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Plaqueferpyramide mini

Du Fer mystérieux dans une pyramide égyptienne

Par Le 24/04/2014

Du Fer mystérieux dans une pyramide égyptienne

Plaqueferpyramide mini

Cet article est aussi un complément à celui-ci, qui parle des datations des premières mines de Fer officielles et non officielles :

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/la-datation-du-debut-de-l-age-du-fer-toujours-controversee.html

Extraits de "Voyages du Duc de Raguse" Revue des Deux Mondes - 1837 - tome 11.djvu/pages 759-760

" (...) Au-delà du Caire commence une autre Égypte, celle de la primitive histoire et des anciens jours. On laisse derrière soi la civilisation nouvelle avec ses richesses et ses produits, et les pyramides, qui, du Caire, vous apparaissent dans toute leur gloire, vous dénoncent que vous mettez le pied dans un autre monde. Quand vous marchez sur elles, on croirait qu’elles s’abaissent et que leurs dimensions s’amoindrissent ; mais cette illusion n’est que passagère, et quand vous les touchez, elles se dressent devant vous comme un géant de pierre, qui vous accable de son immensité.

Les pyramides ont été visitées et fouillées tour à tour par les divers conquérants de l’Égypte, par les Perses, les Grecs, les Romains et les Français. Les dégradations que ces monuments ont subies sont l’ouvrage des hommes beaucoup plus que celui des siècles. La seconde pyramide, qui est à peu près de la même grandeur que la première, a été ouverte par Belzoni. Comme dans la première, des couloirs rapides et étroits conduisent à une chambre sépulcrale où se trouvait un sarcophage dont le couvercle était brisé. Il renfermait des ossements que l’on a jugé être ceux d’un bœuf, ce qui autoriserait à penser que le dieu Apis partageait quelquefois avec les rois d’Égypte la gloire d’avoir une pyramide pour tombeau. La troisième est d’une dimension beaucoup plus petite ; mais les matériaux qui ont servi à l’élever sont aussi beaux que ceux de la grande. Près de la seconde pyramide, dite de Céphren, étaient des constructions étendues qui appartenaient à un temple. A peu de distance et tout autour il y a encore plus d’une centaine de petites pyramides, dont plusieurs sont debout, d’autres renversées sur le sol. Toute la surface est couverte de tombeaux ruinés, et la montagne a été percée de puits qui servaient aux inhumations. C’est comme une immense ville de morts qui a recueilli les générations accumulées de la population de Memphis. (....)

Wikipedia - Pyramide de Khéops :

" Le couloir descendant, incliné de 26°26'46" et long de 105 mètres, aboutit à un couloir horizontal long de 8,90 mètres menant à la chambre souterraine. Cette dernière, ainsi qu'une grande partie de la descenderie, a été creusée dans la roche naturelle et demeure inachevée. Dans le mur sud fut ébauché un corridor de seize mètres de long ne débouchant sur rien. Un décaissement fut pratiqué dans le sol de la chambre. Les ingénieurs John Shae Perring et Howard Vyse y pratiquèrent en 1837, un puits profond de 11,60 mètres ; lequel, espérèrent-ils, les conduirait jusqu'à la chambre sépulcrale. Leurs pensées étaient alors inspirées par le voyageur grec Hérodote selon qui le corps de Khéops reposait sur une île, entourée d'un canal et située en dessous de l'actuelle chambre souterraine. Leurs recherches ne menèrent à rien.

L'aspect inachevé (ou détruit ?) de la chambre souterraine semble prouver qu'elle constitue un premier projet abandonné, l'architecte ayant opté ensuite pour un aménagement dans la maçonnerie de la pyramide. "

L'AFFAIRE DE L'ÉTRANGE PLAQUE DE FER TROUVÉE DANS LA GRANDE PYRAMIDE EN 1837

Pyramide entaillehill

" Le vendredi 26 mai 1837, J. R. Hill, membre de l'équipe du célèbre Colonel ingénieur anglais Howard Vyse, chargé de nettoyer le conduit Sud de la chambre du roi, fait une découverte sans précédent sur la façade extérieure Sud de la pyramide. Cette découverte se situe au début de la bouche de ce conduit. Plus exactement, l'objet qu'il découvre est profondément et fortement scellé à l'intérieur d'un joint interne de la maçonnerie. Pour arriver à l'extraire Hill doit utiliser de la poudre à fusil pendant plusieurs jours (et non pas de la dynamite comme beaucoup d'auteurs l'ont écrit, puisqu'en 1837 la dynamite n'existait pas encore, Nobel, son inventeur, n'ayant alors que 4 ans).

Plaqueferpyramide

J. R. Hill fait exploser les 2/3 des pierres formant l'entrée du conduit. Ce faisant, il défigure pour toujours la façade Sud de la Grande Pyramide en lui infligeant une grande entaille verticale au 102ème niveau. Pour le moins "explosives", les méthodes de Vyse et de son équipe furent abondamment critiquées par la suite. Mais c'était trop tard, le mal était fait. Il faut dire également, pour la petite histoire, que Hill était vraiment dangereux, n'y allant pas par quatre chemins pour obtenir des résultats. Durant ces jours-là, il manqua de décapiter un de ses collègues ; l'ingénieur John Shea Perring, qui se trouvait dans la chambre du roi sous l'arrivée du conduit Sud au moment où Hill fit tomber une lourde pierre dans le conduit ! C'est peut-être à cause de cet accident qu'on ne trouva ni Perring ni son autre collègue ingénieur James Mash sur les lieux, au moment où Hill réussit enfin à détacher sa découverte. On peut ajouter aussi que le Colonel Vyse, officier de la Garde Royale Britannique, était extrêmement pressé de faire des trouvailles. D'une part, il était en compétition acharnée avec le capitaine italien Giovanni Battista Caviglia, avec lequel il s'était définitivement fâché le 13 février 1837, se séparant de l'Italien après s'être servi de lui et de sa licence de fouille. De son côté, Caviglia faisait découvertes sur découvertes. D'autre part, Vyse devait des comptes à ses bailleurs de fonds. On sait qu'il avait dépensé 10.000 £ rien que pour l'année 1836-37, ce qui représentait une véritable fortune à l'époque. Et il n'avait toujours rien trouvé. Cette situation délicate fut largement utilisée pour mettre en doute certaines de ses découvertes, à la fois à tort et à raison, comme nous allons le voir.

