Articles de yvesh

Dans OVNI/UFO
Gillest

OVNIs : Soir OVNI dans le monde du 29-06-2015

Par Le 30/06/2015

OVNIs : Soir OVNI dans le monde du 29-06-2015

Gillest

Soir OVNI dans le monde du 29-06-2015 d'ODH TV est réalisée et vous est présentée par Gilles Thomas.

Au programme de cette nouvelle édition :

Les émissions "Matin Ovni" deviennent durant l'été, "Soir Ovni".

Ainsi toutes les deux semaines, nous vous partagerons l'actualité ovni dans le monde le soir (et non le matin) avec l'interview d'ufologues sur les méprises et leurs souvenirs de veillées.

Avec l'intervention de Rémy Fauchereau de l'AEPA.


odhtv.jpg

L'émission est en collaboration avec :

http://Sciences, Fictions, Histoires

http://ovnilanguedoc.canalblog.com/

http://www.astropleiades.fr/

http://coldevence3.com/

http://www.sceau-archives-ovni.org/

http://rallumonsleciel.e-monsite.com/

http://veritas-europe.com/

 


 

La page Facebook ODH Tv à liker et partager:
http://www.facebook.com/pages/ODH-Tv/...

 

Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 30-06-2015

cuzco.jpg

Technologie avancée ou géopolymère 5000 ans avant son invention ?

Par Le 29/06/2015

Technologie avancée ou géopolymère 5000 ans avant son invention ? - MAJ 06-2015

cuzco.jpg

Cuzco

Voici une vidéo récente appuyant une étude sur les structures de certains temples antiques de Cuzco, principalement les plus anciens dont quelques pierres restaient dans les fondations des actuelles constructions. Toutes ces pierres montrent des découpes, des trous et même des percées longues en formes de tuyaux à travers ces pierres. Des restes de traces de crochets en métal (traces de cuivre) servant à maintenir les blocs entre eux sont encore visibles, et on devine des traces d'entretoises (en métal ?) soutenant probablement des volets en bois, rideaux, etc... Tout le métal a disparu.

Brien Foerster nous fait une petite présentation technique concernant la muraille de la forteresse de Sacsayhuamán.
Il fournit des informations étonnantes sur la nature de cette structure mégalithique et le caractère monumental et presque inhumain de cette construction. Cette vidéo avait été réalisée pour annoncer l'événement "Megalithomania 2013 Pérou", avec Hugh Newman, dont voici le descriptif du programme : http://www.megalithomania.co.uk/peru2013.html - Vidéo originale de : Brien Foerster (Largest Ancient Megalithic Structure In South America : https://www.youtube.com/watch?v=ky6s9VUN55g), postée le 3 Mars 2012 .
Sites de Brien Foerster : http://hiddenincatours.com + http://hiddenhumanhistory.com
Traduction, sous-titrage : Archeologie-Interdite (2015) - http://www.archeologie-interdite.tk

 

La question posée par beaucoup d'internautes à ce sujet est : en quoi sont faites les pierres ? Et n'est-il pas possible que ces pierres soient concernées par les découvertes du français, Mr Davidovits, sur l'utilisation de pierre artificielle pour le revêtement de certaines anciennes pyramides en Egypte ? Les archéologues semblent fermes : " L'examen pétrographique des matériaux ont permis de retrouver les carrières correspondantes à 100 et même 300 kilomètres de là. Ce qui oblige à admettre que des monolithes dont certains pèsent plus de 100 tonnes furent transportés sur des distances considérables à travers des terrains généralement accidentés. " Ces pierres proviennent donc bien de carrières identifiées de granit ou de basaltes, et on n'a jamais découvert quels outils ont bien pu faire ces ouvrages parmi les plus anciens (sans compter ailleurs, en Colombie et Equateur notamment), probablement détruits ou cachés depuis les conquistadors...

MAJ 06-2015 : Ajout de vidéos de l'Institut Géopolymère, comment les Pyramides ont été construites :

Ajout de liens d'articles en corrélation avec ce sujet, notamment les premiers :

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/israel-un-peuple-qui-descend-des-fideles-de-l-heretique-akhenaton.html

http://www.geopolymer.org/archaeology/civilization/colosses-of-memnon-masterpiece-by-amenophis-son-of-hapu

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/technologie-avancee-ancienne-au-perou-de-nouvelles-preuves.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/technologie-avancee-ancienne-au-perou-de-nouvelles-preuves-2.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/technologie-avancee-ancienne-au-perou-de-nouvelles-preuves-3.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/alien-theory-la-technologie-au-service-du-temps.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/suivi-des-recherches-de-brien-foerster.html

 

Yves Herbo, Sciences-Faits-Histoires, 08-2012, 06-2015

odhtv.jpg

OVNIs : Conférence de Gilles Thomas ODH Tv juin 2015

Par Le 26/06/2015

OVNIs : Conférence de Gilles Thomas ODH Tv juin 2015​

Gillest

 

Conférence de Gilles Thomas ODH Tv aux Repas ufologiques de Toulouse du 10 juin 2015
 

1ère partie:
Description d'Ovni Dans l'Histoire Tv et des mémoires de l'ufologie en france.

 


 

2ème partie:
Description de l'étude géographique ufologique de la France.


