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Yellowstone mammoth hot spring minerva mini

USA : les alertes aux séismes se multiplient

Par Le 31/03/2014

USA : entre Californie et Yellowstone, les alertes aux séismes se multiplient

Yellowstone mammoth hot spring minerva mini

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Ce matin du 29 mars 2014, une troisième assez forte secousse de 5.1 en magnitude a touché la Californie et Los Angeles. Elle fait suite à un fort séisme de 6.6 qui a réveillé Los Angeles le 10 mars et à un autre de 4.4 le 17 mars 2014. L'épicentre de ce dernier séisme d'aujourd'hui a été localisé à 3 kilomètres à l'est de la localité de La Habra, à une vingtaine de kilomètres de LA.

"Le tremblement de terre n'a eu lieu qu'il y a quelques minutes, il va donc falloir donner du temps à nos agents pour qu'ils fassent leurs inspections", a pour le moment expliqué le porte-parole de l'institut américain de veille géologique (USGS).

Ces séries de séismes rapprochés éveillent dans la région la crainte du Big One, ce fameux séisme censé provoquer d'importants dégâts dans cette grande ville à l'Ouest des Etats-Unis. Chacun dans la région redoute un séisme comparable a celui qui a pratiquement détruit San Francisco en 1906. 

Traversant la région côtière de ce grand État de l'ouest américain, la faille de San Andreas se situe à la jonction des plaques tectoniques du Pacifique et de l'Amérique. « Elle se compose de deux segments, nord et sud, séparés par une zone en glissement continu, autrement dit qui casse en permanence», explique Pascal Bernard, physicien et sismologue à l'Institut de physique du globe de Paris. Il estime que les deux séismes de ces dernières semaines ne sont donc pas directement liés, car celui du 10 mars s'est produit sur le segment nord de la faille, et celui de ce lundi 17 au niveau du segment sud».

Ce segment sud a connu un séisme majeur en 1857, le nord en 1906 à San Francisco (3000 victimes). Or «à cause de la tectonique des plaques, les failles se chargent en tension à peu près à la même vitesse, que ce soit au nord comme au sud, donc on estime qu'elle est plus proche de rompre du côté de Los Angeles», au niveau du segment sud, puisque le dernier séisme d'ampleur est plus ancien sur ce segment, indique le sismologue.

Si les secousses ne sont pas forcément annonciatrices d'un tremblement de terre majeur à venir, les autorités restent très vigilantes, car une succession de secousses peut avancer la rupture d'une faille, en augmentant la pression sur cette dernière. «Il y aura forcément des répliques lors des prochains jours, qui peuvent atteindre une magnitude 2 à 3. Mais si ces secousses se poursuivent pendant plus d'une semaine et qu'elles sont de plus forte intensité, il pourrait s'agir d'un ‘essaim sismique' qui multiplie par 100 la probabilité d'un séisme majeur». Le sismologue Robert Graves, interrogé par l'AFP, estime pour sa part qu'il y a 5% de chances que le tremblement de terre de ce lundi ne soit que l'annonciateur d'un tremblement de terre plus important.

Ce nouveau séisme de plus forte intensité a bien eu lieu ce 29 mars sur le segment sud de la Californie, confirmant la possibilité d'un essaim sismique augmentant comme l'a dit Graves la probabilité d'un prochain séisme majeur.

Mapla

Et juste au-delà de cette zone des grandes failles de San Andreas, vers le Nord-Est, se trouve l'énorme caldeira du super-volcan Yellowstone, qui inquiète également les américains car son actuelle activité est beaucoup plus intense que depuis de nombreuses décennies.

Yellowstone volcano sanandreas

Le supervolcan du Yellowstone National Park tremble et se déforme, causant une modification de la topologie du terrain de manière spectaculaire, selon un rapport du National Geographic. 

Yellowstone eau chaude

Source d'eau chaude. Yellowstone National Park, Wyoming - USA © Sylvain Magdelaine

" S'agit-il de signes précurseurs d'une éruption catastrophique ou d'un simple "ronflement" cyclique ? Le point chaud de Yellowstone a produit plusieurs groupes de cratères volcaniques imbriqués, appelés caldeiras, au cours des 16 derniers millions d'années. Et, au cours des deux derniers millions d'années, trois éruptions majeures se sont produites. La première, dénommée Heise, a eu lieu il y a 2,1 millions d'années : l'éruption a émis tellement de magma que la chambre magmatique s'est effondrée créant une dépression, la caldeira avec des dimensions impressionnantes : 80 km de long, 65 km de large et des centaines de mètres de profondeur. La deuxième éruption, Picabo, s'est produite il y a 1,3 millions d'années et la troisième il y a 640 000 ans. C'est cette dernière qui a formée la caldeira actuelle de Yellowstone qui s'étend sur 40 à 60 km[1]. Depuis, environ 30 petites éruptions y compris une datée d'il y a seulement 70 000 ans, ont rempli la caldeira de lave et de cendres, et ont construit le paysage relativement plat que nous connaissons aujourd'hui.

Yellowstone : une chambre magmatique colossale

Le volcan du Yellowstone se caractérise par une imposante chambre magmatique souterraine de plus de 70 kilomètres de large, et d'une hauteur de plus de 10 kilomètres, la plus grosse jamais détectée. À l'intérieur bouillonne du magma à une température de 1 500 °C. Cependant, selon une étude rendue publique fin octobre 2013, les dimensions de la gigantesque chambre magmatique pourraient avoir été sous-estimées. En effet, Robert Smith de l'université de l'Utah a indiqué que la chambre magmatique résidant sous le parc de Yellowstone mesurerait 90 km de long pour 20 km de large. Par ailleurs, elle se situerait entre 2 km et 15 km de profondeur sous la caldeira, selon les endroits.