UNE PLAQUE QUI DÉRANGE

Hill a donc enfin réussi à extraire la plaque tant convoitée. C'est une plaque de fer plate de 30.5 cm de long sur 8.6 cm de large, avec une épaisseur variable d'un maximum de 4 cm. Le poids de la plaque étant d'environ 750 g. On ne sait toujours pas à quoi elle servait. Certains ont avancé, en s'appuyant sur sa nature fragmentaire, que c'était peut-être une fermeture du conduit même si celui-ci a une taille plus grande (30.5 x 23.3). Mais dans ce cas pourquoi avoir profondément cimenté dans la maçonnerie cet objet et pourquoi ne pas en avoir trouvé d'autres dans les autres conduits ?

Vyse déclara au monde qu'il venait de trouver avec son équipe : " La plus ancienne pièce de fer forgé jamais trouvée ". Les ingénieurs Perring et Mash signèrent des expertises et certificats d'authenticité comme quoi la plaque avait été retirée du plus profond de la maçonnerie avec beaucoup de difficulté et d'explosifs (!) et qu'aucune ouverture, fissure ou passage n'avaient été trouvés en connexion avec la plaque et que donc, le fer n'avait pu être placé là après la construction de la pyramide mais bel et bien pendant la construction. Vyse a envoyé l'objet avec les expertises au British Museum. (Références et emplacement actuel : Egyptian Department, N° 2433, 3rd Egyptian Room, Case K, 29). Beaucoup de silence et même des accusations de faux accueillirent cette découverte. Pour les détracteurs les moins méchants, il ne pouvait s'agir que de fer météoritique (on a trouvé de rares morceaux d'acier météoritique martelés dans des objets précieux des premières dynasties).

Vyse1837

PROBLÈME DE DATATION

Pour vous éclairer, sachez que l'usage général du fer n'arriva pas en Égypte avant environ 1300 avant J-C et qu'il n'arriva dans le Sud de l'Europe que vers 1100 avant J-C (selon H.R.Hall, "Note on the Early Use of Iron in Egypt" Man 3, 1903). Or, le fait que cet objet puisse dater de l'époque de la pyramide voudrait dire que cette plaque daterait d'environ 3500 avant J-C. (datation "orthodoxe actuelle de la pyramide"). Ce qui veut tout simplement dire que soit la datation de la pyramide est fausse, soit que l'utilisation du fer en métallurgie était beaucoup plus ancienne en Égypte, soit les deux ! On comprend alors pourquoi cet objet embarrasse tout le monde. Il met carrément en jeu la datation officielle de la Grande Pyramide.

Or, nous allons vite comprendre que cette trouvaille est fondamentale et présente toutes les garanties d'authenticité. Le très sérieux, brillant et respecté archéologue anglais Flinders Petrie allait écrire au sujet de cette plaque en 1883 que non seulement les reçus du British Museum étaient extrêmement précis, mais qu'il y avait sur la rouille du fer, la trace d'un nummulite prouvant ainsi que la plaque avait bien été enterrée extrêmement longtemps derrière des blocs de calcaire nummulitique et était certainement très ancienne. Petrie ajouta qu'il n'y avait aucun doute sur le fait que cette pièce était authentique et utilisée par les maçons pendant la construction de la Grande Pyramide.

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LA GUERRE DES EXPERTS

Ce fut la guerre entre les différents experts, mais l'assertion dogmatique de l'égyptologie "classique" comme quoi tout fer provenant de l'Ancien Empire, de par sa très grande rareté, ne pouvait être que d'origine météoritique (donc non travaillé en métallurgie complexe), ne pouvait pas tenir éternellement. Rappelons d'abord que si le minerai de fer est fréquent sur Terre, il est beaucoup plus difficile à travailler que le cuivre et l'étain et sa métallurgie est beaucoup plus compliquée que le bronze. En effet, pour qu'il fonde, il lui faut une température de 1535° Centigrade. Mais pour pouvoir le forger, une température de 1100° à 1150°, suffit. (Le cuivre lui, fond à 1083°C et si on lui ajoute de l'étain il fond à 900°C, et on obtient ainsi du bronze).

Or, si on ne peut pas faire de datation au carbone 14 pour le fer, il y a un moyen assez simple de savoir s'il est d'origine météoritique ou non, c'est de savoir s'il contient du nickel. Tout fer de provenance météoritique contient un taux de nickel variant de 4% à 26%. Le nickel est très rare dans le minerai de fer terrien, même si on peut en trouver quelques infimes traces. Une analyse était donc nécessaire pour savoir si la fameuse plaque de fer de la Grande Pyramide était d'origine météoritique ou si elle était au contraire un fer forgé et donc ferromagnétique.
Mais avant de vous parler des résultats de l'analyse qui fut réalisée, il est intéressant de voir que ces analyses n'étaient pas réellement indispensables (sauf pour vérification ultime bien sûr).

