Articles de yvesh
Le premier cas documenté d’une personne pratiquant des expériences du hors-corps
Le premier cas documenté d’une personne pratiquant, à volonté, des expériences du hors-corps
Image d’entête, qui n’a évidemment rien à voir avec l’expérience menée ici…
Certaines personnes prétendent qu’elles ont connu des expériences du hors-corps, des sorties hors du corps ou, plus “ésotériquement”, des voyages astraux, flottant dans l’air, libre de leur enveloppe charnelle et se regardant de l’extérieur. Une équipe de scientifiques a trouvé quelqu’un qui dit pouvoir le faire à volonté et, comme tout bon chercheur, ils l’ont placé dans un IRM pour scruter l’activité de son cerveau.
Andra M. Smith et Claude Messierwere de l’Université d’Ottawa (Canada) décrivent la capacité de leur sujet, une de leur étudiante en psychologie qui leur a révélé ses expèriences HC qu’elle développe depuis qu’elle est enfant. Selon l’étude, elle a pu se voir tourner dans l’air au-dessus de son corps, à plat, et se retourner le long du plan horizontal. Elle a signalé parfois regarder se déplacer au-dessus, mais elle est restée consciente de l’immobilité de son corps "réel". La participante n’a signalé aucune émotion particulière liée à l’expérience.
Les chercheurs ont constaté que quelque chose d’étrange, conformément à son expérience, se passait dans son cerveau : L’IRMf a montré une forte désactivation du cortex visuel, et “l’activation du côté gauche de plusieurs aires liés à l’imagerie kinesthésique”, qui comprend l’image mentale des mouvements corporels (Proprioception). C’est la partie du cerveau qui nous permet d’interagir avec le monde, de vous faire “ressentir” où votre corps est en relation avec celui-ci.
Tirée de l’étude : les régions du cerveau significativement activées alors que la participante avait des expèriences extracorporelle. Les régions les plus activées sont latéralisées du côté gauche et inclues l’aire moteur (F), le cervelet (B, D, E), le gyrus supramarginal (D, F), le gyrus temporal inférieur (B, D, F) et le gyri orbitofrontal moyen et supérieure (A, C, D, E).
C’est la première fois que ce type d’expérience a été analysé et documenté scientifiquement. Les chercheurs savent que les expériences de décorporation peuvent être induites par, entre autres, un traumatisme du cerveau, une privation sensorielle, une expérience de mort imminente, des médicaments dissociatifs et psychédéliques, la déshydratation, le sommeil et la stimulation électrique du cerveau. Elle peut être également délibérément expérimentée par certains. Mais c’est peut-être le premier cas documenté d’une personne qui peut entrer dans cet état à volonté.
En ce qui concerne la véracité de l’expérience/ hallucination, il est d’abord important de noter que le document de recherche (lien plus bas) n’est pas une expérience en soi, avec une hypothèse. Les chercheurs ont juste placé leur sujet dans un IRMf pour observer l’activité de son cerveau lors de ses expériences hors-corps, rien de plus. Les scans du cerveau montrent bien qu’elle a ressenti ce qu’elle prétend vivre, mais cela ne signifie pas que son “âme” s’est fait la malle durant un court moment. Ce n’est pas un voyage astral, comme ceux décrits par les mystiques. Il n’y a aucune sorte d’activité paranormale.
Le fait est que, même s’il y a peu d’expériences solides sur ce sujet, sauf ce document de recherche et quelques autres, les scientifiques pensent que ces expériences hors du corps sont un type d’hallucinations provoquées par un mécanisme neurologique. Cette étude estime que ce mécanisme neurologique peut être présent chez d’autres personnes et que certaines, comme cette femme, peuvent se former/ s’entrainer à l’activer. Elle leur a dit qu’elle a d’abord remarqué ce phénomène quand elle était petite fille, lors des siestes et qu’ensuite, elle s’efforçait de rentrer dans le même état.
Peut-être que ce type de visualisations, effectuées de manière répétée, peut aboutir à une forme de synesthésie, un phénomène neurologique qui a été largement ignoré pendant la moitié du 20e siècle et que votre Guru a largement décrit dans deux de ses articles, ici : Synesthésie : et si l’on pouvait apprendre à donner de la couleur aux mots et Pourquoi l’évolution a t’elle permis à certaines personnes de gouter les mots ?
L’étude publiée dans Frontiers in Human Neuroscience : Voluntary out-of-body experience: an fMRI study.
Yves Herbo, Siences-F-H, 12-03-2014
Le cristal le plus ancien de la Terre analysé
Le cristal le plus ancien de la Terre analysé
Ce minuscule cristal est le plus ancien materiau connu de la Terre, disent les scientifiques.
Les scientifiques ont pu déterminer à l'aide de deux techniques de datation différentes qu'un cristal de zircon minuscule trouvé sur un ranch de moutons en Australie occidentale est la plus ancienne pièce connue de notre planète et remonte à il y a 4,4 milliards d'années.
Le rapport dans la revue Nature Geoscience dit que selon les chercheurs, la découverte indique que la croûte terrestre s'est formée relativement peu de temps après que la planète se soit formée et que le petit bijou était un vestige d'elle.
John Valley, professeur de géosciences à l'Université de Wisconsin qui a dirigé la recherche, a déclaré que les résultats suggèrent que la Terre primitive n'était pas un endroit aussi agressif que de nombreux scientifiques l'ont pensé.
Le cristal de zircon de 4,4 milliards d'années de la région de Jack Hills en Australie a été confirmé pour être le plus vieux peu de la croûte de la Terre. Handout/REUTERS
Pour déterminer l'âge du fragment de zircon, les scientifiques ont utilisé d'abord une technique de datation largement acceptée sur la base de la détermination de la désintégration de l'uranium en plomb dans un échantillon du minéral.
Mais parce que certains scientifiques ont émis l'hypothèse que cette technique pourrait donner une fausse date d'échéance à cause d'une éventuelle circulation des atomes de plomb dans le cristal au fil du temps, les chercheurs se sont tournés vers une deuxième méthode sophistiquée pour vérifier le résultat.
Ils ont utilisé une technique appelée tomographie par sonde atomique qui a été en mesure d'identifier des atomes individuels de plomb dans le cristal et de déterminer leur masse, et a confirmé que le zircon était bien vieux 4.400.000.000 années.
Pour mettre cet âge en perspective, la Terre s'est formée il y a 4,5 milliards d'années en une boule de roche en fusion, ce qui signifie que sa croûte s'est formée assez rapidement par la suite, environ 100 millions d'années après. L'âge de cristal signifie également que la croûte est apparue seulement 160 millions d'années après la formation même du système solaire.