Les pressions du magma déforment le sol

Alors que l'épaisseur de la croûte terrestre est d'environ 30 km, à Yellowstone elle n'est que de 7 à 10 kilomètres. Ce qui fait que la pression exercée par la chambre magmatique se traduit par des déformations en surface. Ainsi, à partir de 2004, les scientifiques ont vu le sol au-dessus de la caldeira s'élever de 7 centimètres par an. Bien que ce taux ait ralenti entre 2007 et 2010 à un centimètre par an ou moins, depuis le début de ce gonflement, le sol s'est soulevé de plus de 25 centimètres à plusieurs endroits.

« Il s'agit d'une élévation extraordinaire, car il couvre une grande surface et les taux sont très élevés », a déclaré Bob Smith, un expert de longue date dans le volcanisme de Yellowstone de l'Université d'Utah. Les scientifiques pensent qu'un réservoir de magma gonfle, 7 à 10 kilomètres sous la surface de la terre, ce qui entraîne ce soulèvement. Heureusement, l'élévation ne semble pas annoncer une catastrophe imminente, a déclaré Bob Smith :

« Au début nous pensions à une éruption ». « Mais une fois que nous avons vu que le magma était à une profondeur de dix kilomètres, nous n'avons pas été si préoccupés. S'il se situait à une profondeur de deux ou trois kilomètres, là, nous aurions été beaucoup plus vigilants ». Les études offrent de précieux indices sur ce qui se passe dans la tuyauterie souterraine du volcan, ce qui pourrait éventuellement aider les scientifiques à prédire quand aura lieu la prochaine éruption volcanique à Yellowstone.

Les respirations insondables de Yellowstone

Smith et ses collègues de US Geological Survey (USGS) et de l'observatoire du volcan de Yellowstone ont cartographié les soubresauts de la caldeira à l'aide d'outils tels que les systèmes de positionnement GPS et d'interférométrie radar (InSAR), qui mesurent la déformation du sol. La déformation du sol suggère que le magma est en mouvement vers la surface, signe précurseur d'une éruption. Les flancs du mont St-Helene, par exemple, ont gonflé de façon spectaculaire dans les mois précédents l'explosion de 1980. Ce fut également le cas avant l'éruption plus modeste de l'Eyjafjallajökull en avril 2010 : son flanc avait enflé de plus de 15 centimètres environ, étant donné que le magma avait coulé dans les chambres étroites sous la montagne.

Mais il existe aussi de nombreux contre-exemples, y compris dans le cas du supervolcan de Yellowstone, où le sol enfle sans que cela soit suivi par une éruption. Selon la théorie actuelle, le réservoir magmatique de Yellowstone est alimenté par un panache de roches chaudes provenant du manteau terrestre. Lorsque la quantité de magma qui afflue dans la chambre augmente, le réservoir se gonfle comme un poumon et la surface s'élève. Lors du soulèvement des dernières années, les modèles indiquent que le réservoir s'est rempli d'environ 1 million de mètres cube de magma par an. Lorsque cet afflux ralentit, en théorie, le magma se déplace horizontalement pour se solidifier en refroidissant, ce qui fait redescendre le niveau de la surface terrestre.

1959 seismeyellowstone

This house fell into Hebgen Lake during the 1959 earthquake and floated along the shore until it came to rest here. The owner of the house, then-70-year-old Mrs. Grace Miller, escaped only after kicking out her front door and leaping a 5-foot-wide ground crack as her house dropped into the lake. (USGS photograph by J.B. Hadley.)

"Sur la base de preuves géologiques, Yellowstone a probablement vu un cycle continu d'élévation puis de régression au cours des 15 000 dernières années, et ce cycle continuera probablement", a déclaré Bob Smith. Les enquêtes montrent, par exemple, que la caldeira a augmenté d'environ 18 centimètres entre 1976 et 1984 avant de redescendre d'environ 14 centimètres au cours de la décennie suivante. Il ajoute "ces caldeiras ont tendance à monter et descendre, mais de temps en temps, elles créent des explosions hydrothermales, des tremblements de terre, ou des éruptions volcaniques".

Les chercheurs estiment que 10 à 30% du magma présent sous Yellowstone est à l'état liquide, c'est donc encore insuffisant pour déclencher une éruption majeure (il en faudrait au moins 50%). Mais des poches de magma en fusion dans la chambre pourraient quand même causer des éruptions plusieurs fois plus fortes que celle de 1980 au Mont St Helens (Etat de Washington), prévient Jacob Lowenstern, qui dirige l'Observatoire de Yellowstone pour le compte de l'USGS de Menlo Park, en Californie.

De la difficulté de prévoir une éruption de Yellowstone

Prévoir l'imminence d'une éruption volcanique reste extrêmement difficile, en partie parce que de nombreuses données font encore défaut dans le cas de Yellowstone. De plus, les enregistrements en continu de l'activité de Yellowstone ne sont disponibles que depuis les années 1970, ce qui est insignifiant à l'échelle des temps géologiques et ne permet donc pas de tirer de conclusions sur les observations effectuées.

De toute évidence, il y a encore du magma sous Yellowstone souligne Dan Dzurisin, un expert de Yellowstone. Ceci se manifeste par l'activité hydrothermale continue juste sous la surface : geysers (il y en a plus de 500), sources d'eau chaude (plus de 10 000), boues chaudes, fumerolles qui constituent une attraction pour de nombreux touristes. Ce large système hydrothermal pourrait aussi jouer un rôle dans les déformations du sol, mais il est difficile de savoir dans quelle mesure.