LES ÉCRITS DE MANHÉTHON

Pour attester ou non de l'authenticité de la plaque de fer, peut-être aurait-il suffi en effet à certains égyptologues de se pencher sur le corpus d'écrits précieux que les Anciens égyptiens nous ont légués. Je pense notamment aux écrits de Manhéthon (Ma-n-Thoth), grand prêtre de Héliopolis au troisième siècle avant J-C, cité par Plutarque. Manhéthon a écrit entre autres une histoire de l'Égypte en 30 volumes, laquelle brûla dans la bibliothèque d'Alexandrie en 47 av. J-C.

Il nous reste cependant quelques textes de cet historien antique et c'est à lui que nous devons par exemple la répartition dynastique encore en vigueur aujourd'hui. Il est toutefois un fait beaucoup moins connu concernant ses œuvres : Manhéthon a en effet écrit que les 8 Pharaons Memphite de la 4ème Dynastie étaient tous "d'une race différente". Il a dit aussi que les anciens égyptiens connaissaient très tôt la différence entre le fer ferromagnétique, qu'il nommait "Mehit-Ba" fer "nord-sud", "Os d'Osiris" et le fer non-ferromagnétique, d'origine météoritique qu'ils nommaient : "Os de Seth". Le fer météoritique en provenance du ciel était un fer qui venait du domaine sombre de Seth, "des cieux de nuit" et il était donc mis en opposition au culte solaire.

Il est impressionnant de voir, en se référant aux précisions de Manhéthon, que les anciens égyptiens connaissaient aussi parfaitement la différence entre le pôle Nord géographique défini par l'axe de rotation de la Terre et le pôle Nord magnétique, décalé de l'autre d'un millier de km, et fluctuant. Notons par exemple que le culte à Memphis, proche de Giza, était un culte polaire du vrai Nord géographique. Tout à Giza est orienté scrupuleusement sur le vrai Nord, qui est le culte de Ptah. La Grande Pyramide est orientée avec une incroyable précision sur ce vrai Nord. Pour comparaison, sachez qu'à notre époque le monument le plus précisément aligné sur ce Nord est l'observatoire de Paris. Il est à 6 minutes d'un degré du vrai Nord. Et bien la Grande Pyramide de Giza est quant à elle, à seulement 3 minutes d'un degré du vrai Nord. En outre, des études menées ont prouvé qu'en fait cette différence de 3° est probablement liée à un déplacement du pôle terrestre (Cela pourrait d'ailleurs prouver la datation de Khéops), ou à un mouvement de la plaque continentale africaine. Selon les chercheurs qui défendent ces thèses, à l'origine de sa construction, la pyramide était parfaitement alignée sur ce Nord, ce qui constitue une prouesse technologique inégalée. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas pour rien si les Grecs ont décerné la première place à la Grande Pyramide de Giza dans leur classement des 7 merveilles de ce monde, et si c'est justement la seule qui soit arrivée jusqu'à nous.

Petrie

AU-DELÀ DE L'ENTENDEMENT

Au passage, je ne peux m'empêcher de vous signaler la perfection incroyable de la découpe, qualifiée d'optique par les spécialistes, des blocs de revêtement en albâtre blanc resplendissants de la Grande Pyramide. Il en reste encore quelques-uns qui ont traversé les siècles pour témoigner de la grandeur des bâtisseurs de ce monument. Revêtement d'origine restant sur le sommet de Chéphren (->). Ce revêtement à l'origine couvrait la pyramide entière, la transformant en quatre magnifiques miroirs géants et triangulaires. Il a été calculé que la réflexion de la lumière était telle et si puissante au soleil que cela devait être visible depuis la Lune. Exactement comme une étoile brillante sur Terre, visible depuis notre satellite, illustrant la dénomination ancienne de la Grande Pyramide "Ikhet", "Lumière Glorieuse". Pourquoi a-t-on rendu visible depuis l'espace, comme une balise, ce monument ? C'est une question à méditer, ne croyez-vous pas ? Selon les études de Sir Flinders Petrie, l'erreur de parallélisme des bords de ces gros blocs de revêtement d'albâtre de 16 tonnes chacun, est de moins de 0.002 cm/mètre, c'est-à-dire la précision de nos instruments optiques les plus sophistiqués. La surface des blocs est parfaitement plane avec une erreur de 50 microns. Or, l'angle dihedral exact entre deux blocs a une erreur d'un peu moins de 5 secondes seulement. Chacun de ces 25.000 blocs est donc un chef d'œuvre de précision optique comparable au miroir actuel du télescope américain du Mont Palomar (R. Temple "The Crystal Sun", p. 561, 1999).

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DES ANALYSES TOUJOURS...

En novembre 1926 et avril 1932, la plaque fut examinée par le Dr J. H. Plenderleith du Laboratoire du British Museum qui déclara que la pièce de la Pyramide "consistait en une fine couche de fer métallique recouverte plus ou moins de ses oxydes". Le Dr Plenderleith ne détecta aucun nickel et donc il conclut à un fer d'origine terrestre.

