Une nouvelle planète naine découverte autour du soleil (12/2018)
02-2019 : nouvelle découverte à 140 UA du Soleil annoncée (MAJ en bas de l'article)
03-2019 : Planète X ou 9, les choses se précisent (MAJ en bas de l'article)
Décidément, les chasseurs de la fameuse planète X, qui scrutent le ciel depuis de nombreuses années, à l'aide de matériels de plus en plus sophistiqués, sans encore être tombé sur la fameuse planète massive envisagée, amènent tout de même de nouvelles découvertes à la connaissance humaine de notre système solaire. En effet, après la découverte en octobre 2015 de la mini planète "The Goblin", dont l'orbite confirmée en octobre 2018, correspond aux simulations tenant compte de l'existence de la planète X, c'est une nouvelle mini planète qui vient d'être découverte en novembre et confirmée depuis. Et il s'agit pour l'instant du plus lointain astre tournant autour du Soleil, et il est également dans le même plan que les autres mini planètes découvertes précédemment, même s'il faudra probablement attendre des années afin de connaître son orbite. En effet, l'astre est tellement loin qu'il doit tourner autour du soleil très très lentement, son année étant estimée à 1000 ans terrestres. On parle en fait de 120 unités astronomiques (UA), selon les premières observations, c'est-à-dire 120 fois plus loin du Soleil que la Terre - et 3,5 fois la distance avec Pluton. En gros, l'astre se promène à 18 milliards de kilomètres de notre étoile.
02-2019 : découverte d'une autre mini-planète à 140 unités astronomiques (voir en bas)
La découverte de la planète naine et de son mouvement entre deux photographies 1 heure entre les deux photos... Movie using the two discovery images of 2018 VG18 "Farout". Credit Scott S. Sheppard/David Tholen.
Avec un diamètre d'environ 500 km (une circonférence d'environ 1500 km donc), l'astre est probablement sphérique et sa couleur rose la fait envisager comme entièrement glacé. Voir ci-dessous pour quelques autres données :
Son nom dans le catalogue des astres est 2018 VG18alias « Farout ». Découvert le 10 novembre 2018 avec le télescope japonais Subaru, sur le Mauna Kea à Hawaï, l'objet a été vu et confirmé la semaine suivante par le télescope Magellan.
Solar System distances to scale showing the newly discovered 2018 VG18, nicknamed "Farout," compared to other known Solar System objects. Illustration by Roberto Molar Candanosa and Scott S. Sheppard is courtesy of the Carnegie Institution for Science. (vous pouvez agrandir)
Ses découvreurs ne sont autres que Scott Sheppard, de Carnegie, David Tholen, de l'université d'Hawaï et Chad Trujillo, de l'université de l'Arizona du nord. Tous des spécialistes de la chasse aux objets lointains, dans les confins du Système solaire. Depuis plusieurs années, ils scrutent patiemment les nuits étoilées à la recherche du moindre petit éclat lumineux en mouvement. Déjà découvreurs en octobre 2015 (Confirmée en octobre 2018) de2015 TG387, dit " The Goblin " (ex V774104), qui s'ajoutait à une famille qui ne cesse de s'agrandir, celle des corps célestes dont l'orbite paraît influencée par la gravité d'un astre assez massif encore inconnu
Pour savoir si Farout est, elle aussi, sous l'influence de l'hypothétique planète X, les chercheurs ont donc besoin de mieux connaître son orbite autour du Soleil.
« Il faudra quelques années pour déterminer entièrement son orbite, raconte Scott Sheppard, mais comme il a été trouvé dans la même région du ciel que les autres objets connus du Système solaire extrême, cela suggère qu'il pourrait avoir le même type d'orbite que la plupart d'entre eux. »Si cela se confirme, l'hypothèse de la présence d'une mystérieuse planète massive dans les régions reculées du Système solaire en sera encore renforcée...
