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Poveglia1

Poveglia, l'île maudite (?)

Par Le 10/02/2016

Poveglia, l'île maudite (?)

Poveglia1

Un petit retour rapide dans le monde des mythes et légendes avec cette visite de l'île sanglante, ou île de l'Enfer de l'Adriatique italienne... avant l'ouverture d'un gros dossier sur les légendes de l'Auvergne, un endroit où je viens de m'installer et que je me dois donc d'explorer...

Tout au long de l'Histoire, cette petite île a reçu un grand nombre de noms, d'appellations, comme " l'île sanglante ", " l'île de la folie " et  " l'île de l'enfer ".

De nos jours, elle s'appelle l'île Poveglia, elle est située sur la côte de Venise, au nord de l'Adriatique italienne.

Poveglia carte venise

 

Historiquement, on commence a parler de cette île vers le 5ème siècle après JC : les textes et légendes romaines affirment alors que l'île a été formée à partir des cendres des victimes de la peste, qui étaient toutes déversées au même endroit... les textes les plus sérieux disent en fait que cette petite île a été utilisées pour isoler les nombreux pestiférés vénitiens de la population seine... et abandonnés là. On y ajoute aussi les malades mentaux et les criminels, qui forment la première population fixe de l'île...

Et des siècles plus tard, au Moyen-âge, lorsque la Peste Noire a ravagé l'Europe entière, la même chose s'est reproduite... les victimes ont été jetées en grand nombre dans de grandes fosses, après avoir été brûlées ou non.

Poveglia3

Lorsque l'épidémie s'est arrêtée, la population survivante de Venise a commencé à paniquer, et les résidents montrant le moindre signe de maladie (y compris un simple rhume !) étaient pris dans leurs domiciles et emmenés dans l'île sans pouvoir se défendre... là-bas, ils étaient jetés sur des piles de cadavres en décomposition et brûlés avec. Des hommes, femmes et enfants étaient tous abandonnés à une horrible mort...

Au 19ème siècle, Napoléon utilise aussi l'île et ses prisons a de sombres dessins, et y stocke aussi des armes...

En 1922, un hôpital psychiatrique a été ouvert à Poveglia. La légende locale dit qu'un médecin de l'hôpital a torturé et tué plusieurs de ses patients, en les massacrant horriblement. Mais plus tard il est mort en tombant de, ou peut-être jeté hors du clocher de la chapelle de l'hôpital. Sa mort reste un mystère jusqu'à ce jour...

Poveglia4Les débris de l'hôpital psychiatrique (ou maison de retraite selon les versions) qui aurait donc fermé en 1968...

Au fil du temps, l'île est devenue un cimetière... Les morts ont été amenés ici pour être soit incinérés ou enfouis dans des fosses communes. Les chercheurs ont suggéré que plus de 200.000 personnes sont enterrées ici.

Tous ces événements ont conduit à la conviction que l'île était hantée... De nos jours, l'île n'est plus habitée... pire, personne ne la visite et même les pêcheurs contournent largement l'île, de crainte de ramasser encore des ossements humains dans leurs filets... cet endroit sombre a inspiré une terreur superstitieuse dans le cœur des gens depuis des décennies...

Les gens ont rapporté avoir vu des fantômes de victimes de la peste et avoir entendu les cris horribles de patients torturés. L'endroit horrible est devenu connu comme l'île maudite... 

Aujourd'hui, l'île Poveglia reste strictement interdite aux visiteurs. L'office du tourisme italienne interdit de visiter l'île (sur papier) et cela nécessite un long processus de démarches administratives pour obtenir l'approbation, avant de pouvoir poser le pied sur l'île. Si vous voulez vraiment, vous pouvez toujours y arriver par bateau en payant cher un pêcheur... mais la question est de savoir si vous aimerez vraiment visiter l'endroit agité où ont succombé des milliers de personnes malades, meurtriers et fous !

Yves Herbo, à partir d'un article paru dans Messagetoeagle.com, merci pour l'autorisation.

Voici une vidéo qui nous propose de visiter un peu en photos cette île très spéciale (qui a été mise en vente récemment ! + https://ijsbergmagazine.com/calmement/8670-poveglia-lile-hantee-sauvee-les-venitiens/) :

" Voici un nouvel épisode de l'émission Ghost Adventures où notre équipe de choc part enquêter en Italie, sur une île qui a la réputation d'abriter des entités par centaines.

C'est sur les canaux de Venise que nous retrouvons Zak, Nick et Aaron, ces derniers partent à la recherche d'informations sur le lieu de leur enquête. C'est en bateau que les trois hommes rejoignent l'île de Poveglia. En arrivant, ils se retrouvent en face d'un ancien hôpital psychiatrique où les malades de la peste étaient rassemblés avec les handicapés mentaux. En faisant les interviews, Zak apprend que le nombre de morts est extrêmement important et pour toutes les personnes interrogées, l'île est hantée de toute part depuis des siècles. Au vu de son histoire dramatique, il est fort possible que cet endroit puisse regorger d'énergie. De plus, des milliers de personnes malades ont été brûlés après leur décès et le tour de l'île est rempli des cendres des victimes. L'atmosphère y est lourde et sinistre. Dès leur arrivée dans le bâtiment, l'équipe ressent rapidement les effets négatifs de l'endroit. Ils font la visite de la bâtisse tout en racontant les histoires qui l'entourent. Pendant cette dernière, l'homme qui les accompagne refuse d'entrer dans une partie du bâtiment et demande à quitter l'île sur-le-champ.

La nuit tombe sur l'île maudite et l'équipe prépare son matériel pour l'enquête. Une fois seule, celle-ci repasse les lieux où elle va placer les caméras fixes. Zak, Nick et Aaron entrent dans le bâtiment et commencent une séance de PVE avec un détecteur de champ électrique. Rapidement, une voix étrange se fait entendre. Zak provoque les différentes entités et encore une fois, une voix répond aux questions. Le détecteur se déclenche et les trois hommes ne se sentent pas à l'aise. Le plus affecté est Nick qui ressent beaucoup de choses négatives. Zak se sent de plus en plus mal et des bruits de pas résonnent dans la bâtisse alors qu'ils sont seuls. De plus, un orbe est filmé apparaissant et disparaissant sur les images. Soudainement, un bruit fort retentit et Aaron sent une énorme vague d'énergie le traverser. Il se met à avoir le vertige et se sent de plus en plus faible. Le détecteur augmente considérablement et les phénomènes s'enchaînent. L'appareil s'éteint subitement et les trois amis se sentent encore plus mal à l'aise. Aaron a du mal à continuer l'enquête et une voix d'homme se fait entendre. Soudainement, Zak devient vulgaire et agressif, il s'éloigne de ses camarades et dit ne pas se souvenir de ce qui s'est passé par la suite. Nick et Aaron arrivent tant bien que mal à le calmer et à le ramener à lui. D'un seul coup, le jeune homme se retrouve vidé et assis parterre, pour lui, l'île est habitée par une force démoniaque. Une fois à l'extérieur, les hommes se sentent un peu mieux, mais se servent d'huile sainte pour se protéger.

