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Manuscrits de la Mer Morte : Le Livre des Géants
Manuscrits de la Mer Morte : Le Livre des Géants
Il y a maintenant plus de 50 ans, les chercheurs sont tombé sur l'une des plus importantes découvertes archéologiques du 20ème siècle quand ils ont découvert des milliers de manuscrits anciens, et parmi eux, "Le Livre des Géants", qui parle des Nephilim et de leur destruction.
Cette très importante découverte archéologique a été faite dans les grottes de Qumran à proximité de la Mer Morte. Parmi les objets découverts se trouvaient des milliers de parchemins antiques qui offraient un aperçu extrêmement important de notre passé. Beaucoup de ces parchemins ont aidé à compléter un fragment perdu de l'histoire de la Terre.
Mais en plus des nombreux rouleaux, les archéologues ont été surpris quand ils sont tombés sur un rare et insolite texte: un ancien parchemin qui décrit la disparition des anciens Nephilim. Appelé le Livre des Géants, il parle de créatures qui peuplaient notre planète dans un lointain passé, et comment ils ont été détruits.
Les grottes de Qumran
Mais qui sont les Nephilim ? Selon les historiens traditionnels, ces êtres sont des créatures mythiques et n'existaient pas réellement sur notre planète. Cependant, la vérité derrière les Nephilim pourrait être plus mystérieuse que tout ce que nous avons pu imaginer...
Pour commencer, nous devons comprendre que même aujourd'hui au 21ème siècle, le mot 'Nephilim' n'est pas entièrement compris. Au fil des années, les chercheurs ont proposé un certain nombre d'étymologies, parmi eux: " The Fallen (La Chute) ", " apostats ", et même " Ceux qui font tomber les autres ". Mais quel que soit leur nom et sa signification, les énigmatiques Nephilim ont longtemps été considérés comme des êtres géants qui habitaient notre planète dans un lointain passé.
Il y a plusieurs textes anciens qui font référence aux Nephilim. L'un de ces textes est le Livre de la Genèse, dans la Bible, qui décrit sans aucun doute les Nephilim (6:1-4). La plupart des informations recueillies aujourd'hui proviennent du livre apocryphe d'Enoch. Ce travail ancien est historiquement attribué au grand-père de Noé.
Enoch joue un rôle très important dans l'histoire et est curieusement l'un des personnages les plus mystérieux dans le Livre de la Genèse. Selon le Livre de la Genèse, Enoch a vécu de façon stupéfiante durant 365 ans. Il a été amené devant Dieu et : " il marchait avec Dieu, et il ne fut plus; car Dieu l'a pris ".
Étonnamment, pendant ce temps, notre planète aurait été habitée par des «anges» qui ont interagi pendant des années avec les simples humains, des personnes mortelles, éventuellement pour féconder les " filles de l'homme ", ce qui conduit à la création d'une race d'êtres décrite comme étant fortement contre nature, se référant à des hybrides géants, les Nephilim.
Mais les histoires sur les Nephilim diffèrent dans le Livre de la Genèse et dans les anciens parchemins trouvés dans les grottes de Qumran. Le Livre des Géants - qui malheureusement est incomplet - offre une perspective différente sur les Nephilim. Selon l'ancien texte, les Géants - Les Nephilim - ne sont devenu conscients qu'en raison de leurs caractères violents, ils font face à une destruction imminente. Ils ont demandé à Enoch de parler en leur nom à Dieu.
Comme je le disais plus haut, le Livre des Géants est incomplet et ce qu'on en a trouvé est très abimé et composé de fragments, qui ont été traduits et qui mènent à cette histoire ci-dessous...
Il semble bien que le patriarche Enoch était aussi bien connu des anciens qu'il est devenu obscur pour les lecteurs modernes de la Bible. En plus de donner son âge (365 ans), le livre de la Genèse dit seulement de lui qu'il " marchait avec Dieu " et ensuite " qu'il n'a plus été, parce que Dieu l'avait pris " (Genèse 5:24). Cet exaltant chemin de vie et sa mort mystérieuse fait d'Enoch un personnage considérablement fascinant, et un cycle de légendes a grandi autour de lui.
Beaucoup de légendes sur Enoch ont déjà été collectées dans les temps anciens dans plusieurs longues anthologies. La plus importante d'une telle anthologie, et la plus ancienne, est connue simplement comme Le Livre d'Enoch (ou 1 Hénoch ou Hénoch éthiopien), comprenant plus de cent chapitres. Elle survit encore dans son intégralité (bien qu'en langue éthiopienne) et constitue une source importante pour la pensée du judaïsme au cours des derniers siècles avant JC. De manière significative, les restes de plusieurs copies presque complète du Livre d'Enoch, en araméen, ont été trouvés parmi les manuscrits de la mer Morte, et il est clair que celui ou ceux qui ont rassemblé tous ces rouleaux, a jugé le texte comme ayant une importance vitale. Tous sauf une des cinq principales composantes de l'anthologie Éthiopienne sont recopiées dans les rouleaux. Mais encore plus intriguant est le fait que des textes supplémentaires, jusqu'alors inconnus ou peu connus d'Enoch ont été découverts à Qumran. Le plus important d'entre eux est Le Livre des Géants.
Pour mieux comprendre cette importance, il faut savoir ceci : Il fait partie du canon de l'Ancien testament de l'Église éthiopienne orthodoxe, mais il est rejeté par les juifs et n'est plus inclus dans la Bible dite des Septante. Il a été officiellement écarté des livres canoniques vers 364 après JC lors du concile de Laodicée (canon 60), et il est considéré depuis comme apocryphe par les autres Églises chrétiennes. Il était connu en Occident, au moins indirectement, et on retrouve par exemple son influence sur les passages consacrés au calendrier dans les textes hiberno-latins, comme l’Altus prosator. Il faut noter que les textes sont supposés provenir de Hénoch, le grand-père de Noé, mais qu'ils sont également supposés avoir été écrits en araméen et en hébreu entre le début du 4ème siècle et l'an 30 Avant JC.
L’Hénoch éthiopien est composé de cinq livres, précédés d'une introduction (1-5) aux trois premiers livres :
Le Livre des Veilleurs (Veilleurs traduisible aussi par "Anges") (6-36), supposé avoir été composé à une époque antérieure à 200 av. J.-C., décrit la rébellion et la chute des anges déchus puis plusieurs voyages visionnaires au ciel et aux enfers en compagnie des archanges qui font diverses révélations à Enoch. Le livre se divise lui-même en deux parties, LV1 (6-11) et LV2(12-36).
Le Livre des Paraboles (37-71), supposé avoir été composé vers 30 av. J.-C., contient des paraboles et des visions concernant la fin des temps et le Jugement dernier. Cette section contient le livre de l'apocalypse de Noé aussi. - Selon Joseph Milik, la deuxième place de l'ouvrage était initialement occupée par le Livre des Géants (Géants traduisible aussi par "Démons"), ce qui explique le hiatus chronologique que constitue la présence du Livre des Paraboles, plus récent que tous les autres. Ce fameux Livre des Géants (ou Démons) a été retrouvé en partie parmi les Manuscrits de la Mer Morte, avec les quatre autres livres d'Enoch, mais avec le Livre des Paraboles en moins...