Quelque 3000 tremblements de terre secouent chaque année Yellowstone[2]. Par exemple, entre le 26 décembre 2008 et le 8 janvier 2009, environ 900 séismes se sont produits dans une zone localisée autour du lac Yellowstone. Cette concentration de secousses pourrait avoir relâché la pression du magma dans le réservoir en permettant aux fluides de s'échapper ralentissant du coup l'élévation du sol, comme l'indique Smith de l'Université de l'Utah.

Septembre 2013 : " Et maintenant, la zone autour de Yellowstone est de plus en plus sismiquement active. En fait, le professeur Bob Smith dit qu’il n’a jamais rien vu de tel dans les 53 années qu’il a regardé Yellowstone …

Jusqu’à récemment, Bob Smith n’avait jamais été témoin que de deux essaims de tremblements de terre simultanés dans ses 53 ans de surveillance de l’activité sismique dans et autour de la caldeira de Yellowstone.

Maintenant, Smith, un professeur de l’Université de géophysique Utah, a vu trois essaims à la fois.

En Septembre 2013, 130 tremblements de terre frappent Yellowstone au cours d’une seule semaine. Cela a eu comme conséquences que de nombreux observateurs de Yellowstone sont maintenant extrêmement préoccupés …

Les derniers essaims de tremblements de terre de Yellowstone ont commencé le 10 septembre 2013 et l'ont fait jusqu’à environ 11h30 le 16 septembre 2013.

« Un total de 130 séismes de magnitude 0,6 à 3,6 ont eu lieu dans ces trois domaines, cependant, la plupart ont eu lieu dans le bassin inférieur du Geyser, » déclare l'Université de l’Utah. «Notamment une grande partie de la sismicité dans Yellowstone se passe en tant qu'essaims. »

Cendresyellowstone

Ces séismes devraient fournir de précieux indices sur les relations entre la chambre magmatique et les déformations du sol. Au final, l'histoire géologique de Yellowstone et les causes des déformations enregistrées sont devenues de plus en plus complexes avec l'évolution des techniques disponibles pour les étudier.

Une éruption peu probable à court terme

Selon Ilya Bindeman, professeur en sciences géologiques à l'Université de l'Oregon (USA), une éruption majeure à Yellowstone devrait effectivement se produire... Mais plutôt dans 1 à 2 millions d'années. En effet, "nos recherches sur les modèles d'un tel volcanisme dans deux anciennes caldeiras complètes dans le sillage de Yellowstone suggèrent que Yellowstone est dans une phase d'endormissement plutôt que sur un cycle de montée en puissance" dit-il.

Si il ne s'agit pas d'une certitude, mais seulement d'une extrapolation à partir des témoins des éruptions passées, la prochaine éruption majeure de Yellowstone devrait donc se produire dans 1 à 2 millions d'années, dans l'Etat du Montana.

Les conséquences cataclysmiques d'une éruption de Yellowstone

Une éruption à Yellowstone serait une catastrophe majeure, inconnue de la civilisation moderne. Selon Ilya Bindeman, une telle éruption détruirait tout sur un rayon de plusieurs centaines de kilomètres. Mais ce n'est pas tout : les Etats-Unis et le Canada seraient recouverts de plusieurs centimètres de cendres qui détruiraient toute végétation jusqu'à 1600 km du cratère. Deux tiers des États-Unis et un tiers du Canada deviendraient inhabitables. Les émanations toxiques du volcan rendraient l'air irrespirable...

De plus, du dioxyde de soufre serait libéré en grande quantité, ce qui entraînerait un refroidissement du climat planétaire pendant au moins une décennie et une altération de la couche d'ozone.

Selon Ilya Bindeman, un tel événement causerait des dégâts gigantesques, équivalant à environ 1 000 fois celle du mont Saint Helens (Washington - USA) en 1980. En effet, l'explosion du mont St. Helens avait engendré l'émission d'un kilomètre cube de matière dans l'air, l'éruption du mont Pinatubo aux Philippines en 1991, dix kilomètres cubes. Or, la dernière éruption de Yellowstone il y a 640 000 ans, a rejeté 1 000 kilomètres cubes de matériaux !

Notes

1 - Ces éruptions ont été respectivement 2 500, 280 et 1 000 fois plus puissantes que celle du mont St-Helens de 1980.

2 - Les secousses sismiques sur Yellowtone peuvent être suivies en direct sur la page dédiée de l'Université d'Utah. Une autre page archive toutes les secousses enregistrées sur Yellowstone.

Sources : Yellowstone Has Bulged as Magma Pocket Swells - National Geographic Planetary disasters: It could happen one night - Nature 493, 154–156 (10 Janvier 2013) doi:10.1038/493154a How many giant eruptions have occurred in the Yellowstone National Park region and how large were they? - USGS Will the Yellowstone supervolcano erupt in our lifetime? - NSF

Sources : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2688_eruption_supervolcan_Yellowstone.php + http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/03/17/01008-20140317ARTFIG00382-la-californie-vit-dans-l-angoisse-d-un-seisme-devastateur.php + http://www.franceinfo.fr/actu/etats-unis-nouvelle-alerte-sismique-en-californie-1367153-2014-03-29 + http://www.liberation.fr/evenements-libe/2014/03/27/los-angeles-pourrait-etre-rayee-de-la-carte-d-ici-30-ans_990662 + http://pubs.usgs.gov/fs/2005/3024/ + http://www.astrosurf.com/luxorion/impact-supervolcan-yellowstone2.htm + http://lesmoutonsenrages.fr/2013/10/09/alerte-avec-le-super-volcan-yellowstone-le-volcan-le-plus-dangereux-damerique-revient-a-la-vie/

