Articles de yvesh

L'Aviation civile britannique et les OVNIs
L’AVIATION CIVILE BRITANNIQUE TRES INTERESSEE PAR LES OBSERVATIONS D’OVNI DES PILOTES
2012 - MAJ 10-2015
Malgré le fait que le ministère britannique de la Défense ait officiellement mis fin à ses enquêtes sur les OVNIS en 2009, il semble que les autorités de l’aviation civile britannique ait décidé – à l’insu du grand public – de poursuivre la collecte des rapports sur les OVNIS impliqués dans d’éventuels problèmes de sécurité des vols.
« Ils étaient seulement intéressés par les observations qui certainement ont eu une incidence sur la sécurité des vols des aéronefs mais n’étaient plus intéressés par les rapports du public, qui avait vu des choses dans le ciel et les a dénoncés à l’autorité de l’aviation civile », a déclaré David Clarke, le fonctionnaire britannique du National Archives, consultant et professeur de journalisme à l’Université de Sheffield Hallam.
Clarke a déclaré au Huffington Post que l’Autorité de l’aviation civile – un ministère différent du ministère de la Défense - a tenu des registres séparés des cas d’OVNIS « , non seulement ceux rapportés par les équipages, mais aussi toutes les choses inhabituelles vues par les contrôleurs aériens des aéroports. «
Par le dépôt de demandes d’accès à l’information, Clarke a révélé que la Royal Air Force qui avait spécifiquement demandé que les signalements d’ovnis soient soumis au ministère des Transports, ne seraient plus transmis au ministère de la Défense.
La RAF stipule expressément que «les membres du public qui font ces rapports ne sont pas encouragés à croire qu’une enquête aura lieu. »
On sait maintenant que les contrôleurs aériens britanniques ont reçu des signalements d’ovnis sur une base quasi régulière.
S’exprimant sur la radio BBC « Aujourd’hui » programme , le 17 août, Richard Deakin, le chef des Services de contrôle du trafic aérien britannique, a déclaré :
« Eh bien, de temps en temps, il y a des objets qui sont identifiés qui ne sont pas conformes aux modèles de trafic normal – et pas seulement du point de vue britannique, mais partout dans le monde», «Je dois dire que ce n’est pas quelque chose qui occupe une énorme quantité de mon temps. »
Deakin a ajouté que ces observations se produisent " typiquement de l’ordre d’une par mois."
Si c’est vrai, alors le calcul de Clarke évaluant combien d’observations réelles d’ovnis avaient été rédigées sous forme de Rapports obligatoires d’événements, ou MORS, était considérablement sous estimé.
« En ce qui concerne les rapports MORS que j’ai reçu grâce à la Liberté de l’Information, de Décembre 2004 à Octobre 2010, leur vraie base de données énumérait 10 cas d’ovnis ou d’aéronefs non identifiés », a déclaré M. Clarke.
« Maintenant [Deakin] dit qu’ils reçoivent un rapport tous les mois ». « Si c’est le cas, je m’attends à ce que le nombre de rapports soit de 80 durant cette période de six ans, et non de 10. Alors, ma question est la suivante:.? Où sont passés tous les autres ? »
Ceci survient alors que le ministère de la Défense a pris la décision de mettre fin à toutes les enquêtes sur les OVNIS au Royaume-Uni . Selon le site Internet du ministère de la Défense :
Le ministère de la Défense n’a pas d’opinion sur l’existence ou non d’une vie extraterrestre. Cependant, en plus de cinquante ans, aucun rapport d’OVNI a mis en évidence d’une menace potentielle pour le Royaume-Uni. Le ministère de la Défense n’a pas de capacité spécifique pour identifier la nature de telles observations. Il n’y a aucun avantage de la défense dans une telle enquête. Par ailleurs, en réponse à des observations d’OVNIS rapportés détourne les ressources du MoD de tâches qui sont pertinents à la défense. »
Pourquoi les responsables de l’aviation évitent de parler des ovnis ? Au Royaume-Uni, Clarke suggère qu’il y a là la crainte d’une mauvaise publicité.
