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Sur les traces du tsunami perdu
SUR LES TRACES DU ‘TSUNAMI PERDU’
"PLUSIEURS SCIENTIFIQUES ET VOLCANOLOGUES ITALIENS TENTENT ACTUELLEMENT DE RÉUNIR UN MAXIMUM DE PREUVES POUR CONSOLIDER UNE NOUVELLE HYPOTHÈSE GÉOLOGIQUE MAJEURE : UNE ÉRUPTION DE L’ETNA JUSQUE LÀ INCONNU, IL Y A 8000 ANS AURAIT ENGENDRÉ UN TSUNAMI GÉANT ET DÉVASTATEUR POUR LES PAYS CÔTIERS DE L'ENSEMBLE DE LA MÉDITERRANÉE, RAVAGEANT TOUT SUR SON PASSAGE, DE L’AFRIQUE JUSQU’À LA TURQUIE !
Une énigme intrigue depuis longtemps les géologues : une traînée de sédiments, longue de plusieurs centaines de kilomètres, relie la Sicile à l’Afrique du Nord. La thèse officielle explique qu’il s’agit des débris de l’explosion du volcan de l’île Santorin, survenue il y a 3600 ans. Mais pour Maria Pareschi et ses collègues italiens de l’Institut National de Géologie et de Volcanologie, ce serait plutôt les restes d’une autre éruption beaucoup plus vieille, celle de l’Etna.
Et les sédiments analysés au carbone 14 fixent la date du cataclysme à environ - 8 000 ans. La colère du volcan aurait alors déclenché un glissement de terrain à une vingtaine de kilomètres de la Sicile, engendrant un gigantesque tsunami et des vagues de plusieurs dizaines de mètres de hauteur. L’équipe de Maria Pareschi a entré ces nouvelles données dans un ordinateur pour proposer une simulation informatique du ‘Tsunami perdu’, nom de l’étude parue dans les colonnes de la revue ‘Geophysical Research Letters’.
Lors de l’éruption, le flanc Est du Mont Etna s’est effondré ; 6000 mètres cubes de roches se sont alors déversés dans la Méditerranée, à une vitesse de 350 kilomètres/heure. L’onde de choc s’est ensuite propagée en direction de l’Europe du Sud, de l’Afrique du Nord, et de l’Asie Mineure. « Le long du littoral calabrais, les vagues créées par le tsunami ont atteint des tailles allant jusqu'à 40 mètres. Les côtes de la Grèce et de la Libye ont été affectées par des vagues de 13 à 15 mètres de haut, tandis que les côtes de l'Egypte, la Syrie et d'Israël étaient inondées par des vagues de 4 mètres » explique Pareschi.
« Selon les simulations informatiques des géologues, le mégatsunami aurait ravagé le littoral de 3 continents en moins de 4 heures ! »
"L’Etna est le plus haut volcan d’Europe ; il culmine en effet à 3300 mètres d’altitude. Toujours en activité aujourd’hui, il est surveillé de très près par les vulcanologues du monde entier…"
Les côtes littorales de ces 3 continents ont donc été dévastées par le mégatsunami, mais il est compliqué de réunir les preuves d’un tel événement près de 8000 ans plus tard : « Il est difficile de réunir des preuves terrestres de la catastrophe, car depuis le niveau de la mer a augmenté d’environ 10 mètres. Mais sous l’eau, les preuves sont évidentes, notamment au niveau du plancher de la Mer Ionienne et des plaines abyssales d’Afrique » commente Maria Pareschi. Son équipe a effet mis en relief une liquéfaction des couches épaisses de sédiments marins sous la pression du mégatsunami. D’importantes coulées de boue sous-marines confirment également la réalité de la catastrophe antique. Plus important encore : la trace d’un ancien village brusquement abandonné il y a 8000 ans a été mise à jour sur le site de Atlit-Yam, dans l’actuelle Israël. La zone repose désormais par 10 mètres de fond à quelques centaines de mètres de la côte : tout indique que les habitants ont quitté précipitamment le village il y a environ 8000 ans, abandonnant provisions et effets personnels. Cela fait penser à une évacuation soudaine, que l’équipe de géologues et vulcanologues italiens explique par le déferlement du tsunami."
