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Aratta : les Sumériens n'ont pas inventé l'écriture
Aratta : les Sumériens n'ont pas inventé l'écriture
Retour sur les fouilles archéologiques de Jiroft, en Iran, qui ont mis en évidence l’existence d’un royaume inconnu vieux de 5 000 ans, aux vestiges d’une exceptionnelle richesse. Revenons maintenant sur ces découvertes exceptionnelles (dont la divulgation remonte à août 2003) et sur leur importance dans l'Histoire des civilisations.
Depuis longtemps, des objets très anciens d'origine mal définie, alimentaient des collections et des galeries aux Etats Unis, en Europe et en Asie. Ces œuvres ont fini petit à petit par attirer l'attention des experts archéologues. Les enquêtes menées par ceux-ci, les ont orientés de fil en aiguille vers les douanes iraniennes.
Pendant l'année 2001, le gouvernement iranien avait été averti à plusieurs reprises. A la suite de longues investigations, des fonctionnaires des douanes iraniennes ont fini par révéler que des bandes parfaitement organisées, en relation avec les villageois de certaines régions de l'Iran, ont sorti du pays en toute illégalité des milliers d'objets en terre cuite ou céramique. A la suite de ces révélations, les archéologues iraniens réagirent et se mirent à la recherche d'échantillons de ce type d'objets sur les sites de fouilles. Ces recherches minutieuses eurent comme conséquence de focaliser l'attention des archéologues iraniens sur la région de la rivière Halil (Halil roud), à une vingtaine de kilomètres au sud de la ville de Djiroft, où de pauvres villageois démunis s'étaient partagé une grande superficie en zones bien définies et chacun fouillait et creusait sa propre zone ; chaque famille s'était approprié une surface d'environ 6 mètres par 6 mètres. Chaque fois que les archéologues s'approchaient de ces zones, ils étaient pourchassés et éloignés par les villageois.
A la poursuite de la filière des contrebandiers, des maisons privées furent perquisitionnées dans les villes de Bardsir, Djiroft, Bandar Abbas et Téhéran, et des milliers d'objets antiques furent retrouvés.
Ce n'est qu'en février 2003 que, finalement, le gouvernement envoie l'armée sur les lieux pour déloger les villageois et mettre fin à leurs excavations. Ensuite, un groupe d'archéologues, sous la direction de Monsieur Youssef Madjidzadeh, est envoyé sous la protection de l'armée.
Malgré les 'labourages' effectués par les villageois pendant deux ans ou plus, Madjidzadeh se rend tout de suite compte de l'importance des découvertes ; il fait immédiatement inviter les plus grands experts mondiaux des civilisations de Sumer et d'Ilam, en particulier : Holly Pittman (université de Pennsylvanie), Jean Perrot (chercheur du CNRS), Carl Lamberg-Karlovsky (professeur à l'université de Harvard).
Ces experts découvrent que les zones 'fouillées' par les villageois correspondent à l'immense cimetière d'une ville ancienne ; en effet les objets pillés correspondent le plus souvent aux offrandes qui étaient placées dans les tombes avec les défunts ; dans chaque tombe, on trouve en moyenne 50 à 60 objets différents. Le malheur c'est que les fouilles maladroites et inconscientes des villageois ont complètement réduit en poudre tous les ossements qui sont pour les experts les meilleurs indicateurs de l'identité et du style de vie des populations anciennes ; il est donc aujourd'hui très difficile de se prononcer dans ce domaine.
Madjidzadeh et son équipe continuent leur recherche plus au sud le long du Halil roud et, avec stupéfaction, rencontrent de plus en plus de vestiges. Au final, le nouveau site découvert s'étend sur une surface de 50 kilomètres de large et 400 kilomètres de long, depuis Djiroft jusqu'aux marais de Djazmourian, avec des villes, des cimetières et une immense ziggurat ; les vestiges étudiés indiquent clairement qu'il s'agit là d'une civilisation remontant à 3000 et 4500 années avant notre ère (donc antérieure aux civilisations de Sumer et d'Ilam) ; on peut donc parler de la découverte d'une autre Mésopotamie :
Lire la suite ci-dessous :
Après le royaume d'Aratta, c'est la Civilisation de l'Indus qui devance Sumer ?
Après le royaume d'Aratta, c'est la Civilisation de l'Indus qui devance Sumer ?
A l'école et dans les livres d'histoire, on apprend toujours que Sumer est la première civilisation organisée connue et qu'elle a inventé l'écriture. Cependant, cela fait déjà plusieurs années que cette première place, y compris pour l'invention de l'écriture, est contestée. Elle l'est toujours d'ailleurs par les archélogues s'occupant du royaume d'Aratta situé dans l'actuel Iran, y compris en ce qui concerne l'écriture trouvée sur place. Un rappel de ces découvertes très sérieuses ici : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/aratta-les-sumeriens-n-ont-pas-invente-l-ecriture.html
Mais les toutes dernières déclarations des archéologues s'occupant de la Civilisation de l'Indus (Harappéenne) sont sans équivoque non plus : La civilisation de l'Indus est bel et bien 2.000 ans plus ancienne que prévu, et a très probablement précédé celle de Sumer localement... (datations de 7380 ans sur des artéfacts d'Harappa, de 6500 ans maximum à Sumer) d'ailleurs, si l'écriture cunéiforme de Sumer est très proche de celle de la civilisation d'Aratta, celle de la Civilisation de l'Indus est maintenant considérée comme du pré-sanscrit - donc faisant partie des origines d'une écriture très répandue par la suite... Une autre chose à préciser : le royaume d'Aratta (Iran) se trouve entre Sumer (Mésopotamie) et le royaume d'Harappa (Pakistan)...
La récente Conférence internationale sur l'archéologie harappéenne a débouché sur une annonce inattendue des archéologues BR Mani et KN Dikshit, de l'Archaeological Survey of India : ils prétendent que les fouilles ont apporté de nouvelles datations.
Ainsi, la civilisation de l'Indus, ou civilisation harappéenne, aurait vu le jour environ 2000 ans plus tôt qu'on ne le pensait.
Agressions paranormales en Russie : 9 universitaires tués dans l'Oural en 1959
Agressions paranormales en Russie : 9 universitaires tués dans l'Oural - MAJ 06-2015
En 1959, un groupe d’étudiants et d’enseignants Russes de l’Ural Polytechnical Institute parti en cession de sport de Ski à travers le nord de l’Oural dans Sverdlovsk Oblast, ont été retrouvés morts dans des circonstances étranges, pour ne pas dire paranormales.
C’est à partir du 10 Février que le groupe ne donnait plus de signe de vie, les forces de l’ordre et les militaires ont ainsi été alertés par l’université et le 26 Février ils ont commencé à mettre en place les opérations de recherches dont certains de l’université s’étaient portés volontaires pour retrouver leurs collègues.
9 cadavres ont été retrouvés durant plusieurs mois de recherche, mais les circonstances sont assez particulières. Le campement où étaient posés les tentes de nos chers disparus ont toutes été déchirées de l’intérieur, les traces des pas selon les enquêteurs laissaient supposer que le groupe fuyait quelque chose puisqu’ils n’ont même pas eu le temps de se vêtir ou de se munir de provisions. Ils se sont donc enfuis pieds nus à travers la neige plus ou moins dévêtus dans un froid sibérien quasi absolu.
6 sont mort par hypothermie et 3 cadavres montrent des traces de blessures fatales, un dont la langue a été arrachée tandis que les autres avaient eu le thorax et crane défoncés mais sans aucun signe de dommage sur l’épiderme. D’après les enquêteurs seul une force surhumaine ou des conditions d’un accident de voiture à pleine vitesse aurait pu commettre de telles blessures fatales.
Ce qui est étrange c’est qu’il n’y a aucune trace d’éventuels poursuivants ou d’animaux sauvages aux alentours, il y a aucune trace de lutte. Ce qui d’ailleurs disculpe les peuples Mansi d’être les auteurs de ces meurtres.
Le plus impressionnant et le plus insolite des détails est le fait que les corps ainsi que leurs vêtements présentaient de très fortes concentrations de radiations, si bien que les cadavres avaient un teint de peau marron-gris. Les radiations étaient si élevées qu’ils ont été enterré dans des coffres en zinc lors de la cérémonie funéraire.
L’autre fait curieux est que plusieurs témoins indépendants aussi bien des peuples locaux appelés les Mansi et la station météorologique ont vu des sphères lumineuses aux alentours du Kholat Syakhl, la région montagneuse où est mort le groupe de hikers en question durant les mêmes jours de leur disparition. Dans la langue locale cette région montagneuse Kholat Syakhl signifie « la montagne de la mort », le mont qu’ils visaient pour leurs excursions sportives se nomme le mont Otorten qui signifie en Mansi « Ne va pas là-bas ». L’histoire sombre de cette région auprès de ce peuple vient du fait que beaucoup d’entre eux y sont morts de manière toute aussi inexpliquée.
Depuis cet incident, ce passage montagneux a été baptisé The Dyatlov pass en l’honneur du chef du groupe des disparus. Il existe aussi un musée Dyatlov à l Ural State Technical University et une fondation du même nom qui milite pour la réouverture du dossier qui a été gardé secret par le gouvernement Russe jusqu’en 1990, dont les conclusions restent toujours à ce jour les mêmes, 9 hikers ont été tués par une force inconnue et il s’agirait non pas d’un accident mais de meurtres.
Ainsi je spécule comme le documentaire en question, soit il s’agit d’un OVNI, cette fameuse boule lumineuse aperçue durant l’incident à l’origine de ces radiations fatales et qui semblent être aussi à l’origine de cette réputation morbide véhiculé par les peuples autochtones de la région les Mansi.
Ou bien le groupe a découvert une base secrète militaire russe qui semblerait développer de nouvelles armes à radiation. Une théorie toute aussi contestée.
J’ai fait un condensé d’information trouvé sur Wikipedia et du documentaire d’anciens aliens. Il paraitrait qu’il y a un film et plusieurs livres sur cet incident.
Dyatlov Pass incident
source: http://www.planete-revelations.com/t11241-agression-mortelle-dun-ovni-sur-9-etudiants-hikers-russe-en-1959 via
http://tpi-gestion.fr/WordPress3/2012/07/12/agression-mortelle-dun-ovni-sur-9-etudiants-hikers-russe-en-1959/
Autre Enquête :
Pour commencer l'article sur l'incident du Col de Dyatlov nous parlerons en premier lieu des exagérations qui ont poussé les gens à tenir des théories fantastiques sur le sujet. Les hauts niveaux de radiation retrouvés sur les corps suivis de l'étrange couleur orangée des cadavres ou bien encore les lumières vues dans le ciel la nuit de l’incident : ces exagérations sont nées de l'engouement des médias ou de la très large diffusion sur Internet. Après un demi siècle, le seul mystère qui plane sur cet incident est une question simple : Qu’est ce qui a poussé 9 randonneurs expérimentés à fuir leur camp au beau milieu de la nuit, par -20° ?