Malgré tout, l'enquête continue dans les champs où les malades ont été brûlés. Une odeur de fumée se fait sentir et on entend clairement un cri étrange. Ils avancent prudemment sur un pont et rejoignent les champs. Ils remarquent que le sol est jonché de cendres et d'os humains. Pour provoquer les entités, Zak passe un masque particulier et rapidement, le jeune homme entend une voix l'appeler et dire docteur. Il fait une séance de PVE et demande à ce que l'esprit se montre, Nick quant à lui entend quelqu'un courir et voit un projecteur tomber brutalement.
Les trois hommes retournent dans le bâtiment et testent une nouvelle théorie avec un poste audio et un champ électrique. Ils partent de la pièce laissant le matériel en marche. Une voix est enregistrée et celle-ci parle en italien. Fort de toutes ces manifestations, ils décident de se séparer pour mieux récolter d'éventuelles preuves. Aaron doit récupérer une caméra et une brume blanche est filmée, de plus on entend une voix suivre cette brume.
Nick est dans l'ancienne chapelle et Zak retourne dans la pièce où il a été attaqué plutôt. Rapidement, le jeune homme entend des bruits de pas et un gémissement puissant, il fait également une séance de PVE.

De son côté, Nick fait la même chose dans la chapelle et une voix résonne clairement. Il pose plusieurs questions et une brume noire est enregistrée, elle est accompagnée d'une plainte masculine. Nick remarque que sa caméra se vide rapidement.
Pendant ce même temps, Zak filme un orbe étrange et fait un relevé de température, celle-ci ne correspond pas à ce qu'il ressent. Au même instant, une voix sombre est enregistrée et le jeune homme se sent de plus en plus mal à l'aise, des voix désincarnées résonnent tout autour de lui.
Aaron se rend au clocher où un médecin se serait suicidé. Le jeune homme entend un bruit sourd et une voix répond à ses questions. Les phénomènes sont intenses et violents, le jeune homme sursaute à chaque bruit. Beaucoup de sons et de voix résonnent tout autour de lui et sa caméra se vide subitement.

De son côté, Nick continue sa séance de PVE et des voix se font toujours entendre. Il place une caméra fixe et plus tard, un cri puissant est enregistré.
Zak se sent de plus en plus mal, mais continue de poser des questions. Une voix appelle le jeune homme et sa caméra se vide également. Il change la batterie et part retrouver ses deux compères. Les trois hommes se retrouvent et l'enquête prend fin.

L'île de Poveglia est un véritable repère d'entités malfaisantes et nos trois amis en ont été les victimes, mais grâce à leur ténacité, ils ont pu récolter de splendide preuves de l'existence des fantômes ". Sources : http://www.mystere-tv.com/ + http://www.dailymotion.com/grandeetoile

 
Mais si l'on en croit un blog s'appuyant sur d'autres témoignages (difficile d'avoir des témoins très anciens, mais sur la partie "hopital psychiatrique" oui, probablement... toutes ces légendes sur cette îles seraient fausses et il y aurait un mélange avec d'autres îles et endroits de la lagune vénitienne... mais il s'agit d'un blog affilié à une association qui luttait pour le non-rachat de l'île à l'époque, donc pas obligatoirement très objectif ! A vous de décider donc !https://oliaklodvenitiens.wordpress.com/2014/04/20/la-veritable-histoire-de-lile-maudite-de-poveglia/

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, 10-02-2016

Planetex mini

La fameuse planète X enfin découverte ?

Par Le 07/02/2016

La fameuse planète X enfin découverte ?

 

Planetex mini

Le sujet a déjà fait l'objet de plusieurs articles sur ce site (voir les liens en bas), mais les grands médias et la science officielle (à cause d'articles pessimistes de la NASA sur ses propres travaux de recherches non fructueuses à l'aide de la sonde WISE) avaient préféré rejeter la possibilité de l'existence d'une neuvième planète, et une géante en plus, dans notre système solaire... (par exemple voir ici : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/les-mauvaises-interpretations-des-medias-suite-au-rapport-wise-nasa.html). Mais il ne faut pas oublier que la science officielle et les très grands astronomes des années 1970 rejetaient également par exemple la possibilité qu'une petite planète comme Pluton puisse posséder un ou plusieurs satellites... et pourtant, l'Histoire a prouvé le contraire depuis, comme pour tant d'autres fausses affirmations scientifiques passées !

Planetex

Cette fois, c'est le très sérieux The Astronomical Journal qui a publié un article scientifique de deux astronomes américains, Mike Brown (le découvreur de la mini-planète Eris) et Konstantin Batygin, du California Institute of Technology. Article repris par tous les grands médias et journaux de la planète (Le Monde, Le Parisien, Science et Vie, etc...), y compris les mêmes qui affirmaient encore il y a quelques mois que l'existence de cet astre était purement et simplement impossible, en s'appuyant sur une étude incomplète de la NASA (Wise) en 2013...

Même si le corps céleste n'a pu être encore aperçu via l'un des télescopes géants, les scientifiques sont quasiment certains de fournir des preuves de l'existence de la 9e planète du Système solaire et de leurs calculs d'ici cinq ans car selon eux, la probabilité d'une erreur est de 0.007%... Les astronomes envisagent de se rendre à cette fin à l'Observatoire japonais Subaru des îles Hawaï. Les calculs des astronomes sont basés sur l'étude des évolutions du champ gravitationnel d'autres astres qui présentent des anomalies répertoriées déjà par d'autres scientifiques, comme la mini planète Sedna par exemple.

Science magazineSource : Science Magazine

Les calculs démontreraient qu'il s'agit d'un corps de la taille de Neptune à peu près, c'est-à-dire 10 fois plus massive que la Terre, et qu'elle posséderait une orbite elliptique très inclinée par rapport à celle de notre planète, et avec une période de révolution de 15.000 ans environ. C'est à dire qu'elle ferait le tour du Soleil et des huit autres planètes sur cette période très longue...

Orbite possible de la neuvieme planete

D'après Mike Brown, ce corps, baptisé "planet nine", serait né comme les autres planètes du système solaire il y a environ 4,5 milliards d'années et sa composition chimique serait probablement proche de celle de planètes gazeuses comme Uranus et Neptune. Cette nouvelle simulation informatique collerait vraiment très bien avec les orbites étranges et très elliptiques d'au moins 6 astres qui sont alignées dans la même direction. Ces configurations très improbables, 0,007 chance sur 100 selon les astronomes ayant publié l'étude, restaient mystérieuses jusqu’à ce que Mike Brown et Konstantin Batygin les expliquent parfaitement en ajoutant une grosse planète dans le système qui, tel un berger, ramènerait son troupeau dans la même direction régulièrement... Au plus près du Soleil, elle passerait à quelques centaines de fois la distance Terre-Soleil et au plus loin, plus d’un millier de fois cette distance (UA). Et mettrait de dix mille à vingt mille ans pour faire le tour du Soleil, alors que par exemple, Pluton met deux cent cinquante ans. La confiance des chercheurs est renforcée par le fait que leur modèle prévoit pour d’autres astres des orbites étranges, perpendiculaires au plan du système solaire, déjà observées.

Planet9caltech 630x354Une nouvelle planète, dix fois plus grosse que la Terre, a t-elle été découverte par les astronomes américains ? Les orbites particulières de deux familles de transneptuniens, ici en magenta et en bleu, semblent le montrer. Si la nouvelle planète existe, elle tournerait sur l’orbite représentée en jaune. Document Brown/Batygin/Caltech (source Science et Vie).

