OVNI ou nouveau missile photographié le 13-04-2012 dans région d'Irkoutsk, Russie
Réflexions intéressantes du spécialiste français Christel Seval : Que se passerait-il si demain des extraterrestres prenaient officiellement contact avec l'humanité terrestre ?
Cette question n'est pas anachronique. Des études officielles ont été menées dans ce sens des deux côtés de l'Atlantique. Ce livre s'appuie sur des rapports aussi sérieux que celui du Brooking Institution, commandé par la NASA, du Cometa, en France, ou encore du Mutual UFO Network. Il puise également dans des sources plus confidentielles émanant de chercheurs indépendants
Quels seraient les impacts d'un tel contact sur la sphère émotionnelle, religieuse, socio-économique, politique, technologique ou militaire ? Un contact avec des extraterrestres bienveillants serait-il suffisant pour assurer la pérennité de notre société ?
Christel Seval (né en 1960) est un ingénieur français et ex informaticien du ministère de la défense. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'ufologie. Il s'est intéressé notamment à l'affaire Ummo et ses recherches sont marquées par un environnementalisme militant, dénonçant le réchauffement climatique et les « politiques d'autruche ». Ses ouvrages sont publiés chez JMG éditions ; il a fait plusieurs conférences pour présenter ses recherches et publié plusieurs articles dans des revues spécialisées.
Ufologie et stratégie militaro-industrielle
Le décryptage de Christel Seval
Jean-Pierre Petit illustre SETI (Search for Extra Terrestrial Intelligence) par un breton attardé concentré sur sa longue-vue, essayant de déterminer s’il aperçoit des signaux de fumée en provenance de l’Amérique (pour savoir si l’Amérique abrite des êtres intelligents), alors que s’il levait le nez, il verrait des jumbo-jets sillonner le ciel avec plein de yankees à bord... C. Seval
Dans le cadre du SETI, le radiotélescope d’Arecibo à Porto Rico envoya en décembre 1974 un message radioélectrique en binaire à destination d’une galaxie voisine, en vue de communiquer à une possible intelligence extraterrestre. Cette bouteille dans l’espace fut envoyée par la plus grande antenne parabolique du monde en direction de l’amas d’étoiles M13 située à 22 800 années lumière dans la constellation d’Hercule. Le message d’Arecibo, écrit sous la direction de Frank Drake, professeur d’astronomie de la Cornell University, codifia les numéros atomiques des principaux éléments constitutifs de la vie sur Terre (H = 1, C = 6, N = 7, O = 8, P = 15). Il décrivait également les sucres et les bases qui entrent dans la composition de l’ADN, le nombre de nucléotides, un schéma stylisé de la double hélice de l’ADN et enfin, l’image stylisée d’une silhouette humaine, indiquant sa taille, le nombre d’habitants terrestres en 1974, la composition du système solaire en distinguant la Terre comme l’origine du message et les caractéristiques de l’antenne radar émettrice.
Une réponse d’outre espace ?
27 ans plus tard le 20 août 2001, proches de l’antenne parabolique géante de Chilbolton (Angleterre), sont gravés dans les champs deux agroglyphes géants sous forme de rectangles. L’un représente un visage humanoïde non terrestre et le second représentant une réponse d’outre espace du message radioélectrique envoyé d’Arecibo en 1974. Que dévoile le décryptage de cet agroglyphe qui semble bien être une réponse au message envoyé il y a 27 ans ? La réponse est codifiée, cryptée rigoureusement de la même manière que le message émis en 1974. L’ADN décrit est plus court que le nôtre, le silicium ayant pris la place du phosphore ce qui provoque un crépissage de l’hélice d’ADN précisément représentée dans les champs de Chilbolton. À la place d’un homme stylisé mesurant un mètre soixante seize, ressort une silhouette classique de Gris, un être de petite taille, un mètre, macrocéphale avec des bras, des jambes et des yeux qu’on identifie clairement. Le système planétaire dont cet être est originaire est autre. Sa planète totalise un nombre de 17 milliards d’habitants, et se place en cinquième position depuis un soleil petit, égale au 4/9 ème du nôtre, accompagné de neuf planètes. Dans ce système, les planètes trois et quatre sont désignées comme étant habitées. Le message représente également le schéma d’une antenne parabolique avec le symbole de la planète émettrice associée à un chiffre signifiant la puissance électromagnétique utilisée pour répondre.
Silence radio des autorités
L’observatoire de Chilbolton est la propriété du gouvernement britannique, il fut construit en 1965, dans le but d’étudier les émissions d’ondes radios en provenance de l’espace et des satellites. L’accès de l’Observatoire est interdit au public. La première réaction des chercheurs britanniques comme Paul Vigay fut naturellement de comparer la formation de code binaire de 2001 à la transmission radio télescopique de 1974 à Puerto Rico. Malgré des photos, le décryptage du code binaire et toutes les correspondances relevées avec le message d’Arecibo par des chercheurs indépendants, aucune explication officielle n’a été donnée. Les astronomes de Chilbolton ont déclaré qu’ils ne s’étaient pas aperçus de l’apparition des glyphes, ceux-ci n’étant pas complètement visibles, même du point le plus élevé de l’antenne (sic!).
Un an plus tard toujours dans un champ de Childbolton, une silhouette d’alien tramée dans un gigantesque rectangle nous présente un disque rond d’une cinquantaine de mètres de diamètre dont la moitié sort du cadre (voir morphéus N° 8). L’intérieur du cercle végétal comporte un sillon spiralé divisé en une multitude de paquets de blés couchés ou relevés : une suite binaire. Le code en est simple, il s’agit de l’ASCII (American Standard Code for Information Interchange). Le message est le suivant :
"Prenez garde aux porteurs de faux cadeaux et aux promesses non tenues. Beaucoup de douleur mais il est toujours temps. Il y a du bon la-haut. Nous nous opposons à la tromperie. Fin de transmission…"
Il n’y aura aucune déclaration officielle à propos de cette formation. Alors s’agit-il d’un authentique contact ou d’une manipulation de l’armée ? A quelle fin ?
Des ovnis contre le secret défense
Après Nagasaki et Hiroshima, énormément d’ovnis vont survoler les États américains et se positionner avec précision au-dessus de tous les sites impliqués dans les activités militaires atomiques, comme s’ils cherchaient à s’informer sur les développements des armes atomiques terrestres. Dès 1946 les sites du Manhattan Project, les sites d’essais d’explosions atomiques comme l’atoll de Bikini, le site de Trinity, Roswell et les bases du Nouveau Mexique en 1947, Albuquerque, Sandia en décembre 1948, Los Alamos en janvier 1949, Camp Hood au Texas en mars 1949. Toute la filière atomique est découverte : des sites de recherche et d’essais, jusqu’aux lieux de stockage en passant par la chaîne de production des bombes. Pas un site secret n’est épargné. Les officiels de la Défense américaine sont aux abois. Leur pire cauchemar vient de prendre forme. Toutes les installations les plus secrètes du pays sont survolées par des ovnis. Il suffirait à un espion de relever la carte des apparitions d’ovnis de 1946 à 1950 pour avoir avec précision la situation géographique de toutes les installations nucléaires de l’armée américaine. C’est la panique dans les rangs US.
En juillet 1952, le Pentagone et la Maison Blanche sont survolés à deux reprises, en plein centre d’une zone névralgique strictement protégée, interdite à la circulation aérienne. Rien n’échappe aux ovnis, de la filière militaire à la filière politique.
Dès l’arrivée au pouvoir de D. Eisenhower en 1953, Nelson Rockefeller sera chargé de présider une commission de refonte du département de la Défense. A partir de cette date, l’empire Rockefeller, le CFR (Council on Foreign Relations), la Trilatérale et les Bilderbergs vont gérer le secret OVNI dans tous ses prolongements, scientifiques, technologiques, militaires, renseignements, désinformation, jusqu’aux financements et infiltrations des associations ufologiques.
OVNI et Secret Défense
En 1954, l’installation de Fort Meade, siège du NSA, qui plus tard mettra en œuvre le réseau mondial d’écoute électronique Echelon, est survolée.
En 1963 et 1964, les satellites mis en orbite par les États-Unis tombent systématiquement en panne, et, étrangement, se remettent à fonctionner spontanément.
Novembre 1965 : une gigantesque panne d’électricité affecte New York et le sud Canadien. Un disque lumineux est aperçu au-dessus de la station de distribution électrique de Clay, point d’interconnexion de plusieurs réseaux haute tension. Décembre : une panne identique touche plusieurs États, le Nouveau Mexique, le Texas. Les bases militaires Holloman, White Sands et Fort Bliss sont privées de courant. C’est le scénario que les responsables de la Défense craignaient le plus : des actions agressives paralysant à la fois l’économie de la Nation et les capacités des forces militaires.