La constatation appuie l'idée d'une " Terre primitive calme", où les températures étaient assez faibles pour soutenir les océans, et peut-être la vie, bien plus tôt qu'on ne le pensait, dit Valley.
Le zircon a été extrait en 2001 à partir d'un affleurement rocheux dans la région Jack Hills de l'Australie. Pour un rocher d'une telle importance, il est plutôt petit. Il ne mesure que 200 x 400 microns, soit environ deux fois le diamètre d'un cheveu humain.
Source : Reuters http://www.nbcnews.com/science/science-news/tiny-crystal-oldest-known-piece-earth-scientists-say-n36916
Yves Herbo Traductions-Sciences-F-Histoires, 12-03-2014
Articles, Podcasts et News SerieViewer du 01-03 au 07-03-2014
Articles, Podcasts et News SerieViewer semaine du 01-03 au 07-03-2014
(c) SerieViewer
Vous trouverez ici les liens de toutes les News, Articles et Podcasts du Site de l'Association à but non lucratif (pas de transmissions de données personnelles ou non à des entreprises commerciales) SerieViewer, dont je suis membre-fondateur actif. Ces liens seront diffusés par semaine ou par pair de semaines et nous aideront, ainsi que les visiteurs ou chercheurs d'infos à retrouver une news ou autre, sur ce blog, qui vous amènera directement dans le bon article sur le site de l'association. Un petit ajout à la fonction Recherche du site SerieViewer (et de son Forum) qui fonctionne très bien de part ailleurs...
SerieViewer organise régulièrement des Jeux Concours gratuits pour permettre de gagner des coffrets DVD de séries TV. Pareillement, l'Association ne revend pas de liens à l'extérieur et n'enregistre pas vos adresses ou Emails et aucune inscription au site ou forum n'est obligatoire (mais je vous y incite : en plus la partie Fiches Séries a été ajoutée avec plein de données). Tous les Tests DVD se trouvent LA.
Note : Les liens sont classés par les plus récents en haut, par rubrique. Les liens menant à des articles mis à jour depuis ces dates ne sont plus valables (aller voir la mise à jour sur le site ci-dessus).
http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-networks-us/jeudi/audiences-usa-retour-stable-de-once-upon-a-time-in-wonderland par Delphine Herbo-Godron
http://www.serieviewer.com/news/renouvellements-et-annulations/kroll-show-ground-floor-archer-birds-of-a-feather-et-mount-pleasant-renouvelees par Delphine Herbo-Godron
http://www.serieviewer.com/news/news-diffusion/anglophones/calendrier-des-dates-de-la-mi-saison-americaine-et-anglaise-2014 par Delphine Herbo-Godron
http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-networks-us/mercredi/audiences-usa-joli-score-desprits-criminels-petite-chute-de-mixology par Delphine Herbo-Godron
http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-francaises/audiences-francaises-du-21-au-28-fevrier-2014 par Sandra Bellisardi
http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-networks-us/mardi/audiences-usa-de-pire-en-pire-pour-glee par Delphine Herbo-Godron
http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-networks-us/lundi/audiences-usa-fin-de-saison-stable-pour-almost-human par Delphine Herbo-Godron
http://www.serieviewer.com/news/sondages/2014/resultats-du-sondage-serieviewer-de-fevrier-2014 par Sandra Bellisardi
http://www.serieviewer.com/news/audiences/audiences-networks-us/vendredi/audiences-usa-retour-en-hausse-pour-hannibal par Delphine Herbo-Godron
http://www.serieviewer.com/news/videos/videos-veronica-mars-le-film-fargo-et-orphan-black par Delphine Herbo-Godron
http://www.serieviewer.com/news/renouvellements-et-annulations/renouvellements-et-annulations-2013-2014 par Delphine Herbo-Godron
ARTICLES : (voir les commentaires sur le site pour les MAJ des Projets Nouveaux)
http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/universal/test-dvd-de-continuum-saison-2 par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/articles/projets/2014-2015/projets-nouveaux-2014-2015-pour-cbs par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/autres/test-dvd-de-malcolm-saison-1 par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/articles/projets/2014-2015/projets-nouveaux-2014-2015-pour-les-chaines-premium par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/universal/test-blu-ray-de-downton-abbey-saison-3 par Delphine Herbo-Godron
http://www.serieviewer.com/articles/duel-awards/sv-duel-awards-meilleures-comedies-1-4-de-finale par Coco
http://www.serieviewer.com/articles/editos/2014/edito-de-mars-2014-veronica-le-film-les-suites-contre-attaquent par greadyfrog
http://www.serieviewer.com/articles/tests-dvd/warner-bros/test-dvd-de-green-lantern-la-serie-animee-integrale-saison-1 par Yves Herbo
http://www.serieviewer.com/podcast/les-bonus/seriespod-hs6-cinepod avec Nico, Delphine et Yann
Yves Herbo-S-Fictions-Histoires-SerieViewer-12-03-2014
Des industriels de l'Hémisphère nord rejettent des CFC encore plus dangereux
Des industriels de l'Hémisphère nord rejettent des CFC encore plus dangereux qu'avant...
Une équipe de chercheurs britanniques de l’université d’East Anglia (Norwich) vient d'annoncer dans un article de Nature Geoscience, qu’elle avait détecté l’apparition récente et en quantités potentiellement alarmantes de trois nouveaux CFC et d'un nouveau HCFC dans l’atmosphère. Les analyses montrent que les quatre produits chimiques découverts dans l'atmosphère pour la première fois, CFC-112, CFC-112a, CFC-113a et HCFC-133a, sont émis dans l'hémisphère nord, mais pas précisément où et par qui. Il pourrait s’agir de conséquences de la production d’insecticides ou de solvants pour le nettoyage des composants électroniques. (l'Asie, principal fabriquant de composants électronique mondial, pourrait donc être l'un des principal émetteur de ces nouveaux gaz interdits).
74.000 tonnes de CFC et HCFC interdits
Les scientifiques se révèlent particulièrement inquiets avec les émissions de CFC-113a qui, bien qu’encore relativement peu importantes, ont doublé entre 2010 et 2012. Au total, CFC et HCFC inclus, c’est plus de 74.000 tonnes de gaz pourtant interdits par le protocole de Montréal qui se retrouvent dans l’atmosphère. C’est en analysant des échantillons d’air collectés entre 1978 et 2012 en Tasmanie, ainsi que ceux présents dans des neiges en provenance du Groenland que leur existence a été prouvée.