Alors, peut-il s'agir de Nibiru, ou Nemesis ou Hercolubus, le nom d'une planète mythique donné par quelques très anciennes civilisations ? La période de révolution autour du Soleil, très longue, est en tout cas troublante car précisée depuis de nombreuses années par les traducteurs de différents textes (y compris sumériens et romains), mais aussi cette orbite très elliptique et donc ovale, amenant ce gros corps à se rapprocher régulièrement... pour provoquer diverses catastrophes gravitationnelles et/ou climatiques (extinctions) selon la configuration de son approche par rapport aux autres planètes géantes du système notamment... (car tous ces corps tournent en permanence autour du Soleil, à différentes vitesses et orbites, les positions de ces corps autour du Soleil sont donc à chaque fois différentes lors de ces rapprochements millénaires (de la planète X), ainsi que les forces gravitationnelles : cela pourrait être un début d'explication également pour les diverses extinctions du vivant sur notre planète, qui ne correspondent pas vraiment à des cycles réguliers, tout en se produisant néanmoins de façon répétitive, mais irrégulièrement...). Et ne vous laissez pas prendre par la théorie des astronomes qui supposent qu'il s'agit d'une planète de taille, masse (poids) et chimie semblable à Neptune, sans l'avoir encore vue : comme nous le savons sur notre propre planète, comme dans l'espace, la taille n'a rien à voir avec le poids : il existe des étoiles nommées naines brunes ou rouges qui sont très petites mais pèsent un poids considérable (d'où puits gravitationnels importants), tout comme les étoiles qui s'effondrent sur elles-mêmes pour créer un trou noir ou équivalent... Rien ne prouve que cet astre lourd (les calculs le démontrent, ou il y a plusieurs astres proches les uns des autres) soit réellement une "Neptune" comme on nous le dit : il peut s'agir d'une naine brune très sombre, d'un trou noir de taille moyenne, d'un gros amas d'astéroïdes sombres ou même (des physiciens semblent avoir prouvé leur existence) d'astres composés d'anti-matière ou de matière noire et donc invisibles pour l'instant encore... les théories "extinctions répétitives" ou encore "cycles glaciations, inter-glaciations non réguliers" seraient évidemment plus facilement concernées par ce type d'astre, qui "colle" bien sûr par plusieurs coïncidences aux mythes liés à Nibiru...

Rappelons aussi que, début 2015, dans une étude publiée par le journal «Monthly notices of the Royal astronomical society letters», des chercheurs assuraient «qu'au moins deux planètes» se trouvaient au-delà de Neptune. Ils appuyaient leur déduction sur l'étude de la trajectoire d'une douzaine d'objets transneptuniens. Ces objets présentent «des paramètres orbitaux inattendus» qui «laissent croire que des forces invisibles altèrent leur distribution orbitale», expliquait alors l'astrophysicien Carlos de la Fuente Marcos. «Nous considérons que l'explication la plus probable est que d'autres planètes inconnues existent au-delà de Neptune et Pluton», estimait le chercheur. «Leur nombre exact est inconnu, car nos données sont limitées, mais nos calculs suggèrent qu'il y a au moins deux planètes, et probablement plus, aux confins de notre système solaire», ajoutait-t-il.... Leurs travaux sont donc rejoints en partie par ceux des astronomes américains... : source : http://www.leparisien.fr/sciences/deux-nouvelles-planetes-autour-du-soleil-le-point-pour-s-y-retrouver-20-01-2015-4462685.php

 

 

Autres articles sur le même sujet : 

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/astronomie-espace/un-autre-astrophysicien-dit-avoir-decouvert-la-planete-x.html - 2012

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/astronomie-espace/decouverte-d-une-planete-naine-dans-notre-systeme-solaire-et-d-un-asteroide-a-deux-anneaux.html - 2014

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/les-mauvaises-interpretations-des-medias-suite-au-rapport-wise-nasa.html - 2014

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/astronomie-espace/les-planetes-x-expliquees-par-la-matiere-noire.html - 2015

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/astronomie-espace/la-planete-x-pourrait-elle-etre-la-5eme-planete-geante.html - 2015

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/astronomie-espace/une-nouvelle-mini-planete-decouverte-dans-le-systeme-solaire.html - 2015

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/la-fameuse-planete-x-enfin-decouverte.html - 2016

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/astronomie-espace/planete-x-hypothese-renforcee.html - 2016

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/astronomie-espace/la-9eme-planete-bientot-identifiee-dans-l-hemisphere-sud.html - 2017

 

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, 07-02-2016

Dans OVNI/UFO
Odhtv 1

OVNIs : Spécial Belgique

Par Le 04/02/2016

OVNIs : Spécial Belgique avec ODHTV

 

Odhtv 1

Un spécial OVNIs en Belgique pour cette reprise en douceur des publications de votre site Sciences - Faits - Histoires. Avec les interventions de Gaetan Bovy et Rémy Fauchereau qui vous présentent UFOwallonia et de Gilles Durand qui vous parle de l'Histoire de l'ufologie Belge.

 



L'émission est en collaboration avec:
http://www.sciences-faits-histoire...
http://area51blog.wordpress.com/
http://ufoetscience.wordpress.com/
http://investigationsoanisetoceanogra...
http://reub.e-monsite.com/

Voici un spécial Antenne Libre à l'Ufologie Belge avec l'interview de Gaetan Bovy du groupe d'enquêteurs R.E.U.B. asbl.

 

http://reub.e-monsite.com/

 

Présenté par Gilles.T., voici également en enregistrement audio, Gaetan Bovy, qui vous parle de la vague d'ovnis en Belgique des années 89-90.
 

 

 
Pour finir, un extrait de documentaire sur cette même vague d'OVNIS de 1989-1990 en Belgique. Bien qu'un faussaire ait reconnu récemment avoir fabriqué une maquette pour la prendre en photo et faire mesquinement parler de lui en trompant l'humanité pendant de nombreuses années, il est évidemment impossible que tous ces témoignages, y compris ceux de policiers et de pilotes d'avions de chasse, et aussi de controleurs aériens-radaristes, sur une bonne partie du territoire belge, concernent cette unique maquette du faussaire qui s'est déclaré bien tardivement... Le 29 novembre 1989, dans l'Est de la Belgique, de nombreux témoins, dont des policiers, signalèrent avoir vu des OVNIS dans le ciel, ce qui fut le début de ce que l'on nommera par la suite "la vague Belge" qui dura en tout 18 mois. Ce soir là, des agents de la police fédérale belge patrouillaient près de la frontière allemande, dans la ville d'Eupen, lorsqu'ils furent les témoins d'OVNIS de forme triangulaire évoluant dans le ciel sans aucun bruit. Ils décidèrent alors de contacter leur QG qui était submergé par des appels téléphoniques signalant ces apparitions...

 

 

Yves Herbo, Sciences-Faits-Histoires.com, 04-02-2016

Monte aconcagua mini

Des gènes rares trouvés dans une momie Inca

Par Le 15/11/2015

Une momie d'un enfant Inca révèle l'histoire génétique perdue de l'Amérique du Sud

 

Monte aconcagua minil'Aconcagua en Argentine

 

C'est en 1985, que des randonneurs escaladant la montagne de l'Aconcagua en Argentine (qui est le point culminant de toute la cordillère des Andes avec 6962 mètres d'altitude), avaient trébuché sur une surprise horrible: le cadavre congelé d'un garçon de 7 ans. Il était évident qu'il avait été là pendant une très longue période, de sorte que les randonneurs ont prévenu les archéologues, qui ont examiné attentivement le corps. Ils ont déterminé que le garçon de l'Aconcagua, comme il a été appelé depuis, a été sacrifié dans le cadre d'un rituel inca, il y a plus de 500 ans et avait été naturellement momifié par le froid sec de l'environnement de la montagne. Il y a quelques jours, une nouvelle analyse de l'ADN mitochondrial du garçon de l'Aconcagua révèle qu'il appartenait tout à fait à une population indigène de Sud-Américains, mais qui a disparue juste après la conquête espagnole du Nouveau Monde...

