Articles de yvesh
Une découverte archéologique tenue secrète en Nouvelle-Zélande jusqu'en 2063 !
Une découverte archéologique tenue secrète en Nouvelle-Zélande jusqu'en 2063 !
Figure 1 : Le très discuté document « Embargo » signé par l'archéologue Michael Taylor et accompagné de 14 pages de « quelque chose », dont ni le public en général ni les chercheurs de bonne foi ne peuvent connaître avant l'an 2063. Le document statut, sous l'écriture de Michael Taylor, qu'une « consultation préalable requiert une approbation du Comité Consultatif de Te Roroa - Waipoua ou toute autre autorité appropriée ultérieure de Te Roroa ». La ligne imprimée, qui permettrait aux chercheurs de bonne foi l'accès à l'information, a été biffée et remplacée par, « restreinte jusqu'à 2063 ». L'objectif général de ce document, qui est d'être une page de couverture pour un ensemble d'informations archéologiques jugées « top secret », ne pourrait être plus clair.
Figure 1
Ce document consiste très clairement à imposer une restriction sur certaines informations reliées aux fouilles archéologiques approfondies et très coûteuses menées dans la forêt de Waipoua entre la fin des années 1970 jusqu'à la fin des années 1980. Malgré le fait que l'argent public ait financé l'ensemble des sondages archéologiques, certaines informations ont été qualifiées ne pas être appropriées pour la conception générale ou une étude et devaient être enfermées jusqu'au moment où tous les membres contemporains adultes du public soient depuis longtemps morts et enterrés... pourquoi ?
Nous devons, par conséquent, examiner les raisons possibles d'un tel degré de secret, « sur mesure » pour près de quatre générations.
Les archéologues ont-ils trouvé quelque chose de nature militaire enfouie dans la forêt de Waipoua, dont l'importance est si vitale pour la sécurité nationale de la Nouvelle-Zélande qu'elle devait être enveloppée sous la « Loi des Secrets d'Etat » ?... peu probable.
Comment des structures en pierre anciennes de 2000 ans (Av. JC) empilées pourraient constituer une menace pour la sécurité nationale ?
Est-ce que les informations archéologiques provenant des fouilles, en quelque sorte, menacent la revendication Maori d'être les premiers habitants de la Nouvelle-Zélande (les Tangata Whenua) et ont restreint à la base tout transfert de ces connaissances comme étant défavorables aux revendications de souveraineté des Maori ?... très probable.
Ce qui a poussé Ned Nathan, chef du Comité consultatif archéologique Te Roroa à s'exclamer, à portée de voix des témoins, " c'est 500 ans avant que nous arrivions ici ! " ? Il est rapporté pour avoir dit cela en regardant les pages énumérant les résultats des « datations au carbone ».
En 1996, le chercheur Gary Cook a tenté sans succès d'obtenir une copie du rapport archéologique couvrant les fouilles des années 70-80. En fin de compte, Gary devait requérir les services d'un avocat, qui a présenté des observations au médiateur pour forcer la levée de l'embargo illégal. À ma connaissance, les restrictions seraient restées en place jusqu'à ce que 2063 alors que les aspects juridiques n'étaient pas contestables, en vertu de la Loi, au moyen d'une incitation instiguée par Gary Cook.
Mais quel pourcentage de la quantité massive de documents, concernant les années de l'activité archéologique, devait être limité jusqu'en 2063 ? Était-ce uniquement les 14 pages de documents, ou était-ce destiné à couvrir n'importe quoi et tout de la fouille archéologique ?
Depuis la publication du livre, beaucoup de gens indignés ont écrit aux Archives nationales leur demandant d'expliquer pourquoi un tel embargo avait été mis en place. Ils ont mis en doute la légalité de telles restrictions imposées et ont contacté leurs députés pour forcer une libération de toute information étant encore retenue.
Cet auteur et d'autres, tient simplement à informer le public que, en Nouvelle Zélande, des informations archéologiques, des artefacts et des preuves squelettiques peuvent être considérées comme secrètes, avec des connaissances délibérément retenues dans un souci apparent de la politique gouvernementale.
QUI ÉTAIT ICI AVANT LES MAORIS POLYNÉSIENS / MÉLANÉSIENS ? :
De la vie sur Mars de plus en plus probable
De la vie sur Mars de plus en plus probable
(CNN) MAJ 24-06-2014 - Un an est une durée très longue sur Mars - 687 jours. Le rover Curiosity de la NASA peut attester que c'est assez de temps pour voir des changements imprévus de la vie. Le rover martien a célébré le premier anniversaire de son atterrissage du 6 Août 2012. (l'article original date d'août 2013).
En regardant en arrière, certaines choses ont été beaucoup mieux que prévu, en dépit d'un accroc méchant.
Voici un aperçu de quelques-unes des réalisations de curiosity à ce jour de juin 2014 :
Signes de vie
Sa mission principale : savoir si Mars aurait hébergé la vie - des petites choses comme des bactéries, des virus et des champignons. Un ingrédient clé pour cela était des signes qu'il y avait eu de l'eau sur la planète rouge très sèche.
Mission accomplie dès le départ.
Cela devait prendre plus de temps. Pour trouver la réponse, Curiosity a été prévu pour une randonnée sur les pentes du mont Sharp de Mars, un sommet presque aussi haut que le mont McKinley de la Terre, a dit la NASA. Mais là où le rover a atterri, il a trébuché sur un ancien lit de la rivière.
Peu de temps après, les opérateurs de Curiosity ont eu le retour sur Terre des analyses tirées de la poussière du cratère Gale marsien, qui était l'aire d'exploration superficielle du rover. Les échantillons ont révélé que l'eau sur Mars a été d'une bonne composition pour soutenir la vie. Ils ont également trouvé des traces chimiques de microbes existant sur la Terre.
" Si Mars avait des organismes vivants, cela aurait été une bonne maison pour eux ", a déclaré le Jet P
ropulsion Laboratory de la NASA dans un communiqué.
Les Roues continuent de tourner
Ce succès n'a pas fait que le défi d'affronter le Mont Sharp - qui est au milieu du cratère de Gale - s'en est allé. Et sur le chemin, Curiosity a eu des problèmes.
Il a subi des dommages de roue à la fin 2013, ce qui ralentit encore plus le rythme du rover qui avançait déjà sur la pointe des pieds...
Depuis qu'il a atterri il y a près de 700 jours, il a roulé un peu moins de cinq miles (8 km), et ses opérateurs ajustent son itinéraire pour prendre des terrains moins accidentés.
Même avec les pieds sensibles, comme un touriste résolu dans un pays étranger, le rover a prit beaucoup de photos. En Août l'année dernière, il en avait envoyé plus de 70 000 vers la Terre. L'une de ses premières photos était une selfie pour montrer qu'il était sur Mars. (ci-dessous)
Et Curiosity continue à fouiller pour voir ce qu'il peut trouver.
Il a tiré ses laser des dizaines de milliers de fois pour aider les scientifiques à analyser les variétés de particules et de pierres. Et il a foré aussi pour trouver plus de signes de l'existence antérieure de l'eau. " Les scientifiques évaluent encore les échantillons dans l'espoir de trouver à quel point Mars était habitable il y a des lustres ", a dit la NASA.
Forage Curiosity-Mars-05-2014
Dans le même temps, Curiosity a trouvé une autre similitude avec la Terre dans son forage, un minéral appelé orthose. Il appartient à une classe de minéraux qui représente plus de la moitié de la croûte de notre planète, et le rover en a tiré un échantillon riche sur Mars.
Les pilotes du rover ont décidé d'y aller doucement sur le mont Sharp, en utilisant des caméras du Reconnaissance Orbiter de la NASA pour tracer un chemin sur ses pentes. Mais aussi de faire des trajets supplémentaires.
Au cours de son vol vers Mars et après son atterrissage, il a mesuré les niveaux de radiation. Les scientifiques utilisent les mesures pour déterminer le degré de protection qui serait nécessaire pour envoyer des astronautes humains vers Mars. "
Source (voir grosse galerie d'images de Mars) : http://edition.cnn.com/2014/06/24/tech/mars-curiosity-anniversary/index.html?sr=fb062414curiosityrover6pStoryGalTop
Les images historiques :
Mars - falaises - végétations ? - Photo prise pendant la descente de Curiosity sur Mars -2012 : " This picture was taken by Mars Descent Imager (MARDI) onboard Curiosity during its final stage of descent towards ThE SurfacE of THE RED PLANET AND SHOWS WELL CLEAR EVIDENCES OF VEGETATION ON THIS MARTIAN MOUNTAIN RELIEF AS WELL AS THE FOUNDATIONS OF THREE SQUARE CONSTRUCTIONS ! - PLEASE ENLARGE THE PIC TO SEE THE DETAILS
Plus loin avec des affirmations de données cachées par la NASA et des photos étranges, des rapports scientifiques :
Did Life on Earth Really Come From Mars ?