En 1989, une autre analyse très complète a été faite par le Dr El Sayed El Gayar et M. P. Jones, et publiée dans le "Journal of the Historical Metallurgical Society" (Vol 23, p. 75-83). Cette analyse a été effectuée sur un fragment de 1 cm et de 1.7 g de la plaque. Les résultats ont confirmé l'origine terrestre. Selon l'analyse le fragment de la plaque consiste en de nombreuses lames de fer martelées ensemble de différentes épaisseurs, sans globules de cuivre avec quelques traces infimes d'or sur une des couches oxydées. (Peut-être la plaque était-elle à l'origine recouverte d'or). Les scientifiques ont en tout cas confirmé l'extrême ancienneté de la plaque trouvée dans la Grande Pyramide. Cette analyse comme les précédentes soulignait donc l'incohérence de la datation de la pyramide. Elle accentuait du même coup le malaise de la communauté égyptologique classique. Il ne vous surprendra donc pas d'apprendre que l'on procéda alors à une énième analyse de la plaque en 1993. Cette analyse a été menée par le Dr G. Mc Donnell qui s'aligna sur le descriptif des résultats de l'analyse de El Gayar et Jones (tout de même), sauf sur le point le plus important : selon lui, même si la fabrication était très ancienne elle ne semblait pas d'une grande antiquité... Ainsi, après plusieurs sérieuses évidences on insinuait un doute bien pratique sur une pièce à conviction de première importance.

CONCLUSION

Cette plaque n'est pas le seul exemple de fer forgé très antique découvert en Égypte. Le Professeur Gaston Maspero a en effet trouvé en 1882 du fer dans une pyramide royale de la 5ème Dynastie à Abu Sîr ainsi que des parties d'outils à Dashur. Petrie lui, a trouvé du fer dans un dépôt de la 6ème Dynastie, à Abydos. Ce fer a été analysé et jugé non météoritique. Plus tard, Georges Reisner a trouvé du fer dans le temple de Mykherinos. Il fut également analysé comme non météoritique. Ainsi, l'assertion des détracteurs qui répètent que tout fer en Égypte d'avant le Nouvel Empire est d'origine météoritique est fausse. Cela signifie que la technologie du fer était bien connue en Égypte dans une Antiquité très reculée, même si peut-être cette technologie était étrangère, comme le suggèrent certains spécialistes. Quoi qu'il en soit, ce fer pose un réel problème de datation. Mais il y a encore davantage !

Analysemortier1996

Une campagne dont je ne vous ai pas encore parlé est venue raviver la polémique. Il s'agit du "Pyramids Carbondating Project" de 1983-84 mené par les fameux égyptologues Mark Lehner dont je vous ai déjà parlé et Robert Wenke de l'université de Washington. Cette campagne était financée une fois de plus par la Fondation Cayce. À votre avis, pourquoi n'avez-vous jamais entendu parler des résultats fort intéressants de cette campagne ? Tout simplement parce que ces résultats sont incroyables et penchent pour une datation beaucoup plus ancienne de la Grande Pyramide. En effet, ce projet avait pour but d'analyser les mortiers utilisés sur Khéops. Ainsi, 13 spécimens de mortier de la Grande Pyramide ont été analysés et ils ont donné une datation de 3101 à 2853 av. J-C, au lieu des 2500-2400 av. J-C de la datation officielle. Sept spécimens de mortier de la deuxième pyramide, celle de Chéphren, ont donné quant à eux une moyenne de 2988 av. J-C. Enfin, un spécimen de bois de la barque enterrée au pied de la Grande Pyramide donna la date extraordinaire, au carbone-14, de 3400 av. J-C. Ajoutons que des mortiers encore plus anciens pourraient être trouvés sur les pyramides, car il y a eu plusieurs restaurations aux cours des âges, et il est toujours possible que les mortiers analysés ne soient pas les originaux mais proviennent de restaurations à cause de leurs emplacements externes sur les faces des pyramides. Ainsi, les évidences et les preuves d'une datation plus ancienne de Giza et d'une technologie de pointe existent bel et bien. Nous allons continuer à vous les présenter en dépit de la chape de mauvaise foi et de silence qui les recouvre habilement.

LE TABOU SUR LE FER MÉTÉORITIQUE

Il existe une traduction de Wallis Budge en 1911 provenant d'un texte de l'époque du pharaon Pépi II (2278-2184 av. J-C), qui parle du "fer qui provient de Seth et qui se trouvait dans l'avant-bras de Seth et transférait aux décédés le pouvoir de l'œil d'Horus". Il existe un autre texte traduit par Robert H O'Conneli en 1983 (Chant 148, "Coffin Text") où l'on indique que la conception d'Horus est due à un impact météoritique : "... L'explosion d'une météorite de celles que les Dieux craignent, Isis se réveilla enceinte de son frère Osiris". Or, comme les Anciens égyptiens considéraient la constellation de la Grande Ourse comme la demeure de Seth, ils considéraient plausiblement que le fer météoritique avait cette provenance, et qu'en tout cas le fer météoritique, pour s'apparenter au démon Seth était néfaste, et c'est pourquoi non seulement toute image de Seth était exclue de tout temple, tombe pharaonique et pyramide jusqu'à l'époque Ramesside), mais si l'on mettait à l'intérieur d'une construction du fer météoritique, il s'agissait d'une véritable désacralisation du lieu, un acte très grave. Le fer météoritique était tabou. Donc si la plaque de fer trouvée par Vyse date bien de la construction de la Grande Pyramide, quelle que soit sa véritable date, selon la logique des Anciens égyptiens, elle ne pouvait pas être d'origine météoritique mais bel et bien du fer ferromagnétique, forgé ! L'Égypte Ancienne n'est pas le seul endroit ou le tabou sur le fer météoritique était pratiqué. Le Professeur Argentin José Lopez de l'Université de Cordoba ("Misterios Egipcios", Buenos Aires, 1974) cite volontiers à ce propos, l'interdit fait aux constructeurs du Temple de Salomon à Jérusalem d'utiliser pour sa construction à l'intérieur aucun outil de ce fer : "Lorsqu'on bâtit la maison, on se servit de pierres toutes taillées, et ni marteau, ni hache, ni aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu'on la construisait." (1 Rois 6.7). Ou encore ce passage pour la construction d'un autel : "Là, tu bâtiras un autel à l'Éternel, ton Dieu, un autel de pierres, sur lesquelles tu ne porteras point le fer". (Deuteronome 27:5). José Lopez ajoute que si l'utilisation des roues dans les jouets des enfants Mayas est très bien connue des archéologues, la civilisation Maya évitait son utilisation ainsi que celle du fer à cause de ce tabou... "