Le garçon est mort sur l'Aconcagua dans le cadre d'un rituel de sacrifice d'enfants incas appelé capacocha. Des enfants et adolescents ont été emmené sur la cime des hauts sommets et on les a laissés mourir de froid ou tués sur le coup; ce garçon a probablement été exécuté sur l'Aconcagua d'un coup sur la tête. Plusieurs momies du rituel Capacocha ont été trouvées sur les montagnes éparpillées sur tout le territoire de l'Inca, mais le garçon de l'Aconcagua est "l'un des mieux conservés", explique Antonio Salas, spécialiste de la génétique humaine à l'Université de Santiago de Compostela en Espagne et un des auteurs de la nouvelle étude. Le garçon est mort à 5.300 mètres au-dessus du niveau de la mer dans "l'un des climats les plus secs qui existent", explique Salas. Cela a donné de l'espoir que la momie pourrait encore contenir des traces d'ADN.

 

Aconcagua argentine

C'était le cas. Salas et son équipe ont extrait les 37 gènes mitochondriaux complets du génome compris dans la momie, transmis uniquement par la mère -de l'un de ses poumons. Échantillonner un organe interne était un bon choix pour minimiser le risque de contamination, dit Bastien Llamas, un généticien à l'Université d'Adélaïde en Australie, qui étudie les populations anciennes d'Amérique du Sud. " Dans les années qui ont suivi la découverte de la momie, vous assumez que personne n'a touché le poumon de ses propres mains, donc qu'il n'y a pas de contamination par les gens qui ont travaillé sur elle ", dit Llamas, qui n'a pas participé à l'étude . Mais pour être sûr que sa propre équipe de recherche n'a pas contaminé la trouvaille avec son ADN, Salas a génotypé chacun d'entre eux.

Lorsque Salas a séquencé l'ADN mitochondrial du garçon de l'Aconcagua, il est rapidement devenu clair que ses efforts étaient récompensés. La momie avait un génome différent de tout ce que Salas avait jamais vu. Le type de variations génétiques du garçon l'a placé dans une population appelée C1b, une lignée commune en Méso-Amérique et dans les Andes dont toutes les datations mènent vers les premiers établissements paléoindiens, il y a plus de 18.000 ans. Mais C1b en lui-même est très diversifié, puisque ses membres sont répartis dans toute l'Amérique centrale et du Sud, de petits groupes se sont isolés les uns des autres et ont commencé à développer leurs propres variations génétiques particulières. En conséquence, de nombreux sous-groupes C1b contiennent des génomes génétiquement distincts. Le génome du garçon de l'Aconcagua ne rentre pas dans l'un d'eux. Au lieu de cela, il appartenait à une population indigène de Sud-Américains qui n'a jamais été identifiée. Salas et son équipe ont surnommé ce groupe génétique C1bi, dont ils disent qu'il a probablement surgi dans les Andes il y a environ 14.000 ans. Ils détaillent leurs résultats aujourd'hui dans "Scientific Reports".

 

IncamummyLa momie naturelle de l'enfant inca découverte (elle a plus de 500 ans).

Lorsque Salas a passé au peigne fin les bases de données génétiques, anciens et modernes, il a trouvé seulement quatre individus de plus qui semblent appartenir au C1bi. Trois sont des gens d'aujourd'hui du Pérou et de la Bolivie, tandis qu'un autre échantillon provient d'un individu identifié (YH : à priori mais unique), comme faisant parti de l'ancien empire Wari, qui a prospéré  entre les siècles 6 et 1000 et qui a précédé l'Inca au Pérou. De toute évidence, C1bi est extrêmement rare aujourd'hui, mais le fait qu'il a maintenant surgi dans deux échantillons d'ADN anciens (celui de l'enfant est maintenant le deuxième) suggère qu'il aurait pu être plus commun dans le passé, dit Andrés Moreno-Estrada, un généticien des populations qui étudie les Amériques chez le Laboratoire National de génomique pour la biodiversité du Mexique,  à Irapuato, et qui n'a pas été impliqué dans les travaux en cours. " Si vous découvrez un ou deux individus, quelles sont les chances que vous tombiez sur le type rare ? " Dit-il. " Très probablement, vous tombez sur le gars commun ".

Llamas n'est pas surpris qu'un groupe génétique pré-colombien potentiellement commun parmis tous les autres, ait disparu après l'arrivée des Espagnols. " Jusqu'à 90% des Sud-Américains indigènes sont morts très rapidement après la conquête, la plupart de maladie épidémique ", dit-il. " Vous pouvez imaginer que beaucoup de diversité génétique ait été ainsi perdue ". " Surtout dans les Amériques, où un tel effondrement démographique extrême a été suivi par des siècles de mélanges avec des européens, des amérindiens, et des groupes africains, les gènes des personnes vivantes ne sont pas toujours une représentation fidèle de ce qui est arrivé dans le passé ", explique Salas. " Le génome du garçon d'Aconcagua, d'autre part, est juste une fenêtre d'il y a 500 ans environ ".

 

Monte aconcagua

C'est comme si " l'Inca avait mis des échantillons génétiques au congélateur pour nous ", reconnaît Andrew Wilson, un archéologue à l'Université de Bradford au Royaume-Uni, qui étudie les momies du Capacocha et qui n'a pas été impliqué dans les travaux en cours. Salas n'a pas l'intention de perdre l'occasion. Il travaille déjà sur le génome nucléaire complet du garçon de l'Aconcagua, qui serait encore plus informatif sur son arbre de famille et avec son propre patrimoine génétique unique. Il espère également séquencer l'ADN de tous les microbes conservés dans l'intestin de la momie, y compris son microbiome et les germes infectieux dont il pourrait être porteur. Cela pourrait aider les scientifiques à comprendre comment les micro-organismes - tant ceux qui nous font du mal que ceux qui nous aident - ont évolué au fil du temps. Wilson espère que des études similaires puissent être faites sur d'autres momies du Capacocha. " Elles sont certainement des messagers remarquables du passé ".

 

Source : http://news.sciencemag.org/archaeology/2015/11/inca-child-mummy-reveals-lost-genetic-history-south-america

 

Yves Herbo Traductions, Sciences, Faits, Histoires.com, 14 et 15-11-2015

V774104 11 2015

Une nouvelle mini planète découverte dans le Système Solaire

Par Le 12/11/2015

Une nouvelle mini planète découverte dans le Système Solaire

 

V774104 11 2015© Subaru, Scott Sheppard, Chad Trujillo, David Tholen

 

L'astronome Scott Sheppard de la Carnegie Institution for Science et ses collègues viennent d'annoncer à l’occasion de la 47e rencontre de la Division des sciences planétaires de l’AAS (American Astronomical Society) la découverte d'un nouvel astre aux confins du Système Solaire.  Nommé V774104 pour l'instant, c'est l’objet le plus lointain jamais observé dans le Système solaire. V774104 est trois fois plus éloigné du Soleil que Pluton et 103 fois plus loin que la Terre. Il est donc à 103 UA de lui, détrônant le précédent record, détenu par la planète naine Éris, à 97 UA. Cet objet, dont la taille est estimée pour l’instant entre 500 et 1.000 km, devrait donc probablement rejoindre les 5 mini-planètes connues à ce jour, Éris, Pluton, Makémaké, Haumea et Cérès.

