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Une astronaute traumatisée après sa rencontre avec un OVNI
Une astronaute traumatisée après sa rencontre avec un OVNI
Heidemarie Stefanyshyn-Piper
La présence de vaisseaux spatiaux, très vraisemblablement d'origine extraterrestre, se déplaçant dans l'atmosphère terrestre, a été constatée une multitude de fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale par des pilotes d'avions, tant civils que militaires, mais aussi dans l'espace, lors de vols spatiaux.
Le 19 juillet 2011, on a pu remarquer la présence d'un intrus qui naviguait tout près de la navette spatiale pendant la mission STS-135.
Lors de la retransmission en direct des images de la chaîne TV NASA, il aura fallu plus de 2 minutes à Houston pour changer l'image en cours de diffusion et passer à un autre sujet.
Ce n'est pas la première fois que les astronautes font des rencontres insolites dans l'espace mais celles-ci sont généralement passées sous silence.
D'ailleurs, pendant la mission STS-115, le 19 septembre 2006, alors que l'équipage préparait son retour sur Terre, la présence de plusieurs OVNIS, dont un qui a suivi « Atlantis » pendant plusieurs heures, a mis en émoi tous les spécialistes astronautiques du centre Houston.
L'OVNI évoluait entre la navette et la Terre.
La procédure de retour fut décalée de 24h, le temps de vérifier l'intégrité de la structure de la navette.
Devant cette situation inexplicable les techniciens de Houston ont parlé de « débris de l'espace », de « glace » et même d'un « sac » !...
Vraiment amusant !...
La NASA a finalement parlé d'un « objet étrange » !...
Un cas parmi d’autres…
Toujours est-il que, pour des raisons de sécurité, la procédure de retour fut décalée de 24 heures afin de vérifier l'intégrité de la structure de la navette.
Cet OVNI n'a jamais pu être identifié.
L’équipage de la mission STS-115 était composé du commandant Brent W. Jett, du pilote Christopher Ferguson, des spécialistes de mission Joseph R. Tanner, Daniel C. Burbank, Steve MacLean, et Heidemarie Stefanyshyn-Piper.
De retour sur Terre, (et après les jours de quarantaine classiques), alors que les astronautes évoquaient en conférence de presse leurs différentes activités à bord de la station, Mary Anne StefanyShyn-Piper, spécialiste mission, a commencé à parler de sa sortie spatiale en scaphandre ainsi que de l’observation des OVNI à laquelle elle n’était pas préparée.
Mais, lors de ce témoignage, elle a été prise d'un malaise qui l’a fait s'évanouir deux fois de suite devant les journalistes, dont ceux de la CNN (Yves Herbo : Vidéo archivée ou supprimée par la CNN en 08/2012 (pourquoi ? divulgation retardée ?) mais notez bien que j'ai personnellement vu cette première vidéo plus de 10 fois en 2006 et après (et je ne suis pas le seul, d'autres l'ont confirmés sur facebook) et qu'elle était très explicite, l'astronaute a bien parlé d'engins étrangers proches de la navette avant de s'évanouir la deuxième fois...), remplacée par une version sous-titrée ici :
Un magnifique cas de syndrome post-traumatique.
Quand on connaît les contraintes physiques et psychologiques auxquelles doivent résister les astronautes, on peut quand même s'étonner de cette soudaine défaillance.
En fait, rien de bien extraordinaire car les astronautes de la mission n’étaient en aucune façon préparés à cette incroyable réalité : « Des observateurs aliens, ou des vaisseaux automatiques, leur ont, vraisemblablement, rendu visite pendant cette mission spatiale !... ».
Fort heureusement, l’astronaute a réussi à récupérer ses moyens et à participer à la mission STS-126 deux ans plus tard.
Heidemarie Stefanyshyn-Piper a été membres d’équipage des missions STS-115, en 2006, et STS-126, en 2008. Elle a totalisé plus de 27 jours dans l'espace dont 33 heures et 42 minutes d'EVA en 5 sorties dans l'espace, puis elle a pris sa retraite de la NASA en Juillet 2009 pour revenir à l'US Navy, aux Systèmes de Commandement, à Washington DC.
Mais les objets qui sont passés sous la station orbitale, et ont retardés le retour « d’Atlantis » sur Terre, avaient été précédés, dès le premier jour de la mission, par d’autres objets tout aussi surprenants.
Ainsi, le 9 septembre 2006, cinq sphères d’origine inconnue était filmées par l’équipage alors qu’ils survolaient le Mexique (sur la vidéo à 2 minutes 58).
Le 14 septembre 2006, un autre objet a été observé alors que les astronautes Tanner et Stefanyshyn-Piper installaient de nouveaux panneaux solaires qui devaient doubler la capacité électrique de la station orbitale.
Mais la transmission a été soudainement interrompue pendant plusieurs minutes.
Le 17 septembre 2006, une sphère était filmée par la caméra « d’Atlantis ».
C’est tout un ensemble d’apparitions inexpliquées qui ont eu lieu lors de la mission spatiale STS-115 réalisée du 9 au 21 septembre 2006. Elles ont bouleversé les astronautes qui y ont participé, car aucun n’y était préparé…
Ce qui s’est passé pendant cette mission de 13 jours est absolument incroyable et sert, depuis, de référence aux autres missions spatiales.
Pendant la mission STS-115, la présence d’OVNI autour de la station orbitale est une réalité qu’il est difficile de nier.
Cette situation n’est pas une première et de nombreux cosmonautes des vols précédents se sont fait l’écho de vaisseaux inconnus, ou de phénomènes inexpliqués, auxquels ils ont été confrontés lors de leur mission spatiale.
Quand donc nos journaux, TV, et autres moyens d’informations du public, aborderont-ils enfin sérieusement ce sujet ?...
Jean-Charles Duboc
Un autre Astronaute connu de la NASA affirme que les Aliens sont là!
Dr. Franklin Story Musgrave
Un autre astronaute! Après Buzz Aldrin et Edgar Mitchell qui ont révélé que nous ne sommes pas seuls, le Dr. Franklin Story Musgrave confirme la présence d’activité extraterrestre sur et autours de la planète.
La navette spatiale Columbia durant la mission STS-80 était chargée de cinq astronautes pour un voyage de 17 jours, 15 heures et 54 minutes autours de la Terre, le plus long vol dans l’histoire de ce véhicule. Durant ce long vol un évènement très bizarre se passa que même le Dr. Story Musgrave était incapable d’expliquer ce qu’il a observé depuis la lucarne de la navette.