 

Les émissions sont relayées par :

http://www.Sciences, Fictions, Histoires.com
 

https://www.facebook.com/pages/ODH-Tv/219484154730894

http://odhtv-archives.kazeo.com/

Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 26-06-2015

Dans OVNI/UFO
Gillest

OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 24-06-2015

Par Le 26/06/2015

OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 24-06-2015

Gillest

Matin OVNI dans le monde du 24-06-2015 d'ODH TV est réalisée et vous est présentée par Gilles Thomas.

Au programme de cette nouvelle édition :

Actualité Ovni récente dans le monde et interview de Gilles Durand du SCEAU et François Haÿs qui vous parle de son livre: "Guide des livres ufologiques francophones".

 

odhtv.jpg

L'émission est en collaboration avec :

http://Sciences, Fictions, Histoires

http://investigationsoanisetoceanogra...

http://area51blog.wordpress.com/

http://ufoetscience.wordpress.com/

http://reub.e-monsite.com/

 


 

La page Facebook ODH Tv à liker et partager:
http://www.facebook.com/pages/ODH-Tv/...

 

Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 25-06-2015

statues-ile-de-paques.jpg

Ile de Paques et tsunami

Par Le 24/06/2015

Ile de Paques : nouveaux mystères - 2011 - update 06-2015

 

statues-ile-de-paques.jpg

Décidément on parle beaucoup de tsunami et de raz-de-marée en cette fin d'année 2011. Pas seulement pour retirer des enseignements de celui, ravageur, du Japon de mars 2011 mais surtout les découvertes des traces de très anciennes et monstrueuses vagues de plusieurs dizaines, voir centaines de mètres de haut... Avec les récentes communications scientifiques concernant un grand tsunami provoqué par l'Etna il y a environ 8 000 ans, plusieurs communications provenant de la fameuse Ile de Paques isolée dans le sud pacifique impliquent un ensevelissement d'une partie des fameuses statues par un énorme tsunami antique. Le plus surprenant encore est la découverte très récente, en déterrant complètement certaines de ces statues et en découvrant leurs corps enterrés aux 3/4, d'écritures et symboles gravés sur le dos de certaines.

Les statues de l'île de Paques déjà mystérieuses possèdent un corps entier !

"La découverte ne date pas d’hier mais depuis quelques semaines refait surface sur internet : les statues de l’ile de Pâques ont un corps ! Alors qu’elles sont vraisemblablement connues pour avoir une grosse tête, ces statues recèlent visiblement de nombreux secrets puisque plus de la moitié de leur taille est enfouie sous terre et révèle l’existence d’un corps et de mains.

statues-ile-de-paques-04.jpg

Si on attribue au couple Routledge la découverte des parties enterrées des statues de l’ile de Pâques, un groupe privé de recherches a récemment excavé  une des statues pour y découvrir de nombreuses écritures sur le corps.

Située dans l’océan Pacifique, cette ile volcanique a été découverte par le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques de l’an 1722, et est devenue ensuite possession Chilienne en 1888. Si de nombreux mystères entourent l’ile de Pâques, la découverte de ces écritures enfouies sous terre risquent de relancer de nombreux débats.

En effet, si les scientifiques sont presque tous d’accord pour dire que c’est à la suite d’un écocide que la population (environ 4000) de l’ile a disparu, qu’en est-il de ces géants de Pierre enfouis sous terre ? L’ont-ils été dès le départ par les Rapanui (premières civilisations de l’île ?) ou bien le temps a-t-il eu raison de ceux-ci ? 

L'hypothèse la plus vraisemblable est qu'un raz de marée ancien a balayé l'île et sa civilisation ancienne, qui se perd dans la nuit des temps, est là, sous nos pieds de touristes inconscients du trésor caché qui nous attend. Les statues n'ont pas été enterrées, mais le déluge a du transporter et amener tant de débris, de poussières et de terre que la civilisation a disparue comme effacée d'un seul coup. On pense ici au mythe de l'Atlantide et du continent de Mu dont les légendes refont surface avec cette découverte exceptionnelle."

http://www.suchablog.com/les-statues-de-lile-de-paques-ont-un-corps

statues-ile-de-paques-06-625x783.jpg

Bon, l'histoire semble se compliquer car on avait apparemment établi que les premiers polynésiens (venant des îles Marquises) seraient arrivés vers 1200 après J.C. puis ces premiers pascuans nommés Rapanui, totalement coupés du reste du monde, auraient développé leur propre culture, unique au monde. Cette île était à priori bien boisée et les Rapanui, au fil du temps auraient développé un culte en l'honneur de leurs ancêtres et premiers rois venus de l'ouest d'après leurs traditions (donc bien de polynésie), et utilisé tout le bois disponible de l'île. Ceci est bien à noter car à priori contradictoires avec les données recueillies sur l'île : en effet, les plus anciennes statues seraient toutes situées non pas sur la côte ouest mais sur la côte est de l'île (donc faisant face au Chili). De plus, on savait depuis longtemps (il suffit de regarder celles qui sont couchées ou dans les carrières non finies) que les nombreuses "têtes" qui dépassaient de la terre ne représentaient qu'un quart de la statue réelle.