Les autorités Russe, après enquête, classe l'affaire sans suite : les randonneurs sont mort des suites d'une « force inconnue impérieuse ». Après cette merveilleuse explication l'affaire sera classé et obtientra une classification "Top secret". Il faut attendre les années 90 pour que les autorités décident de déclassifier l'affaire du Col De Dyatlov qui sera suivie d'un engouement par la presse et Internet. C'est d'ailleurs cet engouement qui a crée les théories fantasques présentes plus haut. Les autorités Russes, dans cette affaire, ont-ils occulté des faits, ont ils vraiment donné les conclusions ? Et si non, qu'ont ils tenté de couvrir ?
Nous sommes en 1959 et la Russie commence doucement à respirer après des années de répression Stalinienne. Le Premier Secrétaire, Nikita Khrouchtchev n'était pas Staline et le pays devenait plus libre. Les années 1950 ont connu une explosion d'interêt pour le "tourisme Sportif" : un mélange d'escalade, randonnée et d'aventure. Pour les étudiants qui en étaient friands, le tourisme Sportif était un vrai retour aux sources, un échappatoire à la ville et surtout à l'Etat. Ils partaient à l'aventure dans les coins les plus reculés et sauvages de l'Union sovietique.
Nous nous penchons plus particulièrement sur dix personnes du groupe de l'institut polytechnique de L'Oural. Leur itinéraire était classé "Niveau 3" le plus dangereux, du moins pour cette saison de l'année. Mais le chef du groupe Igor Dyatlov âgé de 23 ans, respecté pour sa maîtrise du ski de fond et de l'escalade ainsi que l’expérimentation du reste du groupe ne donnaient pas une raison de s'inquiéter pour leur expédition.
Le groupe est composé des personnes suivantes :
Igor Dyatlov (23 ans)
Youri Yudin
Georgy Krivonischenko (24 ans),
Yury Doroshenko (24 ans)
Zina Kolmogorova (22 ans)
Rustem Slobodin (23 ans)
Nicolas Thibeaux Brignollel (24 ans)
Ludmila Dubinina (21 ans)
Alexander Kolevatov (25 ans)
Alexander Zolotaryov (37 ans).
Le groupe part donc le 23 Janvier 1959 dans leur expedition dans ce qui doit être une traversée d'une semaine vers l'Otorten. Après avoir voyagé en train puis en camion ils arrivent à Vizhai - la dernière agglomération habitée avant le désert enneigé, entre eux et l’Otorten. Ils commencent leur ascension le 27. Le lendemain, Youri Yudin tombe malade et doit donc rebrousser chemin. La suite de leur expédition peut être suivie grâce à leurs journaux personnels et celui du groupe, le "Otorten soir" pratique courante chez les groupes de jeunes pratiquant le "tourisme sportif".
Pendant trois jours, le groupe a skié et a suivi les chemins de la tribu locale "Les Mansi" pour finir par installer leur camp de base à la lisière des hauts plateaux où ils ont laissé du matériel et de la nourriture pour le voyage du retour. Leur ascension du Col de l'Otorten commence donc le 1 février. Pour des raisons météo le groupe se perd et se retrouve sur la montagne Kholat Syakhl à une altitude juste en dessous des 1.100 m. Ils installent donc leur camp pour la nuit à 17 heures. Selon les écrits dans les journaux personnels, les étudiants étaient tous de bonne humeur. Ces écrits seront les derniers.
Ce n'est que le 20 fevrier que les recherches commencent, en effet le groupe avait prévu de retourner à Vizhai au plus tard le 12 Février, et Dyatlov enverrait un télégramme au club de sport de l'Institut en disant qu'ils étaient bien arrivés. Mais l'institut ne s'est pas inquiété de ne pas recevoir de télégramme à la date buttoir. Ce sont les parents d’élèves qui ont sonné l'alarme. L'institut envoie un groupe de recherche composé d'enseignants et d'élèves suivi de la police et de l'armée.
"Nous avons découvert que la tente était à moitié détruite et recouverte de neige. Elle était vide, et les affaires du groupe et les chaussures avaient été abandonnées", a déclaré Mikhail Sharavin, l’étudiant bénévole qui a trouvé la tente. Le camp ne sera découvert que le 26 février.
La tente avait été entaillée de l’intérieur, des taillades permettant à une personne de sortir. Aucune trace de lutte n'était présente sur le camp. Des traces de pas étaient encore présentes dans la neige, certaines faites par des bottes, des chaussettes au bien même nu pied. Aucune trace des étudiants sur leur camps. Les empreintes descendent cinq cents mètres plus bas vers la forêt et ne sont plus présentes ensuite. Les premiers corps sont retrouvé à 1.5 kilomètres du camps. Georgy Krivonischenko et Yury Doroshenko, pieds nus et vêtus de leurs sous-vêtements sont retrouvés à la lisière de la foret. Leurs mains sont brûlées, il y avait un reste de feu près d'eux. L'arbre, un imposant sapin sous lequel les corps sont retrouvés, présente des branches cassées jusqu'à cinq mètres de hauteur.
Trois cents mètres plus loin le corps de Dyatlov, sur le dos, le visage regardant dans la direction du camp et serrant d'une main une branche, fut retrouvé. Vient ensuite la découverte du corps de Rustem Slobodin, et à 150 m de lui gisait Zina Kolmogorova. Eux aussi présentent des brûlures aux mains, seul Slobodin portait des lésions autres : son crâne était fracturé.
infoDjatlov.narod.ru - From left, Lyudmila Dublinina, Rustem Slobodin, Alexander Zolotaryov and Zina Kolmogorova posing in early 1959.
Il fallu deux mois de plus pour retrouver les quatre autres étudiants. Nicolas Thibeaux-Brignollel, Ludmila Dubinina, Alexander Kolevatov et Alexander Zolotaryov furent retrouvés à environs 80 mètres du sapin, enterrés sous quatre mètres de neige. Ce furent eux qui eurent la mort la plus violente, Thibeaux-Brignollel avait le crane écrasé, Ludmila Dubinina avait de nombreuses côtes cassées et n'avait plus de langue et Zolotaryov avaient lui aussi de nombreuses côtes cassées.
For The St. Petersburg Times - Yuri Yudin hugging Lyudmila Dublinina as he prepares to leave the group due to illness in late January 1959, as Igor Dyatlov looks on.
L'écrivain Igor Sobolyov, qui a enquêté sur les décès, a fait apparaître que certains d'entre eux avaient pris des vêtements sur les corps de ceux qui étaient morts les premiers dans une tentative pour garder la chaleur. Zolotaryov portait le manteau en fausse fourrure de Dubinina et son chapeau, alors que le pied de Dubinina était enveloppé dans un morceau du pantalon de laine de Krivonischenko. Thibeaux-Brignolle avait deux montres au poignet - l'une indiquait 8h14, l'autre 8h39.
Malgré les nombreuses questions en suspens, l’enquête a été close à la fin du mois et le dossier a été envoyé à des archives secrètes. Encore plus mystérieusement, les skieurs et d’autres aventuriers ont été exclus de la zone les trois années suivantes.
Maintenant, pourquoi neufs randonneurs expérimentés quittent leur camps pour la nuit à toute vitesse en allant même jusqu’à découper leur tente pour en sortir plus vite et ne même pas se donner la peine de s'habiller pourtant malgré des températures de moins 20 degrés ? Quelle est donc cette force "Inconnue" qui les a poussés à fuir si vite ? Pourquoi certains ont ils essayé de retourner vers le camp ? Comment quatre des neuf étudiants se sont retrouvés sous quatre mètres de neige ?
Homme des neiges, Cover Up millitaire, Ovni ? A nous d'en débattre !
Source : http://informateur.creerforums.fr/t26-col-de-dyatlov
Complément : « J’avais 12 ans à ce moment-là, mais je me souviens de l’impact profond que l’accident a eu sur le public, malgré les efforts des autorités pour faire taire les parents et les enquêteurs», affirme Iouri Kuntsevich, directeur la Fondation Dyatlov basée a Iekaterinbourg, qui aujourd’hui essaie d’élucider le mystère.
Au fil des ans, beaucoup de personnes ont essayé de comprendre exactement ce qui s’était passé dans la nuit du 1au 2 Février sur la pente du Kholat-Syakhyl.
http://minuit.forum-actif.net/t871-incident-du-col-de-dyatlov
Les sphères lumineuses :
"In 1990, the chief investigator, Lev Ivanov, said in an interview that he had been ordered by senior regional officials to close the case and classify the findings as secret. He said the officials had been worried by reports from multiple eyewitnesses, including the weather service and the military, that “bright flying spheres” had been spotted in the area in February and March 1959. ("Le responsable de l'enquête Lev Ivanov a dit dans une interview qu'il a reçu l'ordre par les officiels régionaux de clore l'affaire et de classifier les découvertes secrètes. Il dit que les officiels ont été bousculés par de multiples rapports, incluant les services météo et les militaires, que ces sphères brillantes avaient été vues en février et mars 1959")
“I suspected at the time and am almost sure now that these bright flying spheres had a direct connection to the group’s death,” Ivanov told Leninsky Put, a small Kazakh newspaper. He retired in Kazakhstan and has since died. ("J'ai suspecté tout ce temps et suis sûr maintenant que ces sphères brillantes ont une connexion directe avec la mort du groupe"... Il s'est retiré au Kazakhstan et ensuite il est mort.)
The declassified files contain testimony from the leader of a group of adventurers who camped about 50 kilometers south of the skiers on the same night. He said his group saw strange orange spheres floating in the night sky in the direction of Kholat-Syakhl. (des fichiers déclassifiés contiennent le témoignage du leader d'un groupe d'aventuriers qui compaient à 50 kilomètres au sud des skieurs la même nuit. Il dit que son groupe a vu d'étranges sphères oranges (ça rappelle ce que beaucoup voient en ce moment, sauf que ça date de 1959 !) flotter dans le ciel nocturne en direction du Kholat-Syakhl).
Ivanov speculated that one skier might have left the tent during the night, seen a sphere and woken up the others with his cries. Ivanov said the sphere might have exploded as they ran toward the forest, killing the four who had serious injuries and cracking Slobodin’s skull. (Ivanov spécule qu'un skieur pourrait avoir quitté la tente durant la nuit, vu une sphère et alerté les autres avec ses cris. Ivanov dit que les sphères pourraient avoir explosé quand ils se sont enfuis vers la forêt, tuant les quatre qui avaient de sérieuses blessures et fêlé le crâne de Slobodin).
