Articles de yvesh
OVNIs : Matin Ovni du 20-11-2014
OVNIs : Matin Ovni du 20-11-2014
Matin Ovni du 20-11-2014 d'ODH TV vous est présentée par Gilles Thomas.
- Actualité ovni dans le monde récente
- Interview de Denys Breysse sur l'étude Géographique Ufologique.
L'émission est en collaboration avec :
http://www.sciences-fictions-histoire...
http://area51blog.wordpress.com/
http://ufoetscience.wordpress.com/
http://investigationsoanisetoceanogra...
La page Facebook ODH Tv à liker et partager:
http://www.facebook.com/pages/ODH-Tv/...
Yves Herbo Relai-Sciences-F, Histoires, 22-11-2014
Décembre 1973 : Atterrissage avec traces à Fabrègues
Décembre 1973 : Atterrissage avec traces à Fabrègues
Il s'agit toujours de la même période ou "vague" française dont j'ai retrouvé des dizaines de coupures de presse étalées d'environ mi 1973 à mi 1975. Mais on note aussi, d'après le nombre des témoignages, une forte "vague" aussi sur plusieurs mois de 1972. D'après les études sur ce sujet particulier des "vagues", il ne s'agit donc pas d'un phénomène de "mode" ou d'influence, mais bien d'un phénomène de montée en puissance et de disparition-diminution tout aussi subit. Certains ont tenté d'y faire une relation avec les périodes de rapprochement de certaines planètes de la Terre, comme Mars ou Vénus, bien sûr (car aucune orbite des planètes du système solaire n'est parfaitement circulaire, contrairement à ce que les dessins de vulgarisation pourraient le faire croire), mais aucune corrélation planétaire n'a pu être établie (cela aurait été trop "beau" !)... idem pour les cycles solaires (estimés à 11 ou 12 ans suivant les scientifiques et la réalité). Pour certains ufologues, il ne s'agit pas de vagues ou cycles, mais de planifications non calendaires de missions d'explorations systématiques de chaque recoin de la planète, et qu'il peut probablement être vu à tout moment des ovnis quelque part dans le monde et qu'il y a juste des endroits qui demandent plus d'engins de par leur histoire, géologie, nature... Je ne peux m'empêcher de rebondir là-dessus en imaginant des êtres provenant d'une réalité parallèle et pouvant à la fois explorer l'Histoire Temporelle, l'Histoire tectonique et géologique et naturelle (animalière, végétale et humaine) d'un même lieu, sur des milliards d'années... - cela expliquerait beaucoup de choses : le fait " qu'ils restent identiques, inchangés sur de très longues périodes ", qu'ils n'ont aucun intérêt à "prendre "contact" avec l'humanité, ou très peu, par périodes temporelles utiles, qu'ils s’intéressent beaucoup plus à la Nature (et donc au nucléaire et influences humaines), etc... et aussi, effectivement, certains pays et endroits (une grande partie de la Terre tout de même vu ses plusieurs "Pangées" et dérives de continents, mais aussi migrations animales et humaines), doivent être longs à "recenser" et "historiser"... c'est une hypothèse fantastique certes que celle d'un "recensement" historique étalé sur des dizaines de milliers - ou millions - d'années, mais provenant d'une ou plusieurs civilisations tout aussi "millénaires" en ancienneté, rien ne devrait nous étonner : avec nos petites vies de 80-100 ans maximum, il est déjà pratiquement impossible d'arriver à comprendre et raisonner sur notre propre époque et d’appréhender toutes les réalités actuelles... Notre civilisation actuelle se base essentiellement sur des postulats affirmant que les choses n'existent pas tant qu'on n'a pu démontrer le contraire et le redémontrer scientifiquement. Elle survit et avance de cette façon, tout en refusant d'admettre l'existence de témoignages et de réalités "non palpables", non matérialisables. Il est probable que d'autres civilisations plus anciennes et évoluées aient été obligées (pour continuer à survivre y compris en absence de matérialité) d'évoluer différemment (mais nous y viendront aussi) et ont dû inverser certains postulats, du type " les choses existent tant qu'on n'a pu démontrer le contraire et le redémontrer scientifiquement" (la nuance ici est importante car elle détermine toute l'approche scientifique de notre civilisation qui, on le voit bien, piétine pendant de nombreuses années avant de pouvoir démontrer et découvrir ses erreurs passées (qui sont systématiques, voir dans toutes nos sciences pratiquement !)). On commence à le voir en ce 21ème siècle : même nos plus grands cerveaux ne peuvent voir toutes les réalités de leur propre époque, encore moins celles de leur passé et de leur futur... Einstein avait en partie raison, et en partie tord comme on est arrivé à le démontrer en astrophysique récemment et c'est le cas aussi de tous nos scientifiques, de Darwin à Descartes... aucune théorie n'est "complète" et figée, elles sont toutes à revoir et à affiner, voir à annuler pour certaines...
Mais revenons sur cette affaire avec traces et à cette période étonnante des années 1970 où des phénomènes bien matériel ont été vus, photographiés, filmés et ont même laissé certaines traces physique et magnétique sur notre sol...
" La Soucoupe de la Chapelle " - Spécial Dernière du Samedi 16 au vendredi 22 février 1974 (en pleine vague d'atterrissages et de témoignages de gendarmes en France !)
" Nous avons vu une soucoupe volante la nuit du 6 décembre 1973, près de la chapelle de Fabrègues " affirment deux enfants. Et plusieurs adultes confirment leurs témoignages. Poursuivant nos révélations sur les soucoupes volantes, nous ouvrons aujourd'hui pour vous le dossier confidentiel de la soucoupe de "la chapelle".
" Il nous a paru mériter votre attention, car il est jugé des plus sérieux par M. Claude Poher, un homme dont la probité scientifique ne peut être mise en doute. Et qui vient de donner la preuve de son indépendance d'esprit. Directeur du département " Fusées et Sondes " du Centre National d'Etudes de Toulouse, il fut le premier à mettre en doute l'authenticité de la soucoupe du "Concorde" et la suite devait lui donner raison.
La " Chose "
La soucoupe de la chapelle a été vue sur la RN 113, près de Fabrègues (Hérault) entre Montpellier et Sète, dans la soirée et dans la nuit du 6 décembre 1973, par deux témoins : Fernand Perez, 14 ans et Jean-Paul Dazevedo, 15 ans. Voici leur récit.
" Il était 7 heures du soir. Nous montions à vélomoteur la route qui conduit à la chapelle Saint-Baudile, dit Fernand. J'ai dit à Jean-Paul : " Regarde comme la chapelle est éclairée ". On aurait dit qu'elle était balayée par des projecteurs orange. Nous nous sommes approchés de la chapelle à pied, et c'est alors que nous avons vu la " chose ". C'était un engin de forme circulaire. Il était en métal brillant, comme de l'aluminium. Il faisait bien douze mètres de large et trois mètres de haut. Il était posé sur trois pieds ".
" La soucoupe ne bougeait pas, dit Jean-Paul. Il y avait sur le dessus une coupole qui ressemblait à une grosse bulle d'eau et qui était éclairée. Sur les côtés, il y avait des lumières blanches et rouges qui clignotaient chacune à leur tour, exactement comme les feux d'un avion. La soucoupe faisait du bruit. Une espèce de ronronnement. Mais tout à coup, nous avons vu une une porte coulisser. Une petite échelle pliante est descendue. Nous avions tellement peur que nous nous sommes tout de suite enfuis sur nos vélomoteurs. La soucoupe a décollé et nous a suivis un moment ".
Lumineuse
Trois copains des deux garçons, alertés, disent eux aussi avoir vu " quelque chose ". Il s'agit de Thierry Castel, Jean Yunta et Jean Rodriguez, tous âgés de 15 ans. " Près de la chapelle, on a vu une immense lumière orange, dit Jean Rodriguez. Mais on était aveuglés et on n'a rien pu voir de précis. Cette lumière était si étrange qu'on a eu peur. On est redescendus tellement vite que Jean Yunta est tombé. Sur la route on a rencontré Fernand et Jean-Paul qui nous attendaient. Je leur ai crié : " Partez vite ! Ne restez pas là ! "
D'autres personnes, des adultes cette fois ont voulu en avoir le coeur net. Ils sont montés à la chapelle. Le premier, M. Antoine Bas, maçon, 64 ans, a pris sa voiture et a emmené ses deux fils, Michel (14 ans) et Antoine (28 ans), sa fille Anita (31 ans) et sa belle-fille Marie (27 ans). Tous jurent avoir " vu la soucoupe en vol ".
" Nous l'avons vue dans le ciel avant d'arriver à la chapelle, dit M. Bas. Elle était ronde et lumineuse. Nous avons tous eu l'impression qu'elle cherchait à se poser une nouvelle fois là où les enfants l'avaient vus. Mais après avoir marqué un temps d'arrêt, elle a disparu de l'autre côté de la colline, vers la route de Sète ".
Un autre témoin, M. Jean Rodriguez, agriculteur, 41 ans, le père du jeune Jean Rodriguez (ils portent le même prénom), affirme avoir vu des traces de l'atterrissage de la soucoupe. Il a emmené son fils et quatre de ses camarades en voiture sur la colline. " Il y avait trois trous de 30 centimètres de large, dit M. Rodriguez. Ils étaient séparés de 1,30 m environ. Il y avait deux autres petits trous, comme ceux qu'auraient laissés les pieds d'une échelle ".
Claude Poher, l'ingénieur du C.N.E.S., accorde une grande importance à ce témoignage. Il a décidé de faire une enquête complète sur l'événement de la nuit du 6 décembre. Un autre scientifique dit avoir relevé des traces de l'atterrissage de la soucoupe : Claude Carriès, technicien du laboratoire de l'Institut Scientifique et Technique des Pêches Maritimes de Sète. " Le 24 décembre 1973, je suis allé à la chapelle en compagnie de quelques-uns des témoins, dit-il. J'ai prélevé deux échantillons de terre. L'un à l'endroit où la soucoupe aurait atterri, l'autre à vingt mètres de là. Je les ai placés chacun dans un bocal. J'ai semé des lentilles dans les deux bocaux. Huit jours plus tard, les lentilles ont germé dans le deuxième bocal. Mais pas dans le premier. Aujourd'hui les lentilles continuent à se développer dans le premier bocal (cité comme étant celui situé à 20 mètres)). Dans le deuxième, toujours rien ".