a40-2011-51-105-120x120.jpg

Ayant la vision entière des statues, les scientifiques ont donc tous adopté les mêmes théories assorties de preuves certaines et étudiables, sans toucher aux statues enterrées. On sait que les gravures sur pierres antiques ne peuvent être datées précisément et que les dates approximatives, des fourchettes, ne sont obtenues que par les datations (puisqu'il s'agit de roches volcaniques dans ce cas) du carbone inclus dans ou recouvrant la roche, avec l'étude de l'érosion de la roche. On pense que les dernières statues auraient été érigées vers 1600 après J.C. : les premiers témoins européens auraient vu dès la première visite qu'il n’y avait déjà plus d’arbres et que les pascuans continuaient d’adorer leurs idoles, ça n’est qu’à la seconde visite qu’on a découvert qu’ils étaient beaucoup moins nombreux que lors de la 1ère visite, et qu’ils avaient abandonné leur culte au profit d’un autre (la simple apparition des européens et d'une culture supérieure aurait suffit à détruire celle des pascuans - cette constatation est intéressante quand on la compare aux visites des OVNI ou d'éventuels visiteurs extra-terrestres ou d'autres dimensions...). Par la suite, les maladies apportées par l'envahisseur, plus l'esclavagisme (1 000 pascans sont emmenés de force par des esclavagistes) déciment presque complètement les pascuans (il en restait à peine plus d'une centaine au 19° siècle - pire, ce n'est que dans les années 1940 qu'on s'intéresse un peu à l'île et à sa langue, sa culture : le dernier pascuan pouvant traduire la langue phonétique rapanui vient de mourir...). Il faudra des dizaines d'années pour arriver à commencer à traduire et à comprendre les légendes et chants natifs, objectif apparemment atteint et amélioré il y a peu.

a40-2011-32-079-120x120.jpg
Depuis le début des années 2000, des archéologues ont commencé à s'intéresser aux différentes statues et constructions, pour recensement et fouilles plus profondes. Après 11 ans de travail, des équipes ont commencé à parler des découvertes, et celles-ci pourraient remettre en cause certains faits que l'on croyait établi. Le recensement des statues découvertes à ce jour a fait monter leur nombre à plus de 1 000, assez remarquable vu la population estimée à son maximum à environ 10 000 personnes. Mais les études ont aussi fait apparaître un autre point certain : toutes les statues ne sont pas identiques. Sur les 1042 statues monolithiques recensées, une centaine sont nettement plus anciennes et différentes : leur étude pencheraient même sur le fait que ce ne serait pas la même civilisation qui les auraient créées. Les polynésiens arrivés vers 1 200 (ou vers 800 pour d'autres spécialistes) sont-ils vraiment à l'origine des statues ou ont-ils fini par copier et créer un culte lié à ces dernières ?

a40-2011-48-072-120x120.jpg

Parmi ces 100 statues originelles (d'autres sont probablement entièrement enterrées), les chercheurs en ont déterrées entièrement certaines et, surprise, ont fait la découverte d'une écriture, de symboles et dessins gravés sur le dos des corps de certaines. Une seule statue déterrée comporte des gravures aussi bien sur le dos que sur le haut du corps et des bras pour l'instant, mais plusieurs avec le dos gravés. L'étude des dépôts et de l'érosion est aussi ferme en ce qui concerne ces plus anciennes statues : elles ont été pratiquement entièrement ensevelies par un énorme tsunami... à l'origine, elles devaient être entièrement visibles : les chercheurs ont trouvés à leur base un trou de 1 mètre de profondeur dans lequel le pied de la statue repose, ainsi que l'aperçu du système permettant de l'ériger : des stries et traces sur la statue montrent le coulissement de cette dernière dans le trou.

a40-2011-53-032.jpg

Autant nous connaissons le tsunami ayant ravagé l'île de Paques au début des années 1960, dont les dégâts ont fini d'être réparés au milieu des années 1990 (!), autant nous ne connaissons rien d'autre concernant cette région isolée du Pacifique... L'île a été en alerte lors des tsunamis possibles en 2004, 2010 et 2011, mais sans autres conséquences que de fortes vagues. Néanmoins, il est évident que si une grande vague se propage dans le pacifique, il n'y a pas grand chose pour la ralentir à des milliers de kilomètres à la ronde. L'équipe sur place depuis tant d'années (et travaillant bien sûr avec la descendance des Rapanui), bien qu'ayant obtenu récemment une bourse de la part d'un institut américain, n'a pas les moyens de procéder à toutes les études nécessaires du terrain (études chimiques des sédiments, datation du tsunami, recherches plus approfondies sur les constructions et habitations anciennes et fouilles de sites plus anciens, sauvegardes et recensements scientifiques, photographies des nombreux pétroglyphes présents sur l'île, etc...), toute aide est bien sûr la bienvenue.

statues-ile-de-paques-03.jpg

Quoiqu'il en soit, les symboles apparaissant au dos de cette fameuse statue laissent rêveur en effet : on y devine apparemment les silhouettes de bateaux (pas très surprenant sur une île) mais aussi de plusieurs symboles, tels que celui du double cercle ou du M stylisé visible en dessous. Des recherches complémentaires sont à faire, mais tout chercheur ne pourra s'empêcher de penser, avec méfiance sûrement, au fameux continent Mu englouti, Atlantide du pacifique...

a40-2011-23-03-5302-120x120.jpg

MAJ 06-2015 : Les Mises à jour récentes sont intéressantes et bouleversent plusieurs données établies pourtant depuis un siècle au moins : les pascuans auraient eu des contacts avec des indiens d'Amérique du Sud, et cela ne date pas de la découverte par les Européens de l'île mais d'avant et c'est la génétique qui le dit... et aussi, la fin du culte ou même de la culture des pascans n'est peut-être pas celle imaginée jusqu'à présent : pas "d'écocide" du tout... décidément, les "spécialistes" et la science sont surtout très forts... pour les mauvaises théories ! Et surtout pour celles qui ne remettent pas les dogmes en question, jusqu'à ce que...