 

V774104 11 2015V774104 a été découvert par l’équipe de Scott Sheppard avec le télescope Subaru installé à Hawaï. © Subaru, Scott Sheppard, Chad Trujillo, David Tholen

 

Ce qui intrigue surtout ses découvreurs et nombre d’astronomes qui viennent d’apprendre son existence, c’est sa trajectoire au sein du Système solaire, qui est encore pour l'instant complètement inconnue. Pour Scott Sheppard , il y a deux possibilités :

- soit V774104 s’éloigne arbitrairement jusqu’aux franges externes de la ceinture de Kuiper sous l’influence gravitationnelle de Neptune pour ensuite se rapprocher de nouveau du Soleil (tout comme Éris) ;

- soit il ne se rapproche pas davantage et demeure dans les confins, au-delà de cette frontière, dans la partie interne du vaste nuage de Oort.

 

Dans le second cas, il jouerait alors dans la même catégorie que Sedna, qui n’est jamais à moins de 76 UA de l’astre solaire, et de 2012 VP113 (surnommé Biden et également détecté par Scott Sheppard), à 80 UA minimum. Avec leur aphélie à près de 1.000 UA, les chercheurs excluent que l’excentricité de ces corps débusqués au cours de ces 15 dernières années s’explique uniquement par l’actuelle organisation des planètes. Elles sont trop loin de Neptune.

« Nous ne pouvons pas expliquer l’orbite de ces objets à partir de ce que l’on sait sur notre Système solaire », commente le chercheur qui vient d’annoncer la découverte. Aussi, pour les astronomes, il doit y avoir un acteur hors-champ qui exerce son influence dans cette région lointaine. Là aussi, deux scénarios sont envisagés :

 

- le premier propose que l’orbite de ces objets conserve la trace du passage d’une hypothétique planète géante qui aurait été exclue du Système solaire, probablement par Jupiter, voici plus de 4 milliards d’années… à moins peut-être qu’elle soit toujours là, mais bien cachée (les sondages de Wise n’ont cependant rien donné pour l’instant (mais il y en a encore pour plusieurs années d'analyses de ses données !)). Dans la même veine, il a été proposé que deux superterres, encore invisibles, imposeraient ces orbites...

- le second spécule que ces perturbations sont héritées de l’influence gravitationnelle des sœurs et voisines du Soleil (des étoiles comme Proxima Centori) dans le nuage moléculaire où il est né, et qui, depuis, s'en sont éloignées.

 

Une chose est sûre, ces objets « portent la signature de ce qui a pu arriver », note le planétologue Michael Brown (Carnegie Institution for Science)...

De nouvelles observations sont d’ores et déjà programmées la semaine prochaine avec le télescope Magellan, puis au cours des prochains mois et années, afin de mieux caractériser V774104.

 

Sources : http://news.sciencemag.org/space/2015/11/astronomers-spot-most-distant-object-solar-system-could-point-other-rogue-planets

http://www.futura-sciences.com/, http://www.20minutes.fr/, http://www.huffingtonpost.fr/

 

Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires.com, 12-11-2015

Dans OVNI/UFO
Ubatuba03

Un morceau d'OVNI analysé

Par Le 11/11/2015

Un morceau d'OVNI analysé

 

Ubatuba03Un échantillon des débris d'Ubatuba

 

Je reviens ici sur une affaire très ancienne, connue des spécialistes et qui demeure toujours à ce jour très mystérieuse et non élucidée. C'est la réapparition surprenante dans mes archives d'un ancien numéro de la revue mensuelle " Historama " - N° 329 de avril 1979 et de l'article qu'il contient qui m'y a poussé, un peu comme un signe venu du passé qui insiste sur l'importance du sujet. Je précise que j'ai retrouvé cette petite revue par hasard en faisant tomber un gros volume d'une encyclopédie coincée en bas d'une étagère d'un débarras depuis 1992... la revue était à l'intérieur.

Cet article intitulé " Le point sur les OVNIS " a été écrit par le professeur Remy Chauvin, biologiste et entomologiste français, professeur honoraire émérite à la Sorbonne, docteur ès sciences, maître de recherches depuis 1946, né en 1913 et décédé en 2009.

 

Remy chauvinRemy Chauvin

 

Dans cet article très intéressant publié par un scientifique renommé, un point est fait sur les résultats des travaux d'un autre scientifique, le statisticien Claude Poher, un autre est fait sur le rapport Condon, qui  réfute point par point ce même rapport et apporte la preuve d'une manipulation évidente de la part de l'armée américaine non seulement sur ses études mais surtout sa conclusion et, pour finir, une mention fait état de l'affaire d'Ubatuba au Brésil et des analyses d'échantillons de métal appartenant à priori à un ovni...

" Le statisticien Claude Poher, qui dirige un important service de recherches sur les télécommunications et la recherche spatiale (au CNES), a pris un jour le taureau par les cornes en décidant d'examiner lui-même ce qui ressort des témoignages sur les soucoupes. Le puissant outil de la statistique peut-il, ou non, séparer le grain de la paille et en tirer quelque chose d'utilisable ?

Voici les résultats qui, à mon avis, donnent une idée fort exacte et par certains côtés fort inattendue des phénomènes " soucoupes ". L'identité des témoins et leurs caractéristiques d'abord : on les connaît dans les trois quart des cas et toutes les catégories socio-professionnelles y figurent, y compris des astronomes et des chercheurs (4,36% pour les premières; 4,12% pour les secondes). Il ne s'agit donc point, contrairement à ce que certains soucoupophobes superstitieux ont voulu insinuer, de couches peu évoluées de la population. En réalité, tout le monde, ou presque, et y compris les spécialistes du ciel, peut voir une soucoupe. La distance des objets n'est pas toujours très grande et quelques observations très rapprochées, portant sur des engins à terre, ont été effectuées. Un point curieux est la corrélation avec les conditions météorologiques : il y a pléthore d'observations quand le ciel est dégagé et la visibilité optimale, alors que certains auraient plutôt insinué le contraire.

La forme des objets est variable, quoique généralement arrondie : leur taille varie du mètre à la dizaine de mètres ou beaucoup plus; leur couleur est notée dans plus des deux tiers des cas : la plupart sont rouge orangé (la nuit) ou métalliques (le jour). De même, alors que la nuit les objets sont lumineux, ils réfléchissent, de jour, la lumière du soleil. On a observé des " lumières " stables ou mouvantes sur l'objet dans le quart des cas environ.

La vitesse des objets va de l'arrêt complet à 2 500 km/h et plus. Tout le monde note le départ avec une étonnante accélération. 15 % des objets ont atterri. Le silence pendant le vol a étonné tous les témoins : c'est une caractéristique à peu près universelle.