Source : http://onlinelibrary.wiley.com/enhanced/doi/10.1029/2007GL031155/
Ce tsunami pourrait donc également justifier les traces marines (y compris fossiles récents) décelées jusque vers Giseh, s'il a pu remonter le Nil suffisamment loin... mais repousserait la construction du Sphinx et de certains temples Egyptiens à environ -6 000 ans avant J.C., puisque certaines de ces traces marines ont été trouvées au-dessus de ces temples. Plusieurs textes égyptiens mentionnent également de fortes inondations du Nil et des traces montrent qu'une grande partie de la nécropole a été inondée par le passé. On sait aussi que les côtes d'Alexandrie ont été ravagées par un tsunami, probablement celui provoqué par Santorin et qu'il existe des ruines et constructions englouties aussi bien dans le Nil que dans tout son delta et côtes. Evidemment, avec la découverte de ce tsunami antique supplémentaire dans la région, les défenseurs de l'Atlantide de Platon vont avoir de nouvelles dates et suppositions à faire...
Yves Herbo et Traductions, S,F,H, 12/2011, 02-2015
Panama, ses mystères et aussi un grenier précolombien ?
Panama, ses mystères et aussi un grenier précolombien ?
On sait assez peu de choses finalement sur les peuples qui vivaient entre le Mexique (c'est-à-dire les Aztèques quand les conquistadors sont arrivés) et le continent sud-américain où régnaient les Incas vaincus par Pizarro. A priori, tous les pays actuels entre le Mexique et la Colombie étaient occupés par diverses tribus autonomes passées de l'état de chasseurs-cueilleurs à celui d'agriculteurs entre 3000 et 2500 avant JC. Au Panama, il a été recensé 3 cultures principales ayant précédé l'arrivée des espagnols et qui se sont succédées tout en continuant toutes à exister localement, d'ouest en est. Archéologiquement parlant, il y a des traces très anciennes de l'homme à Panama puisque des outils de pierre (pointes de flèches et projectiles de poings) y ont été datés de 12.000 ans avant JC. Assez curieusement, c'est aussi à Panama que l'on a trouvé l'une des plus anciennes poteries de tous les continents américains, celle des cultures Monagrillos qui sont datées de -2500 à -1700 avant JC. Ces cultures ont apparemment évolué, comme beaucoup d'autres, vers le monolithisme monumental puisqu'on trouve des sculptures et tombes monumentales dans ces mêmes régions jusqu'aux dates de 900 après JC. Quand les espagnols y arrivent vers 1501, il y reste trois peuples et cultures distincts mais pratiquant le même type de monolithisme monumental, les peuples Chibchan, Chocoan et Cueva, avec une mention spéciale pour les magnifiques poteries polychromes du style Gran Coclé, sans oublier les statues grandeur nature de Barilles, le haut-lieu de la culture antique de Chiriqui. Le site a été initialement appelé ainsi à cause des multiples petits barils de pierre trouvés dans la région, bien que ceux-ci ont également été trouvés ailleurs, dans la vallée du Rio Chiriquí Viejo et au Costa Rica. Ce site est supposé avoir été autrefois un centre cérémonial avec une population résidentielle importante, entre 500-1000 individus. Il contient un petit monticule qui était autrefois associé à une rangée de 14 statues.
Barriles
Dix de ces individus sont représentés comme des gens solitaires, tandis que quatre comprenait un individu souvent plus gras, plus grand, coiffé d'un chapeau conique et possédant des ornements, assis sur les épaules d'un homme nu, dont certaines de ces personnes portaient également des chapeaux coniques. De nombreux chercheurs ont interprété ces statues individuelles doubles comme une preuve de l'existence de groupes sociaux supérieurs et inférieurs dans Barriles. Un grand metate (mortier de meule) dont le pourtour a été orné par de minuscules têtes de pierre a également été interprété comme une preuve de violence ou de sacrifices humains dans le passé. (YH : mais, encore une fois, et comme souvent en Amérique Latine, il s'agit surtout d'interprétations de la part de scientifiques (influencés par la franc-maçonnerie dès le 19ème siècle), voulant à l'époque prouver le barbarisme et infériorité morale des civilisations anciennes, sans aucune preuve réelle... le problème étant que la notion de sacrifices humains est, de cette façon, passée dans les "à priori" et "connaissances" sur ces peuples (souvent fausses et encouragées par l'Eglise chrétienne malheureusement...)). Il faut tout de même rappeler ici que nous sommes très très loin d'avoir trouvé et prouvé les "nombreux et multiples sacrifices humains" revendiqués par certains ouvrages et affirmations sans aucune preuve (il y a en fait beaucoup moins de preuves de sacrifices humains dans les amériques... par rapport à l'Europe (voir en Espagne médiévale !)), mais principalement de l'interprétation...