Johannes Laube, l’un des chimistes coauteurs de cette découverte, pense qu’il s’agit malheureusement de la pointe émergée d’un iceberg : « Nous n'avons pas encore quantifié les volumes, mais nous avons trouvé des dizaines d'autres gaz destructeurs d'ozone non détectés auparavant. » Et le chercheur ajoute : « Qui plus est, les trois CFC sont détruits très lentement dans l'atmosphère. Même si les émissions cessaient immédiatement, ils seront encore là pendant de nombreuses décennies à venir. »
Le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique s'ouvre et se ferme au gré des saisons (avril 2006 à gauche et septembre 2006 à droite). Dans cette région, la quasi-totalité de l’ozone entre 15 et 20 km d'altitude se trouve détruite chaque année au printemps. L’épaisseur totale d’ozone est alors diminuée de moitié. Une diminution de l’ozone se produit également, mais avec une moindre amplitude, au printemps au-dessus de l’Arctique. © NOAA, KNMI, Esa
Il fallait s'en douter de toute façon : dans une civilisation esclave de son outil argent qui ne peut plus rien envisager ou créer sans son système trompeur, la catastrophe est irrémédiable et probablement de plus en plus irréversible... l'homme va devoir apprendre à faire les choses urgentes et impératives sans blocages dus à l'argent ou va devoir arrêter la fabrication des produits les plus Hi-Techs (qui nécessitent donc des traitements très pollueurs !) en attendant de trouver une chimie non destructrice d'ozone... chose qu'il serait assez étonnant de voir arriver dans le monde assez décadent et toujours soumis à son passé religieux que nous connaissons toujours...
Sources : http://www.nature.com/ngeo/journal/vaop/ncurrent/full/ngeo2109.html + http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/environnement-mysterieux-cfc-hcfc-menacent-couche-ozone-52703/#xtor=RSS-8
Yves Herbo-Sciences-F-H, 11-03-2014
Nouvelles archéologiques 11-03-2014 : vestiges pré-incas découverts, etc
Nouvelles archéologiques 11-03-2014 : vestiges pré-incas découverts, etc
Lima, Mar. 08. 14 : Un lieu de sépulture datant d'environ 3000 années a été trouvé au Pérou, contenant des restes censées être d'une culture pré-inca.
ANDINA / Percy Hurtado Santillán
ANDINA/Percy Hurtado Santillán
La découverte faite à Cusco a été annoncée vendredi. Le site contenait les restes d'un enfant, d'un adolescent et deux adultes.
Les archéologues croient que les restes trouvés sont de la culture pré-inca Marcavalle, a signalé le site Presstv.ir.
Également trouvés sur le site et datés d'environ 1000 avant JC, se trouvaient des artéfacts anciens, y compris des outils en obsidienne et en os de camélidés, des fragments de céramique portant des motifs artistiques connus pour être associés avec la culture Marcavalle, et des colliers de perles.
ANDINA/Percy Hurtado Santillán
Les archéologues disent que l'importance prêtée à la découverte est qu'aucune demeure datant de la culture Marcavalle n'a jamais été trouvée avant.
Le site d'enfouissement, qui contenait deux tombes doubles et une simple tombe, a été retrouvé sur un terrain appartenant à un centre de réadaptation pour mineurs à Cusco.
(FIN) INT / EEP
http://www.andina.com.pe/ingles/noticia-preincan-remains-discovered-in-peru-burial-site-497017.aspx
La sépulture de Dartmoor de 4000 ans découverte réécrit l'histoire de l'âge du bronze britannique.
The site of the find on White Horse hill
La boîte en pierre contient les premiers exemples de tournage sur bois et du travail des métaux, avec de l'ambre de la Baltique et ce qui pourrait être de la peau d'ours.
Il y a quelques 4000 années ont été incinérés les os d'une jeune femme - des restes carbonisés de son linceul et le bois de son bûcher sont encore s'accrochés à eux - qui ont été soigneusement enveloppés dans une fourrure avec ses biens les plus précieux, entassés dans un panier, et amenés sur un des points les plus élevés et les plus exposés de Dartmoor, où ils ont été enterrés dans une petite boîte de pierre couverte par un monticule de tourbe.
La découverte de ces restes est en train de réécrire l'histoire de l'âge de la médaille de bronze de la lande. Le paquet contient un trésor d'objets uniques : une perle d'étain et 34 boutons d'étain, qui sont les premières preuves d'une métallurgie dans le sud-ouest, des textiles, y compris une courroie en fibre d'ortie unique avec une frange de cuir ; des bijoux, y compris de l'ambre de la Baltique et du schiste de Whitby, et des boucles d'oreille en bois, qui sont les premiers exemples de tournage sur bois jamais trouvés en Grande-Bretagne.
Le site choisi pour sa tombe n'était pas un accident. A 600 mètres d'altitude, la colline du Cheval Blanc est si éloignée que pour y arriver, aujourd'hui encore, c'est à 45 minutes de marche à travers la bruyère et les tourbières, après une demi-heure en voiture jusqu'à une piste militaire de la route la plus proche. Le site d'habitation préhistorique connu le plus proche est loin dans la vallée, près de la tombe de l'ancien poète Ted Hughes.
Parts of a necklace and wooden ear studs found on Dartmoor
Analyser et interpréter l'une des sépultures les plus fascinantes jamais trouvées en Grande-Bretagne occupe maintenant les scientifiques à travers plusieurs continents. Un documentaire de la BBC, Mystère de la Lande, a été conçu uniquement pour diffusion locale, mais comme l'ampleur de la découverte est devenu clair, il a été représenté à l'échelle nationale sur BBC2 le 9 Mars 2014.
Des scientifiques en Grande-Bretagne, au Danemark et au Smithsonian aux États-Unis ont travaillé sur la fourrure. Ce n'est pas un chien, un loup, un cerf, un cheval ou un mouton, mais peut être une peau d'ours, d'une espèce qui a disparu en Grande-Bretagne il y a au moins 1000 ans.
Il n'a pas encore été possible d'identifier définitivement le sexe des os calcinés fragmentés, mais ils suggèrent un jeune individu âgé entre 15 et 25 ans.
" Je ne devrais pas le dire - mais compte tenu de la nature des objets, et le fait qu'il n'y a pas de poignard ou une autre arme de toute sorte, comme nous savons avoir été trouvés dans d'autres sépultures de l'époque, je n'ai personnellement aucun doute qu'il s'agissait d'une jeune femme ", a dit Jane Marchand, chief archaeologist at the Dartmoor National Park Authority.
