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MATIÈRE, ÉNERGIE, INFORMATION et la physique des civilisations extraterrestres
MATIÈRE, ÉNERGIE, INFORMATION et la physique des civilisations extraterrestres
Ci-dessus : la question suivante est posée par d’éminents savants : ne sommes-nous pas des sortes d’entités virtuelles intégrées à une « matrice » qui serait contrôlée par une forme hyper évoluée de vie extraterrestre ? Nous pensons que nous sommes réels et que nous vivons dans un monde qui ne l’est pas moins, mais selon certains chercheurs audacieux dont fait partie Paul Davies, astrobiologiste de l’Université d’État d’Arizona, nous ne serions que des « sous-programmes » au sein d’un gigantesque programme géré par une civilisation extraterrestre qui pourrait avoir un milliard d’années d’évolution derrière elle. Cette civilisation manipulerait des « structures » situées au-delà de la matière, de l’énergie, et même de l’information. De quoi donner le vertige et de revoir nos idées sur la forme et les capacités que pourraient avoir des entités incommensurablement plus évoluées que nous.
Table des paragraphes :
.1) Au-delà de la matière et de l’information.
.2) La physique des civilisations extraterrestres.
.3) Guérisons extraterrestres.
.4) L’article du site Ovnis-usa.
.5) La conférence de Jacques Vallée.
.1) Au-delà de la matière et de l’information.
Sur l’excellent site Internet « Ovnis-USA », aujourd’hui en sommeil, est publié un article (toujours en ligne le 20/07/2012, et que nous reproduisons ci-dessous) de Casey Kazan pour le Daily Galaxy intitulé « Au-delà de la compréhension humaine » (novembre 2010). Ce court texte amorce une réflexion passionnante sur les apparences que pourraient revêtir des formes de vie extraterrestres très évoluées. Ce qui est fascinant en lisant l’article, c’est d’imaginer que ces extraterrestres pourraient avoir un million d’années d’avance sur nous. Quelle(s) forme(s) aurait un être sensible, conscient et intelligent ayant bénéficié d’une évolution aussi longue ? C’est une question très stimulante pour l’esprit. Elle nous oblige, en effet, à dépasser nos limites conceptuelles actuelles et à nous projeter vers des « horizons lointains », des futurs possibles, qui seront peut-être les nôtres dans un million d’années. En explorant ces territoires de la spéculation situés aux limites de nos capacités de conceptualisation, des chercheurs à l’esprit particulièrement aventureux, ont envisagé la possibilité qu’une intelligence extraterrestre hyper-évoluée disposerait peut-être du pouvoir de manipuler la réalité à un niveau qui nous dépasse. Ils imaginent même, en allant le plus loin possible dans cette voie de réflexion, que la totalité de notre Univers serait une réalité virtuelle créée de toute pièce par cette intelligence. Notre existence humaine ne serait alors qu’un « sous-programme » à l’intérieur d’une inconcevable « matrice » qui aurait peut-être déjà tout planifié. Les intentions et les objectifs de cette « matrice » nous seraient bien évidemment inconnus. Nous serions seulement conscients d’être une minuscule partie d’une structure virtuelle gigantesque qui pourrait abriter une multitude d’autres mondes. Cette conception « virtualiste », si je puis dire, de notre environnement et de nous même n’est qu’une intuition, mais elle nous permet de faire le lien avec une nouvelle vision du réel dont les fondements ne reposeraient plus sur la matière ou les particules élémentaires, ni même sur l’énergie, mais plus fondamentalement encore sur la notion d’information. Dans son ouvrage intitulé « The eerie silence », le physicien australo britannique Paul Davies va encore plus loin. Il se demande, en effet, s’il n’y aurait pas autre chose que de la matière et de l’information dans l’Univers. Il imagine ainsi qu’au-delà du niveau 1 (niveau de la matière) et du niveau 2 (niveau de l’information), il existerait un troisième, puis un quatrième, et même un cinquième niveau de réalité qui seraient tous situés bien au-delà de ce que nous nommons matière et information. Selon Davies, seule une civilisation ayant au minimum un milliard d’années d’évolution derrière elle serait en mesure d’accéder à de tels niveaux et serait capable de les contrôler. Sans aller aussi « haut » et aussi loin que Paul Davies, vers des niveaux de réalité qui sont trop éloignés du nôtre et qui nous demeureront pour longtemps inaccessibles, nous pouvons néanmoins revenir au concept d’information qui est au cour de notre civilisation et de nos modes de vie quotidiens. Ces considérations nous amènent tout naturellement au second article de ce dossier qui est la conférence que Jacques Vallée a donné à Bruxelles le 22 novembre 2011 dans le cadre des Rencontres du « TEDx Bruxelles ». Lors de cette conférence, Vallée expose ce que pourrait être la physique dans cinquante ans. Jusqu’à présent, la physique ne s’est préoccupée que de la matière et de l’énergie. Elle a étudié le comportement de la matière et les lois qui régissent ses mouvements, mais elle a totalement occulté une autre face de la réalité, l’information. Comme le souligne Vallée : « la physique qu’on nous apprend dans les collèges et les universités est la physique de l’énergie, elle a à voir avec les lasers, les couleurs, les particules, la masse et les champs, l’accélération, l’inertie, et toutes ces choses qui vous ont été enseignées à l’école. Le problème est qu’ils nous ont aussi appris que l’information et l’énergie sont les deux facettes de la même pièce, mais ils n’ont pas pris la peine de nous enseigner la physique de l’information, ils continuent de nous apprendre la physique de l’énergie ». Cette façon de concevoir la physique pourrait générer une véritable révolution dans le monde de la recherche dans les prochaines décennies. Après avoir exploré la face énergie/matière, les physiciens devraient, selon Vallée, s’atteler à explorer la face contiguë à celle de l’énergie/matière qui est celle de l’information. Vallée ne donne pas de méthode pratique pour explorer cette mystérieuse face du réel, il se contente d’indiquer une piste de recherche, et nous pouvons être certains que ce qu’il annonce est une voie prometteuse. Délaissant la physique classique qui selon lui ressemble au système de Ptolémée avec ses « cycles, ses épicycles et ses épicycles d’épicycles » qui étaient sensés expliquer le mouvement apparent des planètes, Vallée cherche à comprendre comment fonctionne vraiment la réalité. Comme chez Ptolémée, avec ses particules, ses sous particules et ses « sous-sous-particules », la physique moderne nous donne une image relativement correcte des apparences, mais seulement des apparences. Alors Vallée s’interroge : est-ce bien ainsi que fonction la réalité ? C’est après avoir expérimenté plusieurs expériences de synchronicité (ou coïncidences significatives selon Jung) qu’il s’oriente vers une autre façon d’appréhender le réel.
.2) La physique des civilisations extraterrestres.
Lorsque j’ai lu l’article du site Ovni-usa (« Au-delà de la compréhension humaine ») et entendu par la suite la conférence de Jacques Vallée sur la physique de l’information, j’ai tout de suite compris quel profit je pouvais tirer de cet ensemble d’intuitions et de réflexions pour imaginer ce que pourrait être la physique des civilisations extraterrestres. Pour une civilisation proto-planétaire de Type 0 comme la nôtre, qui est sur le point d’accéder (si nous parvenons à résoudre tous nos problèmes) à une civilisation planétaire globale de Type I, la conférence de Jacques Vallée concernant la physique de l’information ressemble pour moi à une sorte de « prédiction ». Elle annonce en effet la physique qui pourrait servir de base scientifique à cette civilisation planétaire de Type I, et même à une civilisation de Type II (civilisation stellaire). C’est comme si nous étions aujourd’hui à la charnière de deux mondes. D’un côté nous avons l’ancien monde qui fonctionne encore avec la physique classique qui a servi de base à l’édification de toutes les civilisations proto-planétaires apparues sur la Terre depuis l’aube de l’Humanité et qui continue encore de survivre à travers la nôtre (pour combien de temps ?), d’un autre côté, nous avons devant nous le nouveau monde de la civilisation planétaire globale (Type I de civilisation) qui dépassera la physique classique (matière/énergie) pour explorer la physique de l’information (énergie/information). Nous pouvons même penser que cette physique de l’information est sûrement celle qui est utilisée par les civilisations galactiques de Type III et IV. Au-delà, une civilisation de Type V (ou Civilisation Universelle) utiliserait sans doute une physique qui correspondrait aux niveaux 3, 4 et 5 imaginés par Paul Davies. La transition entre la physique classique matière/énergie et la physique de l’information se fera de toute évidence de façon progressive et les deux approches du réel cohabiteront sûrement longtemps ensemble. La physique classique façonne l’univers dans lequel nous vivons aujourd’hui. Elle nous fournit de l’énergie (thermique, nucléaire, solaire, etc..), elle nous permet de nous déplacer librement (moteur à explosion, moteur d’avion, moteur électrique), elle nous donne les moyens de communiquer à distance (ondes hertziennes, fibre optique), de nous informer, de nous cultiver, de gérer nos systèmes (radio, télévision, ordinateur, réseaux), et elle nous procure aussi beaucoup d’autres commodités qui semblent désormais « aller de soi » si je puis dire. Mais tout cela ne repose en définitive que sur une certaine vision du réel qui ne prend en compte qu’une seule de ses faces (matière/énergie). Alors la question que je me pose est celle de savoir comment la physique de l’information pourrait transformer notre environnement ? Quelles applications pourrions nous tirer de cette physique ? Il faut reconnaître que c’est une question difficile parce que nous ne disposons, au moment où j’écris ces lignes, d’aucun moyen de savoir, même de façon approximative, ce qu’une telle physique serait capable de faire dans un futur plus ou moins proche. C’est comme si un physicien de la Renaissance (Galilée ou Jérôme Cardan par exemple) essayait d’imaginer le fonctionnement d’une centrale nucléaire ou celui d’un ordinateur. Ce serait pour eux une tâche impossible parce que ces brillants esprits ne possédaient pas à l’époque les outils conceptuels pour le faire. Ce qu’ils savaient en physique ne pouvait leur être d’aucune aide pour comprendre notre monde moderne. Nous sommes à peu près dans la même situation qu’eux vis-à-vis de la physique de l’information. Tout ce que nous pouvons supposer c’est que dans ce type de physique les « opérations » si je puis dire s’effectueraient au niveau de l’information qui organise la matière et les organismes vivants. Une telle physique serait peut-être capable de fabriquer des objets simplement en « ordonnant », selon un plan et un programme précis, l’information dans la matière. Pour fabriquer un objet de consommation (voiture, machine à laver, ordinateur, etc..), nul besoin d’utiliser une usine comme celles que nous connaissons aujourd’hui pour fondre les pièces, les souder entre elles, et assembler les composants électriques et électroniques pour parvenir au résultat souhaité. Il suffirait d’agir directement au niveau de l’information qui est l’autre face de la matière/énergie pour arriver au même résultat. Pour soigner les être vivants, le procédé serait le même. Nul besoin de fabriquer des médicaments ou d’injecter des substances chimiques dans le corps, le traitement ce ferait directement au niveau de l’information. Les fractures seraient réduites par le même procédé. Dans le cas des organismes vivants je suppose que c’est le même processus qui se produit lors d’une guérison miraculeuse à Lourdes, à Fatima, ou lors de la rencontre avec un ovni. Nous y voyons un « miracle » alors que le procédé réside dans la maîtrise de la physique de l’information. Les guérisons de Fatima sont d’ailleurs un bon exemple pour illustrer le fait qu’une civilisation de Type II ou de Type III pourrait utiliser la physique de l’information pour obtenir des résultats qui sembleraient « miraculeux ». Nous savons en effet que les événements de Fatima sont d’origine extraterrestre et que le phénomène appelé abusivement la « danse du Soleil » était la manifestation d’un disque volant (ovni) au-dessus d’une foule réunissant près de 70 000 personnes. A Fatima, des personnes gravement malades ont été totalement guéries alors qu’elles avaient été témoins des évolutions extraordinaires d’un ovni en forme de disque. Je pense que la technologie utilisée par les extraterrestres à Fatima pouvait mettre en ouvre des applications issues de la physique de l’information.