L'existence d'une neuvième planète majeure à la périphérie du système solaire a été proposée pour la première fois par cette même équipe de recherche en 2014 lorsqu'elle a découvert VP113 2012 , surnommé Biden, qui est actuellement proche de 84 UA. 2015 TG387 et 2012 VP113 ne s'approchent jamais assez des planètes géantes du système solaire, telles que Neptune et Jupiter, pour avoir des interactions gravitationnelles significatives avec elles.
« 2018 VG18 est beaucoup plus lointain et se déplace plus lentement que tout autre objet observé du système solaire. Il faudra donc quelques années pour déterminer entièrement son orbite », a déclaré Sheppard. " Mais il a été trouvé dans le même ciel que les autres objets connus du système solaire extrême, suggérant qu'il pourrait avoir le même type d'orbite que la plupart d'entre eux. Les similarités orbitales montrées par bon nombre des petits corps connus et distants du système solaire ont été le catalyseur de notre affirmation initiale qu'il existe une planète lointaine et massive située à plusieurs centaines d'UA et qui pousse ces objets plus petits. "
" Tout ce que nous savons actuellement sur 2018 VG18, c'est son extrême distance du Soleil, son diamètre approximatif et sa couleur ", a ajouté Tholen. " 2018 VG18 est si éloigné qu'il tourne très lentement en orbite, ce qui prend probablement plus de 1 000 ans de voyage autour du soleil. ”
" Cette découverte est véritablement une réussite internationale dans la recherche utilisant des télescopes situés à Hawaii et au Chili, exploités par le Japon, ainsi que par un consortium d'institutions de recherche et d'universités aux États-Unis ", a conclu Trujillo. « Avec les nouvelles caméras numériques grand champ installées sur certains des plus grands télescopes du monde, nous explorons enfin les limites de notre système solaire, bien au-delà de Pluton.»
Notons que "Farout" s'ajouterait à la liste des mini planètes du système solaire (diamètre minimum de 500 km) qui comporte déjà Éris, Pluton, Makémaké, Haumea et Cérès si sa taille est confirmée, ainsi d'ailleurs que "The Goblin" dont la taille est toujours estimée à entre 500 et 1000 km de diamètre. Mais l'entrée dans la liste des mini-planètes peut être long : en effet, Sedna a été découverte en 2003, avec un diamètre estimé à entre 1300 km et 1700 km... mais elle n'y est toujours pas. Et, ce qui complique les choses pour le catalogage, c'est que les découvertes de mini planètes se multiplient : Il y a aussi Quaoar,2007 OR10, Charon, Sedna, Orcus, Varuna, 2002 MS4 et Salacie en attente, auxquelles il faut donc ajouter maintenant The Goblin et Farout.... Si on ne compte qu'en "planètes" (grosses et naines), notre système solaire en comporte déjà (et pour l'instant)... 18 planètes !
MAJ 03-2019 :
Une équipe d’astronomes annonce avoir identifié un objet à environ 140 unités astronomiques (UA) du Soleil. Si la découverte se confirme, il pourrait s’agir du corps le plus éloigné jamais repéré dans le système solaire.
La découverte vient d’être annoncée le 21 février 2019par Scott Sheppard, de la Carnegie Institution for Science (États-Unis), qui dirige la recherche de la mystérieuse planète X, lors d'une conférence. Il s'agit d'un objet « très ténu », surnommé FarFarOut, situé actuellement à environ 140 UA. Si la géante échappe encore à nos radars, cela n’empêche pas de tomber sur quelques surprises. Il y a quelques mois, Sheppard et son équipe avaient annoncé la découverte d’une planète naine – le Gobelin – située à 65 UA du Soleil. Ils sont également à l’origine de la découverte des 12 lunes supplémentaires de Jupiter.
Et nous devons remercier la neige, pour cela. En effet, l’astronome Scott Sheppard devait il y a quelques jours tenir une conférence à Washington lorsqu’une tempête l’obligea à décaler son intervention. Pour passer le temps, le chercheur décida donc de passer en revue les dernières données capturées le mois dernier par son équipe à la recherche de l’hypothétique neuvième planète. C’est alors qu’il aperçut la présence d’un objet pâle, situé à environ 140 UA du Soleil (une UA équivaut à la distance Terre – Soleil).