Sources : Antoine Gigal - http://dossiers.secrets.free.fr/egypte/plaies.8datation.htm

Yves Herbo-Sciences, F, Histoires, 24-04-2014

Iceberg b41 antarctique 23 avr 14 04 mini

Un iceberg grand comme 6 fois Paris dérive en Antarctique

Par Le 24/04/2014

Un iceberg grand comme 6 fois Paris dérive en Antarctique

Iceberg b41 antarctique 23 avr 14 04 mini

En octobre 2011, les scientifiques de la NASA avaient découvert une longue fissure sur le glacier de l'Ile du Pin à l'Ouest de l'Antarctique. Un énorme iceberg, baptisé B31, a fini par se détacher à partir de novembre 2013 : 660 km², soit plus de six fois la superficie de Paris ! B31 est resté bloqué par les glaces durant plusieurs mois mais commence à dériver dans la mer d'Amundsen (Océan Austral) depuis quelques semaines (article et vidéo de CNN).

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Les courants devraient porter B31 vers des secteurs où le trafic maritime est important, ce qui sera préoccupant car durant les mois à venir, l'hiver austral et son obscurité continue ne permettront plus aux satellites de suivre l'iceberg. Cette énorme masse de glace mettra certainement au moins un an à fondre.

Source : CNN, Traduction http://www.meteo-paris.com/actualites/un-iceberg-grand-comme-6-fois-paris-derive-en-antarctique-23-avril-2014.html

Yves Herbo, Sciences,F,H-24-04-2014

Dwarka

Inde : La cité engloutie de Dwarka remet l'Histoire en question

Par Le 23/04/2014

Inde : La cité engloutie de Dwarka remet l'Histoire en question

Dwarka

J'en ai parlé déjà à plusieurs reprises dans ce blog, mais cette fois-ci, il semble bien que les longs travaux de recherches sur le site englouti en face de Dwarka en Inde vont livrer enfin au public leurs résultats qui sont, d'après ce qu'on peut déjà lire et voir sur cette petite vidéo, assez formidables. Nous en saurons plus le 1er mai prochain mais les découvertes et déductions logiques font remonter la construction de cette cité et port à bien avant les 4.000 ans avant JC de son engloutissement, remettant en question la plupart des notions sur les civilisations préhistoriques et antiques et leurs évolutions : il semble de plus en plus que la réalité était bien différente de celle imaginée par les archéologues suivant des principes rigides faussés par des idées trop rationnelles pour être évolutives... Il semble que, comme de nos jours - regardez les lapons et les tribus amazoniennes par exemple - (mais les archéologues ne semble pas l'avoir vu venir), il existait des peuples et pays très "arriérés" et vivant dans des cavernes... pendant que dans d'autres pays et chez d'autres peuples, on construisait déjà des villes et on rêvait (ou pouvait) de voler comme des oiseaux et d'atteindre le ciel...

Dwarka inde

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OVNIs : Matin Ovni ODHTV du 22-04-2014 et JT Ovni France du 23-04-2014

Par Le 23/04/2014

OVNIs : Matin Ovni ODHTV du 22-04-2014  et JT Ovni France du 23-04-2014

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L'édition Matin Ovni ODHTV du 22-04-2014 vous est présentée par Gilles Thomas.

Il s'agit de l'actualité mouvementée ufologique de ces derniers jours dans le monde.

L'émission est en collaboration avec:

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L'émission JT Ovni en France édition du 23 Avril 2014 vous est présentée par Gilles Thomas.

Dans cette nouvelle édition, nous vous partageons l'actualité ovni en france d'octobre à décembre 2013, des témoignages d'observations d'ovni en Creuse en 1990 et en Côte d'or en 1996 et l'idée pour la réalisation d'une association de témoins par Ghislain Sanchez.

Dans la page régionale de l'édition, je vous fais découvrir les observations d'Ovni dans le département de l'Essonne en collaboration avec Joël Mesnard.

L'émission est en collaboration avec:

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Yves Herbo Relai-Sciences-F, H-23-04-2014

Chilean mine

La datation du début de l'Age du Fer toujours controversée

Par Le 22/04/2014

La datation du début de l'Age du Fer toujours controversée

Chilean mine

En 2011, une équipe de scientifiques menée par Diego Salazar de l'Université du Chili a fait une découverte très étonnante près de la ville de Taltal, dans le nord du Chili, publiée dans Current Anthropology (mai 2011). et mise à jour en 2013 : http://orbi.ulg.ac.be//handle/2268/157508

Mineferantiquechili

Il s'agissait d'un gisement d’oxyde de fer comportant une ancienne tranchée artificielle de 40 mètres de longueur, les scientifiques estimant à 700 mètres cubes environ le minerai extrait. Beaucoup de scories de fer et de charbons de bois étaient présents, et les plusieurs analyses à la radiodatation des charbons de bois repoussent en quelque sorte l'apparition de l'industrie du fer à... 12.000 ans minimum avant maintenant ! Minimum car la technique n'a pas été découverte ou amenée du jour au lendemain...