« N’oubliez pas qu’il y a là un contexte commercial et que les équipages sont très réticents à déposer un rapport parce que les compagnies aériennes ne veulent pas répondre aux questions sur des choses sans rapport avec l’image de leur entreprise. »
Phil NOYANT
via http://area51blog.wordpress.com/2012/09/02/16183/
MAJ 10-2015 : Voici une vidéo apparue plusieurs mois après cette interview (02/2013). Il s'agit d'un objet lumineux filmé à bord d'un avion (au début surtout) et le témoin met même sa main en paravent pour désigner l'objet et prouver ainsi qu'il se s'agit en aucun cas d'un reflet dans la vitre... " The light (ufo) is not an reflection as you can see when the plane tilts the wing blocks the light looks like the real deal ". Cet incident aurait été confirmé par les controleurs aériens britanniques et leurs radars au sol.
Cette vidéo parle d'une demande d'intervention faite le 12 janvier 2007 de la part d'un contrôleur aérien d'une base de l'armée à Londres (London Military Air Traffic Control), Grande-Bretagne sur un OVNI repéré par les radars à 3000 (920m) ou 4000 pieds (1200 mètres) d'altitude. Un avion F15 de l'US Air Force décolle de la base de la RAF de Lakenheath, Suffolk, UK. L'avion, qui répond avec le signal "Gator" réussi à verrouiller son puissant radar sur l'objet. Il peut faire deux passes vers l'objet qui bouge vite, la première à une distance de 17.000 pieds (5200 mètres) et l'autre à 17.700 pieds (5400 mètres). L'objet est décrit comme de couleur entièrement noire mais qu'il ne s'agit d'aucun avion connu ou d'un grand oiseau :
Yves Herbo, Sciences, Fictions, Histoires.com, 09-2012, MAJ 28-10-2015

Pyramides d'Egypte : de la HiTech utilisée dès novembre
Pyramides d'Egypte : de la HiTech utilisée dès novembre
Le ministre égyptien des Antiquités Mamdouh Al-Damati a annoncé dimanche 25 octobre le lancement de Scan Pyramids, une nouvelle mission scientifique internationale pour en savoir plus sur quatre des nombreuses pyramides égyptiennes, qui utilisera des procédés de Hautes Technologies qui ne laisseront aucune trace sur ces monuments archéologiques qui conservent encore une partie de leur mystère.
Le couloir d'accès actuel de la Grande Pyramide de Kheops n'est pas d'origine car on sait qu'il a été créé en 820 après JC par le Calife Al-Mamoun pour visiter la pyramide... (crédit Guminda)
Concrètement, le ministère égyptien a chargé un institut français et une association française à but non lucratif, l’Héritage, Innovation, Préservation Institut (HIP) de coordonner avec la Faculté des ingénieurs de l’Université du Caire cette mission d’un an, qui concerne deux pyramides du site de Dahchour (la rhomboïdale et la pyramide rouge), et deux autres du site de Gizeh (Khéops et Képhren).
L'HIP et la mission Scan Pyramids dispose donc de presque un million d'euros pour tenter de percer certains mystères liés à la construction de ces pyramides, qui ont fait et font toujours l'objet de diverses hypothèses. Par exemple, on sait qu'en 1986 et 1987, une campagne de microgravimétrie (une méthode qui permet de mesurer la densité des matériaux à l’intérieur d’une structure) a fait ressortir dans la Grande Pyramide de Gizeh une anomalie en sous-densité en forme de spirale sur toute la hauteur de l’édifice. Les mesures ont aussi montré de façon certaine que les 50 mètres supérieurs de la pyramide étaient peu denses, de même que certaines arêtes, à intervalles réguliers. Pour l’architecte Jean-Pierre Houdin, toutes ces anomalies s’expliquent probablement par la présence d’une rampe intérieure en spirale sous la "peau" du monument ayant facilité sa construction. Pour d’autres spécialistes, elles prouvent plutôt une construction par degrés, ensuite maçonnée en rampe inclinée, les creux étant remplis de façon plus tendre. D'autres théories font intervenir également des pierres non-naturelles, mais plutôt en une sorte de béton peu dense et peu lourd inventé et utilisé précocement par les créateurs de certains monuments antiques...