Un large objet en forme de disque est apparu sous la navette Columbia. La navette était à approximativement 190 miles nautiques en hauteur.
Le disque a été premièrement observé comme sortant miraculeusement de nulle part, volant à travers les nuages en bas et progressant de gauche à droite alors que les astronautes l’observèrent émerveillés. La partie supérieure du vaisseau semblait pivoter dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. C’était très large (comparé aux engins spatiaux et autres débris de glace), approximativement de 50 à 150 pieds de diamètre.
Autres articles sur le même sujet:
http://herboyves.blogspot.fr/2012/05/ovnis-la-divulgation-dedgar-mitchell.html
Inde et ovni-vimanas védiques
Un groupe d’anthropologues travaillant avec une tribu des montagnes dans une zone isolée de l’Inde ont fait une découvert incroyable: des peintures complexes préhistoriques dans une grotte représentant des aliens et un engin du type Ovni.
Les images ont été trouvé dans l’arrondissement de Hoshangabad de l’état de Madhya Pradesh seulement 70 kilomètres depuis le centre d’administration locale de Raisen. Les grottes sont cachées profondément dans une jungle dense.
Source : The images were found in the Hoshangabad district of the state of Madhya Pradesh only 70 kilometers from the local administrative centre of Raisen. The caves are hidden deep within dense jungle.
A clear image of what might be an alien or ET in a space suit can be seen in one cave painting along with a classical flying saucer shaped UFO that appears to be either beaming something down or beaming something up, in what might be an ancient UFO abduction scenario. A force-field or trail of some sort is seen at the rear of the UFO.
Also visible is another object that might depict a wormhole, explaining how aliens were able to reach Earth. This image may lead UFO enthusiasts to conclude that the images might have been drawn with the involvement of aliens themselves.
Local Archaeologist, Mr Wassim Khan, has personally seen the images. He claims that the objects and creatures seen in them are totally anormalous and out of character when compared to other, already discovered, examples of prehistoric cave art depicting ancient life in the area. As such he believes that they might suggest beings from other planets have been interacting with humans since prehistoric times : Adding weight to the 'ancient astronaut theory' which postulates that human civilization was established with the assistance of benevolent space-faring aliens. http://www.archaeologydaily.com - 01-2012
Et encore de nouvelles découvertes étonnantes en Inde en 2014 :
http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/la-culture-vedique-de-l-inde.html
Yves Herbo-Sciences, F, Histoires, 02-2012, Update 23-01-2015
OVNIs : Soirées OVNI-Paris 12-2014
OVNIs : Soirées OVNI-Paris 12-2014
Voici deux vidéos-conférences du groupe OVNI-Paris avec :
Soirée Ovni-Paris du 2 Décembre 2014 avec Didier Leroux et Jean Luc Rivera qui présentent le dernier ouvrage de Didier Leroux et de Jean Goupil "OVNI et intelligence extraterrestre LA REVELATION" aux éditions le Temps Présent
Ce livre commence par exposer en quoi consisterait un voyage interstellaire, c’est-à-dire d’une étoile à une autre ; voyage autrement difficile qu’une expédition terre-lune avec laquelle le grand public est familiarisé aujourd’hui. Là où ce nouveau livre se démarque du premier, c’est qu’il va beaucoup plus loin en exposant tout ce qu’une civilisation avancée pourrait obtenir d’un recours notamment à la nanotechnologie. Celle-ci consiste en la miniaturisation extrême d’outils, de machines, et même de robots...
Soirée Ovni-Paris du 7 décembre 2014 avec les Frères Leroux.
Les Frères Leroux présentent et discutent de leur film "La quatrième nuit".
Un homme est interpelé en pleine nuit par une lumière étrange. Les jours qui suivent, il sent qu’une présence invisible l’observe… Bande-Annonce
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229154.html
Yves Herbo, Sciences, F, H, 22-01-2015
OVNIs : Compilation vidéos novembre-décembre 2014
OVNIs : Compilation vidéos novembre-décembre 2014
Suite des compilations de Janvier à Mars 2014. avril 2014 mai 2014 - juin 2014 - juillet-août 2014 - août-septembre 2014 - septembre-octobre 2014 - octobre-novembre 2014 -
Compilation Ovni UFOs année 2014 - parue en janvier 2015 - Plusieurs nouvelles vidéos réparties tout au long de l'année 2014 by pseudo 007
UFO,S Static Over Atrscan Russia - OVNI Flota EN Astracan Russia Edit 20-11-2014
Ovni ufo Amazing Unknown Transparent Vehicle Captured Over Vienna, Austria, Nov 26, 2014
The best UFO sightings of the past couple of months including many live television captures, a NASA capture and a great sighting over Las Vegas.
UN objet dans l'espace a partir de 0 minute 16 secondes sur la vidéo juste au dessus de la spirale nuageuse ( voir en plein écran ) 01-12-2014
Bizarre UFO Sightings [Interdimensional UFO Caught On Video - 10-2014] - Two bizarre ufo sightings submitted to Thirdphaseofmoon. John and Sherry Lyons While on vacation late October visit the sacred falls known as Akaka. Visited by Tourist tens of thousands of times a year. Take a look at what they captured. After zooming in you notice the spiritual being gives of refractions of light as it enters the waterfall. The Ancient Hawaiians call them The Kukuihaele, the dancing lights. Could this be an interdimensional being caught on video?
San Antonia Texas SAUFOTX submits his video of what he claims is a Cluster of Energy U.F.O's traveling overhead caught with his Infrared Video Camera and a 950 IR Filter. A massive flock of birds, balloons or something otherworldly take a look. [Mass UFO Fleet TX] Dec 2014
Its been making the rounds on the net, the original video link https://www.youtube.com/watch?v=AB--K...