Même si l'apparition réelle de l'âge du Fer (et de sa métallurgie liée) est toujours soumises à controverses (Rien n'est figé dans vos manuels scolaires !), les dates de son apparition supposée sont bien plus proches de nous d'après les archéologues (qui adoptent curieusement un peu d'office le principe d'une "évolution linéaire" - cuivre et or avant le fer, etc..., sans tenir compte du génie humain (ou apports) local parfois). " L'âge du fer débute vers 2650 av. J.-C. en Afrique, vers 1100 av. J.-C. dans le monde méditerranéen et vers 800 à 700 av. J.-C. dans le nord de l'Europe. "... on ne cite pratiquement pas les Amériques... parce que les archéologues y ont principalement découvert d'antiques mines de cuivre et d'or et que le fer est supposé être apparu avec les conquistadors... en contradictions avec les mines de fer trouvées en Amérique Latine qui devaient bien servir à quelque chose... il serait plus logique d'y voir l'oeuvre de destruction et de récupération des trésors (et fer natif) de ces mêmes conquistadors aux ordres de rois et papes. Mais non, il ne faut pas remuer le passé et contrarier les instances religieuses et fiertés espagnoles existantes encore et aux origines de ces effacements historiques, privilèges des vainqueurs...

D'après les archéologues chiliens qui ont fait la découverte, le minerai de fer (à défaut d'autres découvertes pour l'instant), devait servir principalement de teinture et colorant pour le corps et les parures (coquillages, plumes, cuir,...) mais je n'exclue pas les soins aux tatouages (prouvés sur Otzi le chasseur-cueilleur par ex.)... et des tentatives pour fondre le minerai comme ils savaient le faire avec le cuivre ou l'or (il ne faut tout de même pas les prendre pour des idiots comme semblent le faire les archéologues quand ils limitent leurs propres cerveaux). Comme on sait, il ne s'agit que de question de chaleur pour la séparation du fer et son utilisation métallurgique : dans des régions à fortes densités volcaniques (donc de fortes chaleurs), il apparaît plus improbable que les habitants n'aient pas réussi à plonger du minerai de fer dans une bouche volcanique par exemple, ayant la chaleur adéquate pour faire fondre la pierre, que l'inverse comme le supposent les archéologues aveuglés par les effacements des colons... "qu'ils n'auraient jamais découvert comment faire un four dégageant assez de chaleur", ou encore comme pour la roue (malgré les nombreuses maquettes antiques trouvées), " qu'ils connaissaient la roue mais n'ont jamais découvert l'essieu... " etc.... on a tout de même nettement l'impression que quand une découverte contredit certaines affirmations bien établies avant, les scientifiques préfèrent inventer immédiatement un autre "complément théorique" plutôt que de revoir à nouveau la logique des choses...

Cette mine de fer a été attribuée aux premiers habitants (recensés) de la région, le peuple Huentelauquen, arrivé de nulle part vers au moins 10.000 ans avant JC jusqu'à 4.000 Av. JC et disparaître. L'oxyde de fer servait à priori à colorer certains objets de pierre ou en os et aussi par teinture, probablement les vêtements et leurs corps, accessoires. " L'exploitation régulière (…) indique que les connaissances sur l'emplacement de la mine, sur les propriétés de ses oxydes de fer, et sur les techniques requises pour exploiter et traiter ces minéraux ont été transmises de génération en génération au sein de la complexe culture Huentelauquen ", affirment les chercheurs. D'après les dernières études, la mine aurait connu deux périodes de grande activité, au début entre 12.000 et - 10.500 ans avant maintenant et ensuite une réexploitation vers - 4.300 ans avant maintenant

En savoir plus: http://www.maxisciences.com/mine/la-plus-vieille-exploitation-miniere-d-amerique-date-d-il-y-a-12-000-ans_art14737.html
http://www.sciencedaily.com/releases/2011/05/110519101231.htm

 

Metal nok

les dépôts de Nok

" (...) Malgré l’accumulation des datations, lente il est vrai, il faudra attendre le premier colloque international de l’archéologie du Cameroun tenu à Yaoundé du 6 au 9 janvier 1986, et dont les actes viennent d’être publiés [23], pour trouver enfin la phrase suivante :

" De longues et stériles querelles ont conduit certains chercheurs à s’opposer aux résultats évidents des recherches archéologiques. La cause semble bien, aujourd’hui, entendue. Les fondeurs étaient des Noirs..." [24].

Encore l’auteur fait-il allusion, ici, surtout au cuivre.

A propos, d’une industrie microlithique du nord-est du Zaïre, le préhistorien belge F. Van Noten a écrit [25] : " L’industrie d’Ishango a été datée de 21 000 +/- 500 BP soit 19 000 Avant JC, ce qui avait paru trop vieux... Mais vu les dates obtenues à Matupi, ce résultat semble aujourd’hui moins improbable ". Voilà comment ont été écartés, systématiquement, des faits et des dates qui ne cadraient pas avec la vision qu’on a des choses. En 1984, dans leur important ouvrage " La datation du passé, la mesure du temps en archéologie "[26], R. P. Giot et L. Langouët spécifient que, contrairement à ce qu’on dit, une seule date est déjà une indication (mais qui nécessite confirmation), et que la qualité de l’échantillon, à tous points de vue, est l’élément essentiel.

Il faut souligner le fait que les dépôts de Nok ont fourni des haches en fer " encore de la forme grossière de la pierre "[27]. D’où l’appellation de civilisations "sidéro-lithiques" que W. Fagg donne à ces cultures qui passent directement de la pierre au fer et continuent de développer parallèlement ces deux industries.