En 1967 la base de Malmstrom, Montana qui abrite 120 missiles intercontinentaux du Strategic Air Command, est survolée par des ovnis. Le 16 mars, par une nuit glaciale, des lumières zigzaguent dans la nuit à des vitesses incroyables. L’officier de tir est alerté. Puis une soucoupe rougeoyante s’avance, survole la grille d’entrée au grand dam des gardes. En quelques secondes, ce sont huit silos de missiles qui sont déclarés hors service. Puis dix.Un commando chargé de s’approcher de l’ovni stationnaire a été légèrement blessé et est évacué. Plusieurs commandos partis inspecter les silos signalent des ovnis à leur tour. Dans une autre unité de silos plus au nord-est, un ovni évolue aux alentours de la zone interdite. Dix missiles sont à leur tour mis hors service. Il faudra plus d’une journée avant que les missiles ne soient déclarés à nouveau opérationnels. L’enquête technique conclura qu’il n’y a aucune explication rationnelle à la défaillance simultanée des 20 missiles ICBM.
En novembre 1975, les ovnis retournent sur la base de Malmstrom dans le Montana. 7 ovnis lents, qui déjouent les intercepteurs lancés contre eux, reproduisent le scénario de 1967 et déprogramment les ogives nucléaires.
La Nouvelle Donne
À partir de cette date, rien ne sera plus comme avant affirme Jean-Gabriel Greslé : Des puissances inconnues s’ingénient à rendre leur présence évidente par des manifestations aériennes non conventionnelles. Elles disposent de moyens techniques nécessaires pour convaincre l’ensemble du monde, une fois pour toutes, de leur présence et de leur supériorité. Pourtant, elles ne le font pas. De leur côté, le gouvernement américain et le département de la Défense utilisent leurs moyens considérables, renforcés en 1953 pour dissimuler eux aussi cette réalité au public.
Les mêmes puissances inconnues, entre 1947 et 1967 ont exercé une pression croissante sur les gouvernements américains. De toute évidence elles cherchent à obtenir quelque chose. Le gouvernement américain pourtant dominé par une technologie supérieure à la sienne a refusé, en apparence, de céder.
Le gouvernement refuse effectivement d’inverser sa politique de développement des armes nucléaires. Tous les gouvernements engagés dans la course aux armements de destruction massive sont confrontés aux mêmes problèmes de survols de leurs installations nucléaires par des ovnis. Une pression venue d’outre espace, demande une autre politique pour la sauvegarde de la planète. De quelle genre d’intervention s’agit-il ? La marge de manœuvre des intelligences à l’oeuvre est très mince. Imposer la paix avec une technologie qui neutralise toutes les technostructures militaires de la planète serait perçu comme une dictature venu d’outre espace entraînant un ethnocide généralisé. Le remède serait pire que le mal. Par contre ne rien faire signifierait à moyen terme laisser l’humanité s’autodétruire volontairement ou par accident. Le développement des armes à plasma fait peser un péril pire que l’arme nucléaire. La pression globale sur l’écosystème ne saurait continuer encore des décennies. Il est donc essentiel d’intervenir progressivement en exerçant une pression toujours plus forte. L’augmentation du nombre de crop circles est significative ces dernières années. Certains agroglyphes révèlent des schémas d’appareillages militaires ultra secrets, d’autres portent sur des symboles de sociétés secrètes influentes, ou encore répondent à un message envoyé il y a 27 ans dans la direction de la constellation d’Hercule. Au Mexique, les soucoupes volantes sont omniprésentes sans affoler les autorités ou les populations. Gorbatchev lui-même s’est toujours opposé à l’idée que les ovnis constituaient une menace pour l’humanité. Alors un premier contact officiel est-il possible ? Non car la technostructure gouvernementale américaine n’a pas intérêt à ce que des ovniens entament une procédure de contact avec l’humanité.
Géostratégie militaire US
Tout contact avec une race extraterrestre technologiquement plus avancée que nous, engagerait un processus collégial de représentation de l’humanité auprès des visiteurs qui nuirait à la souveraineté des Etats-Unis. Il s’ensuivrait des réformes économiques et écologiques proposées et impulsées par les extraterrestres pour améliorer la situation de l’humanité dans son ensemble, ce qui nuirait à l’hégémonie américaine. La révélation ou le partage de données techniques et scientifiques jusque là classées secret défense nuirait également aux Etats Unis.
Aussi les États-Unis peuvent-ils être amenés à envisager d’entretenir volontairement un foyer mondial de perturbations économiques afin de repousser au plus loin le jour du contact qui nécessite maturité et stabilité. L’accélération et l’amplification d’une politique de domination et d’annexion du reste du monde, notamment par le biais du vecteur pétrolier et de programmes d’armes de nouvelle génération semblent être à l’ordre du jour.
Ainsi, au moment du contact, les États-Unis occuperont une place prépondérante, un fait accompli qui ne sera peut-être pas remis en cause par les extraterrestres par respect pour la liberté de l’humanité. Les États-Unis auront à leur disposition un arsenal technologique qui leur permettra de faire pression sur les volontés extraterrestres si ceux-ci en émettent.
Car, quel est le mobile qui peut pousser les stratèges militaires américains à construire des bombes à antimatière dix mille fois plus puissantes qu’une bombe thermonucléaire, si puissantes qu’elles ne peuvent pas être utilisées sur Terre ? La peur d’un astéroïde ? La probabilité d’un géocroiseur spatial en approche dangereuse dans les parages de la Terre ? Foutaises, c’est la paranoïa anti-extraterrestre, c’est le désir forcené de l’oligarchie militaro-industrielle des États-Unis de pouvoir faire obstruction aux extraterrestres et, le jour du contact, d’avoir à leur portée un maximum de moyens de pression contre eux, voire d’armes efficaces car tel semble être leur rêve d’indépendance virile. - Christel Seval
Extraits des chapitres 6 à 11 pp 177-300 Le plan pour sauver la Terre Éditions JMG
"Nous avons eu du mal à comprendre que les humains dépensent tant d’argent et de forces pour protéger les richesses d’une minorité, alors que tant d’hommes au même instant meurent de faim. Nous considérons ceux qui vous gouvernent comme des malades mentaux". Document Ummite NR9 du 30/09/1991.
18 janvier 2006 - Publié par le journal Morphéus n° 13, janvier-février 2006 - Frédéric Morin - www.morpheus.com - redaction@morpheus.fr
Préface de Jean_Pierre Petit pour le livre de Christel Seval " Contact et Impact "
C’est la première fois que j’accepte de préfacer un livre qui traite du thème ovni. Si je le fais c’est parce que ce qu’écrit Christel Seval sort de l’ordinaire. En lisant d’autres ouvrages traitant de ce sujet je leur ai toujours trouvé un caractère descriptif, comme s’ils restaient à la surface des choses, comme si les auteurs eux-mêmes étaient aussi frappés, après les médias, de superficialité. En fait le sujet ovni nous renvoie sans cesse à nous-mêmes, à notre devenir. Qui ne fait pas ce lien est un complet inconscient. Notre humanité vit les heures les plus graves de son histoire. Depuis 1945 l’homme a engendré des armes capables de le détruire. Un demi-siècle s’est écoulé. L’apparition d’armes biotechnologiques et de mind control a complété cette panoplie déjà impressionnante. L’avertissement du Président Einsenhower lors de son discours d’adieu n’a pas été entendu. Le lobby militaro-économique est comme un fauve lâché, sans contrôle. L’histoire, sur tous les continents, devient folle, avec différentes espèces de folies qui se déploient. La Nature elle-même semble participer au dérèglement planétaire général. On ne discerne plus quels mécanismes régulateurs pourraient amener les hommes vers un nouvel équilibre. Sur cette toile de fond la ronde des ovnis continue. L’aspect le plus fantastique est qu’en 30 ans, rien n’a bougé, strictement rien, du moins en France. Aux Etats-Unis c’est une autre paire de manches. Dans l’hexagone, après trois décennies d’existence le bilan du service créé par le Cnes est strictement nul. « Derrière, il n’y a rien ». Il n’y a pas de MHD militaire secrète. Les archives du Sepra ne contiennent rien d’autre que des rapports de gendarmes. Michel Bounias est mort pour rien. Ses travaux de 1981, sur les traces biologique laissées sur les luzernes, suite à un atterrissage d'ovni à Trans en Provence n’ont fait l'objet d'aucune suite. Aucun gendarme n’a capturé de spectre d’ovni grâce aux bonnettes imaginée par Claude Poher, dont leurs appareils photographiques avaient été équipés dès 1979 et dont le maniement a dû être oublié depuis longtemps. Mais comme le disait Hubert Curien peu de temps avant sa mort « la grande vague d’intérêt pour les ovnis est passée ».
Dans toutes les structures françaises il y a deux pour cent de gens « qui pensent que, quand même, on devrait faire un petit quelque chose vis-à-vis de ce dossier ovni ». C’est de ces deux pour cent qu’a émergé en 1999 le rapport Cometa, cité par Seval dans son ouvrage. Quatre-vingts pour cent s’en fichent éperdument et les dix-huit pour cent qui restent sont farouchement déterminés à ce que rien ne bouge. La question qui émerge est alors : « pourquoi cet immobilisme ? ». La lecture du livre de Seval apporte un élément de réponse. Notre humanité nie l’existence de ce phénomène, contre vents et marées et c’est normal car ce faisant elle se défend en mettant en œuvre un mécanisme de défense psycho-socio-immunologique contre ce qu’elle perçoit, à juste titre, comme une terrible menace.