One scientist's theory made headlines Thursday, but while his critics say he's not a kook, his claims might be overblown.
Pour Curiosity, la vie a pu exister sur Mars Mars : la planète a probablement abrité la vie
Sept mois après l'atterrissage du rover Curiosity de la Nasa sur Mars, les scientifiques affirment que des éléments liés à une possible vie autrefois sur la planète ont été détectés.
Mars Desert Research Station - simulation des conditions de vie sur Mars dans le désert
lire sur: http://www.2tout2rien.fr/la-mars-society-recree-la-vie-sur-mars-dans-le-desert-de-lutah/
Gilles Dawidowicz, planétologue : "De la vie sur Mars ? On en est au tout début du puzzle"
Une curieuse roche observée sur les photos prises sur Mars
http://www.maxisciences.com/mars/mars-une-mysterieuse-roche-apparait-juste-devant-opportunity_art31833.html
Nasa has released new photographs of the surface of Mars, including the Gale Crater, taken by the Curiosity rover.
Report by Datta-Paulins. Like us on Facebook at http://www.facebook.com/itn and follow us on Twitter at http://twitter.com/itn http://truebook1.wordpress.com/2012/08/17/curiositys-trek-up-mars-aeolis-mons-the-search-for-ancient-life/
Obvious Structures On Mars Seen In NASA Satellite Archives
Artificial Structures-Vegetation-& True colors on Mars
New Mars Evidence found
New pictures reveal, green algae or some other form of green vegetation. Seashells and a turtle shell are unearthed with the new pictures from the spirit and opportunity rovers.
Ruines sur Mars
Attention aux interprétations d'après Google Mars et aux pixellisations d'images trop zoomées... mais il est certain qu'il existe des structures au moins géologiques très intéressantes et peut-être uniques sur Mars, voir une forme de végétation-lichen du côté du pôle sud...
Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 26-06-2014
Climat : la courbe des températures américaines truquée ?
Climat : la courbe des températures américaines truquée ?
" Une découverte absolument hallucinante vient d’être faite aux États-Unis par les sceptiques des théories du réchauffement. Les données météo américaines du XXe siècle qui ont été utilisées pour « prouver » le réchauffement ont été… fabriquées de toutes pièces !!!
En effet, en affirmant que « les données mesurées ne sont pas fiables et qu’il faut les corriger par un modèle informatique », les « scientifiques » du GISS ont un beau jour (trop ensoleillé ?) décidé de directement EFFACER les données capturées sur des THERMOMÈTRES pendant un siècle, pour les remplacer par des « données » issues d’un algorithme sorti de leurs mains ! Ça vous paraît énorme ? C’est pourtant exactement ce qui s’est passé ! "
Voici une courbe représentant les changements de température aux USA au XXe siècle tels qu’ils étaient indiqués avant 1999 sur le site du GISS :
Et voici maintenant la « même » courbe des « mêmes » changements de température, telle qu’elle est présentée aujourd’hui :
Extrait de l'article : http://www.bvoltaire.fr/robindelaroche/rechauffement-climatique-lenorme-mensonge-revele,90752
Le plus amusant est que cela est vérifiable dans divers rapports... mais il semble que la majorité des scientifiques ne veulent pas admettre que leurs positions ne sont que des théories mais sont des vérités... jusqu'à ce que la nature ou un autre cerveau prouve le contraire... quoi qu'il en soit, des graphes et données ont été intentionnellement effacées... données sauvegardées :
Il est vrai que les citoyens américains commencent vraiment à avoir des doutes quand on voit la réalité de leur climat récent, avec une tempéte de neige, un record en cette période, dans le Colorado et états proches en plein printemps, du 11 au 13 mai 2014 :
CHEYENNE - 11 mai 2014 - Une tempête de neige a déposé dimanche jusqu'à 30 cm de neige dans les Etats du Colorado et du Wyoming, alors que c'est déjà le milieu du printemps. Les intempéries, qui se sont accompagnées de vents très forts dans l'ouest, ont provoqué des dégâts dans le sud du Nebraska.
Tempête de neige et record de froid historique en Amérique du nord - 13/05/2014
L'hiver/printemps affecte les régions centrales des Etats-Unis et du Canada avec un froid record et de chutes de flocons historiques. Plusieurs centimètres de neige sont tombés sur le continent. Il faut au moins remonter à mai 1967 pour retrouver des chutes de neige aussi tardives en Amérique du nord. De fortes pluies qui pourraient se transformer en grêle sont attendues dans les prochains jours.
http://www.rtbf.be/video/detail_etats-unis-tempete-de-neige-au-colorado?id=1925878
Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 25-06-2014
Océanie mystérieuse Partie 2
Océanie mystérieuse Partie 2
Suite de la Partie 1 : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/nouvelle-caledonie-mysterieuse.html
Située à 1 200 kilomètres de la côte est de l'Australie et à 2 000 kilomètres du nord de la Nouvelle-Zélande, l'île de la Nouvelle-Calédonie fait partie de la Mélanésie et est sous souveraineté française depuis 1853, bien qu'elle bénéficie d'une large autonomie et que les prochains accords prévus pour être signés entre 2014 et 2018 devrait normalement proposer les choix suivants à la population sur leur futur statut : " sur son futur statut (État associé à la France, indépendance, large autonomie au sein de la République française, etc.)...
Les origines de l'apparition des premiers humains sur ces îles sont assez mystérieuses mais la science officielle, pour l'instant, a reconstitué certaines des migrations provenant de l'Asie :
" Il y a 5 000 ans, des habitants du littoral de la Chine du sud, cultivateurs de millet et de riz, commencent à traverser le détroit pour s'installer à Taïwan. Vers 2000 av. J.-C., des migrations ont lieu de Taïwan vers les Philippines. De nouvelles migrations commencent bientôt des Philippines vers Sulawesi et Timor et de là, les autres îles de l'archipel indonésien. Vers 1500 av. J.-C., un autre mouvement mène des Philippines en Nouvelle-Guinée et au-delà, les îles du Pacifique. Les Austronésiens sont sans doute les premiers navigateurs de l'histoire de l'humanité.
Comme l'attestent des fragments de poterie Lapita retrouvés, les premiers habitants de la Nouvelle-Calédonie auraient posé le pied sur le territoire il y a environ 3 000 ans. On appelle Lapita la période de 1300 à 200 av. J.-C. C'est à Koné sur la côte ouest de Grande Terre que furent découverts les premiers vestiges de la civilisation Lapita. Selon l'archéologue Christophe Sand : « si les Lapitas sont bien les ancêtres des Kanaks, leur culture n’était pas du tout la même, ce qui n’est pas non plus facile à admettre » (V. NOCE, « Grandes destinations : Nouvelle-Calédonie. Aux sources de l'Océanie »,Voyages Libération, 08/11/2010 [archive]).
LES TUMULII DE L'ILE DES PINS
Située à 70 km dans le sud-est de la Nouvelle-Calédonie, l’île des Pins est, à plusieurs titres, un point d’attraction dans l’archipel calédonien. En plus de l’intérêt historique (prise de possession le 27 septembre 1853, par l’amiral Febvrier-Despointes) les sites remarquables de l’île en ont fait une escale de plus en plus fréquentée par les touristes. Mais tourisme et histoire sont complétés par un intérêt archéologique certain et de plus en plus passionnant. ((Par sa formation géologique, l’île des Pins ne présente qu’un fragment résiduel légèrement rehaussé à la fin du Tertiaire ou au début du Quaternaire de l’ancienne pénéplaine néo-calédonienne effondrée vers le sud-est. La phase d’exhaussement, en même temps qu’elle surélevait légèrement le "plateau de fer" a entraîné l’émersion, périphériquement à celui-ci, du récif frangeant, d’où la ceinture corallienne qui, actuellement entoure le plateau central (1).
Ce grand plateau central qui a plus de 13 km de long est couvert d’un très grand nombre de tumulii disposés sur toute la surface du plateau (fig. i). D’une hauteur moyenne de 2,50 m, avec une base variant entre 10 et 15 m de diamètre, ces tumulii dominent très nettement, par leur forme de dôme régulier, la végétation basse et faible du plateau. Les autochtones, les missionnaires, les voyageurs n’étaient pas sans avoir remarqué la présence de ces tumulii. Les premiers avaient, de tous temps, constaté la présence de "ces tas de terre", les vieux les avaient toujours vus, sans pouvoir donner une explication quelconque, quant à l’origine.
DISPOSITION ET APPARENCE EXTÉRIEURE.