site de Dahchour la pyramide rhomboïdale
La mission va commencer dès début novembre par le passage minutieux de caméras à infrarouge sur les parois des pyramides. Elles permettront de relever l'empreinte thermique qui émane en permanence des parois. Cette opération pourrait permettre de constater d’éventuelles différences de densité d'un endroit à l'autre de chaque monument, en fonction de la chaleur qui s'en dégage. Une manière de chercher, notamment, des zones vides - moins denses - proches de la surface, qui pourraient indiquer la présence de pièces ou cavités inconnues jusqu’à présent.
Imagerie à la caméra infrarouge qui détecte les vides à l'intérieur d'une structure et la présence éventuelle de galerie, de chambres funéraires, etc. HIP INSTITUT
Ensuite, les scientifiques et techniciens vont rechercher des muons, c'est-à-dire des particules cosmiques présentes naturellement dans l’atmosphère et qui traversent la matière. Plus cette dernière est dense, moins elle laisse passer de muons.
site de Dahchour la pyramide rouge
Il s'agit ici d'une nouvelle technologie, qui a été développée au Japon pour, entre autres, observer les volcans. Lorsqu’il y a des changements sur les relevés étudiant les volcans en permanence, cela indique qu’il y a un regain d’activité. De même, s’il y a des variations du nombre de muons captés à l’intérieur de Khéops ou dans la pyramide rouge, par exemple, il y a des chances que derrière les murs ou les parois se trouve une anomalie, comme une salle cachée ou une structure solide jusqu’alors inconnue. (on revient ici sur la recherche de la tombe de Nefertiti dont on a beaucoup parlé récemment car ces mêmes techniques vont aussi être utilisées à Louxor dans la tombe du jeune pharaon Toutânkhamon).
Toutes ces données seront ensuite intégrées dans des représentations en 3D les plus fidèles possibles de ces quatre pyramides, réalisées pour l’occasion par des drones armés de capteurs photographiques, qui vont survoler et parcourir les couloirs et pièces de toutes ces pyramides. Et le tout sera mis à la disposition des archéologues, architectes et historiens qui sont les seuls à priori habilités pour pouvoir tirer des conclusions si c'est dans le domaine du possible avec ces nouvelles données bien sûr...
Sources : http://www.scanpyramids.org
Yves Herbo: on peut regretter (ou se poser la question ?) le fait que ces Hautes et Nouvelles Technologies ne semblent concerner que les pyramides elles-mêmes, et non pas également leurs sous-sols et fondations qui semblent également receler de nombreux mystères...
Yves Herbo, Sciences, Fictions, Histoires.com, 27-10-2015

La physique quantique prouvera que la mort est une illusion
"La physique quantique prouvera que la mort est une illusion"...
La mort serait une illusion ?
La plupart des scientifiques, avec prudence et depuis toujours, disent que la notion de l'au-delà est probablement un non-sens, ou tout au moins improuvable. Pourtant, depuis le 20ème siècle, de plus en plus de chercheurs de pointe, tant dans le domaine de la médecine que de la physique, (et même Einstein n'était pas fermé à ce type d'hypothèse), ont écrit des théories et publié des livres et articles sur ce sujet pointilleux et controversé. Récemment, il y a même un professeur en médecine, Robert Lanza, qui a affirmé détenir des preuves qui confirment une existence réelle au-delà de la tombe, et que ces preuves se trouvent dans la physique quantique.
Le Professeur Robert Lanza prétend que la théorie du biocentrisme enseigne que la mort telle que nous la connaissons, n'est qu'une illusion créée par notre conscience.
« Nous pensons que la vie n'est juste qu'une activité du carbone et d'un mélange de molécules - nous vivons un moment et puis pourrissons dans le sol », a déclaré le scientifique sur son site Internet.