Classification des civilisations : http://www.lesconfins.com/Civilisations.pdf
Pour plus d’informations sur Fatima : http://www.lesconfins.com/fatimaovnis.htm
.3) Guérisons extraterrestres.
L’ufologue Preston Dennett (Académie d’Ufologie) a écrit une étude intéressante intitulée « Guérisons extraterrestres, récits authentiques » publiée aux Éditions Trajectoire pour l’édition française en 2012. C’est la première fois, à notre connaissance, qu’un chercheur réunit de façon systématique et dans un même volume, plus d’une centaine de cas de rencontres avec des ovnis (105 cas) dans lesquelles figure un épisode de guérison. Certes, les cas présentés sont de valeur inégale, mais l’ensemble de l’étude est suffisamment convaincante pour mettre en évidence le modus operandi des ovnis capable de produire des résultats parfois très spectaculaires sur des lésions physiques qui peuvent être mortelles (cancers). L’intérêt de ce travail original et novateur pour notre sujet réside dans le fait que les guérisons qui surviennent lors de la rencontre avec un ovni suggèrent que les méthodes médicales mises en oeuvre pourraient utiliser une technologie impliquant une physique de l’information si chère à Jacques Vallée (ci-dessous sa conférence). Si nous prenons comme exemple l’ovni de Fatima, nous constatons que sa manifestation a généré des guérisons chez certaines personnes sans intervention directe (physique) sur elles. Un témoin rapporte que sa mère qui souffrait d’une tumeur à l’oeil se trouva guérie spontanément simplement parce qu’elle était sur les lieux de l’apparition de l’ovni. D’autres personnes ont été guéries d’un handicap physique important de façon quasiment instantanée. Dans le livre de Preston, les personnes qui ont bénéficié d’une guérison rapide et complète ont été très souvent mise en présence d’un ovni qui a dirigé sur elles un mystérieux rayon de lumière. Il cite le cas d’un policier du Texas qui avait été mordu à la main par un jeune crocodile (main gonflée et douloureuse) qui a été guéri très rapidement après que sa blessure ait été touchée par un rayon lumineux provenant d’un ovni. Preston rapporte aussi le fameux cas du docteur X (cas français) qui a aussi été étudié par Jacques Vallée, dans lequel le témoin a été guéri d’une blessure et d’un handicap (raideur chronique d’une jambe) après avoir été la cible d’un rayon lumineux provenant d’un disque. Dans le cas de Fatima (non cité par Preston), il faut aussi noter que des guérisons se sont manifestées longtemps après les apparitions de l’ovni en 1917.
Certaines des guérisons les plus spectaculaires ont fait l’objet d’une enquête médicale très poussée et elles impliquaient presque toujours des personnes atteintes de maladies incurables. Ces guérisons obtenues sur le long terme suggèrent une manipulation de l’information a un niveau qui dépasse notre entendement. Dans ces cas de guérison obtenues bien après le passage de l’ovni c’est tout le contexte de la guérison qui est impliqué : le lieu, le sol, l’eau, le sanctuaire, le pèlerinage, la foule des pèlerins, etc.. .L’étude du dossier des guérisons impliquant des ovnis pose laquestion de savoir comment ils opèrent pour obtenir des résultats qui pour nous relèvent du « miracle ». Je pense que si notre science est totalement incapable de les expliquer c’est parce que ces guérisons impliquent l’utilisation d’une autre physique qui n’est pas la physique humaine telle que nous la connaissons aujourd’hui. Cette physique est peut-être capable d’agir directement au niveau de l’information contenue (imbriquée ou sous jacente) dans la matière (matière inerte et matière vivante). Cette physique serait capable de rétablir un organe, un muscle ou un os dans un état parfait comme si ces parties du corps n’avaient jamais été endommagées par la maladie ou un accident. Si le couple énergie/information est bien ce qui en définitive fabrique notre réalité, une technologie capable de maîtriser ce niveau serait à même de modifier à sa guise le monde matériel et les organismes vivants. Concrètement, nous ne savons pas encore comment cela peut fonctionner, mais dans 50 ou 100 ans la physique sera peut-être capable de nous le dire, du moins c’est ce que pense Jacques Vallée.
Ci-dessus : le phénomène ovni serait responsable de certaines guérisons spectaculaires. Les personnes impliquées dans ce type de guérison disent avoir été touchées par de mystérieux rayons lumineux provenant d’un ovni. La guérison est souvent immédiate et définitive.
.4) L’article du site Ovnis-usa.
Source : http://ovnis-usa.com/2010/11/23/au-dela-de-la-comprehension-humaine/
Stephen Hawking nous a récemment alertés en déclarant que le contact avec une civilisation extraterrestre avancée pourrait avoir de graves conséquences pour l’espèce humaine. On se souvient de cette remarque d’Arthur C. Clarke, pour lequel « toute technologie suffisamment avancée serait indiscernable de la magie ». Ci-dessus : Arthur C. Clarke devant les décors de « 2001, l’Odyssée de l’espace » (film de Stanley Kubrick sorti en 1968), dont le scénario a été largement inspiré par les nouvelles (notamment « La sentinelle » de 1951) du célèbre écrivain de science fiction. Pour Clarke, « toute technologie suffisamment avancée serait indiscernable de la magie ». C’est exactement ce à quoi nous assistons avec la manifestation du phénomène ovni, et plus spécifiquement avec les guérisons induites par lui.
Sur les traces de ces précurseurs, des experts de renommée mondiale, tels le physicien Sir Martin Rees de l’Université de Cambridge et Paul Davies, astrobiologiste de l’Université d’Etat d’Arizona, se sont demandés, dans le cas où nous serions confrontés à une technologie extraterrestre de loin supérieure à la nôtre, si nous serions seulement capables de réaliser ce dont il s’agit. Une technologie en avance d’un million d’années ou plus, pourrait nous sembler miraculeuse.
En fait, Davies explique dans son livre « The Eerie Silence » (« L’inquiétant silence ») qu’une technologie très avancée n’est peut-être même pas basée sur de la matière. Qu’elle pourrait ne pas avoir de dimensions, ni de formes déterminées, ni de contours bien définis. Qu’elle serait dynamique à tous les niveaux d’espace et de temps. Ou, inversement, que nous ne pourrions discerner ses comportements. Qu’elle ne consisterait pas en un assemblage d’éléments distinctifs, mais qu’il s’agirait plutôt d’un système, ou d’une subtile corrélation de choses sur un plan supérieur. Davies se demande s’il n’y a pas en réalité « autre chose que de la matière et de l’information ». Il écrit : « Il y a cinq cents ans, on ne pouvait entrevoir le concept (aujourd’hui familier) d’une information servant à manipuler des objets, ou le principe de logiciels ».
Ci-contre : couverture du livre de Paul Davies, « The Eerie Silence ». L’Univers semble désespérément muet et aucun signal intelligent n’a été détecté par le programme SETI depuis 50 ans. Rappelons que Davies a pris la direction du programme Seti en 2005. Ce fait étrange signifie-t-il que nous sommes les seuls créatures intelligentes dans toute la Galaxie ou que nos méthodes d’écoute du ciel sont tellement primitives qu’elles n’ont absolument aucune chance de capter le moindre signal émis par une civilisation extraterrestre plus évoluée que nous ? L’écart technologique entre elle et nous pourrait être tel, que ce silence inquiétant des espaces infinis nous donne l’impression que l’Univers est absolument « muet ». Un indien d’Amérique qui communique avec des signaux de fumée pourrait-ils capter une émission de télévision transmise par ondes hertziennes ? Serait-il même en mesure d’imaginer qu’un tel système de communication puisse exister ?
Se peut-il qu’il y ait une dimension encore plus élevée (que l’information et la matière), hors de toute expérience humaine, qui organise les électrons ? Dans l’affirmative, nous serions incapables d’observer ce « troisième niveau » au plan informationnel et encore moins à celui de la matière. Nous devons être ouverts à la possibilité qu’une technologie extraterrestre avancée, âgée d’un milliard d’années, pourrait fonctionner à un troisième niveau - peut-être même à un quatrième ou cinquième niveau - tous totalement incompréhensibles pour l’esprit humain dans son état évolutif actuel, en 2010 (Natacha, pour Ovnis-USA).
.5) La conférence de Jacques Vallée.
Source : http://www.doublecause.net/index.php?page=Jacques_Vallee.htm
Le Docteur Jacques Vallée est un astronome, informaticien et romancier français (vivant aux Etats-Unis dans la région de San Francisco) qui s’est distingué à plusieurs reprises de façon remarquable et très originale :
- pour avoir été choisi par Steven Spielberg comme le modèle de François Truffaut dans le film, « Rencontres du troisième type »,
- par son établissement de la première carte informatisée de la planète Mars pour la Nasa,
- par son expertise internationalement reconnue dans l’étude des objets volants non identifiés (ovnis).
- pour être l’auteur de nombreux livres d’anticipation et avoir reçu le prix Jules Verne,
- pour les travaux qu’il a dirigé dans le cadre du projet Arpanet qui est le prototype du réseau Internet.
Et j’en oublie, mais une chose est sûre, c’est qu’avec Jacques Vallée on plonge toujours en avance dans le futur tout en conservant une approche sérieuse et rationnelle, et ceci bien que les sujets abordés par Jacques soient extraordinaires. C’est la raison pour laquelle il a été invité à donner une conférence dans les fameuses rencontres « TEDx Bruxelles » qui invitent régulièrement des renoms de la scène internationale de la science et de la technologie. Cette cession titrée « A day in the Deep Future » était consacrée à l’approfondissement d’un thème tout indiqué pour Jacques Vallée, s’agissant d’anticiper les développements de la science et de la technologie dans les 50 années à venir. Le titre de l’intervention de Jacques Vallée était « Une théorie de Tout (le reste) ».
Comme vous l’aurez remarqué sur le document ci-dessus, ou dans l’extrait, Jacques Vallée parle de ma recherche et de mon livre « La Route du Temps », ce qui peut surprendre. Cela s’explique par le fait qu’après avoir assisté à l’une de mes conférences (à l’Institut Métapsychique International à Paris) puis lu mon livre, il a reconnu dans la théorie de la double causalité ce qu’il appelle de la « mainstream physics », ce qui signifie, dans le contexte, qu’elle représente pour lui un « courant dominant » de la nouvelle physique des 50 ans à venir.
Pour ceux qui ont du mal avec l’anglais, voici la traduction de cet extrait :
« Voici maintenant ce qui commence à être un courant dominant de la physique : le Docteur Guillemant, en France, est un physicien du CNRS et dans son dernier livre « La Route du Temps », il développe la thèse que les synchronicités sont dues à une double causalité. Nos intentions causent des effets dans le futur qui deviennent les futures causes d’un effet dans le présent. Je le répète, ceci est en train de devenir un courant dominant de la physique ».