D’autre part, en 1976, C.A. Diop commentait les datations de Nok de la manière suivante :
"Des figurines de Nok trouvées en place, à 12 m de profondeur avec des scories, des tuyères, ont pu être datées au 14C grâce à des brindilles de bois carbonisé associées. Les âges obtenus sont les suivants : 3500 BC, 2000 BC, 900 BC (BC = Avant JC). Ces dates sont peut-être excessives pour l’âge du fer en Afrique, mais aucun des arguments avancés pour les rejeter n’est scientifiquement valable, ou consistant. Il convient donc de les prendre en considération, sous réserve que d’autres faits viennent les confirmer ou les infirmer.

Depuis une trentaine d'années, plusieurs dates particulièrement importantes ont été acquises qui permettent de préciser très notablement l'ancienneté de la métallurgie du fer en Afrique noire. Le point de nos connaissances sur le début de l'Âge du fer en Afrique se présente comme suit :

Landslide laconchita 2005 glissement terrain g o mini

Fontes des glaciers et éboulements

Par Le 21/04/2014

Fontes des glaciers et éboulements

 

Landslide laconchita 2005 glissement terrain g o mini

Un glissement de terrain sur un village - Credit: Mark Reid, USGS.

L'actualité récente avec la tragique avalanche meurtrière récente dans l'Himalaya et une conclusion de plusieurs experts sur un ancien mystère géologique de l'Atlas Marocain (mais aussi ailleurs dans le monde) laisse entrevoir d'autres réalités climatiques liées aux changements actuels et futurs (avec ou sans une géo-ingénierie possiblement dangereuse pour la vie même) : les glaciers fondent plus vite, y compris sur l’Everest, provoquant des ruptures importantes de falaises et noyaux de soutiens, pouvant atteindre des proportions gigantesques suivant la hauteur et niveau de fragilité atteint par le roc soumis à de fortes pressions (qui se relâchent plus ou moins violemment avec la fonte et glissements de la glace et la disparition du poids). Les montagnes se soulèvent encore plus vite donc avec l'amincissement et disparition des glaciers, même si la neige fraîche tombe en masse et ralentie le processus provisoirement, l'été et les pluies plus chaudes du printemps aussi accélèrent le tout. Ce sont des nouveaux paramètres à prendre en compte dans les régions montagneuses et aussi celles assujetties à des cours d'eaux proches des montagnes ou lacs (Léman déjà prévenu dans le passé, la géologie est surveillée en principe)...

L'origine de l'énorme pile de rochers sur laquelle un village marocain repose en équilibre précaire a depuis longtemps mystifié les scientifiques. Mais le mystère a été résolu : les rochers sont le résultat d'un éboulement catastrophique qui a eu lieu il y a 4.500 ans dans les montagnes du Haut Atlas, ont découvert des scientifiques.

Un glacier a apparemment fait en sorte que les falaises marocaines s'effondrent, ce qui suggère que des éboulements ailleurs dans le monde pourraient être dus à un processus similaire, selon les chercheurs.

Maroc arroumd village

Maroc - les Arroumd - Crédit:. Phillip D. Hughes et al / GSA bulletin

Les scientifiques ont analysé les restes de l'un des plus grands champs de débris connus en Afrique du Nord - l'éboulement Arroumd au pied de la face nord-ouest du mont Aksoual, qui domine à 12 834 pieds (3.912 mètres) au dessus du niveau de la mer dans les montagnes du Haut Atlas au Maroc. Un village se trouve maintenant en haut de cette pile de roches, avec en-dessous un déclivité de 6500 pieds (2.000 m) de hauteur. 

L'âge et l'origine des Arroumd ont intrigué depuis plus de 135 ans. Dans le passé, les chercheurs ont suggéré que c'était une caractéristique des moraines, ou des masses de roches et de sédiments transportées et déposées par les glaciers. En revanche, l'auteur principal le l'étude, Philip Hughes, un géomorphologue à l'Université de Manchester en Angleterre, avait supposé que Arroumd était le résultat d'une avalanche de pierres qui est arrivée peu de temps après qu'un glacier qui dominait la vallée ait fondu.

Pour aider à résoudre le mystère des Arroumd, Hughes et ses collègues ont daté l'âge des roches présentes.

Ils ont regardé les niveaux de l'isotope de béryllium-10, qui est souvent formé sur Terre lorsque les rayons cosmiques frappent du quartz dans les roches de surface. Les niveaux de cet isotope peuvent révéler quand ces roches ont été exposées à l'air libre, montrant l'époque où le dépôt s'est formé. (Les isotopes d'un élément ont différents nombres de neutrons par rapport à un autre). " Arroumd a été un endroit difficile où travailler, a dit Hughes.

" Plusieurs incidents se sont produits sur le site, y compris certains accidents mineurs -, heureusement - et le mystère des maux arrivés à ceux qui sont allés là-bas," dit Hughes. " Je plaisante toujours sur la « malédiction » du relief des Arroumd. Cette année, nous avons rencontré des fortes tornades lors de l'entrée dans la vallée, quelques jours seulement après que le papier ait été publié. Nous n'avons pas pu tenir sur nos pieds, ce qui est plutôt inhabituel pour cette partie de le monde où le climat est souvent chaud et calme ".

De façon inattendue, l'avalanche de roche s'est produite longtemps après la fonte du glacier.

" Le glacier aurait fondu vers 11.700 années, à la fin de la dernière ère glaciaire », a déclaré Hughes. " Toutefois, la falaise ne s'est pas effondrée avant il y a 4500 ans. L'avalanche de roche n'a donc pas été déclenchée par le retrait des glaciers."

Au lieu de cela, les chercheurs suggèrent maintenant que l'avalanche a été déclenchée par l'activité sismique, dans la même façon qu'elle le fait à proximité d'une faille tectonique majeure.