UFO 2014 over Moscow Russia 04th december 2014
UFO OVER THE FOREST OVNI MEDELLIN COLOMBIA 06 December 2014
Mass UFO Sighting in California - December 6, 2014
Arizona - December 7, 2014
UFOs In Fleet in Santiago de Chile - OVNIs En Flota en Santiago de Chile 18-12-2014 (A mon avis, des phares d'avions ou d'hélico qui ont virés, d'où disparition)
Paris France UFO December 2014! Recorded From Seine River Eiffel Tower Sighting
UFO OVER AVILA IS HIDDEN IN THE CLOUDS Espagne, Avila, 19 DECEMBER 2014
Scott Waring : " Dans cette photo et vidéo magnifique vous pouvez voir un Ovni quitter le soleil. C’est un cliché très détaillé et qui ne laisse aucun doute quant à ce que vous voyez. Sa sortie a provoqué une explosion solaire massive. Je dis dans la vidéo que l’ovni fait la taille de la Lune, mais en bas à gauche se trouve la taille de la Terre. Qui est plus petite que le vaisseau mère. " - Date of sighting: Dec 24, 2014
Location of sighting: Earths Sun
Source: http://helioviewer.org/
Was looking at the Helioviewer online and noticed this giant triangle UFO leaving our sun. It exit caused a massive solar explosion. I say in the video that the UFO is moon size, but in the lower left corner is the earths size...which is smaller than this mothership. SCW
www.ufosightingsdaily.com - Bon, Scott Waring a tout de même la réputation d'en rajouter beaucoup, voir énormément... mais dans le lot, dans le sac, il doit bien y avoir de vraies choses...
OVNI dia Figuras en campos de Cultivo en Texcoco Mexico UFO Crop Circle Day in Texcoco 25_12_2014
UFO in Brazil 2 masive Sightings - OVNIS en Brasil 2 Avistamientos masivos 28-12-2014
OVNI negro sobre Cajicá, en dirección a Tabio, con forma hexagonal y rotando. Tabio - Cajica Cundinamarca, Colombia 31-12-2014
UFO OVNI Plativolo Platillo Objeto Volador No Identificado Artefacto Color Plateado Flotando Sobre Un Rancho En Mexico December 2014
Machu Picchu Flying Saucer UFO Sightings [Strange UFO Clouds] Dec 2014 - Two ufo videos submitted to Thirdphaseofmoon 1st lets go to Machu Picchu the 15th-century Inca city! Joeseph Stanton while visiting the Sacared site. looks in the direction of a young girls observation, of what looks to be a cigar shaped ufo hovering over the enigmatic ancient site. Skander Gharbi of Tunisia Captures A Strange Circular formation of Clouds, what could have formed this could phenomenon ?
Encore quelques observations pour ce mois de décembre 2014 (ces quelques vidéos n'en sont qu'un petit aperçu, juste le sommet de l'iceberg...)
Comme toujours, je vous invite à apprécier par vous même la valeur de ces vidéos, compte tenu de vos propres réflexions et sensibilités, à la lumières des événements historiques actuels également mais de l'augmentation mondiale de ces observations aussi (possiblement liées à la vente inconsidérée de drônes aussi de loisir, bien sûr). A vous de décider comme toujours...
Yves Herbo, Sciences, F, H, 22-01-2015
Une quatrième chambre secrète sous la pyramide de Khéops?
Une quatrième chambre secrète sous la pyramide de Khéops ?
David Roberts 1838 Cheops Chepren Sphinx
Pour augmenter ma propre compilation de données concernant les mystères de plateau de Gizeh et avec l'accord de l'auteur Marc D'Angelo (Auteur notamment des ouvrages "L'Etoile de Bethléem et la comète de Halley" (2009) et de "Regard sur l'Egypte", et qui va sortir d'ailleurs prochainement un ouvrage de poésie en prose nommé 'une Idylle"), voici un résumé de son article très intéressant "Khéops, La clé de la quatrième chambre". Cet article est paru dans le N° 95 de Nexus (novembre-décembre 2014), que vous pouvez commander.
Il s'agit ici avant tout d'informations inédites sur la géométrie interne de la Grande Pyramide et de certains indices et déductions portant sur l'existence d'une chambre secrète...
Tout d'abord, même les plus conservateurs des égyptologues ne peuvent nier la nécessité de posséder des bases minimum en mathématique et géométrie, pour un architecte d'un tel monument que la Grande Pyramide. Des mathématiques et de la géométrie ont été obligatoirement employées pour sa construction, et il suffit d'aligner les chiffres inclus dans les plans reconstitués de ce monument pour constater leur encodage répétitif et également l'inclusion sans trop d'équivoque d'un symbolisme sacramentaire de nature géométrique. Un symbolisme que l'on rencontre d'ailleurs partout pour qui étudie sérieusement l'Histoire de l'ancienne égypte. Nous avons par exemple l'un des plus éminents égyptologues français, Philippe Lauer, qui n'a pas hésité à signer un article intitulé " Le triangle sacré dans les plans des monuments de l'Ancien Empire " (Bulletin de l'Institut français d'archéologie orientale n°77 (1977), p. 55-78.).
J'ai moi-même, à l'occasion de mon travail de compilation de données, parlé des aspects nettement géométriques du plateau de Gizeh via plusieurs articles, que j'ai regroupé, pour une meilleure utilisation, sur cette page nommée L'Egypte et ses Mystère. Cet article va d'ailleurs rejoindre cette page pour un meilleur archivage.
Après les visites effectuées par les scientifiques accompagnant Napoléon lors de son aventure égyptienne (dont Champolion) puis par les divers découvreurs égyptologues qui se sont relayés tout au long du 19ème et 20ème siècle, les dernières trouvailles concernent principalement ce domaine géométrique et c'est dans celui-ci que les dernières avancées significatives se sont effectuées. Il ne s'agit donc pas d'égyptologues officiels en général mais de chercheurs indépendants, qui ne sont donc pas en quelque sorte un peu "coincés" par les ornières d'une science officielle figée depuis plusieurs années, bien qu'elle ait fini par reconnaître et repousser quelques datations erronées sur la mise en oeuvre des dynasties égyptiennes... et (pour certains), à réaliser et admettre les inconnues liées aux premiers rois égyptiens, quand ce n'est pas tout simplement la nature et origine des premiers égyptiens...