Yury Kuntsevich, responsable d'une association qui veut toute la vérité sur ce cas, et qui a vu les cadavres, a constaté de visu la teinte brunâtre des visages des cinq premières victimes et des témoignages sur un taux de radiations élevées sur les vêtements. De plus, une expédition sur les lieux assez récente aurait trouvé et ramené un morceau de métal du lieu : les intéressés penchent pour l'utilisation d'une arme secrète soviétique, en 1959, ou d'un système de défense (automatique ?) spécial...
For The St. Petersburg Times - A metal fragment from Igor Dyatlov’s Pass that Kuntsevich believes to be evidence in the case
http://www.sptimes.ru/story/25093
Yves Herbo pour les quelques traduction - A noter : un rapport avec les multiples cas de sphères oranges observées de part de monde de nos jours ? - OVNIs avec une base en Russie depuis au moins 1959 ou armes secrètes russes, mieux développées aujourd'hui ?
MAJ 06-2015 : 2014, La Voix de la Russie refait le point mais 55 ans après le drame, sa cause demeure inconnue. Deux hypothèses sont privilégiées : une avalanche déclanchée par les victimes elles-mêmes (hypothèse Evgueni Bouyanov) et l'hypothèse d'une défaillance d’un missile militaire (hypothèse Piotr Bartolomey).
Selon Evgueni Bouyanov, lorsqu’ils ont cherché à niveler le terrain pour planter et fixer leur tente, ils ont commis une erreur fatale, en ce sens qu’ils ont atteint la couche de neige. Sous la couche superficielle, durcie par les vents froids, gisaient des sous-couches plus molles. Sans point d'ancrage, celle-ci s’est décroché. Selon l’hypothèse de l’expert, une partie de la coulée de neige a frôlé la tente, suscitant la frayeur chez quatre personnes. Leurs amis, réveillés en sursaut, les ont tout de suite aidés et tous sont descendus de peur d’une coulée de neige. Ceux qui étaient capables de marcher soutenaient leurs copains blessés. Puisque l’entrée de la tente était encombrée par la neige, la bâche a été coupée de l’autre côté. Saisis de panique, ils n’ont pas eu de temps de s’habiller ou de prendre des vêtements chauds et des chaussures. Evgueni Bouyanov est persuadé que les touristes n’avaient pas d’autre issue :
« Leur groupe était en danger mortel, sur ce versant de la montagne ouvert aux tempêtes, il faisait nuit, leur tente était déchirée et recouverte par la neige. Il leur était impossible de creuser rapidement sans pelle pour trouver leurs vêtements. Partir urgemment était nécessaire pour éviter le danger immédiat – mourir à cause du vent ».
L’expert croit qu’après être descendus, les jeunes gens qui n’avaient pas été blessés ont essayé de construire un abri composé de troncs de jeunes arbres et de branches de sapin dans un petit ravin abrité des vents. Ils ont fait un feu pour se réchauffer, mais la lueur du feu ne leur a pas permis de se réchauffer dans l'air glacé. Après cela, trois d’entre eux - Igor Dyatlov, Roustem Slobodine et Zinaïda Kolmogorova - ont décidé de revenir vers la tente bloquée par la neige pour en extraire des vêtements chauds et des équipements nécessaires. Mais ils ont perdu la bataille contre le froid. Les six personnes restées en bas n’ont pas reçu d’aide et sont mortes de froid.
La version proposée par Evgueni Bouyanov correspond en tout point à la conclusion de l'enquête selon laquelle la force majeure irrésistible a entraîné la mort de ces neuf personnes. Pourtant, Piotr Bartolomey, professeur de l'université fédérale de l'Oural et docteur ès sciences techniques, qui apprécie la recherche considérable de son collègue, ne trouve néanmoins pas cette version convaincante. Il s’est rendu immédiatement sur les lieux de la catastrophe avec un groupe de recherche. Ces alpinistes expérimentés n’ont trouvé aucune trace d’avalanche de neige près de la tente du groupe de Dyatlov :
« La tente était fixée verticalement. L’auvent s’était écroulé mais du temps était passé et la neige avait écrasé la tente. Les mâts étaient debout et l’auvent n’était pas déchiré. On a vu une petite lanterne sur la tente qui n’avait pas été touchée par cette "avalanche", et que les tenants de cette version évoquent. On a vu les repas à l’intérieur de la tente. Évidemment, ils voulaient dîner ».
Evgueni Bouyanov explique que les traces d’une avalanche de neige sont absentes parce que le vent fort les a fait disparaître. Néanmoins, le vent a laissé les traces de ceux qui étaient descendus vers la forêt. De plus, des bâtons de ski disposés près de la tente étaient toujours debout. La neige écrasée sur la tente aurait dû démolir l’auvent de la tente. Piotr Bartolomey n’est pas d’accord avec la version selon laquelle le groupe de Dyatlov n’avait pas assez d'expérience et qu’ils avaient atteint la couche de neige, provoquant une avalanche. Selon lui, tous les alpinistes fixent leurs tentes comme cela lors d’une tempête. Il est certain que le groupe de Dyatlov avait été constitué consciencieusement :
« Il n’y avait pas de novices parmi eux. Igor Dyatlov avait une très riche expérience. En février 1958, nous avons été ensemble dans l’Oural Arctique, où les conditions étaient plus catastrophiques. Avant, il avait encadré un trekking dans l’Altaï et dans les monts Saïan. Donc le groupe était expérimenté ».
Piotr Bartolomey est sûr que la chute spontanée de la couche de neige ne pouvait pas semer la panique dans un groupe aussi expérimenté. Ils savaient ce qu’il fallait faire dans une situation pareille. Une raison plus grave et dangereuse a dû leur faire quitter en hâte leur tente. Piotr Bartolomey, le chef de la chaire des systèmes électriques automatisés de l'Université fédérale de l'Oural, avance une cause artificielle à la mort du groupe mené par Igor Dyatlov.
« Nous pensons qu’il s’agissait de la défaillance d’un missile. Enfin, on n’a pas tiré spécialement sur ce lieu, mais il y a tout simplement eu un dysfonctionnement du programme. Le cosmodrome de Kapoustine Iar (terrain secret d'essais militaires de missiles balistiques créé en 1946) se trouve à 1.600 km du lieu de l'accident. Y aurait-il eu des lancements de missiles à ce moment-là ? C'est une information secrète. Dans cette région, il y avait encore des missiles antiaériens С-75, dont la portée est de près de 40 km. À propos, cette fusée a abattu l’avion de Francis Powers. C’est précisément sur l'Oural que se trouvait le bouclier oriental antimissile de l'URSS. Des subdivisions militaires réalisaient ici de grandes manœuvres. Les locaux se rappellent que dans les années 50, il y avait des militaires. C'est un fait réel, mais il n’y a pas de documents qui le confirment. La défaillance d’un missile provoque un éclat, une combustion d’oxygène entraînant une brûlure de la cornée et un étouffement».
Piotr Bartolomey suppose que les touristes, suffoquant, n’ont pas pu ouvrir leur tente. Ils ont coupé et déchiré la toile afin de tenter d’échapper à une mort certaine. Le groupe s’est rué vers la forêt pour trouver de l’oxygène. Dans la nuit noire, chassés par le vent soufflant en rafales, ils ont descendu la pente glacée, sans vêtements adaptés et sans chaussures, même après avoir perdu la vue. Dans cette région, la pente de la montagne abonde en barres rocheuses, recouvertes de neige et qui pouvaient, selon Bartolomey, causer des blessures terribles.
« Ils devaient avoir différentes blessures, parce qu’ils avaient parcouru presqu’un kilomètre sur la pente glacée et que leurs pieds déchaussés les lâchaient. Des pierres sortaient de partout. Il arrive que des alpinistes tombent de deux mètres et se blessent mortellement. La pierre peut sortir de la neige à hauteur de 5 à 7 cm, et on peut se casser la tête dessus. Ce sujet se discute, mais je sais par expérience personnelle que cela se produit régulièrement».
Là-dessus, le vent et le froid ont produit leur effet. Si tous les touristes avaient pu redescendre sains et saufs, ils auraient eu une chance de revenir à la tente, de se réchauffer et de survivre. Mais ils avaient trois compagnons grièvement blessés qu’ils ne pouvaient pas laisser. L’idée de les abandonner n’effleura pas l’esprit d’Igor Dyatlov, Zinaïda Kolmogorova, Roustem Slobodine, Iouri Dorochenko, Iouri Krivonichtchenko, et Alexandre Kolevatov une seule seconde. Les deux Iouri, s’écorchant les mains, cassaient les branches et allumaient le feu. Sacha soignait les blessés, préparant pour eux un sol chaud en branches de sapin. Igor, Roustem et Zina partirent vers la tente, comme si c’était leur dernier voyage. Mais ils ne pouvaient pas abdiquer sans combattre, ils étaient élevés ainsi...
Un autre documentaire récent sur la même étrange affaire, avec aussi une autre affaire plus récente :
Yves Herbo pour les quelques traductions - S, F, H, 07-2012, up 12-2018
Le réchauffement climatique va refroidir l'Europe ?
Le réchauffement climatique va refroidir l'Europe ?
- MAJ 06-2015
La température du pôle Nord peut varier entre -43 °C et 0 °C, ce qui favorise la permanence de la glace de mer dont l'épaisseur varie entre deux et quatre mètres. La banquise est cependant menacée et l'océan Arctique pourrait être libre de glace dès l'été 2014, en partie du fait du réchauffement climatique et de la diminution de l'effet albédo (réfraction de la lumière sur les surfaces blanches). Cette situation nouvelle rendra plus facile l'accès aux ressources du sous-sol Arctique et une dispute territoriale est enclenchée entre les cinq pays limitrophes de l'Arctique : le Canada, la Russie, la Norvège, le Danemark et les États-Unis. Bien que le pôle Nord soit hors des zones économiques exclusives de ces pays, la découverte récente de la dorsale de Lomonossov relance le débat de la souveraineté territoriale de l'Arctique...
Deux nouveaux articles de scientifiques vont dans le même sens et indiqueraient un accroissement global des températures maximales, aussi bien en positif en été qu'en négatif en hiver : de plus en plus chaud hors hiver, de plus en plus froid en hiver... (un provisoire qui peut durer un bon moment avant une élévation fortes des températures, y compris en hiver).
Une masse d'eau Arctique pourrait faire fortement baisser les températures en Europe
Des scientifiques britanniques qui publient une étude dans Nature Geoscience selon laquelle une énorme étendue d'eau froide dans l'océan Arctique est en train de s'élargir et pourrait à terme faire baisser les températures en Europe en ralentissant les effets du courant océanique du Gulf Stream.
Grâce à des satellites qui ont servi à mesurer le niveau de la mer de 1995 à 2010, des scientifiques du University College de Londres et du National Oceanography Center britannique ont découvert que la surface de l'Arctique de l'ouest avait augmenté de 15 centimètres depuis 2002. En tout, le volume d'eau douce a augmenté d'au moins 8000 kilomètres cubes, ce qui représente environ 10 % de toute l'eau douce de l'océan Arctique. Cette eau douce provient de la fonte des glaces et des cours d'eau qui se jettent dans l'océan.
