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La Civilisation de l'Indus encore plus étendue
La Civilisation de l'Indus encore plus étendue que supposée
La Civilisation de l'Indus, ou encore Civilisation Harappéenne (Harappa étant leur plus grande ville découverte à ce jour), est l'une des 4 plus anciennes civilisations sophistiquées découvertes à ce jour, avec celles de la Mésopotamie (Sumer), de l'Egypte des pharaons et de la Chine impériale, mais c'est aussi la moins bien connue des quatre, puisque leur écriture n'a toujours pas été déchiffrée. Et une dernière découverte, au nord de l'Inde, accentue encore le mystère lié à cette très ancienne civilisation raffinée, car l'endroit en question augmente encore la superficie du territoire sur lequel ce peuple s'était établi et avait construit des cités ayant un caractère très moderne. C'est la première fois que des traces bien identifiées de cette société sont découvertes aussi à l'Est et cette superficie d'occupation de territoires de la civilisation Harappéenne la situe maintenant du Pakistan et nord-ouest de l'Inde au nord de l'Inde, car des artefacts de la civilisation de la Vallée de l'Indus ont été trouvés sur une surface de 930.000 km², presque aussi grande que l'Europe de l'Ouest entière.
Mais quelle est cette nouvelle découverte au juste ?
Excavation site from the late Indus Valley civilization period in a village called Chandayan, in the northern Indian state of Uttar Pradesh. (A.K. Pandey/Archaeological Survey of India)
C'est en labourant la terre pour l'extraction de l'argile que des ouvriers ont découvert un crane humain portant une couronne de cuivre très abîmée, dans le village de Chandayan, au nord de l'Inde, dans l'état d'Uttar Pradesh. L'Archaeological Survey of India (ASI) a été tenue au courant de cette découverte et s'est donc précipitée sur les lieux pour le sauvegarder et entreprendre des fouilles. Voilà ce qu'en dit le Dr Rakesh Tewari, directeur général de l'Archaeological Survey of India (ASI) : c'est seulement la deuxième couronne à être découverte ainsi sur un site de la Vallée de l'Indus, que ce soit en Inde ou au Pakistan car seule une couronne en argent avait été déterrée sur un autre site de la Vallée de l'Indus, dans l'état d'Haryana au nord-est de l'Inde. (YH : seulement deux couronnes et toutes deux retrouvées au nord-est de l'Inde, et datées de la fin de cette civilisation : c'est probablement un indice important sur l'Histoire de cette société humaine ancienne...)
" Notre objectif était de procéder à un opération de sauvetage, afin de voir ce qui pouvait être trouvé sur le site autour des restes du squelette " explique Tewari
" La personne portant la couronne a du être un personnage important dans la société " suppose le Dr A.K. Pandey, directeur des fouilles à Chandayan et archéologue principal de l'ASI, " mais on ne sait pas si à cette époque, les gens l'utilisaient comme une couronne ou comme une sorte de casque ", ajoute-t-il. (YH : la forme de cette couronne ou casque est en effet assez étrange, ou incomplète - on sait que le cuivre possède des propriétés magnétiques et /ou isolantes également...).
La couronne en cuivre de 4.000 ans, décorée avec une perle de cornaline et une perle de faïence - The remnants of a 4,000-year-old copper crown found on a skull from the late Indus Valley civilization period found at village of Chandayan, in the northern Indian state of Uttar Pradesh. (A.K. Pandey/Archaeological Survey of India)
Pendant les fouilles, le Dr Pandey a aussi découvert des ossements d'animaux et des marmites de terre cuite, des pots en argile, à la même profondeur que le site funéraire situé à 20 mètres de là. Cela suggère qu'un animal a été sacrifié lors d'une cérémonie funéraire pour la personne dont on a trouvé les restes. " C'était une pratique de cette époque " affirme Pandey.