Un chercheur américain qui vit à Montpellier a lui aussi fait une constatation troublante. M. Richard Niemtzow, délégué à Montpellier de l'Organisation pour la Recherche sur les Phénomènes Aériens, qui a son siège à Tucson (Arizona), a déclaré : " Dans la nuit du 6 au 7 décembre 1973, à 5 h 30 du matin, un de mes trois détecteurs magnétiques a émis une sonnerie. C'était la première fois que l'un d'eux se manifestait depuis que je les ai posés il y a trente mois ".
Les seuls à rester sceptiques, ce sont les gendarmes de Gigeau. Ils sont persuadés que la soucoupe volante est une invention des enfants et que les autres témoins ont été victimes d'hallucinations collectives. " (YH : ils auraient dû lire les rapports d'autres gendarmes et voir avec eux s'ils étaient tous aussi victimes "d'hallucinations collectives "!)
Voici le grand article de presse d'où sont extraits ces témoignages, notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (https://www.sciences-faits-histoires.com/ et (https://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement :
Ref : Spéciale Dernière - 239 - samedi 14 au vendredi 22 février 1974 - nuit du 06-12-1973
Yves Herbo Archives, https://www.sciences-faits-histoires.com, 21-11-2014
Changements climatiques et rayons cosmiques
Changements climatiques et rayons cosmiques
Les recherches et rapports émis par plusieurs spécialistes des rayonnements cosmiques, alliés à des météorologues et cosmoclimatologues ont récemment fait avancer notre connaissance sur plusieurs points, y compris sur les changements climatiques planétaires.
Toutes ces recherches assemblées apportent une donnée supplémentaire qui manquait pour expliquer pourquoi la courbe liée à l'accroissement du CO2 de l'activité humaine (qui date de la fin du 18° siècle) ne correspondait pas à l'accroissement de la température globale ou même des taux décelés dans l'atmosphère - mais il faut tout de même rappeler ici que la principale préoccupation des spécialistes a d'abord été le trou d'ozone créé ou augmenté (à priori) par certains gaz industriels et aérosols. Ces aérosols ont considérablement été réduits, et ce depuis un moment déjà, et les analyses le confirment mais le trou d'ozone au-dessus de l'Antarctique existe toujours, et un autre semble augmenter plus que d'habitude sur l'Arctique :
Trou record dans la couche d'ozone :
Attention, le trou central n'a rien à voir avec un trou d'ozone mais est dû au pole nord magnétique (vous avez là son emplacement actuel - 2011) et à son absorption des ondes lumineuses.
AFP 05/04/2011 : Le trou dans la couche d'ozone a atteint des records ce printemps au-dessus de l'Arctique en raison notamment de la présence dans l'atmosphère de substances nocives, a indiqué aujourd'hui l'Organisation météorologique mondiale.
"Les observations effectuées à partir du sol et par ballon-sonde au-dessus de l'Arctique ainsi que par satellite révèlent que la colonne d'ozone a accusé une déperdition d'environ 40% dans cette région entre le début de l'hiver et la fin du mois de mars", a expliqué l'OMM dans un communiqué.
Le précédent record en matière de destruction d'ozone était une perte d'environ 30% sur tout un hiver", a précisé l'organisation dont le siège est à Genève. La couche d'ozone protège la terre contre les rayons ultra-violets du soleil nocifs pour la santé."
Petit rappel du trou d'ozone et de ce qu'est l'ozone (Wikipédia-Universalis)
On distingue, suivant le lieu et non la composition :
• le « bon ozone » présent dans la couche stratosphérique, bon car il nous protège des rayons UV-C (ultraviolet) du Soleil ;
• le « mauvais ozone » présent dès la couche basse de l'atmosphère (troposphère : du sol jusqu'à environ 20 km d'altitude), « mauvais » car c'est celui que nous respirons et qui présente selon sa concentration une certaine toxicité.
En l'absence de cette couche d'ozone, la vie n'aurait été possible que dans les océans, à une profondeur suffisante de la surface des eaux (les UV ne pénétrant qu'en surface). Ce fut le cas au cours de l'éon Archéen (de -3.8 milliards d'années à -2.5 milliards d'années, la Terre datant d'environ -4.5 milliards d'années), lorsque l'atmosphère de la Terre était dépourvue de dioxygène (et donc d'ozone).
À la fin des années 1970, des recherches scientifiques en Antarctique ont mis en évidence une diminution périodique de l'ozone dans cette région polaire. Ce que l'on a appelé le « trou de la couche d'ozone ». Il se forme au printemps dans l'Antarctique (à la fin de la nuit polaire) et s'agrandit pendant plusieurs mois avant de se réduire à nouveau...
Je rappellerai juste que les pôles sont précisément le lieu de manifestations magnétiques (et de précipitations importantes de rayons et particules cosmiques) qui ont peut-être aussi un lien, en plus des gaz anti-ozones)...
Revenons aux rayons cosmiques à haute énergie : Le fait que les rayons cosmiques influencent et créés des nuages dans la haute atmosphère de la Terre (et probablement de toutes les planètes d'ailleurs) et modifient leurs climats, surtout si, comme c'est le cas depuis la fin des années 90, ils sont en augmentation constante...
Certains scientifiques (Richard Mewaldt entre autres) affirment déjà que les astronautes ayant pu se rendre sur la Lune dans le passé ont eu beaucoup de chance que l'activité du rayonnement cosmique ait été beaucoup plus calme à l'époque. D'autres y trouvent aussi les raisons du ralentissement du programme humain américain. Le fait que le Soleil ait eu une longue durée de calme magnétique (et encore actuellement, malgré quelques explosions, peu de tâches noires) n'a pas arrangé les choses si on suit les recherches, car l'activité solaire génère un bouclier magnétique efficace contre une grande partie des particules cosmiques à haute énergie. Mais actuellement, le bouclier du système solaire semble être en difficulté et s'applatir de plus en plus, se transformant de sphère à galette. De plus, les dernières données de nos sondes les plus lointaines, les voyagers et pionners, semblent prouver qu'une activité fortement magnétique (on parle d'orbes magnétiques énormes à l'avant du bouclier solaire, là où le choc se fait en direction du déplacement du Soleil (qui se déplace, et nous avec, à la vitesse de 217 km/seconde) autour de notre galaxie, la Voie Lactée (qui tourne aussi sur elle-même et autour d'un amas galactique).
Nous avons aussi découvert que le Soleil, notamment lors de ses oscillations par rapport au plan galactique de la Voie Lactée (le Soleil passant ce plan de Nord en Sud puis inversement tous les 30 millions d'années), notre étoile peut s'éloigner provisoirement de la protection de l'autre bouclier, plus important, celui de notre galaxie. Autrement dit, on est seulement en train d'avoir la confirmation que la plupart des changements climatiques, qui ont souvent été synonymes d'extinction massive de la vie organique sur la Terre (6 presques totales depuis l'éon archéen) sont dûs à ces mouvements solaires autour de la galaxie, à la rencontre parfois de matières plus denses (comme en ce moment) et génératrices de réchauffements et de particules à hautes énergies, ou a des endroits presques vides, ormis les particules...
Pour en rajouter, le Soleil serait plutôt en "banlieue" lointaine du centre de la galaxie, et s'en éloignerait même régulièrement au fur et à mesure de ses longues rotations (200 millions d'années pour qu'il fasse le tour de notre galaxie), bien qu'il soit bien à l'intérieur du disque. Mais en plus le Soleil plonge et remonte comme une vague par rapport au plan galactique où la majorité de la matière se trouve.
En ce moment, notre étoile est à 48 années lumière au dessus du plan et en phase ascendante à la vitesse de 7 km/seconde, dans l'avant-bras de notre galaxie (voir schéma). C'est lorsqu'il traverse les bras de la galaxie qu'il s'expose à subir des ondes de choc de supernova ou de nuage de gaz. Toutes les extinctions et changements climatiques importants ont justement eues lieu quand la Terre était dans un bras galactique, plus dense en matières. Cette matière et ces particules rencontrés dans les vastes champs de poussières, de roches (voir planètes isolées ou étoiles mortes comme le prouvent les dernières découvertes) et gaz que traverse régulièrement le Soleil (comme toute étoile orbitant autour d'un noyau galactique) équivalent par endroits à de véritables murs solides à l'échelle cosmique des vitesses et des masses : tous les boucliers naturels magnétiques du système solaire sont mis à contribution lors de ces passages obligés, les sphères magnétiques (voir schémas des découvertes à ce sujet) entourants les orbites des corps planétaires se transformant sous la pression en fuseaux ou galettes, se rapprochant du plan orbital des planètes. Ce rapprochement des limites de l'influence magnétique du soleil a été prouvé par les analyses des données des pioneers et voyagers : le nombre de particules cosmiques de hautes énergies (et donc dangereuses pour la matière organique) est donc en augmentation constante depuis l'entrée du soleil dans ce bras galactique. En corrélation, certains pensent déjà aussi que la "lutte" magnétique du soleil contre son environnement plus dense a tendance à calmer son activité rayonnante et éruptive, ce qu'on a pu remarquer ces deux dernière décennies si on regarde bien les shémas. Ces passages dans ces zones plus denses sont donc aussi obligatoirement facteurs de changements climatiques, et ce au niveau du système solaire, notre planète incluse. Le GIEC va-t-il intégrer ces nouvelles données ?
Articles en corrélations et liens :
11 / 09 / 2007
Le rayonnement cosmique de la Voie Lactée influence la formation des nuages sur la Terre :
naissance de la cosmoclimatologie
Par Claude DAHDOUH , INIST-CNRS
Le rayonnement cosmique est constitué, pour la plus grande partie, de particules chargées de très haute énergie se propageant dans tout l’Univers et dont l’origine est encore mal connue. Henrik Svensmark, physicien et directeur de recherche à l’Institut de recherche spatial danois, suggère l’existence d’un lien entre le rayonnement cosmique et les nuages sur la Terre.
A l’instar de l’effet de serre, un nouveau phénomène a été mis en évidence dans les processus responsables du changement climatique sur la Terre : l’augmentation du rayonnement cosmique émis par les astres de notre Galaxie pourrait enclencher l’accroissement de la couverture nuageuse.
Nous connaissions déjà l’ensemencement des nuages par des aérosols libérés par avion et permettant d’accélérer leur formation. Un mécanisme similaire se produit avec le rayonnement cosmique qui va initier l’ionisation de l’air et former des aérosols sur lesquels la vapeur d’eau peut se condenser pour former des nuages. Cette hypothèse a été vérifiée récemment lors de l’expérience SKY réalisée au Centre national spatial du Danemark.
