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Pyramides d'Egypte : de la HiTech utilisée dès novembre
Pyramides d'Egypte : de la HiTech utilisée dès novembre
Le ministre égyptien des Antiquités Mamdouh Al-Damati a annoncé dimanche 25 octobre le lancement de Scan Pyramids, une nouvelle mission scientifique internationale pour en savoir plus sur quatre des nombreuses pyramides égyptiennes, qui utilisera des procédés de Hautes Technologies qui ne laisseront aucune trace sur ces monuments archéologiques qui conservent encore une partie de leur mystère.
Le couloir d'accès actuel de la Grande Pyramide de Kheops n'est pas d'origine car on sait qu'il a été créé en 820 après JC par le Calife Al-Mamoun pour visiter la pyramide... (crédit Guminda)
Concrètement, le ministère égyptien a chargé un institut français et une association française à but non lucratif, l’Héritage, Innovation, Préservation Institut (HIP) de coordonner avec la Faculté des ingénieurs de l’Université du Caire cette mission d’un an, qui concerne deux pyramides du site de Dahchour (la rhomboïdale et la pyramide rouge), et deux autres du site de Gizeh (Khéops et Képhren).
L'HIP et la mission Scan Pyramids dispose donc de presque un million d'euros pour tenter de percer certains mystères liés à la construction de ces pyramides, qui ont fait et font toujours l'objet de diverses hypothèses. Par exemple, on sait qu'en 1986 et 1987, une campagne de microgravimétrie (une méthode qui permet de mesurer la densité des matériaux à l’intérieur d’une structure) a fait ressortir dans la Grande Pyramide de Gizeh une anomalie en sous-densité en forme de spirale sur toute la hauteur de l’édifice. Les mesures ont aussi montré de façon certaine que les 50 mètres supérieurs de la pyramide étaient peu denses, de même que certaines arêtes, à intervalles réguliers. Pour l’architecte Jean-Pierre Houdin, toutes ces anomalies s’expliquent probablement par la présence d’une rampe intérieure en spirale sous la "peau" du monument ayant facilité sa construction. Pour d’autres spécialistes, elles prouvent plutôt une construction par degrés, ensuite maçonnée en rampe inclinée, les creux étant remplis de façon plus tendre. D'autres théories font intervenir également des pierres non-naturelles, mais plutôt en une sorte de béton peu dense et peu lourd inventé et utilisé précocement par les créateurs de certains monuments antiques...
site de Dahchour la pyramide rhomboïdale
La mission va commencer dès début novembre par le passage minutieux de caméras à infrarouge sur les parois des pyramides. Elles permettront de relever l'empreinte thermique qui émane en permanence des parois. Cette opération pourrait permettre de constater d’éventuelles différences de densité d'un endroit à l'autre de chaque monument, en fonction de la chaleur qui s'en dégage. Une manière de chercher, notamment, des zones vides - moins denses - proches de la surface, qui pourraient indiquer la présence de pièces ou cavités inconnues jusqu’à présent.
Imagerie à la caméra infrarouge qui détecte les vides à l'intérieur d'une structure et la présence éventuelle de galerie, de chambres funéraires, etc. HIP INSTITUT
Ensuite, les scientifiques et techniciens vont rechercher des muons, c'est-à-dire des particules cosmiques présentes naturellement dans l’atmosphère et qui traversent la matière. Plus cette dernière est dense, moins elle laisse passer de muons.
site de Dahchour la pyramide rouge
Il s'agit ici d'une nouvelle technologie, qui a été développée au Japon pour, entre autres, observer les volcans. Lorsqu’il y a des changements sur les relevés étudiant les volcans en permanence, cela indique qu’il y a un regain d’activité. De même, s’il y a des variations du nombre de muons captés à l’intérieur de Khéops ou dans la pyramide rouge, par exemple, il y a des chances que derrière les murs ou les parois se trouve une anomalie, comme une salle cachée ou une structure solide jusqu’alors inconnue. (on revient ici sur la recherche de la tombe de Nefertiti dont on a beaucoup parlé récemment car ces mêmes techniques vont aussi être utilisées à Louxor dans la tombe du jeune pharaon Toutânkhamon).
Toutes ces données seront ensuite intégrées dans des représentations en 3D les plus fidèles possibles de ces quatre pyramides, réalisées pour l’occasion par des drones armés de capteurs photographiques, qui vont survoler et parcourir les couloirs et pièces de toutes ces pyramides. Et le tout sera mis à la disposition des archéologues, architectes et historiens qui sont les seuls à priori habilités pour pouvoir tirer des conclusions si c'est dans le domaine du possible avec ces nouvelles données bien sûr...