" Ils sont jetés sans ordre et sans symétrie apparente" nous dit très justement le Dr Mialaret (3). "De plus, ajoute Avias, ils ne sont jamais groupés d’une façon serrée, les distances qui les séparent étant rarement inférieures à 200 m (4). "Placé vers le centre du plateau, on voit effectivement se profiler aux quatre points de l’horizon un grand nombre de tumulii. On retrouve également leur silhouette dodue en bordure du plateau lorsque, faisant le tour de l’île, on suit la route qui ceinture la formation serpentineuse de l’île.
Le Dr Mialaret a compté plus de 40 tumulii. Pour Avias, "ce n’est pas quelques dizaines de tumulii qui existent à l’île des Pins, c’est près de deux cents répartis à peu près uniformément sur plusieurs dizaines de kilomètres carrés (5). "Le fait est, ajoute-t-il, remarquable sur les photos aériennes". Les photos mentionnées par cet auteur ont été prises par l’armée américaine durant la guerre contre le Japon et ne couvrent que la moitié nord du plateau central. Une couverture complète de l’île des Pins par photographies aériennes effectuées par l’Institut Géographique National en 1956 a mis en relief un nombre plus important de tumulii. L’observation stéréoscopique de ces photos nous a fait atteindre le chiffre de 300, sans inclure, dans ce chiffre, les "tumulii probables" que leur situation en bordure de végétation plus haute, ne nous a pas permis de classer d’une façon aussi sûre que ceux dominant la végétation basse.
A partir des photos de l’I.G.N. nous avons fait une reconstitution aussi exacte que possible de l’emplacement des tumulii et cherché s’ils ne pouvaient s’ordonner plus ou moins suivant une idée directrice. En joignant les différents points, nous avons essayé toutes les combinaisons possibles. Mais nous n’y avons décelé qu’un mélange d’alignements, de circonférences plus ou moins complètes et plus ou moins régulières parfois des triangles. En d’autres endroits les tumulii semblent répartis au hasard.
Sur le plateau, l’aspect extérieur du tumulus se présente sous la forme d’un dôme régulier constitué par ‘un apport soit de gravillons d’oxyde de fer, soit de latérites. Rappelons que le plateau est couvert de cet oxyde de fer de différentes grosseurs, depuis le petit grain jusqu’au rognon de 40 à 50 cm de diamètre. Mais pour l’érection du tumulus, seul un gravillon que nous pourrions qualifier de "criblé" (tant il est petit et de grosseur uniforme) a été utilisé. Une végétation très basse, en général des fougères recouvre le tout.
Il est à noter que les tumulii visibles sur les photos de l'I.G.N. sont entourés d’une auréole due apparemment à une différence de végétation. Sur place nous avons pu avoir l’explication de cette
remarque. En effet sur une zone de 10 m environ autour de la base du tumulus, la végétation, bien qu’identique à celle du reste du plateau est moins haute, moins dense et dans un sol moins humifère. Il est permis de croire que, pour la construction du tumulus, le sol autour de l’ouvrage, a été raclé de son gravier ferrugineux pour être ensuite entassé et former le dôme. Le peu d’humus qui se trouvait dans la zone (raclée) a été lui aussi enlevé et c’est peut-être une des raisons de l’aspect chétif de la végétation qui constitue l’auréole observés sur les photographies.
OUVERTURE D’UN TUMULUS.
C’est le Dr Mialaret qui, à notre connaissance, a été le premier à fouiller un tumulus. « J’en ai fait ouvrir un sous mes yeux et je n’ai rien trouvé qui put en expliquer l’origine. Je ne sache pas que d’autres curieux aient été plus heureux que moi (6). »
Au cours de son voyage à l’île des Pins en 1914, Compton fut vivement intéressé par la présence des tumulii et n’hésita pas à suivre l’exemple du Dr Mialaret. Mais les fouilles n’ont révélé aucun contenu intéressant. Ils sont regardés sans frayeur ni respect par les indigènes qui, bien qu’affirmant qu’ils ne sont pas l’œuvre de l’homme, n’avancent pour leur origine aucune explication (7).
Le contenu des tumulii restait donc entier lorsqu’en septembre 1959, des autochtones de l’île des Pins occupés à réfectionner une route, s’approvisionnèrent en chargeant dans un camion des gravillons de fer prélevés sur un tumulus près de l’aérodrome. Après avoir chargé un certain cubage de ce matériau facile à pelleter, les outils rencontrèrent, vers le centre de l’élévation, une résistance. Pelle, pioches mirent au jour ce qui, au premier abord, pouvait être comparé à une roche blanche parsemée de points noirs de différentes grosseurs. Les travailleurs revinrent le lendemain, non plus avec l’intention de charger le camion, mais pour fouiller, creuser ce qu’ils venaient de découvrir, espérant avoir trouvé la cachette d’un prétendu trésor qui aurait été, jadis, dissimulé sur l’île par des navires... Pelles, pioches, barre à mine, dynamite même furent utilisées sans livrer le trésor présumé, mais laissant un tumulus à moitié ouvert (fig. 2).
Aussitôt averti, une visite au tumulus en question nous a permis de voir que la moitié nord avait été dégagée et d’y faire les observation suivantes (fig. 3).
Fig.2. — Ile des Pins. Tumulus à moitié ouvert, laissant apparaître le cylindre au centre
Le Dôme. — De forme régulière, 2,50 m de haut et 12 m de diamètre à la base, le dôme est composé d’un apport de gravillons de fer de la grosseur d’une petite bille. Au centre de l’élévation on remarque à 50 cm, sous le recouvrement du sommet, une masse cylindrique, dressée verticalement de 2,60 m de haut, 1,80 m de diamètre. Ce cylindre est plein et est formé d’un mortier très compact, blanc, parsemé de petits rognons de fer. Le cylindre repose sur un "lit" de petits rognons de fer de grosseur uniforme et d’un poids variant entre 200 et 300 gr. Ce lit se trouve sensiblement à 30 cm au-dessous du niveau du plateau et apparaît sur une épaisseur de 40 cm.
Au niveau du plateau, le dégagement de la couverture de gravillons a montré, sur la face nord (partie dégagée) 6 gros rognons de fer rangés en demi-cercle et adossés au pied du cylindre (fig. 4). Chaque rognon a un diamètre de 50 cm environ. Il est probable que le dégagement de la partie sud ferait apparaître d’autres gros rognons disposés de la même façon.
Fig. 3. Ile des Pins. Coupe schématique d’un tumulus après les premières fouilles.
Le Cylindre. — Le cylindre a été ouvert en son milieu et sur toute sa hauteur opération qui a montré une masse cylindrique, aux lignes extérieures verticales irrégulières et dans lesquelles des sortes de bourrelets apparaissent tous les 8o cm environ. Le cylindre est uniformément plein, le mortier dont il est composé est une matière blanche qualifiable à première vue de chaux. Des gravillons de fer se trouvent seulement présents sur la surface extérieure du cylindre, le centre n’étant que du mortier assez tendre.
ANALYSE DU MORTIER.
L’analyse faite par le laboratoire du Service des Mines d’échantillons prélevés à l’intérieur et à l’extérieur du cylindre a donné les résultats suivant (voir dans fichier pdf joint).
Il va sans dire que nous avons minutieusement recherché dans le matériau de couverture et dans le mortier du cylindre, tout indice pouvant apporter un peu de lumière. Malgré une inspection détaillée nous n’avons pu trouver ni outil ou fragments d’outil, ni ossements, ni charbon de bois, ni quoi que ce soit. La seule chose que nous ayons pu trouver mêlée au mortier est 6 grosses coquilles d’escargots (Placostylus) entières et bien conservées.
Fig. 5. — Ile des Pins, Coupe schématique du tumulus fig. 3, après les deuxièmes fouilles. - alignement magnétique étonnant avec l'utilisation du fer
FOUILLES SOUS LE CYLINDRE.
Après avoir dégagé le "lit" de petits rognons à la base du cylindre une couche d’argile ferrugineuse fut traversée sur 10 cm d’épaisseur. Au-dessous apparut une roche dont la partie supérieure avait une forme bombée et les conditions nous obligèrent à creuser un puits le long de cette roche (lui semblait plonger dans l’argile et d’où il fut retiré des morceaux (15 kg environ) d’oxyde de fer dont les arêtes vives indiquaient visiblement que ces roches avaient été cassées.
Une profondeur de 3 m au-dessous du niveau du plateau fut atteinte et montra une roche d’oxyde de fer en forme de "toupie dressée sur sa pointe" et aux dimensions suivantes : hauteur 2,40 m, plus grand diamètre à 40 cm du sommet: 1,10 m (fig. 5).