Pourtant ces extraterrestres qui nous visitent n’ont nul désir, ni besoin de nous conquérir. La menace est d’un autre ordre. Elle revêt une dimension que je n’avais pas jusqu’ici perçue avant de lire l’ ouvrage de Seval, comme les précédents. Elle tient en un mot : ethnocide, mot initialement introduit par l'ethnologue R. Jaulin, décédé. Le génocide est l’annihilation d’une espèce, d’une tribu. L’ethnocide est l’annihilation d’une culture. L’auteur passe en revue des exemples historiques et montre comment des civilisations comme celle des Aztèquesse sont effondrées en un temps relativement court après le choc culturel qu’a constitué pour eux l’irruption des conquistadors espagnols. J’ai écrit jadis que toute forme de pensée était un système organisé de croyances. Donc, si on remet brutalement les croyances fondatrices de notre pensée en question, celle-ci s’effondre, comme s’effondreraient des mathématiques sans axiomes et des logiques sans prédicats.
Ce que nous pouvons conjecturer c’est que l’écart qui nous sépare de nos visiteurs extraterrestres pourrait dépasser notre imagination, nos spéculations les plus folles. Nos connaissances scientifiques du moment deviendraient dérisoires. On peut même imaginer que lors d’un contact nous soyons confrontés à des êtres qui puissent être aussi différents de nous que nous pouvons l’être des singes. L’incidence d’un choc culturel a été évoquée par maints auteurs mais, note Seval, personne n’avait envisagé qu’un tel contact puisse être aussi dommageable, entraîner un ethnocide. Ainsi nous aurions l’explication du non-contact. Il ne s’agirait pas seulement de prévenir tout mauvais usage que nous pourrions faire de technologies plus avancées qui démultiplieraient nos capacités de destruction. Ce qui effondrerait notre civilisation terrienne, c’est le doute. Inutile d’aller très loin. En Russie c’est bye bye Lénine. Le Marxisme a vécu. Les Russes émergent de presque un siècle d’athéisme militant. Il n’y a plus de buts, de grands desseins. Personne ne croit plus aux lendemains qui chantent. L’alcool fait des ravages. L’espérance de vie des hommes est de 58 ans. La natalité est en chute libre. On retrouve chez un peuple qui a placé en orbite autour de la Terre le premier être humain des symptômes comparables à ceux qui frappent les membres de tribus indiennes. Alors, imaginez ce qui se passerait si les terriens étaient soudain confrontés à l’absurdité de leur système de vie, à l’inanité de leurs croyances, si des réponses foudroyantes leur étaient soudain apportées, concernant la naissance, la vie, la mort, l’évolution. Seval suggère que notre humanité pourrait s’effondrer au point d’être incapable de se relever, de pouvoir négocier le monde avec de nouvelles croyances qui soient à sa portée ou avec des fantasmes, des rituels salvateurs lui permettant de dialoguer avec le monde.
Jean-Pierre Petit
Seule une civilisation jouissant déjà d’un certain équilibre pourrait faire face à un tel choc culturel. Or nous sommes loin du compte. En lisant son livre nous découvrons combien notre société terrestre est fragile, vulnérable, parce qu’encore infantile. Donc le contact est simplement impossible. Notre civilisation planétaire est comme un château de cartes. Le simple fait de se voir présenter des preuves définitivement irréfutables de l’existence, de la présence d’extraterrestres suffirait à pétrifier d’angoisse notre système social, à provoquer en quelques mois, quelques années un chaos, suivi d’un effondrement irrémédiable.
Pourtant nous courons à grandes enjambées vers l’Apocalypse. Tous les signes avant-coureurs d’un profond déséquilibre sont sous nos yeux. La foire d’empoigne économique, la raréfaction des ressources naturelles, les effets de la pollution, les violents antagonismes qui se profilent nous mènent au chaos. Dans son ouvrage précédent, Le Plan pour Sauver la Terre, Seval expliquait que si des extraterrestres se décidaient à intervenir cela ne pourrait être qu’au tout dernier moment, quand nous mettrions en danger l’ensemble de notre biosphère, quand « le processus suicidaire aurait déjà été amorcé ». Personne ne bougerait le petit doigt si nous nous infligions des souffrances équivalant à dix fois les drames de la précédente guerre mondiale, tout contact avec une humanité immature se traduisant automatiquement par un ethnocide. La nôtre ne pourrait qu’être au mieux « reformatée ». On garderait le « disque dur-support génétique » mais on réinstallerait d’autres logiciels, c'est-à-dire une autre logique de vie, une culture totalement différente. Dans Contact et Impact l’auteur revient donc sur ces thèmes en émaillant son discours d’extraits de textes ummites. Si vous vous aventurez dans les ouvrages de Seval, attendez-vous en règle générale à être secoué. C’est en cela qu’ils diffèrent des autres livres publiés sur le thème ovni, essentiellement anecdotiques. Lui, va vraiment au fond des choses, envisage un impact dont nous n’avions pas jusqu’ici imaginé l’ampleur.
Aucun extraterrestre ne possède la recette magique qui puisse transformer notre société en Eden puisque tout contact, à quelque moment que ce soit se traduirait par un ethnocide. Le seul être qui puisse sauver l’homme, c’est lui-même. - Jean-Pierre Petit http://www.jp-petit.org/OVNIS/seval.htm
Yves Herbo : Et pourtant, si on étudie l'histoire des peuples et même celle des religions (et oui), on ne peut que s'apercevoir en toute honnêteté que "quelque chose" ou "quelqu'un" a toujours influencé l'être humain sur son devenir et même sur sa culture... L'être humain a vu son psychisme façonné littéralement par des "dieux" venus du ciel, depuis des millénaires... ce "plan" qui dure depuis des milliers d'années aurait échoué, finalement ? J'en doute fortement... Ces entités, dieux ou extra-terrestres, peu importe le nom qu'on leur donne, finalement, n'ont-ils pas les moyens de leurs propres volonté et ambitions, si on peut parler ou comparer des attitudes humaines à celles d'êtres extérieurs, bien sûr ? J'en doute encore. Il y a des choses qui ont changé, finalement, au niveau des apparitions et des "vagues" d'ovnis, depuis les années 1990 : on parle et on voit beaucoup moins de "vagues" saisonnières d'apparitions : le contact a peut-être bien eu lieu, finalement... mais réservé probablement à une petite élite de dirigeants (comme dans le passé lointain d'ailleurs, tout aussi probablement...). Mais qui a été le contacteur ? S'il s'agit de celui "qui trompe et fait de fausses promesses" mentionné dans ce message en ASCII, l'Humanité a peut-être encore plus de soucis à se faire que d'un ethocide... et tous les événements économico-politiques des années 2000 semblent accentuer ce doute et l'accélération du chaos dont on parle plus haut dans cet article...
Costa Rica, 4 septembre 1971, un avion du gouvernement vole à travers le pays. Chaque recoin. Son but: photographier chaque centimètre de la surface entière afin de produire une carte photographique complète. Pour s'acquitter de sa tâche, l'avion transporte une caméra haute résolution qui prend des photos de la terre toutes les 20 secondes. Ainsi, toutes les régions du pays sont immortalisées. L'équipage de 4 personnes est constitué de :
Sergio L. V., spécialiste de la photographie aérienne
Omar A., pilote
Juan B. C., géographe
Francisco R. R., topographe.
Diverses photographies sont prises durant le vol, sans que personne n'observe quelque chose d'anormal.
Au développement, la photographie n° 300 montre l'image étrange d'un disque. Les photographies n° 299 et n° 301, prises respectivement 20 secondes avant et après, ne montrent rien de tel. Le disque se trouve à un peu moins de 3,1 miles au nord de la ville d'Arenal et à environ 25 miles au sud de la frontière avec le Nicaragua, par 10,583° de latitude nord et 84,916° de longitude ouest, dans la province d'Alajuela, au-dessus d'un petit lac appelé Lago de Cote, mesurant approximativement 1800 m sur 1600 m, lequel est à environ 640 m au-dessus du niveau de la mer et dans un paysage de collines douces ou escarpées s'élevant à plusieurs centaines de mètres au-dessus du fond de la vallée. La région est couverte de forêt dense, avec de large étendues de prairies. Une route de terre, praticable seulement en été, court le long de la rive Sud. Elle relie la bourgade de Cabanga au nord-est à Aguacate au sud-ouest. En examinant la photo avec soin, on distigue quelques bâtiments le long de la route et des animaux dans les champs. Le disque se trouve à quelques 800 m plein nord de la démarcation entre les provinces d'Alajuela et de Guanacaste.