Une autre pièce métallique de cette même couronne, ainsi qu'un os pelvien et un fémur de la jambe gauche de la personne ont été déterrés, ainsi que 21 pots en terre cuite sur le site funéraire. Une habitation de la même période a été aussi trouvée, à 45 mètres du site funéraire, entourée par un sol compact, des murs de boue séchée et des trous pour des poteaux de clôture. La découverte est importante, car c'est la première fois que l'on trouve les traces d'une habitation de la fin de la Civilisation de l'Indus aussi loin à l'est, augmentant ainsi la superficie connue de cette civilisation.
(A.K. Pandey/Archaeological Survey of India)
Sources : http://www.theepochtimes.com/n3/1173792-4000-year-old-copper-crown-found-in-india/
Wikipedia.fr
Yves Herbo : Avec cette deuxième couronne découverte et concernant la dernière période de l'existence de cette civilisation mystérieusement disparue et oubliée même très longtemps, de nouvelles interrogations se font jour dans les esprits des chercheurs. En effet, la civilisation harappéenne est justement considérée pour l'instant comme une civilisation extrêmement égalitaire, et jusque dans la planification de toutes ses villes : aucun temple ni château ou palais n'y a été découvert. Au contraire, toutes les cités sont construites sur le même modèle très sophistiqué pour l'époque : " la ville est composée de deux grands quartiers : un premier comportant une plate-forme de terre surélevée que les premiers archéologues nommeront la "citadelle" et un second, appelé "cité basse", composé de maisons et de magasins étroitement entremêlés, séparés par un réseau de rues et d'allées, bien définies, suivant un plan précis, de largeurs fixées et en usage dans la quasi-totalité des sites.
Les bâtiments principaux étaient construits en briques, cuites ou crues, d'une forme rigoureusement standardisée. Un système décimal de poids et mesures était utilisé sur toute la superficie de cette civilisation. Les villes les plus peuplées comptaient jusqu'à 30 000 habitants. (au minimum 5 millions d'habitants en tout).
À Harappa, Mohenjo-daro et sur le site de Rakhigarhi, les plus connues et probablement les plus peuplées des villes de cette civilisation, la planification urbaine incluait le premier système au monde de traitement des eaux usées. À l'intérieur des villes, l'eau était tirée de puits. Dans les maisons, une pièce était destinée aux ablutions, les eaux usées étaient dirigées vers des égouts couverts qui longeaient les rues principales. Les maisons ouvraient seulement vers des cours intérieures ou sur des ruelles, se tenant ainsi éloignées des éventuelles mauvaises odeurs et reflux.
Le rôle de la citadelle est encore sujet à débat. Contrairement aux civilisations contemporaines de la Mésopotamie et de l'Égypte, aucune structure de grande taille n'était ici construite, aucune ne semble avoir été un temple ou un palais donc pas de trace matérielle prouvant l'existence de roi, d'armées ou de prêtres. Certaines structures sont cependant identifiées comme des greniers qui signifierait l’existence de surplus agricoles, une raison de cette floraison urbaine.
À Mohenjo-Daro, on a découvert dans la citadelle le « grand bain », une piscine rectangulaire entourée de galeries qui pourrait avoir été un bain public. Deux escaliers symétriques donnent accès à un bassin dont l’étanchéité est assurée par des joints de bitume entre les briques. Bien que la citadelleait été entourée de murs, il ne semble pas qu'elle ait eu un rôle défensif mais plutôt de protection contre les crues. La ville basse est formée de rues régulières orientées nord-sud et est-ouest. Les maisons sont d’une superficie de 50 à 120 m2. Elles possèdent un étage auquel on accède par un escalier intérieur. Certaines sont dotées d’un puits privé, les autres sont approvisionnées en eau par des puits publics. Les maisons sont équipées de salles de bain dont les eaux usées sont évacuées par une rigole en plan incliné qui conduit au caniveau de la rue.
Les différents quartiers de Mohenjo-Daro ont été reconstruit à plusieurs reprises suivant le même plan. À chaque fois, le système de canalisation et d’égout a été réaménagé, ce qui suppose l’existence d’une autorité publique. Pourtant, aucun des bâtiments de Mohenjo-Daro et de Harappa ne peut être considéré comme un temple ou un palais. Aucune trace n’indique avec certitude la prédominance d’une classe de rois ou de prêtres.