Cette augmentation pourrait être due à des vents arctiques qui alimentent un courant océanique appelé Gyre de Beaufort, ce qui fait monter le niveau de la mer. Certains scientifiques pensent que le rythme naturel du Gyre pourrait être affecté par le réchauffement climatique, ce qui aurait des conséquences fâcheuses sur la circulation océanique et pourrait faire monter le niveau des mers.
Si les vents changent de direction, ce qui est arrivé au milieu des années 1980 et au milieu des années 1990, cette étendue d'eau douce pourrait se répandre dans le reste de l'océan Arctique, voire même au nord de l'océan Atlantique. Ce phénomène pourrait refroidir l'Europe en ralentissant un courant océanique en provenance du Gulf Stream qui permet à l'Europe de conserver un climat relativement doux en comparaison à d'autres pays situés sur les mêmes latitudes. (nord USA, Canada)
Sources : Nature Géoscience, http://www.catnat.net
Les hivers rigoureux pourraient être dus au réchauffement global
Selon des travaux scientifiques publié dans la revue Environnemental Research Letters, les hivers rigoureux qu’a connu l’hémisphère nord ces dernières années seraient le fait du réchauffement climatique.
Selon de nouveaux travaux coordonnés par Judah L. Cohen, spécialiste en recherche atmosphérique et environnementale, la récurrence d’hivers froids et enneigés comme la France a pu en connaître en 2009 et 2010 ne s’expliquerait pas seulement par des variations aléatoires et locales de températures : elle pourrait aussi – surtout – être le fait du réchauffement climatique. Pour le chercheur, divers éléments attestent que les vagues de chaleur en été et à l’automne coïncident avec l’augmentation de l’humidité dans les hautes latitudes et avec l’accroissement de la couverture neigeuse eurasiatique, induisant un refroidissement dynamique du temps hivernal à grande échelle». Ainsi s’expliqueraient les hivers globalement plus rigoureux que connaît l’hémisphère nord depuis 1988. (YH : hiver 1985/1986 plutôt !)
Les relevés de température montrent un très fort réchauffement en Arctique de juillet à septembre qui perdure durant l'automne. Cet air plus chaud provoque une fonte de la banquise et se traduit par une atmosphère beaucoup plus humide. Cette humidité à son tour entraîne de fortes précipitations plus au sud. Toutefois, dans les régions suffisamment froides ces précipitations prennent la forme de neige. Les chercheurs relèvent ainsi que la couverture neigeuse a augmenté depuis le début des années 1990 sur le continent eurasien mais aussi dans l'est des États-Unis et le sud du Canada.
«Il n'y a aucun doute sur le fait que le Globe se réchauffe et que cela va favoriser des températures plus chaudes partout et en toute saison, explique Judah Cohen, du Centre de recherche sur l'environnement et l'atmosphère de Lexington (États-Unis). Mais je pense que pour le moment l'augmentation de la couverture neigeuse ces dernières années conduit à des refroidissements régionaux.» Cela pourrait par exemple expliquer l'hiver très rigoureux qui s'est abattu l'an dernier en Floride, tout comme le chaos provoqué par la neige en France et en Grande-Bretagne en décembre 2010. Des épisodes rigoureux que, selon les chercheurs, les modèles climatiques n'arrivent pas à prévoir.
L'étude toutefois n'emporte pas l'adhésion de tous les climatologues. «L'hypothèse de travail est intéressante, mais la démonstration n'est pas totalement convaincante», estime Pascal Yiou, chercheur au LSCE (Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement, CEA-CNRS et université Versailles-Saint-Quentin). «En climatologie, se baser sur une période de vingt ans est beaucoup trop court. On ne peut pas s'appuyer sur des variations décennales et en tirer des conclusions générales. En outre, l'équipe aurait dû confronter ses résultats à chaque modèle pris isolément et non pas sur une tendance moyenne, car tous les modèles n'aboutissent pas aux mêmes conclusions.»
Quoi qu'il en soit, si la hausse globale des températures se poursuit «les chutes de neige se transformeront en chute de pluie», conclut Judah Cohen, éliminant définitivement toute possibilité de refroidissement des périodes hivernales.
L’étude menée par Judah L. Cohen pourrait à terme faciliter les prévisions météorologiques et l’anticipation des phénomènes climatiques. Ce qui n’est pas un luxe au regard du contexte actuel.
Sources : Environnemental Research Letters, Zegreenweb, http://www.catnat.net
MAJ 11-06-2015 : Cet article et ces études climatiques datent de début 2012 : où en est-on à mi 2015 et que dit maintenant le scientifique Judah L. Cohen ?
Bon, début 2012, on disait que la banquise du Pole Nord aurait disparu vers l'été 2014... en fait, il y a eu justement un record de fonte en septembre 2012 mais la glace a résisté un peu plus que prévu (mais est de moins en moins épaisse) et la disparition a été repoussée à septembre 2016... :
LEXINGTON - " Judah Cohen a positivement le vertige que nous ayons été ainsi frappé cet hiver. Il aimait l'idée d'un record de chutes de neige, mais plus que cela il aime avoir raison.
" Je suis vraiment heureux ", dit-il avec un sourire, assis dans son petit bureau soigné dominé par un écran d'ordinateur énorme qui semble en mouvement constant, lorsqu'il tire cette carte météorologique ou une image satellite. " Je pensais que nous avions fait un très bon travail de prédiction." En fait, ses prévisions se sont avérées meilleures que celle du gouvernement fédéral.
Cohen, 52 ans, qui se décrit comme "la météo saucissonnée" (ou emballée) est le directeur de la prévision saisonnière de l'atmosphère et de la recherche environnementale (ARE), une société de conseil en météo à Lexington qui compte parmi ses clients la NASA. Les amateurs météorologiques locaux peuvent le reconnaître comme le présentateur météo pour les prévisions de longue portée sur WCVB-TV de Harvey Leonard (Channel 5).
Peut-être que le plus grand titre de gloire de Cohen vient du fait que lui et les prévisions saisonnières de son équipe de "Anomalies de températures et de précipitations" ont eu raison sur 75 pour cent du temps, un taux qui surmonte ceux des grands centres météorologiques du gouvernement, y compris la National Oceanic and Atmospheric Administration, principal prévisionniste du gouvernement fédéral. (En fait, Cohen et son équipe, qui ont fait des prédictions pendant 15 ans, ont battu la NOAA cet hiver.)
" Dans la littérature scientifique, notre modèle reste le plus précis à ce jour," dit-il.
La prescience météorologique de Cohen n'est pas la seule chose qui le distingue. Sa relation à l'égard de la couverture de neige en Sibérie pour prédire les résultats hivernaux en Amérique et en Europe est unique.
Chaque mois d'Octobre, Cohen se penche sur le niveau et le taux de chute de neige en Sibérie ce mois précis pour déterminer comment sera enneigé l'est des États-Unis et l'Europe pour l'hiver qui vient. " La couverture de neige est le réflecteur le plus efficace de la lumière du soleil dans l'espace, donc plus de couverture de neige crée des masses d'air denses qui restent près du sol," dit-il. Cet air froid et dense se propage sur le pôle Nord vers l'Amérique du Nord et à l'ouest vers l'Europe.
Cohen procède en entrant plus dans les détails que l'humain moyen ne peut le comprendre, avec des termes comme "la dépression des Aléoutiennes" et "la Haute Sibérie". Mais pour lui et nous, la ligne de fond est que ce qui s'est passé en Octobre a été la deuxième chute de neige la plus étendue de la Sibérie dans le dossier connu (un record donc), et Cohen connaissait les implications pour Boston et d'autres villes de la côte Est.
En un mot, telle est la façon dont fonctionne Cohen. Son analyse embrasse une multitude de faits et de chiffres, mais ses prévisions décrivent des grandes tendances. Comme l'Almanach des fermiers, vous pourriez demander. " Pas exactement", rit-il. "Les Almanachs des fermiers ne sont pas scientifiquement crédibles et ne devraient être considérés que comme une valeur de divertissement."
Cohen, en passant, n'a jamais été été en Sibérie. Ses recherches, largement financée par la National Science Foundation, sont basées entièrement sur ordinateur. " Le plus proche où je suis arrivé a été Moscou," dit-il. Il y est allé lorsque le gouvernement russe voulait une prévision de l'hiver pour 2007-2008.
Cohen a grandi à Brooklyn, NY, et a étudié à l'Université de Columbia, où il a obtenu un doctorat en sciences de l'atmosphère. Il a aimé la neige car il peut s'en rappeler, et sa bibliothèque de bureau est bourrée avec des titres tels que "Blizzard! La Grande Tempête de 1988", "Neige et climatiques" et "L'oscillation nord-atlantique".
A 52 ans, père de trois adolescents, il prend toujours un plaisir enfantin dans la substance blanche. "J'ai du mal à dormir pendant les tempêtes de neige," admet-il. "C'est une passion. Les gens disent, "Ouais, j'avais l'habitude d'aimer, et puis j'ai grandi." Je suppose que je ne grandi pas."
Cohen a été à l'ARE depuis 1998, après avoir terminé un stage postdoctoral au MIT, où il conseille les étudiants diplômés dans le département de génie civil et environnemental. Bien qu'il soit très fier de la prédiction de cet hiver, il n'a pas été aussi heureux avec l'an dernier. "Je l'avais prédit qu'il serait doux, mais ce fut un hiver froid et neigeux," dit-il. "C'est le seul moment où j'ai eu un échec."
Lors des quatre dernières années, le Show de Leonard a accueilli Cohen deux fois par an pour ses perspectives à long terme: à l'automne pour la prévision de l'hiver, et au printemps pour la prévision de l'été. Le 25 novembre, alors que Boston n'avait pas de neige, voici ce que dit Cohen au show de Leonard: " Ce sera un hiver actif et intéressant. Nous prédisons des précipitations supérieures à la normale pour la droite (des USA) le long de la côte Est. Ainsi, un hiver humide. Mais je suis particulièrement convaincu de la possibilité d'une chute de neige supérieure à la normale. "
Le reste, comme ils disent, est de l'Histoire.
Les pensées de Cohen de ces derniers jours se tournent vers l'été; spécifiquement, les prévisions qu'il va faire sur WCVB-TV avant le Memorial Day. L'été est toujours plus facile que l'hiver.
" Nous avons toujours eu raison, " dit-il. " Et maintenant, nous prévoyons un été plus chaud que la normale. " Il tire une carte qui est si rouge qu'elle brille pratiquement. " Il y a un signal à la hausse robuste pour Juin, Juillet et Août."
