russell, investigateur principal pour la mission Dawn de l'Université de Californie, Los Angeles.
On voit mieux ici les différents points lumineux et aussi la faille en question.
Ces images offrent aux scientifiques de nouvelles analyses sur les formes et les tailles des cratères, et sur une foule d'autres caractéristiques géologiques intrigantes sur la surface. La résolution de l'image est de 0,8 milles (1,3 kilomètres) par pixel.
Très étonnant non ? Ces tâches semblent presque géométriques, droites par endroits.
Ce qui peut surprendre les chercheurs, c'est que ces points lumineux semblent assez constants pour certains, quel que soit la rotation de la planète et donc leur exposition par rapport au Soleil. On peut aussi s'interroger sur les raisons pour lesquelles certains endroits semblent privilégiés dans certains cratères par rapport à d'autres. Est-ce dû au sous-sol local ou a de la matière ejectée lors des impacts ayant créé ces cratères, ou encore à des conditions atmosphériques et altitudes locales ?
Cliquez pour voir l'image en grand et admirez le paysage. On dirait que ces tâches lumineuses éclairent tout le paysage, non ? De la glace peut-elle donner cet effet à une telle distance ? S'agirait-il plutôt d'un minéral, d'un métal ou d'un cristal, voir du diamant ? Les dimensions sont de l'ordre de plusieurs centaines de mètres en tout cas... En saura-t-on plus lors des prochaines images prises de beaucoup plus près ? Les analyses à distance seront-elles suffisantes pour éclairer plus ce mystère que celui-ci n'éclaire son entourage ?
Dawn a maintenant terminé sa première orbite de cartographie, sur laquelle elle a accompli un cercle complet autour de Cérès en 15 jours, tout en faisant une foule de nouvelles observations avec ses instruments scientifiques. Le 9 mai, le vaisseau spatial a actionné son moteur à ions pour commencer une descente longue d'un mois vers sa deuxième orbite de cartographie, qu'elle commencera le 6 juin. Dans cette phase prochaine, Dawn fera le tour de Ceres environ tous les trois jours à une altitude de 2.700 milles (4.400 kilomètres) : trois fois plus étroite que l'orbite précédente. Pendant cette phase, désignée sous le nom de "l'orbite de l'enquête de Dawn", le vaisseau spatial étudiera largement la surface pour commencer à démêler l'histoire géologique de Ceres et pour évaluer si la planète naine est en activité (géologique). Le vaisseau spatial fera deux pauses au cours de sa descente en spirales pour prendre des images de Ceres dans cette nouvelle orbite.
La mission de Dawn est contrôlée par JPL pour la direction de la mission de la Science de la NASA à Washington. Dawn est un projet du programme de la découverte de la direction, contrôlé par Marshall Space Flight Center de la NASA à Huntsville, Alabama. L'UCLA est responsable de la science globale de la mission de Dawn. Orbital ATK Inc., à Dulles, Virginie, a conçu et a construit le vaisseau spatial. Le centre aérospatial allemand, Max Planck Institute pour la recherche du système solaire, l'agence spatiale italienne et l'institut astrophysique national italien sont des partenaires internationaux dans l'équipe de la mission.
Bon, les américains se moquent largement des "nouvelles belles images de la NASA" qui ressemblent aux anciennes... mais il y a aussi quelques zoom intéressants dans le montage...
Un zoom de la même photo. Vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir mais il y a une certaine pixelisation qui était moins visible avec des photos prises de plus loin, ce qui est surprenant. Mais ces images sont décodées et retravaillées par la NASA d'après les spécialistes, ce qui est logique après un si long voyage dans l'espace... il semble que l'on distingue des structures rondes au niveau des taches lumineuses, ce qui pourrait indiquer des structures volcaniques (de glace ou de laves).
MAJ 21-06-2015 : Un nouvel article et des nouvelles photos ont été publiés sur le site de la NASA consacré à la mission Dawn, le 10 juin 2015. En voici un extrait et les photos.
http://dawn.jpl.nasa.gov/
" De nouvelles images de la planète naine Cérès, prise par la sonde Dawn de la NASA, montrent la surface de cratères de ce monde mystérieux avec des détails plus nets que jamais. Ce sont parmi les premiers clichés de la deuxième orbite pour la cartographie de Dawn, qui est à 2,700 miles (4.400 km) au-dessus de Ceres.
La région avec les taches brillantes est dans un cratère d'environ 55 miles (90 km) au milieu. Les taches se composent de nombreux points lumineux individuels de tailles différentes, avec un noyau central. Jusqu'à présent, les scientifiques n'ont trouvé aucune explication évidente à leurs emplacements observés ou sur les niveaux de luminosité.
" Les points lumineux de cette configuration font que Ceres est unique à partir de tout ce que nous avons vu auparavant dans le système solaire. L'équipe scientifique travaille à comprendre leur source. La réflexion de la glace est le principal candidat dans mon esprit, mais l'équipe continue à considérer des possibilités suppléantes, comme le sel. Avec la vue plus proche des nouvelles orbites et l'affichage de plusieurs angles, nous seront bientôt plus en mesure de déterminer la nature de ce phénomène énigmatique ", a déclaré Chris Russell, chercheur principal de la mission Dawn basé à l'Université de Californie , Los Angeles.
De nombreuses autres structures de Cérès intriguent les scientifiques car elles différencient ce monde d'avec les autres, y compris la protoplanète Vesta, qu'a visité Dawn pendant 14 mois en 2011 et 2012. Les cratères abondent sur les deux corps, mais Cérès semble avoir eu plus d'activité sur sa surface, avec des preuves de flux (du liquide ou du fluide - laves ou autres), de glissements de terrain et de structures effondrées.
http://dawn.jpl.nasa.gov/
En outre, de nouvelles images du visible et de la cartographie en spectromètre infrarouge de Dawn (VIR) montrent une partie des cratères de l'hémisphère nord de Cérès, prises le 16 mai, y compris une vue en vraie couleur et une image de la température. L'image de la température est obtenue à partir de données dans le domaine de la lumière infrarouge. Cet instrument est également important dans la détermination de la nature des points lumineux.
Arrivé dans son orbite actuelle, le 3 Juin, Dawn va observer la planète naine à 2,700 miles (4.400 km) au-dessus de sa surface jusqu'au 28 Juin. Dans des orbites d'environ trois jours chacune, le vaisseau spatial va effectuer des observations intensives de Cérès. Il se déplacera ensuite vers sa prochaine orbite à l'altitude de 900 miles (1450 km), y arrivant au début Août 2015.
Et sinon, du côté des sites internet, les spéculations vont bon train depuis la demande d'aide de la part de la NASA sur l'identification de ces points lumineux, avec les aliens et une base souterraine sous ces points lumineux bien sûr... :
Un zoom sur l'une des photos du 28 mai 2015. On dirait en effet des buildings ou des constructions, mais la perspectives et la pixelisation peuvent être très trompeurs car 4.400 km de distance, c'est encore énorme... quant à l'ombre de "l'ovni gigantesque", c'est évidemment très discutable !