Sources : http://www.scanpyramids.org
Yves Herbo: on peut regretter (ou se poser la question ?) le fait que ces Hautes et Nouvelles Technologies ne semblent concerner que les pyramides elles-mêmes, et non pas également leurs sous-sols et fondations qui semblent également receler de nombreux mystères...
Yves Herbo, Sciences, Fictions, Histoires.com, 27-10-2015
La physique quantique prouvera que la mort est une illusion
"La physique quantique prouvera que la mort est une illusion"...
La mort serait une illusion ?
La plupart des scientifiques, avec prudence et depuis toujours, disent que la notion de l'au-delà est probablement un non-sens, ou tout au moins improuvable. Pourtant, depuis le 20ème siècle, de plus en plus de chercheurs de pointe, tant dans le domaine de la médecine que de la physique, (et même Einstein n'était pas fermé à ce type d'hypothèse), ont écrit des théories et publié des livres et articles sur ce sujet pointilleux et controversé. Récemment, il y a même un professeur en médecine, Robert Lanza, qui a affirmé détenir des preuves qui confirment une existence réelle au-delà de la tombe, et que ces preuves se trouvent dans la physique quantique.
Le Professeur Robert Lanza prétend que la théorie du biocentrisme enseigne que la mort telle que nous la connaissons, n'est qu'une illusion créée par notre conscience.
« Nous pensons que la vie n'est juste qu'une activité du carbone et d'un mélange de molécules - nous vivons un moment et puis pourrissons dans le sol », a déclaré le scientifique sur son site Internet.
Lanza, de Wake Forest University, l'Ecole de médecine de Caroline du Nord, a ajouté qu'en tant qu'humains, nous croyons en la mort parce que « nous avons appris que nous mourons », ou plus précisément, " notre conscience associe la vie avec le corps et nous savons que les organismes meurent ".Sa théorie du biocentrisme, cependant, explique que la mort ne peut pas être aussi définitive que nous le pensons :
OVNIs : ODH interviews 66
OVNIs : ODH interviews 66
La 66ème édition d'ODH Interview vous est présentée par Gilles Thomas.
Les invités sont Mirko du projet SEPO (station d'étude du phénomène ovni), Christian Morgenthaler de SPICA, Gilles Durand et Thierry Rocher du SCEAU, Rémy Fauchereau de l'AEPA, Christian Comtesse des Repas ufologiques qui vous parlent des Rencontres ufologiques de Châlons en champagne d'octobre 2005. (cette vidéo a été retirée des archives d'ODHTV)... Vous pouvez trouver ci-dessous une autre vidéo sur des interviews de Ghislain Sanchez, ufologue et de Didier Gomez qui vous parlent du même sujet...
OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 18-10-2015
OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 18-10-2015
Matin OVNI dans le monde du 18-10-2015 d'ODH TV est réalisée et vous est présentée par Gilles Thomas.
Au programme de cette nouvelle édition :
Actualité Ovni dans le monde récente et interview de Franck Maurin, auteur du livre Les mystères du phénomène ovni et de Christian Comtesse, président de l'association Les repas ufologiques.
L'émission est en collaboration avec :
http://Sciences, Fictions, Histoires
http://investigationsoanisetoceanogra...
http://area51blog.wordpress.com/
http://ufoetscience.wordpress.com/
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Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 19-10-2015
Nouvelles archéologiques aout 2012
Nouvelles archéologiques aout 2012 - up 10-2015
Ensemble de quatre bifaces trouvés dans le niveau acheuléen, datant d'au moins 300 000 ans à Etricourt-Manancourt. © David Hérisson, Inrap
Belles campagnes archéologiques de début été 2012 jusqu'à présent, avec des découvertes passionnantes :
France, Etricourt-Manancourt : 300 000 ans d’histoire mis au grand jour
Les archéologues de l’Inrap ont mit au grand jour plusieurs occupations préhistoriques, dont la plus ancienne remonte à 300 000 ans. Une découverte exceptionnelle qui nous informe sur les premiers peuplements européens.
À Etricourt, France, les signes des premières cultures européennes remontent à la surface. Pendant plusieurs mois, les équipes de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) se sont appliquées à fouiller les 17 hectares d’un site, qui a révélé des traces de nos ancêtres paléolithiques.
La chasse aux trésors débute en 2010. Sur prescription de l’État (Drac Picardie), l’emplacement du futur bassin de rétention du canal Seine-Nord Europe fait l’objet d’un diagnostic. Dès les premiers coups de pelle, un niveau paléolithique est mis en évidence. Deux ans plus tard, une fouille de 3200 m2 est conduite pendant 4 mois. Le chantier donne des résultats spectaculaires : le site dévoile cinq niveaux, qui s’échelonnent entre 300 000 et 80 000 ans.