Notre but était d’atteindre la base de cette roche mais des éboulements successifs nous obligèrent à arrêter momentanément les fouilles. Que penser de cette pierre en forme de "toupie dressée" située sous l’axe central du cylindre ? Peut-être cette masse se trouve-t-elle placée tout naturellement dans cette position et en ce lieu et est-ce par pure coïncidence que le cylindre et le tumulus aient été érigés au-dessus ? Est-ce aussi peut-être le résultat d’un travail humain et on peut être étonné par sa forme que nous avons qualifiée de toupie dressée car les blocs de fer rencontrés sur le plateau ont, soit une forme sphérique, soit une forme de dalle plus ou moins épaisse. On se rappellera enfin que cette pierre plongeant dans l’argile était flanquée de morceaux de blocs de fer aux arêtes vives et visiblement cassées, morceaux qui pourraient bien avoir été placés en ces endroits pour "caler" la pierre.
D’autres fouilles permettront de vérifier la présence et la forme de cette pierre sous les autres tumulii.
Fig. 6. — Technique possible de construction d’un tumulus de l’île des Pins.
TUMULUS A CYLINDRE DOUBLE.
Une partie du plateau a été parcourue pour sonder les autres tumulii. Ces sondages ont été faits à l’aide d’une barre à mine qui s’enfonçait sans difficulté jusqu’à 1,20 m de profondeur au sommet de certains tumulii. Dans d’autres, par contre, l’outil rencontrait à 50 ou 6o cm au-dessous du sommet la résistance d’un mortier blanc.
Parmi ceux dans lesquels fut constatée la présence du mortier il faut particulièrement mentionner un tumulus situé à 350 m dans l’ouest qui a fait l’objet de fouilles superficielles de la part des autochtones de l’île des Pins. Ce tumulus est de forme ovale orientée est-ouest, de 3 m de haut et de 16 m dans sa plus grande largeur. Le dégagement du sommet à la pelle a fait apparaître à 50 cm de profondeur, la face supérieur de deux cylindres de 2 m de diamètre séparés l’un de l’autre par une distance de 5 m dans le sens est-ouest (fig. 7 et 8). Les cylindres sont composés toujours du même mortier blanc, parsemé de gravillons de fer. Il a d’ailleurs été possible d’observer sur les photographies aériennes la présence de deux autres tumulii semblables au moins par leur forme ovale, et situés dans la partie sud du plateau.
Tumulus à cylindre double
Voici donc à quel stade se situaient nos observations sur les tumulii de l’île des Pins en fin 1959. Nous espérions l’année suivante entreprendre une campagne de fouilles méthodiques et complètes.
(...) " Apparence extérieure différente donc entre les tas et les tumulii, ces derniers semblant être l’apanage de l’île des Pins. Or, grâce aux informations de M. Pouillet, colon à Païta, nous avons pu reconnaître et identifier, dans la région de Païta, plusieurs tumulii semblables à ceux de l’île des Pins et découverts dans les circonstances suivantes : les ouvriers de la municipalité de Païta, à la recherche de matériaux pour réparer les routes avaient ouvert une carrière au pied du pic du Cimetière pour y extraire de la silice. Près de la carrière se trouvait une élévation recouverte d’herbes et quelques coups de pelle montrèrent une silice assez fine, très propre et uniforme... matériau de choix. Cette élévation qui d’après les renseignements, avait la forme d’un dôme, mesurait environ 2,50 m de haut et 10 m de diamètre à sa base, fut attaquée à la pelle mécanique pour charger les camions. Vers le centre, l’engin rencontra une résistance contre une sorte de roche blanche mais n’en continua pas moins son travail en contournant l’obstacle, opération qui, lorsque le dégagement fut complètement terminé, laissa seule, sur place une sorte de cylindre dressé. Une deuxième élévation, située à environ 300 m au sud de la première fut également ouverte par l’engin qui y mit au jour un cylindre semblable.
FOUILLES AU TUMULUS N0 I.
De ce premier tumulus mis au jour par les ouvriers de la municipalité, il ne restait que le cylindre dressé de 1,80 m de haut sur 2 m de diamètre (fig. 9), composé d’un mortier blanc apparemment identiqueà celui de l’île des Pins. Certaines différences ont néanmoins été notées : les faces extérieures du cylindre présentent un mortier auquel se trouve mélangée de la silice de grosseur variable. Le cylindre repose sur un lit de silice et semble de forme générale plus régulière que celui de l’île des Pins.
Fig. 9. — Païta. Du tumulus n° 1, Il ne restait qu’un cylindre dressé.
Les fouilles sur ce tumulus commencèrent par l’ouverture du cylindre qui fut "découpé" sur toute sa hauteur en portion verticale de 20 cm de large. L’extérieur du cylindre, sur 30 cm d’épaisseur fut très résistant à la pénétration des outils alors qu’à l’intérieur le travail était beaucoup plus facile. L’ouverture complète du cylindre montra une masse de mortier uniformément pleine et d’où il fut dégagé : 8 coquilles d’escargots (Placostylus) très bien conservées, 2 coquilles d’escargots (Hélix) et quelques petits rognons de pyrites de fer (marcassite). Des poches de terre de grosseur et de forme irrégulière (fig. 10) occupaient la partie supérieure du cylindre et d’où, malgré un examen très minutieux, il ne fut remarqué aucun indice particulier.
Des échantillons prélevés dans ces poches de terre ont été envoyés à Paris pour l’analyse. En ce qui concerne le mortier du cylindre, des échantillons prélevés de la même façon qu’à l’île des Pins ont donné les résultats suivants après analyse par le laboratoire du Service des Mines (voir sur fichier pdf joint).
Sous le lit de petite silice servant de base au cylindre apparut une dalle de forme vaguement circulaire (fig. 11) et au milieu de laquelle fut pratiquée une tranchée orientée est - ouest, large de 90 cm et profonde de 1,80 m où il fut observé : (fig. 12)
-1° Une dalle (longueur 3,60 m - épaisseur 0,45 m) composée d’un mortier (silice et chaux) assez friable.
-2° Sous la dalle et sur une hauteur de 1,35 m une zone d’argile rouge et grise où sont disséminés de petits blocs de silice rouge.
-3° Deux trous de 10 cm de large et profonds de 20 cm ont été relevés sous la dalle, l’un à 53 cm de profondeur, l’autre à 1,60 m. Il a été impossible de déterminer la cause de ces alvéoles.
De petits sondages ont été faits jusqu’à 2,20 m pour ne montrer que de l‘argile bien en place.
Fig. 15 - Carte de localisation des tumulii dans la région de Païta. Les n°1 et 2 portés sur la carte indiquent les tumulii qui ont fait l’objet de fouilles.
BEAUCOUP DE QUESTIONS SANS RÉPONSE.
Les tumulii de Nouvelle-Calédonie sont indiscutablement le résultat d’une activité humaine ancienne dont on ne recueille aucune trace dans la tradition locale, sinon qu’un simple constatation. Rappelons que la fabrication et l’utilisation de la chaux ne furent connues des autochtones qu’avec l’arrivée des missionnaires en 1843.
On reste perplexe devant l’importance du travail exécuté pour l’érection de ces monuments. Quand on pense qu’un tumulus représente en moyenne, l’entassement d’un volume de 200 m3 et qu’il y a, à l’île des Pins seulement, plus de 300 tumulii, on est en droit d’imaginer une main-d'oeuvre importante. Or cette main-d'oeuvre, pendant son séjour sur l’île, pendant l’exécution des travaux, a bien dû laisser des traces de son passage, de sa vie, de ses activités... Il a bien fallu que ces gens se nourrissent, qu’ils cultivent... Autour des tumulii, sur le plateau central, l’activité et le travail ont dû être très grands... Or, jusqu’à ce jour, aucune trace, aucun indice, aucun vestige, soit sur le plateau, soit à l’intérieur, soit à l’extérieur du tumulus n’a pu être
trouvé pour répondre, en partie au moins, à toutes ces questions.
Il ne fait pas de doute que ce sont les mêmes gens qui sont les auteurs des tumulii de l’île des Pins et de la région de Païta. Le seule différence qui existe entre eux, réside dans le fait que les tumulii de Païta sont constitués par un apport de silice présente partout sur le pic du Cimetière, tandis que pour ceux de l’île des Pins, il a été utilisé de la "grenaille de fer" que l’on trouve en abondance sur le Plateau.
Reste en outre à déterminer l’origine de la chaux constituant la plus grosse partie du mortier : ou bien cet élément résulte-t-il de la calcination du corail et il est alors curieux de ne trouver aucun fragment de charbon de bois dans le mortier. Si cette opération est retenue, il faut alors admettre une rupture entre l’époque de la construction de tumulii et l’époque mélanésienne pré européenne.
Enfin, une dernière question se pose à notre esprit : les gens, auteurs de ces tumulii connaissaient parfaitement le principe de fabrication et d’utilisation du mortier pour l’érection du cylindre.