Marc D'Angelo évoque par exemple Guy Gruais et Guy-Claude Mouny qui, il y a quelques années, ont eu l'idée de considérer le plan en coupe de la Grande Pyramide comme une "maquette" verticale, applicable horizontalement à l'ensemble du plateau de Gizeh, ce qui leur a permis de faire apparaître une trame complexe et qui a été remarquée d'ailleurs à l'époque (Guy Gruais et Guy-Claude Mouny, "Le Grand Secret des pyramides de Gizeh", éd. du Rocher (1992). Cette idée a mis une vingtaine d'années pour être digérée et c'est en 2012 qu'une nouvelle étude (qui a duré une quarantaine d'années tout de même d'après les auteurs), donne des clés décisives pour le décryptage de la géométrie du plateau de Gizeh et de son principal monument, par l'entremise des chercheurs Georges Vermard et Mathieu Laveau, étude visible sur leur site Horizon 444. D'autres chercheurs, comme John Legon et Jean-François Deschamps ("La méthode de Hémon"), ainsi que les écrits mathématiques sur le sujet de Michel Sélaudoux ("Numerus" (2003)) et aussi de Jean-Jacques Dugt ("La quadrature du cercle") sont à signaler car ils ont publié ou se sont exprimés sur des forums internet sur leurs idées ou recherches et ont permis à d'autres de s'en inspirer ou de rebondir dessus. "
L'auteur de l'article n'insiste pas assez dessus à mon goût (mais il a d'autres arguments avec ses plans géométriques) donc je le fais pour lui ici : il y a une forme d'illogisme flagrant dans ce que nous raconte les égyptologues officiels sur la continuité et développement de la civilisation égyptienne et de ses dynasties. En effet, comme il le dit en partie, d'une part " (...) la tendance de l'égyptologie (et même dans les courants alternatifs) s'oriente surtout vers des préoccupations de terrain, d'ingénierie et d'architecture en laissant de côté tout l'héritage symbolique et religieux " et d'autre part, cette science ne semble pas réaliser que les mêmes égyptiens, qui ont pourtant amélioré et consolidé leurs connaissance tout au long de leur évolution au cours des millénaires couvrant leurs dynasties, n'ont jamais réussi à faire mieux que la Grande Pyramide, alors qu'ils en avaient le modèle en permanence sous les yeux... En effet, comme le dit Marc D'Angelo, " l'égyptologie officielle nous raconte qu'une sorte de saga familiale aurait présidé à la construction du site de Gizeh... "
" Khéops aurait fait construire la première et la plus grande pyramide, (YH : LE chef d'oeuvre), son fils Khéphren aurait fait construire la seconde, qui est presque de même dimension, et son petit-fils Mykérinos se serait contenté d'une pyramide de taille réduite. Toujours d'après cette chronologie, hors Gizeh même, il faut remonter, en amont, à Snéfrou, père de Khéops, le bâtisseur de Dahchour et le continuateur de Meïdoum, que l'on attribue officiellement au grand-père de Khéops, Houni..." En fait, grande contradiction en ce qui concerne une évolution positive et une augmentation des connaissances des égyptiens : on est bien obligé d'admettre qu'aucune pyramide construite après la Grande Pyramide n'a égalé celle-ci, aussi bien de la part de la descendance de Khéops que de la part des dynasties suivantes, censées évoluer positivement dans ce domaine architecturale comme dans les autres...
Difficile d'admettre qu'une si grande civilisation ait été incapable de reproduire le modèle qu'elle avait construit et qui était toujours sous ses yeux... c'est pourtant ce que font les égyptologues sans trop insister d'ailleurs sur ce fait incroyable... mais c'est en partie ce manque de logique et le fait que, à l'évidence, et c'est à nouveau l'auteur qui le dit dans son article : " le plan de Khéops comporte de multiples éléments que l'on pourrait décrire comme latents, implicites ou même occultes, dans la mesure où ils ne sont pas directement exprimés dans les structures physiques apparentes et connues, mais sont associés à elles et entretiennent avec elles de nombreuses correspondances. Elles nous invite à reconsidérer l'édifice sur le plan conceptuel (...), quand on constate que la configuration du plateau de Gizeh correspond à un ordre prévoyant " la disposition de chacun des monuments les uns par rapprt aux autres " et qu'elle procède " d'une conception bien antérieure à la mise en oeuvre des travaux ", qui font qu'un chercheur comme Gilles Dormion, auteur d'une analyse architecturale approfondie de Khéops, qui est partisan d'une construction par épisodes successifs et au prix de tâtonnements hasardeux de la Grande Pyramide, a finalement peu de chance d'avoir raison sur ce sujet précis. Tout à été planifié bien à l'avance et il y a peu de chance pour qu'une erreur ou un changement d'avis, modifiant les plans, se soit réellement produit en réalité...
Bon, je ne vais pas bien sûr reproduire ici l'ensemble des travaux de Marc D'Angelo et tous ses raisonnements appuyés par ses plans et schémas très nombreux, je vous conseille de vous procurer l'article de Nexus en question pour cela (voir en haut et en bas les références) ou de contacter l'auteur. Voici plusieurs extraits et citations de ses écrits indiquant le cheminement de ses réflexions pour arriver à ses conclusions, qui sont d'ailleurs ouvertes et promettent d'autres travaux géométriques en attendant de réelles découvertes archéologiques (et la levée de certaines cachotteries de la part des autorités archéologiques égyptiennes également) tant au sujet de cette salle secrète que des sous-sols de la pyramide, des conduits et des souterrains de Gizeh, et du Sphinx... Pour faciliter la lecture, les extraits et citations de l'auteur Marc D'Angelo seront mises en italique, le reste étant des résumés et raccourcis de ma main.
David Roberts 1838 Cheops Chepren Sphinx
" Géométrie des conduits
" Rappelons que les principales parties actuellement connues de la pyramide de Khéops sont : la chambre souterraine, la descenderie qui y conduit, le couloir ascendant qui se prolonge par la Grande Galerie, la chambre dite "de la Reine" à laquelle on accède par un couloir horizontal et la chambre dite "du Roi", surmontée de ses cinq chambres dites "de décharge". La chambre médiane (dite "de la Reine") et la chambre supérieure (dite "du Roi") sont équipées d'étroits canaux de 20 cm sur 20 cm, dits "de ventilation" ou "d'aération". "
"" Que ces conduits soient des structures uniques - sans équivalent dans aucune autre pyramide - devrait suffire à nous assurer de leur importance ; cela devrait aussi nous questionner sur leur rôle : s'il fallait aérer, pourquoi avoir prévu dans Khéops un tel dispositif qui n'a été mis en oeuvre nulle part ailleurs ? Ce rôle est également remis en cause par le simple fait que les conduits de la chambre médiane ne débouchent ni dans la chambre elle-même (à leur extrémité inférieure) ni à l'air libre (à leur extrémité supérieure). "
" Or, il est tout à fait certain maintenant que ces conduits, s'ils n'ont pas été construits de manière à parvenir tous les quatre jusqu'à la surface du monument, ont été conçus comme tels, puisque les lignes qu'ils empruntent et leurs points de sortie (effectifs pour la chambre supérieure, théoriques pour la chambre médiane) sont des points essentiels du réseau géométrique. En réalité, ce ne sont pas seulement les conduits eux-mêmes et leurs points de sortie qui interviennent dans le plan, mais les lignes sur lesquelles ils sont placés et leurs prolongements, vers le haut et vers le bas, vers le sud et vers le nord. "
Une multitude de correspondances
" Le premier constat - et le constat le plus évident - que l'on puisse faire à leur sujet, c'est que leurs points de sortie se trouvent sur le même plan horizontal. Cela suppose, soit dit en passant, un exploit technique dans la réalisation, (YH : pour l'époque surtout) : il y a moins d'un mètre de différence entre la hauteur de sortie du conduit-Reine sud (68,05 m) et celle du conduit-Reine nord (67,13 m). "
" Mais cette " géométrie des conduits de ventilation " ne se limite pas à cela, tant s'en faut : la distribution interne nous offre le spectacle d'une multitude de connexions, de correspondances, de concordances ou de " coïncidences ", d' " engendrements géométriques " pour reprendre le mot de Georges Vermard, qui n'ont manifestement rien de fortuit ; les conduits y occupent une part essentielle ". A titre d'exemple, l'auteur présente cinq figures originales qui révèlent, parmi beaucoup d'autres, l'implication majeure des conduits dans la configuration interne du monument. Et l'une d'entre elle permet, nous allons le voir, de formuler l'hypothèse de la localisation d'une " quatrième chambre.