Des couleurs, des climats
Trois grands cycles climatiques, dans lesquels se succèdent ères glaciaires et interglaciaires, ont pu être observés. Plus la couleur du sol est foncée, plus la période est liée à un épisode climatique chaud ou tempéré.
Dans le niveau archéologique le plus ancien (300 000 ans), des centaines de silex ont étés découverts. Parmi eux, des bifaces : outils phares de l’époque qui servaient très probablement à la découpe de la viande. Une étude tracéologique devra confirmer cette hypothèse dans les mois à venir. Quant aux restes organiques (os et bois) de ces civilisations lointaines , l’acidité des sols semble en avoir effacé les dernières traces …
L’étude complète du gisement pourrait permettre de découvrir de nouveaux éléments, qui aideraient à la reconstitution du mode de vie de ces hommes de Néandertal (probables). La fouille est en cours.
Sylvia Guirand - http://www.nationalgeographic.fr/actualite/decouverte-archeologie-etricourt/7917189/
DES "MOMIES FRANKENSTEIN" PARMI LES DÉCOUVERTES DES ARCHÉOLOGUES
Une équipe d'archéologues fouillant à South Uist en Ecosse ont mis au jour l'un des sites les plus parlant sur la façon dont l'homme vivait au néolithique.
Des chercheurs des universités de Southampton et Liverpool ont choisi un endroit à An Doirlinn pour comprendre comment vivaient nos ancêtres préhistoriques.
Le Dr Fraser Sturt, de l'Université de Southampton, a décrit le site comme étant probablement le meilleur sur lequel il n'ait jamais travaillé dans les îles britanniques.
L'équipe a déjà trouvé des poteries décorées, des silex et un couteau peut-être utilisé par les premiers colons sur l'île.
D'après Sturt: "C'est toujours difficile de rechercher ce qui est le plus ancien, sachant que quelqu'un pourrait trouver quelque chose d'encore plus âgé, mais, pour le moment, c'est notre meilleure estimation comme étant l'un des plus anciens sites. Il y a eu une série de sites contemporains fouillés par le passé, mais ce que nous sommes en mesure de faire aujourd'hui est d'ajouter plus de détails par le biais de nouvelles méthodes et d'y ajouter une meilleure connaissance de cette période."
Le site est proche de Cladh Hallan, où l'archéologue Mike Parker Pearson, de Sheffield, avait découvert deux corps momifiés vieux de 3000 ans en 2001.
L'étude, publiée récemment, a révélé que les deux "momies Frankenstein" avaient été assemblées avec des parties de corps de plusieurs cadavres.
Le Dr Sturt a ajouté: "Mike Parker Pearson et son équipe viennent de révéler que, plutôt que d'être enterrés seuls, les corps étaient retravaillés et composés de différentes personnes. Dans l'une des momies, il y a trois personnes différentes réunies de différentes manières: la mâchoire d'une personne, le bas des jambes, et un bras d'une autre. Cette forme de pratique est remarquable, nous n'aurions pas pu la découvrir si nous n'avions pas bénéficié des avancés des travaux sur l'ADN. "
Source:
La saison 2012 semble encore plus prometteuse puisque les archéologues sont entrain d'exhumer et d'analyser des ossements humains trouvés sous le monument préhistorique récemment identifié comme un bouchon de site d'enfouissement.
La pierre de Trefael, dans le Pembrokeshire au Pays de Galles, était perçue simplement comme un des nombreux endroits liés à l'âge du bronze. Mais elle vient d'être reclassée après un sondage qui l'établi comme la pierre angulaire rituelle d'une chambre funéraire de l'âge de pierre.
L'étude a révélé que l'emplacement, près de Nevern, a été utilisé pour des inhumations rituelles pendant au moins 5500 ans.
Une équipe d'archéologues de l'Université de Bristol a reçu la permission d'examiner les ossements humains trouvés dans la zone ainsi que des perles et des tessons de poterie.
L'importance de la pierre a été négligée depuis sa première apparition sur les cartes en 1889.
La première suggestion fut la bonne: en 1972, l'archéologue France Lynch pensait que la pierre pouvait être un dolmen ou une chambre funéraire.
Le Dr George Nash et ses collègues Thomas Wellicome et Adam Stanford de l'Université de Bristol y ont fait des fouilles Septembre 2010 et y sont retournés à nouveau l'an dernier.
Ainsi, en plus de déterrer des restes humains, des perles et des poteries, ils ont trouvé une ciste en pierre qui daterait de l'âge du Bronze.