http://www.aroundtheworldineightyyears.com/travel-in-panama-barriles/
quelques-unes des statues de Barriles visibles au Museo Antropológico Reina Torres de Araúz de la ville de Panamá
Une autre interprétation de la part de David Childress de History Channel : " En Amérique centrale, ils étaient connus comme les Olmèques. Nous avons visité leurs sites antiques au Mexique et sommes tombés sur quelque chose d'inattendu à Volcan, province Chiriqui au Panama (YH : en fait, Barilles et la ville de Volcan sont situés sur les flanc d'un volcan): la statue d'un prêtre chinois porté sur les épaules d'un guerrier africain. Lorsque nous avons consulté David Childress sur l'origine de la statue, il l'a reconnu comme incontestablement olmèque. Puis nous avons regardé autour du site, situé sur une petite propriété privée et les résultats, il y avait d'incroyables... pierres chargées magnétiquement, comme des cartes avec des coordonnées GPS exactes... où ce voyage nous a-t-il mené ? Nous avons remarqué que la ville voisine avait un nom juif, David. Et puis il regarda dans les légendes locales qui parlent d'un dieu du tonnerre qui, à la demande des indigènes, leur parlait à travers une boîte en or au sommet de la montagne. Serait-ce l'Arche de l'Alliance ? Des chercheurs indiquent qu'une grotte vers Volcan, Chiriqui, située sur le territoire de la République actuelle de Panama est précisément là où l'Arche a été cachée après avoir été "utilisée par les Phéniciens clandestinement en Amérique centrale par Malkiah".
Trois cultures distinctes ont habité ce seul domaine dans un laps de 2,600 années. Des cultures distinctes si leurs images et les artefacts sont indicatifs. Il est théorisé que l'une était asiatique et une autre venait d'Afrique sur le même laps de temps. Et puis les mayas vers environ 900 après JC...
Il y a aussi un certain mystère lié à la culture ou civilisation peu connue et découverte tardivement dite los Guerreros de Oro. Les cimetières débordant d'or trouvés à El Caño et à Sitio Conte pourraient en fait être l'équivalent de la Vallée des Rois panaméens... Une culture qui a emmené ses secrets et trésors dans ses tombes uniquement, trésors qui sont visibles en partie au Museo Antropológico Reina Torres de Araúz de la ville de Panamá, et dont vous avez quelques exemplaires photographiques ci-dessous (et lire l'article au sujet de cette découverte sur ce site via le lien ci-dessus) :
Photograph by David Coventry
Photograph by David Coventry
étonnantes statues panaméennes, que l'on pourrait rapprocher de leurs équivalentes d'Inde ou d'Egypte... les légendes liées à des phéniciens voyageurs associées à ces statues font indubitablement méditer... et les datations qui s'étalent de -12000 ans à + 900 aussi, bien sur !
La Première preuve que les précolombiens ont entretenus de grands champs en Amérique centrale
par Juan Martín G., Tomás Mendizábal, Rainer Schreg, Dolores Piperno et Richard G. Cooke
introduction
La photographie aérienne a été reconnue comme un outil précieux pour la prospection archéologique depuis près d'un siècle. Au cours des dernières années, cependant, elle a pris une importance croissante pour deux raisons : la disponibilité de photographies aériennes de haute qualité via Internet a facilité les enquêtes archéologiques même dans des zones reculées ; et ces perspectives archéologiques sur les anciennes sociétés humaines ont changé les problèmes écologiques modernes, ont stimulé un intérêt croissant pour l'archéologie du paysage. Dans cet article, nous rapportons l'identification par Rainer Schreg de la première preuve de fossiles de structures sur le terrain de Chinina, Panamá oriental, à l'aide de photographies aériennes en ligne. Cette découverte est le résultat d'une recherche systématique inspirée par un projet précédent, portant sur la période coloniale, qui a soulevé des questions au sujet de la dynamique des paysages régionaux (Figure 1).
Au Panama, les études paléoécologiques ont d'abord été effectuées par Dolores Piperno et son équipe dans les années 1980 (Piperno 1985, 1994). Les résultats de cette recherche ont contribué à la connaissance du développement agricole en Amérique centrale et, en particulier, la manipulation et la domestication des plantes. Malgré l'importance des données panaméennes pour une discussion plus large du développement de l'agriculture en milieu tropical, il n'y a pas eu de travaux sur les tendances dans le pays des pratiques agricoles et sur l'utilisation des terres.