« Je ne m'attendais pas à ce que l'avalanche de roches soit si jeune - je pensais que ça c'était formé au cours du dernier âge de glace ", a déclaré Hughes. " Mais je suis toujours prêt à défier et réviser, et nous espérons améliorer mon travail bientôt. C'est la science, après tout. "

L'érosion glaciaire a probablement fait que la falaise qui a donné lieu à cette avalanche soit trop raide et sujette à s'effondrer. " Il se peut que certaines vallées glaciaires sont en attente de l'effondrement, et la détente pourrait être soit un tremblement de terre, de fortes pluies, ou les deux ", a déclaré Hughes. " Dans les Alpes européennes, il existe des preuves d'une série similaire de glissements de terrain à peu près au même moment, et une étude récente a suggéré que ces glissements de terrain sont associés à un déluge de pluies abondantes à ce moment. "

Quant à ce danger, le village peut y faire face, malgré sa situation précaire, « Je pense que maintenant que l'avalanche de roches a eu lieu, les principaux risques sont partis - mieux vaut construire en dessous d'une falaise qui s'est déjà effondrée que d'attendre de la voir tomber », a déclaré Hughes. " Le village est construit en utilisant les rochers de l'avalanche. C'est un endroit incroyable."

Les scientifiques ont détaillé leurs résultats en ligne le 20 Mars 2014 dans la revue Geological Society of America Bulletin.

Article original sur Live Science .

Source : http://www.livescience.com/44808-mysterious-moroccan-rocks-explained.html

 

Ailleurs, c'est la montée des eaux souterraines et les pluies diluviennes qui transforment la terre en boue et sable. Etat de Washington : mars 2014, un pan entier d'une colline surplombant la petite communauté rurale d'Oso s'est détaché, provoquant une coulée de boue qui a tout enseveli, dont une trentaine de maisons.

Carte glissement terrain oso washington

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2014/03/29/010-decompte-revu-baisse-morts-glissement-terrain-oso.shtml

Louisiane : 24-02-2014 - " De Nouvelles émanations de gaz apparaissent dans la doline du Bayou de la Corne, en Louisiane. "

En fait, après enquête, il s'avère que c'est maintenant le Grand Bayou, situé quelques centaines de mètres de celui de la Corne, qui serait aussi en mouvement maintenant avec des émanations de gaz.

Ce diagramme ci-dessous montre une représentation artistique 3D de ce à quoi ressemble en interne une structure en dôme de sel :

Saltdomecomplarge

Le sous-sol géologique de la Louisiane,avec ses nappes de pétrole en bas (très exploitées) et sa grosse couche de sels intermédiaires en train de fondre :

Diagram of salt dome

" La situation actuelle dans Bayou Corne, au dôme de sel effondré, est en cours, et en pleine expansion. L'effondrement du dôme de sel de Bayou Corne fait maintenant plusieurs hectares de large, avec rien pour arrêter l'effondrement et sa croissance. Ce nouvel événement se produisant à proximité de la bulle du gouffre précédent, n'est pas un bon développement. 

http://dutchsinse.tatoott1009.com/2242014-breaking-news-new-gas-bubbles-appear-in-louisiana-5miles-sw-of-bayou-corne/

Italie : " Un important éboulement, côté italien, s'est produit jeudi soir dans le secteur de Courmayeur, selon Bison Futé. Le tunnel du Mont-Blanc est donc fermé "dans les 2 sens, à tous véhicules jusqu'à nouvel ordre", précise Bison Futé. http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2014/04/17/le-tunnel-du-mont-blanc-ferme-site-a-un-eboulement-cote-italien

L eboulement de la saxe menace plus que jamais photo le dl philippe cortay

L’éboulement de la Saxe menace plus que jamais. Photo Le DL/ Philippe CORTAY

Ecroulement de la Saxe : " De petits éboulements - au nombre de 200 environ - et une vitesse de chute entre 2,25 et 2,70 mètres par jour - qui augmente de plus en plus - signifient que l'éboulement de La Saxe, tout au moins le plus petit (celui de 265.000 mètres cubes, tout de même !), devrait bientôt tomber. Si cette chute est estimée « obligatoire » par les experts dépêchés sur place, nul ne sait quand elle se produira. En attendant le jour fatal, le village de la Palud en partie évacué, a vu le retour pour quelques heures des « réfugiés de Courmayeur ». Les services de sécurité leur ont permis de retourner chez eux pour vérifier que tout allait bien dans leurs résidences. " 

http://www.ledauphine.com/montagne/2014/04/17/la-palud-(italie)-l-eboulement-de-la-saxe-s-accelere

Everest

L'avalanche la plus meurtrière de l'histoire de l'Everest : " « C'est arrivé de nulle part, un gigantesque bloc de glace qui est tombé du haut et qui s'est abattu sur nous », a raconté à l'Agence France-presse Dawa Tashi, un des guides qui en a réchappé. « Je voulais courir mais je n'en ai pas eu le temps, nous étions piégés », ajoute le jeune homme de 22 ans depuis son lit d'hôpital à Katmandou, où il a été transféré par avion. Bien que prenant le souffle de l'avalanche de plein fouet, et enseveli jusqu'au cou, il est parvenu à continuer de respirer, jusqu'à l'arrivée des secours. Il souffrait d'hypothermie et de multiples fractures, dont il se remettra, selon les médecins. - Les secours cherchaient, samedi 19 avril 2014, les corps de guides népalais tués la veille dans l'avalanche la plus meurtrière survenue au sommet de l'Everest. Treize corps ont été récupérés et trois guides sont toujours portés disparus. " http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/04/18/six-morts-dans-une-avalanche-sur-le-mont-everest_4403667_3216.html

Yves Herbo Traductions, Sciences, F, H, 21-04-2014

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