Cette découverte indique que le site aurait été réutilisé comme lieu d'inhumation longtemps après que la chambre en pierre d'origine ait été construite.
Leurs résultats suggèrent qu'il pourrait s'agir du plus ancien site funéraire rituel du néolithique au Pays de Galles et l'un des plus anciens en Europe de l'Ouest.
Le Dr Nash dit qu'il connaissait les suppositions de Lynch en 1972 sur la pierre, mais qu'aucune enquête géophysique ou fouille n'avait été réalisée: "J'ai toujours eu cette intuition que cela pourrait être beaucoup plus grand. C'est extrêmement excitant. C'est l'un de ces découvertes que l'on ne fait qu'une fois dans une vie..."
La pierre est déjà connu pour un certain nombre de cupules ou de trous circulaires faits lors de cérémonies rituelles dans le Néolithique et à l'âge du bronze.
Les archéologues ont trouvé 30 nouvelles cupules de taille variable sur la pierre haute de 1,2 m.
Un site de plus de 5000 ans.
Ils ont pu établir que le site était une chambre funéraire en pierre, construite à partir de rochers géants, et qu'il remonte à environ 3500 avant J.-C.. Il a ensuite été démantelé environ en 2.000 avant JC.
La pierre angulaire a été ensuite utilisé comme une pierre dressée, marqueur processionnel pointant vers le site de l'âge de bronze à proximité.
Les perles suggèrent que l'emplacement peut être associé à des sépultures, bien avant même la construction de la chambre funéraire; elles pourraient être liées à un site du Mésolithique à proximité datant de 10.000 ans.
L'équipe a été surprise de découvrir des artéfacts sur le site étant donné la nature acide du sol, des siècles d'agriculture et de la popularité de la zone auprès des gens qui cherchent à dénicher des trésors anciens depuis des générations.
D'après le Dr Nash: "ce que nous avons trouvé est extrêmement rare."
En septembre 2012, le Dr Nash et son équipe pourront retirer les os pour analyse.
Source:
- BBC: "Trefael Stone reveals stone age burial chamber"
- http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2012/07/une-chambre-funeraire-sous-la-pierre-de.html
BULGARIE: UN SACRIFICE HUMAIN À OHODEN ?
La saison archéologique dans la ville bulgare de Vratsa a commencé pendant l'été, et a été marquée par la découverte du squelette d'un enfant, provisoirement daté à 8000 ans avant notre ère.
Il a été trouvé dans les ruines du sanctuaire du Dieu Soleil, près du village d'Ohoden. Les archéologues pensent qu'il pourrait s'agir d'un sacrifice humain. Si cela s'avère vrai, ce serait le premier cas en Bulgarie.
Le squelette date de la période néolithique et est le cinquième a être découvert dans un ancien mausolée. Cependant, contrairement aux quatre autres qui font face à la direction du lever du soleil, celui-ci fait face au soleil couchant.
Les scientifiques ont pris des mesures précises des positions des corps et celles-ci seront comparées à la position du soleil à l'équinoxe d'automne.
Lors d'une interview, l'archéologue Georgi Ganetsovski estime que l'analyse des résultats devrait fournir des informations précieuses sur la vie des premiers habitants de l'Europe.
Au cours des précédentes saisons archéologiques, des découvertes sur le site ont inclus des restes d'habitations, des lieux de sépulture, des squelettes humains, des crânes cornus et autres artéfacts, ce qui suggère que la zone était un lieu de culte pour le dieu Soleil.
Les fouilles archéologiques du village néolithique près d'Ohoden se poursuivront avec la numérisation 3D des ruines et la reconstruction artistique des habitats.
Le site est déjà devenu une attraction touristique où, à l'équinoxe d'automne 2011, l'épeautre (une variété de blé et un aliment de base dans le régime alimentaire des peuples du Néolithique et de l'âge du bronze) a été semé rituellement.
Cet été, il sera récolté avec des faucilles en pierre. Les touristes assisteront et participeront également à la construction d'une habitation néolithique avec des outils en pierre typiques de la période.
Source:
- The Sofia Globe: "Archaeology: New find at a site near Bulgaria’s Vratsa"
- http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2010/12/bulgarie-decouverte-d-un-temple-solaire.html
Du matériel lithique retrouvé à Campo Viejo, Veracruz
Artefact trouvé à Oaxaca
Des fouilles de sauvetages entreprises par l'INAH ont permis de découvrir des vestiges préhispaniques dans un terrain situé à Mahuixtlan, près de Coatepec dans l'état de Veracruz.