Partout en Amérique du Sud, les créations des champs ont été documentés dans plusieurs régions. Ils sont bien connus en Colombie (Parsons 1966; Broadbent 1968; Plazas & Falchetti 1981; Plazas et al., 1993), l'Equateur (Parsons 1969; Bouchard & Usselmann 2006; Gondard 2006; Marcos 1987), le Pérou (Pozorski et al 1983) , Bolivie (Denevan 1963, 2001; Smith et al 1968; Erickson 1995, 1996), Venezuela (Zucchi & Denevan 1979; Gasson & Rey 2006) (Iriarte et al 2010, 2012; McKey et al., 2010) et le Surinam. Ils ont été documentés dans diverses régions climatiques des Andes à la côte des Caraïbes (Denevan 2001; Rostain 2008), et il peut y avoir eu plusieurs raisons pour que les gens construisent ces types de champs : ils atténuent les niveaux d'eau élevés dans les plaines inondables et peuvent contrôler le drainage de l'eau ; ils enrichissent le sol en nutriments frais ; et ils aident à contrôler le microclimat en influençant l'humidité et l'albédo (reflètant l'énergie solaire).
En ce qui concerne Panamá, l'exemple le plus proche géographiquement d'un système hydraulique vaste connu, réside dans les basses terres des Caraïbes de la Colombie. Ce système complexe couvre environ 500 000 ha de la plaine inondable de la rivière San Jorge (Parsons 1966; Plazas & Falchetti 1981; Plazas et al., 1993). Les recherches archéologiques approfondies ont daté la première occupation humaine dense de cette région et le début de la transformation du paysage au premier millénaire de notre ère (Plazas & Falchetti 1981; Groot 2009).
Comme les relations pré-hispaniques entre les plaines des Caraïbes de Colombie et le Panamá oriental sont bien documentées, l'existence de champs surélevés au Panama n'est pas une surprise. En plus du commerce de l'or (Bray, 1984; Falchetti 1995; Cooke 1998) et d'autres biens, il y avait aussi un échange de symboles, des idées et des modes de vie.
Champs surélevés dans le Chinina
Les photographies aériennes mises à disposition par Google montrent des structures élevées sur le sol près de Chinina, un petit village, à environ 55 km à l'est de Panama City, près de l'estuaire de la rivière Bayano, à quelques centaines de mètres de la côte du Pacifique. Les champs se trouvent sur la plaine alluviale de la rivière Bayano et des cours d'eau locaux adjacents (figure 2).
Les structures soulevées du terrain sont constituées d'au moins 22 blocs de bancs et des fossés parallèles. Les bancs ou les crêtes sont d'environ 50 mètres de longueur, 2,5 m de large et 0,6 m de hauteur. Entre les crêtes, il y a des canaux parallèles qui permettaient de protéger les cultures et retenir assez d'eau pour la saison sèche. L'ensemble du système est alimenté par un flux descendant de basses collines derrière la plaine alluviale.
Les crêtes les plus visibles couvrent une superficie d'environ 30 ha, mais il y a peut-être plus de complexes sur le terrain dans la zone environnante. Juste à 1,5 kilomètre à l'est-sud-est de la région décrite, il y a encore, bien que moins claires, des structures visibles sur les photographies aériennes (Figure 3).
Le paysage est aujourd'hui des pâturages avec de petites zones boisées, et il est principalement utilisé pour le pâturage du bétail. Les photographies aériennes des années 1970, cependant, montrent que la région était couverte de forêt tropicale dense. Les fortes précipitations d'environ 5000 mm par an, la proximité de la mer et les conditions des eaux souterraines locales se combinent pour signifier que la zone est inondée pendant la majeure partie de l'année. L'utilisation agricole a donc nécessité une transformation complexe du paysage.
Le complexe a été daté par radiocarbone à 570 ± 40 ans avant le présent (Beta 303616:. entre 1299-1428 après JC à 95,4%, date modélisée dans v.4.2 OxCal, en utilisant la courbe d'étalonnage IntCal13 (Bronk Ramsey 2009, Reimer et al 2013)) . Cela serait, chronologiquement, correspondant à la phase tardive de l'occupation pré-hispanique de la soi-disant culture Gran Darién (Martin 2002a, 2002b). En tant que concept, la Gran Darién décrit une «interaction de sphère culturelle», ou l'une des trois "zones de tradition sémiotique" différentes (voir Cooke 1973, 1976: 122, 1984: 263-65); elle a été créée en collaboration avec la Gran Coclé et la Gran Chiriquí afin de comprendre et expliquer la diversité culturelle évidente dans l'enregistrement archéologique préhispanique panaméen. Parmi les trois zones ou régions, Gran Darién est la moins étudiée par les archéologues, en raison principalement de facteurs pratiques et logistiques tels que la difficulté d'accès, le couvert forestier dense et, récemment, les conflits armés. (YH : c'est là où l'on se rend compte que nos spécialistes, armés de leurs seules doctrines liées aux datations de poteries associées à des cultures par exemple... sont complètement perdus quand ces doctrines ne tiennent pas la route à cause de la diversité culturelle et de la réutilisation de connaissances et même outils (et voyages) de plusieurs cultures et peuples différents à travers les âges...)