La géographie particulière de l’Antarctique (isolé dans l’hémisphère sud) et la blancheur particulièrement éblouissante de la glace (plus blanche que le sommet des nuages sur lequel se réfléchit une partie de la lumière du Soleil et que l’on appelle l’albédo) ont pour effet que des variations de température en Antarctique sont opposées en signe aux variations de température dans le reste du monde, phénomène dénommé la « scie polaire » ou « Anomalie antarctique du climat » (AAC).
L’étude des carottes de glace en Antarctique et en Arctique, qui renseigne sur les climats passés, confirme l’hypothèse de la variation de la couverture nuageuse en relation avec l’AAC.
La rotation du Système Solaire dans la Voie Lactée pendant des centaines de millions d’années a modifié l’environnement spatial de la Terre qui a traversé ainsi des régions de plus ou moins grande intensité du rayonnement cosmique et expliquerait de fait les grandes variations climatiques du passé.
Profitant d'une activité solaire exceptionnellement faible, les rayons cosmiques sont plus intenses qu'ils ne l'ont jamais été depuis les débuts de l'ère spatiale. C'est ce que démontrent les mesures de ACE, un engin lancé en 1997. Les futures missions habitées devront en tenir compte...
De mémoire d'homme moderne, le rayonnement cosmique n'a jamais été aussi intense. Installé à 1,5 million de kilomètres, le satellite ACE (Advanced Composition Explorer) tourne depuis 1997 autour du point de Lagrange L1 du système Terre-Soleil. Il analyse en permanence le milieu qui l'entoure pour étudier la couronne solaire, le vent solaire et ce que l'on appelle le rayonnement cosmique.
Malgré ce nom, et même si l'on y trouve effectivement des rayons gamma, ce « rayonnement » est surtout un flux de particules, comportant des neutrinos et, surtout, beaucoup de protons et des noyaux, d'hélium en majorité mais aussi d'autres éléments. Initialement accélérées, par des supernovae pour une partie d'entre elles et sans doute par d'autres objets, comme les noyaux actifs des galaxies, elles atteignent de très hautes énergies (on les dit relativistes). Une seule de ces particules, si elle percute au mauvais endroit un circuit électronique d'un vaisseau spatial, peut provoquer de vrais dégâts. Sur un corps humain, les effets ne sont pas négligeables. Durant la mission Apollo 11, Buzz Aldrin a expérimenté le cas de chocs sur la rétine : l'astronaute voyait des flashes lumineux. Pour une exposition plus prolongée, l'effet est celui d'un rayonnement ionisant, comme la radioactivité.
L'intensité du flux de noyaux d'atomes de fer du rayonnement cosmique mesurée par ACE. Il dépasse actuellement de 19,4% le précédent record enregistré depuis les débuts de l'ère spatiale. La courbe noire représente ce que l'on s'attendait à mesurer si le Soleil avait suivi son cycle de 10,5 ans que l'on a établi entre 1951 et 2005. Le flux est donné en nombre de particules par unité de surface (mètre carré), par unité d'angle solide (stéradian, sr), par unité de temps (en seconde) et par intervalle d'énergie des particules incidentes (MeV, ici de 270 à 450 mégaélectron-volts) et par particule (ici, en fait, des noyaux de fer, Fe). (ci-dessous) :
© Richard Mewaldt / Caltech
Depuis son poste d'observation, ACE voit l'énergie du rayonnement cosmique augmenter presque linéairement depuis le début des années 2000 et, surtout, continuer à augmenter depuis 2008. Or, ce flot de particules cosmiques aurait dû s'apaiser à cette date du fait de la reprise de l'activité solaire. Le Soleil, en effet, nous protège de ce rayonnement par le champ magnétique géant qu'il fait régner autour du système solaire, dans l'héliosphère. Les particules venues du cosmos sont ainsi déviées ou ralenties.
Depuis longtemps, on a remarqué que le rayonnement cosmique reçu au niveau de la Terre diminue quand l'activité solaire est maximale et augmente lorsqu'elle se réduit. Se traduisant par des taches sur la surface, cette activité vivait jusque-là sur un rythme d'environ 10,5 ou 11 ans. Pourtant, depuis plusieurs années, les astronomes observent que le Soleil, après un minimum dans les années 1990, rechigne à se réveiller. Le retard de la réapparition des taches solaires, pour lequel on a peut-être trouvé une explication, se traduit par d'autres phénomènes.
Les premières conquêtes spatiales ont peut-être eu de la chance
Le champ magnétique interplanétaire (IMF, interplanetary magnetic field) régnant autour du satellite, habituellement compris entre 6 et 8 nanoteslas (nT), est tombé actuellement à 4 nT. La puissance du vent solaire est elle aussi très faible, comme l'a prouvé Ulysse, une sonde réalisée par l'Esa et la Nasa, qui a tourné autour du Soleil (en survolant les pôles) durant une quinzaine d'années, et qui a mesuré la pression exercée par le vent solaire (et qui peut faire avancer une voile solaire).
Enfin, un troisième phénomène serait en cause : l'aplatissement de la couche de courant héliosphèrique. Cette énorme structure d'environ 10.000 kilomètres d'épaisseur s'étend jusqu'à la ceinture de Kuiper, au-delà de Pluton et correspond à la zone où la polarité du champ magnétique solaire s'inverse. Elle est constituée de particules chargées et ondule comme un voile de part et d'autre du plan de l'écliptique.
Cette structure ondulante modifie la trajectoire du rayonnement cosmique et, quand elle s'aplatit, comme elle le fait actuellement, ces particules du rayonnement cosmique peuvent plus facilement s'approcher des planètes.
Une représentation de la couche de courant héliosphérique On remarque sa structure en spirale, due à la rotation du Soleil sur lui-même. (Auteur Werner Heil/Nasa, domaine public) ci-dessous :
« Si la couche de courant héliosphèrique continue à s'aplatir, affirme Richard Mewaldt, du Caltech, un des chercheurs impliqués dans cette étude, le flux cosmique grimpera à 30% au-dessus du précédent maximum connu. »
"Avec son champ magnétique personnel, la Terre nous protège efficacement contre ce flux cosmique et le taux actuel reste modéré. On sait, toutefois, que dans le passé ce flot a été jusqu'à trois fois plus intense. En percutant les atomes de l'atmosphère, ces particules à hautes énergies, en effet, créent parfois des isotopes du béryllium (10Be), que l'on retrouve dans les carottes glaciaires."
Et on sait aussi que le champ magnétique de la Terre a presque perdu la moitié de sa puissance ces dernières années... (NDLA)
"En fait, les débuts de l'ère spatiale se sont peut-être déroulés durant une période où ce vent cosmique était exceptionnellement calme et, avance Richard Mewaldt, « nous pourrions actuellement revenir à une situation normale à l'échelle des siècles ». On savait déjà que le rayonnement cosmique représente un danger pour les vols habités, mais pour des missions longues, par exemple vers Mars, il faudra peut-être, alors, revoir les protections à la hausse."
Toujours est-il que cela confirme bel et bien un rôle possible des rayons cosmiques dans la formation des nuages. Il faut cependant garder bien présent à l’esprit deux faits. D’abord, la corrélation observée entre intensité du rayonnement cosmique et évolution de la température moyenne dans le passé ne fonctionne plus depuis quarante ans. Ce qui est une difficulté à résoudre pour ceux qui voudraient attribuer le réchauffement climatique aux modulations du flux de rayons cosmiques par le champ magnétique du Soleil.
Ensuite, quels seraient les nuages dont la formation serait ainsi significativement pilotée par ce flux ? La question est d’importance car s’il s’agit de nuages de hautes ou de basses altitudes l’effet est soit de piéger du rayonnement issu du sol soit au contraire de réfléchir celui du Soleil. Une augmentation ou une diminution du flux de rayons cosmiques n’aura donc pas les mêmes effets selon que l'un ou l'autre de ces types de nuages est majoritairement affecté.
Là il faut ne pas se limiter aux seules observations du Soleil pour conclure quoique ce soit : et la forte diminution du champs magnétique terrestre (liée ou non à celle du soleil), et la densité de matières et d'interactions éléctrico-magnéto-photoniques suivant les régions galactiques ?
Selon certains physiciens solaires américains, le cycle de taches solaires pourrait s’interrompre pendant quelques dizaines d’années. Ce ne serait pas la première fois. Cependant, il est trop tôt pour en déduire qu’il en résultera un refroidissement du climat.
Qu’aurait pensé Evry Schatzman des déclarations faites par plusieurs spécialistes du Soleil lors du récent congrès annuel de la Solar Physics Division of the American Astronomical Society ? L’un des pères de l’astrophysique théorique en France, qui a influencé André Brahic et à qui on a rendu hommage le mercredi 25 mai 2011 en donnant son nom au bâtiment du Laboratoire d’astrophysique de Meudon (LAM), était en effet un grand spécialiste de la structure des étoiles.
Or, Frank Hill, l’un des membres les plus importants du National Solar Observatory (NSO), vient d’annoncer que lui et plusieurs de ses collègues prévoient une baisse importante du nombre de taches solaires au cours du prochain cycle solaire. Il pourrait même ne plus y en avoir du tout pour une période de plusieurs dizaines d’années. On sait en effet, grâce à la compilation du nombre de taches solaires sur la surface de notre étoile depuis l’époque de leur découverte par Galilée, qu’il existe un cycle de onze ans avec un maximum et un minimum de taches. Mais de 1645 à 1715, on n’a observé aucune tache sur le Soleil.
Curieusement, cette absence d’activité de notre étoile a coïncidé avec une période de grand froid sur la Terre. Baptisée le minimum de Maunder, cette interruption du cycle solaire semble bien corrélée à ce que les climatologues appellent le Petit Âge glaciaire.
Nous sommes actuellement dans le 24e cycle solaire observé par l’Humanité (ou plutôt enregistré scrupuleusement) et le Soleil est bien actif, comme l’ont montré les impressionnantes images d’une éruption solaire prise récemment par SDO. Sur quelles observations les chercheurs se basent-ils pour prévoir une baisse du nombre des taches solaires, voire une suppression temporaire de celles-ci d’ici plusieurs années ?
Des indices concordants
Il se trouve que l’on peut connaître jusqu’à un certain point ce qui se passe à l’intérieur du Soleil grâce à l’héliosismologie. C’est ainsi qu’à l’aide de six stations d’observations réparties sur la Terre et faisant partie du Global Oscillation Network Group (GONG), des mesures des oscillations de la surface du Soleil peuvent être faites. Ces oscillations sont causées par les ondes sonores se propageant à l’intérieur de notre étoile et, comme les ondes sismiques sur Terre, leurs caractéristiques dépendent de l’état du milieu dans lequel elles se propagent.