Pendant des années, l'événement a été relégué aux oubliettes dans les documents officiels. Cependant, grâce à l'enquête de l'enquêteur Ricardo Vilchez l'anomalie s'est révélée à la lumière. Le mystère réside dans l'une des images de la caméra automatique, prise au lac Cote, où apparaît une étrange sorte d'objet métallique en forme de disque, émergeant verticalement de l'eau. Sans aucun doute, l'objet ressemblait aux habituelles soucoupes volantes. C'est à partir de ce moment qu'il a commencé à étudier le cas, certaines enquêtes dans lesquelles participent de nombreux experts ont utilisé de nombreuses heures de travail.
En 1980, Ricardo Vilchez, dirigeant avec son frère Eduardo un groupe privé de recherche à San José (capitale du Costa Rica), rencontre Sergio L. V. Ils discutent des circonstances du vol de l'avion et de la photo, sans formuler de conclusion sur la nature du phénomène.
D'après Vilchez, les lentilles de l'appareil étaient fixées à une distance focale de 6 pouces. La vitesse de l'obturateur était de 1/500ème à F-5,6. La pellicule était une émulsion noir et blanc avec vitesse de 80 ASA. Le grain fin donne un négatif à haute résolution, pourvu que le plan et l'appareil soient stables et la vitesse de l'obturateur suffisante. Le négatif a été tiré sur du Kodak Safety type 3665 pour vues aériennes. L'image mesure 23 sur 23 cm, et la pellicule de base 25,3 sur 23,8 cm. Elle couvre une zone d'approximativement de 11,5 km de côté.
En 1981, le professeur Jean-Pierre Bergoeing, signale le cas au GEPAN.
En 1985, lors d'une réunion au Costa Rica, Jacques Vallée a l'occasion d'examiner le cliché, et obtient un négatif de 2ème génération auprès de Vilchez. Bien que ce négatif ne soit pas celui d'origine, lui et Richard Haines jugent que plusieurs facteurs justifient une analyse détaillée :
le cliché a été pris avec un appareil de haute qualité (R-M-K 15/23)
l'appareil était dirigé vers le bas, ce qui fixe la distance maximale (3300 m) et donc la taille de l'objet supposé : 4,2 mm représenteraient 210 m.
l'objet se détache sur le fond sombre et globalement uniforme du plan d'eau
l'image est grande, bien cadrée et détaillée
L'agrandissement positif en noir et blanc moyennement contrasté montre :
un bord sombre en haut et dans la partie supérieure droite, ainsi qu'une marque standard à l'usage des mesures
un fragment du rivage, utile aussi pour les mesures
le disque ellipsoïdal - dont la face supérieure est orientée plein nord
Autre observation ! :
Le 25octobre 1986 vers 09:00 par temps clair, le lac est paisible et lisse comme un miroir. Joaquin U. A. (propriétaire agricole, 40 ans) et Ronaldo-Alerto L.A. (fermier, 23 ans) voient alors, à 600 m de distance environ, une rangée de 3 ou 4 cylindres, semblables à des poteaux s'élevant de moins de 3 pieds au-dessus du lac. Ils paraissent être fixés à une structure qui reste submergée. S'approchant du lac avec leur tracteur, ils voient une autre série d'objets se dressant hors de l'eau, toujours élevés d'environ 3 pieds et écartés de 3 pieds également. Ils peuvent observer clairement et à loisir les cylindres, de couleur sombre (gris ou brun café). Au bout de 5 ou 10 mn, les objets disparaissent ensemble en provoquant des remous et des vagues, toujours comme si les parties émergées appartenaient à une seule structure invisible.
2 semaines plus tard, ils font à Vilchez un récit détaillé et lui remettent un dessin de l'événement.
En 1990, Vallée apporte les négatifs d'origine, en vue de numérisations très fines à l'aide d'équipements de la Défense. Ces nouvelles analyses écartent l'hypothèse d'une anomalie liée au film (star effect ou autre).
Quelques travaux (Vallée et Haines, Perrin de Brichambaut, Louange) montrent que l'objet semble émettre une lumière propre et opérer un mouvement de basculement à l'instant de la prise de vue.
Les examens ont été effectués par le physicien Richard Haines et l'astrophysicien Jacques Vallée. Leurs rapports ont été ajoutés à un dossier spectaculaire qui a été publié en 1998, géré par un célèbre mathématicien et physicien du nom de Peter Sturrok, professeur émérite à l'Université de Stanford. Dans ce travail, les chercheurs tentaient de figer des événements OVNIs qui étaient soutenables pour une recherche scientifique digne qui fournirait une preuve scientifique irréfutable de l'existence du phénomène. Le dossier est arrivé alors que le président américain Bill Clinton était en mandat et il est intéressant de noter sur ce point que, durant ses jeunes années de collège et d'université, il avait exprimé un grand intérêt pour le phénomène.
Dans le cadre de l'image de Lago Cote, la première chose que firent les analystes fut un traitement numérique de la photographie, d'abord pour déterminer la nature de l'objet qui apparaît là, dans cette position : la moitié de l'appareil était sur l'eau , tandis que l'autre partie était submergée sous la surface. Ensuite, les différents processus de l'étude ont déterminé que l'objet était réel et physique. En outre, ils ont repéré plusieurs indications pointant le fait que l'objet non identifié a été pris émergeant des profondeurs .
Double-exposition ?: Un agrandissement du contraste faisant ressortir le grain ne montre aucune distorsion de celui-ci autour de l'image de l'objet, ce qui écarte la possibilité d'une double exposition. Maquette ? : Rien n'indique une modification de la chaleur atmosphérique autour de l'objet, ni qu'il soit relié à quelque espèce de fil.
L'étape suivante consistait à trouver des informations sur l'objet. Pour ce faire, Haines et Vallée ont commencé à calculer. Ils connaissaient l'aire géographique photographiée, et sa taille. Calculer les dimensions de l'objet n'était qu'une simple question de mathématiques. Donc, il a finalement été statué que la taille était extraordinaire : 210 mètres de diamètre (un rayon de 105 m donc à l'équateur si c'est un disque).
Mais le plus inquiétant était à venir.
Les chercheurs - afin de savoir à quelle vitesse sortait de l'eau l'objet - ont soustrait l'intervalle de temps qui s'est écoulé entre une photographie et une autre. Le fait que l'objet non identifié n'apparaît pas plus d'une trame a indiqué qu'il avait émergé et s'était élevé à grande vitesse, qui a été estimée à pas moins de 3000 miles à l'heure (4.800 km/H) au minimum. Il n'y a rien de cette taille qui pourrait voler à cette vitesse. Selon les experts, la valeur du rapport était suffisante pour décider Sturrok à incorporer le cas dans son dossier scientifique, mais malheureusement cela n'a pas eu beaucoup d'impact sur l'opinion publique.
Au rapport final, les experts ont émis l'avis suivant: " L'analyse a confirmé nos soupçons initiaux disant que l'objet volant était certainement anormal ". Aujourd'hui, elle est considérée comme la meilleure photo d'OVNI étudiée dans l'histoire et assure également qu'il existe des preuves irréfutables que le phénomène est bien réel.
A partir des années 2000s, plusieurs ufologues (Marc Plantier, Bernard Pache...) ne considèrent plus la taille de 210 m, décrite dans le rapport de Haines et Vallée, comme plausible. En effet, d'après eux, on peut accumuler sur la longueur maximum visible du lac — censé faire 1800 m dans sa plus grande dimension — plus de 17 copies du phénomène. Il y a donc dû avoir une erreur quelque part et l'objet ferait entre 50 et 62 m s'il avait été au sol. Dans la mesure où seul l'original peut permettre un vrai calcul avec les vraies données géographiques et métriques (les autres études l'ont été sur des agrandissements de copies faussant la fiabilité des données comme ci-dessous), le plus scientifique reste encore de se fier aux originaux et aux physiciens à priori et de plus = 17 X 110m de rayon donnent bien à peu près leurs 1800 mètres de surface plate... ^^
Quant à faire la différence entre des ombres du décors et d'ombres sur l'eau ou même d'un objet en mouvement et y voir une anomalie, c'est comme de comparer des surfaces différentes, c'est logique d'y trouver des anomalies : c'est une preuve supplémentaire de non retouches au niveau des ombres (un pro des effets spéciaux pour un film enlève ce type "d'anomalie" naturelle).
Des découvertes récentes laissent penser que le Grand Sphinx de Gizeh, en Egypte, daterait de plus de dix mille ans avant notre ère, soit plusieurs milliers d'années avant la plus ancienne civilisation connue de l'histoire humaine. Mais comment a-t-on pu réaliser ce tour de force architectural à une époque aussi reculée. En Amérique du Sud, les inscriptions laissées par la civilisation toltèque révèlent d'incroyables connaissances astronomiques et mathématiques. Comment un tel savoir est-il apparu chez un peuple qui ignorait l'usage de la roue ? Utilisées par les marins du XVe siècle, les antiques cartes de Piri Reis comportent des tracés d'une précision inconnue en ces temps, elle et d'autres montrent en plus des côtes de l'Antarctique ! D'après quelles sources ont-elles été établies ? Passant en revue de nombreux faits troublants et toujours inexpliqués par l'archéologie officielle, Colin Wilson démontre que l'humanité et la culture pourraient être bien plus anciennes qu'on ne l'imagine.