Des traces d'atterrissage ont été relevées dans la moitié des cas. Et dans la moitié des cas d'atterrissage un débarquement a été signalé : généralement un seul personnage sort à la fois : " Il est la plupart du temps de petite taille, et souvent vêtu d'une combinaison étroite et fuit généralement à bord de son véhicule à l'approche du témoin ".

Contrairement à ce qui a été souvent dit, la mise en panne des moteurs à allumage électrique lorsque s'approche l'objet n'a été observée que dans 2 % des cas : il en est de même pour les parasites radioélectriques (2 % des cas également). Par contre, on observe des effets thermiques (chaleur, brûlures) dans 5 % des cas. Les animaux réagissent généralement par la panique, dans 5 % des cas.

" La répartition temporelle des observations fait apparaître un certain nombre de vagues très marquées en 1942, 1944, 1947, 1950, 1954, 1959, 1964, 1967, sans périodicité apparente. Un net maximum d'observations est fait de nuit..., le maximum entre 21 heures et minuit " (Poher).

Sur le plan de la statistique, Poher se voit forcé de rejeter l'explication par la psychose collective (car comment expliquer la très forte corrélation avec la pureté du ciel, par exemple ?). Les témoins, d'autre part, dans un nombre élevé de cas, sont très compétents. Ils sont nombreux, il y a des enquêtes officielles nombreuses et dans beaucoup de cas des traces matérielles (indépendamment du radar et des photographies). Un point intéressant est la grande cohérence des témoignages à l'échelle mondiale. "

Je passe sur le point sur le rapport Condon, cette commission d'enquête demandée par le gouvernement américain et manipulée par les militaires de l'époque a déjà fait l'objet d'articles sur ce site et ses conclusions et analyses tronquées et incomplètes, censurées, ont largement été réfutés et démontés par de nombreuses personnes dans le passé.

" L'objet d'Ubatuba 

Un journaliste, Ibrahim Sued, écrivit le 14-09-1957 dans O Gobo, le grand journal de Rio de Janeiro, l'histoire suivante qu'il tenait d'un de ses correspondants :

" J'étais en train de pêcher avec quelques amis près d'Ubatuba dans l'Etat de Sao Paulo, quand j'aperçus un disque volant. Il s'approcha de la plage à une vitesse incroyable et il semblait inévitable qu'il aille s'écraser dans la mer. Au dernier moment cependant, il exécuta un tour à angle très aigu vers le haut et monta rapidement à une vitesse fantastique. Etonnés, nous suivions le spectacle des yeux, lorsque nous vîmes le disque exploser dans une gerbe de flammes. Il se désintégra en millions de petits fragments qui tombèrent en jetant des étincelles magnifiquement brillantes. Ils brillaient comme des pièces d'artifices en dépit de tout l'éclat du jour, car il était près de midi (...) Presque tous ces fragments tombèrent dans la mer. Mais un certain nombre de petits morceaux tombèrent près de la plage et nous en ramassâmes une grande quantité : c'était léger comme du papier. Je vous en envoie un petit échantillon ".

 

Ubatuba01Ubatuba02Un échantillon des débris d'Ubatuba examiné au microscope révéla une pureté très haute qui ne pouvait pas être naturelle. Photos provenant de Walter Walker et du Dr. J. Allen Hynek du Center for UFOS Studies.​

 

Sued transmit l'échantillon au Dr Olavo Fontes, homme de science brésilien bien connu, qui s'intéressait au problème des soucoupes volantes. Fontes soumit la substance, pour analyse, au Laboratoire des productions minérales, qui constitue une division du Ministère de l'Agriculture brésilien. L'analyse spectrographique montre qu'il s'agissait de magnésium d'un haut degré de pureté, sans autre élément métallique.

Le magnésium du fragment est pur à 99,9 % : il n'y a qu'une partie pour mille d'impuretés. Elles renferment 500 parties pour un million de strontium, autant de zinc et moins de baryum, manganèse et chrome.

En 1957, on ne savait même pas produire, et de loin, du magnésium aussi pur. Même maintenant (1979), on peut affirmer qu'il a été préparé à l'aide d'une technologie inconnue sur Terre. " Remy Chauvin.

Notons bien, encore une fois, que cette déclaration a bien été faite par un véritable scientifique reconnu, et qu'il est également fait mention par Remy Chauvin dans cet article, de la probable création d'un organisme chargé d'entreprendre et de coordonner des recherches officielles sur les OVNI par l'O.N.U., avec une première initiative le 08 décembre 1978 :

Historama 04 1979 onu

Il existe d'autres développements et sources pour cette étrange histoire, voici pour continuer des extraits de textes trouvables sur le site de l'ufologue Patrick Gross :

" Les trois échantillons ressemblaient à des morceaux de métal irréguliers et fortement oxydés, de couleur gris blanchâtre mat.

Le premier échantillon a été examiné aux laboratoires de production de minéraux du ministère agricole Brésilien. Ils ont appliqué des techniques chimiques, des analyse spectrographique et de rayon X sur le métal. Ces essais ont indiqué que le matériel était en magnésium très pur. Les chimistes ont également noté que tous les oligoéléments normaux prévus dans le magnésium étaient manquants.

Fontes a épuisé tout son échantillon dans une série d'autres d'essais, qui ont compris une autre recherche conduite aux rayon X, et des recherches de chimiste aux laboratoires d'un départment de géologie, et des fragments furent envoyés aux départements de recherches de d'armée et de la marine brésiliennes. L'armée et la marine ont maintenu les résultats de leurs études secrets.

Le laboratoire de géologie a déterminé que le magnésium était d'une pureté très grande avec une mesure de pureté de 1,87 par opposition à une mesure normale de 1,74.

L'APRO a envoyé un échantillon à l'U.S. Air Force, mais l'échantillon qu'ils ont envoyé fut victime du "accident" tandis que l'U.S. Air Force l'examinait. L'U.S. Air Force a demandé qu'un autre échantillon soit envoyé. L'APRO a refusé.

Les échantillons restants furent encore analysés avec des résultats variables, jusqu'à ce que les échantillons soient devenus trop petits pour n'importe quelle utilisation dans des tests.

L'APRO possèdait toujours un petit échantillon restant dans ses coffres... " - (APRO : L'Aerial Phenomena Research Organisation, un des premiers organismes ufologiques américain privé, fondé en 1952 par Jim et Corral Lorenzen. L'APRO n'existe plus.)

 

Voici la Déposition par le Dr. james A. Harder au symposium sur les OVNIS de 1968 du Congès US, dans laquelle il fait largement mention de cette affaire et de ces échantillons analysés :

Dr. Harder. " Les exemples dans lesquels des fragments physiques d'OVNIS ont été trouvés sont tristement peu nombreux. A ma connaissance, il y a seulement une conclusion bien authentifiée, et c'était au Brésil, en 1957.

En bref, plusieurs petits fragments métalliques ont été récupérés par quelques pêcheurs près de la ville côtière d'Ubatuba, à Sao Paulo, après qu'ils aient vu ce qu'ils ont décrit comme une explosion brillante d'un disque volant. Certains des fragments incandescents se sont éteints dans l'eau près du rivage, où ils ont été récupérés.

Ubatubafragments d'Ubatuba (O Globo)

Fontes a récupéré trois des fragments qui pesaient moins qu'un dixième d'une once chacun, et a fait analyser l'un d'eux au laboratoire de la production minière du ministère Brésilien de l'Agriculture. Les résultats de la première analyse étaient que la substance était un magnésium d'un degré de pureté exceptionnellement élevé, et qu'il y avait une absence de n'importe quel autre élément métallique.