Pourquoi n’ont-ils pas utilisé de telles connaissances pour d’autres travaux, d’autres réalisations, leurs habitations, par exemple... ?
Auraient-ils réservé ces connaissances aux seuls tumulii conférant ainsi à ces monuments un caractère particulier pour ne pas dire sacré ?
Si ce modeste travail a apporté quelques informations sur le contenu des tumulii calédoniens, on a vu aussi se soulever un certain nombre de questions autant énigmatiques les unes que les autres en particulier celle de l’absence pour l’instant de toute trace d’objets façonnés. Il est possible que tous les tumulii ne contiennent pas la solution du problème. Nous avons vu le cas des élévations secondaires, vides de cylindre ; mais mème parmi les tumulii dans lesquels se trouve un cylindre, il est également possible que sur leur grand nombre, seuls quelques uns recèlent la clé de l’énigme.
N’oublions pas qu’il a été inventorié plus de 300 tumulii et que 4 seulement ont été fouillés...
Enfin, il est intéressant de noter que si un léger pas a été fait dans le domaine des tumulii c’est grâce à des ouvriers recherchant des matériaux pour la réparation des routes. C’est aussi heureux qu’inattendu. "
LE PROBLÈME DES TUMULI EN NOUVELLE-CALÉDONIE
Luc CHEVALIER - Conservateur du Musée néo-calédonien.
tumulcheval.pdf (1.34 Mo)
L'île des Pins. Baie d'Upi. By Bruno Menetrier. Licence
" Ces colonnes ou cylindres, de 1 à 1,90 m de diamètre et de 1 à 2,50 m de haut, sont faites d’un mortier de chaux, contenant des fragments de coquillages.
La datation par le carbone 14 les situe entre 10 950 et 5 120 ans avant notre ère. Pourtant, l’utilisation d’un mortier de chaux est pratiquement inconnue avant la période classique, soit quelques centaines d’années avant notre ère.
Chevalier pense que les cylindres ont été façonnés en coulant du mortier dans d’étroits puits creusés au sommet des tertres et qu’on laissa durcir en place. C’est pourquoi, la surface des cylindres est mouchetée de fragments de silice et de gravier ferrugineux, qui semblent s’être incrustés dans le mortier lors de son durcissement.
Selon nos connaissances actuelles, les plus anciennes traces archéologiques attestent d’un peuplement de la Nouvelle-Calédonie vers 1 300 avant notre ère (période de Koné).
Les théories actuellement admises sur le peuplement de la Nouvelle-Calédonie permettent de penser que les Mélanésiens sont issus de peuples venus du Sud-est asiatique.
Ces peuples seraient passés par la Papouasie-Nouvelle-Guinée. On suppose que cette vague migratoire serait passée en Papouasie-Nouvelle-Guinée vers 5 000 avant notre ère puis serait arrivée en Nouvelle-Calédonie vers 1 000 avant notre ère.
Luc CHEVALIER, Conservateur du Musée néo-calédonien.
Texte extrait des Etudes Mélanésiennes n° 12-13 de décembre 1959 L’étude des pétroglyphes néo-calédoniens est chose dangereuse parce qu’on est facilement tenté, à leur sujet, de crier au mystère et de « faire du roman ». Cependant, il importe de poursuivre cette étude et Luc Chevalier le fait avec sagesse en se contentant de décrire quelques nouveaux sites d’un grand intérêt et de rappeler, sans prendre partie, les diverses théories proposées à l’égard de l’origine de ces curieuses gravures.
Notons aussi ces points sur l'architecture des Kanaks principalement des cases ayant la forme ronde avec un toit conique, assez semblable curisuement aux petites pyramides faites en dur trouvées au Soudan, Ethiopie et en Asie (Gobi, Chine) : " L'architecture traditionnelle kanake comprend uniquement la case, véritable symbole de l'organisation de la société. Il en existe de plusieurs types : à la fois lieux des cérémonies ou palabres (grande case du clan ou des districts des Îles Loyauté, les plus représentatives et les plus chargées de symbolisme), d'habitat (avec des cases ordinaires pour les femmes) ou de stockage (greniers à igname). Ronde (forme qui représente un espace collectif de vie, propice aux palabres, aux échanges et au maintien d’un esprit communautaire) avec un toit conique offrant souvent une forte pente (pour permettre l'écoulement des eaux de pluie, tandis que la forme aérodynamique générale de l'édifice permet une forte résistance aux vents violents quelle que soit leur direction), elle est souvent construite, notamment sur la Grande Terre où les inondations sont courantes, sur un tertre surélevé par rapport au terrain naturel pour échapper aux dégâts des eaux. "
Sources : Luc CHEVALIER, Conservateur du Musée néo-calédonien, Texte extrait des Etudes Mélanésiennes (1959) - http://www.dinosoria.com/insolite_tumulus.htm
" Les archéologues pensent que les cylindres ont été façonnés en coulant du mortier dans d’étroits puits creusés au sommet des tertres et qu’on laissa durcir en place. C’est pourquoi, la surface des cylindres est mouchetée de fragments de silice et de gravier ferrugineux, qui semblent s’être incrustée dans le mortier lors de son durcissement. Mais ils doutent car les premiers colons n'ont pas employé de ciment, et théorisent que les monticules ont été construits par des oiseaux énormes, maintenant éteints, incapables de voler pour incuber leurs oeufs ! Cependant les cylindres à l'intérieur des tumulus sont d'un mortier de chaux très dur et homogène, contenant un peu de coquillages.
La datation au Carbone 14 des coquillages ont rapporté des dates de 5120 à 10.950 av. J.C. La date ultérieure est environ 3000 années plus tôt que celle où des humains sont censés avoir atteint le sud-ouest Pacifique dans la zone indonésiene, les plus anciennes traces archéologiques attestent d’un peuplement de la Nouvelle-Calédonie vers 1300 avant notre ère (période de Koné). Cependant, il y a quelques années, on a retrouvé sur la côte nord de la Nouvelle-Guinée, de la céramique datée de 3000 ans avant notre ère. "
Source : http://secretebase.free.fr/civilisations/ruines/pacifique/pacifique.htm
Des oiseaux géants intelligents devenus des dieux pour les hommes étonnés ?
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jso_0300-953x_1976_num_32_51_2744
" En 1984 les scientifiques du Muséum d’Histoire Naturelle ont prouvé définitivement que les « tumuli » ont été érigés par le Sylviornis, oiseau géant sans aile, qui occupait l’Ile des pins avant l’arrivée des hommes. Ils construisaient ces énormes monticules pour protéger ses oeufs.
Cette colonie de Placostylus était en train d’évoluer lors de l’arrivée des premiers habitants, il a 4.000 ans. La datation de la construction des tumulus remonterait à 7.000 ans. Ceux trouvés à l’Ile des Pins sont analogues à ceux découverts dans la région de Païta. Des datations au carbone 14 ont donné environ 12.000 ans à des ossements d’un Placostylus incrustés dans le béton du tumuli et 10.000 ans pour la datation du béton et 7.000 ans pour celle du béton supérieur. Oiseau endémique géant, disparu. Il mesurait 1,70 m du bec à la queue, pour un poids avoisinant les 30 kg. D’après les caractères du squelette, cet oiseau devait différer de toutes les espèces connues : crâne très large et volumineux, bec fort, haut mais étroit, surmonté d’une protubérance osseuse. Les ailes étaient atrophiées et les pattes courtes, ce qui devait réduire sensiblement ses performances à la course. Les pattes étaient pourvues de 4 doigts prolongés de fortes griffes. A la différence de la plupart des oiseaux, il ne possédait pas de clavicules soudées, et le nombre de vertèbres caudales semble avoir été anormalement élevé. De plus, il était étrangement dépourvu des formations osseuses intercostales qui confèrent à la cage thoracique des oiseaux une certaine rigidité. Enfin, le squelette possède certains caractères primitifs, connus chez certains oiseaux mais surtout chez la plupart des reptiles comme la large fenêtre qui sépare deux os du bassin. Sa biologie semble être caractérisée par une forte natalité, mais une faible longévité.