Un résumé vidéo intéressant de découvertes et preuves récentes ou non, difficilement contestables pour la plupart, mais dont la science officielle évite la plupart du temps d'en parler... c'est logique d'ailleurs quand on considère que ceux qui en parlent (avec raison) sont assez invariablement "repoussés" de leurs propres statuts de scientifiques par leurs pairs bien pensants (et peureux souvent de remettre leurs connaissances (pourtant non figées logiquement) et position professionnelle en jeu).
Voici des extraits de l'Archéologie Interdite, de l'Atlantide au Sphinx de Colin Wilson :
" adieu Lucy, l'australopithèque ne pouvait pas être considéré comme l'ancêtre de l'homme "
" Les créatures, appelées australopithèques, ne sont en fait rien d'autre qu'une espèce de singe disparue. Australopithèque signifie " singe du sud ". Appartenant à différentes catégories, toutes les espèces d'australopithèques sont des singes disparus qui ressemblent aux singes d'aujourd'hui. Leurs capacités crâniennes sont les mêmes, ou plus petites que les chimpanzés actuels. Il y a des parties saillantes dans leurs mains et pieds qu'ils utilisent pour grimper aux arbres, comme les chimpanzés d'aujourd'hui, et leurs pieds ont des habiletés simiesques pour s'agripper aux branches. Plusieurs caractéristiques comme la proximité des yeux, les molaires pointues, la structure mandibulaire, les longs bras, et les jambes courtes, sont des preuves que ces créatures ne sont pas différentes des singes actuels.(YH : Ce qui n'empêche pas les Australopithèques d'avoir été suffisamment intelligents pour probablement créer les premiers outils taillés dans la roche, et de le transmettre éventuellement aux premiers humains !)
Michael Cremo - L' histoire Interdite de l'archéologie
" Dans son livre Histoire secrète de l'espèce humaine, il recense différentes découvertes anachroniques remettant en question la théorie de l'évolution et l'histoire évolutive des homininés."
Archéologie interdite : Un bracelet du néolithique impossible
Des chercheurs de l'Institut français d'études anatoliennes d'Istanbul (IFEA, CNRS/MAEE (1)) et du Laboratoire de tribologie et de dynamiques des systèmes (LTDS, CNRS/Ecole centrale de Lyon/Ecole nationale d'ingénieurs de Saint Etienne) ont analysé le plus ancien bracelet en obsidienne recensé à ce jour, découvert en 1995 sur le site turc d'Asikli Höyük. En étudiant la surface de l'anneau et ses micro-reliefs avec des méthodes high-tech développées par le LTDS, les chercheurs ont révélé l'étonnante technicité des artisans du 8e millénaire avant J.C. Une maîtrise impressionnante pour la Préhistoire récente, digne de nos techniques de polissage actuelles. Ces travaux publiés dans le Journal of Archaeological Science de décembre 2011 éclairent les sociétés du Néolithique, des communautés encore très énigmatiques.
Le bracelet en obsidienne étudié, daté de 7500 avant J.C, est unique. Il s'agit du premier témoin d'un artisanat de l'obsidienne qui n'a connu son essor que plus tard aux 7ème et 6ème millénaires av. J.C., un artisanat qui a par ailleurs produit toutes sortes d'objets de prestige et notamment des vaisselles et des miroirs. Présentant une forme complexe et un épaulement central singulier, il mesure 10 cm de diamètre et 3,3 cm de large. Découvert en 1995 sur le site exceptionnel d'Asikli Höyük en Turquie et exposé depuis au Musée archéologique d'Aksaray, cet anneau a été étudié en 2009 après la reprise des fouilles par Mihriban Özbasaran, Professeur à l'Université d'Istanbul au département de Préhistoire.
Laurence Astruc, chercheuse CNRS à l'Institut français d'études anatoliennes d'Istanbul (IFEA, CNRS/MAEE) et ses collègues l'ont analysé avec des technologies informatiques très puissantes développées par Hassan Zahouani (ENISE) et Roberto Vargiolu (ECL), chercheurs au LTDS (CNRS/Ecole centrale de Lyon/Ecole nationale d'ingénieurs de Saint Etienne). Mises au point pour l'industrie afin de caractériser les "effets peau d'orange" sur les tôles de voitures peintes, ces méthodes dites "d'analyse multi-échelle de topographie de surface" ont été adaptées à l'étude des micro-reliefs sur les objets archéologiques. Avec un but: déterminer toutes les opérations réalisées sur leur surface.
Appliquées au bracelet, ces méthodes ont révélé que cet objet a été produit dans le cadre d'un artisanat ultra-spécialisé. Les analyses réalisées ont montré une régularité presque parfaite du bracelet. La symétrie de l'épaulement central est extrêmement précise, au degré et à la centaine de micromètres près. Ce qui laisse penser que les artisans de l'époque ont utilisé des patrons pour contrôler sa forme lors de sa fabrication. La finition de la surface du bracelet (très régulière, à l'aspect de miroir) a nécessité l'utilisation de techniques de polissage complexes permettant d'obtenir des qualités de poli à l'échelle du nanomètre, dignes de celles de nos lentilles de télescope.
Réalisés en collaboration avec l'Université d'Istanbul sous la direction de Laurence Astruc, ces travaux ont été financés par l'Agence Nationale de la Recherche dans le cadre du programme "Obsidiennes, pratiques techniques et usages en Anatolie" (ANR 08-Blanc-0318). Dans ce programme, le bracelet d'Asikli Höyük est le premier objet à être étudié parmi une soixantaine d'autres objets polis en obsidienne.
En collaboration avec l'Université de Manchester et avec le British Museum, l'équipe de Laurence Astruc analyse désormais des objets de prestige découverts sur les sites Halaf de Domuztepe en Anatolie centro-orientale et d'Arpachiyyah en Irak."
Les plus grands crânes allongés du monde ? Musée d'Ica, Pérou, par Brien Foerster (VOSTFR).
Brien Foerster filme en caméra cachée des spécimens très impressionnants de crânes dits "allongés" du Pérou. D'après Foerster, ceux-ci pourraient bien être les plus volumineux connus et exposés au public. Pour le moment, la communauté scientifique alternative et indépendante ne connaît pas la raison du volume et de la forme de ces boîtes crâniennes puisque les musées "officiels" d'Etat n'ont ni étudié l'ADN, ni daté scientifiquement ces vestiges. Un indice pourrait nous orienter : analysez simplement la morphologie des faciès et vous comprendrez aisément que nous avons affaire à une race archaïque d'Homo Sapiens, voire peut-être même à une espèce complètement étrangère au genre humain (type Néandertal ou autre hominidé).
Une nouvelle fois, Foerster nous dévoile une vidéo muette où l'on entend du personnel au loin sur la bande son. Il se trouve que comme par hasard une fois de plus, dans ce musée, comme dans de nombreux autres, la signalétique indique qu'il est interdit de prendre des photos où des films des artefacts exposés. La chose est plus ou moins courante dans les musées, mais ici, étant donné le caractère "sensible" et polémique du sujet, il est quasiment sûr que l'interdiction est adressée à cause de ces crânes problématiques pour le paradigme évolutionniste. Cette assertion est fondée sur de nombreux autres points communs relevés ailleurs, dans d'autres musées. Heureusement, pour le droit au public international à être informé, Brien Foerster ose braver l'interdit et nous livrer ce matériel médiatique absolument ahurissant.
Auteur vidéo : Brien Foerster - http://HiddenIncaTours.com - http://HiddenHumanHistory.com. Vidéo originelle postée le : 19/09/2014. - Titre originel vidéo : The Largest Elongated Skulls in the World ? - Traduction, sous-titrage : Archeologie-Interdite (2015) - http://www.archeologie-interdite.tk
Samaipata, l'énorme montagne mégalithique dans la jungle bolivienne, par Brien Foerster (VOSTFR)
Brien Foerster fait un repérage avec son drone quadricoptère sur le site de Samaipata, dans la jungle bolivienne (Bolivie) où siège un énorme site mégalithique. Il s'agit du sommet d'une montagne entièrement "rabotée", débitée et sculptée par une culture inconnue antérieure aux Incas.
Bien entendu, comme d'habitude, l'archéologie conventionnelle considère que ce site date des Incas, voire de tribus amazoniennes à peine plus anciennes. Mais lorsque l'on observe l'érosion de la pierre du site, on a vraiment l'impression que tout cela date de plusieurs milliers d'années.
Superbes images de Brien Foerster grace à la technologie des drone-caméras.
Déflagrations étranges, anomalie du noyau et vagues gravitationnelles - MAJ 05-2015
Décidément, l'Est de la France a son ciel "encombré" en ce moment (et pas que par la neige) : après l'apparition d'une grosse boule de feu le 24 janvier 2012 en Moselle, ce sont des explosions sonores mystérieuses qui sont perçues par beaucoup de monde en Lorraine le 26 janvier :
Lorraine : des déflagrations et une explosion mystère entendue à Metz
Crédits : LOR'Actu
Jeudi soir 26 janvier 2012, vers 21h30 une assourdissante explosion a été entendue dans les environs de Metz. Des centaines de témoins ont assuré avoir ressenti des déflagrations et entendu un gros « boum ». Selon les pompiers « rien de notable », la gendarmerie a recueilli de nombreux témoignages.