Alors que les chercheurs pensaient que les habitants de l’ile de Pâques avaient vécu isolés sur leur ile, une nouvelle étude montre qu’ils entretenaient en réalité d’étroites relations avec les habitants de l’Amérique du sud précolombienne.

Les habitants de l’ile de Pâques sont entrés en contact avec les habitants de l’Amérique du sud précolombienne avant que les européens ne découvrent cette île en 1722, révèle une étude. Ces contacts ont probablement eu lieu entre 1300 et 1500 ap. JC.

Ce résultat est issu d’une étude en biologie des populations, menée sur le génome de 37 habitants de l’ile de Pâques par une équipe internationale de généticiens et de biologistes.

La découverte est loin d’être anodine car jusqu’ici, les chercheurs pensaient que les habitants de l’ile de Pâques avaient vécu de façon très isolée.

" Nous avons trouvé l’existence d’un partage de gènes entre ces deux populations, ce qui suggère l’existence d’une route maritime entre la Polynésie et l’Amérique du sud », indique la généticienne Anna-Sapfo Malaspinas (Université de Copenhague, Norvège), auteur principal de cette étude.

Si ces travaux n’indiquent pas lequel de ces deux groupes de population a fait le trajet pour rencontrer l’autre groupe, les auteurs de l’étude pensent toutefois que ce sont les polynésiens de l’ile de Pâques qui se sont déplacés.

Pour mémoire, l’ile de Pâques est un petit bout de terre perdu au milieu du Pacifique, à 3700 km à l’Ouest du continent sud-américain, et dont l’ile la plus proche est située à 1770 km (mais il faut ici souligner que les courants marins et les vents sont favorables à une telle navigation à voiles ou même à la dérive). Cette ile est célèbre pour les 900 statues monumentales qui ont été érigées sur ses côtes.

Ces travaux ont été publiés dans la revue Current Biology, sous le titre "Genome-wide Ancestry Patterns in Rapanui Suggest Pre-European Admixture with Native Americans" .

Source : http://www.journaldelascience.fr/genetique/articles/habitants-ile-paques-seraient-alles-amerique-il-y-500-700-ans-4218

Une autre étude parue en janvier 2015 a remit complètement en question la notion de "l'effondrement de la civilisation de l'île de Pâques" dû à des problèmes écologiques : l'étude et les datations des outils en obsidienne trouvés en nombre sur l'île en a totalement démenti la réalité ! : " Conclusion des chercheurs : " Si une baisse de la productivité apparaît dans certains sites montagneux ou littoraux entre 1250 et 1650 (avant l’arrivée des Européens), elle augmente ou diminue dans les mêmes proportions dans plusieurs autres régions après ce contact. Ce qui signifie que les difficultés causées par la raréfaction des précipitations et la pauvreté des sols n’étaient pas caractéristiques de l'ensemble de l'île et donc que la population n’a pas connu de stress économique dans toutes les régions " Les populations de l’Île de Pâques ont plutôt lutté avec succès contre les obstacles environnementaux naturels, qu’elles n’ont 'dégradé' leur environnement ". C'est bien plutôt le choc culturel (associé à l'esclavagisme et les maladies) provoqué par les européens qui en est la cause...

Source  : http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/20150115.OBS0034/on-comprend-mieux-comment-s-est-eteinte-la-civilisation-de-l-ile-de-paques.html

Enfin, et après recherches, voici un article très intéressant de Michel Charleux (doctorant en ethnoarchéologie préhistorique, Université Paris 1 - Sorbonne, laboratoire d’Ethnoarchéologie préhistorique (UMR 7041 CNRS). Il nous parle un peu de datations (arrivée des hommes polynésiens suspectées entre 400 et 800 après JC dans l'île de Paques) mais surtout d'une étude sur des outils pédonculés en obsidienne trouvés à Rapa Nui et uniques ou très rare dans l'outillage lithique polynésien : l'une des récentes preuves d'une probable rencontre culturelle avec des indiens d'Amérique du Sud, habitués eux à ce genre d'outils lithiques... :

http://www.culture-patrimoine.pf/IMG/pdf/Les_mata_a_ARTICLE_CLAUDE_ALLIBERT.pdf

 

Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 12-2011, up 06-2015

 

Clovis point 1

L'Amérique découverte 10.000 ans plus tôt !