La présente enquête a été limitée aux zones où la visibilité était élevée, comme les pâturages et autres aires ouvertes. Il y a probablement plusieurs champs semblables à ceux identifiés au Chinina, ainsi que des sites d'occupation, ailleurs dans la région. Le défi pour la prochaine phase de recherche est d'identifier les zones d'occupation à l'intérieur et de caractériser ces domaines d'activités grâce à une vaste excavation.
Cette recherche promet de fournir une meilleure compréhension des techniques agricoles préhispaniques régionales et leurs influences culturelles. A cet effet, il sera nécessaire de poursuivre le traitement des données déjà recueillies et de mener d'autres campagnes sur le terrain pour résoudre les problèmes spécifiques liés à la Gran Darién. En outre, nous avons l'intention d'encourager la communauté locale de récupérer et utiliser ces techniques pour améliorer leur mode de vie et l'économie, et à développer des pratiques respectueuses de l'environnement dans cette région écologique fragile de Panamá.
Remerciements
Ce projet n'aurait pas été possible sans le soutien et le financement de la Fondation de recherche sur le Panamá antique et de son directeur, le Dr Patrick Simiskey. Nous avons également eu le soutien de l'Institut national de la Culture de Panamá et son directeur du patrimoine national, qui a autorisé l'enquête.
References
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Authors
* Author for correspondence.
Juan G. Martín*
Departamento de Historia y Ciencias Sociales, Universidad del Norte, Km 5 via Puerto Colombia Barranquilla, Atlántico, Colombia (Email: jgmartin@uninorte.edu.co)
Tomás Mendizábal
Patronato Panamá Viejo, Avenida Cincuentenario, Centro de Visitantes, Ciudad de Panamá, Panamá (Email: tomas_mendizabal@yahoo.com)
Rainer Schreg
Römisch-Germanisches Zentralmuseum, Forschungsinstitut für Archäologie, Ernst-Ludwig-Platz 2 55116, Mainz, Germany (Email: schreg@rgzm.de)
Dolores Piperno
Smithsonian National Museum of Natural History, 10th Street & Constitution Avenue NW, Washington, D.C. 20560, United States (Email: pipernod@si.edu)
Richard G. Cooke
Smithsonian Tropical Research Institute, Earl S. Tupper Research and Conference Center, Roosevelt Avenue, Building 401, Balboa, Ancon, Panamá (Email: cooker@si.edu)
http://antiquity.ac.uk/projgall/martin343
Sources : Vous trouverez plusieurs photographies intéressantes dans les liens ci-dessous et des vidéos dans le lien juste en dessous :
http://www.boqueteguide.com/?s=boquete+map&paged=2
http://www.aroundtheworldineightyyears.com/travel-in-panama-barriles/
http://www.arrivalguides.com/en/Travelguides/North_america/Panama/Panamacity/thecity
http://www.nationalgeographic.com.es/2011/12/23/los_guerreros_oro.html
Yves Herbo traductions, Sciences, F, Histoires, 23-02-2015
L'Etre Humain : un pas en avant , deux pas en arrière
L'Etre Humain : un pas en avant , deux pas en arrière
France, 1940, des documents censurés qui prouvent que nos ancêtres, loin d'être des hommes-singes, avaient les traits du visage identiques aux nôtres, et portaient robes, bottes et chapeaux. - grotte de la Marche - Magdalénien - Léon Péricard
C'est un fait qui se vérifie de plus en plus tant les preuves s'accumulent : Tout comme la croissance économique n'est pas une expérience positive pour la réussite mondiale, l'évolution du genre humain n'a jamais été linéaire ni progressiste à chaque instant : l'évolution se fait par petits pas en avant mais aussi parfois par de grands pas en arrière... Alors que la logique voudrait que l'être humain tienne compte de ses expériences et s'améliore au fur et à mesure que le temps passe et qu'il est censé apprendre, la logique historique et les preuves matérielles nous obligent bien à constater qu'il n'en est rien : l'intérêt et l'égo de quelques individus ayant un poids sur cette évolution a toujours primé temporellement sur la destinée de l'être humain... et l'histoire contemporaine et actuelle le confirme encore et toujours...