Les astrophysiciens ont ainsi découvert qu’un courant de matière est-ouest à l’intérieur du Soleil, migrant périodiquement des latitudes moyennes vers l’équateur de notre étoile, pouvait servir d’outil de prédiction pour l’apparition des taches solaires lors d’un cycle. Or, alors qu’ils s’attendaient à voir le début d’une nouvelle migration de ce courant, rien de tel n’a été observé, suggérant que le 25e cycle serait, au minimum, retardé. Il ne se produirait alors qu’à l’horizon 2021-2022.
Ce qui renforce la probabilité de l’occurrence de ce phénomène est que le champ magnétique du Soleil est en train de baisser depuis au moins treize années. Il faut savoir que ce sont les lignes de champ magnétique du Soleil qui, en inhibant localement la convection de la matière solaire, font chuter sa température de surface, provoquant l’apparition des fameuses taches. Elles correspondent en effet à des zones plus froides, donc moins brillantes, et qui apparaissent plus sombres.
Une troisième observation, là aussi au niveau des caractéristiques du champ magnétique du Soleil, mais dans sa couronne, suggère qu'une anomalie est en train de se produire. Cette observation indiquerait qu’il faudrait s’attendre à un faible maximum du nombre de taches solaires en 2013.
Quelles seraient les conséquences possibles sur le climat ? On ne sait pas vraiment et Frank Hill insiste bien pour dire que lui et ses collègues prédisent une baisse drastique du nombre des taches solaires dans l’avenir, et non un prochain Petit Âge glaciaire. On ne connaît pas assez l’influence sur le forçage solaire d’un tel phénomène pour en déduire que cela invalidera les prédictions du Giec.
Les recherches menées sur la base de l'hydrogène de la galaxie montrent que les bras spiraux s'étendent à 25 kpc, soit 80.000 années-lumière à partir du centre de la galaxie. Léo Blitz, de l'Université de Californie (Berkeley), indique qu'il a été possible de tracer la structure spirale du disque entier de gaz au delà de l'orbite du Soleil autour du centre de la galaxie, jusqu'à la limite du disque. "Cela procure l'image la plus claire et la plus complète de la structure spirale du disque jusqu'à maintenant," ajoute-t-il.
Les chercheurs ont par ailleurs découvert que la présence de gaz dans les bras spiraux est plus ténue qu'en dehors des bras. Ceci était attendu mais n'avait pas encore été observé. Cela devrait permettre de mieux expliquer la manière dont les bras spiraux évoluent au cours du temps.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=9230
"L'existence de dépôts glaciaires caractéristiques, retrouvés à plusieurs endroits du globe aux basses latitudes, nous indiquent qu'il y a 635 millions d'années (époque Marinoene), les calottes polaires auraient atteint l'équateur, c'est la théorie de la "Terre boule de neige". Depuis, de telles glaciations extrêmes ne se sont pas reproduites, ce qui a permis le développement de formes de vie de plus en plus évoluées."
Notre Galaxie :
Son disque contient aussi une grande quantité de nuages de gaz et de poussières, qui apparaissent en sombre ou brillent soit par réflexion soit par fluorescence. La température de ces nuages va de 10 K pour les nuages moléculaires, à 100 K pour les nuages d’hydrogène neutre (régions HI) et 10.000 K pour les nauges d’hydrogène ionisé.
La densité du milieu interstellaire, en dehors des nuages, est de 1 atome par cm3.
Le disque est entouré d’un halo contenant les amas globulaires (147), dont la masse est évaluée jusqu’à 1.000 milliards de masses solaires !
La vitesse de rotation ne diminue pas vers l’extérieur, comme le voudrait la loi de Newton, indiquant que la masse réelle est bien supérieure à la masse observée (étoiles + gaz).
En 2006, la masse de la Voie lactée est estimée à 5,8×1011M, étant composée de 200 à 400 milliards d’étoiles, ainsi que d’environ 1 000 milliards de planètes. Sa magnitude visuelle intégrée absolue a été estimée à -20,9. On pense que la plupart de la masse de la Galaxie (83 %) provient de la matière noire environnante (dont on ne sait pas grand chose), formant un halo galactique relativement homogène.
Compte tenu de la position très excentrée du Système solaire, les étoiles les plus éloignées de notre galaxie sont distantes d’environ 78 000 al (24 kpc), alors que l’étoile la plus proche du Soleil, Proxima Centauri, se trouve à 4,22 al. (al=année-lumière= 9 460 730 472 580,8 km pour 1al). La portion la moins lumineuse de la Voie lactée est ainsi située à proximité de la constellation de la Croix du Sud, et porte le nom évocateur de Sac à Charbon, qui est une nébuleuse obscure à la fois étendue, dense, et relativement proche de nous (600 années-lumière environ). De plus, le disque de la Voie lactée apparaît légèrement voilé par endroit, conséquence probable d’interactions avec de petites galaxies voisines. Ainsi, le disque semble-t-il parfois posséder quelques excroissances, comme par exemple au niveau d’Ophiuchus (voir illustrations en tête d’article et ci-contre), du Loup et de Persée.
Les vitesses des différents objets se décomposent en :
- une vitesse de rotation circulaire autour du centre galactique, qui ne dépend que de la distance au centre galactique ;
- une vitesse de mouvement propre ; la vitesse particulière du Soleil est considérée par rapport à un ensemble d’étoiles voisines, appelé centre local des vitesses : elle est de 19,5 km/s en direction de la constellation d’Hercule (α=18h, δ=30°). Le Soleil serait donc toujours dans le bras d'Orion, lieu d'ailleurs présumé de sa naissance...
Ainsi, si la période de révolution galactique du Soleil, situé à 28 000 al (8,6 kpc) du centre galactique mais à seulement 50 al du plan équatorial., est évaluée à 226 millions d’années, une étoile située à 3 200 al (1 kpc) fera le tour de notre galaxie en 26 millions d’années seulement. Le système solaire aurait donc effectué entre 20 et 21 révolutions galactiques depuis sa formation voici 4,55 milliards d’années.
Il semblerait qu’on ait sous-estimé la vitesse de rotation de notre galaxie. Les résultats publiés en 2009 d’un suivi des étoiles les plus brillantes de notre galaxie par un réseau de 10 radiotélescopes, laissent penser qu’au niveau du soleil, la galaxie tourne à une vitesse de 254 km/seconde, soit 15 % de plus que l’estimation précédente, ce qui pourrait signifier que la masse de la galaxie puisse aussi être revue à la hausse (peut-être de 50 % !)
Maintenant, trouver dans la jungle des rapports astronomiques ou de données internet, trouver la position exacte du Soleil dans ce bras galactique relève du parcours du combattant... Voilà différents schémas trouvés, attention ils ne sont pas tous orientés de la même façon, référez-vous à Persée ou au bras Perseus pour comparer.
Caraibes et archéologie : les découvertes en République Dominicaine
Caraibes et archéologie : les découvertes en République Dominicaine
Quand on parle des Caraïbes, on cite souvent les pirates et les corsaires, le rhum, Christophe Colomb, les tropiques et le sable fin. Certains parlent parfois du Triangle des Bermudes, ou encore de l'Atlantide et de Bimini, de pyramides englouties au large de Cuba... mais on n'entend jamais personne se soucier d'antiquité ou de préhistoire dans ces régions. Pour une majorité de gens, ces territoires sont jeunes et étaient vierges, voir inconnus avant les débuts de l'esclavagisme et de l'arrivée des conquistadores espagnols...
Quelle ne fut donc pas la surprise de Sir Robert H. Schomburgk lorsqu'en 1849, il découvrit les grottes de Borbon ou " del Pommier " et leurs peintures rupestres étonnantes. Ses écrits, publiés en 1854 à Londres, restent parmi les plus anciens connus parlant des peintures rupestres au niveau mondial. C'était tellement inattendu d'ailleurs pour la science de l'époque, que cette découverte faite en République Dominicaine (ou île Hispaniola, où Colomb établi ses quartiers à son arrivée) retomba assez vite dans l'oubli... : Voir ci-dessous :
Situées à environ 35 kilomètres à l'ouest de Santo-Domingo (Saint-Domingue) et à côté du village de Borbon, c'est 55 cavités qui ont été localisées dans un petit karst composé de collines boisées atteignant les 170 mètres de hauteur. Ces grottes sont en majorité des abris sous roche, des grottes horizontales d'environ 200 mètres de développement, ou de grottes plus importantes accessibles par des puits et des dolines d'effondrements (sur 10 à 40 mètres) et recoupant des galeries ou tunnels importants.
Lire la suite ci-dessous :
Planète Terre : Les nuages sombres s'amoncellent...
Planète Terre : Les nuages sombres s'amoncellent...
Une info pourtant importante n'a pas été répercutée par les médias "tout publics", ce qui n'est pas surprenant étant donné les réflexions problématiques engendrées par ce rappel d'une réalité physique de base. L'un des meilleurs chercheurs français, spécialiste entre autres des fluides, Mr Jean-Pierre Petit, a souligné récemment dans un article et une intervention audio le danger du plutonium.
Dans son article, le chercheur parle de la raison d'être du plutonium : cela permet tout d'abord de faire d'énormes profits, qui se chiffrent en milliards de dollars, et aussi de fabriquer des armes nucléaires. L'intérêt principal est donc d'extraire et vendre ce déchet nucléaire qu'est le plutonium qui, mélangé à d'autres oxydes actifs (appelé MOX (Mixed oxydes)), sert de combustible aux centrales énergiques mondiales modernes.
La production de déchets ultra-toxiques est donc la véritable raison d'être de l'industrie nucléaire, et non sa prétendue "propreté" vis-à-vis d'autres industries de l'énergie...
Il faut ici rappeler, comme Jean-Pierre Petit, que le plutonium est probablement l'une des substances les plus dangereuses de l'univers connu, et qu'une seule particule suffit à tuer un individu, par cancer mortel, ce n'est pas une question de radioactivité mais de toxicité.
Mais citons le chercheur, avant de vous renvoyer à sa déclaration complète et articles, site :
"L'usine de la Hague, ouverte en 1961, récupère ainsi depuis des décennies les "déchets" provenant des différentes centrales, françaises et étrangères et elle les "retraite".