Par Le 22/06/2015

L'Amérique découverte 10.000 ans plus tôt ? 2012 - MAJ 06-2015

clovis-point.jpgculture Clovis, Etat de Washington

De nouvelles preuves archéologiques suggèrent que l'Amérique a d'abord été découverte par des hommes de l'âge de pierre venant d'Europe ; soit 10.000 ans avant que les ancêtres des Indiens d'Amérique, originaires de Sibérie, ne mettent les pieds dans le Nouveau Monde.

Une série remarquable de plusieurs dizaines d'outils de pierre de style européen, datant entre 19.000 et 26.000 ans, ont été découverts à six endroits différents le long de la côte Est américaine.
Trois de ces sites sont sur la péninsule de Delmarva, dans le Maryland, et ont été découverts par l'archéologue Darrin Lowery de l'Université du Delaware. Un autre se trouve en Pennsylvanie et un autre en Virginie.
Un sixième a été découvert par des pêcheurs draguant des pétoncles à 60 miles des côtes de Virginie sur ce qui, à l'époque préhistorique, était la terre ferme.

Ces nouvelles découvertes sont parmi les avancées les plus importantes en archéologie depuis plusieurs décennies; elles devraient nous permettre de mieux comprendre la dispersion de l'homme dans le monde.

La similitude des outils de l'âge de pierre entre les côtes Est américaine et européennes avait déjà été remarquée. Mais tous ceux mis au jour, précédemment aux Etats-Unis, étaient âgés d'environ 15.000 ans ; soit bien longtemps après l'âge de pierre en Europe (les cultures solutréennes de France et d'Iberie) où la fabrication de tels objets avait cessée. La plupart des archéologues avait donc rejeté toute possibilité d'une connexion (leurs cerveaux ne pouvant imaginer que des nomades chasseurs-cueilleurs aient pu tous partir d'Europe pour aller s'installer aux amériques - et pourtant... !).

solutreens-amerique.jpgComment les européens ont atteint l'Amérique (Source: Daily Mail)

Mais ces récentes découvertes ont donné des datations comprises en 26.000 et 19.000 ans ; ces artéfacts sont donc contemporains avec le matériel pratiquement identique d'Europe occidentale.
Qui plus est, l'analyse chimique réalisée l'an dernier sur un couteau de pierre de style européen trouvé en Virginie en 1971 a révélé qu'il a été fait à partir de silex provenant de Françe.

Le Professeur Dennis Stanford, du Smithsonian Institution à Washington, DC, et le professeur Bruce Bradley, de l'Université d'Exeter, qui ont analysé l'ensemble des artéfacts, pensent que les gens de l'âge de pierre d'Europe occidentale ont migré vers l'Amérique du Nord, lors de la période glaciaire, en se déplaçant (sur la glace et/ou en bateau) le long de la partie gelée du Nord de l'Atlantique. 

À l'apogée de l'ère glaciaire, environ cinq millions de kilomètres carrés de l'Atlantique Nord étaient recouverts de glace tout ou partie de l'année. Toutefois, de façon saisonnière, la zone où prenaient fin les glaces étaient extrêmement riches en ressources alimentaires: des phoques migrateurs, des oiseaux marins, des poissons et des pingouins de l'hémisphère Nord...

Stanford et Bradley ont longtemps soutenu que les hommes de l'âge de pierre étaient tout à fait capable de faire 2400 km sur la glace de l'Atlantique ; mais jusqu'à présent il y avait relativement peu de preuves pour appuyer leur réflexion.
Mais les nouveaux indices provenant du Maryland, de Virginie et d'autres endroits de la côte Est américaine, ainsi que les tests chimiques sur le couteau en silex de Virginie, ont commencé à changer la vison des choses. Aujourd'hui, les archéologues commencent à enquêter sur une demi-douzaine de nouveaux sites dans le Tennessee, le Maryland et même au Texas.

mastodonte-avec-la-pointe-de-fleche.jpgos de mastodonte avec pointe de flèche, culture Clovis, Etat de Washington, trouvée en 1971, redatée à -13.800 ans

 

Une petite fenêtre migratoire de 4500 ans pour les européens...

Un autre argument clé pour la théorie de Stanford et Bradley est l'absence totale de toute activité humaine dans le nord-est de la Sibérie et l'Alaska avant 15500 ans. Si des habitants du Maryland et de la côte Est étaient présents de 26.000 à 19.000 ans et venaient d'Asie, et non d'Europe, les artéfacts datant d'avant 19.000 ans, auraient dû aussi se retrouver dans les deux régions du Nord. Ce qui n'a pas été le cas.

Bien que les Européens Solutréens peuvent très bien avoir été les premiers Américains, ils avaient un inconvénient majeur par rapport aux Indiens originaires d'Asie qui sont arrivés dans le Nouveau Monde via le détroit de Béring ou le long de la chaîne des îles Aléoutiennes, après 15.500 ans.
En effet, les Solutréens ont eu seulement une fenêtre de 4500 années de période glaciaire pour mener à bien leur activité migratoire ; les Indiens originaires d'Asie ont eu environ 15.000 ans pour le faire...

En raison de ces facteurs, les natifs américains d'origine européenne ont été soit partiellement absorbés par les nouveaux arrivants ou ont disparu progressivement en raison de la compétition pour les ressources.

chasseurs-pre-clovis.jpgos de mastodonte avec pointe de flèche, culture Clovis, Etat de Washington, trouvée en 1971, redatée à -13.800 ans

 

La génétique pour confirmer la théorie.