Beaucoup de théoriciens, encouragés par des politiciens de toutes les époques d'ailleurs, ont voulu tracer une illusoire évolution linéaire et positive du genre humain, ne serait-ce que pour justifier sa place au "sommet" de l'évolution animale... ainsi, ces théoriciens, souvent issus de la Franc-Maçonnerie puissante du 19ème siècle ont asséné pendant des décennies (jusqu'à nos jours en fait) que l'Homme et ses créations, inventions et même arts, ont toujours procédé par croissance et pente ascendante (un peu comme la pente d'une pyramide), allant toujours du plus "primitif" vers le plus "évolué". Et la plus grande partie de notre Histoire (et théories) part de ce principe "établi", au point que les "anomalies" contredisant ce principe sont, la plupart du temps, tout simplement dénigrées, voir effacées ou éliminées, clairement censurées pour certaines... Pour certains, c'est une question de moral et de positivisme exacerbé : si la réalité entrave "l'enthousiasme" et "collaboration positive" du citoyen, du commun des mortels, il peut être nécessaire de "corriger" la réalité... de l'améliorer fictivement s'il le faut, voir, de cacher des choses et de mentir aux "innocents"... à ceux qui n'ont pas besoin de savoir pour œuvrer (travailler) au maintien de la société...
Mais trop de preuves historiques s'accumulent et ces hommes de pouvoirs, dans leurs convictions sur "l'évolution" que l'Homme doit avoir (pour eux), ont commis des erreurs "techniques" : leur progrès a fait que le-dit "innocent", simple homme du peuple, est de plus en plus capable de "comprendre" que, quelque part, il est trompé et qu'on lui ment. Certains disent que c'est de la faute d'internet, ce système commercial désiré à l'origine qui s'est trop libéralisé, est devenu incontrôlable (provisoirement ?) et qu'il permet à des gens qui n'ont pas besoin de "savoir" et "comprendre" certaines choses (y compris économiques) pour travailler et être utiles, d'avoir un cerveau et de réagir...
Des preuves ? Les meilleures et plus faciles à comprendre sont dans les livres d'Histoire récente, pas dans les manuels politiques... en voici une partie.
Histoire des Arts. Ces théories assènent encore de nos jours qu'on est parti d'hommes stupides et préhistoriques, d'hommes des cavernes proches du singe, nus et prompts à se donner des coups de massues juste pour prouver leur virilité et se départager la femelle... c'est une image qui s'avère de plus en plus fausse devant les réelles découvertes archéologiques mais qui persiste dans l'éducation (mauvaise) donnée aux enfants via des dessins animés ou bandes dessinées... c'est un peu comme les esclaves de l'Egypte ancienne dont on découvre au fur et à mesure que l'on traduit les hiéroglyphes les plus anciens... que les anciens égyptiens étaient contre l'esclavagisme dans la réalité pendant la majorité de leur histoire. Comme souvent, on généralise à toute une civilisation et peuple les exactions commises par quelques rois et époques... en oubliant que notre propre peuple a procédé de même d'ailleurs, question barbarie...
Cela faisait bien sûr plusieurs générations que certaines peintures rupestres, dans des grottes, étaient connues et admirées. On parle de certaines d'entre elles dès le 17ème siècle. Mais c'est vers 1879 que les premières sont étudiées "scientifiquement" et que des premières chronologies et datations sont tentées. Les fameuses peintures rupestres d'espagne, à Altamira, sont tellement belles et nombreuses que les scientifiques "évolutifs" en sont sceptiques : comment des hommes-singes auraient-ils pu accomplir un tel art ? Vers 1940, la grotte de Lascaux (et sa mauvaise datation à l'époque) confirme les mauvaises convictions établies : les premières grottes "artistiques" ont commencé vers - 23.000 ans et les premières fresques peintes sont apparues vers - 15.000 ans... la chronologie est "acceptable" pour les théoriciens de l'évolution linéaire, et tient jusqu'aux années 1990 pratiquement !
Car tout est remis en question par les découvertes successives des peintures d’Arcy sur Cure en 1990, de la grotte Cosquer en 1991 et de la grotte Chauvet en 1994. La grotte Cosquer, sous le niveau de la mer est datée à - 28000 ans. On y voit des évidentes scènes de chasse à l'époque des âges glaciaires avec des petits chevaux, des pingouins, des méduses ainsi que de surprenantes empreintes de mains décalquées à l’ocre rouge. Coup dur pour ces théoriciens, la grotte Chauvet est datée de – 33000 ans en 1995. (notez qu'il y a eu une calibration du carbone 14 dans les années 2000, faisant reculer les datations de la plupart de ces grottes de quelques milliers d'années ! Elles sont encore plus vieilles !)