La plupart des habitants des villes semblent avoir été des commerçants ou des artisans, vivant ensemble dans des zones bien définies déterminées suivant leur activité. Des matériaux, provenant de régions lointaines, étaient utilisés dans la confection de sceaux, de perles et d'autres objets. Les sceaux comportent des représentations animales, divines et des inscriptions. Quelques-uns d'entre eux étaient utilisés pour faire des sceaux dans l'argile mais ils avaient probablement d'autres emplois. La découverte de sceaux jusqu’en Mésopotamie atteste de l'existence d'un commerce lointain.
Bien que certaines maisons soient plus grandes que d'autres, il ressort de l'observation de ces villes, une impression d'égalitarisme, de vaste société de classe moyenne, toutes les maisons ayant accès à l'eau et au traitement des eaux usées. "
La découverte de ces couronnes pourrait donc signifier que, peu de temps avant la disparition de cette culture (la population ayant probablement migré historiquement vers le Gange), ce peuple s'est doté de rois pour tenter de contrecarrer un bouleversement profond (probablement extérieur ou climatique selon les hypothèses), sans toutefois y réussir...
Yves Herbo Traductions, Sciences, Fictions, Histoires.com, 10-08-2015
Astronomie : un mystérieux Flux Noir attire l'univers vers lui...
Astronomie : un mystérieux Flux Noir attire l'univers de plus en plus vite vers lui...
L’Univers dessine une sorte de toile cosmique. Les astronomes pensent que les amas de galaxies se développent aux intersections. Crédits: Springel et al.,Virgo Consortium
Comme si les mystères de la matière noire et de l'énergie noire n'étaient pas assez frustrants, un autre puzzle cosmique déroutant a été découvert.
Des galaxies entières de matières dans l'univers semblent se déplacer à des vitesses très élevées et dans une direction uniforme qui ne peut être expliquée par aucune des forces gravitationnelles connues dans l'univers observable. Les astronomes appellent le phénomène "Flux Noir" (The Dark Flow).
"La chose qui tire cette matière doit être en dehors de l'univers observable", concluent les chercheurs.
Lorsque les scientifiques parlent de l'univers observable, ils ne parle pas seulement d'aussi loin que l'œil peut voir, ou même le télescope le plus puissant. En fait, il y a une limite fondamentale qui fait que nous ne pourrons jamais observer une grande partie de l'univers, quelle que soit l'avancée de nos instruments visuels. L'univers est supposé s'être formé il y a environ 13,7 milliards d'années. Donc, même si la lumière a commencé à voyager vers nous immédiatement après le Big Bang, le plus éloigné que nous pourrons jamais obtenir est de 13,7 milliards d'années-lumière de distance. Il peut y avoir des parties de l'univers qui sont plus loin (nous ne pouvons pas connaître l'ampleur de tout l'univers), mais nous ne pouvons pas voir plus loin que la lumière pouvant se déplacer sur l'âge de l'univers entier...
Images en fausses couleurs du "bullet cluster". En bleu la matière noire associée aux amas de galaxies, en rouge les gaz chauds émettant des rayons x (Crédit : NASA).
L'amas de galaxies 1E0657-56, dit encore le « bullet cluster », est en fait un groupe de deux amas de galaxies entrés en collision il y a 150 millions d’années. Le « bullet cluster », ou encore « amas du boulet » et même « amas de la boulette » pour certains astrophysiciens, est devenu célèbre en 2006. Des chercheurs comme Maxim Markevitch ont annoncé alors qu’il constituait une preuve extrêmement convaincante de l’existence de la matière noire et, au contraire, une objection redoutable contre la théorie MOND invoquée comme explication alternative à cette même matière noire pour les courbes de rotation des galaxies et la stabilité des amas de galaxies. (précisions complémentaires à l'article, Ndt)
Mouvements mystérieux
Les scientifiques ont découvert le Flux par l'étude de certaines des plus grandes structures du cosmos : les amas géants de galaxies. Ces grappes sont des conglomérats d'environ un millier de galaxies (1 galaxie comporte des millions de soleils), ainsi que du gaz très chaud qui émet des rayons X. En observant l'interaction des rayons X avec le fond diffus cosmologique (CMB), qui est un rayonnement fossile du Big Bang, les scientifiques peuvent étudier le mouvement des amas.