Le portail scientifique anglophone Science Daily publie un billet sur les fouilles entreprises depuis 2009 par l'archéologue Stephen Houston et son équipe de la Brown University sur le site guatémaltèque d'El Zotz. La pyramide dite Temple du soleil nocturne fait l'objet de fouilles systématique depuis quelques années. Elle se trouve en haut d'un édifice d'importance : la Pyramide du Diable qui fut bâtie sur la tombe royale de Pa'Chan ("ciel fortifié").
Le Temple du Soleil nocturne semble avoir été érigé entre 350 et 400 de notre ère, soit le Classique moyen. Fouillé à 30 %, il a déjà révélé la présence de 8 masques de stuc hauts d' 1,50 m. Selon toute logique, il semblait y en avoir eu 14. Houston propose une hypothèse intéressante sur la présence de ses différents masques :
"Les stucs fournissent une vue sans précédent sur la façon dont les Mayas percevaient les cieux, pensaient le soleil et le soleil lui-même était greffé à l'identité des rois et des dynasties qui leur succèderaient".
Le fait que le Temple du Soleil Nocturne ait été recouvert d'une autre structure a garanti, comme fréquemment dans d'autres sites archéologiques mayas, la bonne conservation des masques et de leurs peintures. Mais cela complique et ralentit considérablement le dégagement de la structure. Dès 2009 les archéologues avaient trace des stucs dans un tunnel creusé par des pilleurs il y a plusieurs décennies.
Afin de restituer au mieux une image des stucs et du temple, Houston a sollicité le soutien du Center for Advanced Spatial Technologies, situé à l'University of Arkansas afin d'effectuer des prises de vue en trois dimensions. En y ajoutant les centaines de clichés pris au cours du dégagement du Temple du Soleil Nocturne, ils ont pu nous proposer, entre autres, ce relevé. La structure est entièrement couverte de peinture rouge et pouvait être facilement observable 30 kilomètres aux alentours du site. Les masques de stuc pourraient alors représenter différents états du soleil au long de son trajet diurne. La note publiée sur le site de la Brown University donne l'exemple d'un masque dirigé vers l'est avec différents traits de poissons. Au delà de son orientation vers le soleil levant, il pourrait faire allusion à la mer des Caraïbes située dans cette direction.
Des bandes célestes, contenant des représenations archaïques de Vénus et d'autres corps célestes. Houston rappelle à juste titre qu'au moment de la construction du temple, El Zotz et sa grande voisine Tikal connurent des contacts avec des groupes originaires du centre du Mexique actuel, et particulièrement de Teotihuacan.
Toujours selon l'archéologue américain, les Mayas considéraient leurs temples comme des êtres vivants. La mutilation volontaire des nez, des bouches et des glyphes figurant sur le diadème de chaque masque pourrait signifier sa mise à mort rituelle avant une nouvelle phase de construction.
Dans une vidéo hébergée sur le site de la Brown University, Houston revient sur cette belle découverte :
La nouvelle a trouvé notamment écho sur le site du quotidien français Le Monde, au moins dans sa version électronique : on peut y lire un article succinct sur la découverte faite non par Stephen Houston mais par Thomas Garrison, professeur à la South California University. Il faudrait donc que les médias se mettent d'accord entre eux et que l'article soit un peu plus poussé : la présentation est générale et très incomplète, ne donne pas vraiment une explication du contexte de cette découverte.
Source : http://mexiqueancien.blogspot.fr/2012/07/une-nouvelle-pyramide-decouverte-el.html
Yves Herbo, S,F,H, 02-08-2012, up 10-2015.
La momie de Nefertiti toujours cachée à Louxor ?
La momie de Nefertiti toujours cachée à Louxor ?
Nefertiti (Musée de Berlin)
La Reine à la beauté légendaire, Nefertiti, épouse du pharaon "hérétique" Akhenaton (également nommé Amenhotep IV (Aménophis IV en grec)), qui réussit l'exploit de convertir provisoirement l'Egypte antique au monothéisme en imposant un culte unique à Aton, Dieu du Soleil, exerça avec son mari un important rôle politique et religieux pendant plus de vingt ans (estimés) entre -1355 et -1337 avant Jésus-Christ. Autant il semble bien que la dépouille du roi Akhenaton ait bien été découverte (avec une identification génétique probable récemment, en 2010), autant la momie de la reine Nefertiti n'a jamais été trouvée et clairement identifiée (certains chercheurs pensent qu'il s'agit de la momie identifiée comme étant la " Younger Lady")...