Lanza, de Wake Forest University, l'Ecole de médecine de Caroline du Nord, a ajouté qu'en tant qu'humains, nous croyons en la mort parce que « nous avons appris que nous mourons », ou plus précisément, " notre conscience associe la vie avec le corps et nous savons que les organismes meurent ".Sa théorie du biocentrisme, cependant, explique que la mort ne peut pas être aussi définitive que nous le pensons :

OVNIs : ODH interviews 66
OVNIs : ODH interviews 66
La 66ème édition d'ODH Interview vous est présentée par Gilles Thomas.
Les invités sont Mirko du projet SEPO (station d'étude du phénomène ovni), Christian Morgenthaler de SPICA, Gilles Durand et Thierry Rocher du SCEAU, Rémy Fauchereau de l'AEPA, Christian Comtesse des Repas ufologiques qui vous parlent des Rencontres ufologiques de Châlons en champagne d'octobre 2005. (cette vidéo a été retirée des archives d'ODHTV)... Vous pouvez trouver ci-dessous une autre vidéo sur des interviews de Ghislain Sanchez, ufologue et de Didier Gomez qui vous parlent du même sujet...

OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 18-10-2015
OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 18-10-2015
Matin OVNI dans le monde du 18-10-2015 d'ODH TV est réalisée et vous est présentée par Gilles Thomas.
Au programme de cette nouvelle édition :
Actualité Ovni dans le monde récente et interview de Franck Maurin, auteur du livre Les mystères du phénomène ovni et de Christian Comtesse, président de l'association Les repas ufologiques.
L'émission est en collaboration avec :
http://Sciences, Fictions, Histoires
http://investigationsoanisetoceanogra...
http://area51blog.wordpress.com/
http://ufoetscience.wordpress.com/
La page Facebook ODH Tv à liker et partager:
http://www.facebook.com/pages/ODH-Tv/...
Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 19-10-2015

Nouvelles archéologiques aout 2012
Nouvelles archéologiques aout 2012 - up 10-2015
Ensemble de quatre bifaces trouvés dans le niveau acheuléen, datant d'au moins 300 000 ans à Etricourt-Manancourt. © David Hérisson, Inrap
Belles campagnes archéologiques de début été 2012 jusqu'à présent, avec des découvertes passionnantes :
France, Etricourt-Manancourt : 300 000 ans d’histoire mis au grand jour
Les archéologues de l’Inrap ont mit au grand jour plusieurs occupations préhistoriques, dont la plus ancienne remonte à 300 000 ans. Une découverte exceptionnelle qui nous informe sur les premiers peuplements européens.
À Etricourt, France, les signes des premières cultures européennes remontent à la surface. Pendant plusieurs mois, les équipes de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) se sont appliquées à fouiller les 17 hectares d’un site, qui a révélé des traces de nos ancêtres paléolithiques.
La chasse aux trésors débute en 2010. Sur prescription de l’État (Drac Picardie), l’emplacement du futur bassin de rétention du canal Seine-Nord Europe fait l’objet d’un diagnostic. Dès les premiers coups de pelle, un niveau paléolithique est mis en évidence. Deux ans plus tard, une fouille de 3200 m2 est conduite pendant 4 mois. Le chantier donne des résultats spectaculaires : le site dévoile cinq niveaux, qui s’échelonnent entre 300 000 et 80 000 ans.
Des couleurs, des climats
Trois grands cycles climatiques, dans lesquels se succèdent ères glaciaires et interglaciaires, ont pu être observés. Plus la couleur du sol est foncée, plus la période est liée à un épisode climatique chaud ou tempéré.
Dans le niveau archéologique le plus ancien (300 000 ans), des centaines de silex ont étés découverts. Parmi eux, des bifaces : outils phares de l’époque qui servaient très probablement à la découpe de la viande. Une étude tracéologique devra confirmer cette hypothèse dans les mois à venir. Quant aux restes organiques (os et bois) de ces civilisations lointaines , l’acidité des sols semble en avoir effacé les dernières traces …
L’étude complète du gisement pourrait permettre de découvrir de nouveaux éléments, qui aideraient à la reconstitution du mode de vie de ces hommes de Néandertal (probables). La fouille est en cours.