Avec un nombre conséquent de mini-séismes en ce moment même sur Yellowstone et aussi sur l'Oklahoma, qui seraient eux liés à la fragmentation hydraulique du sol pour le gaz de schiste. "dans une étude publiée par la revue GeologyKatie Keranen (université de l'Oklahoma) et ses coauteurs de l'université Columbia à New York ont analysé la séquence d'événements ayant précédé et suivi le séisme. Les auteurs concluent à un lien causal entre l'injection de fluides de fracturation usés dans le sous-sol et la survenue du tremblement de terre. Non loin de Prague, Oklahoma, (ou a eu lieu récemment un séisme mortel) un ancien gisement pétrolier, désormais épuisé, est en effet utilisé depuis plusieurs années comme site d'injection d'eaux souillées issues d'opérations de fracturation hydraulique – la technique d'exploitation du gaz de schiste.

 2.7 2km E of Choctaw, Oklahoma 2014-03-29 12:36:48 UTC 5.0 km deep

 2.9 2km ENE of Choctaw, Oklahoma 2014-03-29 06:11:19 UTC 8.0 km deep

 3.2 9km NE of Stillwater, Oklahoma 2014-03-28 23:16:24 UTC 4.9 km deep

 0,5   28/03/2014 9:41:43 44.825N 110.781W 3.1    24 km (15 miles) SSW de Gardiner, MT
 2.0   28/03/2014 5:37:16 44.839N 110.513W 7.1    27 km (17 miles) au SE de Gardiner, MT
 1.9   26/03/2014 18:58:40 44.808N 110.773W 4.3    26 km (16 miles) S de Gardiner, MT
 2.2   26/03/2014 18:20:59 44.800N 110.772W 4.1    27 km (17 miles) S de Gardiner, MT
 1.5   26/03/2014 18:11:57 44.821N 110.774W 2.0    24 km (15 miles) S de Gardiner, MT
 2.0   26/03/2014 18:00:10 44.799N 110.774W 3.9    27 km (17 miles) S de Gardiner, MT
 3.5   26/03/2014 17:59:00 44.801N 110.778W 4.5    27 km (17 miles) S de Gardiner, MT 
 3.0   26/03/2014 13:14:36 ​​44.804N 110.772W 6.4    26 km (16 miles) S de Gardiner, MT 
 1.4   24/03/2014 12:06:51 44.246N 110.444W 3.6    70 km ( 43 mi) au SE de West Yellowstone, MT
 1,7   24/03/2014 5:21:37 44.778N 110.774W 7.5    29 km (18 miles) S de Gardiner, MT
 1.1   23/03/2014 22:55:22 44.574N 110.410W 2.7    56 km (35 miles) E de West Yellowstone, MT
 1.4   23/03/2014 19:50:43 44.706N 111.905W 0.0    44 km (27 miles) NNE de Spencer, ID
 2.0   23/03/2014 2:02:27 44.768N 110.767W 7.9    29 km (18 miles) à l'ENE de West Yellowstone, MT
 1,8   22/03/2014 8:44:18 44.615N 110.522W 8.8    47 km (29 miles) E de West Yellowstone, MT
 1,4   22/03/2014 8:42:05 44.600N 110.525W 10,7    46 km (29 miles) E de West Yellowstone, MT
 1,4   22/03/2014 8:41:14 44.598N 110.526W 8.8    46 km (29 miles) E de West Yellowstone, MT

http://volcanoes.usgs.gov/volcanoes/yellowstone/yellowstone_monitoring_47.html


Rapport du 03-03-2014 USGS : " La déformation du sol se produisant dans le centre-nord de Yellowstone, qui nous l'indiquions dans un document d'information le 18 Février 2014, se poursuit. En Mars, YVO prévoit de déployer plusieurs instruments GPS supplémentaires pour en savoir plus sur cet épisode de déformation scientifiquement intéressant. La subsidence de la Caldera, qui a débuté en 2010, semble se ralentir. Toute la déformation qui se déroulent actuellement dans Yellowstone reste bien en deçà des normes historiques. Pendant Février 2014, l'Université de l'Utah rapporte 245 séismes qui ont été localisés dans la région du parc national de Yellowstone. La Sismicité de février à Yellowstone a été marquée par un essaim en cours de 153 tremblements de terre, situé à environ 5 miles WSW de Norris Geyser Basin, PNY, qui a persisté pendant tout le mois. Le groupe comprenait le plus grand événement du mois, ce qui était un petit tremblement de terre de magnitude 3,5 le 11 Février 2014 au 16:03 HNR. Bien que la sismicité sur Yellowstone dans son ensemble soit légèrement au-dessus, les niveaux de sismicité normaux dans la région de déformation dans la partie centre-nord du parc ont augmenté depuis que la déformation a commencé. "

MAJ 31-03-2014 : Séisme sur Yellowstone :  http://lesmoutonsenrages.fr/2014/03/30/seisme-de-magnitude-5-0-au-parc-de-yellowstone/

Yves Herbo-Sciences-F-Histoire, 29-03-2014-MAJ 31-03-2014

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Les Minoens et Santorin : les datations trop faussées

Par Le 30/03/2014

Les Minoens et Santorin : les datations trop faussées

 