Beaucoup de spéculations mais l'exploration spatiale, c'est aussi ça...
Une pyramide géante repérée sur la planète naine Cérès
La planète Cérès, dans la ceinture d'astéroïde, et sa pyramide (au centre), photographiée par la sonde Dawn, en juin 2015. (NASA / JPL-CALTECH / UCLA / MPS / DLR / IDA)
" Cérès ne cesse de surprendre la Nasa. D'abord, il y a eu d'étranges taches lumineuses, sur sa surface. Et une pyramide apparaît maintenant dans l'objectif de la sonde Dawn, qui orbite autour de la planète naine. Avec environ 5 kilomètres d'altitude environ, elle a presque les dimensions du Mont-Blanc, mais sur une sphère dont le diamètre n'excède pas 950 km. "Plus on s'approche de Cérès, plus elle nous intrigue", écrit la Nasa, lundi 22 juin.
Une pyramide de près de 5 km de haut, sur la planète naine Cérès. (NASA / JPL-CALTECH / UCLA / MPS / DLR / IDA)
La Nasa décrit cette pyramide comme une "montagne aux pentes abruptes qui forme une excroissance dans une zone plutôt lisse de la surface de la planète naine". Les images ont été prises le 6 juin dernier à 44 000 kilomètres de distance. La Nasa n'a aucune certitude quant à la formation de cette étrange proéminence. Selon les spécialistes, la pyramide pourrait être liée à une ancienne activité volcanique. Les scientifiques ont pu observer des traces de coulées de lave, des glissements de terrain et des structures naturelles effondrées, à la surface de la planète naine. "
MAJ du 12-09-2015: Survol rapproché des taches lumineuses : le mystère s'épaissit !
This image, made using images taken by NASA's Dawn spacecraft, shows Occator crater on Ceres, home to a collection of intriguing bright spots. Image credit: NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA
Les taches les plus lumineuses de la planète naine Cérès brillent de mystère dans de nouvelles images offertes par la sonde Dawn de la NASA. Ces points de vue encore plus proches encore du cratère Occator, avec une résolution de 450 pieds (140 mètres) par pixel, donnent aux scientifiques une perspective plus approfondie sur ces caractéristiques très inhabituelles.
La nouvelle vue de près du cratère Occator révèle des formes mieux définies de la plus brillante de ces formations étranges, la tache centrale disposée sur le plancher du cratère. Parce que ces taches sont donc beaucoup plus lumineuses que le reste de la surface de Cérès, l'équipe de Dawn a combiné deux images différentes en une seule vue composite - un exposé correct pour les points lumineux, et un autre pour la surface environnante. Il s'agit donc effectivement d'un montage avec des filtres, car la luminosité empêche une bonne vision de ces "choses".
Les scientifiques ont également produit des animations qui fournissent une sorte de visite virtuelle autour du cratère, y compris une carte topographique colorée.
Les scientifiques de la NASA notent que le bord du cratère Occator est presque à la verticale à certains endroits, où il monte en flèche sur 1 mile (près de 2 km !).
Les images de l'orbite actuelle de Dawn, prises à une altitude de 915 miles (1.470 kilomètres), ont environ trois fois une meilleure résolution que les images que le vaisseau spatial robotisé a livré de son orbite précédente en Juin, et près de 10 fois mieux que lors de la première orbite de l'engin spatial autour de Cérès en Avril et Mai 2015...
" Dawn a transformé ce qui était encore tout récemment quelques points lumineux en un paysage complexe et beau, brillant," a déclaré Marc Rayman, ingénieur et chef de mission basé au Jet Propulsion Laboratory de la NASA, à Pasadena, en Californie. " Bientôt, l'analyse scientifique va révéler la nature géologique et chimique de ce paysage extraterrestre mystérieux et fascinant. "
Le vaisseau spatial a déjà terminé deux cycles de 11 jours pour la cartographie de la surface de Cérès, de son altitude actuelle, et a commencé la troisième le 9 septembre. Dawn cartographiera toutes Cérès six fois au cours des deux prochains mois. Chaque cycle se compose de 14 orbites. Grâce à l'imagerie de Cérès utilisée à un angle légèrement différent dans chaque cycle de la cartographie, les scientifiques de Dawn pourront assembler des vues stéréo et construire des cartes 3-D.
Mais la nature même de ces tâches lumineuses demeurent totalement inconnues... ce que la plupart des scientifiques pensaient être de la glace s'avèrent être d'un albédo différent de la glace. La luminosité ne correspond pas, mais il a aussi par contre été détecté une sorte de vapeur ou brume au-dessus de ces régions... Les scientifiques optent maintenant en majorité pour du sel, mais la composition chimique de ces dépôts pourrait très bien réserver une surprise aux scientifiques. Il est assez probable que ces dépôts brillants soient le résultat de l'impact énorme ayant créé ce cratère, via la chaleur dégagée et la désintégration de matières, ou même des morceaux de la météorite ou comète ayant percuté le petit astre, auquel cas la matière pourrait être très exotique, voir interagir avec la matière locale...
On peut noter aussi, en regardant les nombreuses photos et agrandissement de la surface de la petite planète, qu'il y a eu indubitablement du liquide ou "quelque chose" qui a coulé le long de plusieurs pentes. Il y a des traces de longues coulées en tout cas sur plusieurs images, des restes de lits de rivières ou torrents asséchés maintenant...
Des zooms sur ce cratère et ces dépôts brillants révèlent également un paysage très étrange à cet endroit... on devine des structures droites, carrées, un dôme très net au centre ! Restons prudent, cela pourrait très bien ressembler également, mais en dimensions gigantesques, à des structures de cristaux par exemple (le sel en étant un), identiques à celles que nous observons au microscope... mais ici de dimensions... astronomiques... :
On pourrait presque se croire dans une scène d'un film de science-fiction montrant... une ville extra-terrestre vue de haut ! Les effets visuels montrant des arrondis par endroit contrastant avec des lignes à angles droits, des carrés, rectangles, triangles et pyramides, des tracés de routes ou rues mêmes sur le fond gris sont ahurissants et perturbent la vision, laissant le cerveau imaginer bien des possibilités ! et pourtant, la résolution est très bonne et il ne s'agit plus ici de pixelisation de l'image (une résolution de 450 pieds (140 mètres seulement) par pixel)...
MAJ 02-10-2015: Trois salves de sursauts de particules énergétiques détectées par les instruments de Dawn !