Bien que Dartmoor soit parsemé de monuments préhistoriques, y compris des pierres dressées, des lignes de pierre, et des centaines de sites de huttes circulaires, très peu de sépultures préhistoriques de toute nature ont été trouvées. Ce qui donne de l'importance internationale à la colline du Cheval Blanc est la survie de tant de matière organique, qui se désintègre habituellement sans laisser de traces dans le sol acide.
Outre le panier, cette sépulture avait une ceinture, des boucles d'oreille - identiques à ceux en vente dans de nombreux magasins goths - fabriqués à partir de bois broche, un bois à grain fin dur souvent utilisé pour les aiguilles à tricoter, des arbres qui poussent encore sur le bas des pentes du Dartmoor, et une bande de bras uniques, tressée de poils de vaches et à l'origine cloutée avec 34 billes d'étain qui ont brillé comme de l'argent. Il y avait des restes carbonisés du même textile qui pourraient être les restes d'un linceul, et des fragments de charbon de bois du bûcher.
Bien que l'étain - essentiel pour faire du bronze - de Cornouailles et du Devon est devenu célèbre dans le monde antique, il n'y avait pas de preuve précédente d'une fusion si tôt. Le collier, qui comprenait l'ambre de la Baltique, a eu une grande goutte d'étain fabriquée à partir d'une partie d'un lingot battu à plat et roulé. Bien que la recherche continue, les archéologues sont convaincus qu'il a été fabriqué localement.
Le ciste, une boîte de pierre, a été repéré il y a plus d'une décennie par un promeneur sur la lande du Duché de Cornouailles, quand une fine dalle s'est effondrée lorsque le monticule de tourbe qui l'avait abrité pendant 4000 années a été progressivement emporté. Cependant, il n'a été fouillé qu'il y a trois ans, lorsque les archéologues ont réalisé que le site était en péril si vite que tout contenu possibles seraient inévitablement bientôt perdus. C'est seulement quand ils ont soulevé la dalle supérieure que l'ampleur de la découverte est devenu évidente. La fourrure et le panier étaient un gâchis boueux noirci humide, mais à travers ça, ils pouvaient voir des perles et d'autres objets. " Comme nous avons soulevé attentivement l'ensemble, une perle est tombée - et je savais immédiatement que nous avions quelque chose d'extraordinaire ", a déclaré Marchand. " Auparavant, nous avions huit perles de Dartmoor, nous avons maintenant 200."
A woven bag found at the site
Le contenu a été pris pour le laboratoire de conservation de Wiltshire, où le panier a pris à lui seul le travail d'un an pour le nettoyer, congeler à sec, et avoir ses contenus retirés. La ciste vide a été reconstruite sur le site. Cependant, les tempêtes de cet hiver ont fait tant de dégâts que les archéologues discutent actuellement s'ils devront déplacer les pierres ou les laisser à la désintégration inévitable.
Les bijoux et autres objets conservés seront dotées d'une exposition plus tard cette année au musée de la ville de Plymouth, mais bien que le travail se poursuit sur ses os, il est peu probable de répondre au mystère de qui elle était, comment elle est morte, et pourquoi à un si jeune âge, elle méritait l'honneur de l'enterrement d'une reine.
http://www.theguardian.com/science/2014/mar/09/dartmoor-burial-site-bronze-age-history
Un rare pictographe sur roche découvert au Pays de Galles
Brecon Beacons, Pays de Galles " En se promenant dans les Brecon Beacons, le géologue Alan Bowring a repéré de l'art rupestre préhistorique sur une longue pierre de 4-pied 9 pouces gisant sur le sol. La pierre, décorée avec 12 cupules reliées par des lignes de connexion, pouvait être debout et immobilisée pendant l'âge du bronze, comme un marqueur de moyen pour les communautés agricoles. « Nous aurions pu prédire une découverte de ce genre, compte tenu de la grande quantité de lieux de culte préhistoriques dans les Brecon Beacons, mais c'est la première preuve de l'art rupestre préhistorique jamais enregistrée [dans les Beacons] », a commenté George Nash de l'Université de Bristol à la BBC News.
http://www.bbc.com/news/uk-wales-mid-wales-26452022 (vidéo)
Yves Herbo Traductions, Sciences-F-Histoires, 11-03-2014
Récentes Découvertes Historiques
Récentes Découvertes bouleversant l'Histoire des Manuels... MAJ 2014 en bas
Dans la rubrique Preuves d'Une Autre Histoire, voilà des découvertes récentes qui renforcent à nouveau les preuves que les idées que nous nous faisons de la préhistoire et même antiquité sont très érronnées, et encore faussées par des données issues des 19° et 20° siècles. Notamment des preuves formelles en Crète que les Homo Erectus, les Homo Heidelbergensis, et d’autant plus les Néanderthaliens et les premiers Homo sapiens plus tard, étaient beaucoup plus avancés techniquement, et plus rapidement qu’on ne le pensait. Des traces de géoglyphes visibles seulement du ciel comme à Nazca, mais au Moyen-Orient (re)découvertes par satellites. De la Syrie à l’Arabie Saoudite, ces centaines de dessins ou traces circulaires sont situées à l’endroit indiqué sur la Pierre du Monde découverte en Equateur, là où un œil en quartz rayonne (1)… Un mur de 220 km de long, en arc de cercle, découvert aussi en Syrie cet été. Une structure sous-marine étrange découverte au large de la Suède, en Mer Baltique...