En fait ce retraitement est entièrement axé sur l'extraction, par voie chimique, des 1% de plutonium produit par la fission, dans les réacteurs nucléaires à uranium, par capture des neutrons rapides par les noyaux d'Uranium 238, non fissile. Ce plutonium, pur, est alors conditionné dans des emballages de petite taille et expédié dans l'usine MELOX, à Marcoule, dans le Gard. Là, on dilue ce plutonium, à hauteur de 7% dans cet uranium 238 et ce mélange constitue un nouveau "combustible nucléaire", appelé MOX (Mixed oxydes)
Ce procédé chimique MELOX, peut être à son tour mis en oeuvre, dans les pays consommateurs, pour extraire le plutonium à des fins militaires. Pourquoi s'emmerder, comme le font les Iraniens, à enrichir du minerai d'uranium par centrifugation, alors qu'il suffit d'acheter du MOX et d'en extraire le plutonium 239, explosif-type des bombes à fission ?
Ce procédé MELOX est considéré par les Américains comme " proliférant ".
C'est à dire que cette technique permettra à terme à tous les pays du monde de posséder leurs bombes atomiques.
Ce combustible est actuellement utilisé dans 20 des 58 réacteurs en activité en France. Le construction des réacteurs EPR généralisera son emploi (ils ont été conçus pour).
Ce qu'on a ignoré pendant longtemps c'est que cette introduction du MOX traduisait un passage discret d'une fission de l'Uranium 1235 à un fonctionnement par fission de Plutonium 238.
Tout le monde commence à connaître l'extrême dangerosité de cette substance qui a une grande propension à se fixer dans les tissus humains, après inhalation ou ingestion de poussières. Le corps humain est alors incapable d'éliminer celles-ci, le temps caractéristique de son rejet par les tissus humains étant de 50 années. Ces particules sont hautement cancérigènes, à 100%.
Il ne s'agit pas d'une irradiation, mais d'une contamination, indétectable par un instrument de mesure. Cette contamination pourrait se produire en cas d'accident nucléaire, avec rejet de débris d'assemblages de combustible. Ceci s'est produit, et continue, depuis l'explosion du réacteur numéro 3 de Fukushima, qui était chargé au MOX. Des poussières de plutonium ont été retrouvées aux Etats-Unis. Cette dissémination frappera l'ensemble de la planète et certains spécialistes estiment quelle sera la cause d'un million de cancers.
Pour stopper cette dissémination en provenance du réacteur numéro 3 il faudrait pouvoir extraire ses barres combustibles et, pour le moins, les immerger dans une piscine spécialement conçue à cet effet. Or l'accès à ces éléments reste impossible, et on ne voit pas quand cet accès pourrait s'avérer possible, dans un avenir proche ou lointain.
Il est nécessaire de continuer de refroidir les éléments combustible de ce réacteur "arrêté" dont le coeur, en grande partie fondu, dégage plusieurs mégawatts d'énergie thermique. Une circulation d'eau, en circuit fermé, couplée à un échangeur, pourrait permettre d'évacuer ces calories. Mais l'état de détérioration du réacteur rend cela impossible. Les Japonais sont donc contraints de mettre en oeuvre un refroidissement "en circuit ouvert", par injection ou aspersion d'eau douce. Celle-ci, circulant dans le coeur endommagé, se charge de débris issus des éléments combustibles qui se sont échappés des tubes de zirconium qui les contenaient et qui ont fondu.
Cette eau est donc chargé de particules de plutonium et de toute une palette de radionucléides éminemment toxiques. Elle se transforme partiellement en vapeur, qui s'échappe dans l'atmosphère. Le reste file, par tout un ensemble de fissures, impossibles à localiser et à colmater, dues aux séismes, dans les galeries situées dans les sous-sols du réacteur. La société TEPCO procède alors au pompage de cette eau, qui a jusqu'ici été envoyée dans des cuves. Quand celles-ci on été pleines à ras bord, TEPCO a simplement déversé cette eau éminemment radioactive dans l'océan tout proche, en présentant ses excuses aux riverains et pêcheurs.
Tout ceci continuera tant qu'un refroidissement en circuit fermé n'aurait pas pu être mis en place. On ne voit pas comment, le réacteur restant inapprochable du fait de la forte radioactivité régnant à proximité...
Deux compagnies sont directement responsables de cette dispersion meurtrière :
- La société Japonaise TEPCO
- La Société française AREVA qui fabrique et commercialise ce nouveau combustible au plutonium dans son usine MELOX.
Mais il y a beaucoup plus grave.
Au fil de cinq décennies d'exploitation, ce centre de la Hague, qui n'est pas un "centre de retraitement" mais, modulo le conditionnement effectué à Marcoule, un centre d'extraction et de vente de combustible au plutonium, a accumulé un stock qui défie l'imagination, et dont l'importance n'est pas précisée dans la page de Wikipedia mais connu :
Soixante tonnes de plutonium
Ce plutonium est actuellement entreposé dans quatre piscines, situées à la Hague, abritées dans des bâtiment dont les toitures ne sont pas blindées, mais constituées par une mince couverture en tôle (...)
La cuisine du diable
Le plutonium est un élément plus dense que le plomb ( 19 kilos par litre ). Faites les calcul Ces soixante tonnes de plutonium correspondent à 3,15 mètres cubes, soit ce qui pourrait être contenu dans un cube d' 1m46 de côté. Concrètement, ce plutonium est entreposé à la Hague dans des containers de la taille d'un kilo de sucre, déposés au fond de piscines.
L'usine de la Hague se présente comme un centre de retraitement, récupérant la matière la plus dangereuse et la plus toxique qui soit au monde. Considérant ce qui est en train de se passer à Fukushima, une réaction logique pourrait être de stopper cette production de combustible MOX, de fermer l'usine MELOX de Marcoule et de cesser de récupérer cette cendre du diable, à l'usine de la Hague.
La Hague n'est pas un centre de traitement, assimilable à une déchetterie, une "poubelle nucléaire".
C'est un coffre-fort..."
Complétez l'info en allant sur le site de Jean-Pierre Petit : http://www.jp-petit.org/sauver_la_Terre/la_Hague.htm
Sources :
http://www.jp-petit.org/sauver_la_Terre/la_Hague.htm
http://leschroniquesderorschach.blogspot.com/
Audio :
http://www.jp-petit.org/AUDIOS/hague.Xenius.mp3
Le permafrost sibérien fond.
Les 200 000 habitants de Yakoutsk sont des gens solides. Nulle part ailleurs sur la planète, des humains ne sont soumis à des changements de température aussi importants que dans cette ville de Sibérie où les températures peuvent atteindre - 50° en hiver et + 30° en été.
Yakoutsk se situe dans la zone dite du permafrost. Le sol est en permanence gelé et même durant les jours les plus chauds de l’été, seuls quelques centimètres de la surface fondent. C’est ainsi que ce froid permanent a permis de figer les développements géologiques durant des milliers d’années. C’est une source inestimable d’informations sur notre climat pour les scientifiques. Lors de leurs recherches, ils trouvèrent même un mammouth gelé.
Pourtant, avec les changements climatiques, le sol pourrait bien se dérober sous les pieds des habitants de Yakoutsk. Ces 30 dernières années, les températures moyennes de la Sibérie ont augmenté de 2° à 3°. L’an dernier, des scientifiques de l’Université de Tomsk (Sibérie de l’Ouest) et de l’Université d’Oxford ont fait une découverte choquante : sur une zone plus grande que la France et l’Allemagne réunies, le permafrost est en train de fondre pour la première fois depuis la fin du dernier âge glaciaire, il y a 11 000 ans.
Les conséquences se voient à l’oeil nu. Les habitants avaient déjà pu noter que les arbres des forêts prenaient un air penché dû à la fonte du sol. Si au début, cela avait amusé les gens qui appelaient ces arbres “les arbres ivres”, aujourd’hui ce sont les infrastructures mêmes qui subissent les conséquences.
D’après les conclusions du Centre International de Recherches Arctiques, les maisons, les puits de mines et les usines sont menacées de s’effondrer. Les oléoducs sont proches du point de rupture et les aéroports et chemins de fer ne peuvent pas être utilisés sur un sol mou. Des surfaces recouvertes de tarmak et les routes se fissurent et s’enfoncent dans la boue. Dans certaines régions, le nombre de jours où les routes sont accessibles est passé de 200 à 120 par an. La question de la sécurité des centrales nucléaires reposant sur ce sol spongieux se pose avec toujours plus d’insistance.
Alors que les habitants subissent les conséquences locales, les scientifiques craignent un tout autre scénario. De la matière organique, vieille de plusieurs milliers d’années est retenue prisonnière en grandes quantités dans le sol gelé. Ce sont des réserves énormes de carbone. Lorsque le sol se met à fondre, les bactéries se mettent à décomposer cette matière organique. Ce processus pourrait libérer des milliards de tonnes de méthane dans l’atmosphère et lorsqu’on sait que le méthane est un gaz à effet de serre très actif - 20 fois plus que le CO2 - on comprend les craintes des scientifiques. Un beau cercle vicieux pourrait s’enclencher : le réchauffement actuel provoque la fonte du permafrost qui libère le méthane qui accélère à son tour le rythme des changements climatiques…
Pour l’instant, la majorité des maisons de Yakoutsk tient encore le coup. Les habitants ont appris depuis des siècles à à lutter contre les pires conditions climatiques. Ils ont même mis en place un institut arctique, unique en son genre dans le monde et qui depuis 60 ans a mené des recherches pour construire des routes et des maisons sur le sol gelé. Il est temps maintenant que cet institut se préoccupe d’un autre problème : construire des maisons sur un sol en train de fondre...
Sources : Centre International de Recherches Arctiques
http://www.youtube.com/watch?v=zjf2aHG4Eeo&feature=player_embedded
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_841_fonte_permafrost_arctique.php
Yves Herbo, Sciences,F, Histoires, 24-06-2011, 18-11-2014
Les Mystères du Kirghizistan et du Lac Issyk
Les Mystères du Kirghistan et du Lac Issyk - MAJ
État d'Asie centrale, le Kirghizistan est entouré au nord par le Kazakhstan, à l'est par la Chine, au sud par le Tadjikistan et à l'ouest par l'Ouzbékistan.
Le territoire de ce petit pays enclavé (199 000 km2 tout de même pour 5,5 millions d'habitants), d'une altitude moyenne supérieure à 3 000 m, est presque entièrement montagneux. Le climat est plus humide vers l'ouest (750 mm par an) et sec dans les petites dépressions de l'est (300 mm par an). Les forêts (15 % du territoire) sont présentes surtout à l'ouest et laissent place vers l'est à la végétation de climat sec.