Les théoriciens paléontologues se grattent la tête : ils avaient toujours affirmé que l'art préhistorique avait dû s'améliorer au fur et à mesure du temps, respectant "l'obligatoire évolution du genre humain"... car c'est l'inverse qui est constaté : la grotte Chauvet, la plus ancienne (à l'époque)... EST AUSSI LA PLUS EVOLUEE, la plus élaborée artistiquement. En regardant ces fresques, on est obligé d'admettre que ces artistes étaient déjà au sommet de leur art, et non pas aux débuts... Quid de la théorie de plusieurs millénaires d'évolution pour en arriver là ? En plus, on sait maintenant que cette grotte Chauvet est contemporaine de l'arrivée de l'Homme de Cro-Magnon dans cette région, et que celui-ci y cohabitait avec l'Homme de Neandertal... mieux, des découvertes récentes... en Indonésie nous prouvent que le même art élaboré y existait déjà bien avant ! (-46.000 ans !)
Le mystère demeure entier pour l'instant : De qui ou d'où ces hommes ont-ils appris cet art très élaboré ? Pourquoi les grottes plus récentes montrent une dégradation et moins bonne maîtrise des techniques du dessin et de la gravure ?
Car finalement, on est en droit de se demander 1 ) si l'Homme de Cro-Magnon n'était pas l'héritier d'une plus ancienne civilisation d'avant glaciation, plus évoluée mais qui n'a laissé aucune trace de son existence (engloutie par la montée des eaux ?)... et qui a fini par oublier une grosse partie de ses connaissances ou 2) si l'Homme de Neandertal n'était pas lui-même cet héritier évolué (ou un autre hominidé ?), et que sa disparition ait fait régresser l'humanité d'alors...
Mais un autre mystère lié aux grottes demeure également : celui lié à la grotte Bernifal. Découverte en 1902, elle est restée dans le domaine privé, bien que classée au patrimoine mondial de l'Unesco... on comprend pourquoi. Située sur la commune des Eyzies en Dordogne ( France ), elle est mondialement connue pour ses 110 gravures et peintures rupestres, notamment un magnifique mammouth tracé à l'argile. Ces dessins sont datés du Magdalénien, donc parmi les plus "récents", c'est à dire entre -17 000 et - 10 000 ans, par rapport à Chauvet par exemple.
Ce mystère est lié à deux dessins de la grotte, l'un qui montre ce qui ressemble à un dinosaure en train d'affronter un mammouth ! C'est une peinture assez peu montrée, vous devinez pourquoi, mais elle est très troublante pour les spécialistes, même si certains parlent surtout d'interprétation, l'autre qui montre un cheval... harnaché, alors que, à priori, la domestication du cheval s'est effectuée bien longtemps après la disparition des dessinateurs de cette grottes... (voir ci-dessous)
http://www.lafrancevuedesgrottes.fr/?p=2460
Grotte de Bernifal (France), combat du dinosaure et du mammouth, l'un des nombreux mammouths, l'un des "masques" ou "têtes" présents dans la grotte, le cheval harnaché, ...
Grotte des trois frères, France, dessin d'après l'original
Le problème aussi est que ce ne sont plus les seules gravures étranges datées de l'art préhistorique ! En effet, des pétroglyphes très anciens découverts en Amérique du Nord (probablement effectués par des hommes de la civilisation "Anasasis" d'amérique, nous montrent également plusieurs "dinosaures" dans l'Utah ! :
Un ptérodactyl selon certains chercheurs - une étude semble prouver que ce dessin n'était pas l'original
Mais nous en avons aussi maintenant au Canada, à Java, à Sumatra, en Chine (dans l'antiquité), en Italie, Amérique du sud, Afrique, Australie... partout dans le monde ! :
Voir la suite ci-dessous :
OVNIs : 1974, Nièvre, encore des Gendarmes et des OVNI
OVNIs : 1974, Nièvre, encore des Gendarmes et des OVNI
Cigare filmé à Rhode Island en 1967
Cette fois-ci, il s'agit de trois articles de presse datés de février 1974 concernant la Nièvre, avec notamment le témoignage d'un ingénieur, mais aussi de plusieurs gendarmes, puisqu'il s'agit non pas d'une observation d'un objet, mais de plusieurs, étalées sur plus d'une semaine...
Nous avons tout d'abord ces articles paru dans " Le Parisien Libéré " du 12 février 1974 et du 14 février 1974 :
" Objet lumineux dans le ciel nivernais "
Nevers - Un phénomène lumineux a été observé l'autre matin, pendant une heure par plusieurs habitants de Decize (Nièvre). C'est ainsi que M. Cahour, ingénieur, a vu vers 6 h, à haute altitude, un objet de forme oblongue et dégageant une vive lueur, qui se déplaçait dans le ciel dans la direction est-sud-est.
M. Cahour a déclaré que l'objet ressemblait à un cigare tournant sur lui-même et se plaçant tantôt en position horizontale, tantôt en position verticale.