Le Livre de l'Astronomie (72-82), supposé avoir été composé vers la même époque que les Veilleurs, est un traité d'astronomie et de météorologie.
Le Livre des Songes (83-90), supposé avoir été composé vers 160 av. J.-C., est un recueil de songes visionnaires.
L’Épître d'Hénoch (91-107), supposé avoir été composé au 1er siècle av. J.-C., dit aussi Parénèses, contient un ensemble d'exhortations et d'annonciations.
Mais il faut aussi noter que si l'Eglise de Rome a retiré le Livre d'Hénoch de sa Bible, elle a contradictoirement conservé certaines citations de ce livre par d'autres ! Ainsi : L'épître de Jude cite une prophétie que l'auteur attribue à "Hénoch le septième depuis Adam" :
Jude 14-15 « Énoch aussi, le septième depuis Adam, a prophétisé à ceux-ci, en disant : Voici, le Seigneur est venu au milieu de ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d'impiété qu'ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu'ont proféré contre lui des pécheurs impies »
Un passage que l'on retrouve dans les versets du 1 Hénoch ! :
1 Hénoch 60:8 « Hénoch le septième depuis Adam »
1 Hénoch 1:9 « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d'impiété qu'ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu'ont proféré contre lui des pécheurs impies. »
Et la source possible (ou inversement) de cette section de 1 Hénoch :
Deutéronome 33:2 « Et il est sorti du milieu des saintes myriades : Il leur a de sa droite envoyé le feu de la loi. »
De plus, il existe un passage dans le Livre des jubilés concernant Hénoch : « Hénoch était le premier homme parmi les hommes qui sont nés sur terre qui apprit l’écriture et la connaissance et la sagesse et qui écrit dans un livre les signes du ciel selon l’ordre de leurs mois afin que les hommes connaissent les saisons des années selon l’ordre de séparation de leurs mois. Et il était le premier à écrire un témoignage et qui témoigna aux fils des hommes parmi les générations de la terre, et fit le décompte des semaines des jubilés et leur fit savoir les jours des années et plaça en ordre les mois et décompta des sabbaths des années ainsi que nous [les] lui avons fait savoir. » On peut ainsi dire que Hénoch est considéré comme le père du calendrier...
Dernière donnée importante : Le texte a été la source d'inspiration de la "magie énochienne", une création littéraire du 16e siècle baptisée « magie angélique » par son auteur John Dee, mathématicien, géographe et conseiller d'Elisabeth 1ère. Le Livre d'Hénoch et la création littéraire de John Dee ont à leur tour servi d'inspiration aux franc-maçons britanniques du 19e siècle : William R. Westwood, William Wynn Westcott, Aleister Crowley et Samuel Lidell MacGregor Mathers, qui ont rebaptisé le travail de John Dee « liber chanokh » ou « système hénokéen ».
Pour finir, il existe aussi deux autres livres attribués à Hénoch, Le Livre des Secrets d'Hénoch (ou 2 Hénoch) et Le Livre des Palais (ou 3 Hénoch)...
Enoch a vécu avant le déluge, à une époque où le monde, dans l'imaginaire antique, était très différent. Entre autres choses, les êtres humains vivaient beaucoup plus longtemps; le fils d'Enoch, Mathusalem, par exemple, a atteint l'âge de 969 ans. Une autre différence est que les anges et les humains interagissaient librement - si librement, en effet, que certains des anges engendrèrent des enfants avec des femelles humaines. Ce fait est neutrement rapporté dans la Genèse (6: 1-4), mais d'autres histoires voient cet épisode comme la source de la corruption qui a fait que la punission du déluge soit nécessaire. Selon le Livre d'Enoch, le mélange de l'ange et de l'homme était en fait l'idée de Shernihaza, le chef des mauvais anges, qui a attiré 200 autres anges à cohabiter avec les femmes humaines. La progéniture de ces unions contre nature étaient des géants de 450 pieds de haut (137 mètres !) (certains auteurs ont adopté 45 pieds (13,7 mètres) ou même coudées). Les mauvais anges et les géants ont commencé à opprimer la population humaine et à leur apprendre à faire le mal. Pour cette raison, Dieu a jugé qu'il devait emprisonner les anges jusqu'au jugement dernier et devait détruire la terre par une inondation. Les efforts de Enoch pour intercéder avec le ciel pour les anges déchus et les géants ont été infructueux (1 Enoch 6-16).
Le Livre des Géants raconte une partie de cette histoire et des précisions sur les exploits des géants, en particulier sur les deux enfants de Shemihaza, Ohya et Hahya. Comme aucun manuscrit complet du Livre des Géants existe, son contenu exact et l'ordre des fragments demeurent un sujet de conjecture. La plupart du contenu des présents fragments concerne des rêves inquiétants des géants et les efforts d'Enoch pour les interpréter et d'intercéder auprès de Dieu au nom des géants. Malheureusement, il reste peu des aventures indépendantes des géants, mais il est probable que ces contes sont au moins partiellement dérivés de l'ancienne mythologie du Proche-Orient et des Sumériens. Ainsi, le nom de l'un des géants est Gilgamesh, le héros babylonien et sujet d'une grande épopée écrite au troisième millénaire Avant JC... (et retrouvée sous forme de tablettes cunéiformes...)
- Michael Wise, Martin Abegg Jr., et Edward Cook, The Dead Sea Scrolls: Une nouvelle traduction, (HarperSanFrancisco, 1996) p246-250.
L'un des fragments du Livres des Géants
Un état récapitulatif de la descente des méchants anges, porteurs à la fois de connaissances et de ravages.
Comparer avec Genèse 6: 1-2
1Q23 Frag. 9 + 14 + 15 2 [. . . ] Ils connaissaient les secrets de [. . . ] 3 [. . . le pêch] é était grand sur la terre [. . . ] 4 [. . . ] Et ils ont tué beaucoup de [. . ] 5 [. . . ils engendrèrent] géants [. . . ]
Les anges exploitent la fécondité de la terre.
4Q531 Frag. 3 2 [. . . tout ce que la terre] produit [. . . ] [. . . ] Le poisson grand [. . . ] 14 [. . . ] le ciel avec tout ce qui a poussé [. . . ] 15 [. . . fruit de] la terre et toutes sortes de grains et tous les arbres [. . . ] 16 [... ] Les bêtes et les reptiles. . . [Tou]s rampants de la terre et ils ont observé tout [. . . ] 18 [. . . chaque
acte difficile et [. . . ] Énoncé [. . . ] 19 [. . . ] Mâle et femelle, et parmi les humains [. . . ]
Les deux cents anges choisissent les animaux sur lesquels des actes contre nature sont commis, y compris, sans doute, des humains.
1Q23 Frag. 1 + 6 [. . . deux cents] 2 ânes, deux cents ânesses, deux cents. . . béliers] 3 troupeau, deux cents chèvres, deux cent [. . . les bêtes des champs de toutes les espèces d'animaux] 4, de tous [oiseaux... ] 5 [. . . ] Pour métissage (croisements) [. . . ]
Le résultat de la corruption démoniaque était la violence, la perversion, et une couvée d'êtres monstrueux.