Les rayons X dispercent les photons dans le CMB, en modifiant leurs températures avec un effet connu sous le nom Kinématique Sunyaev-Zel'dovich (SZ). Cet effet n'a pas été observé dans le suivi des amas de galaxies auparavant, mais une équipe de chercheurs dirigée par Alexander Kashlinsky, un astrophysicien de la NASA Goddard Space Flight Center à Greenbelt, Maryland, l'a trouvé quand ils ont étudié un vaste catalogue de 700 amas, en cherchant jusqu'à 6 milliards d'années-lumière, soit la moitié de l'univers. Ils ont comparé ce catalogue à la carte de la CMB prise par la NASA Wilkinson Microwave Anisotropy Probe (WMAP) par satellite.
Ils ont découvert que les amas se sont déplacés de près de 2.000.000 mph (3,2 millions de kilomètres par heure !) vers une région dans le ciel entre les constellations de Centaurus et Vela. Ce mouvement est différent de l'expansion vers l'extérieur de l'univers (qui est accéléré par la force appelée énergie noire).
" Nous avons trouvé une vitesse très importante, et, en outre, cette vitesse ne diminue pas avec la distance, aussi loin que nous pouvons mesurer ", a dit Kashlinsky SPACE.com. " La matière dans l'univers observable ne peut pas produire le débit que nous mesurons."
Image de la zone par le télescope Magellan de 6,5 mètres au Chili. L’énorme force de gravitation de l’amas récemment découvert forme un mirage cosmique, visible sous la forme d’un arc au centre de l’image. Crédits : Werner et al. 2007
Bulle inflationniste
Les scientifiques en ont déduit que tout ce qui dirige les mouvements des amas doit se situer au-delà de l'univers connu.
Une théorie appelée inflation pose que l'univers que nous voyons est juste une petite bulle d'espace-temps qui s'est rapidement étendue après le Big Bang. Il pourrait y avoir d'autres parties du cosmos au-delà de cette bulle que nous ne pouvons pas voir.
Dans ces régions, l'espace-temps peut être très différent, et probablement ne contient ni étoiles et ni galaxies (qui ne se forment qu'en raison du modèle de densité de masse dans notre bulle). Il pourrait s'agir de géants, de structures massives beaucoup plus grandes que quelque chose comme notre propre univers observable. Ces structures sont ce que les chercheurs soupçonnent d'exister en attirant sur eux les amas de galaxies, ce qui provoque le Flux Noir.
« Les structures responsables de cette situation ont été poussés si loin par l'inflation, je pourrai estimer qu'elles peuvent être à des centaines de milliards d'années-lumière de distance, que nous ne pouvons pas voir, même avec les plus puissants télescopes, car la lumière émise ne nous aurait pas (encore) atteint avec l'âge de l'univers, " dit Kashlinsky dans une entrevue téléphonique. « Plus probablement, pour créer un tel flux cohérent il doit y avoir des structures très étranges, peut-être un peu d'espace-temps déformé. Mais ce n'est que pure spéculation."
L'amas galactique 1E 0657-56 (connu sous Bullet Cluster) situé à 3.8 milliards d'années lumière. C'est un des centaines d'amas qui apparaissent comme attirés au loin par un mystérieux flux cosmique.
CREDIT: NASA/STScI/Magellan/U.Arizona/D.Clowe et al.
Etonnante découverte
Bien que la théorie de l'inflation prévoit de nombreuses diverses facettes de l'univers lointain, peu de scientifiques ont prédit le Flux Noir.