Une nouvelle publication de la NASA nous propose une mise à jour de la carte de la mini-planète, qui comprend plus d'une douzaine de noms officiellement agréés pour leurs caractéristiques. Les noms, tous éponyme de "spiritueux agricoles, de divinités et de festivals de cultures à travers le monde» comprennent une montagne près du pôle nord de Ceres, possédant un diamètre de 12 miles (20km), qui a été surnommé Ysolo Mons, " pour un festival albanais que marque le premier jour de la récolte des aubergines ". Une liste complète des noms et des fonctionnalités est disponible ici, et comprend un cratère surnommé Vinotonus, d'après le dieu celtique britannique de la vigne, et un autre nommé Jaja, d'après la récolte de la déesse abkhaze.
D'autres nouvelles cartes de Cérès nous montrent des images topographiques du cratère Occator (oh-KAH-tor) (ci-dessous), large de 90 kilomètres, c'est l'endroit où se trouvent les plus gros points lumineux mystérieux de Cérès, ainsi que ce que la NASA estime maintenant être une montagne en forme de pyramide de quatre-miles de hauteur (5 kilomètres, en-dessous).
La publication de la NASA constate que " une observation surprenante est venue du spectromètre à rayons gamma et à neutrons de Dawn."
L'instrument a détecté trois salves énergétiques d'électrons qui pourraient éventuellement résulter de l'interaction entre Cérès et le rayonnement du soleil.L'observation n'est pas encore entièrement comprise, mais cela peut être important pour la formation d'une image complète de Cérès. " Ceci est une observation très inattendue pour laquelle nous sommes en train de tester des hypothèses, Cérès continue de nous étonner et de nous intriguer à chaque fois que nous examinons la multitude d’images, de spectres et maintenant ces salves de particules énergétiques ", a expliqué Chris Russell, directeur scientifique de la NASA, qui reconnait l’importance de cette découverte.
En Décembre, Dawn descendra à son orbite la plus basse et la dernière, à l'altitude relativement minuscule de 230 miles (375km).
MAJ 20-03-2016 : Des panaches de vapeur d’eau avaient été mis en évidence par le télescope spatial Herschel dès 2012, confirmés en 2014. Il avait été dit à l'époque que les émissions étaient très ténues, ne provenaient que de deux endroits de la surface de la petite planète et, surtout, ne semblaient intervenir que lorsque l'orbite non circulaire de Cérès la rapprochait du Soleil. Une comparaison avec les émissions de la queue d'une comète en approche avait même été faite. Les astronomes ont pu déterminer que l'eau était alors éjectée par deux sources bien localisées, à la manière de deux geysers géants. En utilisant un modèle de jets cométaires développé au LESIA, ils ont même pu montrer qu'une partie de cette vapeur d'eau retombait sur Cérès...
Une étude commencée à l'été 2015 vient d'être publiée par Paolo Molaro, chercheur à l’Istituto Nazionale di Astrofisica, Inaf, de l’observatoire astronomique de Trieste, qui a eu l'idée d'utiliser depuis la Terre le spectrographe Harps installé sur le télescope de 3.6 mètres de l’observatoire de La Silla, au Chili.
L’auteur principal de cette étude, publiée dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, explique qu’ « au fil de la rotation de Cérès, les taches s’approchent de la Terre puis s’éloignent de nouveau, ce qui se traduit par des modifications dans le spectre de lumière solaire réfléchie arrivant sur Terre ».
Puisque les calculs avaient indiqué au préalable que les déplacements des mystérieuses taches lumineuses pourraient être mesurables sur le spectre Cérès, par effet Doppler, l’équipe entreprit donc de les scruter au cours des rotations de près de 9 heures de la mini-planète. Et la confirmation est venue au niveau du cratère Occator, où se trouvent les taches les plus visibles de toutes : des panaches ont été vus en train de se développer sur la face éclairée par le Soleil. La lumière qu’ils réfléchissent décroît ensuite assez vite, ce qui suggère une évaporation rapide de ces matériaux volatiles. Des changements ont été observés aussi d’une nuit à l’autre, de part et d’autre du globe.
" This image from NASA's Dawn spacecraft shows the western rim of Occator Crater. The outside of the crater's sharp, fresh rim is covered by an ejecta layer with a low crater density. Inside and outside the crater are small fractures trending toward northwest. Several small, bright patches of material can be seen along the rim. The image is centered at approximately 19.4 degrees north latitude, 238.8 degrees east longitude. Dawn captured the scene on Jan. 2, 2016, from its low-altitude mapping orbit (LAMO), at an altitude of 231 miles (371 kilometers) above Ceres. The image resolution is 112 feet (34 meters) per pixel. " - " Cette image de la sonde Dawn de la NASA montre le bord ouest de l'Occator Crater (celui qui contient les taches lumineuses les plus spectaculaires). L'extérieur du bord pointu, en pente douce du cratère, est recouvert par une couche d'éjectas ayant une densité faible. A l'intérieur et à l'extérieur du cratère existent de petites fractures montrant une direction vers le nord-ouest. Plusieurs petites taches lumineuses de matériel peuvent être vues le long de la pente. L'image est centrée à environ 19,4 degrés de latitude nord, 238,8 degrés de longitude est. Dawn a capturé la scène le 2 janvier 2016, à partir de sa basse altitude en orbite de cartographie (LAMO), à une altitude de 231 miles (371 kilomètres) au-dessus Cérès. La résolution de l'image est de 112 pieds (34 mètres) par pixel. "
On note que, même si les scientifiques pensent que les taches lumineuses sont en fait une forme de sel, des dépôts de sulfate de magnésium hydratés, à cause de la réflectivité des matériaux, leur origine demeure pour l’instant un mystère. Et également leur couleur très blanche qui dénoncerait un renouvellement continuel de ce matériau qui a, en principe, tendance à brunir rapidement sous l'effet des radiations et rayons cosmiques, surtout dans une atmosphère inexistente ou très ténue comme c'est ici le cas. La détection de panaches de vapeur d'eau aurait donc plutôt tendance à valider la possibilité de cryovolcanisme et donc de poches de glace d'eau mises à jour par des chutes de météorites/astéroïdes sur la surface, encore récemment. Alors que plusieurs grands cratères ont été dernièrement photographiés par la sonde Dawn et publiés sur les sites de la NASA, il semble que les photographies concernant ces taches lumineuses aient été "mises de côté" par l'Agence, dans l'attente de la conférence de presse où elles seront peut-être dévoilées (avec une explication logique ?) du 22 mars 2016...