Les Pétroglyphes calédonniens
De nombreux dessins gravés sur les roches ont été trouvés en Nouvelle-Calédonie, et également à proximité de la plupart des tumulii en question. On peut se poser la question à la description et analyses des tumulii et de leur agencement magnétique étonnant (surtout sur l'île des Pins il est vrai grâce au matériau ferreux) de savoir si les scientifiques n'ont pas inversés les intelligences des oiseaux et celles des humains : les constructions auraient tout aussi bien pu être faites par les humains pour domestiquer les oiseaux et leurs oeufs géants... d'autant plus que les ossements des oiseaux ont été datés de 12.000 ans... et les tumulii de 7.000 ans, ce qui voudrait dire que les oiseaux se sont mis à ériger leurs constructions 5.000 ans après leur arrivée ! Et ce n'est pas parce que des ossements d'oiseaux ont été trouvés à l'intérieur d'un mortier central qu'il a été mis par des oiseaux et non des humains. Quant à la composition du mortier même, de ce que les scientifiques ont appelé "chaux", les diverses analyses apportent difficilement la preuve qu'il s'agit de digestions gastriques acides d'un animal unique au monde disparu sans pouvoir comparer d'aucune façon. Des preuves contestables donc, d'autant plus que les mêmes scientifiques écartent sans même les citer les nombreuses traces et glyphes humains existant... disant au contraire " aucune trace d'activité humaine ancienne n'a jamais été trouvée...".
petrosud.pdf (265.43 Ko)
nelle-caledonie-petronord.pdf (403.26 Ko)
Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 22-06-2014
Le tombeau de Dracula trouvé à Naples ?
Le tombeau de Dracula trouvé à Naples ?
Vlad III (né entre 1430/31 et 1436 - décédé vers novembre ou décembre 1476)
Un journal italien a affirmé que la tombe de Dracula - le leader roumain brutal lié aux films de vampires modernes - a été trouvé dans le centre de Naples.
Le comte Dracula a gagné en notoriété en tant que vampire assoiffé de sang en 1897 dans le roman de Bram Stoker, des centaines d'années après la mort du leader roumain Vlad III fils de Dracul.
La nature cruelle de la vie réelle de Dracula était également bien connue au 15ème siècle, quand "Vlad l'Empaleur" a puni ses ennemis en les empalant vivants sur des pieux. Plus de 500 ans après la mort de Dracula, un rapport par un groupe d'universitaires dans Il Gazzettino a revendiqué mardi qu'ils pensaient avoir découvert le mystère derrière son lieu de sépulture.
Deux des universitaires, qui se nomment les frères Giandomenico et Raffaello Glinni, auraient relié Dracula-Vlad à un tombeau situé dans le coeur de la ville de Naples, avec l'aide de Nicola Barbatelli, directeur du Musée des populations antiques de l'Italie (Museo delle Genti Antiche).
Lorsqu'il a été contacté par The Local, Barbatelli n'était pas immédiatement disponible pour commenter...
À partir de documents historiques, le groupe aurait lié "Vlad l'Empaleur" à un cloître situé sur la Piazza Santa Maria La Nova, sur le bord du quartier historique de Naples, a indiqué le journal.
Sources : http://angeloxg1.wordpress.com/2014/06/11/tomba_dracula/ + http://ufothetruthisoutthere.blogspot.pt/2014/06/draculas-tomb-found-in-naples.html
Yves Herbo Traductions, Sciences, Faits, Histoires, 21-06-2014
Alerte sur notre bouclier magnétique !
En 2007, l’équipe de John Tarduno (University of Rochester, USA) avait pu déterminer, grâce à des petits cristaux de magnétites incrustés dans des roches vieilles de 3.2 milliards d’années trouvées en Afrique du Sud, qu’un champ magnétique terrestre existait déjà. L’équipe a pu calculer que ce champ magnétique était à l’époque 50% moindre que l’actuel, mais suffisant pour déjà protéger l’éventuelle vie y apparaissant. Tarduno et ses collègues estiment que le champ magnétique serait apparu il y a exactement 3,45 milliards d’années, mais sans être sûrs que le noyau solide maintenant présent existait déjà à l’époque. De nos jours, nous savons qu’une véritable dynamo est créée par l’interaction du noyau de fer liquide qui entoure la graine de fer solidifiée par le refroidissement du cœur de la Terre, mais cette graine solide existait-elle déjà il y a plus de 3 milliards d’années ? C’est ce que pense l’équipe, mais les simulations et les calculs théoriques semblent aussi démontrer que les écoulements au sein du noyau liquide seraient suffisants pour la création d’un champ magnétique.
D’autre part, nous savons maintenant que par exemple la planète Mars a eu un champ magnétique dans le passé, mais l’a complètement perdu, ce qui pourrait expliquer la perte presque totale de son atmosphère et une vie impossible en surface, malgré de nombreuses traces d’eau passée (et encore présente d’après les toutes dernières nouvelles de la Nasa de août 2011).
Les scientifiques ont constaté des variations du champ magnétique dans quatre grandes régions du globe. La première, située sous l'océan Pacifique, dans l'hémisphère Nord, est sujette à un changement assez faible.
Or ces simulations ne font pas apparaître la disparité constatée entre les deux hémisphères de la Terre, pour ce qui est de l'ampleur des variations récentes du champ magnétique.
La structure dipolaire du champ magnétique terrestre s'affaiblit en effet et l'intensité du champ magnétique terrestre, après avoir connu un pic il y a 2 000 ans, a décru depuis de 20 % et continue de décroître de façon accélérée. Si ce processus continue à ce rythme, l'ensemble de la structure dipolaire est appelé à disparaître, avec pour conséquence "la disparition de la notion de pôle magnétique", prédisent les chercheurs. On trouverait alors sur notre planète "de nombreux pôles sud et des pôles nord un peu partout". (Magnétiques, NDLA)
Au terme de son étude, elle conclut que "le mécanisme mis en oeuvre dans les variations constatées pourrait être similaire à celui des inversions magnétiques". Sans toutefois pouvoir affirmer avec certitude qu'un tel phénomène est en préparation.
(Sources : Nature 04/2002-Le Monde 24/04/2002)
Qu’en est-il en maintenant ?
Selon les chercheurs de l'Institut du magnétisme terrestre de l'Académie russe des sciences en septembre 2008, "les pôles magnétiques de la Terre se déplacent petit à petit vers l'équateur. L'intensité du champ baisse, lentement, certes, mais de façon constante. On estimait à un moment donné que, dans à peu près 2000 ans, elle tomberait à zéro, ouvrant une époque indéterminée de champ magnétique nul, ce qui serait une véritable catastrophe pour les êtres vivants. Cependant, la vitesse des changements à l'intérieur du noyau de notre planète peut signifier que ce changement de polarité se produira bien plus tôt". En 2001, on a découvert, au cours d'une expédition polaire internationale, qu'en sept ans le pôle magnétique Nord de la Terre s'était déplacé d'environ 300 km. Sa vitesse de déplacement du plateau continental arctique canadien en direction de la Russie, plus précisément vers l'archipel Severnaïa Zemlia, est aujourd'hui de 40 km par an. D'après les prévisions des scientifiques, le Nord pourrait se retrouver, à un moment donné, dans l'Atlantique Sud. En témoigne l'anomalie considérable observée dans cette région, où l'intensité du champ magnétique ne constitue que 60% de sa norme.
Les scientifiques russes estiment qu'en cas de changement du champ magnétique, la protection de la Terre contre les radiations commencera à faiblir: "d'abord, des à-coups se produiront dans le fonctionnement des systèmes sensibles, à commencer par les téléphones mobiles. Les satellites tomberont en panne. Mais, avant cela, il faudra mettre fin aux vols spatiaux habités. Ensuite, les rayonnements spatiaux et solaires agiront sur le génome des organismes qui vivent sur la Terre: certains mourront, d'autres subiront de nombreuses mutations. Compte tenu des éruptions solaires qui s'accompagnent de puissants flots de particules chargées, il est probable que, bien avant la disparition totale du champ magnétique, toute vie sur Terre soit devenue impossible".
L’anomalie magnétique de l’Atlantique Sud
L’AMAS (Anomalie Magnétique Atlantique Sud) ou SSA en anglais, est la région où la partie interne de la ceinture de Van Allen est la plus proche de la surface de la Terre. Les lobes de la ceinture de Van Allen sont disposés symétriquement par rapport à l'axe du magnétisme terrestre, qui est décalé d'environ 11 ° par rapport à l'axe de rotation de la Terre. D'autre part, l'axe magnétique est décalé d'environ 450 km par rapport à l'axe de rotation. En raison du décalage en angle et en position, la ceinture de Van Allen est plus proche de la Terre au niveau de la partie sud de l'Atlantique, et plus éloigné dans la partie nord du Pacifique. En conséquence, pour une altitude donnée, le niveau de radiations en provenance de l'espace est plus élevé dans cette région qu'en d'autres points du globe. Cette zone s'explique par le fait que les pôles géographiques et magnétiques sont décalés ainsi que par le fait que le centre magnétique de la terre se déplace. Les satellites en orbite autour de la terre qui traversent cette zone se retrouvent bombardés de protons contenant des charges énergétiques capables de les endommager, c'est pourquoi leur blindage doit être plus épais.
(Sources : Wikipedia, Sunyday)
Inversion des pôles ?