" C'était vraiment surprenant pour nous, et je soupçonne pour tout le monde également," a déclaré Kashlinsky. " Pour certains modèles particuliers de la théorie de l'inflation nous pouvons nous attendre à ces types de structures, et il y avait quelques suggestions dans la littérature qui n'ont pas été prises au sérieux, je pense jusqu'à présent."
"Cette découverte pourrait aider les scientifiques à savoir ce qu'il s'est passé dans l'univers avant l'inflation, et ce qui se passe dans ces domaines inaccessibles, que nous ne pouvons pas voir ".
Sources : http://www.space.com/5878-mysterious-dark-flow-discovered-space.html
Via : http://www.7jeudis.com/flux-noir,
MAJ 09-08-2015 : Nouvelle publication sur ce sujet en novembre 2014 : http://arxiv.org/pdf/1411.4180.pdf
Conclusions
We have computed the dipole at the cluster locations using the same techniques for WMAP and Planck. We find a “dark flow” signal which correlates with X-ray properties, and is therefore likely related to cluster gas, and not to the primary CMB, foregrounds or noise. The results are in excellent agreement with our earlier findings and are consistent both in WMAP 9 yr and in Planck 1 yr. Those instruments used different scanning strategies, which resulted in different systematics and, while small differences remain, the close agreement is reassuring of the real nature of the dipole signal. Specifically we found that:
• The dipole at the zero monopole aperture remains at cluster positions at the same level as in KAEEK.
• The dipole at cluster positions correlates with the TSZ monopole, a proxy for X-ray luminosity.
• The signal is consistent among the different multi-year WMAP integration filters and with all Planck frequencies, except for a small, typically ∼ 1σ, offset at 30 GHz.
• The noise of the measurement in our filtered maps is in good agreement with the analytical and numerical theory developed in AKEKE and summarized here.
• The overall statistical significance of the dipole signal in WMAP is similar to that found in KAEEK, and is larger for Planck than for WMAP.
• Within the uncertainties the signal points in the direction of the all-sky CMB dipole.
• If one accepts the KSZ interpretation of the detected statistically significant signal the equivalent velocity is ∼ 600 − 1, 000km/s, within the systematic and statistical calibration uncertainties discussed by Kashlinsky et al. (2009), KAEEK and Atrio-Barandela et al. (2012).
" Nous avons calculé le dipôle aux endroits du cluster (concentration, densité, conglomérat, grappe) en utilisant les mêmes techniques de WMAP et Planck. Nous trouvons un signal "flux noir" qui est en corrélation avec les propriétés des rayons X, et est donc probablement lié au cluster (concentration) de gaz, et non au CMB primaire, aux avant-plans ou au bruit. Les résultats sont en excellent accord avec nos résultats antérieurs et sont compatibles à la fois sur les 9 ans de WMAP et à Planck sur 1 an. Ces instruments ont utilisé différentes stratégies de numérisation, qui ont abouti à différentes systématiques et, tandis que les petites différences demeurent, l'accord proche est rassurant sur la nature réelle du signal du dipôle. (leurs estimations semblent vérifiées pour l'instant...). "
Traduction : Yves Herbo - S,F,H, 08-2012, MAJ 09-08-2015
La Basilique du martyr Saint Neophitos découverte sous l'eau
La Basilique du martyr chrétien Saint Neophitos découverte sous l'eau
Début 2014, les fondations d'une ancienne basilique avaient été découvertes sous l'eau, à environ 20 mètres de la rive du lac Iznik à Bursa (Prusias dans l'antiquité), en Turquie, selon les archéologues locaux.
" Nous avons trouvé les ruines d'une église. Elle a un plan de basilique et possède trois nefs ", avait annoncé Mustafa Sahin, un professeur d'archéologie à l'Université de Bursa Uludag.
Les fondations de l'église sont visibles sous l'eau, à environ 1,5 à deux mètres de profondeur et étaient passées inaperçues complètement jusqu'à présent.