Comparer Genèse 6: 4.
4Q531 Frag. 2 [. . . ] Ont souillé [. . . ] 2 [. . . ils engendrèrent] géants et des monstres [. . . ] 3 [. . . ] Ils engendrèrent, et voici, toute [la terre était corrompue... ] 4 [. . . ] Avec son sang et par la main de [. . . ] 5 [du géant] qui ne suffisait pas pour eux et [. . . ] 6 [. . . ] Et ils cherchaient à dévorer beaucoup [. . .
] 7 [ . . . ] 8 [. . . ] Les monstres l'attaquèrent.
4Q532 Col. 2 Frags. 1-6 2 [. . . ] la chair [ . . . ] 3 tous. . . ] monstres [ . . . ] seront [ . . . ] 4 [. . . ] Ils se poseraient [. . . ] Manque de savoir véritable [. . . ] car [ . . . ] 5 [. . . ] La terre [a grandi corrompue. . . ] Puissants [. . . ] 6 [. . . ] Qu'ils envisagèrent [. . . ] 7 [ . . . ] Des anges sur [. . . ] 8 [. . . ] À la fin il périra et mourra [. . . ] 9 [. . . ] Ils ont causé une grande corruption de la [Terre. . . ] [. . . cela n'a pas] suffit à [. . . ] " ils seront [ . . . ]
Les géants commencent à être préoccupés par une série de rêves et de visions. Mahway, le titan, fils de l'ange Barakel, rapporte le premier de ces rêves à ses compagnons géants. Il voit une tablette être immergée dans l'eau. Quand elle réémerge, tout a été emporté sauf trois noms. Le rêve symbolise évidemment la destruction de tout par le déluge, sauf Noé et ses fils.
2Q26 [. . . ] Ils ont plongé la tablette dans l'ea[u. . . ] 2 [. . . ] Les eaux montèrent sur la [tablette. . . ] 3 [. . . ] Ils soulevèrent la tablette de l'eau de [. . . ]
Le géant va voir les autres et ils discutent du rêve.
4Q530 Frag.7 [. . . cette vision] représente la malédiction et le malheur. Je suis celui qui a avoué 2 [. . . ] l'ensemble du groupe des naufragés que je vais rejoindre à [. . . ] 3 [. . . les esprits des mor[ts se plaignent de leurs tueurs et pleurent 4 [. . . ] Que nous allons mourir ensemble et marquerons la fin de [. . . ] beaucoup et je dormirai, et du pain 6 [. . . ] Pour toute habitation; la vision et aussi [. . . ] est entré dans l'assemblée des géants 8 [. . . ]
6Q8 [. . . ] Ohya et il a dit à Mahway [. . . ] 2 [. . . ] Sans trembler. Qui t'a montré toute cette vision, [mon] frère ? 3 [. . . ] Barakel, mon père, était avec moi. 4 [. . . ] Avant que Mahway ait fini de raconter ce [qu'il avait vu. . . ] 5 [. . . lui dit] , maintenant j'ai entendu des merveilles ! Si une femme stérile donne naissance [. . . ]
4Q530 Frag. 4 3 [alors] Ohya dit à Ha [hya. . . ] 4 [. . . d'être détruit] de dessus la Terre et [. . . ] 5 [. . . La Terre. 6 lorsque [. . . ] Ils pleurèrent devant [les géants. . . ]
4Q530 Frag. 7 3 [. . . ] Votre force [. . . ] 4 [. . . ] 5 Sur quoi Ohya [dit] à Hihya [...] Alors il répondit : Ce n'est pas pour 6 nous, mais pour Azaiel, car il a fait [. . . les enfants des anges] 7 sont les géants, et ils ne permettront pas que leurs [êtres chers] soient délaissés [. . . nous n'avons] pas été abattus; vous avez la force [. . . ]
Les géants se rendent compte de l'inutilité de la lutte contre les forces du ciel. Le premier orateur peut être Gilgamesh.
4Q531 Frag. 1 3 [. . . Je suis un géant], et par la force puissante de mon bras et par ma grande force 4 [. . . tout] être mortel, et je leur ai fait la guerre; mais je ne suis pas [ . . . ] capable de me tenir contre eux, car mes adversaires 6 [. . . ] résident dans le Ciel, et ils habitent dans les lieux saints. Et pas 7 [. . . ils sont plus forts que moi 8 [. . . ] De la bête sauvage est venu, et l'homme sauvage qu'ils [me] surnomment. 9 [. . . ] Alors Ohya lui dit: j'ai été forcé d'avoir un rêve [. . . ] Le sommeil de mes yeux [disparut], pour me laisser percevoir une vision. Maintenant, je sais que le [. . . ] 11-12 [. . . ] Gilgamesh [. . . ]
La vision en rêve d'Ohya est celle d'un arbre qui est déraciné, excepté trois de ses racines ; l'annonce de la vision est identique que celle du premier rêve.
6Q8 Frag. 2 1 trois de ses racines [...] [tandis que] je [regardais,] arrivèrent [. . . ils déplacèrent les racines dans] 3 ce jardin, chacune d'entre elles, et non [. . . ]
Ohya tente d'éviter les conséquences des visions. Plus haut, il a déclaré qu'elles ne visaient que le démon Azazel; ici, il suggère que la destruction est pour les seuls dirigeants terrestres.
4Q530 Col. 2 1 concerne la mort de nos âmes [. . . ] Et tous ses camarades, [et Oh] ya leur rapporta ce que Gilgamesh lui avait dit 2 [. . . ] Et il a été dit [. . . ] " Concernant [...] le leader a maudit les potentats " 3 et les géants étaient heureux de ses paroles. Puis il se retourna et sortit [...]
Plus de rêves affligent les géants. Les détails de cette vision sont obscures, mais c'est de mauvais augure pour les géants. Les rêveurs parlent d'abord aux monstres, puis aux géants.
14.3 Sur quoi deux d'entre eux eurent des rêves 4 et le sommeil fut chassé de leurs yeux, et ils se levèrent et vinrent à [. . . et dirent] leurs rêves, et dirent à l'assemblée de [leurs camarades] les monstres 6 [. . . Dans] mon rêve, j'observais cette nuit même 7 [et il y avait un jardin. . . ] des jardiniers et ils arrosaient 8 [. . . deux cents arbres et] de grandes pousses sont sortis de leurs racines 9 [. . . ] Toute l'eau, et le feu a tout brûlé 10 [le jardin. . . ] Ils ont été trouver les géants pour leur dire 11 [le rêve. . . ]
Quelqu'un suggère que Enoch soit trouvé pour interpréter la vision.