Les Carrés révélés
Ce sont Robert Bauval et Graham Hancock, dès 1994 dans Le Mystère du Grand Sphinx, qui révèlent le premier des trois Carrés tirés des conduits, défini à partir des points de sortie des conduits de la chambre dite " du Roi " et qui est donc appelé " Carré Roi ", en deux diagrammes titrés simplement " Coupes de la Grande Pyramide, révélant " l'équilibrage " assuré par ses conduits ventilatoires ". En fait, ces deux dessins sont adaptés eux-mêmes d'une publication de Robin Cook parue dans la revue spécialisée Discussions in Egyptology, qui tentait une orientation stellaire (vers des étoiles) des conduits.
En fait, de ces deux premiers diagrammes, on peut tirer - cela aurait déjà pu être fait à l'époque - un second Carré similaire à celui des conduits-Roi à partir des conduits-Reine. Deuxième Carré qui s'avère d'ailleurs en être l'indispensable et indissociable acolyte et d'une importance tout à fait égale. D'autre part, sur ces deux diagrammes de Cook, dans le prolongement des structures existantes, on voit apparaître un point Z, à l'intersection de la prolongation (vers le haut ou vers le sud) de la ligne du conduit-Reine sud et de la ligne du plan de sortie des conduits-Roi : ce point permet de déterminer un troisième Carré, inédit à ce jour, et dont la base coïncide peut-être avec le niveau d'une quatrième chambre.
Tout d'abord, on peut noter rapidement qu'il apparaît quasiment un " rectangle d'or " par l'imbrication des deux carrés formés par celui du Carré-Roi et son équivalent formé par un carré ayant pour base le plancher de la chambre du Roi et pour sommet le pyramidion du monument. Un rectangle d'or se trouve quand on divise le grand côté par le petit côté et que cela donne phi, le nombre d'or (1,618). Citation de l'auteur : "Le "rectangle d'or " intervient de diverses façons dans le plan de la pyramide. Cette implication multiple - presque omniprésente - oppose un démenti à l'affirmation selon laquelle phi n'était pas connu des Egyptiens. En admettant même qu'ils ne l'aient pas connu en tant que tel, force est de constater qu'ils appliquaient l'harmonie des proportions qu'il traduit ". D'ailleurs, pour confirmer, " on peut voir, à l'intérieur du rectangle, un triangle dont les angles sont très proches de 36° et 72°, c'est-à-dire, là aussi, un triangle d'or, construit sur le même principe que le rectangle du même nom (grand côté divisé par petit côté = phi). Et enfin, " si l'on forme un triangle à partir des angles de la base du carré-Roi, avec pour sommet un point dans l'axe vertical au niveau du plancher-Roi, on obtient les mêmes angles que ceux de la pyramide elle-même. De plus, il faut le souligner, les côtés de ce triangle sont de même longueur que la section Grande Galerie-couloir ascendant. "
S'ensuit la description très pointue et très argumentée de ces trois Carrés géométriques qui accumulent les recoupements et points d'intersections qui laissent peu de possibilités au hasard. A tel point que la théorie de Gilles Dormion, qui explique que "la déviation du boyau-puits de service est probablement dû à un retard sur son creusement par rapport à celui du couloir descendant et qu'il avait été nécessaire de faire un "raccourci" pour abréger le creusement du puits et rétablir la coordination des opérations" (Dormion, 84) est sérieusement mise à mal. (citations de l'auteur :) " Car pour que la jonction entre le boyau et le couloir descendant se fasse à cet endroit-là précisément, il faut que le boyau soit dévié de son cheminement parfaitement rectiligne qui le conduisait, sans cela, directement à l'entrée du couloir horizontal d'accès à la chambre souterraine. On peut donc s'interroger en effet sur cette modification de trajectoire (YH : d'où l'explication un peu tirée par les cheveux de Dormion) mais on découvre, grâce à la géométrie de plan que le hasard et des retards de chantiers n'ont rien à y voir. Car " ce "boyau" change de direction précisément en un point marqué lui aussi par plusieurs recoupements : c'est par lui notamment que passe l'une des diagonales du troisième Carré, et cela plaide plutôt en faveur d'une intention délibérée de faire aboutir ce "puits de service" à cet endroit pour satisfaire à des critères conceptuels et pour obéir au principe de concordance que l'on voit à l'oeuvre dans la totalité de l'édifice. D'une manière générale, les agencements des différents éléments de la distribution interne donnent à celle-ci un caractère "holistique" qui exclut qu'aucun d'entre eux puisse être considéré comme négligeable et sans importance. "
Et on arrive à un quatrième Carré, (figure 5 dans l'article) qui se présente moins facilement que les trois premiers mais qui n'en est pas moins significatif. Sa description et configuration est trop complexe pour pouvoir être résumée dans cet article de façon efficace. Il vous faut l'article et les schémas du magazine pour pouvoir l'appréhender au mieux.