" Les ruines de cette église sont similaires à celles d'Hagia Sophia à Iznik. C'est pourquoi nous avons estimé qu'elle avait été probablement construite au cinquième siècle de notre ère " avait expliqué Şahin. Il avait informé que la structure avait été découverte en photographiant la ville depuis les airs afin de faire un inventaire des objets historiques et culturels, promouvoir le tourisme local.
Suite à cette découverte, l'université avait informé la direction du musée d'Iznik et le Ministère de la Culture et du Tourisme, demandant à ce que le site archéologique soit protégé.
Il y a beaucoup de pierres brutes sur le site: " cela prouve que la structure s'est effondrée. Iznik a connu de nombreux tremblements de terre qui ont détruit ses bâtiments. Le plus connu et destructeur est celui qui s'est produit en 740 après JC. Les premières observations montrent que la structure s'est effondrée au cours de ce tremblement de terre et que la côté a été submergée. L'église n'a pas été reconstruite par la suite."
AA photo
Un an après, début 2015, les archéologues turcs ont trouvé quelques réponses au mystère de l'ancienne basilique byzantine trouvée au fond du lac Iznik, l'ancienne Nicée, près de la côte de la mer de Marmara. La silhouette de l'ancien bâtiment avait été détectée sous l'eau et une équipe d'archéologues de l'Université d'Uludag Bursa, dirigée par Mustafa Sahin avait commencé à enquêter.
Le travail d'excavation a découvert les restes d'une basilique probablement construite autour du IV° siècle après JC (et non pas au V° siècle comme supposé auparavant). La structure est néanmoins très similaire à la basilique Sainte-Sophie à Nicée récemment transformée en une mosquée, construite durant la même période byzantine.
La ville de Nicée a été l'un des bastions de l'Est de la nouvelle religion chrétienne. En 325, peu après l'édit de Milan, qui avait accordé la liberté religieuse aux citoyens de l'empire romain, terminant les persécutions, elle a accueilli le premier concile œcuménique du monde chrétien.
On note qu'il y a beaucoup de ruines et structures englouties ici autour de l'église.
Selon les archéologues turcs, la basilique sous-marine a été construite dans la première moitié du IV° siècle, peu de temps après le conseil, et dédiée à Saint Neofitos, un martyr chrétien torturé et tué en 313 sur ordre du gouverneur Decio.
Ce bâtiment de Nicée, en Bithynie, a été pendant longtemps un lieu de pèlerinage. Les conclusions sont que la basilique a fini au fond du lac, probablement en raison du grand tremblement de terre de 740. Selon le professeur Sahin, la basilique avait été construite sur les rives du lac où Neofitos avait été tué.
Le bâtiment était resté invisible depuis 1500 ans car recouvert de végétation lacustre comme il en reste à droite de cette photo, c'est un coup de chance extraordinaire que les photographies aériennes du 21 janvier 2014 aient pu le découvrir...
L'archéologue turque dit qu'il a trouvé sur les restes de la structure, l'écriture «Saint Neofitos» en grec. Sahin a également souligné une coïncidence incroyable : le bâtiment a été découvert le 21 Janvier 2014, le jour même où le saint aurait été tué, le 21 janvier 313, selon la tradition chrétienne.
Sources : Hurriyet Daily News: "Remains of Byzantine basilica discovered at the bottom of Lake İznik"
http://www.roger-pearse.com/weblog/2014/01/27/photos-of-underwater-basilica-at-nicaea/
Yves Herbo Traductions, Sciences, Fictions, Histoires.com, 08-08-2015
OVNIs : JT Ovni en France du 07-08-2015
OVNIs : JT Ovni en France du 07-08-2015
JT Ovni en France du 07-08-2015 d'ODH TV vous est présentée par Gilles Thomas.
Dans cette nouvelle édition, nous faisons un retour sur l'actualité ovni en France de juillet à décembre 2014, un 2ème compte-rendu du Workshop CAIPAN 2014 et l'annonce d'Axel qui cherche des archives ufologiques.
La prochaine édition sera disponible dans un mois.