15-1 [. . . à Enoch], le scribe célèbre, et il interprétera pour nous ... 12 le rêve. Sur quoi son compagnon Ohya a déclaré et dit aux géants, 13 moi aussi j'ai fait un rêve cette nuit, O géants, et voici, le souverain du ciel est descendu sur la Terre 14 [. . . ] Et telle est la fin du rêve. [Sur quoi] tous les géants [et monstres] se sont grandement effrayés 15 et ont appelé Mahway. Il est venu à eux et les géants ont plaidé envers lui et l'ont envoyé à Enoch 16 [le scribe célèbre]. Ils lui dirent: Va [. . . ] A toi que 17 [. . . ] tu as entendu sa voix. Et il lui dit: Il voudra [. . . et] interprétera les rêves [. . . ]
4Q530 Col.3 16- 3 [. . . ] Combien de temps les géants ont à vivre. [. . . ]
Après un voyage cosmique, Mahway arrive devant Enoch et fait sa demande.
17- 3 [. . . il monta dans l'air] 4 comme les vents forts, et il a volé avec ses mains comme les ea[gles. . . il a laissé derrière] 5 le monde habité et il passa au-dessus de la Désolation, le grand désert [...] 6 et Enoch le vit et l'a salué, et Mahway lui dit [...] 7 ici et là une seconde fois à Mahway [. . . Les géants attendent 8 vos paroles, et tous les monstres de la terre. Si [...] ont été réalisés [...] 9 depuis les jours de [...] leur [...] Et ils seront ajoutés [...] 10 [...] Nous saurions de vous leur signification [...] 11 [... de deux cents ar]bres lesquels [sont descendus...] du ciel
Enoch renvoie une tablette avec un message sombre de jugement, mais avec un espoir de repentir.
4Q530 Frag. 2 1 Le scribe [Enoch...] 2 [...] 3 une copie de la seconde tablette qu' [Enoch] en[voyat...] 4 de l'écriture même de Enoch, le célèbre scribe [... Au nom de Dieu le grand] 5 et saint, à Shemihaza et tous [ses compagnons...] 6 que l'on sache de vous que pas [...] 7 et les choses que vous avez faites, et que vos épouses [...] 8 elles, leurs fils et les épouses de [leurs fils...] 9 par votre dévergondage sur la terre, et il y a eu sur vous [... et la Terre crie] 10 et se plaint de vous et des actes de vos enfants [...] 11 le mal que vous lui avez fait. [...] 12 jusqu'à ce que Raphaël arrive, voici, la destruction [est à venir, une grande inondation, et il va détruire tous les êtres vivants] 13 et ce qui se trouve dans les déserts et les mers. Et la signification de l'affaire [...] 14 sur vous à cause du mal. Mais maintenant, desserrer les liens qui vous lient au mal...] L5 et priez.
Un fragment apparemment détaillant une vision qu'Enoch vit.
4Q531 Frag. 7 3 [. . . grande peur] me saisit et je suis tombé face contre terre; J'ai entendu sa voix [. . . ] 4 [. . . ], Il a habité parmi les êtres humains, mais il n'a rien appris d'eux [...]
"The Book of Giants" fragments 4Q203, 1Q23, 2Q26, 4Q530-532, 6Q8 Traduit de l'anglais au français par Yves Herbo de la source Areopage.net
Résumé :
Ces textes anciens détaillent comment les Nephilim ont vécu sur Terre et créé le chaos et la destruction. À un moment donné dans l'histoire, ils ont commencé à faire des rêves prophétiques d'Armageddon, alors la peur a balayé leurs cœurs. Selon les textes, le premier des Nephilim à avoir des rêves prophétiques était Mahway, le fils Titan de l'ange Barakel. Selon son rêve, une énorme tablette a été submergée sous l'eau, et à la surface de la tablette, seuls trois noms sont laissés. C'est supposé symboliser la grande inondation et la disparition éventuelle de tous, sauf les fils de Noé.
Les Nephilim étaient incertains à propos de la signification de leurs rêves et ils ont passé du temps à débattre sur ce dont Mahway avait rêvé. Cependant, ils ont échoué dans l'interprétation de sa signification. Peu de temps ont passé avant que deux autres géants, Ohya et Hahya, les fils de l'ange déchu Shemyaza ont commencé à avoir des rêves similaires: Ohya et Hahya ont rêvé d'un arbre déraciné entièrement sauf trois de ses racines.
Une fois que les Géants ont pris conscience de la nature prophétique de leurs rêves, ils ont recherché l'aide d'Enoch. Cependant, Enoch n'était plus sur la Terre, de sorte que les Nephilim ont envoyé l'un d'entre eux pour un voyage cosmique. A l'issu de son voyage cosmique, Mahwah arrive devant Enoch et fait sa demande...
Mais Enoch renvoie Mahway sur la Terre, promettant seulement qu'il en parlera à Dieu au nom des Nephilim. Cependant, les tablettes qu'Enoch a envoyé ensuite comme réponses n'ont pas apporté de bonnes nouvelles pour les Géants...
Sources : 1 Hénoch + Le Livre des Géants : http://areopage.net/atxtheb/Henoch.pdf
En complément : http://michaellanglois.org/medias/Langlois-2013-Un-manuscrit-in%C3%A9dit-du-livre-dH%C3%A9noch-Semitica-55-2013-101-116.pdf
L'apport de 1 Hénoch, dont des versions et copies ont été découvertes dans plusieurs endroits du monde, en hébreu, grec ancien, copte, araméen pour les manuscrits de la Mer Morte (comme l'original ?, à moins que l'on n'en découvre un jour une version encore plus ancienne, babylonienne, sumérienne ?) est évidemment immense de par son ancienneté historique, mais aussi bien sûr pour la reconstitution du cheminement des mythes et croyances à travers l'antiquité et jusqu'à la constitution des religions actuelles, dont elles sont héritières. Et il serait stupide de nier leur grande importance, y compris de nos jours car l'actualité nous le rappelle malheureusement et souvent tragiquement... tout comme l'Histoire du genre humain depuis des milliers d' années, intimement liée à ces mêmes mythes, légendes et croyances qui, il faut bien le rappeler aussi car cela est démontré aussi scientifiquement, ont une réelle origine et un fond véridique et historique, même si fortement déformé (volontairement ou non) souvent...
Les fragments du Livre des Géants ici traduits renforcent bien sûr certaines choses en ce qui concernent la provenance de beaucoup de mythes : le nom de Gilgamesh nous provient tout droit de 3000 ans (minimum) avant JC, il y a au moins 5000 ans donc, et du côté des sumériens, qui sont à l'origine (ou eux-mêmes recopieurs, transmetteurs ?) de plusieurs récits repris dans les textes plus récents des hébreux et chrétiens... ainsi, la notion de plusieurs "dieux", mais d'un surpassant tous les autres, "d'armées du ciel", "d'anges et de démons" guerriers, pacifiques, éducateurs, guérisseurs, vengeurs, se mêlant aux hommes, de "naufragés du ciel" se réfugiant dans les entrailles de la terre, tout ceci se retrouve dans la majorité des croyances de notre planète, dans les légendes et mythes anciens, tribaux ou modernes... A l'heure où le "dieu argent" a remplacé quasiment toute la ferveur et foi engendrées par les anciennes croyances en "quelque chose" de meilleur, de bon, voir de merveilleux dans notre univers par un individualisme et égoïsme qui mènent l'humanité à sa perte, il n'est pas inutile de rechercher certaines racines expliquant certaines origines des erreurs de l'humanité, même si elles semblent confusément lointaines...