En résumé de sa conférence, Jacques Vallée propose essentiellement une nouvelle vision du monde que les physiciens, selon lui, vont faire émerger dans les années qui viennent et qui repose sur la physique de l’information. Dans cette vision, notre Univers devient un immense réservoir d’informations où l’espace et le temps ne sont que des productions conceptuelles de la conscience que nous avons d’elles, y compris ce qu’on appelle les dimensions qui sont elles aussi des créations « pratiques » de la conscience, comme le fait de ranger efficacement des livres dans une bibliothèque par étagères, rangées et piles (x,y,z). Il cite judicieusement les physiciens James Maxwell et Leo Szilard qui ont été parmi les premiers à soulever les paradoxes de la thermodynamique qui conduisent à faire l’analogie entre l’énergie et l’information. Il nous parle ensuite des coïncidences et de son propre vécu en la matière, avec ses amis dans sa résidence Californienne, avec un conducteur de taxi ou encore lors d’expérimentations avec le médium Uri Geller lorsqu’ils partageaient le même programme de recherche sur la vision à distance. Il dresse une liste de physiciens qui se sont intéressés au problème des coïncidences, et il cite en premier lieu le fameux couple C. G. Jung et Wolfgang Pauli qui ont étudié les synchronicités. Il énonce alors ma thèse que les coïncidences sont des manifestations des artefacts de notre monde d’informations, causées par le fait que le futur est déjà là, et qu’une double causalité est à l’oeuvre. Il conclut en encourageant les recherches pour que les physiciens retrouvent l’ « enfant perdu » de la physique, la petite soeur de l’information, celle qui nous fera comprendre pourquoi l’espace et le temps ne sont que des illusions de notre conscience.
Si vous êtes intéressé(e) par ces thèmes, la conférence de Jacques Vallée peut être visionnée dans son intégralité sur le site web de « TEDxbrussels » :
http://www.tedxbrussels.eu/2012/speakers/jacques_vallee.html
(ci-contre : illustrations conférence Jacques Vallée).
Je vais essayer de me procurer une version sous-titrée, mais en attendant en voici une traduction complète faite par mes soins :
" Merci beaucoup. C’est merveilleux d’être de retour à Bruxelles. On m’a donné le défi de discuter avec vous des 50 prochaines années de la physique dans une pièce sombre et sans fenêtre une heure après le déjeuner. Je vois déjà certains d’entre vous effrayés par la perspective d’équations et de calculs tensoriels. Je ne vais pas faire ça. J’ai appelé ma présentation « Une Théorie de Tout (le reste).
Aujourd’hui les physiciens professionnels développent diverses théories du tout pour essayer de réconcilier les deux meilleures théories de la physique actuelle : la relativité générale et la mécanique quantique. Il y a quelques « sales petits secrets » là-dedans qu’ils ne vous disent pas.
Le premier est que ces deux théories, dont chacune fonctionne très bien dans son domaine, sont en violentes contradictions avec notre monde quotidien, spécialement sur la question de la gravité. Donc, l’idée est d’essayer de développer des théories du tout conciliantes, en quelque sorte, comme la théorie des cordes qui pourrait unifier ces deux champs dominants de la physique.
L’autre « sale petit secret » est que dans tout ça nous avons un enfant qui manque à l’appel.
L’enfant égaré est la petite soeur de la physique (illustration ci-dessus à gauche), c’est la physique de l’information et c’est d’elle dont j’aimerais vous parler cet après midi. La physique qu’on nous apprend dans les collèges et les universités est la physique de l’énergie, elle a à voir avec les lasers, les couleurs, les particules, la masse et les champs - peu importe ce qu’est un champ - et l’accélération, l’inertie et toutes ces choses qui vous ont été enseignées à l’école. Le problème est qu’ils nous ont aussi appris que l’information et l’énergie sont les deux facettes de la même pièce, mais ils n’ont pas pris la peine de nous enseigner la physique de l’information, ils continuent de nous apprendre la physique de l’énergie.
(ci-dessus : illustrations conférence Jacques Vallée).
Maintenant, revenons au 19ème siècle, où James Maxwell, en discutant de thermodynamique, considéra ce qui se passe lorsque vous versez un liquide froid dans un liquide chaud : il se forme une zone à température moyenne entre ces deux composants. La seule façon d’empêcher ça serait qu’un petit démon, le « démon de Maxwell », soit là pour séparer les molécules, et ceci malgré les lois de la thermodynamique qui disent que les deux liquides vont se mélanger et atteindre une température moyenne. Leo Szilard, qui était un collègue d’Einstein en 1929, alla un peu plus loin et dit: « Pour pouvoir faire ça, le démon aurait besoin d’informations pour savoir quelles molécules sont chaudes, et quelles molécules sont froides. Si le démon connaît ces informations, alors il peut en tout état de cause conserver les liquides séparés et ils n’atteindront jamais une température moyenne ».
Mais cela veut dire qu’il y a autant d’informations qu’il y a d’énergie dans le système et que l’information et l’énergie sont les deux facettes d’une même pièce.
Donc, où se trouve la « soeur manquante » de la physique ?
La physique de l’énergie a affaire, à nouveau, avec les particules, les atomes, les forces fondamentales, la masse, l’entropie, les champs, les dimensions d’espace, x, y et z, et t pour le temps, et le moment, l’inertie (etc..). Mais nous ne parlons jamais des concepts similaires du coté de la physique de l’information et ma thèse est que dans les 50 prochaines années, nous le ferons. Je dois vous avouer que l’on est dans un domaine où tout le monde cherche la révélation, mais je pourrais aussi bien vous confesser pourquoi je me suis éloigné de la physique. J’ai obtenu un haut diplôme en physique seulement parce que j’étais bon en maths, c’est pourquoi je pouvais voir au-delà des équations pour trouver la réponse. Mais j’en suis sorti pour un certain nombre de raisons. D’abord, je n’ai jamais pu comprendre ce que signifiait le fait que le temps soit une dimension.
On vous explique : « Ok, il y a x, y et z », ce que je tire de l’expérience commune, et on vous dit : « Pensez au temps de la même façon, sauf que dans l’équation vous placez un petit « i » devant « t » pour la racine carrée de -1, mais oublions ça. Ce qui compte, c’est de traiter le temps comme l’espace et alors tout marche bien. Et c’est ce qu’on fait en relativité générale et dans d’autres domaines de la physique. Je ne pouvais jamais appréhender ça parce que vous savez, je peux aller de ce coté, ou je peux aller de l’autre coté. Avec le temps, je ne peux pas, il ne m’est pas permis de le faire. Donc, on est très bon pour dire comment le temps passe, on ne sait pas pourquoi il passe. De la même façon, on est très bon pour dire comment les choses tombent, on ne sait pas pourquoi elles tombent. Et là aussi, ce n’est pas quelque chose qu’on vous a appris en physique au collège, on ne vous a jamais dit qu’on ne savait pas expliquer ces deux choses là.
(ci-dessus : illustrations conférence Jacques Vallée)
La troisième chose que je ne digérais pas, c’était les particules.
Vous savez, on a des particules à l’intérieur de l’atome et ensuite des particules à l’intérieur des particules : on a des particules à l’intérieur des électrons et des photons et partout ailleurs. Ensuite, comme ça ne marche encore pas très bien, on a des particules de sous particules et ça me rappelle quelque chose qui est arrivé à l’astronomie au Moyen Age lorsqu’on avait des cycles et des épicycles et des épicycles d’épicycles… Si on continue de faire ça, tout va bien sauf que ce n’est pas ainsi que la réalité fonctionne, aussi je pense qu’ils devraient continuer de faire ça (les physiciens modernes). Ils devraient continuer avec la physique de l’énergie, on a atteint des choses merveilleuses avec cette science, mais ce n’est pas ce que je veux réellement faire.
Donc, je suis revenu à la soeur manquante, à chercher cette petite soeur manquante de la physique et il apparaît que cela pose des questions fondamentales au sujet de la nature du temps et aussi au sujet des choses qui nous arrivent dans la vie, comme les coïncidences.
Le 20 juillet 1996, nous avions une maison à la campagne au nord de San Francisco, un endroit merveilleux plein d’acajous et nous avions des amis à dîner et l’un d’eux était une femme qui nous a dit qu’elle allait participer à une pièce de théâtre à Mendocino county et dans la pièce elle devait lire quelque chose en français et elle n’avait pas pratiqué le français depuis un bon moment. Alors elle demanda si nous avions un livre en français et nous avions une bibliothèque avec des livres en français et en anglais, ma femme choisit ce roman de René Barjavel, « La peau de César », elle me le donna et je l’ouvris à une page au hasard et lu un passage au hasard qui étais : « J’étais dans le Boeing qui explosa après son décollage à l’aéroport de Kennedy, une bombe dans la soute, 132 morts, vous vous souvenez ? ». Eh bien, c’était trois jours après qu’un Boeing avait décollé de l’aéroport de Kennedy et explosé au dessus de l’Atlantique et nous en avons tous été choqués. Et si vous y pensez, si vous parlez de cette sorte de coïncidence avec vos amis, vous vous apercevrez que nombreux sont ceux à qui il est déjà arrivé ce genre d’expérience. Ce n’était pas de la prémonition, c’était trois jours après l’accident de la TWA-800, mais cela nous a bouleversés sur le moment, puis nous l’avons oublié. C’est le genre de chose que vous effacez de votre conscience.
Quelques scientifiques ont réfléchi profondément à ce sujet, revenons au Moyen Age. Facius Cardanus, au 15ème siècle, a écrit dans son journal qu’il avait réussi à accomplir certains rites pour faire apparaître les éléments de l’air dans son laboratoire. C’était une chose très à la mode au 15ème siècle et ces créatures apparurent devant lui. Il y avait sept sylphes, les créatures de l’air. Deux d’entre eux étaient les chefs, ils s’approchèrent de lui et il leur demanda ce qu’ils savaient au sujet de la nature de l’Univers. Les deux sylphes n’étaient pas d’accord.
L’un d’eux dit : « Eh bien, Dieu a créé l’Univers une fois pour toutes et nous sommes là ».
L’autre dit: « Non, Dieu a créé l’Univers instant après instant et s’il s’était arrêté une minute, tout aurait disparu ».
Donc, ce « clicker » n’est pas le même que celui d’avant, c’est une autre instance du même « clicker ». Mais ces « clickers » sont générés par quelque chose d’un plan supérieur, ce qu’en tant qu’ingénieur informatique, je comprends parfaitement. Cela prend sens. Cela ne prend aucun sens en termes de physique de l’énergie, mais cela prend parfaitement sens en termes de physique de l’information.
Et là, vous avez les deux modèles du monde : vous avez le modèle de la physique classique et celui de la mécanique quantique.
Plus récemment, quelques personnes ont cherché la petite soeur de la physique, à commencer par Wolfgang Pauli, l’un des fondateurs de la mécanique quantique, Carl Jung - et il y a eu une intense correspondance entre Pauli et Jung -, Paul Kammerer, Arthur Koestler, David Bohm, Max Velmans, Philippe Guillemant, en France, Landauer et Seth Lloyd et bien d’autres.
Carl Jung a travaillé avec Pauli et il a établit un catalogue des coïncidences qui lui sont arrivées. Une fois, il était à une conférence dans une autre ville et au milieu de la nuit il s’est réveillé avec la sensation qu’il y avait quelqu’un dans la chambre. Il se leva tout de suite et vérifia qu’il n’y avait personne dans le voisinage, mais il avait ressenti quelque chose qui avait heurté son front et quelque chose qui l’avait heurté derrière la tête. Il retourna s’endormir et le jour suivant il reçut un télégramme l’informant que l’un de ses patients s’était suicidé en se tirant une balle dans la tête et la balle avait pénétré le front jusque derrière la tête.