Une autre curiosité non résolue est cette fameuse grande montagne " de cristal " de 4 à 5000 mètres de hauteur dont nous avons parlé plus haut et qui a été un peu éclipsée par les scientifiques, qui n'arrivent pas a expliquer pour l'instant sa configuration, le modèle de sa création sur cette petite planète qui, décidément, est loin d'être, géologiquement, l'astre mort imaginé jusqu'à présent. Voici quelques photos de cette étonnante montagne et du grand trou qui la borde, avec la prise de ce qui ressemble à d'immenses chutes de matières provenant de la montagne jusque dans le profond trou... :
Lorsque Dawn a encerclé Cérès à des altitudes plus basses, la forme de cette montagne mystérieuse a commencé à apparaître dans son viseur. De loin, Ahuna Mons avait l'air d'être en forme de pyramide, mais en le regardant de plus près, il est décrit commeun dôme avec de lisses parois abruptes.
Les dernières images de Dawn de Ahuna Mons, prises 120 fois plus près que en Février 2015, révèlent que cette montagne a beaucoup de matériaux brillants sur certaines de ses pentes, et moins sur d'autres. De son côté le plus raide, il est à environ 3 miles (5 kilomètres) de haut. La montagne a une hauteur totale moyenne de 2,5 miles (4 kilomètres). Il monte plus haut que le mont Rainier de Washington et que Mount Whitney en Californie.
Les scientifiques commencent à identifier d'autres caractéristiques sur Cérès qui pourraient être de nature similaire à Ahuna Mons, mais aucun n'est aussi grand et bien défini que cette montagne. (YH : d'autres "dômes" plus petits ? étonnant !).
" Personne ne s'attendait à une montagne sur Cérès, en particulier une comme Ahuna Mons ", a déclaré Chris Russell, chercheur principal sur Dawn à l'Université de Californie, Los Angeles. " Nous ne disposons pas encore d'un modèle satisfaisant pour expliquer comment elle s'est formée."
Une image magnifique prise très récemment par la sonde, à son altitude la plus basse... on a l'impression de voir du sable humide et mou par endroit, avec des empreintes allongées. Vers le haut à droite, un petit impact rond semble avoir creusé un tunnel dans la paroi, avec un impact rond visible autour, avec le tout un peu en forme de bâton de ski. Vers le bas, on semble même distinguer des coulées d'une substances blanche semi-liquide suivre nettement une pente... la mini-planète serait-elle une sorte de gigantesque éponge imbibée d'eau ou d'une matière proche ?
MAJ du 23-03-2016 : premières traductions et images de la conférence de la NASA :
l'Occator Crater
l'Occator Crater : la matière lumineuse en couleur et avec zoom : il y a aussi un dôme au milieu... les scientifiques essaient d'imaginer une réaction chimique en profondeur due aux rayons cosmiques et qui provoquerait une sorte "d'éruption" de matières chimiques en surface, une sorte de "sel" ou de mélange chimique...
La photo présentée par la NASA lors de la conférence : il s'agit de la plus grande et haute montagne de Cérès avec 5 km de hauteur environ et 20 km de longueur.
La même image sous un autre profil... étrange dôme-pyramide, avec des falaises à pic et brillantes, une partie peut-être "cristaline" ou semi-transparente et une partie (et sommet) bardée de structures à angles droits.
En tout cas une structure géologique très particulière et on y verrait presque une mine très aménagée déjà, avec des cheminées d'évacuation, des grues et des batiments, des passages et portes... avant même l'arrivée de l'Homme... mais attention, les perspectives peuvent bien sûr être trompeuses.
La même photo agrandie (cliquez dessus). Le processus de formation de cette montagne " brillante " de "sel" en forme de dôme pourrait être identique que les dépôts et autres dômes de matières brillantes visibles dans plusieurs cratères, dont l'Occator Crater ...
La conférence entière (en VO) avec les photos et schémas
En ce qui concerne la détections de signaux et de décharges d'électrons provenant de la planète, une explication peu convaincante qui demande de plus amples vérifications... des rayons cosmiques pénétreraient le sol de Cérès et viendraient percuter la couche de regolithe de la mini-planète et certains matériaux (le Thorium (Th) - élément radioactif de la famille du plutonium ou uranium, et le potassium (K) ou kalium, ces deux éléments, sous forme métallique ou sels, ont une couleur blanche - notons que l'Inde estime que le Thorium (et des mines associées) devrait être l'élément actif du futur de l'énergie nucléaire terrienne...) et le contenus dans cette couche réagiraient par l'émission d'ondes électroniques, mais aussi des remontées de matières blanches par endroits...
Notons également que les scientifiques ont détecté de grandes quantité d'hydrogène, probablement beaucoup de glace d'eau donc, tout autour du Pôle Nord de la petite planète, a à peine 1 mètre de la surface... d'autres analyses viendront confirmer cette découverte importante (cette glace d'eau pouvant dater de 4 milliards d'année)...
MAJ 20-03-2017 :Presqu'un an après la dernière Mise A Jour, nous voici de retour sur la mini-planète de la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter. Un retour pour faire le point sur certaines confirmations de découvertes faites par la sonde Dawn, qui tourne déjà depuis 2 ans autour de Cérès, mais aussi pour parler d'une toute récente étonnante découverte : la découverte de molécules organiques sur le sol, synonymes de possibles bactéries vivantes ou tout au moins de certaines "briques" de la vie...
Une grande présence d'hydrogène a donc été confirmée en décembre 2016 (avec un articlesur le site de nasa.gov rédigé par Elisabeth Landau du Jet Propulsion Laboratory, le 16/12/2016) avec des études montrant deux lignes distinctes de preuves de présence de glace à ou près de la surface de la planète naine.
" Ces études soutiennent l'idée que la glace s'est séparée de la roche au début de l'histoire de Cérès, formant une couche dans la croûte riche en glace, et que cette glace est restée près de la surface durant l'histoire du système solaire ", a déclaré Carol Raymond, chercheur principal adjoint de la mission Dawn basé au Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena, en Californie. " En trouvant des astres qui étaient riches en eau dans le passé lointain, nous pouvons découvrir des indices quant à l'endroit où la vie a pu exister dans le système solaire primitif ".
La surface supérieure de Cérès est riche en hydrogène, avec des concentrations plus élevées aux latitudes moyennes, compatibles avec de larges étendues de glace d'eau, selon une nouvelle étude parue dans la revue Science.
La sonde Dawn a déterminé la teneur en hydrogène dans la couche supérieure, moins d'un mètre, de la surface de Cérès. Le bleu indique où la teneur en hydrogène est la plus élevée, près des pôles, le rouge indique la moins élevée aux latitudes plus basses.
Crédits : NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA/PSI.
" Sur Ceres, la glace est non seulement localisée à quelques cratères. elle est partout, et plus près de la surface aux latitudes plus élevées ", a déclaré Thomas Prettyman, chercheur principal de GRaND, ( Gamma Ray and Neutron Détector), de Dawn, basé à l'Institut des sciences planétaires, Tucson, Arizona.