Sylvia Guirand - http://www.nationalgeographic.fr/actualite/decouverte-archeologie-etricourt/7917189/
DES "MOMIES FRANKENSTEIN" PARMI LES DÉCOUVERTES DES ARCHÉOLOGUES
Une équipe d'archéologues fouillant à South Uist en Ecosse ont mis au jour l'un des sites les plus parlant sur la façon dont l'homme vivait au néolithique.
Des chercheurs des universités de Southampton et Liverpool ont choisi un endroit à An Doirlinn pour comprendre comment vivaient nos ancêtres préhistoriques.
Le Dr Fraser Sturt, de l'Université de Southampton, a décrit le site comme étant probablement le meilleur sur lequel il n'ait jamais travaillé dans les îles britanniques.
L'équipe a déjà trouvé des poteries décorées, des silex et un couteau peut-être utilisé par les premiers colons sur l'île.
D'après Sturt: "C'est toujours difficile de rechercher ce qui est le plus ancien, sachant que quelqu'un pourrait trouver quelque chose d'encore plus âgé, mais, pour le moment, c'est notre meilleure estimation comme étant l'un des plus anciens sites. Il y a eu une série de sites contemporains fouillés par le passé, mais ce que nous sommes en mesure de faire aujourd'hui est d'ajouter plus de détails par le biais de nouvelles méthodes et d'y ajouter une meilleure connaissance de cette période."
Le site est proche de Cladh Hallan, où l'archéologue Mike Parker Pearson, de Sheffield, avait découvert deux corps momifiés vieux de 3000 ans en 2001.
L'étude, publiée récemment, a révélé que les deux "momies Frankenstein" avaient été assemblées avec des parties de corps de plusieurs cadavres.
Le Dr Sturt a ajouté: "Mike Parker Pearson et son équipe viennent de révéler que, plutôt que d'être enterrés seuls, les corps étaient retravaillés et composés de différentes personnes. Dans l'une des momies, il y a trois personnes différentes réunies de différentes manières: la mâchoire d'une personne, le bas des jambes, et un bras d'une autre. Cette forme de pratique est remarquable, nous n'aurions pas pu la découvrir si nous n'avions pas bénéficié des avancés des travaux sur l'ADN. "
Source:
La saison 2012 semble encore plus prometteuse puisque les archéologues sont entrain d'exhumer et d'analyser des ossements humains trouvés sous le monument préhistorique récemment identifié comme un bouchon de site d'enfouissement.
La pierre de Trefael, dans le Pembrokeshire au Pays de Galles, était perçue simplement comme un des nombreux endroits liés à l'âge du bronze. Mais elle vient d'être reclassée après un sondage qui l'établi comme la pierre angulaire rituelle d'une chambre funéraire de l'âge de pierre.
L'étude a révélé que l'emplacement, près de Nevern, a été utilisé pour des inhumations rituelles pendant au moins 5500 ans.
Une équipe d'archéologues de l'Université de Bristol a reçu la permission d'examiner les ossements humains trouvés dans la zone ainsi que des perles et des tessons de poterie.
L'importance de la pierre a été négligée depuis sa première apparition sur les cartes en 1889.
La première suggestion fut la bonne: en 1972, l'archéologue France Lynch pensait que la pierre pouvait être un dolmen ou une chambre funéraire.
Le Dr George Nash et ses collègues Thomas Wellicome et Adam Stanford de l'Université de Bristol y ont fait des fouilles Septembre 2010 et y sont retournés à nouveau l'an dernier.
Ainsi, en plus de déterrer des restes humains, des perles et des poteries, ils ont trouvé une ciste en pierre qui daterait de l'âge du Bronze.
Cette découverte indique que le site aurait été réutilisé comme lieu d'inhumation longtemps après que la chambre en pierre d'origine ait été construite.