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Image satellite de l'archipel de Santorin aujourd'hui : la caldeira est formée de l'île principale de Santorin, de l'île de Thirassía et de l'île minuscule d'Aspronissi au sud-ouest. Au milieu se trouvent deux îles postérieures à l'éruption : Paléa Kaméni et Néa Kaméni. (Wikipedia)

 

Comme on le sait, une éruption volcanique énorme a formé la caldeira de Santorin et a presque anéanti l'une des civilisations les plus avancées de son époque, celle des Minoens. Cette déflagration extrême et le violent tsunami qui s'en est suivi aurait créé la légende de la célèbre Atlantide de Platon selon l'avis de la majorité des scientifiques à l'heure actuelle, les parties minoritaires considérant que ce n'est qu'un mythe total ou que l'endroit n'est pas adéquat ni en date, ni en lieu, mais a bien existé ailleurs...

Il y a quelques années, des études poussées avaient fini par affirmer (et convaincre beaucoup de scientifiques) que cette déflagration avait eu lieu assez précisément au 17ième siècle avant JC, et même avec 1642 AV JC. comme date de cette éruption (au lieu du 16ième siècle avant et de l'année 1550 AV JC). La Civilisation Minoenne (mal datée aussi) est estimée avoir existé entre 2700 et 1200 AV JC, avec une assez large implantation dans la mer Egée, à commencer par la Crète (qui a effectivement subi des tsunamis, comme toute la Méditerranée). C'est l'explosion de l'île habitée de Santorin et le tsunami de 1642 qui aurait anéanti cette civilisation donc, engloutie en grande partie. Des survivants auraient tenté de remonter leur civilisation jusqu'en 1450 AV JC donc, avant d'être envahis et assimilés.

(L'éruption a aussi été datée entre -1629 et -1600 par une étude au carbone 14 effectuée sur des branches d'olivier retrouvées dans les cendres de l'éruption (Documentaire télévisuel de Gabrielle WENGLER et Sandra PAPADOPOULOS Les dix plaies d'Egypte 2/3, avec les interviews des scientifiques Walter FRIEDRICH et Bernd KROMER - Wikipedia)

Ces précédentes études s'étaient axées sur des datations au carbone 14 de céramiques et de la dentrochronologie, c'est-à-dire l'étude des cernes des oliviers locaux déterrés, pour déterminer un âge plus précis de cette fameuse éruption. 

Mais de récentes études publiées depuis 2013 par une équipe internationale de scientifiques subventionnés par l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) sont en train d'annuler en quelque sorte cette précision presque acquise par d'autres scientifiques...

Les fouilles sur l'île de Santorin avaient permis de trouver, outre des poteries et constructions, plusieurs restes de bois d'olivier, qui avaient donc servi à toutes ces études de datation de l'éruption. Mais ces nouvelles études prouvent que les datations au carbone 14 de ces morceaux d'olivier ne sont pas fiables à plusieurs titres. Quels sont ces arguments de ces études ?

cherubini-plusone-2013.pdf (3.63 Mo)

Tout d'abord, selon Paolo Cherubini, l'un des auteurs de ces études, il faudrait d'abord prouver avec certitude que ces arbres vivaient bien encore au moment de l'éruption car, comme on le sait, les vieux oliviers méditerranéens conservent leurs branches mortes pendant de nombreuses décennies. ensuite, les datations au carbone 14 de ces branches d'olivier s'appuient obligatoirement sur un âge estimé à partir des cernes de croissance d'arbres vieux de plus de 4000 ans... et l'étude de ces cernes en question prouve qu'il n'est pas possible de dater quoique ce soit à l'aide des oliviers méditerranéens (cette étude remet d'ailleurs en question beaucoup d'autres datations se servant de cette méthode peu fiable localement...). Tout simplement parce que le climat méditerranéen, très sec en été et doux en hiver dans ces régions forment des cernes souvent impossible à distinguer sur la durée. « Dans les régions chaudes comme à Santorin, où les sécheresses estivales sont fréquentes et les hivers plutôt doux, les oliviers forment souvent des cernes très difficiles à distinguer. Ils présentent des fluctuations de la densité du bois à l’intérieur de certains cernes, et qui se forment surtout pendant les périodes de sécheresse ».

 

Olivier santorin cherubini et al plos one 2013 photo david mannes paul scherrer institut

Image et profil de densité du bois obtenus par imagerie neutronique. Sur cette section de branche d’un olivier qui pousse actuellement à Santorin, plusieurs fluctuations intra-annuelles de densité empêchent de distinguer clairement les cernes. © Cherubini et al., Plos One, 2013 ; photo : David Mannes, institut Paul Scherrer

Irise et wise objetinconnu

Les mauvaises interprétations des médias suite au rapport Wise-NASA

Par Le 30/03/2014

Les mauvaises interprétations des médias suite au rapport Wise-NASA - MAJ

 

Irise et wise objetinconnu

A la suite d'un rapport posté par Kevin Luhman, qui n'est pas de la NASA du tout mais membre " of the Center for Exoplanets and Habitable Worlds at Penn State University, University Park, Pa.", plusieurs médias se sont empressés de reprendre cette information et données très partielles comme étant définitives... bien que le même Kevin Luhman ait lui-même préféré appuyer sur le " probablement " (donc pas sûr) de son annonce... "The outer solar system probably does not contain a large gas giant planet, or a small, companion star" dans un article paru dans le Astrophysical Journal.

Nous allons voir que cette annonce est assez prématurée de plusieurs façons. 