Carl Jung, dans ses livres, mentionne un certain nombre de coïncidences remarquables.
J’ai eu une autre aventure de ce genre. Dans les années 70, j’ai été interpellé par la question du nombre de sectes apparaissant en Californie - mais aussi en France et partout ailleurs - autour de l’idée des extraterrestres - et quelques-uns de ces groupes se faisaient appeler « le culte de Melchizedek ». Vous savez, ils s’inspiraient de la figure biblique de Melchizedek.
Ceci (ci-dessus à droite), est une représentation de Melchizedek à la cathédrale de Chartres, qui est très belle. Melchizedek est une figure de la Bible très intéressante, très mystique et très mystérieuse. C’est une figure très puissante parce qu’elle introduit Abraham et, vraiment, Melchizedek était l’origine des trois religions du Livre : l’Islam, la religion Juive et le Christianisme. J’avais une interview à Los-Angeles, je pris un taxi au hasard dans le trafic et passai l’interview. De retour chez moi, je regardai la note du conducteur du taxi et cette note était signée Melchizedek.
OVNIs et parlement français : archives
OVNIs et parlement français : archives
MAJ
Achives CNROVNIS : « Note à l’attention de messieurs les parlementaires »
PARLEMENT : UNE NOTE D’INFORMATION SUR LES OVNIS
(dépêche Agence Transcontinentale de Presse du 12/12/1980)
(ATP) A la demande d’un certain nombre de parlementaires s’intéressant au problème, la « Commission nationale de recherches sur les objets volants non-identifiés », a rédigé une brève note d’information résumant à l’intention de nos députés et sénateurs, l’essentiel des données de ce mystérieux et pourtant célèbre dossier.
Selon ce document, M. Raymond Barre (1er Ministre) aurait reçu dès 1978 un volumineux rapport de près de 1000 pages du Centre National d’Etudes Spatiales, lequel serait réputé n’être accessible ni aux journalistes, ni mêmes aux chercheurs. Cette note rappelle aussi la création du GEPAN en 1977, ainsi que la décision prise par M. Galley, alors Ministre des Armées, d’étendre les compétences dévolues à la Gendarmerie à des enquêtes spécialisées sur le terrain, chaque fois qu’un ou plusieurs témoins révèlent avoir rencontre un objet spatial insolite. Précisons qu’aux dires de la Direction de la Gendarmerie nationale, les-dits rapports d’enquête sont, eux aussi réputés incommunicables…avant 60 ans !
L’une des conclusions rédigée par la CNROVNI(S) est qu’il existe bien en France, en effet, tout comme d’ailleurs aux Etats-Unis, un véritable « Black-out », qui gêne le travail des chercheurs et enquêteurs privés, et ne peut qu’irriter un public de plus en plus concerné, et surtout, très désireux d’en savoir plus. Ses rédacteurs suggèrent enfin la création en France d’une commission parlementaire d’enquête permanente, à l’instar de ce qui existe déjà au Parlement britannique. »
COMMISSION NATIONALE DE RECHERCHES Sur les objets volants non identifiés JORF du 29/08/1975
Paris, le 18 juin 1980
NOTE A MESSIEURS LES PARLEMENTAIRES
« LE DOSSIER OVNI(S), PROBLEME POLITIQUE AUTANT QUE SCIENTIFIQUE »
Messieurs les Parlementaires,
Depuis qu’à la date du 7 octobre 1954, deux députés français, MM. De Léotard et Nocher posèrent leur question écrite à Monsieur le Secrétaire d’Etat à l’Air, aucun parlementaire, à notre connaissance, n’aura pris l’initiative d’interpeller notre Gouvernement au sujet du dossier des « objets volants non identifiés », en abrégé « OVNI(S) », terminologie adoptée et reconnue par les milieux scientifiques pour désigner les fameuses « soucoupes volantes » encore appelés « M.O.C » (mystérieux objets célestes) ou « OVNI ».
C’est d’autant plus regrettable que le dossier « OVNI(S) » (en anglais « UFO » ou « unknown flight object », s’est révélé, depuis la date du 24 juin 1947, comme étant une affaire non seulement du plus haut intérêt pour les sciences, mais aussi et encore, pour ne pas dire surtout, comme une question aux implications multiples, notamment dans les domaines de la sociologie, des « médias », de la défense et de la politique.
Il n’est pas question dans le cadre de la présente note, essentiellement rédigée à l’adresse des parlementaires, de retracer un historique complet des « OVNI(S) ». Nous rappellerons simplement et pour mémoire, que des objets spatiaux étranges et ressemblant à des machines ont de tout temps été observés, y compris à l’époque de l’Empire Romain, à proximité plus ou moins immédiate de notre planète et, dans notre paysage social, à une époque remontant à la fin de la deuxième guerre mondiale puisque c’est à la fin de celle-ci qu’ont vit apparaître pour la première fois la notion de « foo-fighter » ou « fantôme volant » et que c’est seulement en 1947, avec la fameuse observation de l’américain Kenneth Arnold au Mont Rainier (Etat de Washington) que naquit la très populaire appellation de « soucoupe volante »
De 1940 à 1980, le phénomène « OVNI(S) », dont certains esprits sceptiques avaient imprudemment prophétisés la disparition, a au contraire affirmé son caractère à la fois permanent et planétaire. Si l’on estime généralement que le nombre total des observations d’ « UFO » effectuées sur une période de quarante années, avoisine le chiffre de 90 millions, le nombre proprement dit de cas effectivement observés et scientifiquement répertoriés sur ordinateur ou autrement, se chiffre par dizaines de milliers.
A cet égard, l’un des fichiers les plus élaborés, selon la méthode informatique, est celui du Dr Saunders, qui comporte entre 60000 et 80000 cas environ.
Mais revenons au présent : en cette année 1980, il est important de souligner qu’il ne s’écoule pas de semaines, sans qu’au moins une ou plusieurs observations, rapprochées ou éloignées, à haut coefficient d’étrangeté et de crédibilité (pilotes, militaires, ingénieurs, scientifiques, policiers, ruraux, etc…) soient rapportées, le plus généralement, par le truchement des grandes agences de presse, ou de la radio et de la télévision, en provenance du monde entier.
Aussi bien, le portrait-robot de l’OVNI est il aujourd’hui assez bien connu : « l’OVNI – quelques soient par ailleurs ses formes et ses dimensions – (ses formes sont infiniment nombreuses, et ses dimensions peuvent aller du ballon de rugby au vaisseau géant de plusieurs centaines de mètres et quelque fois plus ! ) – se caractérise par son absence de bruit (sauf exception), des manipulations de lumières très étranges et très variées (dont les fameux faisceaux dits « tronqués »), des apparitions et disparitions très souvent quasi-instantanées, mais presque toujours rapides, voire brutales, ses facultés de virage à angle droit, d’accélération ou de décélération ou de statisme à volonté, toutes performances réputées, aujourd’hui encore, impossibles pour nos engins conventionnels, même les plus sophistiqués. La même observation vaut pour ses effets sur notre environnement, en cas de survols à haute ou basse altitude et surtout, d’atterrissages virtuels ou effectifs : effets électromagnétiques puissants, pouvant provoquer des pannes de courant à haute tension, ou des arrêts de moteurs de voitures ; traces au sol, indélébiles, en ce sens que des effets de calcination au sol ou sur la végétation peuvent subsister très longtemps après leur passage ou leur présence.
Peu de savants à « label » officiel ont consenti jusqu’à présent à se pencher sérieusement sur un phénomène qui les déconcertaient, en dérangeant maintes conceptions bien établies, pour ne pas dire érigées en dogmes, eux-mêmes réputés immuables ; en revanche, de nombreux chercheurs privés ont entrepris à partir de données restreintes dont ils disposaient, un véritable travail de déchiffrage, dans des conditions rendues fort ingrates, par suite d’un manque de moyen d’une part et de l’existence, il faut bien le dire, de tabous intellectuels, culturels ou religieux, principalement imputable à notre attitude anthropocentriste et rationaliste.
Lire la suite ci-dessous :
OVNIs : 1973-1974 : l'incident du Concorde
OVNIs : 1973-1974 : l'incident du Concorde
Comme annoncé dans cet article précédent où il en est question au tout début, voilà un article réservé à cette histoire qui a fait couler beaucoup d'encre et même l'objet de plusieurs émissions radio et télévisées (voir plus bas) et qui a trouvé, évidemment, une explication "toute faite" et affirmative, sans d'ailleurs aucune preuve non plus de la part de ceux qui l'ont affirmé ! Il y a même eu en fait plusieurs explications puisque, à peine 6 jours après la diffusion de cette information, et alors que des spécialistes hésitaient depuis déjà 7 mois sur une explication prouvable, le journal l'Aurore en trouvait une à peine 6 jours après (et avec l'aide d'un "ordinateur" de 1973 spécialisé dans les OVNI (sic) : un nuage de haute atmosphère... éclairé miraculeusement en plein éclipse solaire... Le public a été ensuite totalement endormi par les affirmations d'un autre scientifique "aux ordres", Pierre Guérin, qui a assuré (sans aucun preuve non plus) qu'il s'agissait d'une météorite ou même d'une petite comète qui était venue pile-poil se montrer et se faire photographier au bon moment... Bon, tout est possible bien sûr, mais il ne s'agit là à nouveau que des affirmations-témoignages sans aucune preuve scientifique, tout comme les témoignages de ceux qui voient des soucoupes finalement ! pas besoin d'être scientifique pour juste affirmer l'inverse, le contraire d'un témoignage, pour avoir raison...
L'affaire paraît donc dans la presse le 31 janvier et 1er février 1974, soit 7 mois après la prise de cette photographie par un technicien du C.N.R.S, M. Begot. Que dit cette dernière ? :
le 31 janvier 1974 dans l'Aurore, une brève :
" Concorde a "surpris" une soucoupe volante "
" La mission scientifique qui fut celle de Concorde 001 le 30 juin dernier, dans le cadre de l'observation de l'éclipse solaire, aura réservé une surprise de taille.
" Ce jour-là, alors que l'appareil piloté par André Turcat survolait le Tchad à 17.000 mètres d'altitude et à 2.300 km/heure, M. Jean Begot, technicien du Centre National de la Recherche Scientifique, prenait des photos.
" Lorsque les documents furent développés, les observateurs prêtèrent toute leur attention à un cliché présentant dans la nuit de l'éclipse, un étrange point lumineux. Ce cliché fut l'objet d'une analyse poussée pendant de longues semaines dans les laboratoires du C.N.R.S. et il apparut aux chercheurs que cette "étoile" prenait au grossissement l'ampleur d'une soucoupe flamboyante.
" Il s'agit, selon l'astrophysicien Serge Koutchmy, chercheur au CNRS, d'un de ces fameux objets volants non identifiés auxquels on n'a pu encore donner un nom précis. L'astrophysicien, quant à lui, estime que compte tenu des circonstances dans lesquelles la photographie a été prise, l'objet en question pouvait avoir environ 200 mètres de diamètre. "
Dans France-Soir le 1er février 1974 :
" Personne ne peut expliquer "la Chose" vue par Concorde "
" Un document de choix vient d'être versé, hier, au dossier OVNI. Il s'agit d'une photographie prise à bord du "Concorde 001" le 30 juin 1973, lors d'une mission d'observation du coin d'ombre de l'éclipse solaire. "Concorde" survolait alors Fort-Lamy (Tchad). Le développement de cette photo fait apparaître un objet de forme ronde qui, selon les "spécialistes", aurait un diamètre de 200 mètres et se serait trouvé à 17.000 mètres d'altitude à une distance de 15 kilomètres de "Concorde". André Turcat, directeur des essais en vol de l'Aérospatiale, est sceptique : " J'étais à bord de "Concorde". Je n'ai rien constaté de spécial. J'ai vu ce point lumineux qui pouvait être une planète ".