Leurs résultats suggèrent qu'il pourrait s'agir du plus ancien site funéraire rituel du néolithique au Pays de Galles et l'un des plus anciens en Europe de l'Ouest.
Le Dr Nash dit qu'il connaissait les suppositions de Lynch en 1972 sur la pierre, mais qu'aucune enquête géophysique ou fouille n'avait été réalisée: "J'ai toujours eu cette intuition que cela pourrait être beaucoup plus grand. C'est extrêmement excitant. C'est l'un de ces découvertes que l'on ne fait qu'une fois dans une vie..."
La pierre est déjà connu pour un certain nombre de cupules ou de trous circulaires faits lors de cérémonies rituelles dans le Néolithique et à l'âge du bronze.
Les archéologues ont trouvé 30 nouvelles cupules de taille variable sur la pierre haute de 1,2 m.
Un site de plus de 5000 ans.
Ils ont pu établir que le site était une chambre funéraire en pierre, construite à partir de rochers géants, et qu'il remonte à environ 3500 avant J.-C.. Il a ensuite été démantelé environ en 2.000 avant JC.
La pierre angulaire a été ensuite utilisé comme une pierre dressée, marqueur processionnel pointant vers le site de l'âge de bronze à proximité.
Les perles suggèrent que l'emplacement peut être associé à des sépultures, bien avant même la construction de la chambre funéraire; elles pourraient être liées à un site du Mésolithique à proximité datant de 10.000 ans.
L'équipe a été surprise de découvrir des artéfacts sur le site étant donné la nature acide du sol, des siècles d'agriculture et de la popularité de la zone auprès des gens qui cherchent à dénicher des trésors anciens depuis des générations.
D'après le Dr Nash: "ce que nous avons trouvé est extrêmement rare."
En septembre 2012, le Dr Nash et son équipe pourront retirer les os pour analyse.
Source:
- BBC: "Trefael Stone reveals stone age burial chamber"
- http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2012/07/une-chambre-funeraire-sous-la-pierre-de.html
BULGARIE: UN SACRIFICE HUMAIN À OHODEN ?
La saison archéologique dans la ville bulgare de Vratsa a commencé pendant l'été, et a été marquée par la découverte du squelette d'un enfant, provisoirement daté à 8000 ans avant notre ère.
Il a été trouvé dans les ruines du sanctuaire du Dieu Soleil, près du village d'Ohoden. Les archéologues pensent qu'il pourrait s'agir d'un sacrifice humain. Si cela s'avère vrai, ce serait le premier cas en Bulgarie.
Le squelette date de la période néolithique et est le cinquième a être découvert dans un ancien mausolée. Cependant, contrairement aux quatre autres qui font face à la direction du lever du soleil, celui-ci fait face au soleil couchant.
Les scientifiques ont pris des mesures précises des positions des corps et celles-ci seront comparées à la position du soleil à l'équinoxe d'automne.
Lors d'une interview, l'archéologue Georgi Ganetsovski estime que l'analyse des résultats devrait fournir des informations précieuses sur la vie des premiers habitants de l'Europe.
Au cours des précédentes saisons archéologiques, des découvertes sur le site ont inclus des restes d'habitations, des lieux de sépulture, des squelettes humains, des crânes cornus et autres artéfacts, ce qui suggère que la zone était un lieu de culte pour le dieu Soleil.
Les fouilles archéologiques du village néolithique près d'Ohoden se poursuivront avec la numérisation 3D des ruines et la reconstruction artistique des habitats.
Le site est déjà devenu une attraction touristique où, à l'équinoxe d'automne 2011, l'épeautre (une variété de blé et un aliment de base dans le régime alimentaire des peuples du Néolithique et de l'âge du bronze) a été semé rituellement.
Cet été, il sera récolté avec des faucilles en pierre. Les touristes assisteront et participeront également à la construction d'une habitation néolithique avec des outils en pierre typiques de la période.