L'histoire de ce pays, comme beaucoup de cette région d'Asie Centrale, est assez mal connue : on sait que toutes ces régions ont été parcourues par les nomades mongoles, turcs, et de vieilles tribus et peuples disparus ou intégrés comme les Saces et les Sythes, mais ce sont les Kirghiz, un peuple turc, qui est le plus anciennement connu des annales historiques. Mentionnés dès le 7ème siècle dans le cours supérieur de l'Ienisseï, les éleveurs transhumants kirghiz apparaissent dans le massif du Tian Shan à partir du 16e s. et sont soumis à la grande horde kazakhe puis, de 1820 à 1864, au khanat de Kokand. C'est à cette époque qu'ils se convertissent à l'islam. À la suite de l’annexion du khanat à l'empire tsariste en 1876, des révoltes politiques et sociales éclatent entre les Kirghiz et la nouvelle administration coloniale, poussant de nombreux clans à émigrer en Chine... pourtant, on sait que le peuplement est très ancien et se compte en millénaires, en attestent de nombreux pétroglyphes préhistoriques sur des roches. Les archéologues se concentrent donc plutôt sur des périodes du moyen-age et la paléontologie ou des spécialistes des périodes plus anciennes sont inexistants :
Photos (c) Andrei Kartashov
Le lac Issyk-Koul est le deuxième plus grand lac de montagne dans le monde (le premier est le grand lac Titicaca en Amérique du Sud.) En outre, le lac Issyk-Koul a une caractéristique intéressante: il ne gèle jamais, même si elle est si élevé au-dessus de niveau de la mer. Le lac est riche en ressources minérales, donnant ainsi à l'eau de propriétés curatives d'Issyk-Kul. Pendant quelques études archéologiques récentes du fond du lac ont été trouvées les ruines d'une ancienne ville de commerce. Les dernières plongées archéologiques dans les profondeurs du lac ont montré les ruines de l'ancienne ville de commerce Chigu, construit vers le début du IIe siècle av. JC.
Chacun sait que le Lac Titicaca, le lac de montagne le plus grand du monde, a abrité l'une des plus anciennes civilisations du patrimoine mondial, en amérique latine. Est-il vraiment surprenant que le second lac en grandeur et hauteur recèle également ses propres mystères ?
" Bichkek, 8 décembre 2006 - La découverte sur le fond du lac alpin Issyk-Kul (Kirghizistan) d'une civilisation ayant existé voici 2 500 ans figure parmi les sensations archéologiques de l'année qui touche à sa fin.
Cette découverte est le fruit de recherches persévérantes effectuées par l'expédition archéologique internationale "Issyk-Kul" de l'Université slave Kirghizo-russe, dirigée par le vice-président de l'Académie des sciences du Kirghizistan, Vladimir Ploskikh. "
Notre succès aurait été impossible sans la participation des plongeurs de la Confédération russe d'activité sous-marine", a-t-il déclaré au terme de l'expédition. Le chercheur a souligné que les résultats obtenus cette année étaient particuliers en ceci qu'ils permettent d'affirmer qu'en des temps très lointains les rives du lac Issyk-Kul étaient habitées non pas par des nomades, mais par une civilisation évoluée de type sédentaire. " Nous avons travaillé à une profondeur allant de 5 à 10 mètres le long du littoral septentrional du lac. Nous avons découvert sous l'eau des murailles longues d'environ un demi-kilomètre, indiquant la présence d'une grande ville couvrant une superficie de plusieurs kilomètres carrés, ce qui à l'époque était colossal, a raconté Nikolaï Loukachov, le chef de l'équipe de plongeurs russes. Ces murs ont été montés au moyen de pierres enduites d'une couche de chaux. Nous n'avons pas encore réussi à tracer le contour de la cité, mais il a été fixé approximativement sur une carte car les murs se sont partiellement effondrés".
Les chercheurs ont précisé les cartes et les schémas des colonies englouties, de certains édifices. Ils ont aussi réuni tous les objets présentant un intérêt historique. Selon Nikolaï Loukachov, les plongeurs ont découvert sur le fond du lac des kourganes (tumulus funéraires) dans lesquels les Scythes étaient enterrés. Ils ont trouvé aussi des objets remarquablement conservés de la période scythe, dont des hachettes et des pointes de bronze, ainsi que des poignards. " La chance nous a souri puisque nous avons découvert un atelier de transformation du minerai, des débris de bronze, divers moulages, toute une pyramide de broyeuses à minerai, ainsi qu'une broche en or circulaire d'un poids de 70 grammes", a souligné Nikolaï Loukachov. On estime que cet ornement en or rappelle de par sa forme les premiers "roubles" russes qui aux temps jadis avaient fait office d'argent.
Nikolaï Loukachov a raconté aussi que non loin de la cité de villégiature de Tcholpon-Ata, dans le fond littoral, les plongeurs avaient remarqué d'étranges cercles herbacés de 15-20 mètres de diamètre. Pour le moment il est impossible de dire exactement ce dont il s'agit. Selon l'historienne Svétlana Loukachova, chercheuse à l'Académie des sciences de Russie, ces "prairies" circulaires pourraient avoir poussé sur des vestiges d'animaux, peut-être sur l'emplacement d'un caravansérail ayant une écurie.
Issyk-Kul est un lac perpétuel à l'eau légèrement salée. Il se trouve dans les montagnes du Tian Chan à 1608 mètres d'altitude. Sa profondeur au centre est de 700 mètres. Au fil de l'histoire le niveau de l'eau du lac a évolué sous l'effet de facteurs naturels, tantôt montant, tantôt baissant. Certains secteurs du littoral se sont à plusieurs reprises affaissés du fait de secousses tectoniques, engloutissant des colonies humaines.
Le lac Issyk-Kul est réputé pour la pureté de son eau. Elle a toujours été considérée comme de l'eau bénite, cependant les autochtones ne s'y baignaient jamais, effrayés par les histoires évoquant la présence d'un monstre qui hantait ses abysses. Selon la légende, il emportait sous l'eau tous ceux qui se risquaient à se baigner. Cette croyance explique peut-être pourquoi depuis des siècles les chercheurs de trésors sous-marins ont évité ce lieu.
C'est au XIXe siècle que des chercheurs russes ont commencé à explorer le littoral et le fond du lac Issyk-Kul. L'un d'entre eux était Nikolaï Prjevalski. Conformément à ses dernières volontés, il a été inhumé en bordure du lac. Les historiens et les archéologues s'intéressaient surtout au légendaire palais du Grand Timour (Tamerlan) qui se dressait, comme le racontent les chroniques, sur la rive de l'Issyk-Kul avant de disparaître mystérieusement.
Ils avaient cherché aussi le monastère des Frères arméniens, lui aussi jadis englouti, et même trouvé de nombreuses croix de pierre (elle se trouvent actuellement au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg). Svetlana Loukachova a expliqué que dans l'antiquité sur ce territoire centrasiatique les groupes ethniques se succédaient tous les deux siècles. A l'époque du christianisme primaire un groupe migratoire arménien s'y était installé. La chose avait été apprise après la mise au jour d'un vieux cimetière dans les environs de Bichkek. Dans une tombe on avait trouvé une inscription en langue arménienne faisant état de l'existence d'un presbytère. Par conséquent il y avait des religieux, un évêque. Le Catalogue géographique catalan édité en 1380 confirme l'existence d'un monastère arménien. On y trouve une carte du monde, de l'Asie et, ce qui est étonnant, un dessin très juste de la configuration allongée du lac Issyk-Kul et son emplacement exact. Un monastère est schématiquement dessiné près du lac. En langue catalane il est écrit que l'endroit s'appelle "Issykul", que le monastère des Frères arméniens est implanté sur sa rive et qu'à l'intérieur il y a les reliques de l'apôtre et évangéliste Saint-Mathieu. Maintenant, on n'a toujours pas élucidé comment ces renseignements avaient pu parvenir aux Espagnols.
Selon une légende, le corps de l'évangéliste Mathieu décédé en terre éthiopienne aurait été placé dans une châsse d'argent. "Conformément à la "tradition divine", les reliques du saint auraient pu être partagées et réparties aux quatre coins du monde, et c'est ainsi qu'elles seraient parvenues au monastère arménien d'Issyk-Kul. Seulement il est parfaitement possible que la châsse dans son intégralité soit aussi arrivée dans ce monastère, estime Svétlana Loukachova. Mais la chose ne sera démontrée que lorsque la fameuse châsse sera retrouvée. Les recherches sous-marines effectuées permettent cet espoir".
Le matériel archéologique mis au jour cette saison par l'expédition russo-kirghize est minutieusement étudié. " Des signes précis indiquent que dans la ville que nous avons découverte il y avait de très riches demeures. Cela est confirmé par des débris de vaisselles et de carreaux précieux. Il se pourrait que l'une de ces constructions soit le fameux palais de Timour", estime Nikolaï Loukachov.
© CAUCAZ.COM | Dépêche publiée le 08/12/2006 | Par RIA Novosti (Tatiana Sinitsyna)"
Les savants n‘ont prouvé aucune des hypothèses concernant l‘origine du lac Issyk Kul mais ils ont démontré l‘existence sous le lac d‘une ancienne ville moyenâgeuse, laquelle fut noyée par les eaux de l‘« Issyk Kul » à cause d‘un tremblement de terre. C‘était une grande ville qui fut édifiée aux environs du Vème siècle avant J.C. et elle a cessé d‘exister au XVIème siècle. Ce fait concorde avec les monnaies qui ont été trouvées dans le lac du temps des recherches scientifiques.
Depuis longtemps, l‘« Issyk Kul » présente un grand intérêt pour les savants, les historiens et les chercheurs de trésors. Les premières recherches sur l‘origine du lac « Issyk Kul » ont été réalisées à l‘époque de la Russie tsariste (quand le Kirghizstan appartenait à l‘Empire Russe) par le célèbre géographe et savant russe P. P. Semenov-Tyan-Chanski. Ce dernier commença à s‘intéresser à « Issyk Kul » après un voyage à Venise où il avait vu une carte Catalane datant de 1375. Une ville du nom de « ISSYK KUL » avait été marquée sur cette carte près du lac. Elle était située au Nord du lac. Il était indiqué sur la carte que dans cette ville se trouvait aussi le cloître nestorien -1 des « Frères arméniens ». P. P. Semenov-Tian-Chanski se rendit à « Issyk Kul » en 1857. Il apprit par des habitants qu‘il existait des constructions sous les eaux du lac. Le savant vérifia les récits de ces habitants au cours d‘une excursion dans la partie orientale du lac entre les embouchures des fleuves « Dgergalan » et « Tup » qui se jettent dans l‘« Issyk Kul ». Il vit des briques et des constructions sous-marines. Ce n‘était pas difficile car les eaux de l‘« Issyk Kul » sont extrêmement claires et il est possible de voir à de grandes profondeurs. Il s‘agissait de « la ville de la Vallée Rouge » établie sur la route des caravanes qui provenaient de Chine. La ville était en quelque sorte le point de repos des voyageurs et des marchands.