Hier soir un tweet de l’un de nos abonnés a alerté notre Rédaction. « gros "boum" il y a 10 minutes aux alentours de Metz, les vitres ont tremblé, c'était quoi ? » annonce C. sur Twitter. Les témoignages se succèdent « Oui à Metz-Lothaire aussi, un genre d'orage énorme, sourd. » peut-on lire. Un autre lecteur affirme dans la foulée avoir « entendu jusqu'à Woippy avec un léger souffle qui a fait bouger les volets. ». Le bruit a été entendu dans plusieurs quartiers de Metz. « J'ai aussi senti les tremblements un bruit bizarre. Je suis de Jury. » décrit un lecteur sur le réseau social.
Les messages se multiplient sur notre page Facebook. « Détonation ressentie en effet. Il était 21h30 » écrit A. M. « J'ai entendu une explosion aussi à Montigny » ou encore « Enorme boom et grosses vibrations sur ma maison à Corny sur Moselle ... plus fort que les avions qui passent le mur ... » s’inquiète V. N.. « A Metz, à la grange aux bois, en effet, un gros boum ... » peut-on également lire. F. pensait à un violent orage « Je confirme à Montigny également, entendu cet énorme bruit sourd mais distinct, très surprenant; ai cru à un coup de tonnerre... mais pas d'orage... »
Pompiers : « rien de notable »
Malgré les nombreux témoignages ou la rumeur de l’explosion d’une bombe de la Seconde Guerre Mondiale très vite démentie, silence radio chez les pompiers. Contactés jeudi soir, ils affirment ne pas « avoir été alerté d’une explosion dans les environs de Metz ». Ce matin ils déclarent « rien de notable ». La gendarmerie quant à elle a bien reçu plusieurs appels en fin de soirée, mais des témoignages « dispersés » dit-on du côté des forces de l’ordre. La police a reçu de nombreux témoignages hier en fin de soirée - sans donner suite.
L’explosion entendue par des centaines de messins est donc un mystère. Est-ce un avion qui a traversé le mur du son ? Une bombe artisanale qui a explosé ou un accident dans une usine messine ? Seules des hypothèses peuvent être formulées à l’heure actuelle.
Vous avez entendu ou ressenti une explosion jeudi 26 janvier 2012 vers 21h30 aux alentours de Metz ? Contactez notre Rédaction à contact@loractu.fr !
Dans une entrevue exclusive du magazine scientifique GEOCHANGE, le professeur Elchin Khalilov, président du " Global Netword for the forecasting of eartquakes" présente sa théorie concernant les fameux sons dont tout le monde sur Internet ces derniers temps incluant notre collègue Jean Lavergne de Digifilm.ca et qui demeure à Shawinigan.
Ce que propose ce monsieur n'est peut-être pas la réponse finale à cette énigme mais il faut admettre que la communauté scientifique n'est pas très bavarde de ce côté ci de l'Océan. (mais en parler semble dangereux, voir plus bas !)
« Nous avons analysé de nombreux enregistrements de ces sons pour nous rendre compte que leur spectre d'émission se situe au niveau des infra-sons, en d'autres termes ils sont inaudibles à l'oreille humaine. Ce que les gens entendent est une toute petite fraction du volume global de ces sons.
Ces émissions acoustiques se situent entre 20 et 100 Hz et sont modulés par des vagues infra-sonique ultra basse de 0.1 à 2.5 Hz. En géophysique ils sont appelés vagues acoustique gravitationnelles qui se forment dans la haute-atmosphère, tout juste à la limite de l'ionosphère (Traduction libre de acoustic-gravity waves). Plusieurs facteurs peuvent causer ces vagues de sons : tremblements de terre, éruptions volcaniques, ouragans, tsunamis mais l'échelle de grandeur de ces sons, en tenant compte de l'étendue du territoire ou ils sont entendus et leur puissance excède de très loin la capacité de ces phénomènes naturels. Il pourrait alors s'agir de violentes éruptions solaires qui peuvent déstabiliser la magnétosphère, l'ionosphère et la haute atmosphère. »
" Nous avions prédit cela en 2010 et effectivement 2012-2013 mais surtout 2013-2014 seront très intenses avec une amplitude variant entre 1.5 et 1.7 de plus que le Cycle 23. Mais une autre cause peut expliquer tout cela et c'est l'accélération du glissement du pôle magnétique nord qui s'est accéléré cinq fois plus vite depuis 1998 et 2003 et nous avons effectué de nombreuses autres mesures depuis avec nos stations de détection à Istanbul Kiev, Baku, Islamabad et Yogyakarta et tout indique que le centre de la terre connaît présentement l'arrivée d'une nouvelle phase d'activité de l'énergie interne de notre planète. Couplée à l'activité solaire on peut donc s'attendre à l'augmentation de la fréquence et de l'intensité de tous ces phénomènes naturels dévastateurs que nous connaissons."
Une anomalie gravitationnelle intense enregistrée dans le noyau terrestre
Le « Système international de surveillance géodynamique » a rapporté le 15 Novembre 2011 une émission d'énergie puissante du noyau de la Terre. Une anomalie de gravité intensea été enregistrée simultanément à partir du réseau de surveillance Atropatène et dans les diverses stations de géophysique à travers le monde : A Istanbul (Turquie), à Kiev (Ukraine), à Bakou (Azerbaïdjan), à Islamabad (Pakistan) et à Yogyakarta (Indonésie).
Selon le professeur Elchin Khalilov, " les données enregistrées à partir du réseau Atropatène indiquent une puissante énergie émanant du noyau de la Terre, cette énergie pourrait, selon les scientifiques, intensifier les processus géodynamiques sur notre planète avec pour conséquences une augmentation des séismes, des éruptions volcaniques et des tsunamis.
Ces anomalies gravitationnelles se produisent en moyenne 3-7 jours avant de forts séismes. Ces anomalies sont générées par des vagues de stress, elles préviennent de l'imminence de grands tremblements de terre, au moment où les contraintes entre elles atteignent des valeurs critiques. Ces ondes se propagent très lentement, leur vitesse allant d'une moyenne de 30 km / h sur les continents jusqu'à 120 km / h dans couche océanique.
Les vagues de stress sont de basse fréquence et leur durée varie de quelques heures à deux jours en moyenne, ce qui rend impossible pour les stations sismiques de les détecter.
Bien sûr, les stations Atropathena enregistrent le passage de ces vagues, mais hélas trop tard pour prévenir, ces enregistrements ont une précision assez élevée, et calculent l'emplacement de la zone de l'épicentre du tremblement de terre attendu.
L'énorme libération d'énergie du cœur de la Terre à la fin de l'année dernière était une sorte de signal de départ indiquant la transition de l'énergie interne de la terre vers une nouvelle phase active. "
Sources : GeoChange via Signes des temps, Wikistrike
MAJ 05-2015 : J'ai eu une surprise en cherchant des nouveautés sur ce thème et ces bruits étranges, ces détonations sourdes entendues un peu partout dans le monde, ces anomalies gravifiques en liaison supposées avec des séismes profonds (notamment à l'occasion des tremblements de terre très puissants de ces derniers mois, et encore récemment au Népal). En effet, un peu plus haut, en 2012 donc, on parlait beaucoup des déclarations et travaux du professeur Elchin Khalilov sur ce sujet précis et d'anomalie gravitationnelle intense enregistrée dans le noyau terrestre... Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai appris et vu sur plusieurs articles que le professeur Elchin Khalilov avait été arrêté en 2014 par les autorités d'Azerbaijan !