Il y aussi bien sûr cette récupération inattendue de manuscrits datant du 1er siècle après J.C. et contenant des informations sur les derniers jours de Jésus… toujours à l’étude et en vérifications à l’heure actuelle, mais j’aurai personnellement préféré un témoignage plus « indépendant » de cette période que des manuscrits écrits par les premiers chrétiens (persécutés encore à l’époque) et donc des écrits intéressés avec parti pris et non objectifs. Ce qui n’enlève rien à leurs éventuels valeurs et intérêts, et permettront peut-être de mieux découvrir ainsi l’évolution des Ecrits, leur réécriture ou même de nouveaux textes inédits ou complétant les anciens…
Commençons par les preuves trouvées par les fouilles effectuées entre 2008 et 2009 sur le littoral sud de la Crète entre Plakias et Agios Pavlos et confirmée récemment par le ministère grec de la Culture et du Tourisme après étude par les scientifiques. De très nombreux outils ont été découverts sur des terrasses marines datées de 130 000 ans avant maintenant au minimum. Tous ces outils peuvent être associés à l'Homo Erectus ou l'Homo Heidelbergensis et s'étalent en datation de - 700 000 ans à - 130 000 ans. Cette découverte implique que ces lointaines races d'Homo possédaient déjà l'art de naviguer puisque la Crète est une île depuis au moins 5 millions d'années et qu'une grande partie de ces outils taillés dans la pierre ont été déterrés sur des anciennes plateformes maritîmes (elles-mêmes taillées ?) datées de - 130 000 ans minimum... C'est la plus ancienne naviguation au monde attestée à ce jour. Il serait intéressant de découvrir un traçage sur la provenance de ces ancêtres au fil des âges, via des fossiles de pollen ou autres techniques... Et cela accélère d'autant la propagation tôt du genre Homo partout dans le monde, surtout là où il n'y a pas ou peu de glace.
C'est une équipe gréco-américaine multi-disciplinaire dirigée par Thomas Strasser (American School of études classiques à Athènes), qui a mis au jour ces pierres taillées paléolithiques, principalement des haches, dans les vestiges de plateformes marines. Mais les implications sur leur présence (alors que les plus anciennes traces découvertes en Crète remontaient à seulement - 9 000 ans jusqu'à présent !) attestent en plus de capacités cognitives et techniques supérieures à celles attribuées jusqu'à présent aux premières espèces humaines. Selon Thomas Strasser et la grecque Eléni Panagopoulou, ces fouilles jettent une nouvelle lumière sur l’histoire «de la colonisation de l’Europe par des hominidés venus d’Afrique», jusque-là considérée comme s’étant faite à pied.
“L’approche d’un peuplement de l’Europe seulement par la terre doit clairement être repensée (…) il y a peut-être eu des routes maritimes empruntées par des navigateurs sur de longues distances” écrivent ces chercheurs dans un article publié par Hespéria, le bulletin de l’Ecole américaine d’archéologie d’Athènes (que vous pouvez retrouvez sur le site : http://www.ascsa.edu.gr). Ils relèvent par contre ne pas pouvoir en l’état déterminer d’où venaient les hôtes paléolithiques de Crète, “une origine africaine ou proche-orientale étant aussi probable qu’une provenance d’Anatolie ou de Grèce continentale”, et n’ont n’a pas pu établir encore les raisons pour lesquelles nos ancêtres sont venus en Crète; ni quand ils sont arrivés exactement…
L’équipe d’archéologues a demandé l’autorisation de mener des fouilles plus approfondies dans la zone de la découverte.
Dessin d'un bateau gravé sur pierre trouvé dans une grotte en Crète
Concrètement, cette découverte amène à penser que l'Humanité a évolué (et s'est emparée du monde) beaucoup plus rapidement et intelligemment qu'on ne le pense généralement, et que la probabilité de l'existence de civilisations également plus évoluées qu'on ne le pense techniquement et moralement ont pu exister et disparaître par accidents catastrophiques ou même guerres sans pratiquement laisser de traces : la glaciation intense, les montées des eaux et volcanismes associés ont pu considérablement ralentir, et même anéantir de telles civilisations... dont certains commencent seulement à entrevoir la possible réalité. Ma propre reflexion (assez longue et au vu d'autres documents) m'amène à penser malgré tout que le peu d'évolution et différences des outils de pierre ici cités (entre - 700 000 et - 300 000 ans) et ailleurs, est significatif d'une culture "bloquée" techniquement qui utilise des outils apportés mais non inventés et évolutifs : comme des esclaves incapables ou forcés d'utiliser indéfiniment les mêmes outils pendant une durée immense pour la vie humaine. D'ailleurs, ils les aimaient tellement, leurs haches ou pics, qu'ils les réparaient et retaillaient régulièrement, au lieu d'en faire des neufs avec pourtant la profusion de silex disponible.
découverte d'un mur de 220 kilomètres de longs en arc de cercle
En ce qui concerne la Syrie et le Moyen-Orient, il y a eu en août 2011 cette découverte d'un mur de 220 kilomètres de longs en arc de cercle qui parcourt la steppe syrienne de nord en sud. Ce mur de pierre sèche de 1 mètre de large relie les ruines d'une forteresse à l'une des lignes de crète de l'Anti-Liban, une chaîne montagneuse. Le type de céramique trouvé dans la forteresse et à certaines ruines proches du mur suggère son utilisation entre 2400 et 2200 avant JC, mais on ne connaît pas encore avec certitude le peuple qui a construit ces édifices, même si les cités mésopotamiennes d'Ebla, ou Hama et Homs sont avancées comme probable origine.
Photo : Long de 220 kilomètres, ce mur en pierres sèches parcourt la steppe syrienne du nord au sud. il aurait été édifié entre 2400 et 2200 av. J.-C. pour marquer la limite entre des agriculteurs sédentaires et des éleveurs nomades. © Bernard Geyer
Centaines de géoglyphes visibles du ciel au Moyen-Orient
Mais ce sont les centaines de géoglyphes visibles du ciel dont je vais parler maintenant. Il s'agit de structures de pierres très anciennes réparties de la Syrie à l'Arabie Saoudite dont on ne soupçonne pas facilement l'existence quand on est a leur pied. C'est grâce aux nouvelles technologies de cartographie par satellites et à un programme de photographies aérienne parti de Jordanie que les structures ont été révélées, et on en dénombre maintenant un bon millier...
Désignées par les archéologues comme des «roues», ces structures en pierre séche ont une grande variété de modèles, avec, comme base commune, un cercle avec des rayons à l'intérieur. Les chercheurs estiment qu'elles remontent à l'Antiquité, il y a au moins 2.000 ans. Ces structures se retrouvent souvent dans des champs de lave et vont de 25 mètres à 70 mètres de diamètre.
"Rien qu'en Jordanie nous avons des structures en pierre qui sont beaucoup plus nombreuses que les lignes de Nazca, sur une zone bien plus vaste", a déclaré David Kennedy, un professeur de lettres classiques et d'histoire ancienne de l'Université d'Australie occidentale. Ses dernières recherches révèlent que ces roues font partie d'une variété de paysages de pierres que l'on peut définir en 3 catégories:
- Les cerfs-volants (structures de pierre utilisées pour canaliser et tuer des animaux: voyez à ce sujet ce lien)
- Les pendentifs (lignes de cairns qui partent des sépultures),
- Les murs, les mystérieuses structures qui serpentent à travers le paysage jusqu'à plusieurs centaines de mètres et qui n'ont pas d'utilisation pratique apparente.