" Rien ne permet de croire qu'il s'agit d'une soucoupe volante, déclarent les chercheurs du CNRS, qui protestent contre ce qu'on leur a fait dire mercredi. Nous avons rencontré longuement, hier, Serge Koutchmy et M. Begot, dans le bureau du Président Jean-Claude Pecker, directeur de l'Institut d'Astrophysique.
" Nous ne savons pas du tout de quoi il s'agit, disent les astrophysiciens, en montrant la photographie prise au travers d'un hublot de l'avion supersonique "Concorde", le 30 juin dernier, peu de temps après l'éclipse de soleil. Sur la photo, on voit un point brillant, sur le fond noir du ciel. Agrandi, le cliché montre un objet étrange, à la base plate et au sommet arrondi, teinté de rouge en haut et de vert en bas.
" Il ne semble pas qu'il s'agisse d'un reflet ou d'un défaut de la pellicule, dit M. Koutchmy. Nous n'avons pas connaissance qu'il y ait eu, à l'époque et dans cette région, de ballon stratosphérique. D'après mes calculs, ajoute Serge Koutchmy, il peut s'agir d'un objet large de 100 à 200 mètres, situé un peu plus haut que "Concorde", c'est à dire vers 18.000 ou 20.000 mètres et à 10 ou 20 kilomètres de nous.
" Quel est cet objet mystérieux ? Un phénomène de condensation ? Le parachute d'une fusée lancée pour observer l'éclipse solaire ? Un satellite ou un fragment détaché d'un engin spatial ? Les chercheurs ne peuvent pas se prononcer. Ils sont formels sur un point : rien ne montre qu'il s'agit d'une "soucoupe volante" (YH :mais rien ne montre le contraire non plus !).
" Personne, à bord de "Concorde", n'a vu le phénomène, dit le Pr Pecker. L'objet n'apparaît sur aucune autre photographie. Ce phénomène, parce qu'il est unique, échappe à l'analyse scientifique. Nous ne pouvons rien en déduire. (YH : voilà qui est honnête...).
" Il ne semble donc pas que ce document départage ceux qui croient aux "soucoupes volantes" et ceux qui n'y croient pas. Les premiers y verront une observation de plus, à ajouter à un dossier déjà épais, sinon toujours démonstratif. Ceux qui doutent de la réalité des "objets volants non identifiés" continueront à dire qu'il existe encore des phénomènes que la science n'explique pas. " Robert Clarke - France-Soir.
Dans l'Aurore du 01-02-1974 (des variantes !) :
" Concorde : une chasse à la soucoupe volante "
" On se passionne, à Toulouse et... ailleurs pour le problème posé par une image contenue dans un film réalisé par des savants du Centre National de la Recherche Scientifique qui se trouvaient à bord de Concorde 001, lorsque l'avion supersonique survolait l'Afrique, le 30 juin dernier, pour servir d'observatoire aux spécialistes chargés d'étudier le déroulement de l'éclipse solaire. "
" Ceux qui ont vu le film sont formels : un point lumineux décelé dans l'obscurité de l'éclipse ne peut être qu'un OVNI (Objet Volant Non Identifié) (YH : c'est en effet une Lapalissade s'il n'est pas identifié). René Mauriès, le journaliste de "La Dépêche du Midi", qui a révélé cette information au public, la décrit ainsi : " Une étoile, en apparence anodine, qui prend au grossissement l'ampleur d'une assiette à soupe flamboyante aux contours fluorescents ".
" Et, d'après les experts, l'OVNI avait un diamètre de 200 mètres. Cette appréciation découle de longues années d'observation dont les résultats ont été confrontés à des données scientifiques déjà recueillies sur ce même sujet. Alors, de quoi s'agit-il exactement ?
" Il faut dépassionner le sujet, s'accomoder de son évidence et se préparer à une confrontation de plus en plus fréquente ", estime Claude Poher, chef de la division fusées-sondes du Centre National d'Etudes Spatiales, l'un des spécialistes les plus avertis de l'OVNI dans notre pays. Néanmoins, beaucoup croient d'ores et déjà dur comme fer que Concorde a croisé, dans le ciel africain, un aéronef venant de Mars ou d'ailleurs. Et on peut être assuré que l'affaire va prendre une nouvelle dimension après la diffusion du fameux film en couleur ce soir, sur les écrans de la télévision régionale (YH : c'est d'ailleurs probablement à cause de "cette nouvelle dimension atteinte" qu'une "explication" facile et sans preuve va être "matraquée" ensuite très vite sur les radios et dans les journaux...)
" Mais il en est aussi, très nombreux, qui gardent la tête froide et s'efforcent d'analyser la situation scientifiquement. André Turcat, qui précisément pilotait Concorde 001 au moment où a été réalisé le film du CNRS, se trouve parmi ceux-là. " Je connaissais ce film depuis deux mois, nous a dit le pilote de Concorde. Pour moi, il constitue un document intéressant et curieux mais je me garderais bien de me prononcer sur la nature de l'image car, après l'avoir observée, on en est objectivement à se demander ce qu'elle peut bien représenter. Pourquoi ne serait-ce point un phénomène d'ionisation, ou encore la désintégration d'une météorite par exemple. Ce qui paraît certain, par contre, en raison des couleurs, c'est l'existence d'une très haute température ".
" Quant aux dimensions prêtées à cet OVNI, elle laissent André Turcat assez perplexe car le phénomène se situait à une altitude très supérieure à celle du Concorde et en un point très éloigné. (YH : on remarque que le pilote semble avoir donné l'explication "voulue" par les autorités assez vite, mais qu'elle est en contradiction avec les analyses des scientifiques à bord dès le début - entre 18.000 et 20.000 mètres d'altitude et seulement à 10-20 km de l'avion d'après eux !). De plus, en l'absence de tout élément de comparaison, il lui semble vain de vouloir déterminer la taille de l'OVNI en question (YH : un grossissement 80 fois, mathématiquement, donne un point de référence - s'il c'était agit d'une étoile ou planète ou même d'une météorite ou débris rentrant dans l'atmosphère, très haut comme le suggère le pilote, le point serait resté un point... même grossi, pas un bol renversé...). "
" Le plus généralement, (voir l'Aurore du 11 décembre 1973), les scientifiques estiment que les OVNI sont des masses de plasma (4ème état de la matière) circulant dans l'atmosphère. "
Dans l'Aurore du 06 février 1974 :
" L'OVNI de Concorde : un nuage stratosphérique "
" L'OVNI photographié par Concorde serait en fait un nuage stratosphérique ou mésosphérique. Il aurait été provoqué par le passage ou la désintégration d'une météorite diurne. (YH : on remarque l'affirmation facile et non prouvable mentionnée très vite après la diffusion du film à la télévision...). C'est, selon M. Koutchmy, membre de l'Institut d'Astrophysique de Paris, l'explication la plus vraisemblable à la présence sur les photos (YH : tient, je croyais qu'il n'y en avait qu'une où l'objet apparaissait... mais il a fallut en faire un film pour la TV je suppose !) de ces traces non identifiées. "
A la télévision :
Emission Actuel 2 présentée par François de Closet (animateur), Antenne 2 (actuelle France 2) :
" La soucoupe de Concorde. On vous l'a montrée, on en a parlé, et du coup ce serpent de mer de l'actualité refait surface. Alors que faut-il penser de tels documents ? Quelle valeur attacher à des témoignages encore beaucoup plus fantastiques ? Soucoupe ou pas soucoupe ? Extraterrestres ou extravagances ? Ce soir nous tentons de faire le point de ce problème controversé.
De Closet : Bonsoir. Et bien, puisque nous avons commencé cette émission, ainsi qu'il était naturel, en vous présentant ce document qui a fait la Une de la presse cette semaine, nous vous devons une explication, que ce soir notre invité Pierre Guérin est en mesure de vous donner... alors, Pierre Guérin, la soucoupe de Concorde...
Guérin : Eh bien la soucoupe de Concorde, nous n'avons pas passé des mois et des mois à l'étudier, contrairement... à nous pencher dessus contrairement à ce qui a été raconté par la presse. Elle était sortie de temps en temps, à mesure qu'une idée venait. Et puis il y a eu des fuites, il a fallu très vite raconter quelque chose. On a dit que rien ne prouvait que c'était une soucoupe volante et c'était l'opinion de tout le monde - que ce soit de ceux qui n'y croient pas comme ce ceux qui pensent qu'elles existent, et tout récemment ce matin, M. Serge Coutchmi, mon collègue de l'Institut d'Astrophysique de Paris, qui est astrophysicien, m'a apporté je pense sur un plat chaud la solution définitive. Et cette solution définitive je vous la lis : parmi toutes les hypothèses émises au sujet de l'objet qui fut photographié à 12:15 pendant l'éclipse totale de soleil du 30 juin 1973 à bord du Concorde et bien l'hypothèse la plus probable, et de très loin, vient d'être soumise à vérification. Il s'agit tout simplement d'un nuage stratosphérique ou mésosphérique créé par la désagrégation d'un météore qui appartenait à l'essaim Beta Taurides, essaim que l'on a identifié avec la matière la comète d'Enke. C'est une comète qui s'est désintégrée et le noyau donne des essaims de particules qui sont considérables, et quand ça rentre dans l'atmosphère, ça s'échauffe, ça se volatilise, et à une altitude qui est précisément d'une vingtaine de mille mètres, ça donne naissance à des petits nuages. Le 30 juin 1973 - c'est-à-dire ce jour-là - à 11:12 TU - c'est-à-dire 1 h avant - cet essaim météoritique. Et alors pourquoi cette explication ? cette essaim météoritique dont la trajectoire était connue, et cet essaim, le pain de son orbite est proche de l'équateur terrestre et le radian - je ne vais pas expliquer ce que c'est - est favorable à son observation au-dessus de l'Afrique. C'est donc probablement cette explication, elle colle trop bien et manifestement elle est magnifique. Rappellons que les météores diurnes ne sont détectés qu'avec des techniques radar, et ce serait donc la 1ère fois qu'on en aurait vu en plein jour et du fait de l'altitude qui rend le ciel tout noir, qu'on aurait vu un tel phénomène. C'est signé Serge Couchmi, Institut d'Astrophysique de Paris le 4 février 1974.