Le scientifique senior, travaillant également d'ailleurs pour l'armée de la fausse démocratie (le régime s'apparente plutôt à une dictature déguisée avec une violente répression et des élections truquées), aurait été arrêté en même temps que deux autres scientifiques pour une histoire assez floue de corruption... et quand on sait que c'est très souvent l'excuse invoquée pour faire taire et faire disparaître des opposants ou des personnes gênantes dans les anciennes Républiques affiliées à la Russie..., on est en droit de se poser la question : ces scientifiques et leur "anomalie gravitationnelle dans les profondeurs de la Terre" en ont-ils dit trop ?L'Azerbaijan est l'un des principaux pays producteurs de pétrole (et a toujours fourni la Russie, même depuis son indépendance de 1991)... et on se demande si les déclarations et publications sur ces bruits sourds provenant des entrailles de la terre, sans compter ces anomalies gravitiques n'ont pas été des tentatives faites par ces scientifiques pour dénoncer les dangers liés à l'extraction sans retenue du pétrole et gaz. Ce n'est pas la première fois (des américains en ont déjà parlé) que des scientifiques parlent des ruptures de failles et séismes occasionnées par la soustraction des masses pétrolifères et gazeuses au sein du sol, qui perd de sa lubrification naturelle... mais en parler dans un pays très producteur à tendance dictatorial peut s'avérer très risqué... : voici l'un des courts articles où il est question de son arrestation :
" Arrested another former senior official of the Ministry of Defense
On charges of abuse of office and embezzlement the former head of the Research Center of the Ministry of Defense of Azerbaijan Elchin Khalilovwas arrested. The military court remanded arrest for a period of 3 months against him. Violations of the law in the activities of the Research Center of the Ministry of Defence have been identified during the investigation conducted by the Military Prosecutor's Office . The investigation revealed facts and considered them a ground for bringing Khalilov to criminal responsibility, a source in the Military Prosecutor's Office told Turan. Khalilov is charged under articles 308.2 (abuse of power, which resulted in grave consequences ) and 179.3.2 (embezzlement on a large scale). He faces up to 12 years in prison. Note that Khalilov is also known as an expert on earthquake prediction. Since 1989, he headed the international scientific and technical complex Intergeo Thethys. However, its activities in the Defense Ministry are still unknown to the general public. He was removed from his post as head of the Research Center of the Ministry of Defense after the change in leadership of the military department in October 2013. Khalilov is the third former senior Defense Ministry official arrested last month. According to investigators, Elchin Khalilov at the time when he was head of the Research Center of the Ministry of Defense, exceeding his authority, appropriated state property on a large scale. Elchin Khalilov is involved as an accused under articles 308.2 (abuse of authority , entailing grave consequences ) and 179.3.2 (embezzlement on a large scale ) of the Criminal Code of Azerbaijan. April 3 was arrested the former Chief of Naval Staff of Azerbaijan, former acting Navy Commander, Captain First Rank Yunus Mammadov. He is accused of fraud and falsification of official documents. April 24 on charges of official forgery and embezzlement on a large scale was arrested former commander of the Navy of Azerbaijan, Vice Admiral Shahin Sultanov. Recall that after the change of the Minister of Defense about two dozen senior military officials lost their jobs. Observers believe that several more people can be accused of crimes of corruption in the army and prosecuted. "
Si on lit un peu entre les lignes, on peut comprendre qu'il y a eu un remaniement à la tête du ministère de l'armée de ce pays et il y a une certaine "chasse aux sorcières" pour se débarrasser de l'ancienne équipe... c'est politique bien sûr, mais dans ce genre de régime, c'est aussi physique, quand il s'agit de se débarrasser de quelqu'un... car on peut dire que le professeur Khalilov a littéralement disparu depuis cette période, au moins professionnellement...
Fontaines de méthane dans l'Ocean Arctique - 2012 - MAJ 05-2015
Janvier 2012 - " Le réchauffement global est peut-être en train de s'emballer ". Une expédition scientifique russe a observé plus de 115 fontaines de méthane d'une ampleur jamais vue émergeant de l'océan Arctique, au nord de la Russie, rapporte le journal britannique The Dailymail. Il faut rappeler que le méthane est un gaz à effet de serre 20 fois plus puissant que le gaz carbonique.
" Dans le passé, nous avions déjà observé des structures comme celles-ci, mais elles ne faisaient que quelques dizaines de mètres de diamètre", a affirmé le chef de l'expédition, Igor Semiletov. Cette fois, nous en avons trouvé des beaucoup plus impressionnantes, elles font plus de 1000 mètres de diamètre. Sur une superficie relativement petite, nous en avons trouvé plus de 115, à l'échelle de la région il doit y en avoir des milliers.
Ces fontaines se sont formées avec la fonte des fonds marins de l'Arctique qui s'accélère à cause du réchauffement climatique.
C'est le navire de recherche Russe "Académie Lavrentiev" qui en a fait la découverte. Il a mené ses recherches dans un périmètre d'environ 10.000 miles carrés au large de la côte Est de la Sibérie.
" C'est terrifiant " explique le Dr Igor Semiletov. " Nous supposons que les quantités qui s'échappent actuellement de la région sont équivalentes à celles que la totalité des océans mondiaux libèrent normalement. "
" D'énormes panaches de bulles de méthane remontent des fonds marins à la surface dans des zone de plus d'1 Km de diamètre, c'est maintenant par de véritables cratères que s'échappe le méthane dans l'atmosphère. C'est la première fois que nous observons des fontaines de bulles aussi impressionnantes, elles font plus de 1000 mètres de diamètre et recrachent du méthane gazeux en continu, c'est incroyable et terrifiant ".
" Nous craignons que ces quantités de méthane libérées transforment radicalement les modèles actuels de nos estimations sur le réchauffement climatique. "
Autres infos : Augmentation du méthane dans l'atmosphère depuis 1983 :
Notez que ces régions en train de fondre littérallement, si on les additionne, sont plus grandes que l'Europe de l'Ouest... le phénomène qui touche le sol sibérien (permafrost) en train de se transformer en boue continu sous l'océan gelé (de moins en moins)... Il s'agit d'une alerte sérieuse et certains climatologues pensent déjà que les anomalies de douceurs constatées jusqu'à présent sur une grande partie de l'Hémisphère Nord cet Hiver pourraient bien être dûes aux concentrations de méthanes plus importantes à cette latitude que jamais auparavant (et qui continuent)...
MAJ Mai 2015 :Mais où en sommes-nous maintenant à bientôt la mi-2015 ? On sait qu'il y a seulement quelques semaines, un énorme trou est apparu au nord de la Russie, précisément en Sibérie et en ces lieux où le permafrost est en train de fondre, libérant de plus en plus de gaz de méthane (mais aussi d'anciens virus et maladies "gelés" depuis des millénaires...). Ce cratère est probablement en lien direct avec ce méthane qui s'échappe et qui accélère le réchauffement climatique... :
" Now, as two additional craters have also recently been discovered in Siberia, researchers worry the craters may portend changes to local Siberian life. Two have appeared close to a large gas field. “If [a release] happens at the Bovanenkovskoye gas field that is only 30 kilometers away, it could lead to an accident, and the same if it happens in a village,” Russian scientist Plekhanov told Nature.
" Maintenant, avec deux nouveaux cratères qui ont aussi été récemment découverts en Sibérie, les chercheurs préviennent que les cratères peuvent modifier la vie locale sibérienne. Deux sont apparus à proximité d'un important champ de gaz. " Si [une telle libération] se produisait sur le champ de gaz Bovanenkovskoye qui est à seulement 30 kilomètres, cela pourrait conduire à un accident, et pareillement que si cela se produisait dans un village ", a déclaré le scientifique russe Plekhanov à Nature.
Découvertes de flûtes musicales de plus de 42.000 ans en Allemagne - MAJ 05-2015
MAJ plus bas : Un rapprochement entre cette découverte d'instruments de musique fabriqués par des hommes préhistoriques en europe et des études sur les connaissances incroyables sur l'acoustique des anciens au Pérou est fait dans cet article...
La découverte de plusieurs flûtes faites d'os d'oiseau et d'ivoire de mammouth, fabriquées entre 42.000 et 43000 années, selon les calculs préliminaires, ont étonné les chercheurs abasourdis de constater les connaissances de la musique qu'ont eu nos ancêtres.
Les instruments ont été trouvés dans une grotte du sud de l'Allemagne, dans une zone où il a été trouvé des preuves d'une occupation européenne par l'Homo Sapiens, plus tôt qu'on ne le pensait.
Dans son dernier numéro, le Journal of Human Evolution publie un article qui dit que cela implique tout les changements de comportements que sont censés avoir des personnes dont la musique implique des contextes sociaux allant de la religion à des activités récréatives.
Une " mine d'or " archéologique.
La grotte de Geissenkloesterlen, dans les montagnes du Jura Souabe, est considérée comme la dernière "mine d'or" découverte par l'archéologie et comme prévu, en plus des flûtes, il y a d'autres éléments relevant des ornements personnels, de l'art figuratif et de l'imagerie mythique.
" Ces résultats sont cohérents avec une hypothèse que nous avons fait il y a plusieurs années disant que le Danube était le corridor clé pour les migrations des êtres humains et les innovations technologiques au centre de l'Europe entre 40.000 et 50.000 ans avant maintenant," a déclaré le professeur Nick Conard. Le chercheur à l'Université de Tübingen, a souligné que la découverte a des connotations « profondes », tandis que les humains étaient dans la zone environ3.000 ans avant une détérioration climatique majeure, " causée par d'énormes icebergs qui se sont séparés des banquises de glace dans l'Atlantique Nord et provoqués la chute des températures. "
Bien que la grande question est maintenant de savoir quel a été l'effet de refroidissement pour les Européens continentaux de l'époque, "nous savons qu'ils ont peut-être utilisé la musique comme nous le faisons, mais juste avec un scénario différent," dit le scientifique.