Certains marqueurs génétiques des Européens occidentaux de l'âge de pierre n'existent tout simplement pas dans le nord-est de l'Asie ; or, ils le sont en très petites quantités dans certains groupes indiens de l'Amérique du nord.
Des tests scientifiques sur de l'ancien ADN extrait de 8000 squelettes en Floride ont révélé un niveau élevé d'une clé d'un marqueur génétique probablement d'origine européenne.

Qui plus est, il existe un petit nombre de groupes amérindiens isolés dont les langues ne semblent être liées en aucune façon à des indiens d'Amérique originaires d'Asie.

Mais les preuves les plus tangibles sont susceptibles de venir de l'océan : la plupart des zones où les Solutréens auraient accosté sont maintenant jusqu'à 160 kilomètres au large. Le seul site sous-marin qui a été identifié (grâce à la pêches des pétoncles) est prêt à être examiné plus minutieusement cet été. 


Sources :


Derniers articles sur les Etats-Unis :

 

Autre article très intéressant sur le sujet, datant de 1994, mais cette fois-ci se situant au nord du Brésil, où l'on a trouvé plusieurs sites et artefacts paléolithiques, dont certains datés de plus de 48.000 ans avant maintenant !... comme quoi entre la découverte en 1971 d'un os de mastodonte avec une pointe de flèche en silex dedans, très contesté comme découverte à l'époque, peut en 2012 se révéler être très important et repousser d'autant certaines datations "établies"... on pourrait peut-être s'apercevoir aussi que les craintes, frilosités, soi-disant "Histoire attestée" et peurs de la contredire, délais pour communiquer, retardent énormément l'évolution de l'Humanité en général... certes, il faut des preuves matérielles solides, mais précisément, il semble que lorsqu'on en ait beaucoup, et depuis longtemps : le manque d'études sur des artefacts classés d'office dans des vieilles cases poussiéreuses données par des scientifiques dont on prouve maintenant les erreurs est criant...

MAJ 1 06-2015 avec regroupement des articles connectés : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-solutreens-ont-decouvert-l-amerique-il-y-a-26000-ans-au-moins.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/usa-des-reliques-et-des-structures-mal-placees-part-3.html (plusieurs pages concernées)

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-pages-des-anomalies-scientifiques-3.html (plusieurs pages concernées)

 

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/usa-oregon-un-outil-pre-clovis-de-16000-ans.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/gros-impact-sur-l-hemisphere-nord-il-y-a-12-900-ans.html

 

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-hommes-installes-en-amazonie-il-y-a-plus-de-10000-ans.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/le-bresil-avait-aussi-son-cro-magnon.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/bresil-prehistoire-migrations-adn-ovnis.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/civilisations-tres-anciennes-en-amazonie.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-liaison-entre-la-siberie-et-les-ameriques.html

MAJ 2 sur la théorie solutréenne (des hommes issus de France et d'Espagne (Cro-Magnon) ayant immigré en Amérique à cause de la glaciation y arrivant, via la banquise et les icebergs entre l'Europe et le Canada... :

Solutrean route 1

Au cœur de l'affaire Stanford se trouvent des outils de pierre récupérés dans cinq sites au milieu de l'Atlantique. Deux sites se trouvent sur des îles de Chesapeake Bay, ce qui suggère que les Solutréens se sont installés tôt à Delmarva. L'associé de recherche Smithsonien Darrin Lowery a découvert des lames, des enclumes et d'autres outils, trouvés coincés dans un sol vieux d'au moins 20.000 années [notez que le sol peut être daté de manière fiable, et non les objets eux-mêmes]...

En outre, des lames de Eastern Shore ressemblent fortement à celles trouvées sur des dizaines de sites solutréens de l'âge de pierre en Espagne et en France, dit Stanford. " Nous pouvons faire correspondre chacun de 18 styles jusqu'aux sites en Europe."

Des outils de pierre récupérés à partir de deux autres sites du milieu-Atlantique - Cactus Hills, en Virginie, à 45 miles au sud de Richmond, et Meadowcroft Rockshelter, dans le sud de la Pennsylvanie - datent d'il y a au moins 16.000 années. Ces outils, aussi, ressemblent fortement aux lames trouvées en Europe...

" Les gens "raisonnables" n'aiment pas l'idée que le Solutréen soit sur l'océan," a-t-il dit. Aucun bateau solutréen n'a été trouvé. Mais, étant donné que des gens sont arrivés en Australie il y a quelques 60.000 années - et ils ne marchaient pas jusque là - des bateaux à ossatures de bois et en peau de phoques étaient clairement possibles ", soutient Stanford...

Un problème majeur pour les enquêteurs est que les premiers peuples auraient vécu sur la côte près de l'océan - mais les niveaux de la mer ont augmenté jusqu'au présent depuis ce temps et la côte d'origine est peut-être à 50 miles (8 kilomètres) au large de la côte actuelle et profondément sous-marine. Les grottes et les artefacts de ces endroits sont difficiles à trouver.