- Comme l'ont toujours dit les responsables du programme WISE, les millions de données et images a analyser entièrement pourraient prendre de nombreuses années, avec des premiers résultats sous 3 ans. Les premières données des deux balayages de la voûte céleste par WISE (pour comparaison) ont été disponibles pour l'ensemble de la communauté des astronomes seulement en mars 2012, après les deux années de balayages en 2009 et 2011, et les premières analyses de la NASA. En tout il a été collecté plus de 2.7 millions d'images et jusqu'à 15TB de données astronomiques pendant ces 2 ans de mission. Afin de rendre les données plus faciles à utiliser, la NASA a condensé ces 2.7 millions d'images pour arriver à un total de 18.000 qui couvrent le ciel. La mission WISE, qui cartographiait l'ensemble du ciel, a découvert un certain nombre d'objets jamais vus auparavant dans le ciel, y compris une toute nouvelle classe d'étoiles et la première astéroïde de type "Trojan" qui partage la trajectoire orbitale de la Terre. Encore mieux plus bas : " En plus des 18.000 images et un catalogue source de 563 millions d'objets, la NASA publie également un "tableau des rejets" contenant des éléments non inclus dans le catalogue source, y compris des millions d'images supplémentaires. " (mars 2012).

- Mais on voit même dans l'article consacré à celui de Kevin Luhman (lien plus haut), que l'on mentionne que les dernières données issues de WISE n'ont été transmises qu'en novembre 2013, soit il y a seulement 4 mois ! " In November 2013, NASA released data from the AllWISE program, which now enables astronomers to compare the two full-sky surveys to look for moving objects. ". Désolé, mais pour les analyses complètes des données par la NASA et astronomes renommés, il va falloir attendre encore 3 ans, sauf si toute la communauté s'y met... et (ce qui contredit l'insistance des médias sur le " pas de planète X ", car on n'en sait rien encore !) c'est d'ailleurs ce que demande la NASA ! (qui cherche donc toujours une explication pour cette anomalie dans le système solaire... car elle existe toujours, elle...(orbite de Sedna, trajectoires de comètes, etc) :

http://www.nasa.gov/jpl/wise/disk-detective-20140130/#.Uyj5iKh5MYG Et les médias (mais pas la NASA, même si elle ne dit rien, elle, à ce sujet) préfèrent aussi laisser de côté le fait que deux scientifiques reconnus (John Matese et Daniel Withmire) ont bien fait des calculs dès 1985 et que leur rapport de 1999 sur le sujet indique de premières preuves assez solides (appuyées après par John Murray, Patrick Whitman). En 2001, un nouveau rapport émet la même hypothèse avec une autre orbite anormale de comèteScience News du 7 avril 2001.). En 2003, l'astronome Alessandro Morbidelli annonce qu'il est probable qu'un corps existe en orbite lointaine à cause de la rupture soudaine de la ceinture de Kuiper. Historiquement, les premiers modèles de la ceinture de Kuiper suggéraient que le nombre de grands objets augmenterait d'un facteur deux au-delà de 50 UA (1 Unité Astronomique = distance Terre-Soleil). La chute brutale du nombre d'objets après cette distance, connue sous le nom de « falaise de Kuiper », fut complètement inattendue et reste inexpliquée à ce jour. En 2003 encore, la découverte de Sedna ajoute du crédit à la théorie (planète X ou compagnon obscur-naine sombre) à cause de son orbite. En 2005, Eris est découverte et le planétoïde devient un moment la planète X (en fait, tout objet assez gros dans le système solaire et non répertorié est considéré comme une planète X par la NASA). En 2005 toujours, un rapport mentionne la possibilité d'un halo de planètes noires en orbite qui se situerait à entre 1 000 et 10 000 UA du Soleil. En 2008, Patryk Lykawka, de l'université de Kobe au Japon, et Tadashi Mukai proposent l'existence d'une super-Pluton à leur tour à l'aide de simulations numériques scientifiques. John Matese publie un nouveau rapport en 2010 sur ses recherches. En 2011, et en s'appuyant sur des données de WISE (et c'est ce qui ennui les responsables du programme, qui sont censés être les "découvreurs" officiels d'un tel objet s'il existe !), John Matese et Daniel Whitmire reviennent à la charge et prédisent à l'aide de calculs l'existence de ce corps en étudiant la trajectoire particulière qu'empruntent certaines comètes à leur entrée dans le système solaire à nouveau. L'orbite de la supposée planète baptisée Tyché, en l'honneur de la divinité grecque responsable de la prospérité des cités, se situerait à une distance de 15 000 ua soit 375 plus grande que celle de Pluton. L'équipe de WISE conteste les conclusions de ce rapport de toute façon, même sans avoir fini ses propres analyses. En 2012, l'astronome Rodney Gomez calcule qu'une planète de 4 fois la taille de la Terre pourrait très bien se trouver au-delà de Neptune sans qu'on la voit. En 2014, "Des systèmes stellaires qui se cachaient juste devant nos yeux dans le proche voisinage du système solaire ont littéralement jailli dans les données recueillies par WISE", s'est réjoui Ned Wright, un astronome de l'Université de Californie à Los Angeles qui a conduit cette première analyse des données de WISE :

Squeletteg ant mini

Un squelette d'un géant humain préhistorique de 15 mètres reconstitué ?

Par Le 28/03/2014

Un squelette d'un géant humain préhistorique de 15 mètres reconstitué ?