Sur la base de ce premier examen un deuxième essai spectrographique a été effectué, avec plus de soin et des instruments des plus modernes. Le deuxième rapport a été de nouveau marqué par des références "à la pureté extrême" de l'échantillon. Même les impuretés qui sont parfois dues à la contamination à partir de la tige de carbone utilisée comme électrode étaient absentes. Un autre essai, en utilisant la diffraction des rayons X, n'a pas indiqué le moindre autre composant métallique.

Un des morceaux a été envoyé en avion vers la Californie et a été analysé. J'ai le rapport ici. Ils ont employé l'analyse par activation neutronique et ont découvert un total d'un dixième de 1 pour cent d'autres éléments métalliques que le magnésium, 500 parts par million, qui comprenaient du zinc, ce qui est intéressant, et un peu de baryum et de strontium.

Il est certain que ce métal est d'une pureté extraordinaire, certainement loin au delà des capacités de pêcheurs d'Ubatuba de le produire.

Quelle a pu être l'utilisation d'un tel magnésium de grande pureté dans le contexte d'un vaisseau spatial ? Un indice se trouve dans sa structure cristalline. Il a une structure hexagonale hautement compacte, et à cet égard il est semblable aux métaux de haute résistance, le béryllium et le titane. Les cristaux hexagonaux ont un seul plan de glissement, et ceci tend à les rendre souple mais résistants.

Un des raisons de la glissade le long des plans des cristaux est que les imperfections locales dans le cristal, ou les atomes étrangers, créent des lignes de concentration de l'effort qui se déplacent rapidement à travers le cristal, produisant sa déformation.

Si on pouvait éliminer ces imperfections, ou dislocations, la force théorique du treillis du cristal elle-même pourrait être approchée. Cette force est sur l'ordre de millions de livres par pouce carré pour tous les matériaux. Des tiges de verre soigneusement préparées du diamètre d'un quart de pouce, gravées à l'eau-forte pour enlever les fissures extérieures microscopiques et alors laquées, ont résisté à un effort de 250.000 livres par pouce carré pendant une heure. Des fibres fondues dans le silice ont été soumises à une contrainte de 2 millions de livre par pouce carré.

Donc, les atomes étrangers dans un treillis en cristal sont les points focaux pour des dislocations - des points de concentration du stress où le treillis en cristal lui-même se déchire et glisse. Nous pouvons imaginer qu'un cristal de grande pureté, exempts d'imperfections extérieures et internes, accepterait des forces fantastiques. En effet, avec l'arrivée des alliages de fer, et de la fibre de bore qui a renforcé ses composés, nous approchons déjà certaines de ces forces, mais seulement pour des fibres de diamètre extrêmement petits.

Si, par quelque bonne fortune, d'autres échantillons de matériel OVNI soient trouvés, il peut y avoir d'autres indices qui stimuleraient la recherche dans les matériaux de haute résistance, et peut-être nous donneront des indices sur la façon de réaliser des matériaux suprarésistants qui seraient plus grands que les fibres minuscules que nous avons produites jusqu'ici. " (Dr J. Harder).

Pour finir, il y a des suites et d'autres analyses effectuées et nous citons ici l'ufologue Gildas Bourdais qui a bien résumé et commenté l'affaire. Voici des extraits mais vous pouvez voir le texte intégral ici : http://veritas-europe.com/des-fragments-dovni-a-ubatuba/ :

" Le physicien américain Paul Hill en a donné une analyse très claire et convaincante dans un livre remarquable, Unconventional Flying Objects. A Scientific Analysis, écrit en 1975 mais publié seulement en 1995, après sa mort. Précisons que Paul Hill a fait toute sa carrière à la NASA, où il a atteint des postes de responsabilités importants. Il s’est intéressé personnellement aux ovnis après en avoir observés à deux reprises en 1952 (une grande année). Avec humour, il raconte comment il avait reçu l’instruction de se taire, par voie hiérarchique, alors qu’il était à la NACA, ancêtre de la NASA, et comment, ayant étudié les ovnis toute sa vie à titre personnel, il a écrit ce livre de réflexions sur la physique des ovnis.

En lisant Paul Hill, on comprend comment certaines erreurs ont permis de semer le doute. L’analyse du premier échantillon, explique-t-il, fournit un résultat étonnant. Non seulement le magnésium est d’une très grande pureté (on note seulement de faibles traces superficielles d’hydroxyde de magnésium dues sans doute à une réaction en tombant dans l’eau de mer), mais la densité (ou poids spécifique) de cet échantillon, de 1,866 g/cm3, est supérieure de 6,7 % à celle du magnésium ordinaire (1,741 g/cm3). En revanche, elle est presque exactement celle de l’isotope 26, peu abondant sur Terre, dont Paul Hill donne en détail le calcul : 1,861, soit un très faible écart, de 0,005 % seulement, explicable par la limite de précision des mesures. Selon lui, on ne peut imputer cet écart à la présence de traces d’hydroxyde de magnésium, dont la densité est de 2,36, car il en aurait fallu vraiment beaucoup. D’ailleurs, la mesure de densité avait été faite en prélevant un morceau au cour du fragment pour éviter la contamination. Ce bout de métal, explique Paul Hill, n’a pu être obtenu que par séparation isotopique, un procédé qui n’existe à ce jour, sur Terre, que pour la séparation des isotopes de l’uranium, et avec quelle difficulté !

La suite de l’histoire devient rocambolesque. Le laboratoire, pourtant très compétent, ne songe pas à vérifier ce résultat extraordinaire sur les deux autres échantillons, et détruit le premier dans d’autres tests moins importants. Le Dr Fontes, qui possède un deuxième morceau du premier échantillon, l’a fourni au laboratoire militaire de la Marine, qui l’avait réclamé ; or celui-ci, à son tour, détruit ce morceau ! Il devient donc impossible de poursuivre l’étude de ce premier échantillon, et notamment de faire un test décisif au spectromètre de masse sur la composition isotopique. Le Dr Fontes a alors envoyé les deux autres fragments à ses collèges et amis de l’APRO, Coral et Jim Lorenzen, aux Etats-Unis. Ils ont été découpés en plusieurs morceaux, et certains ont été fournis pour analyse à des laboratoires américains.

Aux Etats-Unis, la trace des échantillons devient plus difficile à suivre, explique Paul Hill. Des analyses faites aux laboratoires de Oak Ridge et de la Dow Chemical révèlent une densité proche de la normale, et un certain nombre d’impuretés, avec quand même un résultat curieux: une proportion importante d’aluminium, que l’on ne trouve pas dans les produits courants. (Il faut remarquer ici que, si ces fragments sont bien ceux d’un ovni ayant explosé, on peut supposer qu’ils proviennent de plusieurs pièces faites de matériaux différents.). Puis un fragment fourni par l’APRO à l’armée de l’Air américaine est déclaré détruit sans résultats (oh ! naïveté des premiers ufologues…).Les Lorenzen ont aussi essayé d’intéresser l’ATIC, le service technique de l’armée de l’Air, sans aucun succès. Le dernier fragment échoue, si l’on ose dire, à la commission Condon de l’université du Colorado. Il est testé dans un laboratoire du FBI, après avoir été rendu radioactif dans une pile atomique. On y trouve cette fois une proportion importante de zinc et de strontium. (...)