Toute légende à un fond de vérité, il sera toujours important de la redécouvrir car ce qui devient légende, ce qui se transmet à travers les âges, ce que l'Humanité tente de retenir envers et contre tout, est nécessairement ce qu'il y a de plus important pour cette même humanité...
Et il faut bien avouer que les plus récentes recherches, en liaison avec le progrès scientifiques de l'humanité (en physique, en cosmologie, en traitement de l'information, biologie, astronomie, robotique, etc) nous amènent de plus en plus à envisager l'impossible il y a encore quelques générations : la ou les visites (et/ou naufrages ?) d'entités intelligentes provenant de l'espace ou d'autres plans dimensionnels de l'univers, possiblement capables d'interagir avec notre conscient, mais aussi notre inconscient... avec nos fréquences vibratoires et d'autres, avec notre matière, la matière noire et l'anti-matière, avec les énergies que nous connaissons et celles que nous n'avons pas encore découvertes... Des entités qui connaissent tous les rouages de cet immense univers, et qui peuvent interagir dans tous ses domaines, du minuscule particulaire à la macro galaxie, de l'instinct végétal à la conscience humaine, y compris après la mort matérielle dans la mesure où rien ne se perd dans cet univers, y compris la conscience/inconscience une fois qu'elle a été créée...
Yves Herbo, Sciences et Fictions et Histoires, Herbo Yves , 05-06-2016

Des constructions en cercle de presque 180.000 ans en France
Des constructions en cercle vieilles de presque 180.000 ans découvertes dans une grotte française
Cela fait déjà plusieurs années que j'appuie les faits et découvertes sur nos prédécesseurs (je n'affirme pas "ancêtres" comme certains car non prouvé) sur cette Terre, principalement sur le fait qu'ils n'étaient pas autant "arriérés" ou "préhistoriques", "hommes-singes" ou même "hommes des cavernes" que ce que la majorité des scientifiques croyaient sans réelles preuves, mais juste une certaine psychose de la supériorité (non justifiée) du genre "Homo Sapiens ou Homme-moderne"...
C'est bien sûr le cas pour notre cousin néandertalien avec ces nombreux articles (voir en bas de cet article) et découvertes récentes qui, petit à petit, ont mené à un fort changement de paradigme (et surtout les "a priori" rarement justifiés des scientifiques des 19ème et 20ème siècle) les concernant, la toute dernière découverte en France, absolument extraordinaire, enfonçant encore plus profondément le clou... mais j'en profite aussi pour affirmer qu'encore plus anciens, les "Homo Erectus" ont très probablement aussi leur part d'inventivité et de mystères que nous commençons aussi seulement à entrevoir...
C'est une récente publication scientifique, effectuée après près de 3 ans d'études, dans le très sérieux Nature qui bouleverse ainsi ce qui n'était après tout surtout que des hypothèses, des dogmes basés sur la fausse pensée que seuls les "hommes modernes" avaient des possibilités en matières d'arts, de constructions et de créativités...
C'est dans une profonde grotte située sur la commune de Bruniquel, une petite bourgade de 600 habitants qui surplombe l’Aveyron, perchée sur un piton rocheux, dans le Sud du Quercy, dans le Tarn et Garonne français. La grotte a été découverte en 1992 par un très jeune spéléologue (Bruno Kowalsczewski, 15 ans à l'époque, s'était en fait rappelé que son père lui avait parlé d'un courant d'air sortant d'un trou ou terrier à cet endroit, qu'il avait senti dans les années 50-60 !) qui a réussi a se frayer un chemin sur les 330 mètres en grandes parties obstrués qui séparent la salle principale de l'entrée. Une entrée où il a d'abord découvert des restes de bisons, rennes, cerfs et plusieurs ours bruns... un peu comme un indicateur le menant à se glisser dans des couloirs et passages très étroits et difficiles, obstrués parfois par des coulées d'argiles qu'il déblaie et qui le mènent à une vaste cavité ornée par des draperies de stalactites et possédant un petit lac souterrain ! Et une surprise énorme qui le fera alerter les archéologues : sur 30 mètres carrés environ, des morceaux de stalagmites arrachés et découpés sont disposés en forme de cercle, couchés horizontalement pour la plupart et sur plusieurs couches, alors que d'autres sont disposés comme des étais pour soutenir cette construction étrange ! Puis il tombe sur un os d'ours brûlé, la trace de l'homme, indéniablement...
Prise de mesures pour l'étude archéo-magnétique de la grotte de Bruniquel. Photo Etienne FABRE. SSAC

Pierre Ginich du Montencel, reportage et guérison
Pierre Ginich du Montencel, reportage et guérison
C'est donc le jeudi 5 mai 2016, le jour de l'Ascension, que mon ami Eric Chapuzot décide de passer à mon domicile pour m'emmener grimper sur la montagne Montencel et tenter de trouver la fameuse Pierre Ginich dont je parle dans cet article :
Grimper sur une montagne nommée Montencel (Montauciel !) le jour de l'Ascension pour aller admirer de près un monument millénaire auquel les légendes attribuent, en plus d'une disposition astronomique, des vertus magnétiques et des ondes de guérison fait partie de ces coïncidences qui ponctuent ma vie, d'autant plus que ce n'est pas moi qui ai choisi cette date, mais bien mon ami Eric, ancien informaticien, matheux très "terre à terre" et peu enclin en général à s'étendre sur des faits ou des circonstances étranges ! Il parle surtout du beau temps annoncé pour le choix de cette journée entre toutes.
L'endroit est à environ une centaine de kilomètres tout de même de mon domicile situé entre Moulins et Vichy, dans l'Allier et nous avons repéré la route à suivre à l'avance. En cours de route, nous avons choisi de nous rafraîchir dans la jolie petite ville du Mayet-de-Montagne.
Un endroit qui recèle quelques légendes intéressantes au sujet de quelques Pierres Levées, mais aussi une ancienne église ornée de beaux vitraux et d'une petite chapelle, mais aussi d'un grand lac où nous ferons un arrêt pour nous restaurer dans l'auberge (très sympa et bonne cuisine) attenante...
Nous arrivons finalement à Arconsat, trouvons l'auberge des Crocs mais nous ne trouvons pas le champs mentionné avec son menhir sur son dolmen, les lieux ont du changer fortement depuis ces mentions datant des années 1970... Nous tentons de nous renseigner auprès de personnes âgées ou de la localité, mais personne n'a entendu parler de la Pierre Ginish ou de menhirs/dolmens dans les environs ! Finalement, nous rencontrons enfin une personne qui sait où cela se trouve et elle nous indique le chemin. Nous avions dépassé l'endroit, peu visible de la route bien qu'il y ait un petit panneau indiquant "Pierre Ginish" (1,7 km) devant un sentier goudronné avec une forte pente. Quelques voitures sont stationnées en bas, nous faisons de même et partons à pied. Nous avons bien fait car le chemin, même si goudronné, est en grande partie défoncé et comporte de gros trous propres à casser le train ou la suspension d'une simple voiture. Il semble que seuls des gros 4X4 et quelques motos tous terrains aient accès à ce chemin désormais... mais il faut aussi signaler que les nombreux 4X4 rencontrés lors de notre visite ne sont pas faits pour respecter la nature, car ils détruisent non seulement ce chemin, mais aussi la nature environnante en passant n'importe où, détournant au passage les petits ruisseaux qui descendent les pentes de la montagne, créant des ornières boueuses et empêchant la nature de s'exprimer dans le calme : Eric me signale quelques plants de fraises des bois en mauvais état, un peu noircis par l'huile des 4X4... Quel dommage de laisser ce magnifique endroit à la proie d'un tel nombre de 4X4 et de gens assez peu soucieux des dégâts qu'ils font à la Nature...