C'est un archéologue britannique, Nicholas Reeves, qui a reçu en septembre l'autorisation officielle de la part des autorités égyptiennes de procéder à des fouilles à Louxor, dans la Vallée des Rois, pour vérifier sa théorie. Cette dernière repose sur certaines réalités historiques, même si la fin du règne du pharaon Akhenaton est très sombre et peu documentée. Car le décès d'Akhenaton est entouré de mystère. On ne sait ni quand ni les raisons de son décès, ses successeurs ayant tout fait pour effacer les traces du roi hérétique (avec martelage de son nom, destruction et mutilation de son sarcophage). Tout au plus peut-on dater de l’an XVII ou XVIII de son règne la dernière inscription qui le mentionne clairement. Certains chercheurs suggèrent également que l'éclipse totale de soleil du 14 mai 1337 av. J.-C. pourrait être concomitante avec sa mort. Des études récentes de son squelette (ou de celui qui lui est attribué) avancent l'hypothèse qu'il était atteint d'un trouble métabolique portant le nom de homocystinurie, les conséquences de cette maladie pouvant expliquer sa mort (assez jeune car il était monté sur le trône vers ses 16 ans).
Smenkhkarê, gendre et successeur d’Akhenaton après une probable corégence, meurt aussi mystérieusement à la fin d'un règne éphémère. Le pouvoir revient alors au fils cadet d'Akhenaton, alors âgé de 9 ans : Toutânkhaton, qui a épousé Ankhésenpaaton, la troisième fille d’Akhenaton. Avec la disparition d'Akhenaton s'éteint immédiatement le culte exclusif d'Aton. Au bout de trois ans, Toutânkhaton quitte Amarna, capitale de son père ; il adopte le nom de Toutânkhamon, restaure le culte des dieux traditionnels et rétablit le clergé dans les biens dont l’avait dépouillé le " l'hérétique Akhétaton ".
La tombe officielle d'Akhenaton a été aménagée dans la nécropole royale d'Amarna, sa nouvelle capitale. Découverte par des fellah à la fin du 18ème siècle, puis redécouverte en 1891, la tombe fut fouillée par Howard Carter en 1892, qui en releva les décors des parois accessibles pour le compte de l'Egyptian Exploration Fund. De 1893 à 1894, le tombeau a été fouillé par Alexandre Barsanti pour le compte du Service des antiquités égyptiennes, et dégagé des gravats qui l'encombraient, révélant son plan et découvrant les restes du sarcophage externe du roi ainsi que de son coffre à canopes et de nombreux fragments d'oushebtis au nom du roi, brisés en petits morceaux... L'ensemble de ces indices démontre que dans un premier temps, le roi a bien été inhumé dans la tombe qu'il s'était fait aménager dans sa nouvelle capitale. Après le retour à l'orthodoxie religieuse et (probablement) d'un premier pillage de la nécropole royale, le corps du roi a été déplacé et inhumé dans la tombe de sa mère dans la vallée des rois.
Buste d'Akhenaton, musée égyptien du Caire.
En 1907, Davis et Ayrton fouillant dans la vallée des rois, mettent au jour la tombe KV55 qui contenait plusieurs restes de viatiques funéraires royaux de la fin de la XVIIIe dynastie, dont un grand sarcophage en bois doré dont les cartouches royaux ont été martelés, effaçant à jamais le nom de son propriétaire, et dont le visage en or a été arraché, défigurant la tête du sarcophage. Plusieurs autres objets portaient également des cartouches qui avaient été systématiquement effacés, signe caractéristique de la damnatio memoriae subie par les souverains amarniens au cours de la XIXe dynastie.
Le sarcophage contenait encore une momie réduite à l'état de squelette qui n'a pas été immédiatement identifiée. Des examens récents de ce squelette ont été menés de 2005 à 2009 par une équipe égyptienne dirigée par Zahi Hawass, permettant finalement par des analyses ADN de démontrer que ce corps était bien celui d'un fils d'Amenhotep III et de la reine Tiyi. Ces résultats révélés le 17 février 2010 à la presse et associés aux objets déjà découverts dans la tombe au nom d'Akhenaton, permettent de confirmer l'hypothèse qu'il s'agit bien des restes du roi.
Akhenaton a bien été momifié et a reçu une sépulture officielle dans la nécropole royale de sa capitale. Après avoir reposé une brève période dans son tombeau royal en Amarna, il a été déplacé avec les restes de son équipement funéraire dans la vallée des rois dans la KV55, probablement sous le règne de son fils Toutânkhamon.