Mentionnons ici un article qui avait bien fait le point en France, en 1976 (article de Jacques Scornaux dans la revue LDLN No 158.). L’histoire d’Ubatuba ne s’arrête pas là. D’autres études ont été faites, présentées notamment dans un dossier du Journal of UFO Studies en 1992 (New Series, vol. 4), comprenant une étude faite en 1969-70 par les physiciens Walter Walker et Robert Johnson, qui n’avait pas encore été publiée. Ce dossier de 36 pages reprenait les analyses déjà faites, avec une nouvelle étude faite par le Dr Walker. En 1969, l’APRO lui a confié des fragments, et il a fait des tests non destructifs sur leur structure cristalline.

Il a découvert que ce matériau avait été fabriqué selon une technique de croissance directionnelle des cristaux, qui permet d’en augmenter la solidité, technique qui faisait l’objet de recherches actives à l’époque. Cette découverte a été validée par le Dr Robert Johnson, de la Material Resarch Corporation, cosignataire de l’article. Bref, un élément bizarre de plus dans cette mystérieuse affaire.

Le débat a rebondi avec le livre de Paul Hill paru en 1995. C’est sur cette fameuse mesure de densité faite au Brésil que Hill se démarque complètement des analyses  » officielles  » faites aux Etats-Unis, comme on l’a vu, alors que même le Dr Fontes les avait plus ou moins acceptées, ainsi que le Dr Walker. En revanche, cette question de la densité va être ensuite de nouveau refermée.

C’est deux ans plus tard que l’affaire est évoquée, très brièvement, par Jacques Vallée, à la fameuse réunion de Pocantico, tenue en 1997 à l’invitation de Laurance Rockefeller et animée par le physicien Peter Sturrock, professeur à l’université de Stanford. Celui-ci en a publié les communications dans son livre The UFO Enigma, paru en 1999 (publié en français en 2002 sous le titre La science face à l’énigme des ovnis). Jacques Vallée cite bien l’étude du laboratoire des Mines brésilien qui a trouvé du magnésium extrêmement pur mais, curieusement, ne mentionne pas la mesure de densité correspondant avec précision à l’isotope 26 du magnésium. Il évoque en revanche des travaux ultérieurs, dans le paragraphe suivant, cité ici intégralement :

 » Des travaux ultérieurs ont été conduits sous la direction de Peter Sturrock, à l’université de Stanford, et dans plusieurs laboratoires en France, incluant l’université d’Orsay, qui ont confirmé que le matériau était composé de magnésium et d’oxyde de magnésium, mais avec une quantité substantielle d’impuretés (Sturrock, 1984), principalement de l’aluminium, du calcium et du fer.

L’analyse de cet échantillon continue, avec un effort pour mesurer les ratios isotopiques qui pourraient aider à établir l’origine du matériau.  »

Voici encore un curieux développement, cette fois sur le forum  " UFO Updates " . L’ufologue canadien Nick Balaskas a révélé le 6 avril 1999 que le Dr Peter Sturrock avait confié en 1997 un morceau de l’un de ces échantillons au Dr Sam Wang, de Vancouver au Canada, pour en déterminer les ratios isotopiques. Selon Balaskas ,  " les résultats de ce test ont montré que l’isotope 24 du magnésium (qui constitue environ 80% du magnésium terrestre) était pratiquement absent du morceau d’Ubatuba qui avait été testé " . D’autres tests étaient envisagés. J’ai essayé d’obtenir confirmation de cette nouvelle assez sensationnelle, directement auprès du Dr Sturrock, avec qui j’avais déjà correspondu l’année précédente pour lui fournir des éléments sur Trans-en-Provence. Dans un message du 15 mai 1999, je lui ai rappelé les analyses de densité, telles que publiées dans le Journal of UFO Studies en 1992, et dans le livre de Paul Hill en 1995, et je lui ai demandé s’il pouvait me confirmer l’information donnée par Nick Balaskas. Sa réponse a été d’une remarquable brièveté :

" Les résultats ‘anormaux’ sont suspects et demandent à être répétés. Je ne revendiquerais pas, à l’heure actuelle, qu’ils prouvent une anomalie isotopique. " ( " The ‘anomalous’ results are suspect and need to be repeated. I would not claim any evidence of an isotopics anomaly at this time " .)

Les derniers fragments encore disponibles d’Ubatuba (on ne sait plus très bien lesquels, et d’où ils viennent) ont-ils fait l’objet d’une autre analyse ? Je n’en ai pas entendu parler. En revanche, il se trouve que j’ai obtenu un document très intéressant, une copie intégrale de la longue lettre écrite par le Dr Olavo Fontes à Coral Lorenzen, datée du 27 février 1958. Cette lettre devait rester confidentielle mais elle a été retrouvée dans les archives de l’APRO, par quelqu’un qui n’a pas été nommé. Il n’est pas très difficile, cependant, d’en imaginer l’identité, sachant que Bill Moore a révélé en 1989 au congrès du Mufon qu’il avait espionné l’APRO, dont il était membre du comité directeur dans les années 80, pour le compte des militaires de l’AFOSI. Il est peut-être opportun de rappeler ici que l’APRO avait été désigné nommément comme un organisme à surveiller, dans le rapport de la commission Robertson de janvier 1953, secret à l’époque, mais publié en 1969, en Annexe du rapport Condon !

Dans cette lettre, le Dr Fontes racontait comment il avait eu à plusieurs reprises la visite d’officiers de la marine brésilienne qui avaient lourdement insisté pour qu’il leur remette les débris d’Ubatuba en sa possession. Devant le refus de Fontes, ils lui avaient alors fait des révélations sur les secrets ovni, dans le but de lui faire saisir l’importance de l’affaire. J’ai pour ma part publié des extraits significatifs de cette lettre dans mon livre  " Ovnis. La levée progressive du secret " . On y apprend notamment qu’il y avait eu plusieurs ovnis accidentés (déjà en 1957 !), et qu’il y avait eu des tentatives d’interception par la chasse américaine, lesquelles avaient toutes échoué, certains appareils étant même abattus, au point que ces tentatives avaient été arrêtées.

Il est probable que cette piste d’informations et de révélations est définitivement close, étant donné que le Dr Fontes est mort de cancer en 1968, âgé seulement de 43 ans. Jim Lorenzen est décédé en 1986, Coral en 1988, et les archives de l’APRO semblent être inaccessibles aujourd’hui. " (Bourdais).

 

Sources : Historama - N° 329 de avril 1979, professeur Remy Chauvin

Historama 04 1979 ovni

Notons que le Professeur Chauvin publia également en annexe à son article quelques photos d'OVNIs de cas remarquables, notamment celles-ci, prises par un gendarme lors de sa rencontre étrange avec un ovni à Révigny-sur-Ornain, dans la Meuse le 06-06-1975 vers 21h30 :

Historama 04 1979 revigny sur ornain 06 06 1975

http://ufologie.patrickgross.org/htm/harder68f.htm

http://ufologie.patrickgross.org/htm/ubatuba57f.htm

http://bourdais.blogspot.fr/

http://veritas-europe.com/des-fragments-dovni-a-ubatuba/

 

Yves Herbo, Sciences, Fictions, Histoires.com, 11-11-2015

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