De Closet : Autrement dit Concorde aurait eu rendez-vous avec des météores, avec une comète et Concorde ne le savait pas. Eh bien voilà donc une 1ère réponse et vous en attendez bien d'autres. Alors nous tenterons de vous les donner au cours de ce débat. Mais auparavant - après ce prélude - il convient de vous présenter, notre invité, et puis ses interlocuteurs. Donc Pierre Guérin vous êtes astronome, plus exactement astrophysicien ; vous êtes spécialisé dans l'observation des planètes, on voit doit des photos parmi les meilleures que l'on possède de Saturne, de Jupiter, mais vous êtes aussi un corps très rare il faut le dire dans l'astronomie française, celui d'un astronome confirmé dans sa spécialité, mais qui pourtant s'intéresse aux ovnis comme disent les spécialistes, ou disons aux soucoupes volantes comme dit le public. En quels termes vous vous y intéressez, ce sera l'objet de notre débat. Mais tout de même, ce que je voulais signaler, c'est que si vous êtes astronome, vous ne représentez pas l'astronomie française puisqu'au contraire on peut dire que l'immense majorité de vos collègues sont hostiles, sceptiques ou indifférents en ce domaine, alors que vous au contraire, vous pensez qu'il existe effectivement quelque chose digne d'intérêt à propos des ovnis. Alors ceci devait être bien dit pour éviter toute confusion dans l'esprit des télespectateurs. En général, vous voyez un astronome qui ne croit pas aux soucoupes volantes face aux journalistes qui ont plutôt tendance à y croire, aujourd'hui, ce soir, c'est un peu l'inverse qui se déroulera au cours de ces débats. En effet pour vous interroger, Pierre Guérin, nous avons invité 4 journalistes : Gérard Bonnot de l'Express, Jean-Claude Bourret de France Inter, Robert Clarke de France Soir et Michel Rouze, écrivain scientifique. Avant d'aborder ce débat, je vous propose de regarder un reportage, qui a été réalisé par Michel Allal, et André Darcheville sur ce problème. Nos confrères sont donc allés recueillir des témoignages, rechercher des documents. Que peut-on conclure de tels faits ? Nous en discuterons. Auparavant, je vous invite à regarder ce film. " (ci-dessous le débat et un reportage dans la deuxième vidéo - source : http://rr0.org/time/1/9/7/4/02/04/Actuel2/index.html) :
Débat avec Pierre Guérin dans « Actuel 2 » (1974) – (1/8)
Débat avec Pierre Guérin dans « Actuel 2 » (1974) – (2/8)
Le 4 février 1974, Antenne 2 (l’actuelle France 2) diffusait un débat sur les OVNI dans le cadre de l’émission : « Actuel 2 », présenté par François DE CLOSET, sous le titre : « Le dossier des soucoupes volantes ». L’astronome Pierre GUERIN, astrophysicien au CNRS, y est opposé à Robert CLARKE (de « France-Soir »), Gérard BONNOT (de « L’Express »), Jean-Claude BOURRET (France Inter), et à Michel ROUZE, le fondateur de l’Association Française pour l’information Scientifique (organisme ayant pour but de lutter contre les «pseudo-sciences»). Tout seul face à ces quatre contradicteurs, on a la désagréable impression de voir, en fait d’un débat, Pierre Guérin devant un tribunal, voire un peloton d’exécution… Cependant, que l’on soit « pro- » ou « anti- » OVNI, je pense que tout le monde s’accordera pour dire qu’il y a 40 ans, les débats télés avaient une autre classe qu’aujourd’hui ! Dans cette seconde partie, on peut voir un reportage concernant diverses observations d'OVNI.
Débat avec Pierre Guérin dans « Actuel 2 » (1974) – (3/8)
Débat avec Pierre Guérin dans « Actuel 2 » (1974) – (4/8)
Débat avec Pierre Guérin dans « Actuel 2 » (1974) – (5/8)
Débat avec Pierre Guérin dans « Actuel 2 » (1974) – (6/8)
Débat avec Pierre Guérin dans « Actuel 2 » (1974) – (7/8)
Débat avec Pierre Guérin dans « Actuel 2 » (1974) – (8/8)
Alors, Pierre Guérin, info ou intox en final : a-t-il été obligé de jouer sur les deux tableaux pour pouvoir continuer à jouer un certain rôle (et pouvoir se retirer dignement) ? Devant certaines pressions et les réalités de l'Etat et de ses "Services" et "Unités" militaires ou non, je dirai que tout est possible, une fois de plus...
Voici les articles de presse d'où sont extraits ces passages, notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (https://www.sciences-faits-histoires.com/ et (https://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement :
Dans l'Aurore du 18 février 1974
Yves Herbo Archives, Sciences, Faits, Histoires, 29-11-2014
Egyptologie : une momification pré-dynastique
Egyptologie : une momification pré-dynastique
Culture Badari - Egypte préhistorique - Bobak Ha'Eri − CC-BY-2.5
Avoir la volonté et la capacité de revenir "gratter" ce qui semble déjà connu et postulé, acquis, c'est l'une des vertus que j’apprécie le plus chez les meilleurs archéologues et les meilleurs anthropologues. C'est souvent ainsi que des découvertes se font, sur de l'acquis et du "figé", du non-remis en cause depuis trop longtemps. Souvent parce que la chose "figée" et "certaine" est associée à un grand nom, à une sommité scientifique, qui avait pourtant comme tout le monde le droit de se tromper ou de se fier aux acquis de son époque...
C'est un peu le cas en ce qui concerne l'Egyptologie, tant les choses si "certaines" depuis la fin du 19ème siècle et les débuts du 20ème se trouvent mises à défaut par des études plus poussées, avec des moyens modernes, mais aussi de nouvelles découvertes qui changent la mise...
Cet article vous propose de revenir tout d'abord sur la préhistoire de l'Egypte et les quelques civilisations découvertes ayant devancées celle que nous connaissons tous à travers nos livres scolaires et musées, l'Egypte des dynasties pharaoniques...
Car, si les premiers pharaons ont probablement été couronnés vers le 3ème millénaires avant JC, on sait maintenant (mais Petrie avait déjà indiqué les traces d'une présence dès l'Holocène dans la Vallée du Nil, à la fin du 19ème siècle) qu'une forte présence humaine existait déjà 10.000 ans avant JC, sur les mêmes lieux. On ne sait pas grand chose de ce qu'il s'est passé entre cette période encore humide des débuts et cet assèchement total vers 4000 avant JC, hormis le fait que le Nil a plusieurs fois changé son lit, creusant ou réhaussant alternativement sa vallée et les sites autours...
On sait qu'il a existé un ou plusieurs peuples, tribus, qui ont, et c'est une première surprise, fait d'incessantes navettes entre les régions de savanes (devenues des déserts depuis) et les régions humides du Nil, comme des guides de troupeaux assujettis à livrer pendant des millénaires le lait, fromages et denrées liées à leurs activités pastorales, à des endroits précis probablement à l'époque, mais diversifiés. C'était donc déjà une forme d'organisation et ces gens ont eu une "mission", un "job" inchangé et permanent à effectuer pendant des siècles. Puis, après 5000 ans de ce régime simple d'élevage pastoral, on découvre les premières implantations sédentaires et fixes : des éleveurs ont arrêté de faire la navette et se sont mis à, en plus de l'élevage, cultiver des plantes, sur place. C'est principalement aux endroits les plus humides de l'époque, au Delta du Nil et au Fayoum que cela se produit. On rejoint ici rapidement le néolithique déjà développé ailleurs (Mésopotamie) et d'ailleurs, l'apport de l'Orient est visible immédiatement. Alors qu'on élevait principalement le bœuf africain domestiqué jusqu'à présent (dès 7000 ans avant JC probablement, voir bien avant dans le Sahara plus profond - voir les dessins rupestres algériens et libyens, etc), chèvres, moutons, porcs et orge, blé et lin question plantes font leur apparition dans ces régions humides, tous originaires de l'orient. Il est indéniable qu'un contact définitif entre l'afrique et l'orient s'est produit à cette époque, faisant de l'Egypte la première région ayant une double appartenance. D'après les estimations actuelles, c'est vers 4200 avant JC que tout est déjà en place pour pouvoir produire ce qui deviendra l'une des premières et principales civilisations du monde, moins de mille ans plus tard...
Et ce n'est probablement pas pour rien que la toute première culture, civilisation organisée et populations sociales se trouvent dans ces régions du nord égyptien et sur la rive orientale du Nil. A l'Est donc, d'où sont probablement venus les apports et connaissances de Mésopotamie, via l'isthme de Suez et les côtes syro-palestiniennes... C'est là que la civilisation des Badari s'implante, entre les villes modernes d'Assiout et de Tahta sur une trentaine de kilomètres. On y a découvert des nécropoles dans le massif calcaire. Les morts sont enterrés sur le côté, en position « fœtale », la tête généralement orientée au sud. Les individus reposent dans de simples fosses, souvent enveloppés de nattes. Les objets qui les accompagnent révèlent à priori une société complexe et inégalitaire, capable de produire des biens de luxe. À côté de belles poteries rouges à bord noir et à la surface ondulée, on note des objets en ivoire de très grande précision : des figurines généralement féminines, des cuillers, peignes, épingles à cheveux. Des palettes à fard, réalisées dans une belle pierre vert-noir appelée « grauwacke », et dont les gisements se trouvent dans le wadi Hammamat, font leur apparition sous des formes simples de losanges plus ou moins allongés, prouvant le soin apporté au maquillage. Le peu qu'on connaisse des habitats (rien n'a subsisté quasiment) atteste un mode de subsistance mixte, où, à côté des espèces domestiques d'élevage et d'agriculture, l'économie de ponction – chasse, pêche, cueillette – joue encore un rôle important. Les relations avec leurs voisins de Basse-Égypte sont attestées à travers certains groupes d'outillage lithique – les pointes de flèches à base concave – et peut-être dans la technique particulière de polir les poteries. Ces populations connaissaient bien les déserts et particulièrement le désert oriental, entre Nil et mer Rouge, qu'elles traversaient en quête de coquillages marins et dont elles surent très vite exploiter les richesses pétrographiques – grauwacke, stéatite, malachite. On peut également noter ici la coïncidence - si c'en est une, de leur apparition sur les rives du Nil vers -4000 avant JC donc, au même moment où se serait produit une catastrophe au niveau de la Mer Rouge selon certains auteurs, une rupture de barrage naturel entraînant une immense inondation ("déluge" selon certains) et engloutissement de régions entières autour de la Mer Rouge...
civilisation des Badari
400 ans plus tard, cette culture "orientale" s'étend plus au sud et, vers -3800 avant JC, on découvre (avec l'archéologue Petrie donc) la première civilisation de Nagada, vers Louxor. Les chasseurs-cueilleurs-agriculteurs sont devenus aussi des guerriers. Cela se voit dans les encore rares dessins et représentations humaines : comme des indiens des amériques, les seuls personnages dessinés sont manifestement des guerriers vainqueurs : des personnages à la tête parée de plumes, les bras levés en signe de victoire, dominent des sujets plus petits, enchaînés et aux bras entravés (vase de Bruxelles et d'Abydos). C'est considéré comme une image "exagérée" du guerrier victorieux, mais certains archéologues montrent aussi des squelettes et des tombes d'hommes de haute stature, pas des géants, mais ce qui les feraient considérer comme tels, même de nos jours, par une population méditerranéenne !... A ce titre, il est difficile de trancher aussi facilement sur une simple représentation artistique et une possible réalité ethnique : l'apport de populations de guerriers venus d'ailleurs, du nord ou de l'est plus profond...
Et c'est là que la civilisation de Nagada, avec ses guerriers (de grandes statures ou non !), va faire la différence localement d'avec toutes les autres : les cultures de Basse-Egypte ont continué pendant un certain temps leur rôle de pasteurs-agriculteurs "classiques", sans trop accorder d'importances aux rites et cultes des morts par exemple - pas d'offrandes ou d'objets dans les tombes. Par contre, ils développent leurs techniques grâce aux apports et leurs relations avec le Proche-Orient voisin et sont les premiers à bénéficier du cuivre par exemple. Mais les princes nagadiens se trouvent à présent trop à l'étroit dans les cinq cents kilomètres de vallée du Nil qui séparent Assiout d'Éléphantine, aussi, les communautés agro-pastorales de Basse-Égypte vont disparaître, absorbées plus ou moins radicalement par le groupe dominant. On ne sait pas trop comment se processus s'est déroulé à l'époque. Plutôt qu'une guerre de conquête pure et dure, on pense à des formes d'assimilation plus variées : alliances, mariages, sans exclure les coups de force et trahisons, notamment avec certains groupes "durs" et dissidents du Delta, comme en témoigneront les documents de la fin de la période – les palettes ornées...