MAJ 10-05-2015 : Il m'est apparu qu'il y avait possiblement une corrélation entre le fait que des hommes préhistoriques (avec 40.000 ans d'ancienneté, je rappelle que ces hommes peuvent tout aussi bien être des Néandertaliens, des Denisoviens, des Hommes modernes ou encore de cette quatrième race inconnue que la génétique semble nous indiquer) fabriquent des instruments de musique et cette utilisation de connaissances étonnantes sur l'acoustique que nous découvrons seulement maintenant chez les anciens, partout dans le monde... Voici un autre article présent sur ce site, que je joint donc à celui-ci. N'oublions pas que les anciens habitants des Amériques ont probablement des ancêtres venus d'Afrique (comme tout le monde d'ailleurs vu la génétique), d'Europe et d'Asie... et que la "mémoire" de l'ADN pourrait (je pense) nous procurer de futurs découvertes et surprises... :
Étude sur l'acoustique des ruines de Chavin de Huantar, découverte du site de Poro Poro, Pérou
Le titre de l'un des articles sur les «excavations» pour l'Archaeological Institute of America (Institut archéologique de l'Amérique, qui publie la revue Archeology) écrit par Julian Smith : " En écoutant les dieux de l'ancien Pérou " ("Listening to the Gods of Ancient Peru"), revêt une grande importance à la lumière des diverses découvertes dans le monde d'une probable technologie très ancienne liée au son et à l'acoustique. Disons que cette étude de plus en ajoute aux nombreusesautres, attestées par des scientifiques reconnus.
Il s'avère que les ruines de Chavin représentent le centre astronomique et religieux de la culture Chavin, dans la haute vallée des Andes au Pérou (à une hauteur de 3177 mètres au-dessus de la mer), qui inclut non seulement des bâtiments en pierre de plusieurs étages avec des ornements en céramique, en os et en coquillages, mais à l'intérieur et sous ces structures, il y a quelque chose d'encore plus surprenant : un dédale de couloirs, de galeries et de puits qui ont été conservés intacts malgré le temps (d'après les estimations, le site de 50 acres a été occupé de 1500 à 400 avant JC) et qui possèdent des effets sonores tels qu'ils peuvent induire en erreur les personnes passant par eux. On croit que ces ruines faisaient partie d'un centre cérémoniel de la culture pré-Inca.
Site de Chavin - Photo de Sharon Odb - Wikimedia Commons, mars 2006 Déclaré site du patrimoine mondial par l'UNESCO en 1985
Une équipe d'archéologues, d'anthropologues et d'experts en acoustique du Centro de Investigación Computacional en Música y Acústica (CCRMA pour son sigle en anglais) de la célèbre université de Stanford (Californie, USA) a fait l'étude et l'enregistrement de ces effets sonores dans les tunnels de Chavin pour voir si ils ont été conçus à dessein ou si ils sont le résultat de l'environnement dans lequel ils se produisent.
L'histoire des effets sonores à Chavin est connue depuis les rapports du début des années 70 par l'archéologue péruvien, le Dr Luis G. Lumbreras, qui le premier a proposé la théorie que le réseau de tunnels sous la ville a probablement été construit pour des cérémonies religieuses avec des "effets spéciaux". Il est dit que, même aujourd'hui, quand vous êtes dans cet endroit, certains sons sont amplifiés, mais on ne peut pas déterminer d'où ils viennent. Selon l'étudiante en doctorat au CCRMA, Miriam Kolar, quelque soit le son qui est fait là-bas - comme parler ou même taper du pied - cela génère des résonances profondes.
Un détail important dans cette étude est que, même si on ne sait pas si le lieu a été construit pour atteindre ces effets sonores, ce que nous savons pour sûr et certain, c'est que de la musique et du son y ont été produits et en 2001 on a trouvé 20 coques marines, Strombus galeatus, qui ont été décorées et utilisées comme instruments. Ces coquilles sont appelées "pututus" et il y a des illustrations de la façon dont les Incas s'en servaient.
Le Messager Inca, connu sous le nom "Chasqui" qui joue du "Pututu" (photo prise à partir de Wikipedia)
Le simple fait que ces coques aient été trouvées à Chavin lui-même est quelque chose de spécial, car elles sont une espèce tropicale de coquillages trouvéeà au moins 800 miles ( 1300 kilomètres ! ). Et pour souligner encore plus l'usage qui en a été fait, chacune est taillée d'une buse et d'une encoche en V au sommet, rôle qui n'est pas encore compris exactement. Certaines d'entre elles ont été utilisées lorsqu'elles ont été portées, malgré leur poids, ils pensent qu'elles ont été utilisées pendant des décennies ou des siècles. Et le plus intéressant, c'est que vous pouvez toujours en jouer. En fait, comme le montre la photo ci-dessous, ils sont en train d'étudier les propriétés à l'aide de microphones spéciaux :
Enregistrement à l'intérieur du tunnel avec une coque - Photo du colonel JL Cruzado
Il y a encore beaucoup de questions sur la façon de répondre à l'acoustique de ce lieu. On sait, par exemple, que dans les galeries de tunnels, des échos se produisent et se multiplient dans plusieurs directions très rapidement et en même temps, ce qui les rend très diffus et difficiles à localiser. Il est également connu que les tons qui sont dans la même gamme de fréquences que celles utilisées par la voix humaine et les coques produisent des résonances cohérentes dans les niches, ce qui donne beaucoup de richesse aux sons. ainsi, il y a plus de détails que vous pouvez lire sur l'acoustique intéressante et l'archéologie du site. Ce qui n'est pas connu, c'est de savoir si ces propriétés acoustiques ont été un aboutissement accidentel de la construction ou si ces effets ont été cherchés. On ne sait pas si cela a été mis en œuvre volontairement et quel usage cela aurait. Et comme on le sait, il y a toujours plus de domaines et possibilités à étudier.
Mais ce que nous savons pour sûr, comme le dit l'article, c'est que le son a sa propre puissance ou énergie. Une des données comparatives intéressante et pertinente dans ce contexte, est une étude réalisée par l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) en 2008, où il a été démontré que lorsque la fréquence de résonance de l'écoute est à 110 Hertz, l'activité cérébrale des personnes se déplace temporairement du côté gauche (qui est la partie du cerveau qui traite logiquement) vers la droite, qui est le côté émotionnel. Fait intéressant, la fréquence de 110 Hz est trouvée dans ces tunnels et dans la faible voix masculine, et il est donc possible que cela avait été utilisé pour promouvoir ou provoquer certaines réactions dans le public sur des rites y étant transporté.
Enfin, l'objectif le plus important de chercheurs et des musiciens qui étudient Chavin, est de créer un modèle acoustique de l'espace pour reconstruire numériquement n'importe où n'importe quel son entendu par celui qui était là. L'idéal serait de pouvoir conserver à jamais l'acoustique de cet endroit pour les générations présentes et futures, afin qu'ils puissent continuer à écouter et à expérimenter avec ces sons.
Autres références :
1 Site web du projet "Acoustic archéologique Chavínde Huántar" (projet de collaboration entre CCRMA et le Département d'Archéologie/anthropologie, Université de Stanford): https://ccrma.stanford.edu/groups/chavin/
2012 : Après quatre mois d'enquête, le projet de conservation de Chavin a achevé la première phase d'analyses révélant une nouvelle découverte : un tunnel de 550 mètres.
Le site archéologique de Chavin a surpris le monde avec de nouvelles conclusions en 2011. Le gestionnaire du projet, Luis Lumbreras, dit qu'il y a quatre grandes conclusions.
Il s'agit notamment de la façade de l'édifice le plus remarquable, où les murs et les tombes de différentes périodes de l'histoire ont également été trouvés.
Le système de drainage moderne de l'ancien monde, la façade originale du complexe et la mise au jour de la place circulaire sont des résultats très importants.
Une autre constatation est un important canal de roches, un système de drainage et des canaux internes
Le site mentionné par Lumbreras est connu sous le nom de "Rocas", il s'agit d'un canal collecteur pour réceptionner les eaux dans tous les grands bâtiments de Chavin ", c'est l'équivalent de ce que la cloaca máxima à Rome faisait, c'est un endroit de drainage avec un système vraiment vraiment fabuleux ", explique t-il.
Un canal de drainage souterrain, chevauchant des structures et des fragments de sculptures en pierre ont été trouvées dans le complexe archéologique de Chavin
Dans le musée vous pouvez voir de nombreux résultats complexes obtenus après un vaste voyage archéologique.
" Je vous le dis, Chavin deviendra de plus en plus connu dans les années à venir, ce qui devrait donc être bon pour ce site ", a déclaré John Rick, directeur de projet et professeur à l'Université de Stanford.
Le projet archéologique de Chavin Huantar, a pour but d'enquêter et de promouvoir le site, pour que le monde connaisse cette merveille dans toutes ses dimensions. On s'attend à ce que de nouvelles découvertes soient appréciées par le public.
L'Archéologue Luis Lumbreras a déclaré que 20 pour cent du complexe préhispanique de Chavin, constitué de tunnels et de temples, a été découvert.
Complément : un nouveau site découvert au Pérou : Poro Poro près de Cajamarca :
Selon Walter Alva, (l'archéologue qui l'a découvert), les structures monumentales en pierre de Poro Poro pourraient changer tout ce que nous savons sur les origines de la civilisation dans cette région.
Voici des images étonnantes :
Le rituel de l'eau au festival de la province de Calca :