Poussé pour que nous ayons plus de détails, il va seulement dire: " Nous prédisons une température d'un degré plus chaud que la moyenne sur trois mois, mais il est encore tôt."
Juste après le spectacle de Leonard de mai, Cohen se dirigera vers l'Irlande grâce à une bourse Fulbright, où lui et l'Université de Limerick iront fournir des informations météorologiques aux agriculteurs en Europe.
Malgré son record sur la piste stellaire, Cohen sait que les prévisions climatiques à long terme sont des appels difficiles. "Je fais le climat," explique t-il. "Le temps est ce que vous obtenez. Le climat est ce que vous souhaitez. C'est un domaine difficile avec un très faible taux pour le succès ", dit-il.
Pourtant, il rit lorsqu'il décrit comment les amis constamment le relancent pour obtenir des conseils sur la météo - "On me demande tout le temps" - et quand il a tort, "j'en entends parler pour toujours."...
mars 2015 (Bella English pour Bostonglobe, traduction Yves Herbo)
https://www.bostonglobe.com/lifestyle/2015/03/17/snowpredictor/zpURnRt5fv7Waxwb04cRzK/story.html
YH : On note chez les climatologues que les dernières périodes climatiques les plus chaudes et les plus froides, avec ces épisodes très humides et enneigés en Amérique du Nord et ces périodes sèches (incendies) en été semblent confirmer, sans les accentuer, ces prévisions alarmistes sur un certain refroidissement à cause du réchauffement moyen mondial (qui n'est pas si contradictoire donc que les incultes en la matière le pensent). Pour l'Europe, il y a eu un taux de tempêtes et d'humidité (inondations) assez important sur le nord mais aussi des épisodes orageux ponctuels très violents dans le sud (inondations, tornades), après une longue période de sécheresse (2014) et de baisse des niveaux des eaux phréatiques. On ne peut pas parler néanmoins d'un hiver très remarquable en Europe pour cet hiver 2014-2015, avec une période froide assez courte, encore et toujours depuis plusieurs années... Autrement dit, on n'en sait pas plus, sinon que la banquise rétrécit en épaisseur toujours et que l'annonce de sa disparition prochaine est maintenue. On sait que des études spécifiques sont en cours et que des bateaux équipés, des satellites et des modèles climatiques travaillent continuellement pour tenter de préciser les données. Il est par contre regrettable que les recherches et leurs progrès, évolution, atteignent de moins en moins le public dans les faits (difficile de trouver des images et données pour 2014 alors que nous sommes pourtant à la mi 2015...). Cela pourrait tout aussi bien vouloir dire qu'il n'y a eu aucun progrès dans les faits et données, ou que l'on cache de plus en plus de choses au public, ce qui n'est bon pour personne dans tous les cas...
Autre articles en lien : http://www.20minutes.fr/planete/1040870-20121112-pourquoi-pole-nord-retrecit-pole-sud-agrandit
Et notez aussi que si beaucoup soupçonnent cette histoire de réchauffement climatique "à cause de l'Homme" comme étant un mensonge pour lever des faux impôts sur les peuples, il semble aussi que l'on assiste a de fausses publications "scientifiques" concernant une prochaine glaciation (voir à la fin de cet article aussi publié sur ce blog...) : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/augmentation-de-la-menace-des-seismes-et-du-volcanisme-et-mini-age-glaciaire.html
Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 01-2012, Maj 06-2015
Quatre éternités pour une Rose immortelle publié !
Quatre éternités pour une Rose immortelle publié !
Et bien ça y est, le livre vient d'être publié et est dispo sur le site de l'éditeur ! Comme il me l'a précisé dans un email (mais il est sorti alors que j'étais en déplacement !), il est déjà en vente sur son site, mais ne le sera en librairie que dans 45 jours maximum, le temps que la Bibliothèque Nationale de France reçoive son exemplaire légal et que les premières promotions soient faites. " D'ici 45 jours, une fois le dépôt à la BnF achevé, il sera mis en vente sur les principaux libraires en ligne à savoir Fnac.com, Chapitre.com, Amazon... De plus, tous les libraires de France, Suisse et Belgique pourront également le commander à travers Dilicom ou directement auprès d'Edilivre "...
Cet ouvrage est important pour moi car il a été écrit lors de mon enfance (mais remanié et modernisé en partie ces derniers mois pour cette publication) et surtout, à la suite d'événements étranges survenus dans ma tendre enfance, allant de perceptions paranormales (ou religieuses suivant l'interprétation) jusqu'à l'observation très nette et très proche d'une grande sphère lumineuse venant presque à ma verticale. Cet ouvrage parle donc de "soucoupes volantes" mais attention, il s'agit à 100% de science-fiction ou d'anticipation, comme l'autre roman écrit à cette période (Je n'étais qu'un Androïde), même si plusieurs passages, termes et idées paraissent "visionnaires" ou "très en avance" pour l'époque (et l'âge de l'auteur), un peu comme s'ils m'avaient été "transmis" mystérieusement... Le fait est bien que je me suis mis à écrire beaucoup d'un seul coup et sans y être spécialement préparé ou attiré précédemment. A tel point que ma prof de français et mon père m'ont fait passer un test de QI dès le début du collège ! Je ne demande à personne de me croire sur parole, peu importe d'ailleurs, mais les manuscrits d'époque sont encore là, ainsi que mon père, qui peut témoigner de certaines choses - et il doit y avoir un dossier quelque part à l'Education Nationale !
On me pose aussi de temps en temps des questions sur mon autobiographie (dont vous pouvez lire les premiers chapitres sur mon site ici) et tous les événements surprenant qui s'y enchaînent dès le début, mais tout ce que je peux dire, c'est que tout est absolument vrai et que j'aurai plutôt intérêt à ne rien dire (pour ma paix familiale et citoyenne !), mais que j'estime que c'est un devoir de l'écrire et témoigner...
Vous pouvez lire les 20 premières pages sur le site de l'éditeur et le dos de couverture. Je remercie encore Cyril Cheminade pour son beau dessin de couverture qu'il m'avait proposé généreusement il y a maintenant plus d'un an, ainsi que les personnes qui ont donné un peu d'argent pour qu'il soit intégré par l'éditeur sur cette couverture. Je demande donc à tous mes lecteurs et ceux qui me suivent depuis quelques années maintenant d'acheter ce livre (sur papier ou en ebook) afin de m'aider à continuer à écrire, et à acheter moi-même ce livre (car l'éditeur n'en propose même pas un gratuit pour l'auteur) car je n'ai absolument aucun revenu de mon activité (bien que beaucoup reconnaissent que j'accomplis un travail considérable, c'est du "bénévolat" de fait), à part ces éventuels pourcentages de ventes versés par l'éditeur...
Vous pouvez Commander directement chez l'éditeur la version papier et la version ebook et le recevoir très vite :
https://www.edilivre.com/quatre-eternites-pour-une-rose-immortelle-20cfbba6dc.html#.VXWCutLtlHx
Merci pour votre soutien, amicalement, Yves Herbo
PS : Je rappelle que ce livre a été écrit il y a 45 ans presque, alors que j'étais enfant et que sa genèse est très étrange : vers mes 7-8 ans, je subi en public une sorte de connexion étrange lors d'une lecture d'un texte religieux. Quelques mois plus tard, une forte voix à l'intérieur de moi me crie de ne pas faire un mauvais acte. Encore quelques mois plus tard, je suis survolé d'assez près par une grosse sphère blanche, que certains me disent être un OVNI, d'autres un ange... finalement je me mets (à partir de 10 ans) à écrire deux romans subitement et quasiment en même temps, que je mettrai plusieurs années à reconstituer. Cela surprend tellement ma prof de français et mon père qu'ils me font passer un test de QI à mon entrée au collège et veulent me faire sauter une classe... et ce n'est pas tout... Ce roman, Quatre éternités pour une Rose immortelle est le tout premier de ces deux romans chronologiquement, et j'y décris comment notre univers a été créé (une théorie scientifique parue en 2016 !). J'y parle aussi d'ovni et c'est un assez bon roman d'anticipation je pense... mais comment de telles idées (et celles pour l'autre "Je n'étais qu'un Androïde") ont bien pu me venir à cet âge et époque... alors que je ne lisais que des bd de Rahan et Pif le chien et ne pensais qu'à jouer ?... c'est là pour moi le plus grand des mystères, malgré d'autres phénomènes étranges tout au long de ma vie, bien plus que tous ceux auxquels je me suis intéressé et vous partage depuis quelques années...
Hommes et dinosaures : les faits sont tetus...
Hommes et dinosaures : les faits sont tétus... update Page 2
Suite de cette page : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/l-etre-humain-un-pas-en-avant-deux-pas-en-arriere.html
On a beau tenter de rejeter l'idée et de ne se contenter que des manuels de Préhistoire et d'Histoire logiques, de nombreuses découvertes de part le monde, depuis le 19ème siècle surtout, insistent sur la probabilité qu'une race d'humains de très grande taille ait existé dans un lointain passé. Les choses se compliquent encore quand plusieurs découvertes impliquent la présence de ces êtres humains géants parmi les dinosaures...
Encore très récemment, l'expert en artefacts Klaus Dona a exposé au public certaines pièces peu connues confiées par des musées. Des représentations d'êtres humains accompagnés de dinosaures ont été trouvées dans plusieurs régions du monde, mais principalement à côté de Acambaro au Mexique, à Ica au Pérou et sur des bas-reliefs Olmèques également au Mexique. Des empreintes ont aussi été trouvées, mais évidemment, la théorie de l'évolution classique étant remise en cause par ce genre de découvertes, tout est fait pour minimiser ou détruire (même physiquement si besoin - de nombreux artefacts découverts au 19ème-20ème siècle ont purement disparu !) l'idée même d'une possible remise en question prouvée. Et pourtant...
J'avais commencé à élaborer un fastidieux article sur l'historique de ces découvertes, mais dans la mesure où ce travail a déjà été très bien fait, j'y rend ici hommage par des extraits et je rapporte donc principalement quelques mises à jours à la fin... en retenant que si Acambaro est pratiquement authentifié, Ica, hors découvertes très anciennes mentionnées, fait effectivement l'objet d'une industrie commerciale légale de nos jours... mais on reparlera d'Ica tôt ou tard. :
LE SAVIEZ-VOUS ? HOMMES ET DINOSAURES FURENT CONTEMPORAINS
Rédigé par Maximus Ubiquitus on Friday, February 3, 2012
" Plus qu’à une simple remise en cause factuelle et ponctuelle, c’est à un véritable bouleversement axiomatique, un « changement de paradigme » (nous aussi, nous sommes tout à fait capables de tenir un langage de cuistres, non mais…), une refonte complète de votre vue habituelle du monde que vous invite, chers lecteurs encore mal préparés, l’ensemble des faits curieux relatés dans l’article ci-après.