Kennedy et ses collègues sont perplexes quant à l'explication de l'utilité de ces structures et quant à leur signification.
D'abord spécialisé en archéologie romaine, Kennedy a été fasciné par ces structures lorsque, en tant qu'étudiant, il a lu les comptes rendus des pilotes de la Royal Air Force survolant ces régions dans les années 1920. En effet, en 1927, le Lieutenant Percy Maitland publie un compte rendu sur les ruines dans le journal Antiquity. Il a rapporté les rencontrer plus souvent dans les "pays de lave" et a ajouté que les structures de pierre sont connues des bédouins comme les «œuvres des hommes vieux».
Kennedy et son équipe ont étudié les structures à l'aide de photographies aériennes et Google Earth , car ces "roues" sont difficiles à distinguer au niveau du sol. Les dessins on sûrement dû être plus clair lors de leur construction: "Les gens ont sans doute marché dessus pendant des siècles, des millénaires, sans avoir idée de ce que la forme avait pu être."
Les "roues" et "lignes de murs"
Quel était leur utilité ? Jusqu'ici, aucune des roues n'a fait l'objet de fouilles, ce qui rend leur datation, et la compréhension de leur but, difficile.
Les archéologues qui les avaient étudié avant l'ère Google Earth ont supposé qu'elles pouvaient être les vestiges de maisons ou de cimetières. Mais Kennedy pense qu'aucune de ces explications n'est plausible: "Il semble y avoir une certaine continuité culturelle globale dans cette zone; ici les gens sentaient qu'il y avait un besoin de construire des structures qui étaient circulaires."
Certaines de ces roues ont été retrouvées isolées tandis que d'autres sont regroupées. À un endroit, près de l'oasis d'Azraq, des centaines d'entre elles peuvent être trouvées et rassemblées dans une douzaine de groupes. "Certaines de ces collections autour d'Azraq sont vraiment remarquables", ajoute Kennedy.
En Arabie saoudite, l'équipe a trouvé des styles de roues qui sont assez différentes: certaines structures sont même rectangulaires; d'autres sont circulaires, mais contiennent deux rayons formant une barre souvent alignée dans la direction du soleil levant et couchant.
En Jordanie et en Syrie, ces structures présentent des rayons plus nombreux et ne semblent pas être alignés sur des phénomènes astronomiques. "En regardant un grand nombre d'entre eux, sur un certain nombre d'années, je n'ai pas été frappé par un motif se répétant dans la manière dont les rayons ont été aménagés", explique Kennedy.
Les chercheurs ont remarqué que les roues se retrouvent souvent au-dessus des structures en "cerfs-volants", qui peuvent remonter jusqu'à 9000 ans, mais jamais l'inverse. Pour Kennedy, "Cela suggère que les roues sont plus récentes que les cerfs-volants" .
Des roues ? non, des géoglyphes...
Amelia Sparavigna, professeur de physique au Politecnico di Torino en Italie, pense que ces structures peuvent être appelées géoglyphes de la même manière que les lignes de Nazca du Pérou. «Si nous définissons un géoglyphe «comme un large signe sur le sol d'origine artificielle, les cercles de pierres sont donc des géoglyphes».
La fonction des roues peut aussi être mise en parallèle avec les dessins énigmatiques dans le désert de Nazca. "Si l'on considère, plus généralement, les cercles de pierres comme des lieux de culte des ancêtres, ou des lieux pour des rituels liés à des événements astronomiques ou saisonniers, ils pourraient avoir la même fonction que les géoglyphes d'Amérique du Sud. La conception est différente, mais la fonction pourrait être le même, " ajoute-t-elle.
(1) Il existe assez probablement également un lien avec la Pierre du Monde découverte en Equateur dont je parle dans cet article :
Extrait et photos : "La Pierre du Monde" a été également trouvée ensevelie au fond d'un sous-terrain antique par des chercheurs d'or et permet de se poser d'étonnantes questions sur les connaissances de l'homme qui l'a gravée il y a plusieurs millénaires : les deux Amériques, l'Europe, le nord de l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie y sont parfaitement reconnaissables. On y voit même les traces au sud-est de l'Asie d'une grande péninsule, que l'on sait avoir existé il y a encore 12000 ans, formant avec les actuelles Philippines et Malaisie un ancien continent englouti (peut-être Mu, qui aurait étendu son empire du Japon à l'Australie en allant jusqu'à l'ïle de Pâques qui était à l'époque une montagne surplombant une île grande comme Madagascar au large de l'Amérique du Sud d'après cette carte et peut-être l'Amérique du Sud, d'où la probable provenance océanienne de certaines peuplades naviguant très tôt, peut-être même avant ceux qui sont passés par le Nord à pied via le Détroit de Béring glacé). L'Atlantide serait représentée par le grand cercle au large de la Floride, du côté des Bermudes, là où de violents phénomènes magnétiques, gazeux (poches de méthane sortant du sous-sol) et biologiques (le tapis végétal d'algues des Sargasses est réputé pour son épaisseur et infranchissabilité) protège peut-être un grand secret... Quoiqu'il en soit, elle est incrustée d'une ligne de quartz qui semble dessiner une ligne équatoriale, sauf que sur cette ligne apparaît un "croissant" (fertile ?) plus épais avec au centre un oeil luminescent. Cet oeil se trouve au Moyen-Orient, entre la Mésopotamie et l'Arabie Saoudite. La ligne continue et fait le tour de la pierre, mais s'incurve subitement vers le Nord, alors qu'une plus légère semble vouloir continuer la "ligne équatoriale". Cet endroit où la ligne s'incurve au-dessus de l'Amérique du Sud est précisément l'endroit où la Pierre du Monde à été trouvée !