Un peu moins de 6 milliards de kilomètres environ séparent la Terre de Pluton. Imaginez alors ce nouvel objet évoluant à plus de trois fois cette distance. Nous ne savons malheureusement pas grand-chose de ce nouveau corps, tant il est lointain et son orbite gigantesque. Et parce que cette découverte est toute récente, elle n’a pas encore été confirmée par un comité de lecture. Il faudra donc probablement patienter plusieurs mois avant d’en apprendre davantage sur ses propriétés, et si oui ou non il est influencé par un corps beaucoup plus grand et massif.
« Ces objets éloignés sont comme des miettes de pain qui nous mènent à la planète X, expliquait en effet l’année dernière Scott Sheppard, en marge de la découverte du “Gobelin”. Plus nous en trouverons, mieux nous pourrons comprendre le système solaire extérieur et la possible planète qui, à notre avis, façonne leurs orbites – une découverte qui redéfinirait notre connaissance de l’évolution du système solaire ».
Des précisions intéressantes sur l'éventuelle planète X ou 9, activement recherchée actuellement par les astronomes :
On peut supposer, en comparant aux autres systèmes stellaires découverts ces dernières années, que notre Système solaire possédait quelques superterres, initialement. Mais les lois de la mécanique céleste et les effets des perturbations gravitationnelles qu'elles impliquent auraient conduit ces superterres soit à être avalées par le jeune Soleil, soit à être injectées sur des orbites particulièrement excentriques et de grandes tailles, au-delà des orbites de Neptune et Pluton.
Sur de telles orbites, en raison d'une des lois de Kepler - qui veut que la vitesse d'une planète soit d'autant plus faible qu'elle est loin de son étoile - une superterre solaire serait non seulement peu lumineuse du fait de sa distance, mais néanmoins visible dans un télescope, et son mouvementserait si lent qu'on pourrait initialement la prendre pour une étoile. Et ce d'autant plus, si elle n'est pas quasiment dans le plan de l'écliptique comme les huit planètes principales du Système solaire.
Début mars 2019, les astronomes Konstantin Batygin et Mike Brown du célèbre Caltech (dont le nom est associé à deux prix Nobel de physique, Richard Feynman et Kip Thorne) font, en quelque sorte, un état des lieux au sujet de leur hypothèse "Planet 9" via deux publications disponibles sur Arxiv. Il y a ainsi un long article de revue qui parle également de l'histoire des découvertes de nouvelles planètes dans le Système solaire et qui est consacré à la neuvième planète sous la forme d'un des célèbres Physics Reports.
Surtout, avec leurs collègues Fred Adams et Juliette Becker, les deux chercheurs font savoir qu'il est maintenant raisonnable de penser que, si elle existe, la nouvelle planète ne contiendrait que cinq fois la masse de la Terre et qu'elle serait un peu plus proche qu'on ne le pensait, soit à environ 400 unités astronomiques.
Dans le second article, les deux astronomes ont examiné à nouveau à quel point les anomalies, à l'origine de l'hypothèse de l'existence de la neuvième planète, pouvaient être un effet du hasard. Il n'y aurait qu'une chance sur 500...
Pour Mike Brown : « Bien que cette analyse ne dise rien directement sur la présence de la neuvième planète, elle indique néanmoins que l'hypothèse repose sur des bases solides. » De son côté, Konstantin Batygin explique que : «Avec cinq masses terrestres, la neuvième planète devrait probablement ressembler beaucoup à une superterre extrasolaire typique. C'est le chaînon manquant du Système solaire pour la formation des planètes. Au cours de la dernière décennie, l'étude des exoplanètes a montré que des planètes de grandes tailles sont très communes autour d'autres étoiles semblables au Soleil. La neuvième planète serait donc être la plus proche fenêtre observationnelle sur les propriétés d'une planète typique dans notre Galaxie. »
Les deux chercheurs pensent que l'on pourrait découvrir cette superterre d'ici une décennie.