En cours de route, dans un virage, nous nous arrêtons pour examiner cette ancienne stèle, borne ou ce qu'il reste d'une barrière ou d'une maison disparue...
Nous rencontrons aussi quelques vrais amoureux de la Nature, à pied comme nous et, comme nous, munis de bâtons ramassés sur les bords du chemin, pour aider à cette montée pas toujours facile, bien que parfois adoucie par quelques paliers un peu plus "à plat". Les 4X4 ont du perturber un petit ruisseau ou une mare, car le chemin est par endroit traversé par un petit écoulement d'eau. L'eau ruisselle d'un peu partout sur les flancs de la montagne, et rejoint un plus gros torrent qui a creusé son lit, en contrebas. Après la forte montée, nous arrivons après un virage sur la gauche à un endroit plus plat, moins fatigant, et bientôt à la fin du chemin goudronné. Le goudron est remplacé par de la terre battue et, surtout par une démarcation de terrain défoncé (par des 4X4 ?) et de profonds trous inondés par de l'eau, qui nous obligent à passer à travers bois, plus au sec. Il faut encore continuer 200 mètres et un autre panneau nous indique qu'il faut descendre un chemin fort en pente et encombré de pierres (le lit d'un ancien torrent à sec ?) pour trouver l'endroit où se trouve le monument Ginich, que nous découvrons enfin sur un petit plateau, comme indiqué, sur notre droite. Juste devant, au bord de ce chemin accidenté en pente, les gens ont amoncelé (récemment) des pierres, formant une sorte de mur, protégeant peut-être un peu le monument des ruissellements des eaux hivernales...
Arconsat
Lors de cette descente vers le monument, Eric me fait remarquer le silence des lieux, plus propice à la sérénité et paix de ces lieux baignant dans l'Histoire et les Mythes. Les 4X4 se sont tous arrêtés à la fin du chemin de goudron et on n'entend plus le bruit des moteurs, vite tamisé par les bois. Les pierres s'élèvent devant nous, il y a quelques gens assis qui parlent doucement, comme pour ne pas déranger les esprits druidiques sous les chênes et les genêts, les possibles lutins des roches ou les sorcières des légendes...
Le petit mur monté assez récemment par les visiteurs, il n'est pas rare qu'un touriste y ajoute sa pierre, souvenir de son passage...
La pierre Ginich, sous la mousse, les yeux, nez et bouche des animaux taillés dans la roche sont encore visibles sous certaines lumières et suivant l'orientation des rayons du soleil...
Les pierres sont visiblement très vieilles et recouvertes par endroits de mousse et dépôts gris ou verts, plusieurs ont chuté dans la pente au fil des âges et il est évident que le monument n'est plus aussi intact qu'à ses origines. Le nombre des visiteurs doit être plus important en plein été et certaines pierres sont probablement détériorées par les êtres humains. J'ai un peu de mal a retrouver le bestiaire décrit par le découvreur et même les photos et vidéos prises il y a quelques années par d'autres visiteurs. Néanmoins, on reconnaît bien encore le poisson, la tortue, le lion, le chien et le serpent (ce dernier étant abîmé par rapport aux photos connues). Les bouches, yeux et formes sont encore un peu visibles sous la mousse, mais impossible de trouver les quelques symboles et écrits décrits dans les livres. (et par Pierre Frobert)
Nous reconnaissons ici en haut le serpent et sous lui à droite probablement la tête humaine au crane allongé
C'est ici qu'il me faut mentionner mon petit problème physique qui gâchait ma vie pratiquement tous les jours depuis quelques années : de violentes douleurs d'une durée courte (10 secondes en moyenne), juste au-dessus du pied droit, au niveau de l'articulation et situées au début du tibia. J'ai attribué ces douleurs aux conséquences d'un accident domestique survenu dans les années 1990 (écrasement par un gros poids du dessus du pied droit laissant un fort hématome permanent et beaucoup de vaisseaux sanguins "éclatés", ma famille en a été témoin et j'ai aussi souvent parlé de ces douleurs dans mon entourage) et a de probables problèmes de circulation sanguine à cet endroit. Il est vrai que j'ai été aussi longtemps sujet à de fortes crampes (parfois en conduisant ou même simplement la nuit à cause d'une mauvaise position du pied) et que cette douleur pouvait parfois y ressembler, tout en n'étant pas musculaire mais plus interne ou veineux. Quoiqu'il en soit, ce problème semblait bien installé et très courant, souvent plusieurs fois par jour et sans raison particulière. Le docteur que je consultais en région parisienne m'a fait passé des radios et des dopplers pour voir un problème de circulation ou un écrasement osseux, mais la seule chose qui a été apparemment décelé, et l'absence d'une veine de la jambe droite, qui devrait se trouver facilement vers son extérieur, mais qui doit être plus profonde qu'à la normale ou réduite, car non détectée au doppler, sans pour autant empêcher une circulation sanguine à priori normale... Le docteur a déconseillé toute opération de varices ou autres, mais m'a conseillé d'en parler à un flébitologue mais, ayant quitté la région parisienne entre-temps, je n'en ai vu aucun.
Ici, la mousse et l'imagination aidant, on a l'impression d'être observé par un petit lutin se fondant, comme un caméléon, dans la pierre...
Ce jour du 05 mai donc, j'ai également ressenti cette forte douleur à plusieurs reprises, y compris en cours de route, à l'aller comme au retour d'ailleurs (et Eric s'en souvient certainement car nous avons dû faire quelques pauses) et encore plusieurs jours... mais, exactement 7 jours après notre visite, c'est-à-dire le 12 mai, c'était fini ! Totalement. C'est le soir de cette Saint Achille (une histoire de pied aussi avec Achille et son talon !) que je me suis aperçu que je n'avais pas ressenti de douleurs du tout au pied depuis le matin. J'ai bien sûr attendu afin d'en être sûr mais aujourd'hui 26 mai 2016, je confirme que cette douleur lancinante qui me faisait grimacer quelques secondes par jour a définitivement disparue. Un autre fait est revenu à ma mémoire sur cette journée du 5 mai 2016 avec Eric, sur le Montencel : lorsque nous faisons le tour de ce grand amoncellement de lourdes pierres granitiques sur 4 étages, je me suis trouvé déséquilibré à un moment donné, je suis tombé en avant et me suis écorché les mains sur l'une des roches en m'y retenant. Petit saignement sans conséquences bien sûr, mais... le passé de pierres guérisseuses, de probables rituels et sacrifices exercés tant par des ancêtres celtes que par d'éventuels sorciers mentionnés par les légendes me font évidemment penser au synchronisme étonnant reliant cette guérison et ces lieux, précisément. Les larges trous creusés au sommet de ces pierres, dans le granit, ont très probablement recueilli le sang des sacrifices (humains et/ou animaux) à une période donnée, et probablement aussi des mixtures et elixirs, concoctions d'antiques shamans allant de tribus en tribus offrir leurs dons de guérisseurs et médicaments en échange de nourritures et produits locaux...