C’est le genre de faits qui entrent de plein droit dans la catégorie de ceux que Gaston Bachelard appelait les « faits polémiques » : les seuls qui fassent réellement avancer la recherche, du moins lorsqu’on accepte de les intégrer plutôt que de les dénigrer.
Ils n’ont pas manqué de déclencher une vive polémique, un hourvari académique et médiatique, suivi de l’implacable conspiration du silence qui finit par entourer de sa chape de plomb un certain nombre d’énigmes du même calibre. C’est que « les faits sont têtus », et à défaut de pouvoir les minorer, il peut être somme toute plus confortable de les ignorer…
A la décharge des pauvres gens déboussolés, à commencer par les scientifiques victimes de leurs préjugés… et de leur mauvaise foi, reconnaissons que les conséquences de tels faits ne sont nullement anodines. Elles impliquent rien moins que la contemporanéité et la cohabitation (pacifique ?) entre ce qu’on appelle les dinosaures – remplacez ce terme par « dragons », et cela vous ouvrira peut-être des horizons – et nos ancêtres… tout aussi « humains » que nous, probablement bien plus, d’ailleurs !
Une telle hypothèse contrevient radicalement à tous les « dogmes » actuellement imposés aux intelligences : elle remet en question l’idéologie mortifère de l’évolutionnisme, bien entendu, mais suggère aussi que les chronologies millionnaires couramment admises pourraient n’être qu’une hypothèse dénuée de fondement, le résultat nébuleux d’un conglomérat de postulats tous plus erronés les uns que les autres, et qui enlisent inexorablement les spéculations des chercheurs dans les sables mouvants des millions et milliards d’années. S’il plaît à Dieu, nous aurons l’occasion d’y revenir sur Ripoublik.
Nous remercions le CEP pour la mise à disposition de cet article, qui n’en est qu’un parmi de nombreux autres, tous plus passionnants les uns que les autres, que vous trouverez sur le site de cette courageuse association.
Résumé : A partir de 1944 et durant plus de 10 ans, à Acambaro (Mexique), un quincaillier d’origine allemande et archéologue amateur, Julsrud, exhuma une fantastique collection de plus de 30 000 figurines de céramique. Ces pièces, toutes uniques, sont remarquables sur le plan artistique et signalent une antique civilisation précolombienne. Or plusieurs centaines de ces figurines représentent des dinosaures, notamment le brachiosaure (presque inconnu à l’époque), l’iguanodon (découvert seulement en 1978) et des brontosaures à épines dorsales (connus en 1992). Il ne fait donc aucun doute que les artistes, qui ont modelé ces pièces (cuites à feu ouvert alors que les arbres sont rares aujourd’hui à Acambaro) avaient sous les yeux les animaux qu’ils reproduisaient. Aussi tous les experts officiels se refusèrent-ils à authentifier une découverte aussi dérangeante pour la théorie de l’évolution. Il fallut des journalistes et le célèbre géographe Charles Hapgood, pour briser la chape de silence qui recouvre cette collection toujours sous clés au musée d’Acambaro !
En juillet 1944, par un matin ensoleillé, Waldemar Julsrud, un quincaillier allemand d’Acambaro, au Mexique, se promenait à cheval au pied de la montagne El Toro. Soudain, il aperçut des pierres taillées partiellement découvertes, et un objet de céramique à demi enterré. Julsrud descendit de cheval, creusa, et dégagea les pierres taillées ainsi que des morceaux de céramique. Versé en archéologie, il comprit aussitôt que ces céramiques ne ressemblaient à rien de ce qu’il avait déjà vu.
Il connaissait les civilisations indiennes tarascane, aztèque, toltèque, maya, chupicauro, inca et pré-inca, mais les objets qu’il tenait dans sa main se distinguaient nettement de ces cultures indiennes connues. Julsrud avait découvert, en 1923, avec Padre Fray José Maria Martinez, la culture chupicauro à seulement 12 kilomètres de là.
Lorsque quelques fragments de céramique furent trouvés à Chupicauro, Julsrud avait lui-même engagé des terrassiers pour les déterrer. Cette découverte avait attiré l’attention des archéologues du monde entier, qui pensèrent d’abord que les statuettes étaient tarascanes; on les associa par la suite à une culture indienne toute nouvelle, les Chupicauro. La civilisation des Chupicauro est apparue environ 500 ans avant Jésus-Christ et s’est éteinte 500 ans après Jésus-Christ, soit près d’un millier d’années avant les Tarascans.
Et maintenant, Julsrud, à l’âge de 69 ans, était sur le point de faire une découverte archéologique, peut-être parmi les plus importantes de l’histoire de l’archéologie. Il engagea un paysan mexicain, Odilon Tinajero, pour fouiller le site où les figurines de céramique avaient été trouvées, et pour qu’il lui rapporte tout objet similaire. Peu après, Tinajero rapporta une brouette pleine de poterie de céramique provenant de la montagne El Toro. Charles Hapgood raconte :«Julsrud était un homme d’affaires rusé et il conclut avec Tinajero une entente très importante dans cette histoire. Il dit à Tinajero qu’il lui donnerait un peso (environ 12 cents) pour chaque pièce complète qu’il rapporterait.» (1)
Tinajero fouillait donc avec soin, en s’efforçant de ne pas briser les figurines. Il recollait les pièces brisées avant de les rapporter à Julsrud. Parmi les milliers d’objets trouvés, certains transformèrent le manoir de Julsrud en «un musée qui marqua les scientifiques».Les figurines modelées dans de l’argile de couleurs différentes représentaient des dinosaures, divers peuples (des esquimaux, des asiatiques, des africains, des blancs barbus [ndlr : des druides ?], des Mongoliens, des Polynésiens) et des objets culturellement liés aux Égyptiens, aux Sumériens et à d’autres peuples. Les objets étaient faits d’argile et de pierre, et leur taille variait considérablement. Certaines figures n’avaient que quelques pouces de long, certaines statues mesuraient trois pieds, et certaines figures de dinosaures avaient une taille de quatre ou cinq pieds.
La collection, qui comportait alors plus de 20 000 objets, ne contenait aucune réplique. Chaque figurine d’argile était unique, réalisée sans moule, modelée avec talent et décorée avec soin. Cette imposante collection comprenait des centaines de figurines de dinosaures qui furent scientifiquement identifiées comme représentant plusieurs espèces de dinosaures. Ces sculptures de dinosaures représentaient notamment le trachodon à pattes palmées, le gorgosaure, le monoclonius cornu, l’ornitholeste, le titanosaure, le tricératops, le stégosaure, le diplodocus, le podokosaure, le struthiomimus, le plésiosaure, le léviathan, le maiasaure, le rhamphorynchus, l’iguanodon, le brachiosaure, le ptéranodon, le dimétrodon, l’ichtyornis, le tyrannosaure, le rhynococéphale et d’autres espèces inconnues de dinosaures.
Ces fantastiques figurines de dinosaures menacent les idées admises et les échelles de temps de plusieurs champs d’étude. En 1955, Ivan T. Sanderson, Ph.D, fut étonné de découvrir dans cette collection une représentation précise de son dinosaure américain, le brachiosaure, qui était presque totalement inconnu du public à l’époque. Sanderson écrivit : « Cette figurine est une pièce très délicate; elle a l’air polie et est d’un noir de jais. Elle mesure environ 30 centimètres. Ce qui est fascinant, c’est qu’il s’agit d’une représentation absolument parfaite du brachiosaure, découvert uniquement en l’Afrique de l’Est et en Amérique du Nord. Il y a plusieurs représentations de squelettes dans la documentation publiée, mais je n’ai jamais vu qu’une reconstitution en chair. Cette figurine lui ressemble tout à fait.»
BRACHIOSAURE
Dans les années 1940 et 1950, alors que la collection de Julsrud augmentait, l’État de Guanajuato, au Mexique, était très peu exploré au point de vue paléontologique et archéologique ; il ne l’est pas davantage aujourd’hui. Pourtant la fertile vallée d’Acambaro fut occupée au cours des 4000 dernières années par une ou plusieurs civilisations ayant une connaissance approfondie et directe des dinosaures.
En 1999, avec Don R. Patton, Ph. D., nous avons entrepris un voyage à Acambaro, à 180 miles environ au nord de Mexico, afin d’explorer nous-mêmes ses mystères.
Peu après notre arrivée à Acambaro, on nous apprit que la collection Julsrud était gardée sous clé et qu’elle n’était pas ouverte au public.
Après quelques jours de négociation avec le maire, le secrétaire du tourisme et le directeur du musée d’Acambaro, on nous donna la permission de voir une partie de la collection. L’endroit où l’on conservait les objets fut cérémonieusement ouvert par le maire. La faible lumière qui entrait par les stores nous permis de distinguer dans les pièces poussiéreuses les boîtes empilées jusqu’au plafond et des objets emballés dans du papier journal et placés précairement dans des cartons effrités.
Nous obtînmes la permission officielle d’observer les objets dans la salle de conférence de la ville, sous la surveillance de deux policiers armés de fusils AK-47 et de pistolets.
Des employés de la ville faisaient la navette pour nous apporter les boîtes, pendant que je déballais les figurines de céramique et que Patton les photographiait de façon professionnelle. La collection a compté jusqu’à 33 500 figurines, dont des instruments de musique, des masques, des idoles, des outils, des ustensiles, des statues, des visages de différentes nationalités et des dinosaures. Les figurines avaient finalement envahi les douze pièces du manoir de Julsrud, si bien qu’il dut dormir dans sa baignoire, puisque c’était le seul endroit où il restait de la place. En six heures, nous fûmes capables de déballer un peu plus de 800 figurines de céramique.
Comme nous devions faire vite, nous avions étalé sur la table de la salle de conférence tout le contenu des quatorze boîtes ouvertes. Parmi ces articles figuraient 75 magnifiques statuettes de dinosaures. Et quel ne fut pas notre émerveillement lorsque nous déballâmes une figurine d’iguanodon.
Dans les années 1940 à 1950, l’iguanodon était encore tout à fait inconnu. Aucun faussaire n’aurait pu connaître ce dinosaure et encore moins le sculpter, car ce n’est qu’en 1978 et 1979 que des squelettes d’iguanodons adultes furent découverts avec leurs nids et leurs petits. (2)
Patton et moi-même devînmes du jour au lendemain des vedettes à Acambaro. Nous fûmes interviewés par la radio et les chaînes de télévision du Mexique. Trois journaux importants de l’État de Guanajuato nous mirent à la une. Je remis des t-shirts de dinosaures aux hommes politiques et suggérai que l’on fasse d’Acambaro une attraction touristique en imprimant des t-shirts représentant les dinosaures d’Acambaro, des cartes postales et un parc de dinosaures. Des gens viendraient du monde entier pour voir la collection d’Acambaro et ses dinosaures. Je causai accidentellement un scandale national lorsque je demandai : «Combien de boîtes avez-vous en stock ?». On me dit qu’il y en avait 64, et je murmurai : «Il y a déjà eu 33 500 figurines, et ici, il ne peut en rester seulement 5 000 ou 6 000». Un journaliste m’entendit, et la semaine suivante nous faisions encore la une des journaux puisqu’une enquête avait été ouverte au sujet des statuettes manquantes.