2014 : Le journal allemand Der Spiegel a publié des rapports sur les études d'ADN de Nord-Américains :
" Aujourd'hui, une équipe de scientifiques dirigée par le généticien danois Eske Willerslev a analysé le garçon [un squelette de la race "Clovis" trouvé dans le Montana] pour ses origines et a découvert qu'il descend d'une tribu sibérienne ayant des racines remontant à l'Europe. Certains des ancêtres du garçon sont susceptibles même d'avoir vécu dans l'Allemagne actuelle.

Leurs conclusions vont même plus loin : Plus de 80 pour cent de tous les peuples autochtones dans les Amériques - à partir des Aleuts de l'Alaska jusqu'aux Mayas du Yucatan en passant par les Aymaras le long de la Cordillère des Andes - descendent de la lignée du squelette du Montana...

La semaine dernière, les chercheurs ont publié les résultats du séquençage de l'ADN de l'enfant dans la revue scientifique Nature. L'année dernière, la même équipe a publié le génome décodé d'un autre ancêtre humain : Un mineur enterré près du lac Baïkal en Sibérie il y a environ 24.000 ans. Leurs génomes ont montré des similitudes ancestrales surprenantes.

Cela a valu à l'équipe de Willerslev une présentation réussie dans une publication étonnante en seulement 100 jours : Le décodage des génomes des membres les plus anciens de l'homo sapiens analysés à la fois pour l'Ancien et le Nouveau Monde. Cela leur a permis de reconstituer la colonisation des Amériques via le pont terrestre de la Béringie pendant les périodes glaciaires - ce qui est aujourd'hui le détroit de Béring entre la Russie et l'Alaska quand il a été gelé - de façon plus détaillée que jamais auparavant.

Ce rapport est discuté dans un sujet Reddit et résumé sur la page Wikipedia, et à USA Today :
Lorsque les chercheurs ont analysé l'ADN de l'enfant "Anzick" et l'ont comparé aux génomes des Amérindiens vivants, ils ont constaté que les membres de la famille du garçon étaient les ancêtres de plusieurs groupes d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud, tels que les Mayas de l'Amérique centrale et les gens de Karitiana du Brésil. Willerslev estime qu'environ 80% des Amérindiens sont les descendants du groupe d'Anzick, contredisant les revendications par d'autres chercheurs, que les personnes de Clovis n'ont pas laissé beaucoup d'héritage génétique...

Les résultats bouleversent l'idée que les migrants qui ont colonisé les Amériques après que le peuple Clovis ait "disparu", sont les véritables ancêtres des Amérindiens. Et la découverte "met le dernier clou dans le cercueil" de la théorie disant que les ancêtres des Amérindiens sont peut-être passés vers le Nouveau Monde de l'Europe, dit l'auteur de l'étude Ripan Malhi de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign. (YH : même s'il y a des origines aussi européennes, autrement dit, puisque ces tribus s'étendaient très largement, ils sont passés par la Sibérie en final et via le détroit de Béring).

Avec les données génétiques, les chercheurs peuvent construire un récit rigoureux du peuplement du Nouveau Monde. De la Sibérie, les anciens ont traversé progressivement un pont de terre maintenant disparu jusqu'à l'Alaska. Certains ont dérivé vers le sud, donnant naissance au peuple Clovis et ont colonisé les États-Unis et l'Amérique centrale et du Sud. D'autres sont restés dans le nord et ont fondé la lignée conduisant aux modernes peuples Cree et Athabasca du nord de l'Amérique du Nord. (YH : mais cette migration a bien commencé il y a au moins 26.000 ans, puisque ce pont de terres a existé plusieurs fois lors des glaciations...). L'étude est publiée dans la revue Nature de cette semaine. (YH : mais on note aussi beaucoup de disparités et de contradictions entre toutes ces études des génomes humains ! C'est à croire que chaque spécialiste trouve des résultats différents - voir ci-dessous... et finalement, on n'en sait toujours pas plus avec certitude, sinon que les ancêtres des indiens d'amérique seraient plutôt des sibériens provenant de l'Asie du nord-ouest, c'est-à-dire des portes de l'Europe moscovites, et non d'Asie de l'Est...)

http://www.usatoday.com/story/tech/2014/02/12/native-americans-origins/5259985/

MAJ 3 sur la grotte mexicaine engloutie du Yutacan où a été trouvé un crane humain d'une femme surnommée depuis Naia (voir dans l'un des articles cités ci-dessus) :

Les chercheurs ont annoncé aujourd'hui que l'ADN mitochondrial de Naia (ADNmt) partage une lignée génétique avec les Amérindiens. La lignée, connue sous le nom haplogroupe D1, provenant du nord-ouest de l'Asie (Sibérie) et de l'haplogroupe D et est unique dans les Amériques. Tout aussi important, les chercheurs n'ont constaté aucune preuve génétique suggérant que Naia avait des ancêtres venus d'ailleurs. La découverte à Hoyo Negro prouve au moins que certains ancêtres des Amérindiens modernes présentaient des caractéristiques Paleoamericaines, refermant effectivement les théories qui disputaient que cela n'était pas possible. (YH : autrement dit, il y a eu une évolution et une différenciation aussi particulière de gens nés en Amérique et bien après que les premiers migrants soient arrivés - créant ainsi une "race américaine" physiquement différente des premiers colons et de leurs propres ancêtres...). Parlant aux journalistes sur les résultats de Hoyo Negro mercredi, les chercheurs impliqués dans l'étude ont suggéré que les caractéristiques cranio-faciales spécifiques aux Amérindiens modernes ont pu facilement évoluer en quelques milliers d'années, bien après que les premiers Américains se soient établis ici...