Vladimir Ploskikh œ docteur en sciences historiques, le chef du département d‘histoire et de science des cultures de l‘Université slave Kirghizo-Russe, vice-président de l‘Académie des sciences de la République Kirghize.
Vladimir Ploskikh avec un groupe de plongeurs autonome venu de la Russie ont fait des recherches durant l‘été 2006.
Au cours des recherches sous-marines, il a été découvert des objets en bronze (des poignards, des embouts de lances et des flèches, des faucilles, des appareils d‘attelage, des cruches en terre) et des restes de production d‘une forge. Tous les trésors retrouvés datent du 2ème siècle avant J.C. C‘est la période de la culture des Saka (ou Saces) - 2. Un lingot d‘or de forme allongée et pesant 70 grammes a également été découvert. Une supposition est qu‘à cette époque l‘or servait comme valeur d‘échange dans cette ville. La plupart de ces objets sont conservés au musée de l‘Université slave. Quant au lingot, il a été placé au musée d‘argent de la Banque Nationale de la République Kirghize.
A la recherche des reliques de Saint-Mathieu…
Les expéditions du savant Ploskikh en 2006 ont permis de faire plusieurs découvertes intéressantes. En particulier, elles ont mises à jour un cloître nestorien des « Frères arméniens ». Nous avons déjà cité en passant l‘existence de ce cloître. L‘équipe de recherche possédait une seule source d‘information: la carte de 1375 réalisée par Avraam Crescus, maître dans l‘art de la création des cartes géographiques. Avraam Crescus a noté sur la carte l‘emplacement d‘un cloître où auraient été placées les reliques de l‘apôtre Saint-Mathieu.
Les recherches ont donné des résultats : sur la côte orientale, à l‘endroit « Ak-Bulun », a été trouvé un édifice de catacombes. Dans ce bâtiment se trouve de petites chambres-cellules. Les scientifiques ont prouvé qu‘il s‘agissait d‘un dépôt dissimulé où étaient gardés des objets ayant un symbole chrétien notamment des croix en bronze. On peut affirmer qu‘il s‘agit d‘un dépôt dissimulé car de l‘autre côté du golfe de Tup existait une ville moyenâgeuse (présence de vestiges de constructions à cet endroit) et l‘on suppose d‘après la position du bâtiment principal que l‘édifice trouvé servait de dépôt de reliques et de monnaies. La châsse de l‘apôtre Saint-Mathieu n‘a pas été découverte mais Vladimir Ploskikh confirme que les recherches vont continuer cette année pour la trouver.
La légende du trésor de l‘état des Karakhanides - 3
" Les espions ont apporté une nouvelle effrayante : les mille cavaliers de l‘armée de Tchinguiz Khan - 4 se sont élancés sur la capitale de l‘état des Karakhanides : la ville de Balasagun. Dans le minaret « Burana » - 5, les patrouilleurs veillent. La ville tremble. La colonie nestorienne - une petite poche de christianisme dans le monde musulman - située à côté de la ville, s‘inquiète de la possible attaque des soldats de Tchinguiz Khan. Elle décide de préparer une caravane avec tous les trésors de la colonie. Environ 200 dromadaires sont équipés et à l‘image d‘une caravane marchande elle s‘élance vers le Sud-Ouest, dans la profondeur des montagnes « Tien- Chan ».
Tandis que la capitale de l‘état des Karakhanides se rend sans bataille, la caravane passe la gorge «Kegeti» puis par la vallée de « Kochkor », elle descend jusqu‘à l‘Issyk Kul. Elle avance lentement au nord du lac. C‘est presque le point de jonction des rivages du nord et du sud, le long du fleuve « Tup », quand la nouvelle de la poursuite de Tchinguiz Khan arrive. Les moines apprennent qu‘on leur tend une embuscade. Ils n‘ont pas le choix. Ils prennent la décision de cacher les trésors. Ils remontent jusqu‘à la source du fleuve « Curmenti ». Là, ils trouvent un endroit dissimulé et cachent l‘or. Puis, au-dessus des trésors, les moines placent des dalles de pierre et les recouvrent de terre. Les témoins -guides, rabatteurs de dromadaires -sont tués. Tout est fait pour que les soldats de Tchinguiz Khan ne trouvent jamais les trésors. Les moines jurent de ne jamais dévoiler aux conquérants sauvages l‘emplacement des trésors et des reliques chrétiennes et encore moins de dire où se situe la pierre qu‘ils ont placé en reconnaissance…
De la légende à la réalité
L‘histoire du trésor des moines nestoriens a refait surface au XXème siècle lorsqu‘un vieux prêtre a dit en mourant à son camarade que le trésor existait et lui a donné une carte. Mais c‘était au temps de la Révolution de 1917 quand beaucoup de gens sous la menace de la persécution du pouvoir soviétique ont quitté le Kirghizstan. Parmi ces gens était Uspenski , le camarade du vieux prêtre. Pourtant Uspenski est revenu en Kirghizie en 1919 dès qu‘il a reçu la permission du pouvoir soviétique. Après le retour à « Issyk Kul », Uspenski a commencé à travailler à la recherche du trésor : il a cherché le lieu, la cave et la pierre. Enfin, en 1927, 14 personnes se sont mises aux fouilles. Sous une couche de terre, elles ont trouvé des amas d'os puis encore de la terre et…enfin elles ont vu les fameuses dalles de pierre qu‘avait décrit le prêtre en mourant…. Au cours de ces fouilles, les chercheurs ont trouvé deux marteaux : l‘un en or, l‘autre en argent. Avant le début du travail sur les dalles, les personnes chargées de la fouille décidèrent de se reposer et pendant ce temps un éboulement de la roche s‘est produit.
Les travaux ont dû être arrêtés. Le marteau d‘or fut remis en état mais les pouvoirs avaient interdit de continuer les travaux.
D‘autres efforts ont été entrepris depuis pour trouver le trésor mais des obstacles ont toujours entravés les recherches : c‘est la direction du fleuve qui a changé et inondé la cave, ce sont les pouvoirs qui ne donnent pas l‘autorisation de travailler ou encore les moyens nécessaires.
« Issyk Kul » renferme beaucoup d‘énigmes. Si vous venez ici, il est certain que vous entendrez d‘autres légendes sur l‘origine du lac comme la légende des deux vents qui vivent à l‘« Issyk Kul » : Oulan et Santach qui étaient jadis deux garçons, deux frères, tombés amoureux d‘une même fille et qui se sont battus sous les yeux de cette fille, laquelle a pleuré si fort que ses larmes ont donné naissance au lac actuel. Et maintenant quand ces deux vents se rencontrent, « Issyk Kul » est secoué par la tempête…
Il existe aussi plusieurs monuments historiques aux alentours d‘« Issyk Kul » comme les pétroglyphes - 6 de Tcholpon-Ata ou les tertres funéraires des régents.
Mais ce qui est essentiel, c‘est que vous aurez beaucoup d‘impressions et d‘énergie à « Issyk Kul » parce que c‘est un endroit très particulier... "
1 Nestorien : Relatif au nestorianisme, doctrine chrétienne défendue par Nestorius et soutenant que deux personnes, l‘une divine, l‘autre humaine coexistaient en Jésus-Christ. Nestorius fut patriarche de Constantinople de 428 à 431. Il fut condamné comme hérétique par le Concile d‘Ephèse en 431 mais le nestorianisme gagna la Perse et l‘Eglise d‘Orient, dite nestorienne s‘étendit en Asie Centrale et jusqu‘en Chine comptant des millions de fidèles à son apogée au XIIème siècle.
2 Saces : Les Saces (ou Saka ou Scythes) désignent généralement un ensemble de peuples nomades vivant sur une vaste étendue allant de l‘Ukraine à l‘Altaï et qui auraient vécu entre le VIIème et le IIIème siècle avant Jésus-Christ.
3 Karakhanides : Dynastie de Transoxiane d‘origine turque qui régna entre 840 et 1212 en Asie centrale. La Transoxiane est l‘ancien nom d‘une partie de l‘Asie centrale située au-delà du fleuve Oxus, l‘actuel Amou-Daria et comprenant le nord du Kirghizstan.
4 Tchinguiz Khan : Nom désignant Gengis Khan, premier dirigeant (Khan) mongol et empereur de l‘Empire mongol. Il soumit l‘Empire des Karakhanides au XIIIème .
5 Minaret de Burana ou Tour de Burana: La Tour de Burana est situé à 8 km de la ville de Tokmok, elle-même localisée à 80 km à l‘Est de Bichkek. Il s‘agit du vestige d‘un minaret datant du XIème siècle et qui mesurait à l‘origine 45 m de haut. Suite à l‘effondrement de son sommet au cours d‘un tremblement de terre, il ne mesure plus que 25 m. Au nord-ouest de la Tour, un monticule représente tout ce qui reste de la citadelle de Balasagun fondée par les Sogdiens et devenue au XIème siècle la capitale des Karakhanides.
6 Pétroglyphes : Dessins symboliques gravés sur la pierre (surface rocheuse à l‘état naturel). Vient du latin petros pour pierre et du grec glyphein pour gravure.
civilisation-antique-kirghizstan.pdf
http://www.larevuefranco-kirghize.com/culture-ki.php
2008 : Semionov - Tianshansky entrepris une recherche incessante mais vaine du sanctuaire. Selon toutes les apparences, le monastère a été englouti par les eaux. Les hydrologues n'ont pas à ce jour suffisamment étudié le lac immense avec ses changements réguliers de son niveau d'eau. Certains changements sont graduels, d'autres soudains et désastreux car ils sont causés par des tremblements de terre et des torrents d'eau des lacs plus hauts dans les montagnes. Une décrue, tôt ou tard, et les gens reviennent à la rive - seulement pour devenir les victimes d'autres inondations 500-700 ans plus tard...
Tout au long des années de leur partenariat, les archéologues russes et kirghizes ont découvert et examiné plus de dix grandes agglomérations urbaines et rurales inondées d'âges divers. Leur ample découverte a généreusement ajouté aux idées actuelles sur la vie quotidienne à l'époque, il y a longtemps.