Les chercheurs ont trouvé que plutôt qu'une couche de glace solide, ce pourrait être un mélange poreux de matériaux rocheux dans lequel la glace remplit les pores. Les données de GRaND montrent que le mélange contient environ 10 % de glace. " Ces résultats confirment les prédictions faites il y a trois décennies que la glace peut survivre pendant des milliards d'années juste sous la surface de Cérès ", a déclaré Prettyman. " Les éléments de preuve renforcent la possibilité de présence de glace d'eau près de la surface sur les autres principaux astéroïdes de la ceinture ".
Une deuxième étude, menée par Thomas Platz de l'institut Max Planck pour la recherche sur le système solaire à Gottingen en Allemagne, et publiée dans la revue Nature Astronomie, est axée sur les cratères de l'hémisphère nord de Cérès qui sont constamment dans l'ombre. Les scientifiques ont examiné de près des centaines de ces cratères sombres et froids, appelés "pièges à froid" - à moins de moins 260 degrés Fahrenheit (-110 Kelvin). Ils sont tellement froids que très peu de glace se transforme en vapeur au cours d'un milliard d'années. Les chercheurs ont trouvé des dépôts de matière brillante dans 10 de ces cratères. Dans un cratère qui est partiellement éclairée par le soleil, le spectromètre de cartographie à infrarouges de Dawn a confirmé la présence de glace. " Nous sommes intéressés par la façon dont cette glace est arrivée là et comment elle a réussi à durer si longtemps ", a déclaré le co-auteur Norbert Schorghofer de l'Université de Hawaii. " Elle aurait pu venir de zones riches en glace de la croûte Cérès, ou elle aurait pu provenir de l'espace ".
Quelle que soit leur origine, les molécules d'eau sur Cérès ont la capacité de sauter dans des régions plus chaudes aux pôles. Une atmosphère d'eau ténue a été suggérée par des recherches antérieures, y compris les observations de vapeur d'eau sur Cérès de l'Observatoire spatial Herschel, en 2012-13. Les molécules d'eau qui quittent la surface retomberaient sur Cérès, et pourraient atterrir dans des pièges à froid. Avec chaque étape il y a une chance que la molécule soit perdue dans l'espace, mais une fraction d'entre elles se retrouvent dans les pièges à froid, où elles s'accumulent.
Attention, il s'agit d'une simulation faite par la NASA et non de réelles images, c'est bien précisé... même si ça donne une bonne idée à priori de ce qui est visible.
La zone la plus lumineuse de Cérès, le cratère Occator dans l'hémisphère nord, ne brille pas à cause de la glace, mais plutôt en raison de sels très réfléchissants. Une nouvelle vidéo produite par le centre aérospatial allemand, (DLR) à Berlin, simule l'expérience de vol autour de ce cratère et l'exploration de sa topographie. La région centrale brillante d'Occator, qui comprend un dôme avec des fractures, a été récemment nommé Cerealia Facula. La grappe de taches moins réfléchissantes à l'est du centre du cratère est appelé Vinalia facules.
" L'intérieur unique d'Occator peut s'être formé par une combinaison de processus que nous étudions actuellement ", a déclaré Ralf Jaumann, planétologue et co-chercheur de Dawn au DLR. " L'impact qui a créé le cratère aurait pu déclencher la remontée d'un liquide de l'intérieur de Cérès, qui a laissé des sels derrière lui..."
Les dernières données fournies par la sonde Dawn (février 2017) prouvent la présence de molécules organiques sur la planète naine.
" C'est la la première fois que l'on détecte clairement des molécules organiques depuis l'orbite d'un astre situé dans la ceinture principale d'astéroïdes ", se réjouit Maria Cristina De Sanctis, principale auteure d'une étude relatant cette découverte qui est publiée dans la revue Science. Une première que l'on doit au spectrographe VIR de la sonde Dawn qui est en orbite autour de la planète naine Cérès depuis le mois de Mars 2015. Les molécules organiques, de longues chaînes carbonées pas encore identifiées, ont été principalement retrouvées sur une surface de 1000 kilomètres carrés autour du cratère Ernutet, situé dans l'hémisphère nord de Cérès.
Il existe d'autres zones, plus petites, riches en matières organiques à l'ouest et à l'est du cratère Ernutet et des molécules similaires ont également été trouvées dans une très petite zone à l'intérieur du cratère Inamahari, à environ 400 kilomètres d'Ernutet. La détection des ces molécules complète le panorama fourni par les données issues de la sonde Dawn depuis 2015: elles révèlent une planète riche en glace d'eau, en argiles ammoniaquées et en différents sels (sodium et magnésium). Une liste auquel s'ajoute maintenant les molécules organiques qui sont des éléments constitutifs de la vie sur Terre. Bien d'autres critères sont évidemment nécessaires pour que cette dernière puisse éclore mais dans un passé très lointain, Cérès s'est formée au tout début de l'histoire du système solaire et, probablement très loin du Soleil, cet astre a pu avoir des conditions favorables à son développement. D'autant plus que les scientifiques estiment que ces molécules organiques ont été produites sur la planète et non pas "importées" lors d'un impact avec un météorite ou une comète. Ils travaillent maintenant à mieux cerner les conditions géologiques dans lesquelles ces molécules se sont formées. Ils profiteront encore des nouvelles données qu'enregistre chaque jour la sonde Dawn qui fonctionnera jusqu’à épuisement de ses batteries. Etant placée sur une orbite très stable, Dawn devrait rester satellisée autour de la planète naine de nombreuses années même après son arrêt définitif.
Vous pouvez agrandir la photo en cliquant dessus. En dehors de ces grandes failles ou sillons, on peut voir plusieurs formes géométriques (en forme de disques ?) sombres. Il est possible que le jeu de lumière et d'ombres créé des formes imaginaires, mais l'étude approchée et la multiplicité de formes très proches est très étonnante.
Bon, la NASA pense que les molécules de vie ont bien été créées sur la planète il y a longtemps... mais cet endroit montré à cette occasion pourrait bien indiquer le contraire, car tout ceci ressemble assez à la chute d'objets (maintenant à moitié enfoncés dans le sol sableux de la planète) assez semblables... en tout cas, il s'agit ici au minimum d'une géologie très intéressante, avec une multitude de formes géométriques rondes ou rectangulaires selon les endroits... Vous pouvez agrandir toutes les photos en cliquant dessus.
Un certain doute régnait encore à l'époque de la part d'une bonne partie de la communauté scientifique et du public. En effet, cela fait des décennies que la science officielle affirmait qu'il était impossible que de telles masses, composée de centaines ou milliers de km² aient pu se retrouver englouties sous les eaux, tant dans l'Atlantique que le Pacifique. Ils admettaient juste les apparitions et disparitions d'îles volcaniques de plus ou moins grandes grandeurs, puisque ce phénomène avait bien été observé à de nombreuses reprises. Ils s'appuyaient alors sur les quelques études océanographiques, sondages par les compagnies pétrolières (pas toujours honnêtes avec leurs éventuelles découvertes d'ailleurs, logiquement), pose de câbles, etc...