Les paléomagnéticiens ont étudié en détail le passage entre deux périodes stables du champ magnétique. Le voyage du pôle ne durerait que quelques milliers d’années, un bref instant, à l’échelle des temps géologiques mais l’étude de laves âgées de 16 millions d’années, indique que le pôle aurait parcouru à cette époque plusieurs degrés par jour. Quelques mois auraient donc suffit pour qu’il parcourt les 180° (chaque degré représente 111 km sur la Terre). Un constat est certain : pour passer du nord au sud, le champs commence à faiblir en intensité. Le grand désordre qui suit l’inversion peut durer quelques milliers d’années avant de se stabiliser.
Voilà des vidéos assez alarmistes qu'il faut modérer et relativiser tant que nous n'avons pas de données supplémentaires (en espérant que ce ne soit pas trop tard pour repérer l'apparition aléatoire de trous d'ozone par exemple en cas de créations de pôles différentiels (si le champ continue à diminuer) et prévoir l'évacuation (ou la création de zones sous-terraines importantes - tiens, mais les Anciens y avaient déjà pensé !) de populations importantes !).
La dernière inversion dite de Matuyama-Brunhes est survenue il y a environ 780000 ans et a duré 181 000 ans nous apprennent les scientifiques - le Nord est donc redevenu le Nord actuel il y a environ 600 000 ans. Statistiquement, sur les 10 derniers millions d’années, la durée moyenne des inversions est de 100000 à 200000 ans (la dernière a donc été conforme aux statistiques) mais il n’y a pas eu d’inversion depuis 780 000 ans, et on ne connaît pas la durée moyenne des transitions. Si on regarde les tableaux des inversions mesurées scientifiquement sur les 10 derniers millions d’années, on ne constate aucun cycle ou retours constants du phénomène, tout indique que le hasard a la part belle dans cette histoire, et les simulations faites par les scientifiques le confirment. Même avec un champ magnétique parfaitement stable et équilibré, des inversions aléatoires se produisent (des tests avec des cuves de fluides au silicium ont été faites (le fer étant trop dangereux pour ces expériences). Au moins une fois durant l'histoire de la Terre, le champ magnétique a gardé une direction constante pendant 30 millions d'années. Mais depuis cette dernière inversion totale, les pôles se sont bien promenés et il y a eu probablement des inversions « loupées », c’est à dire que le noyau solide n’a pas suivi le mouvement du liquide l’environnant, a résisté et empêché une inversion totale.
Néanmoins, cet article de 2006 parle d’un physicien italien qui pense qu’il n’y aurait pas de hasard en la matière : Un physicien italien aurait découvert que la fréquence de cet événement ne soit pas dû au hasard mais intervient en paquets, révélant une sorte de mémoire des événement antérieurs. Même si un tel renversement ne se fait pas instantanément mais met un millier d'années à s'accomplir ses implications sont énormes. Si bien sûr les oiseaux seraient perturbés lors des phases migratoires, la perturbation du champ magnétique terrestre pourrait exposer la Terre à de dangereux rayons cosmiques ; un scénario que certains chercheurs ont reliés aux extinctions de masse comme celui qui a fait disparaître les dinosaures.
http://physicsworld.com/cws/article/news/24464
Alors, pourquoi les scientifiques spécialistes de la question (souvent des experts en fluides ou en Magnétohydrodynamique, la fameuse MHD) sont-ils si inquiets, et de plus en plus depuis leurs premières alertes datant du début des années 2000 ? Parce que le champ magnétique de notre planète, qui est en baisse continuelle depuis 2000 ans, a encore accéléré cette baisse depuis ces 13 dernières années. Ainsi, ils estimaient début 2000 que si le champ continuait ainsi a diminuer avec la même constance, il aura disparu totalement d’ici 2000 ans… les nouveaux chiffres ne donneraient plus que 1000 ans avant cette échéance, voir plus tôt car cela continuerait à s’accélérer. Voilà qu’on parle de disparition du champ magnétique maintenant, alors que précédemment, sa baisse était liée seulement à une possible inversion prochaine. Mais, comment ce champ magnétique pourrait disparaître, alors que le noyau de fer et l’énergie créant ce champ perdurent logiquement ? Par exemple la Lune a aussi perdu son champ magnétique (dont les traces ont été retrouvées), mais c’est probablement justement parce que son noyau central s’est complètement solidifié et plus aucun fluide pour créer l’énergie nécessaire à son existence, peut-être comme celui de Mars aussi d’ailleurs.
D’un autre côté, la Terre n’est pas la seule a avoir son champ magnétique : Mercure, et toutes les grosses planètes du système solaire, Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus en ont un également (Vénus restant une exception en ce qui concerne les astres sans champ magnétique car elle a toujours une atmosphère épaisse, même si elle a perdu pratiquement toute son hydrogène, donc son eau). La raison de l’absence de champ magnétique n’est pas connue, mais est probablement liée à la rotation de la planète elle-même ou au manque de convection dans le manteau, donc de noyau fluide (Vénus n'aurait qu'une plaque tectonique figée). Vénus a seulement une magnétosphère induite formée par le champ magnétique solaire transporté dans le vent solaire. Ce processus consiste dans le fait que le champ magnétique du Soleil frappe un obstacle — ici Venus.
Autre question : si les grosses planètes gazeuses ont un champ magnétique, est-ce parce qu’elles possèdent aussi finalement un noyau central ferreux, ou bien la simple circulation rapide des gaz atmosphériques en profondeur suffirait à le générer ? La sonde Juno qui vient de partir vers Jupiter en août 2011 espère répondre à cette question (entre autres) dans 5 ans quand elle arrivera sur place…
Il s’agirait donc probablement d’une disparition très provisoire, et les scientifiques pensent que, lors des inversions, non seulement le champ diminue fortement mais pourrait aussi disparaître complètement plusieurs jours (certains estiment pour une durée de 13 jours sans apporter vraiment de confirmation sûre de ce calcul). Que se passe-t-il concrètement lors de ces inversions ? On n’a évidemment pas de témoins de la dernière inversion totale qui date de 780 000 ans, mais les hominidés existaient déjà et cela n’a pas empêché l’Homme d’exister mais cependant, certains chercheurs estiment que c’est justement cette inversion magnétique qui aurait fait muter les hominidés lentement en êtres humains, à cause de la diminution du champ magnétique de l’époque… Mutations ? Comment et pourquoi ? Parce que la forte baisse ou la disparition même provisoire du champ magnétique a des conséquences énormes sur la biologie du vivant : les rayons cosmiques dangereux et surtout les particules solaires ne sont plus bloqués et parviennent directement à la surface de toute la planète, exposant tous les êtres vivants à de puissantes radiations et brûlures néfastes, entraînant bien sûr la mort et extinctions de masse, mais aussi des mutations (le vivant cherchant toujours à s’adapter) étalées sur des milliers d’années.
Certains chercheurs affirment que plusieurs extinctions de masse du règne animal préhistorique sont dues à ces inversions totales passées, les survivants le sont grâce à la chance (animaux enfouis ou protégés de la surface) et des mutations génétiques importantes. Récemment, une équipe de scientifiques a affirmé qu’une importante migration des pôles (sans inversion totale) aurait eu lieu il y a entre 40 000 ans et 32 000 ans environ, et qu’elle serait la raison de la disparition subite des mammouths notamment dans l’hémisphère nord. Leurs preuves et calculs sont en train d’être analysés par d’autres scientifiques actuellement, comme il est logique de le faire.
Regardez la vidéo très intéressante (2011) : - on y apprend aussi par quelqu'un de sérieux que l'Homme de Neanderthal ne correspondait pas du tout aux dessins visibles dans les manuels scolaires ou même les musées, mais était dépourvu de poils, était de couleur claire et avait même probablement les yeux bleus (certains vont à nouveau regarder les légendes "atlantes" ou Olmèques, Incas et Mayas sur ces fameux guerriers blancs, barbus et aux yeux bleus qui sont intervenus un peu partout dans le monde, et notamment en amérique latine ! ou aux Canaries-les fameux Guanches qui ont été massacrés par les Espagnols et qui possédaient une ancienne culture dans ces îles..
Quoi d’autre encore ? Le déplacement des pôles et une inversion totale seraient également, selon d’autres chercheurs, responsables de forts séismes le long des plaques tectoniques, volcanisme intensif ainsi que de puissants tsunamis, élévations de masse d’eau, écroulement de parties de continents et apparitions de terres immergées précédemment. De là à imaginer qu’il y a 30 000 ans, cela s’est produit et que l’Homme en a gardé le souvenir comme du fameux Déluge et de l’anéantissement des débuts de civilisations des êtres humains (l’Atlantide, Mu, etc…), certains n’ont évidemment pas hésité à franchir le pas…
Autre chose, si vous en croyez les dernières données scientifiques (mais les scientifiques ne sont jamais vraiment d’accord entre eux à ce sujet !) trouvables sur Wikipédia (avec de bonnes références scientifiques pour les données de 2007 mais pas de 2010 : Le pôle Nord magnétique terrestre est en réalité un pôle de magnétisme « sud » qui attire le pôle « nord » de l'aimant que constitue l'aiguille de la boussole. Cette erreur historique d'appellation conventionnelle des pôles de magnétisme nord sera difficile à rectifier.