L'émission est en collaboration avec:
http://www.sciences-fictions-histoire...
http://area51blog.wordpress.com/
http://ufoetscience.wordpress.com/
http://ovnilanguedoc.canalblog.com/
Le précédant JT OVNI France : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-jt-ovni-en-france-du-19-12-2014.html
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Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 07-08-2015
La Lune en transit devant la Terre
La Lune en transit devant la Terre, vu de l'espace
© Nasa, NOAA
La Lune en transit devant la Terre, prise du vaisseau spatial DSCOVR en orbite autour du Soleil sur l'un des points de Lagrange entre l'orbite terrestre, à 1,6 million de km de notre planète et donc de notre propre étoile, située ici à près de 148 millions de km. La Terre est bien plus brillante que la Lune dans le ciel étoilé et on voit ici l'intégralité de la face cachée de la Lune...
Étrange paysage visible du ciel en Chine
Étrange paysage visible du ciel en Chine
il y a dix ans, un photographe local, Gao Shuxian de Chengdu, province du Sichuan, en Chine, a grimpé sur la tour d'un émetteur-relayeur nouvellement construite sur le sommet d'une montagne, dans le village Matou. Il a remarqué une vue étrange vers le nord de la forêt, mais ne pouvait pas comprendre ce que c'était.
Unusual patterns in the forest were seen on the mountain, which are obviously Chinese characters. (Image: Tencent.com)
Dix ans après, il a enfin pu regarder l'endroit sur son ordinateur en se servant des images satellites enfin disponibles, et a aussi repéré les mystérieuses formes vues auparavant.
" Quand je me tenais sur la tour de relai il y a 10 ans, j'avais vu que quelques cèdres dans les bois étaient un peu différents des autres arbres. Ils étaient trop alignés en lignes droites précises. Je pensais que c'était incroyable, mais je ne pouvais pas obtenir une image entière parce que la tour de relai où je me tenais n'était pas assez élevée ", a déclaré à un journaliste Gao, selon Tencent News.
(Image: Tencent.com)
Plus tôt en Juillet, Gao a réalisé qu'il pourrait probablement voir les alignements en utilisant des cartes satellites en ligne. Il y avait trois modèles géants formés par les arbres qui ressemblaient au caractère "犇," chinois, qui est le caractère pour "courir vite". Il est formé par trois caractères "taureau" "牛" côte à côte. Mais il y a plus, et quelque chose qui ressemble à des gens ayant main dans la main !
Les motifs mystérieux se propagent d'ouest vers le sud sur la montagne, couvrant plus de 1200 acres (4 856 227,71 m²) !
Bird’s-eye view of the tree patterns that possibly form the Chinese character for “run fast, go fast.” (Image: Tencent.com)
Les arbres, dans le modèle, ressortent clairement des arbres environnants, avec une couleur distincte. L'ensemble de la structure est d'environ 0,6 miles de long (966 m) et 0,3 miles de large (483 m).
La partie centrale est la plus grande et la plus compliquée. Elle est formée par plusieurs croisements. La partie sud-est est la plus petite, d'environ 300 pieds de long et de large (92 m).
On ne sait pas ce que ces caractères sont à l'heure actuelle, car il y a d'autres lignes visibles qui ne sont pas inclues dans le caractère "courir vite". Personne n'a été plus en avant pour expliquer non plus. Il ne sait pas si l'énorme motif est une formation naturelle, ou que l'homme a planté, ou liée à l'antiquité..., (YH : peut-être des ruines mises en relief par la végétation, comme c'est souvent le cas dans les jungles...).
No one has stepped forward to explain the shapes. (Image: Tencent.com)
Gao a également constaté que le modèle mystérieux se trouve pile sur la latitude de 30 degrés, la fameuse parallèle 30, où de nombreux mystères non résolus de la nature semblent se produire...
Sources : http://www.visiontimes.com/2015/07/25/mysterious-patterns-discovered-on-mountains-in-china.html + Tencent News.
Yves Herbo Traductions, Sciences, Faits, Histoires, 06-08-2015