Pour résumer tout cela, on peut dire que l'idée originale de Marc D'Angelo est d'attirer l'attention sur l'importance d'un carré déterminé par les points de sortie des conduits de la Chambre dite "du Roi", et de déterminer, dans la continuité de ce carré-là, un deuxième, puis un troisième et un quatrième carré, toujours d'après les conduits.
La Quatrième Chambre
Comme précisé dans l'article, il s'agit d'une hypothèse basée sur un ensemble (non exhaustif) de concordances, de recoupements et "d'engendrements" qui lui sont attachés. Cette hypothèse concerne la localisation d'une quatrième chambre non découverte à ce jour, non pas dans la maçonnerie de la pyramide, mais dans son sous-sol. Cet ensemble de concordances créé en effet une série de quatre droites qui se réunissent en un seul "point focal céleste" (voir figure), droites expliquées ainsi :
" Deux de ces droites correspondent aux conduits nord et ont déjà été prises en considération par divers auteurs, notamment dans le contexte des théories stellaires selon lesquelles elles pointent vers certaines étoiles. La troisième droite correspond à la portion rectiligne du "puits de service" ; elle a été remarquée, indépendamment des travaux de l'auteur, par Jean-Jacques Dugt. Il faut y opérer une légère correction et opter pour une inclinaison de 45° exactement (alors que l'inclinaison effective serait de 47°). "
Figure : la quatrième chambre (voir le magazine pour plus de précisions)
La quatrième droite mène au sous-sol de la pyramide et est soutenue par plusieurs éléments logiques. " Tout d'abord, elle croise l'apothème nord au niveau du sommet de la chambre de la Reine. Ensuite, elle passe par le carrefour descenderie-couloir ascendant. Surtout, son inclinaison est la même que celle des faces de la pyramide elle-même (51° 50²). De plus, à partir du point où elle rejoint l'axe vertical, si nous faisons remonter une ligne vers la surface et vers le nord, selon la même inclinaison que celle du couloir ascendant et de la descenderie (26°565², diagonale du "carré long"), cette ligne passe par le point de jonction de la prolongation du couloir ascendant et de l’apothème nord. Le point où cette ligne parvient à la surface est le centre d'un cercle qui passe à la fois par le "point focal céleste", par le "sarcophage" de la chambre du Roi et par le milieu de la base du troisième Carré, où nous avons placé notre quatrième chambre. "
Un lieu pas anodin
" Qu'il s'agisse de la tombe de Khéops ou d'autre chose, il y a des indices très forts en faveur de la présence, à cet endroit, d'un élément important, et ces indices concourent à démontrer que ce lieu n'est pas anodin : quel que soit son rôle et quoi que l'on puisse y découvrir, il se présente, en regard de la géométrie, comme étant d'une importance analogue à celle des trois chambres actuellement connues. On voit, d'ailleurs, que les quatre chambres sont ainsi superposées : une chambre décalée par rapport à l'axe, une chambre axiale, une chambre décalée, une chambre axiale. "
Point d'entrée virtuel
" Cette quatrième chambre hypothétique se situant à 63 mètres au-dessous de la surface d'après les estimations de l'auteur, ce ne sera pas une mince affaire d'aller y regarder de plus près... Le Colonel Howard Vyse, se fiant sans doute aux dires d'Hérodote, avait entrepris de creuser à partir du sol de la chambre souterraine, mais il s'est arrêté au bout d'une dizaine de mètres ; il en manquait encore beaucoup. "
" En revanche, il serait possible, à moindres frais, d'effectuer des fouilles préalables au point d'entrée virtuel que l'auteur a situé à environ 67 mètres de la base nord du monument. A priori, il serait assez logique de le situer dans l'axe central horizontal nord-sud ou bien dans l'axe de l'entrée, celui-ci se trouvant légèrement décalé par rapport à cet axe central. Si l'on trouvait quelque chose à cet endroit-là, ce serait un début déterminant de confirmation de son hypothèse. "
Pierre Cubique et Bassin Rectangulaire
L'auteur pose ensuite une série de questions sur les raisons et les moyens, les possibilités logiques des anciens égyptiens sur cet enfouissement d'un hypogée à une telle profondeur, en s'appuyant sur la géographie du plateau de Gizeh et en citant les écrits d'autres auteurs. " Le plateau de Gizeh surplombe d'une quarantaine de mètres le niveau du Nil : une supposition plausible voudrait donc qu'un complexe souterrain se trouve à - 40 mètres de la base des pyramides et c'est d'ailleurs ce qu'ont pensé Gruais et Mouny. Mais il manque encore une vingtaine de mètres supplémentaires, à partir de cet éventuel souterrain profond (qui aurait été construit donc logiquement à partir des berges du Nil et sous le plateau) et on peut se demander si le jeu en valait vraiment la chandelle pour les anciens égyptiens : il aurait vraiment fallut que l'importance du lieu justifie sa position.