Après le règne de ce dernier, la tombe a été ouverte et les objets aux noms du roi ont été délibérément saccagés. C'est à ce moment-là que le sarcophage royal a été abîmé et probablement ouvert afin de dépouiller la momie du roi des ultimes reliques permettant d'identifier son propriétaire, condamnation posthume à l'oubli et surtout interdiction de tout espoir de renaissance dans l'au-delà, ce qui représentait pour les Égyptiens la pire des punitions. Puis la tombe a été refermée et scellée à nouveau. La présence de ces sceaux sur le mur bloquant l'accès à la tombe indique que cet acte de désécration a donc été réalisé par ordre officiel et non par des pillards. Cet acte vient clore la campagne de damnatio memoriae qui a débuté sous le règne d'Horemheb et s'est achevée sous les premiers pharaons de la XIXe dynastie. Yves Herbo : notons tout de même qu'il y a une certaine contradiction ici avec le rapport officiel sur l'attribution du squelette à Akhenaton, qui mentionnerait et associerait donc des objets au nom du roi, découverts dans la tombe : pourquoi aurait-on martelé et effacé le nom du pharaon, ouvert et saccagé son sarcophage... si c'est pour y laisser des objets portant le nom qui a été effacé ? !...
Nefertiti (Musée de Berlin)
Mais tout ceci nous ramène à la Reine Nefertiti, qui n'était finalement pas la mère de Toutânkhamon, contrairement à ce que l'on a longtemps cru, de récente études de l'ADN de ce dernier prouvant qu'il était bien le fils d'Akhenaton, mais aussi celui d'une des sœurs de son père, dont l'identité n'est pas clairement établie (surnommée Younger Lady actuellement). L'épouse royale est finalement encore plus mystérieuse que son célèbre mari hérétique. En effet, L'origine de Néfertiti est incertaine. Même la date de son mariage et de sa montée sur le trône ne sont pas connues avec certitude, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres données de cette époque.
En l’an treize (ou quatorze ?) du règne d’Akhenaton (vers -1336 ?), Mérytaton remplaça sa mère comme grande épouse royale dans les cérémonies officielles, et, à partir de l’an quatorze, Néfertiti disparut de l’iconographie amarnienne. Sur quelques reliefs, son nom et son visage furent même martelés et remplacés par ceux de Mérytaton. Il n’est pas impossible qu’elle soit déjà décédée à cette date, d’après une hypothèse, de mort violente. Les raisons véritables de cette disparition subite nous échappent encore. Pour compliquer cette énigme, des sceaux de jarre à vin avec son nom qui porteraient comme indication : « l'an I de Néfertiti » ont été retrouvés dans le palais nord d'Akhetaton (l'actuelle Tell el-Amarna), ce qui signifie peut-être qu'elle y vécut à la fin du règne de son époux voire qu'elle régna après lui.
La disparition de Néfertiti coïncide avec l'apparition d'un nouveau personnage nommé au titre de corégent au nom de Ânkh-Khéperourê Néfernéférouaton. Plusieurs chatons de bague inscrits, trouvés par Sir William Matthew Flinders Petrie à Amarna, montrent que ce nouveau personnage est une femme puisque la forme attestée est Ânkh(t)Khéperourê. Manéthon, dans sa liste royale, évoque une « femme roi » à la fin de la XVIIIe dynastie qu'il nomme Acenchêrês (ou Akenkheres ou Achencherês) qui serait une mauvaise transcription d'Ânkh-Khéperourê. Ici encore, nous en sommes réduits à des conjectures. C'est sur ce postulat que des spécialistes y ont vu la certitude qu'il s'agissait de Néfertiti. Cependant l'identité de cette Ânkh(t)Khéperourê a été très discutée.
Après le court règne du successeur d'Akhenaton, c'est un jeune garçon d’une dizaine d'années qui monte sur le trône, Toutânkhaton, époux de la princesse royale Ânkhésenpaaton. Une nouvelle hypothèse, qui est toutefois du domaine de l'histoire-fiction, car aucun document ne l'étaye : Néfertiti, encore en vie, mais officiellement retirée des affaires publiques, aurait gouverné dans l'ombre, étant donné le jeune âge du nouveau roi. Cette influence — et probablement sa propre vie — se seraient alors achevées pendant la troisième année de règne de Toutânkhamon, en -1331. C'est en cette année en effet que Toutânkhaton adopte le nom de Toutânkhamon, reniant le culte monothéiste d’Akhenaton et marquant officiellement son soutien au dieu thébain Amon. En même temps, la famille royale abandonne Akhetaton, la ville d’Aton, et revient à Thèbes...
Autre étrangeté concernant la famille Akhenaton : D'après l'étude de Zahi Hawass et ses collègues publiée en 2010, Akhénaton et sa lignée patrilinéaire appartiendraient à l'haplogroupe du chromosome YR1b1a2, qui est surtout présent en Europe de l'Ouest et rare en Égypte (moins de 1 % des Égyptiens modernes appartiennent à ce clade). Il semblerait donc, que les Européens de l'Ouest aient les mêmes ancêtres, en ligne paternelle directe, que la famille royale de la XVIIIe dynastie égyptienne. Toutefois les résultats concernant le chromosome Y n'ont pas été révélés par l'étude de Zahi Hawass et ses collègues et, selon Carsten Pusch, un des généticiens ayant participé à l'étude, ce qu'affirme la société iGENEA est « simplement impossible »... le débat a toujours lieu et d'autres tests génétiques sont à prévoir !