Vidéo : hypothèse 2016 d'un objet de 10 masses terrestres
Les deux chercheurs ne sont pas des inconnus ; leurs compétences leur ont valu de devenir membres du célèbre Caltech, l'institut californien où ont enseigné le légendaire Richard Feynman, Murray Gell-Mann (l'un des pères de la théorie des quarks et de la QCD) et Kip Thorne, à l'origine du scénario d'Interstellar.
Brown, en particulier, a découvert Éris en 2003, plus massive que Pluton et laissant penser que d'autres objets similaires existaient dans la ceinture de Kuiper. L'Union astronomique internationale (UAI) s'est alors vue contrainte de définir le terme « planète » pour la première fois de façon formelle, ce qui a conduit à déchoir Pluton de son titre de neuvième planète du Système solaire afin d'éviter une inflation du nombre de corps célestes pouvant prétendre à ce titre. Brown a à son tableau de chasse d'autres objets transneptuniens importants, dont Quaoar, Sedna et Makémaké. Il étudie aussi Europe et son océan.
Konstantin Batygin, d'origine russe, est considéré comme un prodige par ses collègues. À moins de 30 ans, le chercheur a déjà cosigné 45 articles sur la dynamique planétaire. Certains l'ont été avec le célèbre Alessandro Morbidelli, le mathématicien et astronome qui a fait de multiples contributions à la compréhension de la structure et de l'évolution du Système solaire. Avec ses collègues, Morbidelli a bouleversé notre conception de la formation du Système solaire en introduisant le fameux modèle de Nice reposant sur des migrations planétaires. Or, comme le rapporte le journal Science, Morbidelli a examiné le papier des deux chercheurs. Il a trouvé que leur travail était solide et plutôt convaincant.
Batygin et Brown ont eux-mêmes commencé par être très sceptiques et ils comprennent parfaitement la réaction de leurs collègues découvrant leur folle hypothèse. Mais, si l'on en croit la fameuse déclaration attribuée à Niels Bohr, l'hypothèse des deux chercheurs est assez folle pour être exacte. Pourtant, tout le monde ne sera sans doute pleinement convaincu que lorsque l'image de la neuvième planète apparaîtra grâce aux capteurs CCD de télescopes. Ceux de Subaru et du W. M. Keck Observatory sont assez puissants pour détecter la planète dans la région de la voûte céleste où elle pourrait se trouver mais cela pourrait bien prendre 5 ans, notamment parce qu'étant donné sa distance, elle bouge très lentement et est donc peu différente d'une étoile faiblement lumineuse.
" Specifically, explanations for the observed physical clustering of orbits with semi-major axes in excess of ∼250AU, the detachment of perihelia of select Kuiper belt objects from Neptune, as well as the dynamical origin of highly inclined/retrograde long-period orbits remain elusive within the context of the classical view of the solar system. This newly outlined dynamical architecture of the distant solar system points to the existence of a new planet with mass of mg∼5−10M⊕, residing on a moderately inclined orbit (ig∼15−25°) with semi-major axis ag∼400−800AU and eccentricity between eg∼0.2−0.5. " - 29-02-2019
YH : Il reste donc pour l'instant que les deux modèles restent valables : celui avec une grosse planète de 10 masses terrestres ayant une grande orbite excentrique entre 200 Unités Astronomiques (UA) et 600 voire 1.200 UA à son point le plus éloigné, et celui ayant 5 masses terrestres ayant une orbite l'amenant à environ entre 400 UA (soit 400 fois l'orbite de la Terre au soleil) et 800 UA à son point le plus éloigné. Les astronomes, professionnels et amateurs, n'ont pas fini de surveiller le ciel...
Pour la progression de la recherche de la planète X ou 9, voici mes articles :
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
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