Marc D'Angelo est plutôt optimiste sur cette question et se réfère pour cela à plusieurs sources qui évoquent la présence d'une structure cubique supportant la pyramide. " Omraam Mikhaël Aïvanhov évoque à plusieurs reprises cette "pierre cubique " : " La pyramide est placée sur un cube qui est enseveli par le sable (...), et dans ce cube immense (il y a) des souterrains, des chambres, des trésors, des richesses, des choses accumulées... " (Omraam Mikhaël Aïvanhov, " Les quatre triangles de la Pyramide ", conférence de 1980) ". Mais Marc D'Angelo se pose lui-même la question de savoir quelles sont les sources ou méthodes supportant ces affirmations ? Des révélations à la Edgar Cayce ou Rudolf Steiner, ou a-t-il eu accès à une bibliothèque ancienne et à des ouvrages comme ceux consultés par Tony Bushby par exemple ? "
" Tony Bushby est l'auteur d'un livre, " The Bible Fraud " dans lequel il remet en question les origines du christianisme et l'histoire de son Eglise (il s'agit là d'une simple indication à titre informatif et non d'un soutien à cette thèse, qui n'est pas unique d'ailleurs) et d'un autre, The Secret in the Bible, dans lequel il évoque les souterrains de Gizeh. Il y affirme avoir mené, pendant douze ans, des recherches dans des bibliothèques peu fréquentées, notamment dans la division des manuscrits rares du British Museum, qui contient, dit-il, " une énorme collection d'anciens écrits et de vieux manuscrits " et la bibliothèque alexandrine en Egypte (http://www.bibliotecapleyades.net/biblianazar/esp_biblianazar_5b.htm). C'est probablement à partir de ces anciens documents qu'il a réalisé le dessin que vous pouvez voir ci-dessous. Nous pouvons y voir, confirmant certaines lignes géométriques calculées par l'auteur de cet article, la représentation d'une sorte de bassin rectangulaire en soubassement de la Grande Pyramide avec la légende interrogative suivante : " Great Pyramid built upon suare structure with sculptured facing stones ? " (" La Grande Pyramide construite au-dessus d'une structure carrée avec des pierres de façade sculptées ? "). Citation de l'auteur : " La structure souterraine de la Grande Pyramide, si elle était conforme à cette représentation de Bushby, descendrait à une profondeur considérable. "
The Master Plans- Tony Bushby
Dans ce dessin de Bushby, il y a plusieurs choses qui retiennent l'attention, en particulier " la répétition d'une structure semblablement cubique et souterraine, au-dessous d'une quatrième pyramide à gauche ", (YH : nommée " Black Pyramid). " La légende en-dessous dit d'ailleurs presque la même chose que pour la Grande Pyramide " Square cornered stone structure with sculptured facing stones ? " (" Structure de pierre carrée avec des pierres de façades sculptées ? "). En fait, " la présence d'une quatrième pyramide à Gizeh n'est pas absolument exclue : elle a même été rapportée en particulier par le Danois Frédéric-Louis Norden, qui l'a non seulement décrite mais dessinée. Les auteurs antiques en font mention, et d'autres encore aux 17ème et 18ème siècles ; puis on n'en entend plus parler et surtout, on ne la voit plus. Son existence pourrait fournir, par analogie, un indice supplémentaire en faveur d'une quatrième chambre ou salle dans la partie souterraine du site : il y aurait quatre chambres (et non trois) dans Khéops comme il y a quatre pyramides (et non trois) à Gizeh... "
Dessin des 4 pyramides de Gizeh - 1737 - Frédéric-Louis Norden
Voici la conclusion (provisoire en attendant d'autres progrès/découvertes archéologiques et/ou géométriques) de Marc D'Angelo dans son intégralité :
" L'abondance extraordinaire, dans la pyramide de Khéops, des éléments d'un réseau sous-jacent aux structures apparentes et connues, témoigne d'une volonté de construire à partir de données théoriques, géométriques, conceptuelles, et sans doute symboliques, au moins autant, sinon davantage que sur le terrain du fonctionnel. Entre autres effets utiles à notre approche du monument, ces éléments de géométrie confirment l'idée (déjà soutenue par les multiples travaux récents sur leur vocation "stellaire") que les conduits ou canaux anciennement dits "de ventilation" ou "d'aération" ne doivent pas être considérés comme secondaires par rapport aux structures majeures que sont la Grande Galerie et les deux chambres médiane et supérieure. L'importance prépondérante que l'architecte leur a donnée nous impose de leur attribuer un rôle essentiel dans la fonction du monument, en tout cas dans sa nature et dans son symbolisme, même si nous sommes encore incapables de dire quel était leur rôle exact. "
Un plan global
" D'une manière générale, l'existence d'un réseau géométrique suffit à apporter la preuve que les composantes de la structure de Khéops s'inscrivent dans un plan global, et que ce plan a été initialement conçu et respecté de bout en bout. Cela bat en brèche la thèse selon laquelle les constructeurs auraient modifié leurs plans en cours de travaux. Bien que l'égyptologie se soit grosso modo divisée, à ce sujet, en deux écoles, cette thèse est dominante ; on l'évoque volontiers dans la plupart des ouvrages généralistes, et elle est soutenue par des égyptologues ainsi que par des "amateurs" parmi des plus sérieux. Ludwig Borchardt, l'un de ses premiers et principaux partisans, interprète l'inachèvement supposé des conduits-Reine (qui ne parviennent pas à l'extérieur de l'édifice), comme une preuve que le projet d'inhumation dans la chambre médiane a été abandonné. Or, puisqu'il est démontré que les points nord et sud où ces conduits débouchent théoriquement sont connectés indissociablement, en tant que facteurs ou indicateurs géométriques, à divers autres points (y compris les points de sortie de la chambre supérieure elle-même), il apparaît plus que probable - pour ne pas dire certain - que tout à été construit en fonction d'un plan d'ensemble, incluant chaque élément, de bas en haut et de haut en bas. "
Source : avec l'aimable autorisation de Marc D'Angelo "Khéops, la clé de la quatrième chambre" paru dans N° 95 de Nexus-novembre/décembre 2014, pages 92 à 103.
Cet article va rejoindre la page réservée à l'Egypte et en particulier au plateau de Gizeh et ses mystères, qui est déjà bien étoffée...
Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires (S,F,H,) , 01-2015, maj 11-2021
Egypte, visite des ruines du Temple de Bastet
Egypte, visite des ruines du Temple de Bastet par le Projet Isida
Bubastis est une ancienne ville égyptienne, située dans la Basse-Egypte au sud-est du delta du Nil. Cette ville a existé depuis le début du 3ème millénaire avant JC jusqu'au milieu du 1er millénaire avant JC. Sa localisation moderne se trouve sur le site de Tell Basta et de la ville Zagazig.
Selon la mythologie égyptienne, le fondateur de la ville était la déesse Isis. Les anciens Égyptiens ont donné ce nom à cette ville en l'honneur de la déesse Bastet, y ajoutant parfois le préfixe "per" avant le nom. "Per" signifie "la maison". Dans l'ancienne langue égyptienne, le nom de la ville ressemblait à "Pour Bastet" - ce qui signifie la Maison de la déesse Bastet.