Certains artefacts sont superbes. Un chaudron rituel de bronze de 2500 ans a été retrouvé sur le fond du lac. La subtilité de son artisanat est incroyable. Une telle excellente qualité de joindre les détails ensembles ne peut être actuellement obtenue que par métallurgie dans un gaz inerte . Comment les gens antiques ont pu atteindre leur perfection high-tech ? Également d'une superbe finition sont des miroirs en bronze, harnais de chevaux de fête et de nombreux autres objets . Des articles identifiés comme les plus anciennes pièces existantes de la planète ont également été trouvé sous l'eau avec des anneaux de fil d'or utilisés pour les petits échanges et une grande pièce d'or hexaédrique.
Côte à côte avec les colonies se trouvent des vestiges de complexes rituels des temps immémoriaux, les logements et les dépendances de la maison. Plus tard, des expéditions devront les étudier.
Les informations recueillies nous permettent de supposer que les populations locales avaient un système socio-économique jusque-là inconnu pour les historiens. Comme un mélange de la vie nomade et sédentaire, ils ont soit peu à peu évolué vers quelque chose de différent ou - plus probablement - ont été détruits par l'une des nombreuses inondations locales . Les légendes confirment cette dernière hypothèse.
Nikolai Lukashov, un membre de la Confédération russe des Sports Sous-Marins, a pris part à l'expédition Issyk Kul.
Article de : http://en.rian.ru/analysis/20071227/94372640.html
La légende de la création de Issyk Kul
Dans la légende pré-islamique, le roi des Ossounes avait des oreilles d'âne. Il se cachait, et ordonnait de tuer chacun de ses coiffeurs pour cacher son secret. Un coiffeur a crié le secret dans un puits, mais il ne l'a pas bien recouvert après. L'eau du puits est passée et a inondé le royaume. Le royaume est aujourd'hui sous les eaux du lac Issyk-Koul. C'est ainsi que le lac a été formé, c'est ce que la légende dit. D'autres légendes disent que quatre villes noyées se trouvent au fond du lac, en fait, les découvertes archéologiques importantes ont été effectuées dans les eaux peu profondes du lac pour l'instant. "
Un reportage sur le lac Issyk :
Des OVNIs dans le Lac Issyk ? :
" Le chercheur Paul Stonehill écrit qu'il existe de nombreux rapports soviétiques concernant des rencontres avec des objets étranges sous la mer. Durant l'été de 1982, Mark Shteynberg et le lieutenant-colonel Gennady Zverev dirigeant les entraînements périodiques des plongeurs de reconnaissance (hommes-grenouilles) des régions militaires du Turkestan et de Centre Asie. Les entraînements avaient lieux au lac Issyk-Kul, un lac profond dans la région des Ala-Taou Transiliens [NDT : 42°30'N par 77°30'E, près de la frontière chinoise]. Le général-major V. Demyanko, commandant le Service des Plongeurs Militaires des Forces du Génie du Ministère de la Défense, rendit à des officiers une visite impromptue. Il venait les informer d'un événement extraordinaire qui s'était produit en Sibérie. Des hommes-grenouilles avaient été confrontés à des nageurs sous-marins semblables à des hommes mais de grande taille (environ 3 mètres de haut) ! Ces nageurs, malgré l'eau glacée, étaient vêtus de combinaisons collantes argentées. Par 50 mètres de fond, ces êtres ne portaient pas d'appareils respiratoires, mais des casques sphériques masquant leurs têtes. Alertés par ces rencontres, le commandant militaire local décida de capturer une de ces créatures. Dans cette intention, un groupe spécial de plongeurs poursuivit un des étranges nageurs. Lorsqu'ils tentèrent de la coiffer avec un filet, le groupe entier fut projeté par une force puissante hors des eaux profondes vers la surface.
Les hommes-grenouilles étaient en danger de mort, parce qu'ils leur auraient fallu observer des paliers de décompression. Tous les membres de cette malheureuse expédition furent atteints d'embolie gazeuse. Le seul traitement envisageable était de les placer en caisson de décompression. Malheureusement le seul disponible à proximité ne pouvait contenir que deux personnes. On en serra cependant quatre dans le caisson, les trois autres périrent et les quatre devinrent des invalides. Le général-major s'était précipité à Issyk-Kul pour prévenir contre toute semblable initiative casse-cou. Bien que le lac Issyk-Kul soit moins profond que le lac Baïkal, des créatures mystérieuses se trouvaient dans les deux.
Peu de temps plus tard, les militaires du Turkménistan reçurent un ordre du commandant en chef des Forces Terrestres. Il s'agissait d'une analyse détaillée des événements du lac Baïkal. Les documents contenaient des rapports des Forces du Génie, énumérant les apparitions de créatures sous-marines dans de nombreux lacs, de disques géants et de sphères rentrant et sortant des lacs, de lumières puissantes provenantdes fonds, etc. Les documents étaient classés très secrets et avaient pour objet "d'éviter les rencontres inutiles". Mark Shteynberg était en service près du lac Sarez, dans les monts Pamir. Ce lac a une profondeur d'environ un kilomètre et demi. Des radars sophistiqués ont suivi les satellites US SDI depuis cette région. Ces radars repéraient régulièrement des objets discoïdes qui plongeaient et disparaissaient dans le lac Sarez, puis refaisaient surface et décollaient.
Les dossiers du Centre Russe de Recherches Ufologiques contiennent des rapports similaires émanant d'officiers de marine et d'agents de renseignements. L'information la plus intéressante sera publiée dans le nouveau livre des co-auteurs Paul Stonehill & Philip Mantle. Les dossiers secrets de la marine soviétique contiennent énormément d'informations précieuses sur des observations d'OVNIs ; les chercheurs soviétiques étaient extrêmement consciencieux. M. Krapiva assista à des conférences données par des sous-mariniers soviétiques , ceux-ci firent état de repérage au sonar d'objets sous-marins se déplaçant à très haute vitesse. Les techniciens en hydroacoustique "entendaient" d'étrange "cibles" à grande profondeur. Leurs sous-marins étaient en fait suivis par d'autres "sous-marins". Les poursuivants modifiaient à volonté leurs vitesses et celles-ci étaient de très loin supérieures à tout ce que pouvait atteindre n'importe quel autre vaisseau au monde. Le lieutenant-colonel Oleg Sokolov informa ses étudiants que, dans les années 1960, tandis qu'il était en service comme navigateur à bord de son sous-marin, il avait observé, par son périscope, un objet étrange sortir de l'eau et décoller. Le professeur Korsakov de l'Université d'Odessa, rapporta que, dans les années 1950, des officiers soviétiques de la base navale de Sevastopol avaient observé et photographié, en mer Noire, un OVNI qui s'élevait de derrière un croiseur de bataille. "
http://www.onnouscachetout.com/themes/extra/ovnis_russie.php + https://investigationsoanisetoceanographiee.wordpress.com/2013/09/09/observations-militaires-classifiees-dextraneens-et-dovnis-2/
UFO .Russie. secret area . Issyk.2013 by androbate
MAJ 2014 : " Russian archaeologists are conducting an underwater expidition in search of the remains of an ancient civilization at the bottom of the lake Issyk Kul in Kyrgyzstan, Nikolay Lukashov, the president of the Russian Confederation of Underwater Activities, told RIA Novosti Monday.
MOSCOW, August 25 (RIA Novosti) - Russian archaeologists are conducting an underwater expidition in search of the remains of an ancient civilization at the bottom of the lake Issyk Kul in Kyrgyzstan, Nikolay Lukashov, the president of the Russian Confederation of Underwater Activities, told RIA Novosti Monday.
“During the expedition, which is led by Professor Vladimir Ploskikh from the Kyrgyz Academy of Sciences, Kyrgyz and Russian scientists plan to explore underwater archaeological sites to test the hypothesis of the ancient, so-called Andronovo culture, located in the area that is now flooded by the waters of Issyk Kul,” Lukashov said.
According to Lukashov, underwater archeologists are to continue their studies of a settlement that was discovered at the bottom of the lake during the last expedition. Radiocarbon dating has shown the flooded settlement existed for over 3,000 years. Scientists also plan to resume their search for a medieval monastery, which, according to the Catalan Atlas of 1375, is the resting place of apostle and evangelist Matthew.
This year marks 30 years of cooperation between the Russian Confederation of Underwater Activities and Kyrgyz historians. The first joint exploration of Issyk Kul was conducted in 1984 under Stanislav Prapor. Well-known divers, historians and athletes took part in the examination of the lake.
Issyk Kul is one of the largest and deepest lakes in the world, with a top length of 182 kilometers and depth of 668 metres. The lake is located in the northern Tian Shan mountains of eastern Kyrgyzstan. " - http://sputniknews.com/society/20140825/192311108/Russian-Archaeologists-Search-for-Remains-of-Ancient.html
Traduction Yves Herbo : " Les archéologues russes mènent une expédition sous-marine à la recherche des vestiges d'une ancienne civilisation au fond du lac Issyk Kul au Kirghizistan, a déclaré Nikolay Lukashov, le président de la Confédération de Russie des activités subaquatiques, à RIA Novosti lundi. (toujours le même depuis des années)
MOSCOU, Août-25 2014 (RIA Novosti) - " Lors de l'expédition, qui est dirigée par le professeur Vladimir Ploskikh de l'Académie kirghize des sciences, les scientifiques kirghizes et russes envisagent d'étudier des sites archéologiques sous-marins pour tester l'hypothèse de l'ancienne culture dite Andronovo, située dans la région qui est maintenant inondée par les eaux du lac Issyk Kul », a déclaré Lukashov.
Selon Lukashov, les archéologues sous-marins vont poursuivre leurs études d'un site qui a été découvert au fond du lac au cours de la dernière expédition. La datation au radiocarbone a montré que le site inondé existait depuis plus de 3.000 années. Les chercheurs envisagent également de reprendre leur recherche d'un monastère médiéval, qui, selon l'Atlas catalan de 1375, est le lieu de repos de l'apôtre et évangéliste Matthieu.
Cette année marque 30 ans de coopération entre la Confédération russe des Activités Subaquatiques et les historiens kirghizes. La première exploration conjointe sur Issyk Kul a été menée en 1984 sous Stanislav Prapor. Des plongeurs très connus, des historiens et des athlètes ont pris part à l'exploration du lac.
Issyk Kul est l'un des plus grands et des plus profonds lacs du monde, avec une longueur supérieure à 182 km et une profondeur de 668 mètres. Le lac est situé dans le nord des montagnes du Tian Shan de l'Est du Kirghizistan. "
Merci à Cyclopaedia.net d'avoir référencé cet article !
Yves Herbo-Sciences,F, Histoires, 11-2013, 17-11-2014