Le célèbre masque funéraire en or de Toutankhamon - (musée égyptien du Caire).
Suite à toutes ces conjectures et hypothèses, Nicholas Reeves propose que la momie de la Reine, possible régnante officielle pendant un an après le décès d'Akhenaton ou même officieuse pendant trois ans, ait pu d'abord reposer dans une chambre funéraire disposée au même endroit que celle de son successeur Toutankhamon, et que le décès de celui-ci (qui est mort jeune également) l'ait déplacée dans une chambre cachée au-delà de la chambre funéraire officielle du pharaon. En effet, début octobre 2015, de retour de trois jours d'exploration dans la Vallée des Rois, Nicholas Reeves a exposé au Caire son audacieuse théorie : des lignes sur les murs de la chambre funéraire de Toutankhamon, visibles seulement grâce à des scanners, démontrent qu'il existe deux portes dissimulées. Il y aurait donc deux chambres dissimulées d'après la conférence du 1er octobre 2015 à laquelle participait également le Ministre égyptien des Antiquités.
" Le tombeau de Toutankhamon au siècle dernier fut la plus grande découverte culturelle en Egypte dans l'histoire de l'Humanité. Si l'on y trouve aujourd'hui autre chose, ce sera la plus importante découverte du XXIe siècle", s'est enthousiasmé le nouveau ministre égyptien des Antiquités, Mr Mamdouh al Damati, lors de la conférence. Mais le ministre penche plutôt pour la découverte de la momie de Kiya, une épouse secondaire du pharaon Akhenaton, ou celle de sa fille, Mérytaton.
Les deux hommes s'accordent néanmoins sur un point : dans un mois, espèrent-ils, des radars sophistiqués vont sans doute révéler l'existence d'une autre chambre funéraire, au cœur du tombeau de Toutankhamon, dont la mise au jour, le 4 novembre 1922, avait été la "découverte du XXe siècle". Les spécialistes pensent donc que ces deux portes donneraient sur une vaste chambre funéraire, parallèle à celle du jeune roi Toutankhamon... mais qu'en pense notre ami Albert Fagioli qui, suite à la demande de ses lecteurs, a procédé à son habituelle recherche de radiesthésiste à distance, ne pouvant se rendre de par lui-même sur les lieux ?
C'est donc à l'aide d'un plan de ce fameux tombeau de Toutankhamon qu'il fit ses recherches sur d'éventuelles salles inédites... Et d'après son impression générale et les indications de ses instruments, il y aurait bien deux salles inédites sur le côté droit de la salle du tombeau de Toutankhamon. (Symétrie par rapport à l'une des salles aux trésors).
Mais selon Mr Fagioli, il n’y aurait pas de tombeau dans ces deux chambres. Seulement un trésor, probablement archéologique.
On attend avec impatience de voir les résultats du radar de sol que le professeur Nicholas Reeves devrait pouvoir passer début novembre dans les directions indiquées par les premiers scanners. Et voir si cela correspond aux travaux à distance de Mr Fagioli.
Pour rappel, on espère toujours également une invitation que Mr Fagioli avait demandé auprès du Ministre des Antiquités Égyptiennes depuis presque 2 ans (mais celui-ci a changé depuis)... Pour confirmer des salles souterraines sous le Sphinx, des salles souterraines sous le Temple de Karnak et surtout la présence de 4 nouveaux tombeaux dans la Vallée des Rois, dont l'un aurait un long corridor de plus de 100 mètres.
Dans l'un de ces quatre tombeaux, il pourrait bien y avoir celui de Néfertiti et d'un autre célèbre pharaon.
Yves Herbo : quoiqu'il en soit, nous devrions en savoir plus courant novembre 2015, il y aura donc éventuellement une Mise à Jour de cet article...
Les pyramides d'Egypte et le Sphinx :
http://albert-fagioli.blogg.org/les-pyramides-d-egypte-et-le-sphinx-c26554382
La Vallée des Rois :
http://albert-fagioli.blogg.org/la-vallee-des-rois-c26554398
Le Temple de Karnak :
http://albert-fagioli.blogg.org/le-temple-de-karnak-c26554400
Egypte : la momie de Néfertiti bientôt découverte ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tout%C3%A2nkhamon
Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires.com, 15-10-2015