Bubastis ruines wikimazigh
Le bâtiment le plus célèbre, situé dans ce domaine, était le temple de Bastet - le centre du culte de la Déesse. Le temple a été établi par l'ordre d'Amenemhat I (XX° siècle avant JC), mais peut-être que le Pharaon a juste fait reconstruire les restes d'un bâtiment plus ancien. La description la plus complète du temple de Bastet a été donnée par Hérodote au Ve siècle av. JC. Il la considérait comme la plus belle construction dans l'Egypte ancienne :
« Dans cette ville est un temple de Bubastis qui mérite qu'on en parle. On voit d'autres temples plus grands et plus magnifiques ; mais il n'y en a point de plus agréable à la vue. Bubastis est la même que Diane parmi les Grecs. Son temple fait une presqu'île, où il n'y a de libre que l'endroit par où l'on entre. Deux canaux du Nil, qui ne se mêlent point ensemble, se rendent à l'entrée du temple, et de là se partagent, et l'environnent, l'un par un côté, l'autre par l'autre. Ces canaux sont larges chacun de cent pieds, et ombragés d'arbres. Le vestibule a dix orgyies de haut ; il est orné de très belles figures de six coudées de haut. Ce temple est au centre de la ville. Ceux qui en font le tour le voient de tous côtés de haut en bas ; car, étant resté dans la même assiette où on l'avait d'abord bâti, et la ville ayant été rehaussée par des terres rapportées, on le voit en entier de toutes parts. Ce lieu sacré est environné d'un mur sur lequel sont sculptées grand nombre de figures. Dans son enceinte est un bois planté autour du grand temple : les arbres en sont très hauts. La statue de la déesse est dans le temple. Le lieu sacré a, en tout sens, un stade de long sur autant de large. La rue qui répond, à l'entrée du temple traverse la place publique, va à l'est, et mène au temple de Mercure ; elle a environ trois stades de long sur quatre plèthres de large (120 mètres), et est pavée et bordée des deux côtés de très grands arbres. Cela mène au temple d'Hermès ".
(traduction d'Hérodote : http://remacle.org/bloodwolf/historiens/herodote/euterpe.htm
https://gusgleiter.wordpress.com/2012/11/10/tanis-and-bubastis-ancient-temple-ruins/
Les fouilles archéologiques ont été faites à Bubastis principalement dans la zone du sanctuaire. Maintenant, nous ne pouvons juger de la splendeur de l'ancienne ville que par les restes de monuments magnifiques, trouvés sur le site. Avant le site de l'ancien temple, il y a un musée en plein air moderne, qui contient la plupart des artefacts qui ont survécus. On y note la présence d'une sorte de sarcophage ou container creux en diorite comportant une ligne rouge d'aplite (ci-dessous) et de nombreuses statues.
Les temples et la ville ont été complètement détruits et s'étalent sur des centaines de mètres et même sous la ville moderne voisine qui grandit sans arrêt... L'hypothèse la plus commune, concernant la destruction du temple de Bastet est basée sur le fait que les éléments de sa conception auraient été extraits pour être utilisé comme pierres de construction. Ce fait semble démenti par le fait qu'il reste énormément de fragments grands et petits et on ignore pourquoi les destructeurs auraient créé une carrière pour ne pas s'en servir finalement puisqu'elle est resté sur place...
Voici un petit documentaire sur le site filmé par l'équipe et disponible sur Youtube :
Voir les très belles et nombreuses photos du site sur la page concerné sur le blog du Projet ISIDA :
http://isida-project.ucoz.com/egypt_dec_2013/bubastis.htm
Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 21-01-2015
La théorie de l'Univers miroir
La théorie de l'Univers miroir de Julian Barbour
La fin des temps dans notre univers pourrait être le début des temps dans un autre univers, et vice versa. C'est l'hypothèse avancée par une équipe internationale d'astrophysiciens dans le numéro de décembre 2014 de Physical Review Letters : que les questions fondamentales sur le temps, la structure et l'entropie ont leur solution si nous supposons que notre univers a un univers étrange jumeau où le temps tourne vers l'arrière, par rapport à nous - chaque division de l'univers partant du Big Bang dans des directions temporelles opposées, servant non comme le début d'une époque, mais plutôt comme un point à mi-chemin entre les deux univers.
C'est une explication compliquée, mais peut-être pas aussi compliquée que la théorie que nous utilisons actuellement. Et la raison de cette complexité est l'entropie.
C'est quoi l'entropie (texte français) ? (vidéo en VO - vous pouvez mettre des sous-titres anglais en cliquant la case sous-titre et traduire ces sous-titres (google) en utilisant les paramètres (étoile))
Les amphis de France 5 : l'entropie
Comme le scientifique américain Lee Billings l'explique :
" La flèche du temps thermodynamique suggère que notre univers observable a commencé dans un état exceptionnel spécial de haut niveau et de basse entropie, comme un œuf cosmique vierge matérialisé au début du temps pour être brisé et mélangé pendant toute l'éternité... [Ludwig] Boltzmann, croyant que l'univers est éternel en conformité avec les lois de Newton, pensait que l'éternité pourrait expliquer une origine en basse entropie pour la flèche du temps. Donnant assez de temps, un temps sans fin en fait, tout ce qui peut arriver arrivera, y compris l'émergence d'une grande région de très faible entropie, comme une fluctuation statistique à partir d'un univers intemporel, la haute entropie étant un état de quasi-équilibre...
Les cosmologistes d'aujourd'hui ont une tâche plus difficile, parce que l'univers que nous connaissons aujourd'hui n'est pas sans âge et immobile : Ils doivent expliquer l'émergence de la flèche du temps dans un univers dynamique, relativiste qui, apparemment, a commencé il y a environ 14 milliards d'années dans la conflagration ardente du big bang.
L'équipe de Oxford derrière la théorie de l'univers miroir, menée par l'excentrique mais brillant Julian Barbour - a émis l'hypothèse que la gravité pourrait être la force qui réorganise finalement l'univers dans un état de faible entropie relativement vierge, propice au Big Bang. Le problème est que la gravité n'aurait littéralement pas eu le temps de le faire, sauf si elle existait déjà dans un état de haute entropie, ce qui impliquerait la détérioration d'un autre état en faible entropie, ce qui impliquerait donc un autre Big Bang, et ainsi de suite. Il n'est pas impossible que l'univers se compose d'une série infinie de Big Bangs oscillants, mais cela va de soit, et les théories infalsifiables (littéralement) d'une infinie complexité n'ont pas tendance à faire des physiciens très heureux...
Ainsi, lorsque vous considérez cette alternative, l'hypothèse de l'univers miroir pourrait en fait s'avérer être une explication moins complexe pour le Big Bang et la nature du temps : deux univers rebondissent vers l'extérieur dans des états de haute-entropie, comme des billes sur le berceau d'un Newton, avec une faible entropie du Big Bang se reposant au centre comme point d'origine à faible entropie des deux échéances. C'est une idée assez sauvage, mais nous avons affaire à des données assez sauvages et aussi des affirmations extraordinaires exigent des preuves extraordinaires, des preuves extraordinaires peuvent justifier des affirmations extraordinaires. Prouver ces allégations est, bien sûr, une tout autre affaire...
Yves Herbo traductions, Sciences, Faits, Histoires, 19-01-2015