Les plongeurs ont également trouvés [dans la même grotte] les restes d'au moins 26 animaux, y compris des chats à dents de sabre (Smilodon Fatalis) et des équivalents des éléphants gomphotheriidae (cf. Cuvieronius tropicus), les deux maintenant disparus (mais il y a bien eu des éléphants en Amérique, et au même moment que des humains !). Au moment où Naia a vécu, l'énorme caverne - d'environ 170 pieds (52 m) de profondeur et 200 pieds (61 m) de diamètre - était à environ cinq miles (8,04 kilomètres !) à l'intérieur de la façade Caraïbe et non submergée...

Parce que l'environnement sous-marin était trop pauvre pour préserver le collagène des os, les chercheurs ont échoué dans leurs tentatives de dater les os des deux restes humains et des animaux en utilisant la datation au radiocarbone. Au lieu de cela, l'équipe a invoqué trois méthodes distinctes. D'abord, ils ont agrégé des données sur les niveaux de la mer dans la région au cours des derniers milliers d'années et déterminé la période où Hoyo Negro a été rempli avec de l'eau, en postulant que les os trouvés devaient y avoir été déposés avant cette date. L'équipe a également pris note des dates approximatives d'extinction des espèces animales trouvées dans la même zone que Naia.

Enfin, les chercheurs ont effectué une analyse isotopique des cristaux en croissance sur les deux os humains et ceux d'animaux trouvés dans les grottes. Ils ont été en mesure de déterminer quand les cristaux ont commencé à se cultiver et si ils ont été exposés à l'air ou étaient sous l'eau, leur permettant de réduire l'âge du squelette à vers -12,000, -13,000 ans.
D'autres chercheurs de l'équipe internationale ont séquencé le génome ADNmt extrait de l'une des dents du squelette; deux laboratoires supplémentaires ont effectué indépendamment le même séquençage pour vérifier les résultats...

Le Washington Post a offert ce graphique sur l'agencement des niveaux d'eau et de la grotte :

Hoya negro cave

Remarquez l'échelle des plongeurs (Divers) par rapport à la grotte et l'accès extrêmement difficile.

Les plongeurs l'ont trouvée sur une corniche, son crâne au repos sur un os du bras. Les côtes et un morceau du bassin gisent à proximité. Elle était âgée de seulement 15 ans quand elle a erré dans la grotte de la péninsule du Yucatan, et dans l'obscurité, elle ne doit pas avoir vu l'énorme fosse qui se profilait devant elle...

La morphologie distincte des Paleoamericains se trouve dans le plus célèbre, qui est l' «homme de Kennewick», un squelette de 9.000 ans, découvert il y a deux décennies le long de la rivière Columbia dans l'État de Washington. La reconstruction faciale abouti à quelqu'un qui ressemblait un peu à l'acteur Patrick Stewart... Les scientifiques ont émis l'hypothèse qu'il pourrait avoir été lié à des populations de l'Asie de l'Est qui se propageaient le long de la côte et ont finit par coloniser la Polynésie. Selon ce scénario, les plus récents Amérindiens pourraient être issus d'une population migratrice distincte (comme aussi des tokariens blancs trouvés en Asie de l'Est et au Gobi, au Laos, Corée, Indochine et Indonésie...).

Chatters a déclaré dans une interview : « Cela fait 20 ans que j'essaie de comprendre pourquoi les gens du début sont si différents. La morphologie des gens plus tard est si différente des premiers que ceux-ci ne semblent pas faire partie de la même population ». " Est-ce qu'ils venaient de différentes parties du monde ? On revient avec la réponse, probablement pas... ".

L'un des co-auteurs de l'article, Deborah Bolnick, un anthropologue à l'Université du Texas à Austin, a déclaré que les nouveaux tests génétiques appuient l'hypothèse d'une population ancestrale unique pour les Amérindiens... (YH : mais d'autres scientifiques ont affirmé depuis qu'il était impossible d'être aussi affirmatif avec seulement des analyses sur un, ou même 10 squelettes trouvés : ce genre d'étude génétique nécessite au moins des milliers de sources diverses ! (et c'est en effet ce qui est pratiqué (des échantillons de 8000 personnes) à l'heure actuelle sur l'homme moderne...).

Pourquoi est-ce que cette jeune Naia est allée dans cette grotte et à sa perte ? " Peut-être, dit Chatters, qu'elle était à la recherche de l'eau à une époque où le Yucatan subissait une sécheresse. Ou peut-être qu'elle suivait un animal. Elle aurait été, en vertu de son scénario, une sorte de personne sauvage, une preneuse de risque. Et donc elle est allée de l'avant - dans la grotte, à travers l'obscurité, pour tomber dans un avenir lointain... "

http://tywkiwdbi.blogspot.fr/2011/03/earliest-first-american-found-in.html

Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 03-2012, MAJ 06-2015.

  • 137
  • 138
  • 139
  • 140
  • 141
  • 142
  • 143
  • 144