Julsrud avait lui aussi suscité la controverse sur sa collection, mais ce vent semé sur un chapitre de l’histoire mit plusieurs années à se transformer en tempête dans la communauté scientifique. N’étant pas tenu par des obligations académiques ou par des idées préconçues, Julsrud se mit à réfléchir tandis que des milliers de figurines, toutes cuites à feu ouvert, étaient découvertes. La caractéristique la plus époustouflante et sensationnelle de la collection était qu’elle représentait des êtres humains et des dinosaures vivant en étroite relation.
Julsrud examina l’hypothèse très vraisemblable que ces objets pussent provenir d’une culture encore plus vieille que les Olmèques, les Mavans ou les Chupicauro.
La collection signalait une culture de grande antiquité. Les objets laissaient entendre que la région d’Acambaro était autrefois couverte de forêts, bien différente de la vallée sèche qu’elle forme aujourd’hui. Les géologues découvrirent que la vallée était autrefois occupée par un grand lac, il y a environ 5000 ou 6000 ans. Le site où l’on découvrit les poteries en céramique était autrefois au bord du lac. Les objets avaient originalement été enfouis dans le sable. La faune, les plantes, les arbres et les fleurs représentés dans l’art de cette civilisation inconnue étaient ceux de ses bois, lacs et forêts.
Julsrud tenta d’attirer l’attention de la communauté scientifique, mais se heurta à l’indifférence et au silence des académies. Comme les archéologues, paléontologues, historiens et anthropologues choisirent de l’ignorer, Julsrud décida de publier son propre ouvrage en espagnol : Enigmas del Pasado. Julsrud rédigea une théorie selon laquelle la colossale collection d’objets de céramique et de pierre avait été enfouie par un peuple en proie à une catastrophe. Il émit l’hypothèse qu’il y avait eu une période de cataclysmes qui changea le visage de la Terre, et que d’anciennes civilisations disparurent alors. Sa suggestion la plus radicale, qui fit violemment réagir l’élite scientifique, fut que les hommes et les dinosaures avaient vécu côte à côte. Même s’il était évident que Julsrud venait de faire une déclaration d’une importance scientifique capitale, il fut ridiculisé par les autorités lorsque son livre parut. Y eut-il une civilisation à Acambaro durant l’époque glaciaire des géologues ?
Il y a, dans la collection, des représentations sans équivoques d’un dromadaire américain de l’époque glaciaire, de chevaux de l’époque glaciaire, ainsi que de rhinocéros d’espèces éteintes. Il y a plusieurs figurines de singes géants, comme ceux qui ont existé en Amérique du Sud durant le pléistocène. Pendant les fouilles, quelques dents furent trouvées parmi les figurines. En 1955, ces dents furent amenées à George Gaylord Simpson, un éminent paléontologue américain de l’époque qui travaillait à l’American Museum of Natural History. Il les identifia comme dents de l’Equus Conversidans Owen, un cheval éteint qui avait vécu durant l’époque glaciaire. Nous retrouvons, dans la collection de Julsrud, deux figurines d’Equus Conversidans Owen. L’image de ce cheval est également gravée sur des pots de céramique de la collection.
En 1947, après la publication de l’ouvrage de Julsrud, quelques journaux et magazines du Mexique mentionnèrent brièvement la découverte. Mais Julsrud ne put obtenir l’attention d’aucun scientifique ni d’aucune autorité pour venir enquêter sur les figurines. Finalement, en 1950, un journaliste américain, Lower Harmer, s’aventura en Acambaro pour inspecter la collection. Harmer se rendit au site de la montagne El Toro et photographia Julsrud avec ses excavations, alors que des figurines de dinosaures étaient ôtées d’un enchevêtrement de racines de Maguey.
Il écrivit : «N’importe qui croirait que ces grands sauriens n’ont pu être créés que par des artistes disparus depuis longtemps et qui les connaissaient bien.» (3)
L’élite scientifique continua d’agir comme si rien d’important (et qui aurait pu menacer le paradigme de l’évolution) ne s’était produit à Acambaro . En dépit de leurs efforts pour minimiser et expliquer les découvertes de Julsrud en déclarant qu’il ne s’agissait que d’un plaisantin, l’information filtra peu à peu.
William W. Russell, un journaliste de Los Angeles vint sur la place. Il photographia lui-même les fouilles. Des trous fraîchement creusés laissaient voir plusieurs objets pris dans des racines.4 Les objets devaient avoir été sous terre depuis fort longtemps pour que des racines d’arbres poussent autour d’eux, à une profondeur de 5 ou 6 pieds. Russell nota qu’à l’évidence les objets étaient très anciens. Les découvertes furent alors décrites dans une documentation accessible au grand public, tant et si bien que les scientifiques ne purent plus les couvrir par leur silence académique. Les archéologues professionnels durent donc composer avec le problème d’Acambaro. En 1952, Charles C. Dipeso de l’Amerind Foundation fut convaincu par les rapports populaires que présentaient des journaux et revues (comme Fate(4)) et commença l’examen de cette étrange collection. Des échantillons lui furent envoyés, mais les tests en laboratoire ne prouvèrent rien. Dipeso pensait que les tests démontraient que la collection n’était qu’un canular contemporain.
Mais les figurines ne pouvaient pas être des faux pour la seule raison qu’elles représentaient des reptiles du Mésozoïque. En juin 1952, Dipeso se rendit à Acambaro afin d’examiner la collection de Julsrud. En moins de quatre heures, il déclara avoir observé 32 000 articles dans le manoir. En fait, il certifia que son examen avait été très précis et approfondi, si bien qu’il avait pu observer que les dépressions des figurines formant les yeux, les écailles et la bouche étaient nettes et neuves. Aucune poussière n’était présente dans les crevasses. (5)
Dipeso dut être un archéologue bionique, maniant les objets à une vitesse dépassant celle de Superman. Pour accomplir cet exploit herculéen, il aurait fallu qu’il inspecte 133 objets par minute, sans s’arrêter. En réalité, cela aurait pris plusieurs jours pour déballer la masse de pièces intactes, brisées ou réparées qui se trouvaient dans les boîtes.Une fois les morceaux déballés, démêlés et placés parmi les objets déjà exposés dans le manoir, il aurait fallu plusieurs jours pour effectuer un examen sommaire. Charles Dipeso déclara qu’une enquête plus attentive avait révélé qu’une famille vivant dans la région d’Acambaro avait fabriqué les figurines pendant «les mois d’hiver, alors que les champs étaient au repos». Dipeso pensait que sa famille de farceurs s’était inspirée du cinéma, des bandes dessinées, des journaux et des livres de la bibliothèque locale. Il semble cependant que Dipeso ne croyait pas réellement que la collection Julsrud fût fausse. Julsrud affirma qu’avant de retourner aux Etats-Unis afin d’écrire les articles qui dénonceraient la farce, «M. Dipeso m’a déclaré qu’il était tout à fait convaincu de l’authenticité de ma découverte. Il désirait acheter pour son musée un certain nombre de statuettes d’origine tarascane.» Julsrud ne voulut vendre aucun de ses objets à Dipeso, mais il l’envoya à un homme qui vendait des antiquités. Le marchand dit à Dipeso que les céramiques de Julsrud venaient d’un homme (Tinajero) qui vivait avec ses trois enfants à trente minutes du village, près de l’usine d’irrigation de Solis. Julsrud note : «Pourquoi Dipeso n’est-il pas allé voir cet homme pour s’assurer de la vérité ? Un scientifique sérieux a l’obligation d’aller enquêter lui-même et de ne pas donner crédit à ce que le premier venu lui raconte». En premier lieu, il aurait été contraire au code d’éthique archéologique et illégal de la part de Dipeso, de se procurer ces objets indiens et de les emporter hors du pays.
En second lieu, le marchand d’antiquités qui vendit au noir les objets à Dipeso avait des raisons évidentes de ne pas vouloir que Dipeso se procure des statuettes de Julsrud. Nous n’avons donc aucune difficulté à comprendre pourquoi le marchand a inventé l’histoire des faussaires. Francisco Aguitar Sanchaz, surintendant du réseau national d’irrigation de Solis déclara : «Depuis quatre ans, je connais personnellement les habitants de toute la région et ses activités archéologiques, et je nie positivement qu’il y ait eu une telle production de céramique ici.» Le président municipal d’Acambaro, Juan Terrazaz Carranza, publia un document officiel (n° 1109) le 23 juillet 1952, dans lequel il réfutait les allégations de Dipeso : «La Présidence, sous ma direction, a ordonné qu’une enquête fût menée relativement à cette affaire, et elle en est venue à la conclusion que, dans ce municipe, il n’existe aucun individu fabriquant ce genre d’objet.» De nombreux autres problèmes sont associés aux allégations fallacieuses de Dipeso. Il omit de mentionner que les objets de céramique, sculptés dans divers styles et variétés d’argile, avaient été fabriqués un par un, et non dans des moules. De plus, il n’y avait pas que des objets en céramique, mais aussi des objets en pierre.
ANKYLOSAURE
Cette collection est d’une beauté et d’une variété sans égales. Elle a suscité l’admiration de beaucoup d’artistes professionnels. Aucune famille de paysans ne pourrait fabriquer des milliers et des milliers de sculptures uniques avec tant de talent et de finesse.
Le célèbre médecin légiste et avocat Earle Stanley Gardner, dont les romans policiers ont inspiré l’émission de télévision Perry Mason, fut procureur pour la ville de Los Angeles pendant plus de 20 ans. M. Gardner examina la collection et, en tant que procureur expérimenté, affirma que si un groupe de faussaires avait fabriqué les objets, leur style pourrait être observé sur toute la collection:
«Tout criminel et toute organisation criminelle a sa manière d’opérer. La police peut souvent identifier un criminel ou une bande de malfaiteurs par la méthode utilisée pour commettre le crime. Il est évident qu’un seul individu ou groupe n’aurait pu fabriquer les statuettes.»
Charles Dipeso insista sur l’idée que la collection était un brillant canular : les chercheurs avaient creusé des trous, enterré les objets et les avaient ensuite déterrés. Dipeso conclut son rapport de 1953 en affirmant tranquillement : «Notre investigation a prouvé de manière concluante que les figurines ne sont pas préhistoriques et qu’elles n’ont pas été faites par une race préhistorique supérieure associée aux dinosaures.» (6)
Une grande part du rapport de Dipeso était sans aucun fondement et tenait de la pure conjecture.