Ais-je bénéficié de ces ondes miraculeuses et ancestrales liées à ces lieux, détectées par les meilleurs radiesthésistes ? Je ne peux m'empêcher de penser à Pierre Frobert, qui a affirmé jusqu'à la fin de sa vie avoir été guéri de sa leucémie ici, par le monument Ginich... Plus terre à terre, il est probable que Eric (et un docteur) préférera y voir les effets à retardement d'une longue marche difficile et guérisseuse... il est tellement plus rassurant de repousser les suites de coïncidences étranges (synchronicités) pour une simple logique explicative...
Mais dans la mesure où toute ma vie est émaillée de ce genre de synchronisme, de ce genre de coïncidences étranges et répétitives, je me dois bien de faire un petit clin d’œil à mon ange gardien, surtout au cas où...
Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, https://herboyves.blogspot.com/ , 26-05-2016

Des hommes ont visité la grotte Chauvet il y a 37000 ans !
Des hommes ont visité la grotte Chauvet il y a 37000 ans !
Nouveaux progrès dans les datations d'objets et de données préhistoriques, les statistiques bayésiennes repoussent de 10.000 ans la présence de l'être humain dans la célèbre grotte française de Chauvet-Pont d'Arc (Ardèche). Cette approche mathématique a permis aux chercheurs d’associer dans un même modèle toutes les données à leur disposition, qu’elles soient d’ordre archéologique, paléontologique, ou géomorphologique. Pionnière de cette approche, Anita Quiles, une jeune physicienne rattachée au pôle d’archéométrie de l’Institut Français d’Archéologie Orientale du Caire (IFAO), a repris les 259 datations obtenues jusqu’alors à partir de différentes méthodes d’analyses (carbone14, uranium-thorium, etc) pour produire la chronologie la plus précise jamais réalisée pour comprendre la vie de la caverne. Des « âges vrais », également annoncés pour la première fois en années calendaires, et non plus en « années avant le présent » ou BP (Before Present) comme cela se faisait jusque-là en archéologie pour les datations dites absolues.
Ces résultats publiés dans les Comptes-rendus de l’Académie Nationale des Sciences (PNAS), ont fourni un scénario cohérent faisant apparaitre une fréquentation humaine de la grotte au cours de deux périodes bien distinctes. « Il nous est désormais possible d’affirmer qu’une première occupation humaine a eu lieu de 37 000 à 33 500 ans, et qu’une seconde, s’est déroulée de 31 000 à 28 000 ans », a expliqué Anita Quilés. C’est au cours de la première occupation humaine qu’auraient été réalisées la plupart des œuvres. « Toutes ces datations concernent bien sur les réalisations produites à l’aide de charbon de bois car il n’existe aucune technique actuellement pour dater directement les pigments de couleur », précise la physicienne.
" On avait initialement ramené l’art de la grotte Chauvet à celui de celle de Lascaux car cet art est très beau et dynamique. Mais, maintenant, on constate 10 000 ans, voire 15 000 ans d’écart entre les deux sites ", ajoute-t-elle. " On sait désormais avec certitude qu’il n’y a plus eu d’activités humaines dans la grotte Chauvet depuis environ 30 000 ans ".
Selon cette nouvelle datation calendaire, la première occupation humaine a eu lieu il y a 37 000 ans par les Aurignaciens, des hommes anatomiquement modernes. Cette occupation a duré jusqu’à il y a 33 500 ans. La fin de la première occupation a correspondu à un éboulement qui s’est produit il y a environ 34 500 ans, fermant partiellement l’accès. La deuxième période d’occupation, débutée il y a 30 000 ans, s’est achevée il y a 29 400 ans en raison d’un nouvel éboulement qui a obturé coomplètement l’entrée de la caverne. Aucun reste humain n’a été découvert dans la cavité car les hommes n’y habitaient pas. Ils se contentaient de la fréquenter occasionnellement.
Du côté de l’occupation animale, ces datations ont montré que les ours des cavernes qui ont fréquenté la cavité, l’ont utilisée dès 48 500 ans.
« Pour parvenir à ces résultats, au bout de 18 ans, il a fallu élaborer un modèle statistique qui inclut des dizaines de datations au carbone 14 à partir d’ossements, de charbon de bois, de stalagmites, et même à partir de la paroi rocheuse », décrit Jean-Michel Geneste, directeur scientifique de la grotte Chauvet. " C’est assez révolutionnaire pour nous. C’est un nouvel outil qui peut être utilisé ailleurs et à d’autres périodes anciennes ", ajoute-t-il, jugeant que cela « ouvre des perspectives. »
(crédit MaxPPP - 2015 / Julio PELAEZ)
Cette nouvelle étude pose de nouvelles questions et fait à nouveau douter de certaines conclusions peut-être un peu trop hâtives de la part des archéologues des 19ème et 20ème siècles : 1) la majorité des magnifiques dessins (445 représentations d'animaux !) découverts en 1994 dans cette grotte datent de la plus ancienne période d'occupation (ou plutôt de visites) de la part des êtres humains (que l'on suppose ici Aurignaciens sans réelles preuves puisqu'il n'y habitait pas et aucun ossement n'y a été découvert !) : c'est évidement une contradiction avec une supposée évolution de l'être humain, puisque ces dessins datent donc de 37000 ans maintenant... 2) Les archéologues ont toujours décrit l'homme préhistorique comme étant un "homme des cavernes"... comment se fait-il que cette vaste grotte, bien abritée et connue de ces hommes préhistoriques pendant des milliers d'années... n'ait jamais été habitée, mais juste le théâtre de magnifiques dessins dont 435 figurations animales recensées, mammouths, félins, rhinocéros et ours représentant près de 65 % des espèces déterminables. Ces animaux redoutables, en général non chassés, deviendront ensuite très minoritaires dans l’art attribué aux Aurignaciens (qui ont aussi rencontré les derniers néandertaliens à priori). Les autres espèces dessinées sont les chevaux, les bisons, les aurochs, les bouquetins, les cerfs (dont des mégacéros), les rennes, et d’exceptionnelles images de bœufs musqués, de hibou, de panthère et peut-être de hyène.
identifié comme "la Vénus de Chauvet"
Les thèmes humains comprennent le bas du corps d’une femme, associé à un bison et à un félin, plusieurs sexes féminins et des mains rouges, positives et négatives. De multiples ponctuations de grande taille, faites avec la paume de la main enduite de peinture, constituent l’une des originalités de la grotte. ? On s'interroge aussi sur cette unique origine qu'est la grotte Chauvet sur ces derniers dessins de ponctuations de grande taille.