Cette expansion nagadienne se fera en final dans les deux sens, au nord comme au sud, en se déployant jusqu'aux marges de la seconde cataracte, en Nubie, là où se développeront des communautés particulières de Nubiens « égyptianisés », le fameux Groupe A. L'élite accentue considérablement le processus de hiérarchisation en affirmant alors sa différence par la possession d'objets luxueux. C'est l'apogée des grands couteaux, dont la confection exprime l'un des sommets mondiaux de la taille du silex, les princes commandent des bijoux en cuivre et en or, des ivoires travaillés, des pierres précieuses parfois venues de très loin, comme le lapis lazuli originaire d'Afghanistan, des palettes à fard zoomorphes et des belles poteries à fond blanc, décorées de motifs peints à l'ocre : spirales, vaguelettes, lignes ondulées, mais également des scènes complexes dominées par le thème de la navigation. Le Nil n'est pas seulement la voie de communication unique, celle qui relie le Delta au cœur africain, c'est aussi le lien symbolique qui unit deux mondes symétriques : celui des vivants et celui des morts. La tombe des Grands de Nagada, en ces temps d'expansion et de domination, reflète peu à peu la maison des vivants : elle s'édifie, se complexifie, alliant l'utilisation de la brique crue et de la pierre taillée, à la multiplication des chambres et des magasins, anti-chambres. Progressivement, durant la phase finale du Prédynastique, la phase Nagada III, elle redessinera pour l'éternité l'image des palais royaux, entourés de murs à redans et de tombes subsidiaires destinées à l'entourage du roi.
Très récemment, il aurait été redécouvert (et malheureusement abîmés par des écritures modernes de touristes peu respectueux) la représentation d'un des tout premiers pharaons égyptiens, cet ensemble de gravures rupestres étant nommé "la procession d'Horus" : la première représentation d'un pharaon, identifiée récemment sur une gravure rupestre (explication et photos).
C'est lors de cette dernière phase du Nagadien, entre 3300 et 2900 avant JC environ, qu'apparaît le processus de codification. Plusieurs artefacts disparaissent, comme la poterie décorée, les beaux couteaux de silex, d'autres évoluent, comme les palettes à fard devenues supports d'iconographie, tandis que des formes nouvelles apparaissent, comme certains vases que l'on retrouvera tout au long de l'Ancien Empire. Mais la grande nouveauté, c'est le début de l'écriture. Ainsi, dans la tombe U-j d'Abydos, des poteries portaient peints à l'ocre rouge des animaux associés à des motifs végétaux, interprétés comme les premiers signes de l'écriture hiéroglyphique, et lus comme la désignation du domaine (le végétal) de rois (les animaux) qui auraient régné durant une « dynastie 0 », soit entre 3300 et 3100 avant notre ère. Dès cette époque, un signe rectangulaire typique, appelé serekh, considéré comme la représentation d'une façade de palais, apparaît incisé sur la panse des poteries, parfois surmonté d'un faucon et à l'intérieur duquel prendra place, sous la Première Dynastie, le nom du Pharaon. Ainsi l'écriture apparaît-elle en relation avec la gestion des échanges commerciaux, la volonté de garantir l'intégrité et la qualité du produit, volonté émanant d'une élite de plus en plus puissante, qui, très rapidement, saura reconnaître ce « pouvoir » de l'écrit et se l'attribuera en se désignant : avant tout énoncé plus complexe, le mot renvoie au nom royal.
Mais le plus étonnant maintenant, c'est que le processus de momification pourrait bien avoir été inventé (ou amené avec elle de l'orient !) par la toute première culture implantée solidement en Egypte, les Badari cités plus haut !. " Jusqu'à très récemment, on pensait que les égyptiens avaient mis beaucoup de temps pour arriver à ce processus très complexe : le scénario privilégié était le suivant. Inhumant leurs morts dans de simples fosses dans le désert, les Égyptiens auraient d'abord constaté l'étonnante capacité de ce dernier à préserver les cadavres de la putréfaction. Puis l'Égypte serait devenue peu à peu un État centralisé et organisé, mais ce n'est que vers 2500 ans av. J.-C. que ses savants, sans doute, auraient constaté que différentes substances, comme les résines, permettaient de mieux préserver les cadavres. C'est de cette manière que peu à peu, l'art de la momification aurait pris son envol, devenant de plus en plus sophistiquée au fil du temps, avec son apogée entre 2000 et 1000 avant JC et atteignant toutes les couches de population.
Dans les années 1990-2000, des découvertes relancent le débat. Une équipe internationale met au jour un bien étrange cimetière, à Hiérakonpolis dans le sud de l'Égypte, datant d'environ 3500 ans av. J.-C. Leur attention est d'abord accaparée par l'abondance de victimes d'exécution ou de sacrifices (tués à la massue, décapités ou égorgés, scalpés, …) Mais ils font une autre découverte, en apparence plus modeste. Sur certains défunts, les fossoyeurs ont appliqué des linges imprégnés de quelque chose qui ressemble à de la résine. Puis ils les ont en partie emmaillotés dans du lin, et déposés sur des nattes. À l'inverse des momies usuelles, ils ne l'ont fait que sur certaines parties du corps − la tête ou les mains. Il y a même une jeune défunte, sans doute d'un haut statut social, dont les fossoyeurs ont traité de la sorte un organe, avant de le remettre en place.
Mais les chercheurs se rappelèrent alors ce qu'ils avaient lu dans un vieux livre des années 1920. Deux archéologues britanniques y relataient des emmaillotements similaires de têtes et de mains dans un autre cimetière. Par chance, ils avaient envoyé à l'époque des échantillons de ces tissus dans un musée anglais. Et au fil du temps, plusieurs égyptologues y avaient noté la présence d'une substance un peu cireuse… En outre, les textiles proviennent de cimetières a priori encore plus anciens que celui d'Hiérakonpolis. Bref, des analyses s'imposent.
Celles-ci révèlent que la substance contient bien de la résine de conifère. Et d'autres ingrédients : principalement des graisses, animales ou végétale, et un petit peu de sucre (ou de la gomme plantes), de cire végétale et de bitume. « Les résultats sont convaincants » explique Alain Tchapla, de l'université Paris sud. Les échantillons les plus anciens, indiquent les datations, remontent à près de 4200 ans av. J.-C. La plus ancienne preuve de momification. Et à une époque franchement inattendue pour les chercheurs.
En outre la recette est étonnamment similaire, écrivent les chercheurs, à celles des « embaumeurs égyptiens quand ceux-ci étaient au sommet de leur art, 2500 à 3000 ans plus tard ». De là à conclure que les bases de l'embaumement étaient déjà en place à cette date et ont perduré, il n'y a qu'un pas qu'Alain Tchapla enjoint de ne pas franchir. « Parfois, pour certaines momies, les analyses ne détectent rien d'autre que des corps gras. Il y avait visiblement une certaine diversité des pratiques de momification » (voir aussi ici, en anglais). Les chercheurs sont encore loin de savoir comment ces dernières ont évolué au cours du temps. D'abord en raison de la difficulté de réunir un échantillon vraiment représentatif de momies, notamment pour les hautes classes sociales (pharaons, grands prêtres, etc.) Ensuite parce que beaucoup de momies ont reçu divers traitements pendant leur conservation dans les musées, qui n'ont pas toujours été notés, ce qui peut brouiller les analyses.
Reste qu'il s'agit bien de prémices de la momification. Une raison de plus de s'intéresser aux occupants de ces cimetières, des populations méconnues que les égyptologues appellent la culture Badari. C'est en 1922 qu'un des deux archéologues britanniques cités plus haut, Guy Brunton, la découvre. "
Autre sujet d'étonnement :
Tabac et cocaïne : En 1976, l'État égyptien confie la momie de Ramsès II attaquée par les champignons, aux scientifiques français. La momie est reçue avec les honneurs dus à un chef d'état par le président d'alors, Valéry Giscard d'Estaing. Chargée de l'étudier, une botaniste du Muséum national d'histoire naturelle est obligée de se rendre à l'évidence : elle trouve dans l'abdomen du pharaon des minuscules fragments de feuille qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à du tabac. Quoi ? Ce dernier n'aurait pas été ramené d'Amérique après la conquête espagnole ? Faudrait-il imaginer d'extravagantes connexions entre l'Égypte ancienne et l'Amérique ? Le tollé est général. Mais la chercheuse française ne se démonte pas et fait analyser ses échantillons par un autre laboratoire, qui confirment ses conclusions. Le mystère aujourd'hui, reste entier. Il existait peut-être en Afrique à l'époque, une plante cousine du tabac et qui aurait disparu aujourd'hui. Les embaumeurs de Ramsès l'aurait utilisé, peut-être comme insecticide. Mais la momie ayant connu de multiples déménagements au cours des siècles, des contaminations à l'époque moderne ne sont pas totalement exclues, quoique assez improbables.
Une polémique similaire se répète en 1992, quand des analyses détectent des traces de cocaïne, de nicotine et de haschisch sur des momies d'un musée de Munich. Du haschisch, qui vient du cannabis, plante eurasiatique, passe encore… Mais la cocaïne est issue des feuilles de coca, que personne n'a vu pousser hors d'Amérique du sud avant le XXe siècle. Mais là encore, le travail des scientifiques est mis hors de cause. Ce qui n'est pas le cas de l'usage de drogue par ceux qui ont approché ou manipulé les momies, des archéologues au personnel du musée…
Références : J. Jones et al., PLoS ONE, 9, e103608, 2014 La citation en exergue est tirée du Livre des morts des anciens égyptiens, (trad. Paul Barguet).
http://archeo.blog.lemonde.fr/2014/10/04/les-premieres-momies-egyptiennes/
https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/les_origines_de_legypte.asp
http://www.crystalinks.com/egypthistory.html
Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 28-11-2014
OVNIs : 1974, une enquête sur un enlèvement
OVNIs : 1974, une enquête sur un enlèvement
Toujours un retour dans le monde des "soucoupes volantes" du passé et des années 1970 avec cette fois une enquête complète (et en même un hommage envers ce journaliste qui nous a quitté en 2001) d'André Burnat, publiée dans l'Aurore du 18 février 1974, quelques jours donc après la révélation du cliché prit un technicien du C.N.R.S., Jean Bégot, lors du suivi de l'éclipse du Soleil effectué pendant près de deux heures par le Concorde au-dessus de l'Afrique, le 30 juin 1973... on notera tout de même que les scientifiques à bord de l'avion et d'autres après (des astronomes, physiciens, spécialistes de l'optique, météorologues, aéronauticiens, etc...) se sont grattés la tête, incapables de trouver une explication réelle et surtout raisonnable du phénomène, pendant 7 mois (la photo n'a été révélée que début février 1974)... et que l'explication a été miraculeusement trouvée... dans la presse... ici dans l'Aurore, c'est un simple nuage et la vraie explication retenue (faites les mêmes recherches que moi) officiellement est... une banale météorite du 30 juin (β Tauréides) qui aurait miraculeusement explosée à 17.000 mètres d'altitude pile au moment où le technicien prenait la photo historique de l'éclipse du soleil bien noire... une explication un peu "passe partout" donc, comme bien souvent quand... on ne sait pas mais qu'il faut "dire quelque chose" au public impatient et "payeur"... mais cette affaire du Concorde, révélée (et vite "étouffée) en février 1974 tombait effectivement au-milieu d'une grosse vague d'observations en France, au moment où un ministre en poste admettait que les ovni existaient bien et pouvaient poser problème (tout au moins pour un survol d'espace aérien national sans prévenir !) et que même des gendarmes avaient assister à des atterrissages étranges... il s'agit donc d'une enquête un peu plus profonde de ce journaliste, qui n'a fait que son métier, et pas trop mal apparemment, (même si les affirmations du début m'ont bien fait rire !), avec moins de pressions que de nos jours à priori en tout cas (où la peur du ridicule semble avoir pris le dessus d'une façon assez... ridicule !).