Quel aurait été le but des faussaires ? Économiquement parlant, à un peso (12 cents) la figurine, Tinajero, pauvre fermier mexicain, n’aurait jamais pu financer la production de 33 500 figurines, sans compter les coûts d’enfouissement et de recherche des objets. La collection n’a pas seulement été fabriquée avec doigté, mais elle comporte des espèces de dinosaures rares que seule une personne ayant fait de hautes études, et maîtrisant la documentation paléontologique, aurait pu connaître. Odilon Tinajero n’avait ni la compétence artistique, ni le savoir nécessaire à un tel canular. Tinajero avait quitté l’école en quatrième année et savait à peine lire et écrire.
Acambaro est une région aride et relativement dépourvue d’arbres; pourtant tous les objets de céramique ont été cuits à feu ouvert. Il aurait fallu plusieurs charges de bois par cuisson, ce qui est très coûteux à Acambaro.
Le feu aurait brûlé longtemps et souvent. La fumée produite par le feu n’aurait pu passer inaperçue dans le voisinage. Par la suite, Ramon Rivera, professeur d’histoire à l’école secondaire d’Acambaro, ouvrit une enquête d’un mois, interrogeant des gens de tous âges et de toutes professions. Le professeur Rivera connaissait fort bien l’histoire de la région et entretenait des liens étroits avec les habitants d’Acambaro. Rivera rapporte : «En vérité il est absolument impossible qu’un habitant d’Acambaro ou des alentours ait pu fabriquer de tels objets en quantité ou petit à petit. La chose a été examinée par tous les moyens possibles, et cela en couvrant une période de 100 ans. Il y a ici des vieillards qui peuvent encore donner des détails d’événements non enregistrés, remontant à l’indépendance de ce pays.»
Un autre point souvent ignoré dans le débat concernant l’authenticité des objets, est que plusieurs figurines sont en pierre dure, et non en céramique. Ces objets de pierre présentent tous les effets de l’érosion et sont du même style que les céramiques ; or les traces d’érosion sont presque impossibles à imiter.
En 1954, la grande controverse touchant la collection Julsrud atteignit son point culminant, et les archéologues officiels du gouvernement mexicain décidèrent d’enquêter. Eduardo Noquera, Ph.D., directeur du département des monuments pré-hispaniques de l’Instituto Nacional de Antropologia y Historia, dirigea l’enquête. Noquera était accompagné de Rafael Orellana, Ponciano Salazar et Antonio Pompa y Pompa, également de l’Institut National d’Antropologie et d’Histoire. Dès leur arrivée, ils inspectèrent la collection et se rendirent à la montagne El Toro afin de sélectionner des sites intacts.
Noquera supervisa les fouilles sur un site qu’il avait sélectionné avec les autres archéologues de l’Institut National... Après plusieurs heures de travail, ils découvrirent plusieurs figurines.
Les archéologues déclarèrent que les objets portaient tous les signes d’antiquité et qu’ils avaient été enfouis il y avait fort longtemps. Les figurines furent déterrées en présence de nombreux témoins, dont des étudiants de la région et des membres de la Chambre de commerce. Les archéologues félicitèrent immédiatement Julsrud d’avoir fait ces remarquables découvertes. Deux des archéologues lui promirent d’informer des journaux scientifiques de la découverte.
Fig. 1 Iguanodon (Figurine et représentation actuelle)
Mais Noquera s’aperçut bientôt que les figurines de dinosaures posaient un problème majeur pour sa carrière professionnelle. Les archéologues étaient confrontés à un dilemme : devaient-ils dire la vérité sans se soucier du qu’en-dira-t-on, et déclarer qu’ils avaient effectivement choisi un site, l’avaient fouillé et qu’ils y avaient découvert des figurines de dinosaures, ou devaient-ils cacher la vérité et proposer une autre explication ?
Noquera retourna à Mexico, et trois semaines plus tard remit un rapport dans lequel lui et ses subordonnés déclaraient que la collection devait être fausse en raison des formes de vie représentées : les dinosaures. Noquera écrivait : «En réalité, en dépit de la légitimité scientifique apparente entourant la découverte de ces objets, il s’agit d’un cas de faux, d’objets fabriqués à une époque relativement récente. À mon avis, cette collection se compose de trois types d’objets : l’un d’eux est constitué de figurines que l’on prétend être des reproductions anciennes d’animaux éteints depuis des millions d’années. L’auteur de ces objets s’est peut-être inspiré des livres de paléontologie très en vogue à la fin du siècle dernier, ou au début du siècle présent». Julsrud fut très déçu de voir comment, en l’espace d’une semaine, les archéologues avaient d’abord validé la collection, puis adroitement détourné l’histoire pour nier leurs propres découvertes. Mais Julsrud, refusa de se laisser abattre par toute cette poussière de dérision académique qui retombait sur sa collection à cause du désir des scientifiques de la faire disparaître, et persévéra. Peu après entra en scène un éminent chercheur qui devait contrecarrer les prétentions des opposants à Julsrud par une série d’arguments et de faits incontestables. Durant l’été 1955, Charles Hapgood, professeur d’histoire et d’anthropologie au Keene State College de l’université du New Hampshire, passa plusieurs mois sur le site d’Acambaro et mena une enquête très détaillée sur la collection. Charles Hapgood s’était déjà distingué en publiant de nombreux ouvrages dont Earth’s Shifting Crust (1958), Maps of the Ancient Sea Kings(1966)∗ et The Path of the Pole (1970).
Hapgood entreprit des fouilles sur de nombreux sites encore intacts, et trouva plusieurs figurines de céramique de type «Julsrud». Afin d’écarter l’idée que Tinajero ou un autre aurait fabriqué les objets, Hapgood décida de faire des fouilles sous une maison construite en 1930, longtemps avant la découverte de statuettes sur la montagne El Toro. Il découvrit une maison directement sur le site qui appartenait au chef de la police, et il demanda la permission de creuser sous la dalle de la maison. La permission lui fut accordée. Il creusa donc un trou de 6 pieds de profondeur sous le plancher de béton du salon, et y déterra des douzaines d’objets semblables aux autres. Comme la maison avait été construite 25 ans avant que Julsrud n’arrive au Mexique, le fait disculpa Julsrud, élimina la théorie des faussaires, et invalida les rapports de Dipeso ainsi que ceux de Noquera sur tous les points importants.
En 1968, Charles Hapgood retourna à Acambaro accompagné d’Earle Stanley Gardner, l’auteur de la populaire série Perry Mason. Gardner n’avait pas seulement étudié la criminologie, il était aussi enquêteur pour les problèmes archéologiques. Il fut vivement impressionné par l’ampleur et la variété de la collection.
Il était clair que Gardner considérait la théorie du canular comme une sottise. La méthode de datation au radiocarbone 14 était encore dans son tout jeune âge, mais Hapgood se procura des spécimens afin de les tester au C14.(7) Gardner et Andrew Young (l’inventeur de l’hélicoptère Bell) financèrent les tests. Hapgood soumit les échantillons au Laboratory of Isotopes Inc. au New Jersey. Les résultats furent les suivants :
Échantillon n° 1 : (I-3842) 3590 ± 100 (circa 1640 avant Jésus-Christ)
Échantillon n° 2 : (I-4015) 6480 ± 170 (circa 4530 avant Jésus-Christ)
Échantillon n° 3 : (I-4031) 3060 ± 120 (circa 1110 avant Jésus-Christ)
Ces dates au radiocarbone allant jusqu’à 4 500 ans avant Jésus-Christ feraient de la collection la plus ancienne de tout l’hémisphère ouest. En 1972, Arthur Young soumit deux des figurines à Froelich Rainey, Ph.D., directeur du Musée de Datation par thermoluminescence de Pennsylvanie. Le laboratoire Masca obtint des dates par thermoluminescences de plus de 2 700 ans avant Jésus-Christ.
Dans une lettre datée du 13 septembre 1972 adressée à Young , Rainey écrit :
«… Maintenant que nous avons derrière nous plusieurs années d’expérimentation, ici au laboratoire et à Oxford, nous ne doutons plus de la fiabilité de la méthode par thermoluminescence. Nous avons une marge d’erreur de 5 à 10 % tout au plus dans la datation absolue, mais nous ne nous inquiétons plus au sujet des imprévus qui pourraient remettre tout le système en question. Je dois également préciser que nous avons été si surpris par les dates extraordinairement anciennes de ces figurines que Mark Han exécuta la procédure 18 fois en laboratoire, et cela sur chacun des 4 échantillons. Aussi, de nombreuses recherches substantielles furent faites sur ces statuettes… Tout bien considéré, le laboratoire maintient ces dates pour le matériel de Julsrud, sans se soucier de ce qu’elles signifient pour la datation archéologique du Mexique ou pour le débat entourant l’authenticité des objets.»
Mais lorsque le laboratoire de l’université de Pennsylvanie découvrit que la collection comportait des dinosaures, ils se rétractèrent. Ils déclarèrent que les morceaux de céramique avaient dégagé des signaux de lumière régénérée, et qu’ils ne pouvaient pas dater de plus de trente ans. Un technicien en thermoluminescence admit que, selon son expérience, il n’existait aucune autre sorte de céramique produisant des signaux de lumière régénérée, et qu’aucune autre datation par thermoluminescence n’avait été faite sur de la céramique en utilisant un signal de lumière régénérée.
Bref, le test était une excuse en jargon de laboratoire pour éviter la conclusion évidente selon laquelle les dinosaures et l’homme auraient vécu ensemble. John Tierney décida de dénoncer la tromperie des chercheurs de l’université de Pennsylvanie en refaisant le test selon la procédure standard.
Tierney obtint deux fragments de céramique de type Julsrud trouvé à la montagne El Toro, à Acambaro en 1956, en présence de Julsrud. Tierney soumit les pièces à Victor J. Bortolet, Ph.D., directeur des services de recherche au laboratoire d’archéométrie nucléaire Daybreak pour qu’il les date.
Bortolet data les objets à 2000 ans au moins, invalidant ainsi le rapport Masca selon lequel ils auraient de 30 à 100 ans.(8)
John Tierney remit une demi-douzaine de céramiques de Julsrud faites d’argiles différentes à une équipe de l’université de l’État d’Ohio, (Sans lui dire la provenance).
L’équipe d’experts se composait de J. O. Everhart, Ph.D. (président du département ingénierie céramique), d’Earle R. Caley, Ph.D. (l’un des chimistes archéologiques les plus respectés du monde), ainsi que d’Ernest G. Ehlers, Ph.D. (minéralogiste au département de géologie de l’université de l’État d’Ohio). Ils déclarèrent qu’ils ne pouvaient aucunement croire que ces objets eussent été faits dans les temps modernes, et qu’ils ne pouvaient pas non plus croi