(Crédit MaxPPP - 2016 / MICHAEL ESDOURRUBAILH)
Sources : http://www.leprogres.fr/sortir/2016/05/21/les-peintures-de-la-grotte-sont-bien-plus-vieilles-qu-on-ne-le-pensait, http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/20160415.OBS8625/1ere-modelisation-chronologique-de-la-longue-histoire-de-la-grotte-chauvet.html, http://archeologie.culture.fr/chauvet/fr/auteur/anita-quiles, http://www.franceinter.fr/depeche-grotte-chauvet-fin-de-polemique
Yves Herbo, Sciences - Faits - Histoires, http://herboyves.blogspot.fr/, 23-05-2016

OVNIs : OEIL Saison 06 par ODHTV
OVNIs : OEIL Saison 06 par ODHTV - MAJ Episode 14
Les petits reportages vidéos OEIL, présentés par Gilles Thomas sont des études géologiques liées au phénomène OVNI. Ces études font parties des recherches scientifiques du phénomène d'un point de vue géographique, géologique, hydrologique, tectonique, volcanique, karstique, etc... et sont tous filmés en France.
Voici les premiers reportages de la Saison 6, le dernier publié à ce jour venant tout juste de sortir, vous y verrez l'intervention de plusieurs ufologues et aussi de témoins :
OEIL Saison 6: études géo'ufologiques
#1. Ovni sur les montagnes
#2. Ovni sur les volcans en France métropolitaine
#3. Ovni sur les lacs en France métropolitaine
avec la participation de Joël Mesnard, Gaetan Bovy du REUB asbl, Rémy Fauchereau de l'AEPA et un témoin du Centre de recherche ufologique Niçois.
#4. Ovni sur les montagnes 2
avec la participation de Claude Burkel, Mirko.D et Johan.S.
#5. Ovni et géologie
avec la participation de Joël Mesnard, Rémy Fauchereau de l'AEPA, Denys Breysse et Denis Roger Denocla.
#6. Lueurs sur les îles
avec la participation de Joël Mesnard, Bernard Hugues et Stéphane.R.
#7. Ovni et Géologie 2
avec la participation de Joël Mesnard, Rémy Fauchereau de l'AEPA, Mirko.D du SEPO, Serge.T, Eric Zürcher, Marilyne du BCDV, Gaëtan.B d'UFOwallonia, Yves Herbo du site Sciences, Fictions, Histoires.com.
#8. Urban Ovni
avec la participation de Rémy Fauchereau de l'AEPA, Eric Zürcher, Yves Herbo du site Sciences et Fictions et Histoires.com, Jacques Scornaux, Gilles Durand et Thierry Rocher du SCEAU, Guy Loterre d'Ovni Paris, H.L de la webradio Fréquence interdite, Isaure des Repas ufologiques de Toulouse et Bernard Hugues du CERPA.
#9. Ovni et Géologie 3 : Ovnis et Failles géologiques
avec la participation de Rémy Fauchereau de l'AEPA, Eric Zürcher, Gaëtan.B d'UFOwallonia, Mirko.D du SEPO, Marilyne du BCDV, et Johan.
#10. Ovni et géologie 4: Ovnis et Failles géologiques 2
avec la participation de Rémy Fauchereau de l'AEPA, Gaëtan.B d'UFOwallonia, Mirko.D du SEPO, Bernard Hugues d'Ovni Marseille, Joël Mesnard de LDLN, Sylvain, Manu, Olivier et Serge.T.
#11. Ovni et axes de communication
avec la participation de Rémy Fauchereau de l'AEPA, Gaëtan.B d'UFOwallonia, Mirko.D du SEPO, Raymond Choquette de l'A.Q.U, Laurent Boulanger de LDLN, Gilles Durand et Thierry Rocher du SCEAU.
#12. Ovni et sites sensibles 2
avec la participation de Rémy Fauchereau de l'AEPA, Gaëtan.B d'UFOwallonia, Laurent Boulanger de LDLN, Yves Herbo du site S, F, H et Franck Maurin auteur du livre "Mystères du phénomène ovni".
#13. Conclusion de l'étude géo'ufologique Phase 1
avec la participation de Gaëtan.B d'UFOwallonia, Yves Herbo du site S, F, H , Luc Chastan du site Base ovni france et Denys Breysse du projet Bécassine.
#14. Etudes Géo'Ufo - Repas ufologique de Brest (2/2) (voir ci-dessous)

Les Balls Of Light ou BOL et les OVNIs
Les Balls Of Light ou BOL et les OVNIs
Jim Woods, Trevor J. Constable (1958)
Certains OVNIs sont-ils des êtres vivants ?
Cette question peut sembler saugrenue, voir ridicule pour certains, mais elle est en réalité venue très tôt dans l'ère moderne (*) de l'étude du phénomène aérien non identifié, puisque c'est dès 1947 que cette idée a été émise, très sérieusement...
(*) ère moderne pour différencier les études récentes considérées comme plus scientifiques que celles effectuées par les autorités religieuses par exemple sur les descriptions de phénomènes célestes lisibles dans les livres sacrés de plusieurs religions du monde antique ou du moyen-âge).
C'est donc John Bessor, dès 1947, qui émit l'idée que les OVNI avaient une origine organique. Dans un article écrit pour le magazine Fate en 1967, il se souvient :
" En juillet 1947, j'ai exprimé à l'US Air Force ma conviction que les « disques volants » consistaient en une variété d'espèces vivantes extraterrestres fort ténues, propulsées par énergie télécinétique ou par pure force de volonté. Elles proviennent vraisemblablement de l'ionosphère, et selon moi, elles sont forcées "d'imigrer" périodiquement vers les couches plus basses de l'atmosphère à cause de perturbations solaires ou cosmiques (...) Ma théorie, soutenue par les faits, est que les soucoupes volantes typiques sont des animaux célestes constitués d'une substance " ectosplasmique ", et capables de se matérialiser et de se dématérialiser. Au mois d'août, un commandant de l'US Air Force m'a répondu par le commentaire suivant : « Votre théorie concernant les disques volants est l'une des plus intelligentes que nous ayons reçues. »
De brillantes boules de lumière (Balls Of Light ou « BOL »), souvent teintées de bleu, constituent une classe d'OVNI particulière, étudiée dans le détail par l'ufologue Trevor James Constable. (crédit image David Tarn)
Mais auparavant, John Bessor avait précisé sa théorie dans un article publié en 1955 : « Les soucoupes sont-elles des animaux de l'espace ? ».
Trois ans plus tard, en 1958, un livre écrit par l'auteur néo-zélandais Trevor James Constable présente des documents photographiques en soutien à sa thèse.
La jaquette du livre donne le ton : " L'auteur décrit son contact télépathique personnel avec un être invisible et comment, sur fa suggestion de cette intelligence invisible, il a commencé à explorer les techniques de photographie infrarouge, en conjonction avec les principes élémentaires de la science spirituelle."
Nous voyons ici la silhouette de Trevor James Constable observant une escadrille d'OVNI, prise en photo infrarouge par Jim Woods dans le désert de Californie le 26-04-1958. (crédit Mary Evans Pictures Library)
Voir ci-dessous :