" Les souvoupes volantes existent-elles ? Des extra-terrestres cherchent-ils à entrer en communication avec nous ? La question vient de se poser une fois de plus. A cause de ce qu'on n'appelle plus que " l'incident du Concorde ".
" On sait aujourd'hui exactement ce qui s'est passé. Le 30 juin 1973, alors que Concorde survolait le Tchad, un technicien du C.N.R.S., Jean Bégot, a pris une photo étrange.
BATAILLE
" Quand il a appuyé sur le déclencheur de son appareil, il n'a rien vu dans le viseur que le ciel. Mais au développement, un bizarre point lumineux est apparu. Grossi quatre-ving fois, il représentait une espèce d'assiette à soupe renversée, flamboyante, aux contours irisés, surmontée de fumée. Ou plutôt une soucoupe. Soucoupe volante. Le mot était lâché. Ou OVNI, comme on dit officiellement. C'est-à-dire " objet volant non identifié ".
" La bataille d'experts a duré sept mois. Les plus grands spécialistes du C.N.R.S. (Centre National de la Recherche Scientifique), du C.N.E.S. (Centre National d'Etudes Spatiales) et de l'Institut d'Astrophysique, ont étudié la photo sous toutes les coutures. En dernier ressort, le chef de la division "Fusées et Sondes" du C.N.E.S. de Toulouse, M. Claude Poher, a fait appel à l'ordinateur de Meudon, spécialisé dans l'identification des OVNI (YH : sic !). Le verdict de l'ordinateur, rendu le 30 janvier, était formel : ce n'était pas un OVNI, c'était un phénomène naturel. (YH : !!)...
" Mais la " chose " vue par l'équipage du Concorde (?) a relancé le problème des soucoupes volantes. Régulièrement, des hommes et des femmes qui semblent de bonne foi voient des " objets volants " qu'on ne peut pas expliquer, eux, par des phénomènes naturels. Certains affirment même être entrés en contact avec des extra-terrestres.
YH : j'ai plusieurs coupures de presse sur cet "incident du Concorde", on en reparlera donc dans un autre article dédié, celui-ci sera cité bien sûr.
BRULANT
" Parallèlement à France-Inter (chaque jour à 20 h 30, Jean-Claude Bourret parle des OVNI pendant 10 minutes. L'émission durera jusqu'à la mi-mars), nous avons décidé de rouvrir pour vous le dossier brûlant des OVNI.
" Fidèle à notre tradition d'objectivité et à notre mission d'informer, nous vous livrerons le plus clairement possible les témoignages de ceux qui disent avoir vu des OVNI. Tous ces cas sont récents. Ils s'échelonnent entre 1965 et 1973. Ils sont sérieux. Toutes ces aventures ont les mêmes caractéristiques : elles sont arrivées à des gens sains d'esprit et intelligents qui n'ont aucune raison d'affabuler. Certains sont mêmes des scientifiques. Et dans chacun des cas, on n'a pu donner d'explication logique, raisonnable à ce que ces gens ont vu. Nous ne trancherons pas. Nous vous laisserons le soin de juger vous-même. Les faits sont assez précis pour que vous puissiez le faire.
" Nous vous raconterons le phénomène étrange observé le 30 novembre 1973 sur l'aéroport de Turin par plusieurs pilotes et techniciens (YH : j'ai effectivement plusieurs coupures de presse sur cet incident).
" A 19 heures, le radar de l'aéroport de Turin décèle sur son écran une tache suspecte. Elle ressemble à la silhouette d'un DC 9 en vol stationnaire. Le technicien de la tour de contrôle met alors en fonction un deuxième radar qui lui renvoie le même écho. Il demande alors à un pilote de la compagnie "Alitalia" qui s'apprête à poser son DC 8, de vérifier cette tache.
ETRANGE
" Le commandant de bord répond qu'il voit un point bleu métallique qui se déplace. La tour de contrôle lui demande s'il ne s'agit pas d'un ballon-sonde. Le pilote répond par la négative... Vous pourrez connaître le témoignage des sept personnes de Fabrègues qui disent avoir vu atterrir une soucoupe volante dans le sud de la France. Dans la soirée du 6 décembre 1973, sept personnes de Fabrègues affirment avoir vu sur le plateau de Saint-Baudile, entre Montpellier et Sète, un OVNI.
SERIEUX
" C'était un un engin circulaire, de couleur aluminium, déclarent Fernand Perez, 14 ans et Jean-Paul Davezedo, 15 ans. Il était posé sur des pieds et ressemblait à une soucoupe volante. Il avait sur le côté des lumières qui clignotaient comme les feux de position d'un avion : un coup rouge, un coup blanc. Au sommet de la coupole, il y avait une sorte de bulle qui était plus éclairée que le reste ". M. Claude Poher prend ces témoignages très au sérieux et a fait appel à toutes les personnes qui, ce soir-là, auraient pu apercevoir cet engin. Car un jeune scientifique de Sète s'est livré à des expériences troublantes.
" Mais vous lirez une aventure encore plus étonnante encore : celle de l'étudiante française, futur professeur, qui jure avoir vu un être venu d'une autre planète. Le 9 août 1972, à Saint-Jean-du-Gard, près de Nîmes, une étudiante, agrégative en français, campe avec son mari, un professeur. Vers 2 heures, elle aperçoit sur une colline bordant la vallée, à trente mètres d'elle, une boule blanche de trois ou quatre mètres de diamètre, ressemblant à une "Isetta" : " Elle avait la forme d'un oeuf, dit-elle. Elle était très brillante, presque phosphorescente. Au même moment, j'ai entendu un froissement dans les herbes sèches. Je me suis retournée et j'ai distinctement vu à trois ou quatre mètres de moi, un petit être mesurant 1 m 20 environ... "
PARALYSE
" Elle n'est pas seule dans son cas : un paysan du Midi est certain, lui aussi, d'avoir vu des extra-terrestres. Nous publierons son récit : à Valensol, dans les Alpes de Haute-Provence, il aperçut, le 1er juillet, " deux petits bonshommes, mesurant entre 1m10 m et 1m20 et ayant un gros cerveau ". " J'étais dans mon champ de lavande lorsque je les ai vus, dit-il. L'un d'eux a sorti une espèce de tube, qu'il portait dans un holster sur sa cuisse droite. Il l'a dirigé sur moi et je suis resté paralysé. Pourtant, a-t-il ajouté, j'ai eu l'impression qu'ils ne m'étaient pas hostiles mais qu'ils étaient dotés d'une puissance fantastique. Je l'ai bien senti ". Ce témoignage avait été recueilli par un officier de gendarmerie qui est actuellement colonel à Orléans, M. Valnet.
" Vous lirez encore cette histoire plus ancienne, puisqu'elle remonte à 1965, de ce gardien d'hacienda, au Chili, qui ramenait ses troupeaux des hauts plateaux. Apercevant, dit-il, un disque lumineux qui atterrissait, il s'approcha. Il vit alors " trois petits bonshommes en descendre ". Comme il était armé, il tira sur l'un d'eux, qui tomba. Son récit ne s'arrête pas là. " Aussitôt après, dit-il, je tombai à mon tour, frappé par un rayon lumineux vert d'une grande intensité. Paralysé, couché à terre, je vis deux des occupants de la soucoupe remonter le troisième à bord et la soucoupe s'envoler ". Quelques jours plus tard, le gardien mourait d'une maladie mystérieuse...
UN TEMOIGNAGE SAISISSANT-Abduction
Voici maintenant le témoignage de Philip Barnes, dessinateur industriel qui affirme avoir été enlevé, avec sa femme Dorothy, par les occupants d'une soucoupe volante.
" Le 23 septembre 1972, Philip et Dorothy Barnes (35 et 32 ans) quittaient Los Angeles où ils avaient passé la journée à visiter des maisons à louer, quand dans le coin supérieur droit du pare-brise, Philip, un dessinateur industriel, aperçut une petite boule lumineuse.
" Regarde, dit-il à sa femme. Cette étoile est bien grosse ". " Ce n'est pas une étoile, répondit Dorothy. Elle bouge. C'est un avion ou un hélicoptère qui vole très bas. "
" Ils roulèrent quelques minutes dans le calme de la campagne endormie. Soudain, Dorothy s'exclama : " Arrête la voiture. Regarde. " Elle désignait, à droite de la route, au milieu d'une étendue désertique, un grand coin illuminé qui ressemblait à une tente de cirque qui aurait été éclairée par des projecteurs. Le bas de la tente était plus sombre. Il se fondait plus dans la nuit. On ne voyait pas très nettement si la "tente" touchait le sol.
" Philip arrêta la voiture parce que, comme il le déclara plus tard aux policiers à la commission d'enquête, " il y avait quelque chose de bizarre dans cette tente. On aurait dit qu'elle tournait à toute vitesse sur elle-même ".
HUBLOTS
" Ils se sont arrêtés à trente mètres environ de la "tente" qui s'éteignit soudain. Puis, dans la masse noire de l'engin, cinq ronds s'allumèrent, comme des hublots. Soudain, un bip-bip ! géant, qui rappelait celui qu'ils avaient entendu en voiture, perça leurs tympans et ils perdirent connaissance.
" Ils se réveillèrent couchés sur le sol quelques secondes plus tard, un peu étourdis. Leur premier soin fut de s'assurer qu'ils étaient intacts. Puis ils regardèrent l'endroit où la "tente" s'était dressée. Il n'y avait plus rien que l'obscurité de la nuit vide.
UN TRUC
" Une image incertaine rôdait dans la cervelle de Philip : " Il me semble que j'ai vu le truc s'envoler, dit-il. Pourtant, je dormais ". " J'ai fait le même rêve, répondit Dorothy ". " Alors, ce n'est pas un rêve. C'était... ". " C'était une soucoupe volante ", compléta Dorothy. Et les Barnes, un peu troublés, reprirent la route. Ils arrivèrent chez eux, à Sottac, après deux heures de route. Ils n'avaient presque pas parlé. Ils eurent une première surprise en voyant l'aube se lever alors qu'ils se préparaient à se coucher. Pourtant, il n'aurait dû être que deux heures du matin environ.
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OVNIs : OANI Tv du 25-11-2014
OVNIs : OANI Tv du 25-11-2014
OANI Tv du 25-11-2014 d'ODH TV vous est présentée par Gilles Thomas.
Au programme de cette nouvelle édition :
- Interview d'Ovni Languedoc
- OANI dans le Golfe du Lion, 2ème partie
OANI Tv est en partenariat avec:
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Yves Herbo Relai-Sciences-F, Histoires, 26-11-2014