Autre trouvaille en Arabie Saoudite :
http://www.20minutes.fr/ledirect/774776/arabie-saoudite-traces-civilisation-vieille-9000-ans
Arabie saoudite: Traces d'une civilisation vieille de 9.000 ans le 24.08.11
Des fouilles sur un site archéologique en Arabie saoudite montrent que le cheval était probablement déjà domestiqué il y a 9.000 ans. La découverte de cette «civilisation d'al Makar», d'après le nom du site, devrait remettre en cause la théorie selon laquelle la domestication des animaux a eu lieu il y a 5.500 ans en Asie centrale, a déclaré Ali al Ghabban, vice-président des Antiquités et des Musées à la Commission saoudienne pour le Tourisme et les Antiquités. Une découverte qui bouleverse les connaissances «Cette découverte va bouleverser nos connaissances sur la domestication du cheval et l'évolution de la culture à la fin du néolithique», a dit l'expert lors d'une conférence de presse organisée à Djeddah.«La civilisation Makar est une civilisation très avancée du néolithique. Ce site nous montre clairement que les origines de la domestication du cheval remonte à 9.000 ans.»Le site abrite également des restes de squelettes momifiés, des pointes de flèches, des grattoirs, des meules à grains, des outils à filer et à tisser, ainsi que d'autres accessoires. Reuters
L'incroyable découverte de plusieurs explorateurs suédois
L'équipe d'Ocean Explorer a mené une expédition dans la mer de Botnie (nord de la mer Baltique) entre le 11 et le 19 juin 2011 en collaboration avec Franskabolaget.com dans la perspective de fouiller des épaves et y remonter leurs trésors concernant des boissons alcoolisées comme du Champagne, du vin ou encore du Cognac. Il se situait dans la cale d’un navire suédois coulé par les Allemands durant la première guerre mondiale.
Toutefois, le 19 juin, une anomalie très étrange est retrouvée lors d'une étude sonar du plancher océanique. Peter Lindberg, l'initiateur de l’expédition, affirme qu'il n’a jamais rien vu de pareil. Il a alors passé des centaines d'heures à regarder et regarder encore les images prises par le sonar pour finir par prendre la décision de révéler leur découverte : « C'est au reste du monde d’en juger». « La découverte n'est pas dans de notre intérêt et descendre pour explorer cet objet n’est pas dans nos moyens ni matériels ni financiers » poursuit-il, et de finir par l’incroyable : Il pourrait s’agir d’un nouveau Stonehenge ! »
Ghisham Doyle pour WikiStrike
Pour finir (provisoirement) avec les annonces de découvertes archéologiques récentes, il y a l'étrange voyage d'une quarantaine d'antiques manuscrits, à priori écrits par les premiers chétiens persécutés après l'an zéro, et qui pourrait recéler des témoignages sur les derniers jours de Jésus...
"Ces livres et manuscrits auraient été utilisés par les premiers chrétiens venus en Jordanie, fuyant la persécution par les Romains". "L'information initiale est très encourageante et il semble que nous nous penchons sur une découverte très importante et significative. Peut-être la découverte la plus importante dans l'histoire de l'archéologie", explique t-il.
Mais voila, les précieux livres se sont évaporés dans la nature, Mr Al-Saad le confirmait officiellement ce dimanche lors d'une conférence de presse à Amman, que les pièces d’exception avaient été repérées en Israël où elles sont entrées en contrebande.
"Elles ont été découvertes au nord de la Jordanie il y a plusieurs années, lors de fouilles illégales dans des grottes, et ont été introduites en contrebande en Israël, où elles se trouvent entre les mains d'un commerçant israélien qui les a expertisées en Grande-Bretagne", précise t-il.
"Ces pièces sont un trésor d'une importance historique cruciale, car ils apportent de nouvelles informations sur les origines du christianisme, surtout que les manuscrits de cette époque sont rares", a ajouté M. Al-Saad.
Selon le département des antiquités (DoA), les tests au carbone détermineront bien vite l'authenticité des ouvrages métalliques scellés au plomb. Le directeur du DoA, Ziad Saad, a déclaré au quotidien The Jordan Times, très enthousiaste : « Nous croyons vraiment obtenir les preuves de cette analyse et ainsi révéler l’authenticité des matériaux. »
Les premiers essais effectués dans les laboratoires de la Royal Scientific Society, indiquent que les textes remontent au premier siècle de notre ère, à une époque où les chrétiens, persécutés, s’étaient réfugiés sur la rive est du Jourdain. Les Codex, qui ont été récupérés au marché noir par les services de sécurité jordaniens, le mois dernier, sont remontés jusqu’à une cache où plus de 70 livres scellés au plomb dormaient. Les livres seraient arrivés en contrebande d’Israël par la rivière du Jourdain.
La plupart des textes sont actuellement en la possession de Hassan Saeda, un fermier bédouin israéliens, qui prétend que les livres, content les derniers jours de Jésus Christ, ni plus ni moins, et qu’ils auraient été découvert par son grand-père, berger, il y a 90 ans.
Les autorités jordaniennes, cependant, croient plutôt que les codex ont été découvert il y a quatre ans dans une grotte près du village du Nord de Sarhan et seraient la propriété du Royaume hachémite.
Ces textes ont fait les manchettes internationales en mars, lorsque les autorités jordaniennes et l’auteur britannique David Elkington ont annoncé leur existence dans le but de lancer une campagne de rapatriement des précieux livres.
Les efforts de rapatriement des textes d'Israël sont pour l’heure en attente des résultats définitifs de la datation au carbone, actuellement en cours à l'Université du Nouveau Mexique, le Getty Conservation Institute et l'Université de Sheffield. L’extraordinaire découverte de ces 70 livres est évidemment une affaire à suivre. James Fergusson pour WikiStrike
Yves Herbo et Sources :
http://www.wikistrike.com/article-ilal-67158557.html
Visible Only From Above, Mystifying 'Nazca Lines' Discovered in Mideast
http://decouvertes-archeologiques.blogspot.com/2011/09/moyen-orient-comme-nazca-des-centaines.html
Article sur Nazca intéressant :
Theorie: les lignes de nazca... une carte des sources souterraines ?
Yves Herbo, SFH 10-2011
MAJ du 11-03-2014 sur les fameux 70 manuscrits de Jordanie :
" La BBC a fait savoir que cette découverte inestimable pourrait modifier notre vision de la crucifixion et de la naissance du christianisme. Or, Steve Caruso, un expert indépendant spécialiste des textes araméens, et Peter Thonemann, professeur d'histoire ancienne au Wadham College à Oxford, ont étudié les inscriptions de près et ont conclu que la relique est une contrefaçon.
L'histoire de ce codex est édifiante de contradictions. La première version n'est pas sans rappeler celle des manuscrits de la mer morte, la dernière découverte archéologique sensationnelle du genre. Le petit codex (dont la taille est comparable à une carte de crédit) aurait été découvert, il a cinq-six ans, par un Bédouin, dans une grotte située près du village de Saham au nord de la Jordanie, soit à moins de 160 km de Qumran. Selon Ziad al-Saad, porte parole du gouvernement jordanien et directeur du département des antiquités, la précieuse relique aurait été fabriquée par les disciples de Jésus, quelques décennies après la crucifixion. Elle aurait été mise à jour grâce à une inondation survenue il y a quelques années et qui aurait fait émerger deux niches jusque là invisibles.