Un phénomène semblable avait déjà été observé à Decize, en novembre 1968.
" Cigare dans le ciel de la Nièvre - Même les gendarmes l'ont vu "
Nevers, samedi - Le dossier " soucoupes volantes " s'épaissit. Le mystère aussi. Les engins lumineux parmi lesquels cigares, cigarillos, disques, sphères, etc, surgissent devant les yeux (de moins en moins étonnés) de témoins pour la plupart dignes de foi. Dans le ciel de la Nièvre, et plus précisément sur la petite ville de Decize, c'est un énorme cigare qui a été aperçu à plusieurs reprises depuis le début de la semaine. L'alerte avait été donnée dès lundi dernier par un ingénieur, M. Cahour.
" Pendant plus d'une heure un cigare lumineux, 20 fois plus gros qu'une étoile, a survolé ma maison ", vint-il affirmer aux gendarmes de Decize qui, sceptiques, n'accordèrent que peu de crédit à cette " révélation".
Mais le mercredi suivant, une habitante d'une commune voisine de 15 kilomètres, Neuville-les-Decize, venait elle aussi témoigner :
" Un objet silencieux entouré d'un halo lumineux survolait ma maison ce matin ", jurait Mme Bonnet.
" Le bidule "
Toujours la même heure : entre 6 heures et 7 h 15. La coïncidence était quand même troublante et les gendarmes décidaient officieusement encore d'ouvrir une enquête. Le lendemain, ils étaient tous avant l'aube dans la cour de la gendarmerie, entourant l'adjudant Auroy.
" Le voilà ! " Hurla soudain Mme Daumas, l'épouse d'un gendarme.
Aussitôt, les quatre gendarmes sortirent leur calepin pour consigner leurs observations : le " bidule " avait une couleur jaune pâle. Très lumineux, son vol était stationnaire, sa forme était celle d'un cigare ou d'un ballon de rugby quand il tournait sur lui-même.
Un télégramme fut envoyé au procureur de la République et à la direction de la gendarmerie qui demandaient un rapport pour ajouter au dossier des OVNI (Objets Volants Non Identifiés).
L'affaire s'est ébruitée et tous les matins, la majorité des 8500 habitants de Decize attendent, entre 6 h et 7 h 15, toutes fenêtres ouvertes.
Dans le journal " La Nouvelle République " du 18 février 1974 :
" Encore un objet mystérieux dans le ciel de la Nièvre "
Nevers - A une semaine d'intervalle, un 2ème OVNI a été aperçu dans le ciel de Decize (Nièvre). Il était 6 h 30, l'autre matin, lorsque l'adjudant de gendarmerie Auroy et 2 de ses hommes ont observé dans le ciel un objet 20 fois plus gros qu'une étoile, qui prenait, tour à tour, tantôt la forme d'un gros cigare, tantôt celle d'une demi-sphère. Cet objet dégageait une forte luminosité.
La semaine dernière, l'objet avait été aperçu par un ingénieur de Kléber-Colombes, et plusieurs habitants de la localité. Des témoins sont retournés sur les lieux, peu après, et ils ont découvert, "imprimée" dans le sol, une petite cuvette circulaire, d'une quinzaine de centimètres de profondeur et des traces de petits pas autour.
Notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (https://www.sciences-faits-histoires.com/ et https://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement.
Cigare volant - Un document de 1967 tourné à Rhode Island (USA) - aucun trucage décelé mais trucage difficile à l'époque...
Yves Herbo Archives, Sciences, Faits, Histoires, 18-02-2015
OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 16-02-2015
OVNIs : Matin OVNI dans le monde du 16-02-2015
Matin OVNI dans le monde du 16-02-2015 d'ODH TV vous est présentée par Gilles Thomas.
Au programme de cette nouvelle édition :
Actualité Ovni dans le monde récente et interview de Gaetan Bovy du Reub asbl qui vous parle du projet S.O.A.L.N. et l'agenda des soirées t'chat de février et mars 2015 sur odhtv.
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Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 17-02-2015
OVNIs : EurOvni du 15-02-2015
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EurOvni - Actualité ovni en Europe vous est présentée par Gilles Thomas.
Au programme de cette nouvelle édition :
Intervention de Gaetan Bovy qui vous présente le bilan ovni en Belgique 2014 de l'association du REUB asbl et Thierry Rocher qui vous parle la liste EuroUfoNet.
Dans le dossier de l'édition, je vous fais découvrir les Ovnis dans les Pyrénées en Espagne avec l'intervention de Fabrice Bonvin qui vous partage son observation en août 1989.
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Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 17-02-2015