Squeletteg ant mini

Bon, nous avons déjà l'habitude des hoax et fausses photos (dont celles commandées par des concours pour photoshop par exemple) de squelettes de géants  humains soit-disant découverts un peu partout dans le monde. Cette fois, nous avons droit (éventuellement) à un vrai squelette de géant en train d'être reconstitué par une équipe. Qu'en est-il pour l'instant, avec cet article surprenant qui est tombé dans les tabloïdes : 

Squeletteg ant

" RECONSTRUCTION du squelette humain géant "

Genèse 6:4... Il y avait des géants à l'époque...

Reconstruction du squelette géant trouvé à Loja en Équateur, le 19 octobre 2012, dans la province de Loja, au sud de l'Équateur et la frontière du Pérou. Ancien résident, je me souviens avoir entendu il y a longtemps que dans les belles vallées de cette province il y avait des squelettes qui auraient été découverts, très semblables à ceux des humains, mais d'une taille incroyable.

De loin, le plus célèbre de ces découvreurs a été Carlos Miguel Vaca qui avaient gardé jusqu'à sa mort en 1999, plusieurs os et fragments trouvés sur un site nommé « Changaiminas », qui traduit en espagnol signifie « cimetière des dieux ».

Plusieurs fragments ont été envoyés à la Smithsonian Institution aux Etats-Unis, afin qu'ils étudient leur densité, âge et poids. Un fragment de cette collection a été présenté par le célèbre chercheur Klaus Dona.

Plusieurs autres fragments sont connus pour faire partie de collections privées. Du squelette fragmenté suivant, sept fragments ont été étudiées par sept différents scientifiques et anatomistes, qui ont confirmé qu'ils font partie d'un squelette humain de sept fois la taille d'un être humain moderne ! Le scientifique de Californie Alex Putney a participé à la reconstruction du squelette pendant huit mois avec une équipe sur la base des fragments. "

Sources : https://www.facebook.com/1mill.creationist?fref=ts

En attente d'autres sources... Selon une source, ce squelette serait en réalité une "reconstitution" faite au Erich von Däniken’s Mystery Park ancient astronaut theme park à Interlaken, en Suisse... (confirmé)... mais est monté par Alex Putney et contiendrait donc certains moulages de vrais échantillons...

Yves Herbo Traductions, Sciences-F-Histoires, 28-03-2014

Un asteroide possede deux anneaux mini

Découverte d'une planète naine dans notre Système Solaire et d'un astéroïde a deux anneaux

Par Le 28/03/2014

Découverte d'une planète naine dans notre Système Solaire et d'un astéroïde a deux anneaux

Un asteroide possede deux anneaux mini

Il y a des jours où les planétologues ne savent plus où donner de la tête. Twitter n'arrête pas de crépiter ce soir avec deux découvertes majeures dans notre système solaire.

La première, c'est celle de l'existence d'anneaux autour de l'astéroïde Chariklo. Ce morceau de rocher de 250 kilomètres de diamètre vient donc rejoindre les géantes Saturne, Uranus, Neptune et Jupiter dans le cercle fermés des objets dotés d'anneaux.

L'European Southern Observatory (ESO) l'a annoncé en début de soirée. Et il n'a pas fait les choses à moitié : Chariklo comporte deux anneaux, de sept et trois kilomètres de large, séparés par un trou de neuf kilomètres. On peut même penser, du fait de leur position nette, qu'il pourrait y avoir un satellite autour de Chariklo qui leur donnerait leur forme régulière.

Decouverte etonnante un asteroide possede deux anneaux

 

Vue d’artiste des deux anneaux découverts autour de l’astéroïde 10199 Chariklo. © ESO/L. Calçada/M. Kornmesser/Nick Risinger

La découverte a été effectuée en observant l'occultation d'une étoile par l'astéroïde à partir de plusieurs observatoires d'Amérique du Sud. Il y a eu en effet deux petites baisses de luminosité de l'étoile, en plus du passage de Chariklo. Les chercheurs, sous la direction de Felipe Braga-Ribas ont pu reconstituer la forme de l'astéroïde, et celle de ses anneaux.

Les astronomes ont donné provisoirement aux anneaux les noms de Oiapoque et Chui, qui sont deux rivières situées respectivement à l'extrême nord et à l'extrême sud du Brésil. Les résultats complets de leurs observations doivent être publiés aujourd'hui dans la revue Nature.

Une planète naine peut en cacher une géante ?

L'autre découverte de la soirée, en tout cas son annonce, c'est celle du gros corps céleste le plus éloigné du soleil. On ne le connaît encore que sous le nom de 2012VP113, mais il pourrait fort bien prendre le statut de planète naine, rejoignant dans le club Pluton. Les détails ont été publiés en soirée dans la revue Nature, décidément très prisée des astronomes.

Il mesure environ 450 kilomètres de diamètre, et son orbite est encore plus lointaine que celle de Sedna qu'il vient donc de détrôner. Ces deux planètes naines (même si elles n'en ont pas encore officiellement le titre) pourraient n'être que le début d'une liste d'objets qui naviguent entre la ceinture de Kuiper, dans laquelle se trouve Pluton, et le nuage d'Oort, beaucoup plus lointain, qui marque la frontière entre notre système et le vide intersidéral.

Pour les deux astronomes, il pourrait y avoir toute une population d'objets similaires et qui resteraient à détecter. Les chercheurs laissent même entendre, comme le rapportent le Guardian et Science.com, qu'il pourrait y avoir là-bas un objet de la taille de Mars ou même de la Terre. Ou même beaucoup plus gros, ce que démontreraient des anomalies dans les orbites à la fois de 2012VP113 et de Sedna, mais aussi d'autres objets de la ceinture de Kuiper. Celles-ci seraient consistantes avec la présence d'un objet très massif et extrêmement distant. Super-Terre, fameuse "Planète X"... L'objet en question pourrait être toujours là, à moins qu'il n'ait été éjecté dans un distant passé.