D'ailleurs, la pose d'un de ces câbles (télégraphique à l'époque du début du 20ème siècle), au large des Açores, avait fait l'effet de publications, à cause de la découverte à une profondeur de 2000 mètres de laves vitrifiées obligatoirement à l'air libre auparavant. Mais ces "certitudes" du 20ème siècle, basées sur des travaux très partiels et avec des techniques pas assez développées encore (ce qui n'empêche pas les "consensus" scientifiques de s'établir comme des vérités), commencent à être balayées par les nouvelles techniques. Les traces d'anciens continents engloutis (ou grandes terres) ont bien été annoncées dans l'Océan Indien, en Méditerranée récemment et dans le Pacifique donc avec Zealandia. Et les progrès actuels de la cartographie des fonds marins, ainsi que le fait que le continent Africain et l'Euro-asiatique ne correspond pas tout à fait à un collage parfait avec les Amériques (il manque en fait de larges terres pour en faire un bon collage) font qu'il existe assez probablement de telles masses effondrées sous l'Atlantique. Ce n'est pas le sujet ici, parlons des nouvelles informations sur Zealandia.
En 2017 donc, un groupe de scientifiques en géosciences néo-zélandais, français et australiens annonçait officiellement la découverte d'un septième continent baptisé par eux Zealandia. En fait, des indices de son existence existaient déjà depuis les années 1970 mais l'idée n'était pas très considérée (évidemment) et débattue modérément par la communauté scientifique depuis environ une vingtaine d'années. Malheureusement les preuves et certitudes manquaient pour aller plus loin dans les discussions.
Le continent en question, bien qu'il s'étend sur quasiment l'équivalent des deux tiers de la surface de l'Australie est à 94% sous la surface de l'océan Pacifique, parfois sous des milliers de mètres d'eau et surtout recouvert par une épaisse couche de sédiments. Il n'émerge essentiellement que sous la forme des terres de la Nouvelle-Zélande et de la Nouvelle-Calédonie et quelques îles :
Madère, des ruines englouties au seamount Ampere ?
Archipel volcanique entre les Canaries, l'Afrique du Nord et les Açores, Madère a très probablement été connu des Phéniciens dès l'antiquité, tout comme les Canaries et probablement les Açores aussi, étant donné les récentes découvertes dont j'ai déjà parlé. Cet article fait bien sûr également partie de mes recherches sur les découvertes archéologiques de la zone Atlantique médian au large de l'Europe et de l'Afrique de l'ouest. Après les Canaries donc plusieurs,fois, les îles du Cap Vert, et les Açores dont j'ai aussi parlé il y a peu ici...
Açores, vestiges néolithiques et antiques dont des pyramides
Je continue encore sur ma lancée sur les découvertes archéologiques de la zone Atlantique médian au large de l'Europe et de l'Afrique de l'ouest. Après les Canaries donc, et les îles du Cap Vert, retour aux Açores dont j'ai déjà parlé ici... car d'autres découvertes ont eu lieu depuis ! (et voir aussi les nombreux liens connexes dans ces articles).
Et ces découvertes sont assez remarquables pour pouvoir en parler... d'autant plus qu'elles gênent l'archéologie officielle qui refuse de reconnaître que ses méthodes sont dépassées et souvent faussées par ses propres dogmes et mauvaises habitudes : l'obligation de corréler des monuments découverts avec des objets culturels découverts à proximité et de préférence de cultures déjà connues et identifiées... ce qui élimine logiquement toute découverte de nouvelles cultures inconnues (et donc gênantes dans les chronologies "déduites"), mais aussi d'autres possibilités pourtant toutes aussi logiques et plausibles (pillages ou imports d'objets culturels par d'autres cultures, envahissement d'une culture par une autre et réhabitation d'anciens lieux, etc... - fausses attributions donc de monuments à une culture données, par exemple...). Il est évident que ces méthodes font passer nos connaissances et découvertes à côté de réalités et vérités en contradiction avec celles que l'on veut maintenir à tout prix pour le soutien d'une certaine "civilisation à dominance occidentale", au détriment d'une civilisation entièrement "terrienne"...
Confirmation des ruines englouties au large de l'Inde
Sous-Titre : Le continent englouti Kumari Kandam
- Le Temple englouti de Swami Rock au Sri Lanka
On s'en souvient, le monstrueux et meurtrier tsunami de décembre 2004 avait désensablé plusieurs ruines sur les plages de l'Inde du sud, et les témoins de la catastrophe avaient également affirmé avoir vu au loin, lors du retrait de l'océan de plusieurs centaines de mètres, avant les vagues meurtrières, une grande ligne de hautes roches, formant un mur et de gros blocs de pierres à apparence géométrique.
plage de Mahabalipuram, les anciens dieux sont déterrés par le tsunami...
Dès 2005, une première étude menée à l'aide de sonars avait été menée, et T. Sathyamurthy, ancien super-intendant archéologue, de l'Archaeological Survey of India Chennai Circle, rapporte, au sujet de cette première étude, que : " nous avions découvert que la rangée de grosses pierres que les gens ont vu juste avant le tsunami, faisait partie d'un mur haut de 2m et long de 70m. Nous avons aussi trouvé les restes de deux temples submergés et un temple dans une grotte à 500 mètres des côtes. "
Augmentation de la menace des séismes et du volcanisme et mini âge glaciaire ?
De nombreux sites ont relayé une alerte mondiale sur une augmentation de la menace des tremblements de terre et du volcanisme, en particulier aux USA. Plusieurs sources en ont rajouté ou ont mal traduit comme très souvent. Tout d'abord, ce n'est pas une alerte "officielle" et "gouvernementale" comme l'ont affirmé certains, et la NASA, ainsi que le gouvernement fédéral des USA nie toute implication dans ces déclarations et lettres. Tout ceci émane d'un organisme privé et à buts lucratifs, dirigé effectivement par un ancien conseillé scientifique à la Maison Blanche, Monsieur Casey.
Le Space and Science Research Corporation (SSRC) (ne pas confondre avec le SRC, créateur du projet américano-canadien HARP (1967) de Gerald Bull (assassiné par le Mossad à priori dans les années 1990), est le premier organisme de recherche aux États-Unis sur le sujet des changements climatiques liés à une ère de refroidissement global de longue durée (une nouvelle ère glaciaire serait à l'ordre du jour selon ces prévisionnistes). Outre la recherche, son objectif est d’alerter les gouvernements, les médias et les populations sur la nécessité de se préparer à cette nouvelle ère climatique. N'ayant aucun lien avec la NASA, il faut le répéter, le SSRC s'appuie plutôt sur certaines de ces données, dont celles de 2011 pour argumenter sur ses propres résultats, qui viennent de mener à l'envoi d'une lettre officielle d'alerte à la FEMA ( Federal Emergency Management Agency ).