Le pôle Sud magnétique, quant à lui, se trouve au large de la Terre Adélie, dans la mer d'Urville, à 65° S et 138°E (en 2000), mais lui il s’éloigne effectivement du pole sud géographique comme le montre cette image. Par contre, le pôle magnétique sud, contrairement au nord, n’a pas augmenté sa vitesse de déplacement, ce qui pourrait laisser prévoir en effet un décalage ou rupture à venir, car celui du nord s’est encore accéléré suivant cet article parut en 2005 :
Un article de l'Univertisé de l'Etat d'Oregon en 2005 "Déplacement du Pole Magnétique Nord de la Terre s'accélère rapidement".
"Après quelque 400 années de stabilité relative, le pôle Nord magnétique de la Terre a bougé de près de 1100 km hors de l'Océan Arctique au cours du siècle dernier et à son rythme actuel pourrait passer du nord du Canada vers la Sibérie dans le prochain demi-siècle. ... Le pôle Nord magnétique s'est déplacé un peu partout au cours des quelques derniers milliers d'années. En général, il va et vient entre le nord du Canada et la Sibérie. "
Autres données :
"Vingt fois plus de particules solaires traversent le bouclier du champ magnétique de la Terre lorsque le champ magnétique du Soleil est aligné avec celui de la Terre par rapport à lorsque les deux champs magnétiques sont directement opposées".
Des travaux récemment parus dans la revue Science montrent que le champ magnétique terrestre, relativement stable entre 1590 et 1840, a amorcé une baisse sensible depuis le milieu du XIXe siècle. La conséquence la plus probable est que l’atmosphère terrestre a été plus sensible qu’auparavant aux variations du rayonnement solaire et du rayonnement cosmique. Ce qui n’est probablement pas sans conséquence sur le climat et le réchauffement récent, amorcé lui aussi au milieu du XIXe siècle.
Pour affiner les estimations anciennes, l’équipe de David Gubbins a collecté un maximum de données de navigation depuis la fin du XVIe siècle. Entre 1510 et 1930, on dispose ainsi de 150.000 notes sur la déclinaison et 19.000 sur l’inclinaison du champ magnétique. L’avantage de ces consignations de marins est qu’elles sont en général datées avec précision. Pour interpréter ces données anciennes, Gubbins et son équipe proposent aussi une nouvelle méthode (inversion stochastique couplée à l’analyse statistique standard) dont l’effet est de minimiser les marges d’erreur dans la reconstruction.
Le résultat des chercheurs est intéressant. Après une période relative stabilité entre 1590 et 1840 (déclin du dipôle terrestre de 2,28nT / an, ±2,72), le champ magnétique semble avoir baissé beaucoup plus rapidement, d'environ 5% par siècle (rythme accéléré de 15 nT / an, soit six à sept fois plus que les deux siècles précédents). La figure ci-dessous illustre la tendance (en grisé une déviation standard de marge d'erreur dans la reconstruction, en pointillé la tendance attendue si le rythme actuel était constant depuis 1590). Depuis 2500 ans, ce champ magnétique terrestre est en phase de baisse (40% sur toute la période), avec semble-t-il un rythme comparable d’alternance de périodes de pause et de chutes plus importantes.
En quoi ces travaux peuvent-ils intéresser la science climatique ? Il se trouve que le champ magnétique terrestre produit autour de notre planète une enveloppe protectrice (la magnétosphère) dont le principal effet connu est de détourner les flux du rayonnement solaire et du rayonnement cosmique. La perte d’intensité de ce champ magnétique, qui correspond avec le début du réchauffement récent, signifie donc que notre atmosphère a été globalement plus sensible aux rayonnements venus de l’espace qu’elle ne l’était dans les siècles précédents. Comme l’irradiance solaire se trouve dans le même temps en phase de hausse, l’effet sur le climat n’est probablement pas nul, quoique difficile à qualifier et quantifier avec précision en l’état de nos connaissances. Il est également probable que la baisse du champ magnétique a eu des effets sur les échanges entre l’ionosphère et la stratosphère, dont la physique reste cependant encore incertaine aujourd’hui. (on sait maintenant que les particules et rayons cosmiques crées des nuages dans la haute atmosphère en question, et que cela risque donc d’augmenter aussi la couche nuageuse et l’effet de serre NDLA).
Autre chose, nous avons constaté que l’Homme a fortement diminué ses émanations de gaz aérosols anti-ozones depuis la découverte du fameux trou dans l’Antarctique dans les années 70… mais que le trou n’a pas disparu pour autant et même qu’un autre apparaît maintenant dans l’hémisphère nord… La conclusion logique serait donc que ce n’est pas l’être humain le principal responsable du changement climatique actuel (même s’il y a probablement contribué en partie) mais bien une succession événements naturels qui se sont déjà produits plusieurs fois dans le passé… d’ailleurs, de plus en plus de scientifiques pensent que les trous d’ozone sont bien d’origine… magnétique et du aux fluctuations et diminutions de champ actuelles au niveau des pôles… d'ailleurs, les mesures relevées actuellement au Chili montrent une forte diminution du champs et aussi de l'extension du trou d'ozone : le nombre de mélanomes et de cancers graves de la peau et du système immunitaire est en train d'exploser au Chili...
Quoiqu’il en soit, nous sommes évidemment impuissants devant la diminution du champ magnétique ou une inversion : si ça ne s’arrange pas, l’Homme va peut-être devoir se réfugier à nouveau dans des grottes, pas à cause du froid cette fois-ci, mais à cause des radiations solaires qui risquent de réduire la Terre a un vaste désert… à moins que, comme le disent les ésotéristes, « 2012 » n’est pas la fin du monde mais l’occasion pour l’Homme de se transformer et muter vers un autre destin… (ce genre de mutations et d'adaptation durant des milliers d'années, l'Homme n'est pas sorti de l'auberge...)
MAJ 21-06-2014 : Modifications spectaculaires du champ magnétique terrestre
Juin 2014 champ magnétique. Illustration ESA. On a l'impression que les champs magnétiques nord et sud sont en train de se rejoindre au niveau des Philippines et de l'Inde
Les premiers résultats à haute résolution recueillis à partir des trois satellites de la constellation Swarm de l'ESA, révèlent les changements les plus récents dans le champ magnétique qui protège notre planète.
Lancé en Novembre 2013, Essaim fournit un aperçu sans précédent dans les rouages complexes du champ magnétique de la Terre, qui nous protège du rayonnement cosmique et bombardant des particules chargées.
Essaim. Illustration ESA
Les mesures effectuées au cours des six derniers mois confirment la tendance générale de l'affaiblissement du champ, avec les baisses les plus spectaculaires dans l'hémisphère nord occidental. Mais dans d'autres domaines, tels que l'océan Indien, le champ magnétique s'est renforcé depuis Janvier.
Les dernières données de Swarm ont montré que le champ commence à s’affaiblir plus rapidement que par le passé. Auparavant, les chercheurs avaient estimé que le champ s’affaiblissait d’environ 5 pour cent par siècle, mais les nouvelles données ont révélé que le champ s’affaiblit en fait de 5 pour cent par décennie, soit 10 fois plus rapidement que ce qui avait été suggéré. C'est principalement pour cette raison qu'une bien plus proche inversion magnétique que prévue devient de plus en plus probable.
Les dernières mesures confirment également le déplacement du Nord magnétique vers la Sibérie. Ces changements sont basés sur les signaux magnétiques provenant du noyau de la Terre. Au cours des prochains mois, les scientifiques vont analyser les données et comparer avec les études provenant d'autres sources, à savoir le manteau, croûte, océans, ionosphère et magnétosphère.
Le champ magnétique de la Terre. Illustration ESA
Cela fournira un nouvel éclairage sur de nombreux processus naturels, de ceux qui se produisent au fond de notre planète à la météorologie spatiale déclenchée par l'activité solaire. À son tour, cette information donnera une meilleure compréhension des raisons pour lesquelles le champ magnétique s'affaiblit.
Suite de cet article sur les satellites de l'Essaim ici : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=12899
Autres articles sur le même sujet : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/sciences/super-tempetes-et-deplacement-des-poles-magnetiques.html
Yves Herbo,Sciences, F, H, 06-08-2011, 31-05-2012-21-06-2014