Source:
- The Sofia Globe: "Archaeology: New find at a site near Bulgaria’s Vratsa"
- http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2010/12/bulgarie-decouverte-d-un-temple-solaire.html
Du matériel lithique retrouvé à Campo Viejo, Veracruz
Artefact trouvé à Oaxaca
Des fouilles de sauvetages entreprises par l'INAH ont permis de découvrir des vestiges préhispaniques dans un terrain situé à Mahuixtlan, près de Coatepec dans l'état de Veracruz.
Le portail scientifique anglophone Science Daily publie un billet sur les fouilles entreprises depuis 2009 par l'archéologue Stephen Houston et son équipe de la Brown University sur le site guatémaltèque d'El Zotz. La pyramide dite Temple du soleil nocturne fait l'objet de fouilles systématique depuis quelques années. Elle se trouve en haut d'un édifice d'importance : la Pyramide du Diable qui fut bâtie sur la tombe royale de Pa'Chan ("ciel fortifié").
Le Temple du Soleil nocturne semble avoir été érigé entre 350 et 400 de notre ère, soit le Classique moyen. Fouillé à 30 %, il a déjà révélé la présence de 8 masques de stuc hauts d' 1,50 m. Selon toute logique, il semblait y en avoir eu 14. Houston propose une hypothèse intéressante sur la présence de ses différents masques :
"Les stucs fournissent une vue sans précédent sur la façon dont les Mayas percevaient les cieux, pensaient le soleil et le soleil lui-même était greffé à l'identité des rois et des dynasties qui leur succèderaient".
Le fait que le Temple du Soleil Nocturne ait été recouvert d'une autre structure a garanti, comme fréquemment dans d'autres sites archéologiques mayas, la bonne conservation des masques et de leurs peintures. Mais cela complique et ralentit considérablement le dégagement de la structure. Dès 2009 les archéologues avaient trace des stucs dans un tunnel creusé par des pilleurs il y a plusieurs décennies.
Afin de restituer au mieux une image des stucs et du temple, Houston a sollicité le soutien du Center for Advanced Spatial Technologies, situé à l'University of Arkansas afin d'effectuer des prises de vue en trois dimensions. En y ajoutant les centaines de clichés pris au cours du dégagement du Temple du Soleil Nocturne, ils ont pu nous proposer, entre autres, ce relevé. La structure est entièrement couverte de peinture rouge et pouvait être facilement observable 30 kilomètres aux alentours du site. Les masques de stuc pourraient alors représenter différents états du soleil au long de son trajet diurne. La note publiée sur le site de la Brown University donne l'exemple d'un masque dirigé vers l'est avec différents traits de poissons. Au delà de son orientation vers le soleil levant, il pourrait faire allusion à la mer des Caraïbes située dans cette direction.
Des bandes célestes, contenant des représenations archaïques de Vénus et d'autres corps célestes. Houston rappelle à juste titre qu'au moment de la construction du temple, El Zotz et sa grande voisine Tikal connurent des contacts avec des groupes originaires du centre du Mexique actuel, et particulièrement de Teotihuacan.
Toujours selon l'archéologue américain, les Mayas considéraient leurs temples comme des êtres vivants. La mutilation volontaire des nez, des bouches et des glyphes figurant sur le diadème de chaque masque pourrait signifier sa mise à mort rituelle avant une nouvelle phase de construction.
Dans une vidéo hébergée sur le site de la Brown University, Houston revient sur cette belle découverte :
La nouvelle a trouvé notamment écho sur le site du quotidien français Le Monde, au moins dans sa version électronique : on peut y lire un article succinct sur la découverte faite non par Stephen Houston mais par Thomas Garrison, professeur à la South California University. Il faudrait donc que les médias se mettent d'accord entre eux et que l'article soit un peu plus poussé : la présentation est générale et très incomplète, ne donne pas vraiment une explication du contexte de cette découverte.
Source : http://mexiqueancien.blogspot.fr/2012/07/une-nouvelle-pyramide-decouverte-el.html
Yves Herbo, S,F,H, 02-08-2012, up 10-2015.