Le SSRC croit, ainsi que d’autres scientifiques et géologues, qu’il existe une forte probabilité que les éruptions volcaniques et les tremblements de terre seront plus nombreux en fréquence et en intensité au cours de cette prochaine ère. Tous ces événements catastrophiques seraient le résultat d’un cycle « d »hibernation solaire », soit une réduction spectaculaire de la production d’énergie du Soleil.
En date du 8 juin dernier, le SSRC a émis un communiqué de presse sur son site intitulé « La menace de tremblements de terre et de volcans augmente pour les États-Unis« .
Le 5 juin 2015, une lettre a été envoyée à Craig Fugate, administrateur de la Federal Emergency Management Agency (FEMA), par le PDG du SSRC. Dans cet écrit, on peut lire que:
– la probabilité de séismes et d’éruptions volcaniques dans les régions sismiques et volcaniques a augmenté de manière significative;
– nous croyons que les États-Unis et tous les pays du monde sont maintenant entrés dans la période la plus dangereuse pour des tremblements de terre catastrophiques et des éruptions volcaniques depuis les derniers deux cents ans;
– une nouvelle tendance vers l’augmentation du nombre et de l’intensité des tremblements de terre et des volcans à l’échelle mondiale a déjà commencé et génère de graves préoccupations dans le domaine de la géologie;
– l’élévation du niveau de menace que nous lançons est intimement liée à une réduction dramatique en cours de la production d’énergie du Soleil (hibernation solaire);
– ces périodes sont universellement reconnues au sein de la communauté de la physique solaire. Notre précédente recherche indiquant le début de la prochaine hibernation solaire est maintenant confirmée par la NASA.
NASA Data Confirms Solar Hibernation and Climate Change to Cold Era (2011).
– par conséquent, nous croyons que les zones sismiques et volcaniques à haut risque aux États-Unis, surtout en Californie, en Caroline du Sud et en particulier la zone sismique de New Madrid, peuvent éprouver de grands tremblements de terre ou éruptions volcaniques à tout moment entre maintenant et jusqu’en 2030.
– dans le cas de la faille de New Madrid, nous montrons que dans chacune des quatre dernières périodes d’hibernation solaire, un tremblement de terre catastrophique a frappé la région. Maintenant qu’une nouvelle hibernation solaire a commencé, nous en appelons à prendre des précautions maximales étant donné la forte probabilité que d’autres tremblements de terre dévastateurs frappent à nouveau la zone sismique de New Madrid.
– la fenêtre pour un prochain grand tremblement de terre sur la faille de New Madrid est comprise entre 2017 et 2038.
John L. Casey, PDG du SSRC, termine sa lettre en disant:
" Il est compréhensible que cette lettre puisse être difficile à accepter étant donné l’ampleur du problème et des obstacles que vous rencontrerez d’un point de vue politique et scientifique pour en arriver à prendre une action décisive comme nous vous exhortons à le faire. Toutefois, avant de rejeter ce message, je demande instamment que vous examiniez soigneusement nos recherches, nos conclusions et nos recommandations pour la préparation de ce nous croyons être une période géophysique destructive jamais inégalée. "
La lettre a été signée par le président SSRC, M. John Casey, et livrée au siège de la FEMA à Washington, DC. Dans la lettre, M. Casey explique comment la réduction dramatique en cours de la production d'énergie du Soleil ne va pas seulement plonger le monde dans une période froide pour des décennies (certains parlent de 200 ans), mais en même temps, apporter une série de dévastations géophysiques avec de monstrueux tremblements de terre et des éruptions volcaniques. Ces périodes de climat froid appelées «hibernations solaires» ou «minimums solaires," sont bien connues des spécialistes de la communauté de la physique solaire (elles sont aussi appelées "mini âge glaciaire"). Le SSRC a fait un travail de pionnier dans le domaine de la modélisation du climat conventionnel et solaire et est lui-même établi comme un chef de file dans la prévision du climat et de l'étude de ces hibernations du Soleil.
Citant la nouvelle recherche inclue dans le Rapport semi-annuel du climat mondial de la SSRC (GCSR) à paraître le mercredi 10 juin 2015, la lettre à Craig Fugate de la FEMA contenait un avertissement important pour toutes les grandes zones de failles de tremblements de terre et les zones volcaniques actives. La recherche se concentre en particulier sur la menace accrue pour la zone sismique de New Madrid (NMSZ) entre Saint-Louis et Memphis.
Cette nouvelle information sur cette menace est contenue dans l'un des plusieurs articles de l'édition de Juin 10 du document GCSR rédigé par M. Casey et le Dr Dong Choi, directeur de la recherche pour le tremblement de terre et le Centre international de Volcan de prévision (IEVPC). Le document montre que le NMSZ est sous la menace d'un autre tremblement de terre catastrophique entre 2017 et 2038. Les Dr Choi et Casey montrent que quatre fois de suite depuis l'année 1450, un séisme majeur a frappé le NMSZ lorsque le Soleil est entré dans une phase d'hibernation. Cette révélation scientifique est ce que Choi et Casey estiment avoir résolu le mystère sur quand le prochain séisme majeur frappera la région. Les géologues ont étudié la NMSZ depuis de nombreuses années en utilisant des approches traditionnelles. Casey et Choi disent que c'est la recherche combinée dans les domaines de la physique solaire et la géologie qui offre la meilleure opportunité à ce jour d'estimer quand le prochain tremblement de terre dévastateur sur NMSZ va frapper. D'autres scientifiques sont d'accord avec leur opinion.
Ici des données sur Yellowstone, qui est aussi dans un certain état d'alerte à cause de remontées magmatiques déformant la région en ce moment.
Une gigantesque poche de magma de 25 kilomètres de hauteur a été découverte.
Lien vers l'article de 20 Minutes:fr/sciences/1594427-20150424-gigantesque-reservoir-magma-decouvert-sous-super-volcan-yellowstone Tous les lieux à risques séismiques et volcaniques aux USA...
Pour cette raison singulière, les Dr Choi et M. Casey ont fortement recommandé à l'administrateur de la FEMA, Fugate, que toutes les zones et les zones de faille sismique à haut risque, ayant des antécédents d'éruptions volcaniques dans les États-Unis, prennent des précautions immédiates pour atténuer ce qu'ils décrivent comme une «période inégalée de létalité géophysique et de destruction ".