Des variantes de l'histoire racontent que le codex appartenait à la famille du bédouin depuis au moins un siècle ou que le père du nomade l'aurait trouvée au nord de l’Égypte. Les journalistes du Daily Mail, qui ont mené leur petite enquête, révèlent eux que le soi-disant Bédouin s'appellerait Hassan Saida et qu'il vivrait dans le village israelo-arabe d'Umm al-Ghanim, près du mont Tabor, en Israël. Il serait en réalité propriétaire d'une entreprise de camions et considéré comme un homme fortuné dans son village.
En dépit de ces zones d'ombre, les chercheurs s'enthousiasment pour ce parchemin relié avec des anneaux en métal composés de cuivre et plomb. Rédigé en hébreu ancien, il présente des symboles et des références chrétiennes qui ont convaincus d'aucuns que cette découverte pouvait être plus importante que celle des manuscrits de la mer morte. L'une des images les plus frappantes est une représentation des murs de Jérusalem avec une croix de style romain et une tombe au premier plan. Une autre gravure montre une ménorah (chandelier à sept branches des Hébreux) dont la représentation était strictement interdite chez les juifs du premier siècle. Lors d'une interview accordée à la BBC, Phillip Davies, de l'Université de Sheffield, a expliqué qu'il s'agissait d'une représentation de la crucifixion, à l’extérieur de la ville. Cette scène vous rappelle-t-elle quelque chose ? Par ailleurs, le trésor jordanien compterait le premier portrait de Jésus, connu à ce jour. Certains pensent qu'il aurait pu être réalisé par des proches du Christ.
Un certain nombre d'universitaires se sont empressés de faire remarqué que la relique avait été découverte près du lieu où les Chrétiens persécutés et chassés de Jérusalem avaient disparu. Delà à conclure que le codex aurait été en possession des premiers martyrs Chrétiens, il n'y avait qu'un pas à franchir.
Margaret Barker, l'ancienne présidente de la Society of Old Testament Study, a été contacté par David Elkington, sur une recommandation de l'archevêque de Canterbury, pour authentifier la relique. Ceux-ci ont d'abord pensé que le codex pour être originaire d'Alexandrie et dater du début du premier millénaire. Peter Thonemann défend une théorie toute différente. En effet, sur l'un des feuillets, les chercheurs auraient repéré plusieurs lignes d'inscriptions en lettres grecques, autour d'un dessin représentant un palmier, une ville fortifiées, des crocodiles et un surprenant portrait d'Alexandre le Grand. Il s'avèrerait que cette phrase énigmatique en grec (« ...sans douleur, Adieu ! Abgar, également connu sous le nom d'Eision... ». Il n'a guère fallu plus d'une demi-heure de recherche en bibliothèque pour résoudre l'énigme. Il s'agit d'une retranscription d'une épitaphe. L'inscription funéraire provient d' une tombe romaine ordinaire, située à Madaba, à 30 km au sud d'Amman, la capitale jordanienne. Elle est datée de 108/109 après J.C. Et se trouve actuellement au Musée d'Amman. Sa transcription complète est la suivante : « Pour Selaman, un excellent homme, sans douleur, Adieu ! Abgar, également connu sous le nom d'Eision, fils de Monoath, qui a construit cette tombe pour son excellent fils, dans la troisième année de la province ». Ainsi, les lignes ornant les pages du codex ne sont-elles pas de mystérieux symboles kabbalistiques comme l'avait suggéré David Elkington, mais une copie mécanique d'inscriptions funéraires.
Selon le professeur Thonemann, le codex serait une contrefaçon moderne, réalisée dans les 50 dernières années et proviendrait plutôt de la région Amman. On trouve d'ailleurs ce type d'objet dans les boutiques de la capitale jordanienne. Ces faux s'inspirent souvent des gravures que l'on trouve sur les anciennes pièces de monnaie, originaires de Grèce ou de Judée. Ces pseudos symboles judéo-chrétiens sont généralement entrecoupés d'un charabia, maladroitement adapté de textes anciens. Enfin, M. Thonemann a repéré dans le codex de plomb plusieurs images anachroniques, dont un christ en croix. Il s'agit en fait du dieu Hélios, la personnification du soleil dans la mythologie grecque. Ce dessin s'inspire d'une gravure provenant d'une pièce de monnaie originaire de l'île de Rhodes.
Steve Caruso est arrivé au même verdict que son collègue en étudiant les photos du texte disponibles dans les médias. Il a noté que des inscriptions araméennes, vieilles de 2 500 ans, étaient mélangées à des caractères plus récents. Il a donc regardé de plus près et identifié des scripts nabatéens et palmyréens, datant des 2ème et 3ème siècle avant J.C. Le codex ne peut donc pas avoir été rédigé à l'aube du christianisme. Par ailleurs, les caractères plus anciens sont extrêmement malhabiles et présentent de nombreuses incohérences. En réalité, ils semblent avoir été recopiés à la hâte.
Kimberley Bowes, une archéologue de l'Université de Pennsylvanie, fait de son coté remarquer qu'à aucun moment les médias n'ont remis en cause les compétences de David Elkington. Celui-ci n'est pas du tout archéologue, contrairement à ce qui a été écrit dans les journaux. Il n'occupe aucun poste officiel ni position académique. De plus, les théories qu'il a défendues dans ses précédents articles sont réfutées par la plupart des historiens. Comment expliqué alors l'empressement des médias à donner un écho assourdissant de la pseudo découverte de M. Elkington ? Selon Steve Caruso, il a été motivé par la volonté de créer le buzz ou la nécessité de trouver un sujet fédérateur pour les fêtes de Pâques. Ainsi que l'explique le Dr Bowes, les fausses reliques religieuses sont extrêmement communes. Beaucoup de nos contemporains éprouvent en effet le besoin de dénicher des indices matériels prouvant que la Chrétienté était déjà solide aux deux premiers siècles de notre ère. Or, on sait que le nombre de Chrétiens était très réduit à cette époque, soit probablement moins de 7000 individus aux alentours de 100 après J.C. Par ailleurs, ils se distinguaient peu de leurs frères juifs.
Sources : Live Science, Times Online et blog de Daniel O. McClellan
Yves Herbo, Sciences-Faits-Histoires, 11-03-2014