Source : Le blog de Jean-Paul Fritz sur le site du "Nouvel Obs" : Chroniques de l'Espace-Temps

Orbitessedna 2012vp113

 

Représentation de l'orbite de 2012 VP113 en rouge et de Sedna en orange. Sedna et 2012 VP113 ne seraient que la partie immergée de l'iceberg parmi les centaines d'autres objets stellaires qui pourraient graviter dans le nuage d'Oort. Trujillo et Sheppard ont déjà repéré 6 autres candidats pouvant appartenir à l'extrémité de notre système solaire.

Yves Herbo-Sciences-F-H, 28-03-2014

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Des Egyptiens anciens en Australie ? Part 3

Par Le 28/03/2014

Des Egyptiens anciens en Australie ? - Part 3

 

Compass carving mini

Australie - Steven Strong

Cet article fait suite tout d'abord à celui-ci, mes premières recherches sur les pyramides de Gympie en Australie, suite aux très vieilles légendes des aborigènes locaux, qui parlent d'hommes blancs aux yeux bleus, avec des colliers en forme de dauphins et ayant habité les lieux avant eux et qui avaient érigé plusieurs pyramides ici. Ces dernières auraient toutes été rasées par le temps et les colons se sont servis des ruines pour leurs routes et fondations. Une pyramide intacte subsisterait dans une propriété privée, mais peut-être d'autres, enterrées. J'en parlais un petit peu dans ce premier article, voici une traduction des écrits d'un des chercheurs très impliqués sur le sujet, troisième partie de ce premier texte :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-egyptiens-anciens-en-australie.html

Voici des Extraits d'un autre article de Steven Strong, chercheur australien :

" Nous avons filmé des sites connus, et poursuivi la recherche de marqueurs astronomiques ... et tout ce qui a été gravé sur la myriade de plates-formes rocheuses dans la région. La section des hiéroglyphes de Bambara que nous estimons à 92% comme étant du script Proto-égyptien a déjà été examinée dans nos travaux précédents, donc mon objectif principal de ce voyage était les panneaux restants de «glyphes, en particulier, la section d'ouverture qui représente ce que mes collègues et moi soupçonner d'être de la création de l'homme moderne par la manipulation génétique.

Glyph wall

Je l'ai déjà indiqué, seulement 44% des textes de cette section est proto-égyptienne, tandis que le reste du texte est constitué de symboles inconnus.

Darkinjung Elder 'tante' Beve (autochtone) est aussi catégorique, il existe deux formes de texte sur les rochers, les hiéroglyphes égyptiens les plus récents et la beaucoup plus ancienne écriture d'origine. Avec une ancienne participation égyptienne / australienne entretenant l'information, il est fort probable que les anciens Egyptiens ont appris l'art de la communication écrite de leurs tuteurs originaux, et les gravures entre les deux murs sont une combinaison de deux cultures et de scripts.

Astro marker

Astro-marqueur australien - 140 autres ont été découverts à présent

Ce qui est encore ouvert à débat ... ce qui a inspiré la genèse de l'ancienne écriture australienne beaucoup plus ancienne ?

Kariong fournit des exemples d'une ancienne forme d'écriture native, et le roc des preuves solides d'une ancienne présence égyptienne en Australie. Et notre dernier voyage à travers le site Kariong a révélé plusieurs nouvelles observations d'importance.

Glyph wall fig1

Figure 1

Tout d'abord, nous avons terminé l'examen d'un petit passage de "glyphes" qui paraissaient conclure le segment décrivant la création de l'Homo Sapien - dont j'ai parlé dans mon article précédent (Part 2). Trouvé à l'extrême droite de la narration «génétique», et un peu en dehors de la section suivante, le groupe de huit «glyphes (Figure 1) décrit qui est responsable - et peut-être même leur motivation - pour modifier génétiquement un gène d'hominidé.

Le glyphe le plus grand et central n'est pas Proto-égyptien, et est répété dans une section avec trois ovnis flanquant le même personnage assis. Tous deux montrent un personnage assis avec un bâton-contrôle ou d'un dispositif sortant apparemment de son estomac. Nous croyons que cette personne gouvernait un vaisseau-mère extra-terrestre, et était du plus haut rang. Le drapeau à proximité, ce qui signifie "Dieu", ne fait que confirmer la majesté de l'être ou de la personne représentée. Et l'icône en bas à droite représente l' " oracle ou sanctuaire ", qui renforce le sentiment de l'état et de la bienveillance attribué à cet être.

À côté des pieds du navigateur céleste est un hiéroglyphe que les sceptiques et les fonctionnaires ont préféré attribuer au cadre de la théorie populaire du "canular" , l' «os de chien» mis dans un rectangle deux fois. Bien que les sceptiques nient que le rectangle et os ait une légitimité dans le script Proto-égyptien, le dictionnaire Proto-égyptien de Raymond Johnson "Hieroglyphica de base" (page 38, hiéroglyphe 1172) représente le glyphe exact avec le même rectangle et os. Signifiant «héritier, beaucoup», ce « glyphe représente un patrimoine transmis » d'une persuasion ésotérique et génétique.

Certains peuvent dire que tout cela se résume à de l'interprétation. Mais il y a plus sur ce site de deux murs de hiéroglyphes. Beaucoup plus ! ... Un fait qui a été négligé par les sceptiques et les théoriciens du canular :

 

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