M. Casey ajoute: " La très forte corrélation entre ces minimums solaires et l'incidence des tremblements de terre catastrophiques dans le monde entier est une impressionnante démonstration de la façon dont nous sommes tous interconnectés à notre monde naturel et les cycles du Soleil. Il serait imprudent d'ignorer, en particulier, l'histoire des grands tremblements de terre dans le NMSZ et le fait que, lors de chaque hibernation solaire depuis les 600 dernières années, cette région a connu des tremblements de terre dévastateurs allant de M6.8 à M8.0. "
" Alors que nous abordons le risque New Madrid dans ce communiqué de presse et dans le Rapport de situation du Climat Global du 10 Juin 2015, la coïncidence de grands tremblements de terre avec des minimums solaires n'est pas limitée à cette région des États-Unis. Voilà pourquoi notre lettre à l'administrateur Fugate avait une alerte à l'échelle nationale. Le séisme Cascadia d'environ M9.0 et le tsunami de 1700 était au milieu de la plus froide période d'hibernation solaire qui a été appelée le minimum de Maunder.Le Grand Tremblement de terre de San Francisco de 1906 était au milieu d'un autre point bas solaire - le minimum «Centennial» comme on l'appelle à la SSRC. Cette association forte de l'activité solaire et des pires tremblements de terre et éruptions volcaniques pourrait représenter le «chaînon manquant» pour la prévision des catastrophes géophysiques ".
Dr Choi (Australie) soutient aussi l'opinion de Casey en disant, " La recherche approfondie effectuée dans ce domaine est claire dans ses implications. Lorsque les minimums solaires arrivent, les pires séismes sont enregistrés et les éruptions volcaniques en hausse. Le dernier minimum solaire par exemple, a donné la plus grande série de tremblements de terre dans l'histoire humaine dans le NMSZ et la plus grande éruption volcanique enregistrée au mont Tambora en Indonésie. Ces événements se sont produits à quelques années l'un de l'autre au cours de la période la plus froide dans la dernière hibernation du Soleil dans le début des années 1800 ".
Pour aller plus loin, vous verrez ci-dessous que Mr Casey dénonce depuis 2007 le retard du GIEC sur la réalité scientifique (mais aussi les politiques et leur volonté de tirer de l'argent grâce à des taxes "écologistes" non justifiées... destinées à protéger les nantis comme ces hommes politiques, des banquiers et des mafieux, et avoir des fonds pour les mettre à l'abri (mais pas la population qui paie les taxes bien sûr !)... Voici une vidéo très récente (novembre 2014), dans laquelle il fait le point et dénonce la réalité (selon ses travaux et ceux de son organisme, selon certaines données choisies et les ordinateurs...). Que peut-on constater objectivement ? Qu'il semble faire tout de même toujours + chaud qu'avant (la neige n'est pas tellement revenue en masse et pour des deux durées de 2-3 mois comme auparavant dans les régions du nord de l'Europe par exemple), qu'il y a effectivement des dérèglements climatiques anormaux (tornades et trombes, orages et tempêtes, moussons supérieurs aux normes et ailleurs que la normale), que le pôle nord semble toujours fondre, alors qu'au contraire, une (mince) couche de banquise glaciaire semble s'étendre au pôle sud. Nous avons aussi la confirmation d'une hausse du nombre des gros séismes, une activité volcanique intense et une activité solaire "décalée" : le cycle de 11 ans du Soleil a eu un décalage, même s'il semble que plusieurs éruptions solaires se sont bien produites et qu'une inversion solaire magnétique ait eu lieu cette année... Autrement dit, c'est très difficile de faire la part des choses question "visuel", car tant un réchauffement qu'un refroidissement mènent de toute façon à des catastrophes en nombre pour l'être humain et son environnement ! Voilà la vidéo en question, en VO malheureusement (les médias français sont dépassés et "aux ordres" de leurs dirigeants milliardaires (et "protégeables" !) sur ce sujet...) :
Mais quand on va et recherche encore plus, on tombe sur un journaliste qui lui, enquête sur Mr Casey depuis des années et... qui n'est pas très entendu ni suivi ! Il affirme en effet avoir des preuves que Mr Casey est surtout... un affabulateur et éventuellement un vendeur de rêve, voir un escroc (mais il n'y a aucune preuve de "détournement de subventions ou de paiement non dû non plus à priori !). En tout cas, d'après lui, ce fameux "Centre de recherches" n'existe pas car l'adresse indiquée et la photo du site ne montre qu'un immeuble qui loue des adresses à des compagnies et des particuliers (pour 49 $ par mois, une "entreprise" y a ses "locaux !") et son enquête sur sa "carrière" à la NASA ou à la Maison Blanche dirait plutôt qu'il n'a jamais été rien de cela du tout ! tout ceci en vidéo... alors, où se situe la vérité ? Entre un homme qui fait des conférences (filmées) et montre des articles, des traces écrites, et en tire (à priori mais sans preuves) des bénéfices... et un homme qui tente de démontrer que ce que dit le premier est faux... pour en tirer la vérité et dénoncer les mensonges (ou aussi faire des bénéfices ?)... ? Nous sommes apparemment encore entre les deux, dans un monde basé sur "celui qui dira le plus de mensonges gagne ... ! ". Quel monde, c'est presque à souhaiter qu'il disparaisse, finalement... l'argent corrompt trop l'esprit humain et c'est de pire en pire... :
Ci-dessus, à la recherche du "SSRC" à Orlando...
Mais tout ceci fait tout de même les affaires de certains, et les politiques ne sont pas les derniers à en tirer profit, car les bunkers et souterrains existent bien et sont bien créés en attendant ! :
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Commentaires
1
Scott
Le 10/01/2016
La Nasa n'est sûrement pas pressé de publier les nouvelles photos de ce cratère.
Nous sommes le 10 Janvier et avant même de nous présenter les images (non trafiquées s.v.p), on nous innonde de verdicts ridicules comme étant du sel ... pathétique.
J'opte également pour une colonie minière, d'une matière exotique.
Les images seront révélatrices que nous n'avons jamais été seul, point.
2
ferront
Le 26/09/2015
Bonsoir
La photo rapprochée des taches brillantes prise à 1470 Km est effectivement troublante. Les 2 dernières photos sont guère exploitables, il vaut mieux analyser la photo du 12 /09 ci-dessus. J'ai donc zooméX3 cette photo, pris une bonne loupe (ce qui permet de ne pas écraser les pixels) et scruté attentivement la photo.
On y voit des bâtiments, des places, des rues, mais plus surprenant des sphères un peu partout. Et par endroit cette "brume" qui envahit petit à petit le paysage. Non ce ne sont pas des effets de pixels, mais bien la réalité comme toute photo satellite. Par ailleurs, si on regarde attentivement les bords du cratère on perçoit une poussière qui parait être liée à une exploitation minière qui rogne le cratère sur sa partie droite, ainsi que de la fumée se dégageant de certains bâtiments..
Faut-il envoyer Mme DUFLOT chez les Cérésiens qui n'ont pas l'air de se soucier d'écologie ?
Vivement les photos prises à 370 Km que l'on puisse tirer tout çà au clair.